Titre : Le Figaro : journal littéraire : théâtre, critique, sciences, arts, moeurs, nouvelles, scandale, économie domestique, biographie, bibliographie, modes, etc., etc.
Éditeur : Jourdan fils (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1831-11-18
Contributeur : Alhoy, Maurice (1802-1856). Directeur de publication
Contributeur : Arago, Étienne (1802-1892). Directeur de publication
Contributeur : Lepoitevin de L'Égreville, Auguste (1791-1854). Directeur de publication
Contributeur : Bohain, Victor (1805-1856). Directeur de publication
Contributeur : Latouche, Henri de (1785-1851). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484501
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 13022 Nombre total de vues : 13022
Description : 18 novembre 1831 18 novembre 1831
Description : 1831/11/18 (Numéro 321). 1831/11/18 (Numéro 321).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k267164n
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
VIe ANNÉE. Su W3ai.
"̃̃•. /ci ̃̃ ̃ • «
ABOMNEKENT POUR PARIS.'
Pour un moi 6 fr.
Pour troia mot* i5 fr.
PODB. 1ES DÊPARTEMENS
Pour un mois.. ï"i'fv.
Pour trois mois. 18 frV
POUR X'ÉTRAWGER*
Pour troit mois.. a» £r. 50 e.
VENDREDI
18 NOVEMBRE i83i;
lI-
i' '<['*
On «abonne à Pans, au Burean
du Journal, CnÉBEaoÈBB, n» i,
fauhourg Montmartre), chez tous
le» Libraire», et chez tous les Di-
recteurs et Directrices des postes
qui recevront le prix de l'ahonl
nement. '`
Les lettres non affranchies ne se.
root pas reçues.
AH! BASILE, MON MIGNON, FAISEUR DÉ COUPS D'ÉTAT, EN VOICI W BJ3IS VERT..
~AH! BASILE, MON MIGXON, fAI~E~Jll DI~,ÇOU.Ps 1 Il. 1 Il
L- '*e 1. 1 1. 1 a D't~TÀT,~4N 1 VOICI, j, DIJ. ~4p~IS 'VEItT.. 1
FIGARO
ESQUISSES DE LA CHAMBRE DES DÉPUTES.
Séance du 17 novembre. y
Avant même le commencement dé là séance M. Viennct
debout devant lebanc de M. Teste et de M. Pages pérorait,
ou milieu d'ufl nombreux cercie. Rien ne pouvait lni faire
quïtler la place. En vain M. Pagès a fini par s'en aller, M.
Viennet a continué son oraison devant M. Teste. Quel démon
peut agiter ainsi l'auteur de la Philippide et de YEpitre aux
Mules, l'antagooite de M. de Chateaubriand. Le voilà qui
descend enfin de la droite et vient se placer devant le bauc
des miuistres, où M. de Montalivet paraît lui adresser de
vives observations. Le ministère n'est sans doute pas content
de son discours d'hier car M. Viennet se retire en faisant
un geste de dédain et il va se placer à côté de M. Bérenger,
devant M. de Schonen et fll. Demarçay. Je orois en yérité que
M. Viennet va quêtant des félicitations. Son dialogue avec M.,
de Scbouen finit par devenir si animé que M: Deniarçay est
obligé dé luidemander du silence, et de s'adresser en déses-
poir de cause au président pour l'obtenir. L'intarissable par-
leur résisté tient bon > puisf cependant bat en retraite vert
le banc des ministres où il prend sans façon la place du pré-
aident du conseil. Enfin après s!êlre arrêté un momeut au
bas de la tribune, comme pour se montrer une dernière. fois
il remoule à sa place et se perd sut son banc.
Pendant ce tems trois députés lisaient de» rapports sur des
lois d'intérêt local; et comme vous-savez la chambre in-?
souciante pour ces sortes de communications n'y prêtait pas
la moindre attentiou. La plupart des députés étudient la to-
pograghie du canal Gàlaberf une grande carte géographique
est déployée sur presque tous les- bureaux.
La discussion de la proposition serait àé]\ recommencée ci
la chambre était eu nombre j triais le brûlant' intérêt de ce*
débats ne. peut même stimuler lu froide apathie des honora-
bles. Eu voilà 'pourtant quelques-uns qui entient peu-à-peu.
Pieu, ^a -chambre a maîfltenan. la capacité arithmétique la
capacité selon Barème pour délibérer. Voici donc le long a-
mendement de M. Comte. i
Cet amendement c'est une loi tout entière, une loi qui
empiète sur le code pénal. M. Bricqueville, dans un discours
fortement pensé heureusement écrit et énergiqnement pro-
noncé déclare s'opposer à cet amendemeut. Il pense que,
déjpouillé de la sanction pénale de l'article 91 son projet ne
serait plus qu'une mesure tout au plus bonne a être jetée tlans
le vaste Capharjnaûm du Bulletin des Lois. M. Bricqueville
dit les vieux Bourbons incurables. et ne changeant jamais
tels en 1 792, telsen t8i5eten i83i fauteurs d'invasion é-
trangère et coudoyant la guerre civile. Mais en sa qualité dé
vieux soldat, il croit devoir protester contre ce scandaleux
rapprochement qu'où a voulu faire entre le vainqueur d'Aus-
terlitz et le vaincu de juillet .cuire la colonne Vendôme et le
mouument de Quiberon. De telles choses né sont pas faites
pour être liées cusenible et proscrites par la même lui.
Passons; car c'est M. Gaëtan qui parle, Les députés n'é-
coutent pas; les tribune» bâillent, malgré leur bonne volonté
et leur désir de tout entendra. M. Gacïnn a Uni. Après M. A-
milhau, qui repousse l'amendement au nom de la commissiou,
et qui dit toujours, par un étrange système de prononciation,
la révolution de jeuillet après M. Comte que M" Lanoar-
que et Clause! veulent en vain retenir sur sba banc M. Bar–
the monte & 1* tribune. OoVattenduil à du larmes, à 'des suf-
focations, à det sanglots oratoires; M, Barthe n'a fait que lire
quelques articles du eodo pénal, tel qu'il doit être réformé, et"
demander que les disposition» pénales de 1'am.endement fus-
sent renvoyée» à la discussion de ces réformes pénales. Vrai-
mept, c'est mal à M. Barlhe ne n'avoir pas 'larmoyé' quelque
ptui ce propos,
Comme le président rocttaiv aux Ypix la dernière partie de)
l'amendement décorant que lesBpurbons s'étaieut illégalement,
emparés du pouvoir, et prononçant leur bannissement à per-u
pétuité, M. de Lameth s'est cciié que Louis xvm n'élait pas
entré en France à la tête des colonnes étrangères sur quoi ou
lui a répondu que c'élait à la queue et ou rejeté l'amende-
ment de M. Comte.
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ABOMNEKENT POUR PARIS.'
Pour un moi 6 fr.
Pour troia mot* i5 fr.
PODB. 1ES DÊPARTEMENS
Pour un mois.. ï"i'fv.
Pour trois mois. 18 frV
POUR X'ÉTRAWGER*
Pour troit mois.. a» £r. 50 e.
VENDREDI
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le» Libraire», et chez tous les Di-
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qui recevront le prix de l'ahonl
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ESQUISSES DE LA CHAMBRE DES DÉPUTES.
Séance du 17 novembre. y
Avant même le commencement dé là séance M. Viennct
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ou milieu d'ufl nombreux cercie. Rien ne pouvait lni faire
quïtler la place. En vain M. Pagès a fini par s'en aller, M.
Viennet a continué son oraison devant M. Teste. Quel démon
peut agiter ainsi l'auteur de la Philippide et de YEpitre aux
Mules, l'antagooite de M. de Chateaubriand. Le voilà qui
descend enfin de la droite et vient se placer devant le bauc
des miuistres, où M. de Montalivet paraît lui adresser de
vives observations. Le ministère n'est sans doute pas content
de son discours d'hier car M. Viennet se retire en faisant
un geste de dédain et il va se placer à côté de M. Bérenger,
devant M. de Schonen et fll. Demarçay. Je orois en yérité que
M. Viennet va quêtant des félicitations. Son dialogue avec M.,
de Scbouen finit par devenir si animé que M: Deniarçay est
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poir de cause au président pour l'obtenir. L'intarissable par-
leur résisté tient bon > puisf cependant bat en retraite vert
le banc des ministres où il prend sans façon la place du pré-
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il remoule à sa place et se perd sut son banc.
Pendant ce tems trois députés lisaient de» rapports sur des
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fortement pensé heureusement écrit et énergiqnement pro-
noncé déclare s'opposer à cet amendemeut. Il pense que,
déjpouillé de la sanction pénale de l'article 91 son projet ne
serait plus qu'une mesure tout au plus bonne a être jetée tlans
le vaste Capharjnaûm du Bulletin des Lois. M. Bricqueville
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trangère et coudoyant la guerre civile. Mais en sa qualité dé
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mouument de Quiberon. De telles choses né sont pas faites
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Passons; car c'est M. Gaëtan qui parle, Les députés n'é-
coutent pas; les tribune» bâillent, malgré leur bonne volonté
et leur désir de tout entendra. M. Gacïnn a Uni. Après M. A-
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et qui dit toujours, par un étrange système de prononciation,
la révolution de jeuillet après M. Comte que M" Lanoar-
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the monte & 1* tribune. OoVattenduil à du larmes, à 'des suf-
focations, à det sanglots oratoires; M, Barthe n'a fait que lire
quelques articles du eodo pénal, tel qu'il doit être réformé, et"
demander que les disposition» pénales de 1'am.endement fus-
sent renvoyée» à la discussion de ces réformes pénales. Vrai-
mept, c'est mal à M. Barlhe ne n'avoir pas 'larmoyé' quelque
ptui ce propos,
Comme le président rocttaiv aux Ypix la dernière partie de)
l'amendement décorant que lesBpurbons s'étaieut illégalement,
emparés du pouvoir, et prononçant leur bannissement à per-u
pétuité, M. de Lameth s'est cciié que Louis xvm n'élait pas
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