Titre : Le Figaro : journal littéraire : théâtre, critique, sciences, arts, moeurs, nouvelles, scandale, économie domestique, biographie, bibliographie, modes, etc., etc.
Éditeur : Jourdan fils (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1831-11-10
Contributeur : Alhoy, Maurice (1802-1856). Directeur de publication
Contributeur : Arago, Étienne (1802-1892). Directeur de publication
Contributeur : Lepoitevin de L'Égreville, Auguste (1791-1854). Directeur de publication
Contributeur : Bohain, Victor (1805-1856). Directeur de publication
Contributeur : Latouche, Henri de (1785-1851). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484501
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 13022 Nombre total de vues : 13022
Description : 10 novembre 1831 10 novembre 1831
Description : 1831/11/10 (Numéro 313). 1831/11/10 (Numéro 313).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k2671562
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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recteurs et Directrices des poste»,
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'è'très.non affranchies ne se.
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Pour un mois. 6 fr.
Pour trois mois; ij, tr.
POUR LES DÉPARTIS^EMSf.
Pour un mots, i r 7 fr.
P,our trois moi* ti tr.
'· Z~~TRAR6ER.
̃' TOVB. jL'ÉTRÂnôBB.
Pput trois mon, 3a /;r. 5o c.
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̃ ^SILE, MON MIGNON. FAISEUR DE (X>Ufô D'ÉTAT, EN VOICI DÛ BOIS V^i-i^ i
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HSQUISSES DE LA CHAMBRE DES DÉPUTÉS.
Séance dû g novembre.
La cbauibreest enfin en nombre, et Be n'est pas sans peine 1
que les députés sont réunis. La proposition do M. Albis sur un y
lappel nominal de tous les jouts ne lea a, ni effrayé* ni stimo-
és la paresse est plus forte que la crainte d'nne notean Mo-*
niieur. ̃
Cbacun parle, les conversations sont généraîes le bonr-
donnement part de bas lès pôintS:*eTinmimi^4os. conver-
sations couvre la voix du miniatreiribuae un projet de, loi concernant le département de la
Mayenne. Mais le silence s'est rétabli tout-à-coup. Voici la
discussion du crédit de six cent rnill« francs gue l'on demande
pour les penaionuaires de l'ancienne liste civile. Il faut bien
venir an secours de ces malhenrsuz carlistet de ces pauvres
cfcquans pensionnés pour leurs exploit» royaliste» i pourquoi
les oublier? Que les patriotes meurent de nmère, c'est dans
l'ordre c'est leur destinée et leur lot il n'y «1 ponr eux ni
grasses pensions ni larmes de compassion ni généreux se-
cours toute la §en*ibilité des centres. est ré*ervée pour les
pauvres serviteurs de ta restauration que larévolntion a ruinés.!
M. Ançuis vote contre le projet de loi. Il ne veut pas qu'on,
donue l'argent de la, France à ceux épi l'ont trabie, aux héros,
de la machine infernale, tandis qu'on ne daigne pas réoompen-,
ser les héros de Waierloff, Les centres murmurent sourdement.
M- Lepelletieré'Anlnay «'agite sor sonLanc. M. Auguis refuse
parce, que cet argent servirait- à tfue classe de privilégiés et
d'oisifs qui ne cessent de conspirer contre la liberté. Voilà
.parler .en bon.citojea qui ne >c laisse pas aller à ane inoonva,
jnante sensiblerie.,
Lij)re à M: Roger de trouver »oa»u]en»eut del'homanité,
mais encore de la justice da m le paiement de ces pensions;
libre aux centres d'appruàver son discours saupoudré de sensi--
Bilité henriquinqniste. J'aime nrienX la r parole patriotique et
franche de M. Beauséjour, qui offrh'de raconnaître les pensions
payées pour récompenser les service* rendus à l'état, tuais sous.
)a condition d'anéantir les titres et i'abus de ces faveurs de cour
jetées aux anciens valets de Charles x,
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'1 Quand on est le rapporteur d'une loi bonne ou mauvaise il •
faut ta soutenir. Ainsi M. de Schonen rapporteur da projet
en discussion, vient plaider en sa faveur à la tribune. Ses,rai-
son», je vous en fais grâce M. de Schonen n'a jamais éié
grand raisonneur et moins encore orateur brillant. On le tient,
dit-on pour plus habile en science gastronomique qu'en,
science oratoire. Le digne successeur de M. Brillât-Savarin
s'éyçrttK- a amonceler des phrases emphatiques et bouffies
pour protirèr qu'on ue saurait trop tôt venir au secours
de ces malheureux pensionnaires qui selon lui, meurent •
de faim au moment où il parle, Alors pourquoi donc .ne
pas se taire Jpour ne pas prolonger la discussion et leur
agonie.
Croyea-voos que M. Dupin s'est fait applaudir par la chûta-
bre, et par la chambre tout entière sans en excepter les
extrémités qui lui sont le plus antipathiques un peu plus les
tribunes eussent crié bravo. C'est que M. Dupiu proposait une -:̃̃.
mesure jtwte et qu'il la soutenait par des misons empruntées
au plus vrai patriotisme. Il demandait que l'on déclarât nct-
tement quo c'était- ud simple, secours que, l'on votait secours
qui ne devait pas tirer à conséquence pour l'avenir et pour
cela il voulait quo la loi dtt les ex-pensionnaires de la liste ci-
vile pour éviter toute malencontreuse équivoque.
Ici, f lo débat est devenu agité bruyant tumultueux. IVI.
Dupin a parlé comme an tems.de son plus, franc patriotisme
de sa plus belle popularité.Eu vérité, nous sommes aux jours :#
des bizarres et étranges métamorphoses.
Les mendiant de la légitimité ont été attaqués voici leur
avocat titré et breveté qui, arrive pour les défendre. M. Ber-
ryer faitdu sentiment et du droit à ce;propos.. Son discours est
semé de traits poignans pour les nouveaux courtûans. JLld.it
par exemple que ce n'était pa& pour ceSiroendiarffsîïlï-.éfcôçÎN;.
qu'il venait solliciter la générosité, de l'assenibléflJLnKrr^£/\
sauront. toujours bien pourvoir à leurs affaire/jalsr e'|§^
ainsi il promenait d'ironiques regards sur pliWDtl^Wi^M*îfe^^l
la chambre. Gomment ,»̃ 'esl éçrié-Ie- député d
a donné au irône nouveau yin^huit millions cS5tf^ww m^^ >r
et on n'a pu distraire de ces millions quelques ^fejlâiâJlses/
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