Titre : Le Figaro : journal littéraire : théâtre, critique, sciences, arts, moeurs, nouvelles, scandale, économie domestique, biographie, bibliographie, modes, etc., etc.
Éditeur : Jourdan fils (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1831-10-13
Contributeur : Alhoy, Maurice (1802-1856). Directeur de publication
Contributeur : Arago, Étienne (1802-1892). Directeur de publication
Contributeur : Lepoitevin de L'Égreville, Auguste (1791-1854). Directeur de publication
Contributeur : Bohain, Victor (1805-1856). Directeur de publication
Contributeur : Latouche, Henri de (1785-1851). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484501
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 13022 Nombre total de vues : 13022
Description : 13 octobre 1831 13 octobre 1831
Description : 1831/10/13 (Numéro 286). 1831/10/13 (Numéro 286).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k267128s
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
JEUDI
,.] i3 OCTOBRE ï83ï.v
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On t'abonne à Paria, au Bureau
du Journal, CmsBBaoèm!, n" in
fnuhourg Moutmartre), chez tous
les Libraires, et chez tous les Di-
recteurs et Directrices des postes
qui recevront le prix de l'ahon-
oement.
Les lettres non affranchies ne se.
font pas reçues.
VIe ANNÉE, si N-286. {
<«
ABOWWEKÏNT TOUR PARIS.'
Pour un moi». 6 fr.
Pour trois moi». 15 fr.
POUR LÏS DÉFAKTEMENS.
Pour un mois. 7 fr.
Pour trois mois. 18 fr.
POUR x'étRAKGISR.
Pour troi» moii.. 2» fr. 5e ç.
'N~
AH! BASILE, MON MIGNON, FAISEUR DE COUPS D'ÉTAT, EN VOICI DU BOIS VERT.
FIGARO
'a~
ESQUISSES DE LA CHAMBRE DES DÉPUTÉS.
Séance du 12 octobre. ••
L'arrivée de M. Teste a fait sensation hier. M. Teste, à
l'amendement de suspecte intention, a été accueilli par les in-
terpellations des groupe, de députés qui conversaient vivement
au pied de la tribune. Sans nul doute on lui aura parlé du
mauvais succès de son ameudemEat^^it, ri la rh^re
eût été plus traitable être un compromis entre l'hérédité et
la pairie viagère.
La séance commence enfin. Continuons à tuer des amen-
demens, guerre aux amendemens tue tue Il v en a une
«..xantmne destinés à mourir aussi on en fait un effrayant
carnage. M» Beaujour Cabanon, Legrand voient tour-à-
tour %rs précieuses inventions tomber sous les coups,du vote
rapide. Rieu n'échappe de l'abattoir parlementaire. En vain
M. Beaujour lit un discours qus personne ne peut entendre s
en vain le jovial M. Legrand sourit-;1 en discourant en vain
oppose-t-il le rire au rire et le calme gai l'impatience brutale
de la chambre. Il peut avoir du stoïcisme à la tribune, se rai-
dir contre les dégoûts de l'assemblée; rien n'y fait, son amen-
dement n'est pas même appuyé. Allons au plus pressé, à celui
C'est sur le terrain de l'amendement de M" MérilLou, Joli-
vet et compagnie que l'opposition et le ministère se sont don-
«é rendez-vous. Voilà qu'on se presse déjà au bureau du pré-
sident pour se faire inscrire. Les adversaires préparent leurs
armes. Les orateurs prennent leur rang; ils vont au bureau du
pres.dent se faire classer en toute hâte. Cet amendement est
an compromis entre l'élection directe et la nomination du
Roi c'est la fusion des deux principes, le mélange de la can-
didature et de l'élection. On s'y est arrêté comme à la combi-
naison qui peut le mieux satisfaire les deux exigences en don-
nant à chacune un peu. M. Mérilhou va développer ce sys-
tèmej ̃
Son discours se serait passé sans malcneontre, ci les centres
ne lui avaient suscité une querelle imprévue à propos ,d?une
expression tqtfe simple et toute naturelle'. L'amendement esf
t
proposé par plusieurs M. Mérilhou disait donc qu'il avait été
délibéré par plusieurs. Ce mot de délibéré a.«ou!evé un orage
au centre. Le centre ne veut pas que le^éputés bord de la
chambre se mêlent de délibérer s'il le pouvait à peine s'il
le leur permettrait même dans la chambre. Les centres vou-
draient accaparer le monopole de la délibération. Enfin la
susceptibilité minutieuse de ces messieurs s'est calmée, et
M. Bîéritto\ia: pu finir son dftcbfflrsr
t Pendant ce tems M. Teste était descendu au banc des mi-
nistres, et il y tenait un conciliabule avec M. Barthe et M.
Sébàstiani. En bonne règle la place de M. Teste ne serait pas
à la. chambre des députés de France mais bien à celle de Bru-
xelles c'est là qu'il devrait siéger, car M. Teste par l'acte
qui l'a naturalisé Belge, a perdn'sa qualité de Français sans
avoir rien fait pour la recouvrer.
M. leprésident du conseil lit un discours sur l'amendement
il s'attache à démontrer que la monarchie et la couronne sopt
perdues à tout jamais, entraînées dans l'abfene d'une révolu-
tion si l'élection mitigée des pairs est admise. La discussioa
générale estelle commencée ? Ceci parait clair aux plus obtus
le président du conseil a évidemment parlé contre l'adoption de
cet amendement mai» M. le président de la chambre n'est
pas de cet avis. Laissez'parler sur ce litigieux débat M. Gaé-
tan de Larochefoucauld qui veut éclairer ta'chambre. Il na-
sille un tout petit discours bientôt il s'égare il s'embrouille.
Qu'a-t-il dit? Je n'en sais rien. Le voilà qui descend de la
tribune.
C'est M. de Tracj qui a produit aujourd'hui le plus d'effet
à la tribune. Quand il a disculpé la France de ces continuels
reproches de tendance à l'anarchie et au désordre quand il a
dit au pouvoir qu'il lui fallait, au lieu de s'isoler dans la mé-
fiance, se baser et s'asseoir sur la confiance nationale quand
il a flétri ceux qui calomniaient la France M. de Tracy a
excité un vif enthousiasme !ly a*eu pour ses belles paroles
des applaudissement et des signes de- sympathie dans ht<
chambre. /,̃̃
M. Barthe se dirige pesamment la tribune jlva parl«$£
On parie que la cause du ministère est perdue. Il est iropossir"
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On t'abonne à Paria, au Bureau
du Journal, CmsBBaoèm!, n" in
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les Libraires, et chez tous les Di-
recteurs et Directrices des postes
qui recevront le prix de l'ahon-
oement.
Les lettres non affranchies ne se.
font pas reçues.
VIe ANNÉE, si N-286. {
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Pour un moi». 6 fr.
Pour trois moi». 15 fr.
POUR LÏS DÉFAKTEMENS.
Pour un mois. 7 fr.
Pour trois mois. 18 fr.
POUR x'étRAKGISR.
Pour troi» moii.. 2» fr. 5e ç.
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Séance du 12 octobre. ••
L'arrivée de M. Teste a fait sensation hier. M. Teste, à
l'amendement de suspecte intention, a été accueilli par les in-
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au pied de la tribune. Sans nul doute on lui aura parlé du
mauvais succès de son ameudemEat^^it, ri la rh^re
eût été plus traitable être un compromis entre l'hérédité et
la pairie viagère.
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M. Beaujour lit un discours qus personne ne peut entendre s
en vain le jovial M. Legrand sourit-;1 en discourant en vain
oppose-t-il le rire au rire et le calme gai l'impatience brutale
de la chambre. Il peut avoir du stoïcisme à la tribune, se rai-
dir contre les dégoûts de l'assemblée; rien n'y fait, son amen-
dement n'est pas même appuyé. Allons au plus pressé, à celui
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«é rendez-vous. Voilà qu'on se presse déjà au bureau du pré-
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armes. Les orateurs prennent leur rang; ils vont au bureau du
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an compromis entre l'élection directe et la nomination du
Roi c'est la fusion des deux principes, le mélange de la can-
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délibéré par plusieurs. Ce mot de délibéré a.«ou!evé un orage
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le leur permettrait même dans la chambre. Les centres vou-
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M. leprésident du conseil lit un discours sur l'amendement
il s'attache à démontrer que la monarchie et la couronne sopt
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le président du conseil a évidemment parlé contre l'adoption de
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tan de Larochefoucauld qui veut éclairer ta'chambre. Il na-
sille un tout petit discours bientôt il s'égare il s'embrouille.
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tribune.
C'est M. de Tracj qui a produit aujourd'hui le plus d'effet
à la tribune. Quand il a disculpé la France de ces continuels
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dit au pouvoir qu'il lui fallait, au lieu de s'isoler dans la mé-
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