Titre : Le Figaro : journal littéraire : théâtre, critique, sciences, arts, moeurs, nouvelles, scandale, économie domestique, biographie, bibliographie, modes, etc., etc.
Éditeur : Jourdan fils (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1831-09-30
Contributeur : Alhoy, Maurice (1802-1856). Directeur de publication
Contributeur : Arago, Étienne (1802-1892). Directeur de publication
Contributeur : Lepoitevin de L'Égreville, Auguste (1791-1854). Directeur de publication
Contributeur : Bohain, Victor (1805-1856). Directeur de publication
Contributeur : Latouche, Henri de (1785-1851). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484501
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 13022 Nombre total de vues : 13022
Description : 30 septembre 1831 30 septembre 1831
Description : 1831/09/30 (Numéro 273). 1831/09/30 (Numéro 273).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k2671159
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
VENDREDI
3o SEPTEMBRE i83iî
̃ »' '̃
On s'&£6niie à Parie, au Bureau
du Journal, CitbBebgère, n° m
faubourg Moutmartre), chez tout
le* Libraires, et chez tous les Di-
recteurs et Directrices des postes,
̃ iwment.
'̃̃'̃' tes lettres non affranchies ne se.
uont pas reçues. ̃
VI" ANNEE; as N» 273;
̃' ̃:̃ ̃ _r.t
*iôïWÏif3î»T TOUR PARIS.4
Pour un moi». g fr.
Pour trois moi».. t5 ft>.
>°pa JÇJSS DÉPARTEMKHÏ.
BoUr- bîd tàtiiti t. ? '̃̃ 7 fr.
Pour trois moi».. 18 fo
,y POUR r'ÉTRANGBB.
1 jPoui-jtroi» groin. î3 f.r. So c.
*£&,
AH BASILE, MON MIGNON, FAISEUR DE COUPS l^TAT, EN VOICI DU BOIS ,VERT^
• FIGARO
tA REVOE BRITAIVN1QDE.
Vous avez de grands journaux longs d'une aune vous avez
de l'esprit, de la politique et de la science tous lés matins à
heure fixe, à quatre sous par jour. Pour tant de sacrifices de
la pensée pour tant d'efforts de la presse hommes de notre
siècle êtes-vous assez reconnaissans ?
^°ys. ^I* 1«TM| vo1?* ..rgpeiez en vous-ipéme_y.ojèa .Vç 4?
làndit, vous dépliez notteiralamment votre journal, à peine
vous y jetez un coup-d'œil puis le journal vous tombe des
TOftins, et vous le traitez à pea près comDoe un opérà-cbmiqùe
iiàe M. Planard.
Puis vons allez a vos affaires et a vos passions plus soù-
yent aux unes qu'aux niitf es. Malheureux que vous êtes! et
vous ne songez pas tout ce qu'on a fait la veille pour vous di-
vertir un instant.
Et non-seulement à Paris, mais encore dans les faubourgs* j i
ïKJti-sèUÎënient dans l'es faubourgs mais dans le» provinces
nfdn-^cwlement dans les provinces, mais à l'ëtrânëer partout
̃ dans feï murs, hors des niur$, teflsei spirituelle, sàvaiite, pour vous plaire, pqiir vous amuser,
ptrar vous faire des contes, pour vous traiter en enfant gâté
̃^ttevâ'hc, c'est le journal. Com'mèn'tla'récômpÈdStiï-voùs?
Chez Vous, vons la payez souvent d'injdïiFérence cette voix
\élbqUente si puissante dariS les affaires du monde chez vos
voisins, c'est à peine si. vous saVez si elle existe cette voix dont
le Tetentisseraent est si faible cKez nous. Avant l'institution de
lï' Revue britainriiqiié, c'est à peine si nous nous doutions que
l'Angleterre eût des journaux.
Je dis des journaux qui sont des livres. Rédigés par de»
hommes d'un génie exprès, qui se consacrent à ce pénible
travail comme à un sacerdoce. L'Angleterre est le pays des re-
vues. La Revue cCEffSn^bourg esj en- ce-genre une des plus
grandes autorités de l'Europe j elle eut l'honneur d'éveiller le
génie de %ron, surtout d'éveiller «ette belle et infatigable
colère qui fut une si grande part de apn génie, L'Angleterre
possède' ûè Jgtf and if ônipf e Aé '.ces reViie^ Sî nous Vpinines supé-
rieurs elle par le journal quotidien, elle est encore bien loin
de nous pour le journal périodique. C'est dans le journal pé-
rîodique que ladres dépose toutes ses craintes politique:c; tou-
tes sesjbdmirations littéraires, tous les progrès de la science,
tous les souvepirs de ses voyages, tout sou îukï; tout son bien-
être, tout son esprit, toutes ses graves calomnies, toutes ses
mesquines personnalités. Cette histoire de nos vois.ins écrite
au moi), lé mois, et vivement écrite, et. par .des horanies célê-
>H-j>Ulées de touies.par.ts .dans ,l'Anffletc;ne s'en allait
perdue pour nous, si l'idée ne fût pas venue dfc réunir ces
matériaux épars, de faire un choix dans ce' cahier, de mettre
en ordre ces Siemens qui se combattaient, de composer un
tout avec ces parties divergentes, de faire, en un mot, la Re-,
vue britannique telle que nous l'entendons aujourd'hui.
La Revue britannique se compose déjà de vingt-neuf Vo*
lûmes, que l'Angleterre elle-même noua etivie car ces vingt-
neuf volumes, elle ne les possède qu'épàrs' et noyés dans une
foule de livres inusité». La Revue britannique sur; tin vaste
plan est un livre comme le Spectateur d'Addissoiï un livre
qui s'inquiète de tout dans un royaume, dés pauvres et des
riche*, des'besoins et du luxe, delà science et de l'art, dont la
vie.sociale dans les plus minutieuxdétails eït exâttiinée succes-
sivement par ces Anglais qui ontTaitunfc science sï importante
de l'art de vivre. Partout sur lenir'sol dans leurs villes ils
ont jeté l'histoire et.la poésie; non pas cette poésie vulgaire
qui fait du moyen-âge faute de mieux, mais cette poésie d'iri-
vestignUon qui donne aux vieux payS Une forme une couleur,
un accent bienfaisante poésiq qui rapproche le passé et le
présent qui prévoit l'avenir) qui se souvient et qui sait en.
même tems, qui jette des pottts sur h torrent', qui jette k fer
dans l'ornière des grandes routes; qui déchiffre les inscriptions
dans les ruilies, quiVassied également la porte'-des usines et
des châteaux, qui visite le paiais «t là 'chaumière j savante et
laborieuse poésie qui. fait de tout, delà pk-aséj des vers, de l'a-
gréàble, de l'utile, du drame, de la religion n>ême qaelque>
fois de la géorétrie et des mathéinatiques. Prie poésie cbm-
.muneaux trois royaumes, cjije les Irdis royan«ieè consultent et
étudient, et qui, grâce à elle, pourraient brûler toutes les bi-
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le* Libraires, et chez tous les Di-
recteurs et Directrices des postes,
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qui fait du moyen-âge faute de mieux, mais cette poésie d'iri-
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un accent bienfaisante poésiq qui rapproche le passé et le
présent qui prévoit l'avenir) qui se souvient et qui sait en.
même tems, qui jette des pottts sur h torrent', qui jette k fer
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