Titre : Le Figaro : journal littéraire : théâtre, critique, sciences, arts, moeurs, nouvelles, scandale, économie domestique, biographie, bibliographie, modes, etc., etc.
Éditeur : Jourdan fils (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1831-09-22
Contributeur : Alhoy, Maurice (1802-1856). Directeur de publication
Contributeur : Arago, Étienne (1802-1892). Directeur de publication
Contributeur : Lepoitevin de L'Égreville, Auguste (1791-1854). Directeur de publication
Contributeur : Bohain, Victor (1805-1856). Directeur de publication
Contributeur : Latouche, Henri de (1785-1851). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484501
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 13022 Nombre total de vues : 13022
Description : 22 septembre 1831 22 septembre 1831
Description : 1831/09/22 (Numéro 265). 1831/09/22 (Numéro 265).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k267107q
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
'vT'iNN'ÈE? 4'N'265..
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«
ABOUKKïTEMT VOVÏ. PARIS.3
Pour' sii moi». 6 fr.
Pour trois mois.' .=' 18* fr;
PO~UR LÉS""
POUR LES DÉPARTEMENSv
.Pour un mois. r > 7 &•< trl
Pour trois mois.' 18 fr.
•'̃ POtJB l'ÈTRÀIÎSïR.
Pour troi» jnoi»,, 33 f.r. 50 0.
JEUDI
22 SEPTEMBRE i83iî
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«
Ou s'iflionne à Paris; au Burean
du Journal, Cité Bergère, n° 11
faubourg Montmartre), chez tous
le» Libraires, et chez tous les Di-
'Bècteurs et Directrices des postes
«pjï recevront le prix de l'abon-
nfpient. ,̃
Les lettres non affranchies ne se..
ron
4H! BASILE, MON MI&NON, FAISEUR DE COUPS D'ÉTAT, EN VOlCt l)lî BdlSVEitT,
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( A~ 0, F
ESQUISSES DE LA CHAMBRE DES DEPOTES.
,•:••. Séance du 21 septembre-,
M. Félix Real qui craint probablement le choléra-morbus'
et qui veut prendre ses précautions, a proposé au commence-
ment de la séance Je s'occuper de la loi sur les mesures sani-
tairesAa sollicitude est louable* le nudistére, qui est tout en-
lier aux soins de sa conservation, n'y pensait pas. Les centres
craignent moins les Russes et le choléra que la révolution.,
Cependant la loi a été lue et votée d'emblée. Dieu soit loué!
voilà au moins une économie de tems pas de discussion oi-
seuse et traînante, pas de dépense d'éloquence ni d'effets ora*
toires, pas de harangue d'apparat pour se faire admirer dans
son département. Mais nous avons à nous garantir du juste-
milieu, c'est un fléau bien plus redôulable que le choléra; lui
seul, avec ses intrigue3 et les dangers dont il nous menace
préoccupe la chambre. Vite, finissons-en avec la loi par as-
sis et levé, au scrutin. C'est fini la peste à rallié' tous les
partis.
La grande fit solennelle discussion recommencé. Le prési-
dent du conseif' monte à la tribune: Ecoutea;'
D'abord, j'avais raison de vous'le dire, le ministère consi-
dère la lutte engagée entré» lui et l'opposition comme une ques-
tion de vie op de mort pour lui. Il veut une conclusion for-
tnelle, une détermination claire précise incontestable: Aussi1
le discours de M. Périer u'est-il qu'un cartel jeté à la cham-;
B'fe, un défi lancé à ses ennemis. M. Périer veut absolument
qu'il y, ait quelqu'uB-de tué } il n'entend pas être venu pour1'
rien sur le terrain. Dans son discours, le ministre- avoue fran-
chement son système politique, et déplus il déclare qu'il y per-
siste plus que jamais. Certes voilàbtauj^U pour l'opposition;
M. Périer soutient encore que depujs'le vote de t'adresse il y
a entre la chambre et lui un contrat politique. ̃'
En ce moment entre avec solennité M; Mignet, qui, après
avoir touché amicalement la main à M. Thiers, va s'asseoir
au banc des commissaires du roi. La perruque du conseiller-
d'état produit un effet général de distraction sur la Chambre.
Uri'memïire'de' l'assemblée trouve une prodigieuse ressem-
blance entre-la tête de M. Mignel et celle de Jésus-Christ. A
propos d'entrée celle du dey d'Alger a excité la bruyante
hilarité du conseil-d'état. Je suis sûr que le dey moqué par
MM. les conseiller», gardera rancune, et qu'il ne sera pas tenté,
si jamais il est restauré par la quasi-restauration, de se donner
un conseil-d'état à Alger. Le a africain devient décidément,
un habilù .'• de tribune, il prend goût à nos débats parlemen-
taires il notre civilisation W jour à la chambre la
éoir à l'Opérai Spectacle complet toute la civilisation de lu,
France est là.
M. Eusèbe Sa'verle a succédé au président du conseil. Le
premier il fait une proposition précise, car, il demande que le;
ministre communi que les pièces officiellcs de h diplomatie.1
Ainsi on pourra juger eu connaissance de cause.. C'est par là
peut-être qu'il eût fallu commencer. i;: s-
M. Mauguin avait à relever à cette séance sa renommée d'o-'
rateur compromise dans les deux dernières journées et à ré-
futer les vives et pressantes' accusations que le ministre avait eu'
l'art de retourner contre lui. Je lui dois justice il y a réussi.
Pendant son discours M. Madier de Montjau a suivant son'
usage hurlé de continuelles interpellations M. Sébastian! a
perdu la tête à force de démentis, et M. Thiers s'est attiré de
la part de l'orateur une poignante réplique. Etourdi du coup ;>̃'
M. Thiers s'est tenu coi, il a reçu sa seconde leçon d'histoire :•'
si cela continue, les adversaires de M. Thiers lui feront un
cours très-profitable et leur petit élève finira peut-être par
savoir l'histoire de la révolution.
A M. Dupin maintenant1; M.Dupin qui se rit l'impopu-
larité et se joue de l'antipathie populaire. M. Dupin vient son-
tenir le parti'des effràyéi et des épouvantés. Il faut du courage,
pourctla. M. Dupin dit que si le ministère tombe les mar-
chands de bois'pourront brûler leur bois dans leurs chantiers
les marchands de bestiaux tuer leurs troupeaux chez eux et la
chambre de rire. M. Dupin déclare que tes épiciers, les carros-
siers, les memiisièrs', 'les fruitiers et lés chapeliers dé^iieni la/1
paix. M. Dupin fait l'histoire dés émeutes, en comprenant duntëjj
ces émeutes la révolution de juillet. A merveille M. Dupin esp/r l'
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lier aux soins de sa conservation, n'y pensait pas. Les centres
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Cependant la loi a été lue et votée d'emblée. Dieu soit loué!
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seuse et traînante, pas de dépense d'éloquence ni d'effets ora*
toires, pas de harangue d'apparat pour se faire admirer dans
son département. Mais nous avons à nous garantir du juste-
milieu, c'est un fléau bien plus redôulable que le choléra; lui
seul, avec ses intrigue3 et les dangers dont il nous menace
préoccupe la chambre. Vite, finissons-en avec la loi par as-
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