Titre : Le Figaro : journal littéraire : théâtre, critique, sciences, arts, moeurs, nouvelles, scandale, économie domestique, biographie, bibliographie, modes, etc., etc.
Éditeur : Jourdan fils (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1831-09-09
Contributeur : Alhoy, Maurice (1802-1856). Directeur de publication
Contributeur : Arago, Étienne (1802-1892). Directeur de publication
Contributeur : Lepoitevin de L'Égreville, Auguste (1791-1854). Directeur de publication
Contributeur : Bohain, Victor (1805-1856). Directeur de publication
Contributeur : Latouche, Henri de (1785-1851). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484501
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 13022 Nombre total de vues : 13022
Description : 09 septembre 1831 09 septembre 1831
Description : 1831/09/09 (Numéro 252). 1831/09/09 (Numéro 252).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k267094c
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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9 SEPTEMBRE iSai:
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On «'flfeime à Pari», «à Bureau
du Journal, Crré Bsrof.hb, n° i»
faubourg. Montmartre), chez ton»
tes Libraires et chez tous les Di-
recteurs et Directrices des .postes,
'J'i(Mi recevront le prik cle l'abon-
Relient. •̃̃"
lies lettres rton affranchies He^é.'
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POUR LB3 DÉTIETBMBN».
Pour un mois.. "jff.
Pou* froi» moii. "ï'i'ir.
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A tpuHeigneiir tout Montreur. Bu tente que S. Denis était
taron,, ft'euélait gentilhomme. Aussi ce (ut en cettse seule
"qualité que le; roi, son maître et supt, lui' accord» le pVivilègff'
.,de,pla»ter «n&girouettesur son église. Le peuple., qui n'est
r^pw foTtilen moyen âge,, a- la eimplicité de croire;que le» g«–
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» ̃ hû diredejquel enté' vient le veht. C'est la dernière chose à quoi
pense un© girouette. Elle est trop hien élevée -pour delà. La
^g^Oûe.ttB féodale^ n'est point un almanacb n»Rw une èau-
i.-çière; ̃ ̃ ̃̃•; ̃̃̃•̃ :̃!•̃̃̃̃̃ I
v II le savait de reste, le vénérable M. Scorneo, curé de Fàl- I
.vgoët, connu dans tout lb département de la Seine-Itiférienre
par son attachement invariable à la girouette de son église. D
• n'eût jamais souffert qu'elle prédît le soleil libéral et' te beau
tems révQlutionnarre.Fixeà son Jposte y tournée conitawment
vers Holjrood, la face coupée en lame de coutsau et en fer-
te« de drapeau blanc, pure et sans tache «a girouette avait
•tout l'air ^'unappel; à la révolte, :̃̃•̃
'Apres l'avoir attentivement examinéedurant quatorie mois» y
lemrfiredeFalgoêt s'aperçut que la gfironette de Dieu i»e chan"
̃geaitui de fortue' ni de coiileur. Le patriotisme lui'inonla au
visage.'Ibfitveniriûn vitrier et une échelle:
« VoustVoycïb'teBy léurdit-fy cette; girouette ? ̃'̃
–Oui, monsieur le- maire c'est un drapéan blanc.
i^-J'en ai peur. Montez ensemble sur le e*oehér ^le l'église,
• ietfaitesi*le*trico1pte.
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Lesôirraême, la girouette <»ucha dans la botilîqTU! du1 vi-
'ttîei-, "qùiJdiéjà;bfôyait;ses coiileur». Cependant le mèireaVait
̃fètàii'M sîenkés. I^Wré venà'ilifféïitrércntjs tei.
«MôOsîéùr i ']ë vendrais biért jaVoiir dfcquet droit trbûs a-
vez fait enlever la girotrette du SeignflÉr?
Mon dieu monsieur le caré ce nV*t pas moi mais le
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Le vj'trier est un: scélérat,
^-J^ardon; monsieur le cviré «e û'est pas pweiséraent ce
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faites attention ^ponsieur, le curé que l'éqhelfe^Hi'ap-*
pnrlient. '̃ ̃ .•• ̃ •
Ed ce cas, rendez-moi ma girouette ••
C'est qu'une girouette Manche, vojez'vsus, monsieur le
̃ Vous êtes un révolutionnaire. x
Votre girouette est un drapeau blanc.
–'Mon église est à moi je suis maître dedans et dessus.
–Un maire estmaître dans sa commune et j'ai ordre du
gouvernement •̃'̃̃-
Je vais vous Interdire. » ̃ ̃̃• i
Lit chose se trouva faite. Et le maire balbutiant d'effroi
« Monsieur lé curé dit-il puisque vous me frappe» des fou-
dres de l'Eglise, il ne me reste plus qu'une ressource c'est
'de donner ma démission. .•
Donnez-moi ma girouette.
On envoya quérir lé vitrier. « Du est la girouette de mon-
sieur le curé? ̃
Dans ma poche. Le rouge et li bleu .n'y sont pas encore
mais le blanc ah quel bean blanc on le verra d'une lieue.
Ça luit comme votre patène, monsieur le curé. Vrai blanc d'Es-
pagne, monsieur le maire »
Et il tira de sa poche la girouette brillante comme neige:
Le curé s'en, saisit avec transport et .deux, heures après le
drapeau de fer blanchit à neuf. Et plus féodal que jamais, il
présentaiUsa face, Immobile au, ve«4 éternel qui souffle d'Ho-
jlyrood. .•.[- ̃ ,•
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| Chaque vaisseau qui arrive non» en apporte One .Jp/tàn I«^n,
I qu'on nous annonce de l'Orient et de l'Occident ,M YÇàf&v^ J-.
i germanique et de l'Océan atlantique, de la ^mer fflf*«ffî'à%]&ïà- N
;ermaOl~e et de l'Ocron at1anttlJ8,
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