Presse et revues
4 pages
Titre : Le Figaro : journal littéraire : théâtre, critique, sciences, arts, moeurs, nouvelles, scandale, économie domestique, biographie, bibliographie, modes, etc., etc.
Éditeur : Jourdan fils (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1831-06-16
Contributeur : Alhoy, Maurice (1802-1856). Directeur de publication
Contributeur : Arago, Étienne (1802-1892). Directeur de publication
Contributeur : Lepoitevin de L'Égreville, Auguste (1791-1854). Directeur de publication
Contributeur : Bohain, Victor (1805-1856). Directeur de publication
Contributeur : Latouche, Henri de (1785-1851). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484501
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 13022 Nombre total de vues : 13022
Description : 16 juin 1831 16 juin 1831
Description : 1831/06/16 (Numéro 167). 1831/06/16 (Numéro 167).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k2670095
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
Tl* ANNÉE. M? 165.
JEUDI
*ô JUIN i83ï.
'¡,}
Ou l'abonne à Pan», au Bureau
an Journal, Citk Ueeoehi, n» «
faubourg Montmartre), chez tous
lés Libraires, et chez tous les Di-
recteurs et Directrices des postes,
qui recevront le prix de l'abon-
Tftfinent.
Les lettres non affranchies ne se
reot pas reçues.
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Pour un mois.. t
Pour trois mois. ?£ ii *r t
POUR LES DÉPARTEMEMS.
Pour un mois.. r 7 rr.
Pour trois mois. il tr
POUR L'ÉXRAJSfiKR.
Pour trou moi* », »r.' •• «.
,$11! BASILE, rÀisE~rip,I)L COUJ}~ jy~fAT, 'EN i 1 >1 VERT.
*H! BASILE, MON MJiGKON, FAISEUR 1)E COUPi JMAT, EN VOICI DU BOIS VERT.
^_J^IGAJIO; :i)iA::f:
ÉONCOimS POUR LA STATUE DE BONAPARTE-
-f
Cartons longs, cartons ronds, cations carrés cartons dé
tontes les grosseurs, de tontes les grandeurs voilà ce que
c'est qu'une exposition. N'entrez jamais dans un restaurant
sans avoir prémédité votre diner. La carte des mets est asspur-
•imssàtltt1" TWSà'lîsWtott^oD«7^èncorB7^ et ne mangez point
1111 plat chasse l'autre comme le flot pousse le flot. Enfoncé
dans ces trésors culinaires vous étés un estomac perdu vous
voyez pâtés, légumes viandes, entremets, hors-d'œuvre
«lesnerts s'amonceler, s'entasser, vous assaillir, vous assiéger
c'est à n'en plus sortir, à n'y plus voir clair. Vous ne savez
«jne prendre vous ne. savez où donner les dents vous en
mourrez de faim,. comme ce pauvre Tantale et puis qu'on
,vi#nnevous dire Abondance de biens ne nuit pas}.
Le veuvage de la colonne va cesser. Napoléon reprendra la
pWeoùlr drapeau blanc fut quinze années l'usurpateur. Mo;
qui n'ai jamais. connu Bonaparte, après l'avoir vu à l'exposi-
tion je le connais encore moins qu'avant. Il est gros court
grand petit chauve et chevelu rue des .Petits-Augustins à
l'Ecole des Beaux-Arts. tous les jour* depuis dix heures du
matin jusqu'à, cinq heures du soir. C'est une redingote un
frac un manteau à moins d'être marchand d*bahits, galons,
ou Lien devant de boutique de fripier, personne n'a porté tant
de costumes la fois Il faut voir aijssi les pèse» outrées, for-
cées r dramatiques absurde. On dirait que tous les Bona-
.fartes dts théâtres se sont donné rendez-vous à ce concours.
Je crois n'en aèràir pas vu un qui prend du tabac sur qua-
rante c'est miracle. ̃ ̃••-•̃
Hier, à deux.heures après midi, je passais devant les Beaux-
Arts. Je «uis très-curieux cl j'entrai à l'exposition parce que
la pluie tombait sur mpn chapeau neuf. L'exposition était fér-
*iée Pour le public. :r-;>'V: ̃.̃ ̃:̃'̃ "̃̃̃*̃
« On n'entre pas », nie dit l'invalide. Car, l'invalide, par pa-
renthèse c'est le bouc émissaire chargé de toutes les commis-
sions agréables. Partout où il y a tune porte à fermer au nez
wi* n«W»ç, en.rott un. invalide.
1 J: ;1- (
« PoUiîqwoi h'eiitre-t-on pas ?
–Pari.* que c'est aujourd'hui le jugemeut.,
"MàJs.voiu voyez bien que je ne viens pas ici pour mou
|>Jaisir, Vspectable vétéran. Je suis journaliste. Alors parlez au
garçon é salle sous la voûte à gauche, »
-=i*e ys$àf$m.~ «te-sa«e-rfe itarn^ims^t«Fa'es! môlMÏàçn&y
atteudu que les moiislaches sont l'apanage des 'artistes. Il est
trés-bonnéic complaisant, et tant *oit peu goguenard. Il
m'ouvrit les portes..
« Vous vous arrêtez me dit il aérant le Bonaparte de
M. Fmile Seurre. Bien il a le prix. C'est la première fois que
Us juges sont d'accord avec te pubiic.Ge jeune artiste est pau-
vre. Il avait besoin d'un succès. VoiJà un talent que' le con-
cours a réséléi M. JouÉFrby a obtenu aussi beaucoup de voii:
je trouve qu'il rivalise le lauréat mais il manque à son Bo-
na parte lè petit chapeau de rigueur. »
Ces deux esquisses sont remarquables, posées simplement et
dans celte attitude noble et réfléchie qu'affectait ^empereur
une main dans la poitrine et l'autre renversée sur la cuisse.
Mesiîeurs dé l'Académie ont bien, jxigé. Ils vetsaient de pro-,
noncer la sentence, car leurs places étaient encore saaudes.
Autour d'une table portant un vieux1 tapi* vert étaient ran-
gés de vieiucftiûteuiis, comme les académiciens sur la tapie,
des plumes V de Fencre, des morceaux de papier carrés, bulle-
tins bariolés de chiffres, de ratures de destins fantastiques.
J'ai vu le bossu à là mode peint à l'encre par la main égarée
d?uti sage académicien. ̃
Baus lès «sncurrens, pas un nom connu, si ce n'est M.
Foyatier. Son Bonaparte a les reins très-larges.
Lé grand bossu 1« bossu populaire, le bossu européen y a
trouvé aussi son sculpteur. Tout le monde a reconnu Mayeux
sousun peiit chapeau jaune, dans un habit jaoaé, dans tout 9^
Bonaparte jaune dela tête aux pieds/:
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j -rr~y,r.
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