Titre : Le Figaro : journal littéraire : théâtre, critique, sciences, arts, moeurs, nouvelles, scandale, économie domestique, biographie, bibliographie, modes, etc., etc.
Éditeur : Jourdan fils (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1831-05-30
Contributeur : Alhoy, Maurice (1802-1856). Directeur de publication
Contributeur : Arago, Étienne (1802-1892). Directeur de publication
Contributeur : Lepoitevin de L'Égreville, Auguste (1791-1854). Directeur de publication
Contributeur : Bohain, Victor (1805-1856). Directeur de publication
Contributeur : Latouche, Henri de (1785-1851). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484501
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 13022 Nombre total de vues : 13022
Description : 30 mai 1831 30 mai 1831
Description : 1831/05/30 (Numéro 150). 1831/05/30 (Numéro 150).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k2669924
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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• On s'afconne à Paris au Bureau `
du Journal, Cri* Bbhokm, n° i»
faubourg Montmartre), chez tout
le» Libraires, et chei tous les Di-
recteurs et Directrices dea postes
qui recevront le prix de l'abon-
nement.
• Lés lettres non affranchies ne se.
rent pas reçueg.
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VI' ANNÉE.– JSi t5o;
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POUR LES DÉPÀRTEMBHS
Pour un mois. 7 #,
Pour trois mois. il fr,
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Pour trois moi* as h. tç «1
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AH! BASILE, MON MIGK0N; FAKBUR DR GqUPSDéTAT; EN VOICI _DU BOIS yERTV^TÏ «
»̃̃•••'̃ ̃ .a-i: ,v('•̃• {, »;̃ J- in' ?"̃
O«l CONFÉRENCE ÉLECTORAL!.
Use rappelait encore les fêtes à triple carillon les dîners à
n'en pouvoir plus, les sérénades magnifiques et les brillantes
cavalcades dé la restauration, lorsqu'on faisait de l'opposition
d»ns les villes avec ces singuliers, moyens, faute de mieux. Lé
pauvre cher htaam&Arsk f»ris «aot^^efe ̃ptrtrrîiii. 'Cependant
s'il avait mordu à l'hameçon dé la popularité c'était unique-
ment de rage de n'avoir pas été admis au banquet des affairés
de cour, table splendide où sa place fut desservie. Jadis instru-
ment passif entre lesimains des électeurs, et lancé depuis au
pouvoir p«r l'explosion de juillet, il espérait bien prendre sa
revanche des oublis dédaigneux de la légitimité en exploitant
â son bénéfice l'omnipotence tribunitfenne, et en<&saUérant sa
soif de/ortoue et d'importance à la source des-faveurs et de
l'autorité. -> "̃ '¡,
Aussi fut-il «s>ut pantois de voir la route déserte et de dé-
barquer A l!anberge Sans trouver pereonne pour le^aranguer.
Il commanda sondinWj et tout en déchiquetant une côtelette,
il-enwoya bon nombre de cartes chez les principaux électeurs.
La soirée se passa sans esclandre, la nuit sans sommeil, et le
malin, quatre ou, cinq gr»s bonnet» d» pays, épiciers, febri-
çans et commissionnaires en gros, luî rendirent verte.
.L« Oh! oh! lui dit un commissionnaire en gros, vous avez
l'air tout ébaubi, compère! le pays a changé de fece et vous
aUez«tyoirunécBBirtiUon,^ar iH»u»De venons pas pwir vous
têter, Dieu nous en garde! Or donc, vous allez nous taire une
profession de foi pour que nous n'achetions point ehat -en-
poche et que la besogne aille désormai» rondement.
̃–Parbleu, fit le voyageur, cela m'étoune car vous savez,
messieurs, qui je suis et ceqtie far faît. n est à Ptois un jour-
nal dont je fais le» fonds et qui me dôme de l'encensoir dans
la figure. Faites d« même, ne vomgëoez pas.
Nous n'oserions, interrompit le fafcticant Mais que pen-
sez-voua de l'hiridité de la pairie?
t- Que ce sont là des matières de f«u, cendres chaudes où
IftÇi8 "J^'1^ toitft^çqp o>. %i«re. A» 7 août, jen'ar
pas voulu trancher la question sous prétexte de vous consul-»
ter. Je vous trouve aujourd'hui bien osés de m'en toucher un
mot sous prétexte de connaître ce que j'en pense. Un repré-
sentant ne représente personne; sachez cela Mes opinions sont
trop claires pour que je vous .les débrouille et trop connues
pour que. je puisse m'expliquer. Je suis le même homme quç,
^devant. Allez-y voir. • •
~;ÏWa!s,, ~Qb~ecia l'épier', Westerns sont 'autres l'ordre
légal de Charles x,ne peut rester celui de Philippe I"L Nous
«avions vos rancunes contre là cour c'était votre talent. Nous
aimions en vous.rennemi dé la camarilla nous voulons avoir
désorniais des amis delà révolution.; Vos colères étaient ver-
tes mais nous craignons que votre génie ne soit nul. '•
Si vous voulez du génie reprit le ventru je m'en for-
maliserai nettement. Je n'en a! j niii'enveui avôîr. Et quant
à la pairie, c'est matière métaphysique sur laquelle je serai de
bonne foi après y avoir réfléchi mais long-tems après car je
réfléchis lentement et sur ce point, mon éducation n'est pas
faite. Je ne puis à mon âge, me décider comme un étourdi
et les électeurs sont fort étourdis selon moi de savoir déjà
ce qu'ils veulent lorsqueje ne sais encore que leur dire. D'aiïr
leurs, j la pairie, c'est notre avenir de députés dot de nos
filles le sort de, nos garçons, nos invalidés pour nos vieux
jours et vienne la St-Martin j'aurai vu bien des neiges, mes
bons amis. C'est m'ôter le pain de la main que de me forcer
dans mon silence. Il y a bien depuis juillet assez de promes-
ses qui n'ont pas été tenues sans ajouter au scandale de voue
interpellation présente le scandale de mon parjure prochain.
§.' .tollt; h rophde se comportait comme vous savez-vous bien,
messieurs, que de la sorte, la nation fia viendrait sous peu
conduire les affaires publiques.. »̃ u
J'en -ai peur, reprit le commissionnaire en gros, et dieu1
merci je n'y vois pas de remède. • ̃
̃̃ Sortgeibien, reprit le candidat en gesticulant, qu'ut» Tnan-
4at c'est un, pouvoir sans litnite une. monarchie temporaire
un blanc-seing pour faire de l'arbitraire de confiance, l'omoi-
potcuce pour vous museler, des verbes pour was flageller les
^aulçs,; Nous sommes ewe> par votre volomté pour agir cou-
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