Presse et revues
4 pages
Titre : Le Figaro : journal littéraire : théâtre, critique, sciences, arts, moeurs, nouvelles, scandale, économie domestique, biographie, bibliographie, modes, etc., etc.
Éditeur : Jourdan fils (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1831-05-12
Contributeur : Alhoy, Maurice (1802-1856). Directeur de publication
Contributeur : Arago, Étienne (1802-1892). Directeur de publication
Contributeur : Lepoitevin de L'Égreville, Auguste (1791-1854). Directeur de publication
Contributeur : Bohain, Victor (1805-1856). Directeur de publication
Contributeur : Latouche, Henri de (1785-1851). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484501
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 13022 Nombre total de vues : 13022
Description : 12 mai 1831 12 mai 1831
Description : 1831/05/12 (Numéro 132). 1831/05/12 (Numéro 132).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k2669746
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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du Journal, Ciib BsaoÈK», n» il
̃faubourg Montmartre) chez tous
jfe» Libraires, et chez tout leiDt-
jTticteurs, et Directrices des postes,
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nement.
Lç« lettre» non affranchies ne sa.
Vont pas reçues.
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Pour na mois.. w « fr
Pour trois mois. iS fr
POUR LES DÉPARTKMENS
Pour un mois.. 7 fr.
Pour trois mois, 1 S fr.
pocb. i'étrahobu.
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H AU! BASILE, MON MIGNON, FAISEUR DE COUPS p'ÉTAT, EN VOICI DU BOIS VERT. '?'
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UBS AVERSES ARTIFICIELLES.
Ces messieurs s'amusent aa fond ce sont de drôles de
•orps, et bien moins graves qu'ils ne' voudraient le paraître
ils ont trouvé le juste milieu entré la proclamation de détresse
et la charge de caralerie. C'est maintenant le tour de la poli-
tiqurde goguette. Oii joue des "farees à la populalton. feS
sommes en plein dans le gouvernement des jours gras.
Vous savez que la température se moque des revues, qu'elle
pleure le samedi et rit le dimanche, et qu'à de belles et bon-
nes averses succèdent depuis trois semaines comme une ga-
geure, des jours parfumes, de ravissantes heures de printeins.
Parfois, faute d'ouvrage et quand le roulement du tambour
appelle le citadin militaire contre les émeutes, l'artisan va flâ-
ner dans lès groupe» d'oisifs c'est pour lui, c'est pour eux un
rayon de soleil et un spectacle. L'émeute est devenue chez nous
une idée fixe. On y va comme au café après son repas. C'est
le dessert.
Le gouvernement s'occupe de nous ôter non seulement l'é-
meute, mais encore la promenade.
Comme on t'accuse de'ne faire que de l'eau claire, et qu'il,
est assez bouffon de son naturel (voyez les réquisitoires de
M. Persil ), il a pris le mot à la lettre. Ce n'est plus Machia-
vel qu'il médite, c'est Pourccaugnac comme il ne comprend
pas Montesquieu, ii s'inspire de Molière et ne voulant pas
pas faire feu sur les Russe* et les Antiiçhiens, il fait feu avec
de l'eau sur les gens qui ont la sotte curiosité de se tenir au
courant des marches et contremarche* de; ses régimens.
Pour, lui, toute promenade est pn attroupement tout at-
troupement une émeute et à nettew««M 4ire les choses, le mi-
Bistère qui roallrajte asseoies raisanseurs att parquet, em-<
basque ses matassins auj angles des mes avec des seringues à
hmnain poar empêcher les geaê de difçouriï et de courir au
.dehors. ̃ ̃ ̃ ̃ .̃ .̃ ̃
Et d'ailleurs €*«t le mot da carditfal Retz petite pluie
abat grand vent. Les réservoirs d«Y|«anent des instrnmens
politiques. Grâces à la pompe à feu, m va laisser reposer la
garde nationale. ̃ ̃ • >• ̃•̃•
C?est de quoi parer au soleil à ce soleil qui exalte et en-
flamme qui fait bouillonner le sang et inspire du cœur. Ah 1
si Charles x avait eu recours aux pompes du juste-milieu,
comgne il séserait ri du soleil de juillet. Aussi fait-on provi-
sion: diverses en magasins, de nuages de- commande et de
pluies eà^dispçnjbiljté, <,
Avec-cet élément, on n'est pas forcé de s'en tenir à l'esprit
deJa' loi qui veut qu'on fasse trois sommations pour dissiper
la foule. C'est une gentillesse qui n'exige pas cette précaution
grave. Et puis, si des chicaneurs insistaient, en guide de dra-
peau, l'autorité loustique déploierait un linge mouillé deblan-
chisseuses.. Les Eoles de caserne seront donc désormais dé-
prisonnés pour éclaircir nos rues encombrées avec un capo-
ral chargé du rôle de Neptune, et de dire, en se tournant vers
sa brigade quand les badauds seront submergés Quos ego.
Traduction libre ils en ont leur suffisance. •' >
Cette artillerie ne sera tout au plus pernicieuse que pour les
femmes mais, bast faut-il songer à ces, misères Par amen-
dement on devrait toutefois faire dégourdir l'eau.. ̃
Je crois aussi que cette gaîté très-réjouissante gâtera les'
costiunes des promeneurs les robes et les chapeaux mais il
faut faire aller la consommation. Le budget n'y perdra pas.
Car,, pour tout ce que fait l'autorité sur la voie publique et dans
les prisons, il n'y a pas d'indemnité réglée. Les maladies
qu'elle fait, les captifs qu'elle ruine, en sont quittes pour gué-
rir et payer le médecin, pour être acquittés par le jury, et mis
en prison pour dettes. < ̃ • «:: '̃> .'s
Les épiciers de mon quartier trouvent fort ingénieux de faire
tousser l'émeute et d'enrhumer la révolution. La réglisse est
en hausse. ̃ ,'̃̃̃•' jwif'îî'
Et tandis que le peuple s'enrhume et que les hau|^ircc-
teurs de nos affaires trempent la capitale les serbes ϔ- S
nistériels reçoivent l'ordre de leurs patrons de pendre de
de bonne encre notre les troubles qui se passent, à Paris.
Ces écrivains là devraient mettre un peu d'ean dans leur.
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