Presse et revues
4 pages
Titre : Le Figaro : journal littéraire : théâtre, critique, sciences, arts, moeurs, nouvelles, scandale, économie domestique, biographie, bibliographie, modes, etc., etc.
Éditeur : Jourdan fils (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1831-05-10
Contributeur : Alhoy, Maurice (1802-1856). Directeur de publication
Contributeur : Arago, Étienne (1802-1892). Directeur de publication
Contributeur : Lepoitevin de L'Égreville, Auguste (1791-1854). Directeur de publication
Contributeur : Bohain, Victor (1805-1856). Directeur de publication
Contributeur : Latouche, Henri de (1785-1851). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484501
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 13022 Nombre total de vues : 13022
Description : 10 mai 1831 10 mai 1831
Description : 1831/05/10 (Numéro 130). 1831/05/10 (Numéro 130).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k266972f
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
MARDI
lo MAI i83i.
On t'abonne à Pari», 411 Sureau
du Journal, Cité Bekgère, n° 1»
faubourg Montmartre) chez tout
le» Libraires, et chez toua les Di-
mcteur* et Directrices des postei
qui recevront le prix de l'abon-
nement.
Les lettres non affranchie» ne se-
ront pas reçues.
AH! BASJLE» ..MON MIGNON, FAISEUR DE COUPS B1ÉTAT, EN VQICI DU BOIS VERT.t:
̃ .̃• ̃̃'̃̃• '̃̃. ..» t
FICrA.RO.
'Comme quoi le prince de Monaco JU briller un petit jour-
nal et comprima vigoureusement la licence de fa presse
dans ses étals.. •
̃ Le prince de Monaco était à déjeuner.
Oñfait l'amour, la sieste ou une conspiration c'est-à-dirç pres-
que en dormant, avec du macaroni, de belles fleurs dans leurs
»««sses, -et uneçwtare t«alet«itie.9pus ce ciel peétique, on
awnge sans y penser, on est libreà-ieon-eJi'ïfcs.pote^prèsijoiré.
iVîoilà ponrqnoî le" prince de Monaco déjeunait.
Ce qu'il y a de certain, c'est qu'il déjeunait sans conspirer,
attendu qu'il est prince allemand et pair de France la
4e»ar de Vienne et le Luxembourg ne comprennent pas les
révolutions.' Après avoir parlé du choléra-morbus et, de, la co-
jnète, sa dame se leva pour juger du tems à la fenêtre, et
comme il pleuvait, elle dëtoenra, regardant la pluie. Il y a de
singulières distractions chez les grands. •
«Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir?» s'écria
BUÏVeïaent le priwce en renversant sa tête brune sur le ̃cous-
sin d'un divan de Venise. Les ducs et pairs ont l'art de jeter
de l'esprit jusque sur les plus léger? souveuirs de, leur en-
fonce. ̃ ̃ ,••. •̃••. ̃
si Je vois un ehien quatre bourgeois, »%rïa tout-à-«OHP
l'a joUe paresseuse. Le .chien se range sous le vestihule., crainte
de la' pluie les quatre bourgeois, à pied, et suivis de quelques^
polissons, parlent .humblement ù la sentinelle il* ont le, cha-
peau bas et dès gants jaunes. C'est une députai'ion. ». ̃
C'était une exécution. l
II s'agissait, de brûler, à laô^njrwd'an.èâbhèr.^auxïe'iJ
gariJsdu.bpn,^B^p,le;de. Monaco, «n numéro ,du Figaro pa-
TÎsien, accusé d'avoir crié aux passons «pie le *ia« -avait lu 1ête
d« travers, un ro^atté(«*n $sâpiJlQtte* efc«««juaote*8W francs
de budget. Iles'Çualre messieurs '&aierttiqiurtPe"ceiis«uW, au1
besoin ^alel? dp.borir^eau et genabirintèif)!» pwt ubcfalourde,
deux fîdouçdea, queUiBe» alluaiettea et uni crucifix ;• on j«la de
J>«tt bénite SW k|«ltfc. joBi-nal $wt ttëe* or#«er, j àptè* qaoi
ANNÉE.-<~
ÀBONNEKfcKWT TOUR PARIS
Pour un moi», s 6
HOUE LES DÉPAB.TEMEHS
Pour- un Mois.. 7 h.
Pour trois -mois. 1B fr.
POUR l'ÉTRÀKGEU.
Po^ir trois n»oi«.. »» fr. io «1
e prince de Mpriaco, saisissant -avec solennité un morceau d'a-
madou, incendia ta follicule révolutionnaire1, en commençant
parla vignette. Au bout de quelques secondes, Ta république
estait- brûlée en effigie. On envoya les ceadres dans une urne à
M,. Persil. • ̃ ̃ •̃ > ̃•̃•-̃
Le lendemain, parut une ordonnance da'duc ainsi con-
çue .̃•̃
« Moi, pair de France et deNavarre, prinee de Monaco par
14, de Dieu etde_Éan'aaj6ej;L.
la '$Mz de Dieu et.dsjÉUSBjSéâUlaSfiS-ii-- »- que
Attendu que les habilans de Monaco lisent les gazettes, que
les apathicaires composent dsB^ihdei ftùïHfrois couleurs, et
qae le? siige.^fenmes conspirant, en violation directe de nos
décrets fjui.ordorçrçent aux politiques; de^boire de l'eau claire
et de faire des enfans pour. nos armées
Attendu que la principauté de Monaco possède tinelîberté
iJo«ce,,«»almaDach indigème, et une église par cent babitaw
queles petits .journaaï Font un mal toujours en raison inverse
de leoir:eapaeité, ->e* rqtfil n'y a que'ïcs grandes feuilles qui
renferment 'de grandes choses, comme on le voit, par le Moni-
--Kol» arrêtons xe qui suit: ̃
'Le privilège des pharmaciens est r,éç|uit au, piston. r
Les cabinets de lecture ii'exercerontjdus qu'unies k soleil,
couché.
Nous permettons i> notre almanàch, panr varier son r^Pcr-
loire, de citer dçs, contes de revenans, l'âge de la çoniète^ les
marées de l'équinoxe, le cours des huiles de Provence, et tes
noms ^ea grands hommes de Monaco. On omettra le nom du
I prkice, par respect pour sa prérogative.
L'ACADÉMIE TQBQV^* î
Oe n'est -psis'ete l^cademie française gu'il «'apt paà aux
cendres respect; aux monumens! Nous, annonçons, j^jeuse-
meut le programme '( oh ne peut prononcer ce mptsans rire )
Itpiwgrainrae vrai d'un jeune Institut à fonder sur l<| rives d«
lo MAI i83i.
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du Journal, Cité Bekgère, n° 1»
faubourg Montmartre) chez tout
le» Libraires, et chez toua les Di-
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'Comme quoi le prince de Monaco JU briller un petit jour-
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Ce qu'il y a de certain, c'est qu'il déjeunait sans conspirer,
attendu qu'il est prince allemand et pair de France la
4e»ar de Vienne et le Luxembourg ne comprennent pas les
révolutions.' Après avoir parlé du choléra-morbus et, de, la co-
jnète, sa dame se leva pour juger du tems à la fenêtre, et
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«Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir?» s'écria
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