Presse et revues
4 pages
Titre : Le Figaro : journal littéraire : théâtre, critique, sciences, arts, moeurs, nouvelles, scandale, économie domestique, biographie, bibliographie, modes, etc., etc.
Éditeur : Jourdan fils (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1831-04-23
Contributeur : Alhoy, Maurice (1802-1856). Directeur de publication
Contributeur : Arago, Étienne (1802-1892). Directeur de publication
Contributeur : Lepoitevin de L'Égreville, Auguste (1791-1854). Directeur de publication
Contributeur : Bohain, Victor (1805-1856). Directeur de publication
Contributeur : Latouche, Henri de (1785-1851). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484501
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 13022 Nombre total de vues : 13022
Description : 23 avril 1831 23 avril 1831
Description : 1831/04/23 (Numéro 113). 1831/04/23 (Numéro 113).
Description : Note : erreur de numérotation. Note : erreur de numérotation.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k266955w
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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le» Libraires, et chez tous les Di-
recteurs et Directrices des poste»,
-qui recevront le prix de l'abon'
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ront pas reçues.
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PAR M. IΠMOETONVAL
^Isatis doute le premier point d'une trilogie sur ttwré-
te-truel Je suj.it est vaste, nourri, fertile en récits fiévreux.
en evenemo» d'éclat. L'auttur prend tous les tons, depuis la
narration descriptive jusqu'à celui plus pressé plus viïUu
dramç. Il emprunte à l'tisiaîrc et â fa fiction, a la chronique
suspecte et aux fafts avérés. Aveè cela, c'est une vraie féerie
que ce sol d'Espagne, et la palette onentale'es.t chargée decou-
Jewrs si tranchantes et si riches; que l'on risque fbrt de s'inté-
TCsser ce récit fou, mêlé, bikàrre, comme à l'une de ces bril-
feniés imaginations de sérail qui calmaient la colère du sultan
des Grandes-Indes.
̃& La première période dé !la; vïe de 'Pîerre-le-Grael embrasse
-rnavéneraent au trôtte jusqu'à la mort de Blanche de Bour-
.#•» > sa femme.- ̃ ̃'̃ ̃ •̃ •' ̃̃'• ̃' .̃ '•
Queltrâiïequé cdiul-îàyet'jntfè q\iellés fiançailles
P'iw côté, pour compe'titeiirs de ndni'breux 'bâtard? fiers'
«te l'être', et visant1 tous'^au scëptr^fortifiés qu'ils sont par des
amis.etpartîsans, retranchés dans de riches domaines semés dçi
frirteressefrétd'-horaftiés i d'armes. v
De l'autre, uBefèmmevenuede France avec un amour dans
te coeur pour «b autre que celui qu'elle doit épouser.
Dfe' tout, cela résultent des révoltes assoupies par de fausses
trêves que l'assassinat terinine au profil deià légitimité! De là
encore des soupçon d'adultéré grandissant au fond de l'âme
d'un prince débauché qui njr recute >ui devant le meurtre, ni
devant les orgies, njaw qui vent que, la^ne qiiil accep-
tera pour femme soit pure avant de pénétrer dans l'alcove
rdyàlè' -1 ':̃•̃•̃••.••̃̃̃' ..••••:̃ .̃; ;•
Il y!S dans le prèWiér voluifle et eomme développement vÎ
du carâëtère de Pierrè-le-Cruel, une anecdote assez curieuser
fondée en principe sur un; fait réel. Il voulût savoir sî,la' ju»-
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dani l'art de remonter à la Koura'enotre jeune et singulier monarque tija lui-même un homme, et
garda son secret en attenâantque le magistrat, vînt lui en rai-
conter' toutes les phriicularités ce qui advint. Reconnu ppur
meurtrier, il fut si ravi de la perspicacité de son monde judi-
ciaire, qu'il consacra le souvenir de cette gentille épreuve paf
ùnestatuël'
-JMLJeJIorUHavol, tnitatwé par les exigences delà combi-
naison romanesque, ne lui a pas prêté cette profonde pensée,
et peut-être a-t-il eu tcft ?fcar^âît"ul& traït caractéristique
du génie de ce roifeaagurntfirë'et bouffon qui proposait des é-
nigmes avec la^oin^ du poignatdi et à l'instar du spTjyux
des campagnes de I^èbes, s'amusait à prômettréla mortà cèttk
9u! ne trouveraient pas le mot du logégryphfe^ :̃̃, )
Le parti de Blanche de Bourbon sous la rubrique d'une
humbje, reqiiête^igailloElna là férocité dé Piehë-k-Gruél eb!
«xigeant qu'il acceptât sans muràiùrer une compagùe dont il1
suspectait puissamment la chasteté.) Pierre tînt bon c'ést-ài; `
dire, il recula tanfquPil put cédant à son goût' effi-éhé' poùri
le plaisir,, et de tems à autre convolant a de nouvelles 'amour*?
Ils jouèrent long-tem» aux barres i lui, fuyant- elle, céuranr
après lufo^iil ieut grand tort do vouloir Absolument urie reine
îviergp ,•, phénomène eh tous tems àssez: rare en' Europe, Blari-'
che eut le tort plus grand encoredé ^efetînér b, lé pourchas-S
ser conjugalement a»eonn cortège degùeiriers, banàîèfes au
vent» ^tait^lle vertueuse ou non ? Je fait èèt obs'cù'À Ce qu'il
y,a d'évident, d'historique,' dé coSniii, c'est l'amour qu'elle'
iportaitjàl'un dés frères inégitimesid» roi; Nous accepterions
volontiers 1» supposition médisante- j que cette ÎBcIinationiië'
se tint pas dans les limites du pùrf làtàkismel'Mâis M: de Wor-
:|onyal est d'un avis contraire. Le mbyfeb d'insister sur la vraï-»'
feJPWance de cette 'pèccadiBe^éh; dépif'â'ùne1 àlfeitatiôn du ¡Í
romancier. C'est parole d'évangile J'!0 '"• "• '̃"• -'̃'
Cfwt un trait théâtral que1 Ta" mWÏ'a^'cKefdeHumWere-
péte. A Botifslgonïe il lèg^é'so'H âme et ses/tesspfns asa Jî-
^uet son cadavre «era le capftà'ïnf dé* tous les gentiih'ommes'^ I
t la pierre du tombeau ne doifreto'm'Bèr îur:ïes osseiriënvde^
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celui qui leva le drapeau de l'insurrection que le jour ou sa l
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