Presse et revues
4 pages
Titre : Le Figaro : journal littéraire : théâtre, critique, sciences, arts, moeurs, nouvelles, scandale, économie domestique, biographie, bibliographie, modes, etc., etc.
Éditeur : Jourdan fils (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1831-04-20
Contributeur : Alhoy, Maurice (1802-1856). Directeur de publication
Contributeur : Arago, Étienne (1802-1892). Directeur de publication
Contributeur : Lepoitevin de L'Égreville, Auguste (1791-1854). Directeur de publication
Contributeur : Bohain, Victor (1805-1856). Directeur de publication
Contributeur : Latouche, Henri de (1785-1851). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484501
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 13022 Nombre total de vues : 13022
Description : 20 avril 1831 20 avril 1831
Description : 1831/04/20 (Numéro 112). 1831/04/20 (Numéro 112).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k266952r
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
MERCREDI
ao AVRIL *83tr
On s'abonne à Paris, au Bureau
dit Journal, CiniBxxoiu, n* m
f««hourg Montmartre) chez tou»
lei et eh 02 'tous les Di*
recteurs et Directrices des poste» t
qui recevront le prix de- l'abon-
nement.
Les lettres non affranchies ne m-
font pas reçues.
mi BASILE, MON MIGNON, FAISEUR DE COUPS D'ÉTAT; EN Voici W BOIS VERT .3
FIGARO.
i ̃ ̃ ''•̃<:̃•̃ i. 1
L'ANARCHISTE ET LE MODÉRÉ m PROVBNÇE.
La cour des Messageries ne désemplit pas les diligences ne
tessent de remorquer nos honorables représentans de la capi-
tale à leurs provinces, les conducteurs sont sur les dents les
chevaux en deviendront carlistes.
La tâche est finie, sinon achevée le programme de l'Hô-
tel-de-yille va être lu en province, et ceux qui l'ont si bien
exécuté reeevront en face les éloges ^que leurs doctrines leur
ont valus.On vowêfi^jlej^àL^ saw^^
dus à leur" charrue^ àleurs^toenTsTTïeui famille les, voir
aujourd'hui qu'ils ont quitté l'habit brodé pour la redingote
mai:ron.et les guêtres blanches qu'il» ne sont plus entourés
♦ d'institutions républicaines; e'est-à-dirê de gardes municipaux,
de hussards et de dragons.
Sans autre préambule disons que deux députés Tun mo-
d«ié l'autre anarchiste l'un doctrinaire l'autre révolution-
̃atpei; l'un abonné au Journal le Temp», l'autre| au Courrier
françai* s'àaient Tendus dans leurs communes respectives
distantes d'environ une demi-lieue. L'anarchiste rapportait à
«s mandataires des autorisations gouvernementales pour faire
̃«parer îa!grand?route ouvrir plusieure* rues dans le chef-
ilieu, rétablir l'ordre et l'organisation non en le prêchant
bref, il Avait des projets d'innovation à soulever •une émeute
de içuoiiaire tant dç bien qu'il en càoseràit des'soulèvémens
populaires. C'était un excellent ahârcii'ste fierfé. Quant au
-modéré, il était dé féit contre î'exagéràïion du parti révolu-
liounaire de feu tontre lés hommes qui renversant Jes croix
fleurdelysées i de feu «ontre ceux qui osent demander l'annu-
lation du cens électoral, l'installation des maires par les com-
munes araiireslej «un modéré dans tout Fera portement du
terme.1 •' ii ̃'•̃̃. :• •; • ̃̃ -r. • '̃ ̃ ̃̃'̃
Descendus (tous deux dans leurs communes le premier,
l'ami des «Hnélioraîionsj je yeux dire Firiarcbrste, s?infprmasï
leppéfetïétart aimé ide-ses administrés si l'archevêque n'était
/qu'intolérant si le drapeau tricolore flottait toujours sur les
élûblissemeos publies et cela avec bonté sans aigreur; Et
.^piaiidon lui répondif^él^pr^etawK un ftible pour Vat4
CANNÉE. N-H-a|:
ABORHEKWNT ÏOUR PARIS.
Pour un mois, g 6 h
Pour trois mois.. i5 fr
POBB. LES DÉP AKTEMENS
Pour un mois. s 7 fti
Pour trois mois. », fl-.¥+
POUR L'ÉTRANGER.
Pour trois mois.. »» fr. io «
chevéque, l'archevêque un faible pour le, grand-tvicaire le
grand-vicaire un faible pour le curé le curé un faible popr le
drapeau blanc et Charles x r il comprit que l'administration
était faible, et résolut, d'y remédier sur-le-cbamp. Il commur
niqua son énergie an préfet lui parla des deyoirs de. sa plar-
ce, et de la nécessité d'en descendre s'il n'avait pas le courage
de s'y tenir. Sa voix forte agit sur Je préfet qu} agit sur
l'archevêque, qui agit sur le grand-vivaire qui agit sur le
curé et cela devait être. Le gouvernement est une mer la
dernière, adulation dépend de la première. Ainsi l'anarchiste
"rêtâEïït la p^fix^la'-cousSaiS.ijcç-, \n Çorcc dans les rouages dts.
-l'administration locale de son département,
Le modéré ayanj appris que de cbajeureusss têtes s'étaient
réunies pour constituer une succursale à l'association natio-
nale, que le peuple se plaignait de l'énorme croix de missiou
qui défigurait là .place publique, que le journal du pays pa-
raissait quelquefois sans timbre qu'on ,se perraettaijt de chanr
ter la Marseillaise dans des clubs séditieux composés de jar-
diniers-fleuristes et de parfumeurs que flj, le curé ^tait •?#
de mauvais œil parce qu'il choisissait toujours le content oifc
J'on toussait pour dire la prière du Roi ak>r« le modéré çijt
ira dans une colère inexprimable; ij cassa l'association na-
tionale cassa le journal^ cassa ?a Marseillaise cassa Je
club, et faillit se casser la veine temporale dans un excès de mo-
dération. Il prêcha le juste-milieu à son balcon fil l'fm ren-
versa la croix il envoya là garnison a," ç)ub, et le club alla
s'assembler ailleurs il Refendit Za Qtaxseillaiie.i et 1!jdo
chanta la ça ira 'û mit le curé sous sa protection immé-
diate, et la cure fut dévastée parles, fidèles paroissiens. À
cela près du désordre qu'il ayail apporté dans sa coaiittu-
ne il 'fit triôjpphër ses opinions et chacun s,e plut à
reconnaître en lui un partisan de jla modération. Et ayjnt suj
que son' Voisin l'anarchiste avait rétabli l'ordre d^fis sa <:om-,
muhe il travailla sous main pour qu'il .n,e.|ût .pa^ réé,lu et;
l'anarchiste y, touché de la position où son confrère le n»od*ré;
s'était placé par un faux syst.ème lui.ci^qjra prograj^po.
de l'Hôtd-de-Ville et une invjt^tipn à déj^w^er..
de ItijôteI-
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L'ANARCHISTE ET LE MODÉRÉ m PROVBNÇE.
La cour des Messageries ne désemplit pas les diligences ne
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