Presse et revues
4 pages
Titre : Le Figaro : journal littéraire : théâtre, critique, sciences, arts, moeurs, nouvelles, scandale, économie domestique, biographie, bibliographie, modes, etc., etc.
Éditeur : Jourdan fils (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1831-04-14
Contributeur : Alhoy, Maurice (1802-1856). Directeur de publication
Contributeur : Arago, Étienne (1802-1892). Directeur de publication
Contributeur : Lepoitevin de L'Égreville, Auguste (1791-1854). Directeur de publication
Contributeur : Bohain, Victor (1805-1856). Directeur de publication
Contributeur : Latouche, Henri de (1785-1851). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484501
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 13022 Nombre total de vues : 13022
Description : 14 avril 1831 14 avril 1831
Description : 1831/04/14 (Numéro 106). 1831/04/14 (Numéro 106).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k266946x
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
JBOIM
14 AVRIL i83t:
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On t'abonne à Pari», au Bureau
an Journal, Citb Bkiobri, n*n
faubourg Montmartre), chez tous
le* Libraires, et chez tous le» Di-
reeteurs et Directrice» des postes
qui recevront le prix de l'abon-
nement.
Les lettres non affranchies ne s«u
font p«t reçues.
n* ANNÉE. N° ib6|
If.
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abonnement vovr paris;
Pour un moi*, s 6 fr.
Pour trois mois.. 16 fr.
FOUR LES DÉPARTEMENS
pour un mois.. 7 fr;
Pour trois mois.. ig hi
POUR i/ÉTRANGER.
Pour trois mois.. t» fr. to «j
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AH! BASILE, MON MIGNON, FAISEUR DE COUR? D'ÉTAT, EN VOICI DU BOIS VERT..™;?
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Un honnête homme, et j'entends par honnête homme celui
qui n'est ni bonapartiste, ni républicain ni patriote, ni ar-
'tiste, ni homme de lettres ni étudiant, Uu honnête homme
ttis-je a un hôtel rue de Rivoli un factionnaire à sa porte,
quatre ruban» de différentes couleurs en brochettes àsa bou-
tonnière., des courtisans, de* chevaux, des -valets deux
excellens cuU'iuicrs a ei wy& jcaEaUçp&wi*H»J"e. ̃
La caretière-Leoiare est de rijuenr nous dirons pourquoi
tout-à-1'heurc. ̃
Car eût-il. tout ce que nous avons mentionné ci-dessus y
joignit-il encore non-seulement de,la probilé, du courage,
«le l'esprit-, de la fermeté mais encore un gilet blanc et des
gauts jaunes il ne peut être répnté honnête homme s'il n'a
pas une cafetière-Lemare. M. Sébastian! a tout «e qu'il faut
pour être honnête homme, et dans le» qualités qui te consti-
tuent, jcëUe qa'U.a au pliu haut degré, c'est (a cafetière- L*r
.inare. • • • •. ̃ ••̃
Et c'est -le plus important comme je le disais tout-à-
rheure. ̃ ̃ s
E» effet, si vous, n'avez pas de cafetière-Lemafe, il vous
arrive nécessairement quelquefois d'aller. dan» ua café et d'y
boire du café et si vous y rencontrez des amis, il peut vous
arriver de parier politique de vous réjouir de la victoire des
Polonais ou de vous affliger. de l'incertitude de la France. Eh»
bien cela déplait à M. Sébastiani il a flétri d'un mot la po-
Hiique des cafés.
EQ quoi nous trouvons M. le ministre de» affaires étrangè-
fes_trop peu indulgent v
^?ç> • P^ Ie «wwde nepent p*» être Pagantn» si touile5
monde ne peut pat être M. Sébastîaai nous avons encore
Beriot et Lafayette qui tiennent Mn rang secondaire, il est
vrai, mais cependant fort honorable. H. y a cependant j car U'
faut dire la. vérKé et 'toute la vérité, il ya quelques griefs
<»ntri&twb!«s"l increi politique, de peuple «firàot le specla-
de ridicule et unisité de gens qui s'occupent de leurs propres
affaires et trouvent mauvais que tes hommes qu'ils ont faits
les ruinent et les déshonorent. La politique de café a imaginé
de protester contre les ordonnances du 25 juillet ordonnan–
ée6 dont la légalité et la nécessité sont aujourd'hui parfaitement
({«montrées. La politiqne de café a fait tuer beaucoup de gens
dont il faut aujourd'hui leurrer de promesses les veuves et les
enfans. La politique de café a chassé un vieillard- malheur-.
reuar, selon, lu belle expression d'un tribunal inamoVible *• La
^oli lique dcufiaJékaOroiuié mauvais que nous jef» «ions notr^ç
secours à nos amis et que nous n'ayons de bons offices quej
pour nos ennemis intimes. La politique de café a deviné que
les Polonais avec l'union la force le courage le déseàé
poir, l'amour de la patrie, pourraient triompher sans arméf
des immenses troupeaux d'esclaves que Diébitsch le bouvier
d« ^autocrate chasssait devant lui pour les amener en Fran-r
ceen passant par la Pologne. Pour le moment, et depuis asses
loog-tems -la politique de café accorde peu de capacité à M.
Sébastiani, etj en retour, une assez forte dose de suffisance et
de confiance en ses propres lumières.
Politique fausse, aveugle, coupable et si j'ose risquer xms^
expression aussi grave par les réquisitoires, qui courent, poli-,
tique patriotique. z
̃ Aussi M. Sébastiani profésse-t-il pour elle un profond et
juste mépris aussi M. Sébastiani ne fait-il rien qui puisse
avoir quelques rapports.
En effet cherchez dans la conduite politiqué de M. Sébas-
tian! ,soit comme ministre de la marine, soit comme minittre
des affairet étrangères. ̃̃ t
Alors que D. Miguel faisait emprisonner et fouetter les*.
Français- à Lisbonne, M. Sébastiani a fait armer uft bâtiment
pour la pèche du corail. •• ̃̃̃' •. ̃ • l
Quand le duc de Modène a insulté la France M. Sébsts-'
tiani a trouvé qu'il était trop faible pour sa colère. '`.
Quand l'autocrate de toutes les Rwssics, qu'il était trop fort;
Teste de l'arrêt: • Contirfériuit qat m cri -.Vive Ch
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