Presse et revues
4 pages
Titre : Le Figaro : journal littéraire : théâtre, critique, sciences, arts, moeurs, nouvelles, scandale, économie domestique, biographie, bibliographie, modes, etc., etc.
Éditeur : Jourdan fils (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1831-04-02
Contributeur : Alhoy, Maurice (1802-1856). Directeur de publication
Contributeur : Arago, Étienne (1802-1892). Directeur de publication
Contributeur : Lepoitevin de L'Égreville, Auguste (1791-1854). Directeur de publication
Contributeur : Bohain, Victor (1805-1856). Directeur de publication
Contributeur : Latouche, Henri de (1785-1851). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484501
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 13022 Nombre total de vues : 13022
Description : 02 avril 1831 02 avril 1831
Description : 1831/04/02 (Numéro 92). 1831/04/02 (Numéro 92).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k266934t
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
SAMEDI
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On s'abonne à Paria au 'Bureau
Su Journal, Cité Bergère, n° n
faubourg Montmartre), éxéz tous
le» Libraires, et chez tous les Di-
recteurs et Directrices des postes
qui recevront le prix de l'abon-
nement.
Les lettres non affranchies ne se-
'oht pas reçues.
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ÂBOHNEKœST j VOtJR PARIS
Pdiir un moi». 6 fr
Pour trois moi».. i'5 fr
POUR LES DÉPA.RTEMENS
Pour un mois; V ̃ 7 /r.
Pour trois moi». tB fs.
POUR l'ÉTRAWGER.
Pour troij moi* u fr. So Oj
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AHf BASILE, MON MI&N0N| FAISEUR DE COUPS D'ÉTAT, E^ VÔÎCIÙU MS ^V
~f
*fcôiïè^cÉtM*j^.
Le vendredi-saint c'était le dernier jour de Long-Champs.
Le ciel était bleu le soleil ardent. Depuis le bois de Boulo-
gne jusqu a» boulévard des Ita].ens c'était une foule
des femmes dunt les parures bïgârirftè-,éml,laicnt des guir-
landes de fleurs. Sur la chaussée, des voitures pressées les
vif! îl a MlteS >&é&™ c«^ie™ sur des'enevaux
vifs et bôndissans qui frappaient la terre du pied, hennis-
saient d'impatience, et soufflaient du feu par les naseaux. Il
y avait sur les visages comme un air de fête et de bonhenr
dans l'air quelque chose de suave et de printannier lès jeu-
nes filles *avaient quitté les robes d'hiver et les lourdes pelisses
qui cachent la taille etsous lés robes yancnes qu'elles met-
taient pour la première fois de l'année leur corps était plus
souple, lèur démarche plus légère, et leurs mouvemem plus
gracieux. Le soleil d'avril avait enlevé les épaisses fourrures
comme fait fondre la neige qui couvre la terre et découvre
es primevères et'les pâquerettes, les premières fleurs de
,i année Ce- r,hes carrosses, des parures étincelantes, des
femmes br,J]«,»e. laissant après elles un parfam de musc et
M ambre le luxe,, l'ostentation qui font vivre le pauvre.
W-tait au mois d'avril 1806. ,•
A LA COMMISSION DES RÉCOMPENSES NATIQWAI.ES.
Messieurs, "i '• '̃£/" :l "y_\
Lfi goiiypniénwnfi est las de .r&orapënseV les blessés, do jx.fl-
let. ba munificence est à bout, :,•>:•:
On vous avait r?#,his de faire un cho!x parmi ce tas ùeU-!
ros ,-et t.0,ib; les avez présenlos tous notre sollicitude sans
examen de leur Conduite antérieure et postérieure aux trois
journées. Toas^avez manqué à votre mission. Et pourtant le
gou.vei:np;Matoiiiourspafei-rtel) a bfen i-rfûtu fermez' les yeux
gQUYei'Ù¡j;;I; Ot}~ours p~tC1'.rie~, a bien vÓ'~tu fctmer de ses
mrcett' .j^icherie et indistinctement il a comblé de ses
faveurs tous les Mèssfc et même ceux quï rie l'étaient pas.
Mais il s'est trouvé que tel blessé qui nous était recom-
mande par vous pour occuper un èmploidàhs les tabacs avait
ete mis en prison dës le mois de iécenibre pour paroles in-
I convenantes proférées contre un fonctionnaire de la régie, Dé-
cidemefat nous ne pouvions récompenser celui-là.
Il est arrivé que tel autre, qui nou^ était présenté par vous
comme irès-propre à une pîace de surnuméraire au
département des cultes s'était compromis en février en re-
gardant tomber la croix de St-Germain-l'Auxerrois. Conscien-
cieusement nous ne pouvions récompenser celui-là.
Il Astsencontré que tel autre encore, pour qui vous, nous
demandiez la croix de la Légion-d'Honueur s'était oublié dès
le 28 juillet au point de frapper au visage un grand cordon de
l'ordre. Raisonnablement on ne pouvait récompenser celui-là.
Et de plus il nous a été rapporté qu'une infinité d'autres
que vous nous signaliez comme les amisles plus dévoués du
nouvel ordre de choses avaient poussé la haine pour le gou-
vernement de juillet jusqu'à crier « A bas les chambres »
Il nous a donc été impossible de récompenser cette infiuité d'au-
ires-là.
trcs-Ià. 1 J'
Certes, messieurs, convenez que'ïi nous ft'avons pas récoinU
pensé tout le monde, il n'y a rien de notre faute. »
Toutefois et prenant en considération' les preuves de pa-
triotisme et de courage que vous faites valoir depuis huit moii
en faveur du nommé Hérochaul ( Pierre-JosepL ) blessé en
juillet à la prise du Louvre le gouvernement, persuadé d'ail-1
leurs que, ledit sieur Hérochaut n'a pris part à aucun trouble' 4
depuis cette époque attendu l'état de ses blessures qui l'ont"
jusqu'à présent retenu à l'hôpital.. ̃ `
Accorde au susnommé Héroebant, malade, à titre d'encou-
ragemcnt le grade de sous-officier dans tèVrëgi'raent qu'il ap-
partiendra.
Paris, ce, 2 avril i*83r.' ̃ .̃ *••̃̃'̃"•'
̃ 1--É Ministre, secrétaire d'état', etc.' •
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