Titre : Le Figaro : journal littéraire : théâtre, critique, sciences, arts, moeurs, nouvelles, scandale, économie domestique, biographie, bibliographie, modes, etc., etc.
Éditeur : Jourdan fils (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1831-03-21
Contributeur : Alhoy, Maurice (1802-1856). Directeur de publication
Contributeur : Arago, Étienne (1802-1892). Directeur de publication
Contributeur : Lepoitevin de L'Égreville, Auguste (1791-1854). Directeur de publication
Contributeur : Bohain, Victor (1805-1856). Directeur de publication
Contributeur : Latouche, Henri de (1785-1851). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484501
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 13022 Nombre total de vues : 13022
Description : 21 mars 1831 21 mars 1831
Description : 1831/03/21 (Numéro 80). 1831/03/21 (Numéro 80).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k266922q
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
lundi
2i MARS i83i.
On s'abonne à Paris, au Bureau
du Journal, Giib Bergers, no 1*
faubourg Montmartre), chez tous
Je» Libraires, et chez tous les Di-
recteurs et Directrices des postes,
..qui recevront le prix de l'abon-
nement.
Les lettres non affranchies ne se.
ront pas reçues.
AH! BASILE, MON MIGNON, FAISEUR DE COUPS D'ÉTAT, EN VOICI DU BOIS VERT.
FIGARO.
LETTRE TROUVÉE S0R LA COTE DE DIEPPE,
AUPRÈS-.D'UN BATEAU Sl~fOGLEB~
AUPRÈS D'UN BATEAU SMOGLEK.
y `,
AU COMTE SÉBASTIAN!,
sinistre de notre cousin le dec c'oELÉina. ̃
̃ ̃ Mônsîenr le "comte
Je ne confonds point M. Sébastian! avec les, hommes de la
révolution de juillet.
Ceux-ci veulent que la France perde à tout jamais le souve-
nir des bienfaits de mon règne, la mémoire de notre glorieuse:
restauration; vous, M. le comte, vous voulez la vérilaWe gran-
deur'de la nation.
Une faction furieuse vous crie que les .puissances mésalliées
vous trompent vous laissez crier. Ces puissances ont en effet
dé fallacieuses paroles d'amitié elles sont convenues avec moi
d'abuser de duc d'Orléans pour l'endormir dans son usurpa-
tion puis, lejour prédit par un saint missionnaire viendra ta
Isgitiniité débordera par l'Espagne* l'Italie, le Rhin et l'Océan,
et tout sera dit pour les révolutionnaires. r
Continuez à dire la paàx quand tout démontre la guerre.
Vous savez qu'il n'y a contes de portiers rêves de vieilles
femmes niaiseries politiques qu'avec une certaine réputation
d'esprit, de l'assurance et des formes aristocratiques un ne
puisse faire adopter à une grande nation. Il lui faut quinze ans
pour comprendre Ja mystification.
Tâchez d'endormir le raarécbal Soult dont je me défie beau-,
coup, laissez-le faire ses préparatifs il aime àjouer aux sol-
dats., comme vos caricatnristes français disent que j'aime à
jouer à la petite chapelle. Qu'il arme ses rcgiioens mais ne le
laissez pas dépasser la frontière.
La Pologne sera écrasée s'il plâll au Tzès-Haut et au ina-:
réchal Diébitch le lieutenant du dieu "des armées dans notre
«asie. {«Italie sera un déjeuner d*Autrichieu. La Prusse aura
premptf ment traversé la Suisse Bourruont et mon glorieux
/!• ANNÉE. -Si-K* 8oî
ABONNEMENT JOUR PARIS
rour un mois. 6 It
Pour trois mois. i5 fr
POUR LES DÉPARTEMENS
Pour un mois, .s 7 tt:
Pour trois mois. ig ftl
POUR L'ÉTRANGER.
Pour trois mois.. Si Ir. 50 «
fils, prouveront à l'Europe qu'il n'y a plus de Pyrénées quand
c'esf la légitimité qui veut franchir les montagnes. Alors nous
enfermerons la France daus un cercle de fer brûlant et
malheur!
Vous M. le comte serez au nombre,des heureux car je
veux signaler mon retour par des bienfaits. Ce qu'en France
on appelle votre incapacité, votre fatuité impuissante aux gras,
des affaires" au gouvernement iè*ilappétt« -amour sincère de la
France. Je vous en récompenserai, soyez-en sûr. Vous se-*
rez maréchal aussitôt que je serai roi dans la personne de
Heùri v.
Je crois que cette fois-ci notre retour coûtera un peu plus
chers que les deux premiers mais qu'importe ? qu'on se hâte
avant que les forêts royales soient vendues c'est tout ce .que>t
je souhaite. Paris, un équipage de chasse, mille arpens de
taillis et le cœur de mes sujets voilà tout ce que je veux.'
Je ne me dissimule pas que l'intention des puissances amies
est de partager le royaume pou,r me, réduire à la plus petite
circonspection possible mais je n'en ai point «je souci. Moins
la France sera grande moins nous aurons de peine à la gou-
verner. Pourvu que nous conservions mes grands plaisirs et
des relations faciles avec la Bresse. et le Périgdrd je suis assez'
content. Tout ce qu'on me donnera signer dans .ce sens je
le signerai en aveugle vous'savez que je ne mettrai jamais s
d'obstacles à un traité qui me débarrasserait d'une portion dé' `
territoire; j'ai fait mes preuves avec les places fortes en 1814.
Continuez, cher comte,. à vouloir la paix vous me servez,
ainsi bien plus que vous ne pourriez le faire autrement. Je
reconnais que j'ai fait une grande faute j'aurais dû voua
appeler vous et vos amis politiques au ministère en août f
1829 nous régnerions encore glorieusement.
Dites à la chambre et particulièrement à Royer-Collard
qlle je suis content de sa conduite. Je n'oublierai personne à
mou retour.
Débarrassez-moi de quelques républicains, parce que ce
sera autant de fait. Ne changez pas vos ageas à l'extérieur
ou si vous les changez, gardw.-votts des hommes de juillet i{t
2i MARS i83i.
On s'abonne à Paris, au Bureau
du Journal, Giib Bergers, no 1*
faubourg Montmartre), chez tous
Je» Libraires, et chez tous les Di-
recteurs et Directrices des postes,
..qui recevront le prix de l'abon-
nement.
Les lettres non affranchies ne se.
ront pas reçues.
AH! BASILE, MON MIGNON, FAISEUR DE COUPS D'ÉTAT, EN VOICI DU BOIS VERT.
FIGARO.
LETTRE TROUVÉE S0R LA COTE DE DIEPPE,
AUPRÈS-.D'UN BATEAU Sl~fOGLEB~
AUPRÈS D'UN BATEAU SMOGLEK.
y `,
AU COMTE SÉBASTIAN!,
sinistre de notre cousin le dec c'oELÉina. ̃
̃ ̃ Mônsîenr le "comte
Je ne confonds point M. Sébastian! avec les, hommes de la
révolution de juillet.
Ceux-ci veulent que la France perde à tout jamais le souve-
nir des bienfaits de mon règne, la mémoire de notre glorieuse:
restauration; vous, M. le comte, vous voulez la vérilaWe gran-
deur'de la nation.
Une faction furieuse vous crie que les .puissances mésalliées
vous trompent vous laissez crier. Ces puissances ont en effet
dé fallacieuses paroles d'amitié elles sont convenues avec moi
d'abuser de duc d'Orléans pour l'endormir dans son usurpa-
tion puis, lejour prédit par un saint missionnaire viendra ta
Isgitiniité débordera par l'Espagne* l'Italie, le Rhin et l'Océan,
et tout sera dit pour les révolutionnaires. r
Continuez à dire la paàx quand tout démontre la guerre.
Vous savez qu'il n'y a contes de portiers rêves de vieilles
femmes niaiseries politiques qu'avec une certaine réputation
d'esprit, de l'assurance et des formes aristocratiques un ne
puisse faire adopter à une grande nation. Il lui faut quinze ans
pour comprendre Ja mystification.
Tâchez d'endormir le raarécbal Soult dont je me défie beau-,
coup, laissez-le faire ses préparatifs il aime àjouer aux sol-
dats., comme vos caricatnristes français disent que j'aime à
jouer à la petite chapelle. Qu'il arme ses rcgiioens mais ne le
laissez pas dépasser la frontière.
La Pologne sera écrasée s'il plâll au Tzès-Haut et au ina-:
réchal Diébitch le lieutenant du dieu "des armées dans notre
«asie. {«Italie sera un déjeuner d*Autrichieu. La Prusse aura
premptf ment traversé la Suisse Bourruont et mon glorieux
/!• ANNÉE. -Si-K* 8oî
ABONNEMENT JOUR PARIS
rour un mois. 6 It
Pour trois mois. i5 fr
POUR LES DÉPARTEMENS
Pour un mois, .s 7 tt:
Pour trois mois. ig ftl
POUR L'ÉTRANGER.
Pour trois mois.. Si Ir. 50 «
fils, prouveront à l'Europe qu'il n'y a plus de Pyrénées quand
c'esf la légitimité qui veut franchir les montagnes. Alors nous
enfermerons la France daus un cercle de fer brûlant et
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Vous M. le comte serez au nombre,des heureux car je
veux signaler mon retour par des bienfaits. Ce qu'en France
on appelle votre incapacité, votre fatuité impuissante aux gras,
des affaires" au gouvernement iè*ilappétt« -amour sincère de la
France. Je vous en récompenserai, soyez-en sûr. Vous se-*
rez maréchal aussitôt que je serai roi dans la personne de
Heùri v.
Je crois que cette fois-ci notre retour coûtera un peu plus
chers que les deux premiers mais qu'importe ? qu'on se hâte
avant que les forêts royales soient vendues c'est tout ce .que>t
je souhaite. Paris, un équipage de chasse, mille arpens de
taillis et le cœur de mes sujets voilà tout ce que je veux.'
Je ne me dissimule pas que l'intention des puissances amies
est de partager le royaume pou,r me, réduire à la plus petite
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la France sera grande moins nous aurons de peine à la gou-
verner. Pourvu que nous conservions mes grands plaisirs et
des relations faciles avec la Bresse. et le Périgdrd je suis assez'
content. Tout ce qu'on me donnera signer dans .ce sens je
le signerai en aveugle vous'savez que je ne mettrai jamais s
d'obstacles à un traité qui me débarrasserait d'une portion dé' `
territoire; j'ai fait mes preuves avec les places fortes en 1814.
Continuez, cher comte,. à vouloir la paix vous me servez,
ainsi bien plus que vous ne pourriez le faire autrement. Je
reconnais que j'ai fait une grande faute j'aurais dû voua
appeler vous et vos amis politiques au ministère en août f
1829 nous régnerions encore glorieusement.
Dites à la chambre et particulièrement à Royer-Collard
qlle je suis content de sa conduite. Je n'oublierai personne à
mou retour.
Débarrassez-moi de quelques républicains, parce que ce
sera autant de fait. Ne changez pas vos ageas à l'extérieur
ou si vous les changez, gardw.-votts des hommes de juillet i{t
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