Presse et revues
4 pages
Titre : Le Figaro : journal littéraire : théâtre, critique, sciences, arts, moeurs, nouvelles, scandale, économie domestique, biographie, bibliographie, modes, etc., etc.
Éditeur : Jourdan fils (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1831-03-14
Contributeur : Alhoy, Maurice (1802-1856). Directeur de publication
Contributeur : Arago, Étienne (1802-1892). Directeur de publication
Contributeur : Lepoitevin de L'Égreville, Auguste (1791-1854). Directeur de publication
Contributeur : Bohain, Victor (1805-1856). Directeur de publication
Contributeur : Latouche, Henri de (1785-1851). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484501
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 13022 Nombre total de vues : 13022
Description : 14 mars 1831 14 mars 1831
Description : 1831/03/14 (Numéro 73). 1831/03/14 (Numéro 73).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k266915h
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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On s'abonne à Pari», an BtireW
du Journal, Cité Bergère, n° ia
faubourg Moatmartre), chez tous
les Libraires, et chez tous les Di-
recteurs et Directrices des postes,
.qui recevront te prix de l'abon-
'nement.
< G; Les lettres non affranchies ne sev
Iront pas reçues.
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Pour trois mois. 1 1 5, fr
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'pour' nu mois.' r 7 <».̃
Pour trois mois. 18 fw
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AH BASILE, KION MIGNON, FAISEUR DE COUPS D'ÉTAT, EN VOICI DU BOIS VERT. V
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TRINITÉ POLITIQUE.
Un homme du juste-milieu homme d'imagination s'il en
fut, vient de trouver une combinaison politique qui doit réu-
nir tous les partis. Il se propose de publier, aussitôt qu'il y
Aura un liira'rn^gpyr 4d(U;r et des lvetoai* ^our Jire autre
ctose que des journaux un gros volume in-quarto pour ex-
poser son système et en démontrer l'opportunité et l'excellenT-
ce. Cet ingénieux auteur a bien voulu nous communiquer son
manuscrit; en voici l'analyse.
Comme ainsi soit que quatre grands partis se partagent la
France et que tous ont besoin de trouver une garantie dans le
pouvoir-; comme la république est à la monarchie environ ce
que 1 est à 100 comme' lç bonapartisme esta la république à
peu prés ce que 3 sont à 2 comme le carlisme est à la révolu-
tion ce que 1/2 est à 160.
Il faut quele pouvoir suprême réprésente la mouarebie, le
̃ bonapartisme et le carlisme.
Comment arriver ce résiliât? •'
< Pour revenir au vrai des choses et faire nne fusion chimi-
que d'opimVns qui puisse assurer la grandeur et le repos de
îf.Ffairee, raviver le commerce et.Finâàstrie, imposer silence
aux mécontens, appaiser la fièvre d'émeutes qui agite quelques
,têtes, mettre en éga|e estime les hommes long-tems opposes
le publiciste dont nous traduisons ici les pensées a imaginé de
faire une espèce de trône trinitaire où seraient appelés le duc
d'Orléans, le duc de Reisohtadt etléduc de Bordeaux,
r Les partisans de la révolution de juillet auraient pour «ppui
le duc d'Orléans dont le trône monarchique serait entouré
( d'institutions républicaines. '•
t. Les" bonapartistes aornient le!dacde Reischtâdt:
Le carlisme serait heureux de la participation du duc de
jjBordeausp au gonvernement.
Les trois ducs ne seraient pas rais parce qn'il est péces-
saire de donner satisfaction à là république ils seraient
>*obsu!s. A-ee'-prix, elle promettrait de ne plus faire d'émeutes.
ï L>raôti«aje serait frappée à la triple e%îè. Du côté des
trois profils on lirait Orléans, Napoléon Bourbon, consuls.'
Au revers, ou graverait un coq et un aigle tenant dans leur
bec une fleur de lys surmontée du bonnet phrygien. La légen-
de serait royaume de France. e
Chacune des opinions aurait ses jours de royauté. f
La république administrée par les trois consuls aurait le pre-
mier jour de chaque trimestre et toute la matinée du 3i dé-
cembre;- '̃ •• –«^t^nii^i^ •̃ '•
Le bonapartisme aurait sept jours ce seraient les anniver-
saires des batailles de Marengo dAusterlitz d'Iéna de
Wagram de Lodi les anniversaires de la naissance et de la
mort de Napoléon 1". Le duc de Reischtadt tâcherait d'être
grand homme ce jour là.
Le carlisme aurait vingt-quatre heures de pouvoir royal
ce jour serait consacré à des actes de piété à la représenta-
tion des pièces de circonstance qui ont été jouées aux grandes
époques de la restauration et au baise-main de toute l'an-
cienne coQr.
Le reste du tems appartiendrait à la monarchie de la révo-
lution de juillet.
Tous les emplois seraient distribués par proportion» aux ci-
toyens des diverses opinions. Cette mesure serait très-facile
il n'y. aurait gu.ère à destituer que vingt mille carlistes ou quasi
légitiroairés qui occupent encore lés places eu France.
Le ministère participerait des nuances du pouvoir supé-
rieur il aurait à peu près autant d'unie q"*e celui qu'on dé-
fait, et que tous ceux qu'on propos depuis *ipç jours,
On conserverait M. de Talleyrand aux affaires il préside-
rait le. conseil comme représentant de toutes les opinions, dans
leurs nuances les plus variées.
Le dra peau frangais serait tricolore, avec un jack. blanc dans
l'angle supérieur de la couleur bleue. Sur ce jack serait une
.fieurdelys. •_• .:̃{.̃̃ > •. ̃• ,• j '•
On ne rétablirait pas les fleurs de lys sul: i« monumens^ 4^
parce que la «ajorité des Français s'est prononcée confre/é»^
emblème; mais les officiers qui ont la croix d'honneur A -iP^S
croixde SaintrLwis pourraient pa«ager le mbanronp gc
un liseré blanc, comme beaucoup ont coHt«H»é de le^W
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peu prés ce que 3 sont à 2 comme le carlisme est à la révolu-
tion ce que 1/2 est à 160.
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