Presse et revues
4 pages
Titre : Le Figaro : journal littéraire : théâtre, critique, sciences, arts, moeurs, nouvelles, scandale, économie domestique, biographie, bibliographie, modes, etc., etc.
Éditeur : Jourdan fils (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1831-03-13
Contributeur : Alhoy, Maurice (1802-1856). Directeur de publication
Contributeur : Arago, Étienne (1802-1892). Directeur de publication
Contributeur : Lepoitevin de L'Égreville, Auguste (1791-1854). Directeur de publication
Contributeur : Bohain, Victor (1805-1856). Directeur de publication
Contributeur : Latouche, Henri de (1785-1851). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484501
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 13022 Nombre total de vues : 13022
Description : 13 mars 1831 13 mars 1831
Description : 1831/03/13 (Numéro 72). 1831/03/13 (Numéro 72).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k2669144
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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i3 MARS i83i;
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On s'abonne à Paris au Bureau
du Journal, Ciii Bïhoèrb, n° i»
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le* Libraires, et chez tous le/î Pi-
scieurs et Directrices des postes
qui recevront le prix de l'abon-
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ront pas reçues.
n: année; ̃.» nî7^.
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Pour un mois.. 6 fr
Pour trois mois. i5 fr
POUR LES DÉPARTEMENT
Pour un mois.. • 7|rv
Pour trois mois. » ,{['fK
pour L'ÉTRANGER.
Pour trois, mois. aa fr. So ei
*M*ASW,»MON MIGNON, FAISEUR DE COUPS D'ETAT, EN VOiCi DU BOIS VERT. ï
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LE MINISTRE ET LA DANSEUSE. `~
Un soir, à Hesse, le tems était clair et glacial mais le
thermomètre marquait la température douce dite des orangers,
–au palais de la police. '•
« Il fait froid dehors dit te ministre chauffiwi^Bous le
jjcapft-l^alci: a-ceFfà^cBêrK7pérî)oréen avait du vin
des femmes, des officiers galonnés, des fleurs, et le prin-
tems à domicile. Légèrement couvert d'étoffes soyeuses, sa
peau s'entretenait liède.et blanche en un doux état de moiteur
puis se laissant aller horizontalement sur une ottomane il re-
gardait la position verticale des portefaix vêtus de barbe de
ppil et de glaçon. nord souffle j'ai des tapis, douiles fenêtres et triples portes. »
il murmurait avec délices. Il savait le latin car il avait fait
la campagne de France les amours et la guerre avaient ciri-
lisé ce crâne septentrional.
:E»e approcha belle, modeste et résignée. Elle avait l'es-
prit comme une danseuse. La conversation s'engagea par un
jeté-b^ttu «t-finit par un terre-à-terre. Çlle avait pris le cœur
de la police avec, ses pieds. Le ministre lorgnait, examinait
.slje dansait et ne parlait pas il était charmé.
« Comme Bigottini de France, disaiVilldans sa mémoiredo
conquérant! Etsa main frappait à. petits coups sur sa main,
de ses livres tombait le voluptueux bravo. r
Demaiu mon maître me remerciera le rariemlémain il
la présenta au prince: •̃ '̃'•'̃;
C'est la fille, dit-4I humblement j d'un orfèvre de votre'
bonne ville.
–Vive dieu! c'est le plus fin bijou de la boutique pater-
nelle. Je ne ve\ix pas laisser cette perle à mes pourceaux de
sujets; je la garde pour mon théâtre particulier. »
• Et le père de «ette perle mit bientôt sur son enseigne,: Joa il-
,E t,l e pèr~ de.ceU e're." 'l'le,' mit bien tÕ. t s 12.'1' .D ~J1sè :{oa,l"
"liér, fournisseur du prince.
Voflàie bijou mont«Ljo'jdâBseuse est uia|tw-"
Un matin, en sortant de la chambre royale, elle rencontra
la femme légitime du prince et par une habitude de métier,
dans un entrechat insolent, elle leva la jambe assez haut pour
lui donner un soufflet.
La-femme légitime pleura* < » '•̃ ̃̃
Cependant le bijou avait coûté tant d'or et d'argent à mon-
ter, qacJe p^pJe s'est r4voU<5. JD>a;He,w, Je, ho^ohétMÏëR*
jaloux, 1 électeur leur avait enlevé la danseuse.
« A bas la maîtresse! criaient des groupes moitié torches,
moitié poignards, se ruant sur les baïonnettes luisantes des
gardes. C'était une révolution,
Le peuple a triomphé. Sa majesté le peuple a ordoimé que
l'électeur abdiquerait le pouvoir absolu et sa maîtresse qu'il
accorderait la constitution, sous peine 4'étre découronné.
Le père de la comtesse effaça le'brevet de son enseigne, et la
comtesse ajarit sauté le pas, est retombée dans les attributions
d'un journal de théâtres et nous apprenons qu'elle débute, à
l'heure qu'il est, devant les bourgeois de Hesse-Gassclt •
COMMENT UN BON CATHOLIQUE
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FUT SCHIS«AT«JUE PENDANt QCARANTE-GmQ 'ttBfàtà.
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• '̃1 Hy ateaueoiipd'apjjdéset trertte
élusi-; ̃• ̃ •• JUCi.
Au train dont vont les choses, il y aura bientôt un gouver-
nement et une religion par quartier. Un ruisseau servira de
frontière et les habitans d'une rue auront des lois différentes
de celle3 exécutées dans la^rue voisine.. Si taitefois il «a des
lois exécutées..
Il était une fois un catholique qui se ..trouva on ne sait ci-
ment compromis dans uue noce. C'était hier. Le matin, il mifc-
une cravate blanche et un gilet blanc, et s'en fut à l'égliseX/
^"abbé Chatël. ̃ ')'*?£
^djsl'abbé aatel demeure conjjne chae«a jait Igaii r'
"X~~é Chatel demeure ) çomm~ (ha.e. lait M
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Pour un mois.. 6 fr
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