Presse et revues
4 pages
Titre : Le Figaro : journal littéraire : théâtre, critique, sciences, arts, moeurs, nouvelles, scandale, économie domestique, biographie, bibliographie, modes, etc., etc.
Éditeur : Jourdan fils (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1831-03-11
Contributeur : Alhoy, Maurice (1802-1856). Directeur de publication
Contributeur : Arago, Étienne (1802-1892). Directeur de publication
Contributeur : Lepoitevin de L'Égreville, Auguste (1791-1854). Directeur de publication
Contributeur : Bohain, Victor (1805-1856). Directeur de publication
Contributeur : Latouche, Henri de (1785-1851). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484501
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 13022 Nombre total de vues : 13022
Description : 11 mars 1831 11 mars 1831
Description : 1831/03/11 (Numéro 70). 1831/03/11 (Numéro 70).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k266912c
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
VENDREDI
ii MARS i83i;
:<<
On s'abonne à Paris, au Bureau
du Journal, Cité Be&obm, na n
faubourg Montmartre), chez tous
les Libraires, et chez tous les Di-
recteurs et Directrices des postes
.^ui recevront le prit de l'abon-
nement.
Les lettres non affranchies ne se.
r««t pat reçues.
Vlr ÂNiSÉE. s- Nî toi
v. 'i :̃̃̃»̃
ABONNEMENT POUR PARIS
Pour vn mois.. 6 fr
Pour trois mois.. i5 tr
PCHJR LES DÉPARTEMEMS
Pour un mois.. 7 fr; J
Pour trois mois. 18 fr.
POUR L'ÉTRANGER.
Pour trois mois.. 31 tr. So ei
AH! BASILE, MON MIGNON, FAISEUR DE COUPS D'ÉTAT, EN VOICI DU BOIS VERT.
FIGARO, J
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M– «i– m– »fc- •[ • f ,(, ,̃̃< ̃
CARLISTES ET RÉPUBLICAINS.
ÀL,- J'ai mal à la tèle. C'est le sang.
'̃vK Au côté. Le sang. Aux pied»,
Le sang, toujours le sang.
(Le march. de vulnéraire suisse.)
Un homme imagina un jour qu'il avait une raoueba suvjle
vit en Vaîn-ii s'évcrtuaTrpimr la cliâsser. La maudite mou-
che restait toujours sur son nez il en était tellement inquiet,
qu'il ne pouvait plus ni boire, nj manger. Il,dev,int,«iaigre et
hâve et jaune et ses joues se creusèrent comme il arrive à
un homme qui De mange pas. "C'est uae mouche, disait-il
.«ette mouche me fera mourir. ?»
Une femme vint à lui, tenant une mouche cachée dans la
.main ell« feignit de prendre la mouche au vx>l.« La voilà 1
.ditrfUe. » Elle la tua et l'homme fut guéri.
Sipt'Koiomes d'état ont quasiment la même maladie. Ils ont
la république sur le nez ils ne voient que la république tout
;mal procède de la république. C'est leur seule croyance.
lin savant, du tems où il y avait encore des savans et des
lépreux après de longues veilles auprès d'un feu mourant, à
la lu<ïnr d'une lampe vacillante, consacrées à chercher le sou-
verain bien et le souverain beau, trouva que le souverain bien
c'est la vertu et le souverain beau le jaune.
Ne comprenant pas que le, bien et le beau sont relatifs et
que pour lui le souverain bien eût été un morceau de pain avec
Hine côtelette et le souverain beau un habit propre ayant tous
;ses boutons. De même nos gouvernans ont vu clair comme e
le jour que le souverain mal c'est la république que tout mal
procède de la république ou d'une idée républicaine.
C'est pourquoi il y a dans les ministères une prodigieuse
quantité de cartons servant à renfermer les renseignemens
âur là république.
Dans le Morbihan le noble seigneur messire Jehan de la,
Houssaie parcourt les champs, pillant ? brûlant menaçant et
(criant vive Charles x J
Diotjà ]a tête de sa bande, vole sur les grands chemins au
profit de la légitimité.
Les prêtres disent des messes pour le rappel de Charles x et
de Henri v. •. '̃. '̃̃>
Les centres de la chambre des députés rappellent à l'ordre
l'orateur qui parle sans vénération de la chambre déplorable
•îe ce bon |H. de Yillèle.
.Un vaste çojnpH 3 ja&JUù*» ««wie-i, J?-M-^Jr'i=3?-caè-
cérémonie illégale et portant évidemment atteinte à l'ordre
public et à l'œuvre des patriotes de juillet. '̃'
Vous vous imaginez sans, doute que l'autorité ordonne des
poursuites rigoureuses contre les carlistes. Erreur! il n'y auâ'
rait rien de si vulgaire, c'est ce que ferait tout le monde il
ne faut pour cela que le sens commun. Nos autorités n'ont pas
seulement le sens commun, elles ont du génie; elles font des
ordonnances et lâchent la police contre les républicains.
Il y a eu un mouvement cjurljsje 3 MarseUJe. Arrêtez trois
républicains.̃ ,̃
Il y a eu des placards affichés dans lesquels on cherche à
soulever le peuple en faveur, du due de Bordeaux. Arrêtez
six républicains. 1: • • r
Le commerce va mal. Arrêtez trente républicains^
Les fonds ont baissé. Arrêtez cent républicains.
S'il pleut depuis quinze jours, si la police s'occupe fort peu
du nettoiement des rues, et s'il y a ce printems beaucoup de
hannetons qni rongent les feuilles, à qui s'en prendre si ce
n'est aux républicains.- '•̃'̃
Ces pauvres républicains me rappellent ce petit manant que
l'on avait placé près d'un prince enfant, et qui avait l'honiaeur
de recevoir le fouet chaque fois que monseigneur ne savait pas
sa leçon.
Nos hommes d'état me rappellent ce fou qui croyait à-
voir une mouche sur le nez.,
Il serait seulement curieux que quelque Agaodice déaou-
vrît qu'il n'y a pas de républicains, que les bons citoyens né
veulent qu'un trSne entouré d'institutions républicaines
comme on le leur a promis, que ceux qui nous gouvernent
ii MARS i83i;
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On s'abonne à Paris, au Bureau
du Journal, Cité Be&obm, na n
faubourg Montmartre), chez tous
les Libraires, et chez tous les Di-
recteurs et Directrices des postes
.^ui recevront le prit de l'abon-
nement.
Les lettres non affranchies ne se.
r««t pat reçues.
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ABONNEMENT POUR PARIS
Pour vn mois.. 6 fr
Pour trois mois.. i5 tr
PCHJR LES DÉPARTEMEMS
Pour un mois.. 7 fr; J
Pour trois mois. 18 fr.
POUR L'ÉTRANGER.
Pour trois mois.. 31 tr. So ei
AH! BASILE, MON MIGNON, FAISEUR DE COUPS D'ÉTAT, EN VOICI DU BOIS VERT.
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CARLISTES ET RÉPUBLICAINS.
ÀL,- J'ai mal à la tèle. C'est le sang.
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Le sang, toujours le sang.
(Le march. de vulnéraire suisse.)
Un homme imagina un jour qu'il avait une raoueba suvjle
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che restait toujours sur son nez il en était tellement inquiet,
qu'il ne pouvait plus ni boire, nj manger. Il,dev,int,«iaigre et
hâve et jaune et ses joues se creusèrent comme il arrive à
un homme qui De mange pas. "C'est uae mouche, disait-il
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Une femme vint à lui, tenant une mouche cachée dans la
.main ell« feignit de prendre la mouche au vx>l.« La voilà 1
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la république sur le nez ils ne voient que la république tout
;mal procède de la république. C'est leur seule croyance.
lin savant, du tems où il y avait encore des savans et des
lépreux après de longues veilles auprès d'un feu mourant, à
la lu<ïnr d'une lampe vacillante, consacrées à chercher le sou-
verain bien et le souverain beau, trouva que le souverain bien
c'est la vertu et le souverain beau le jaune.
Ne comprenant pas que le, bien et le beau sont relatifs et
que pour lui le souverain bien eût été un morceau de pain avec
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procède de la république ou d'une idée républicaine.
C'est pourquoi il y a dans les ministères une prodigieuse
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seulement le sens commun, elles ont du génie; elles font des
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Il y a eu un mouvement cjurljsje 3 MarseUJe. Arrêtez trois
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Il y a eu des placards affichés dans lesquels on cherche à
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six républicains. 1: • • r
Le commerce va mal. Arrêtez trente républicains^
Les fonds ont baissé. Arrêtez cent républicains.
S'il pleut depuis quinze jours, si la police s'occupe fort peu
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n'est aux républicains.- '•̃'̃
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l'on avait placé près d'un prince enfant, et qui avait l'honiaeur
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Nos hommes d'état me rappellent ce fou qui croyait à-
voir une mouche sur le nez.,
Il serait seulement curieux que quelque Agaodice déaou-
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