Presse et revues
4 pages
Titre : Le Figaro : journal littéraire : théâtre, critique, sciences, arts, moeurs, nouvelles, scandale, économie domestique, biographie, bibliographie, modes, etc., etc.
Éditeur : Jourdan fils (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1831-03-06
Contributeur : Alhoy, Maurice (1802-1856). Directeur de publication
Contributeur : Arago, Étienne (1802-1892). Directeur de publication
Contributeur : Lepoitevin de L'Égreville, Auguste (1791-1854). Directeur de publication
Contributeur : Bohain, Victor (1805-1856). Directeur de publication
Contributeur : Latouche, Henri de (1785-1851). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484501
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 13022 Nombre total de vues : 13022
Description : 06 mars 1831 06 mars 1831
Description : 1831/03/06 (Numéro 65). 1831/03/06 (Numéro 65).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k266907x
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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̃6 MARS i83i.
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On s'abonne à Paris, au Bureaa
• du Journal,' Cité Bergère, n° i»
? faubourg Montmartre), chez tous
le» Libraires, et chez tous les Di-
recteurs gt Directrices des postes
̃j qui recevront le prix de l'abon-
nement.
Les lettrés non affranchies ne se.
ront pas reçues.
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ABONNEMENT TOWR PARIS
Four un mois.. t 6 fr.
Pour trois moi».. i5 fr.
•-̃'̃'̃ POtia "*£ïS DÉPÀRTEMENS
Pour un mois, î 7 fr.
Pour trois mois. 18 fr.
POUR l'ÉTRÀICGER.
Pour trois mois.. »».fi, 5o c;
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Le Figaro d'hier a été saisi. Le commissaire de police qui
s'est présenté chez nous n'avait pas une écharpe blanche
comme celui qui brisa nos presses le 26 juillet, il portait une
écharpe tricolore, et pourtant ce n'était pas le même.
Un procès-verbal a été dressé. Aucun article spécial n'est
i ncrùniaé. «Ko, îMas»è*
nées de juillet A quoi nous a servi de tirer le canon d'alarme
contre le 8 août de prédire hardiment, le jour même des or-
donnances, que s'il avait fallu quinze jours pour renverser le
despote d'Alger, il n'en faudrait pas pjus de trois pour expul-
ser la royauté parjure ? Ainsi guerre guerre à toi Figaro
guerre à d'autres, guerre aux amis! mais, en revanche, paix
aux-ennemis.
Nous attendrons, sans crainte ni découragement les
résultats de la dénonciation qui nous a été faite. D'avau-
ce, nous en Sommes sûrs, ceux qui nous vouent encore
ungfois aux honneurs du réquisitoire, n'ont pas engagé, com-
nrénous plusieurs fois leur tête pour faire triompher le nou-
vel ordre de choses.
Nous ignorons quel sera le programme suivi contre nous
par le ministère public mais ce ne sera certainement pas
le programme de l'Hotel-de- Ville.
t LE LENDEMAIN DE L'EMEUTE.
« Mon dieu, soyez tranquille, mon cher je sors du minis-
tère de l'intérieur on est fort content. Tout va bien, grâce au
ciel, et le danger est passé,
Cependant les carlistes de la Vendée et du Midi remuent.
Oui, ils ont fait des tentatives mais ce n'est rien. Quel-
ques bens arrêts de cour d'assises, ettontsera dit. Les carlis-
te^ voyez-vous, aiment la monarchié ils finiront par se ral-
fifcr à ottle de Louis-Philippe, pour peu qu'on leur fasse d'a-
vances. t ̃
–On ne leur en a que trop fait déjà. Il fallait les éloigner,
les conteur par une terreur morale. On est allé au-devant
d'eux, on leur a laissé les places on leur a ouvert bien vite
les salons du Palais-Royal, qu'ils ont traversés pour aller à
St-Germain-1'Auxerrois. ,.t -•<.
–C'est qu'on voulait bien vivre avec eux. ,:1 ;?
Mais ne valait-il pas mieux bien vivre avec la nation? La
nation, ^^je plus grand nombre les carlistes, c'est une toute
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'«ous ne la craignons pas, mais nous ne voulons pas l'a-
voir contre nous.
-Et c'est pour cela que vous la cajolez? La devise des car-
listes est comme celle des jésuites, ils veulent être comme ils é-
taient ou n'être pas du tout. Il faut qu'ils ne soient pas du tout.
-Ils se résigneront. Aussi nous sommes bien tranquilles
de ce côté-là. C'est le bonapartisme et la république qui nous
effrayent. Vous savez qu'ils conspirent.
-En vérité! ̃' F
-Tout de bon. On dit partout, et je l'ai entendu raconr
ter chez ma portière, que le 20 mars on proclamera Napo-
léon 11 empereur des Français. C'est très-effrayant.
r-.Il fallait désintéresser le bonapartisme et la république
qu'at-on fait pour cela ? On a placé des carlistes. Tenez il y
a beaucoup jd'officiers de l'ancienne armée impériale qui peu-
vent servir encore j eh bien on leur refuse la confirmation de
leurs grades, ou on les éloigne des corps. A leur place qui
nomme-t-on ? Des officiers de la garde royale. M. le général
Vincent, qui, figure sur la liste des généraux- de division en ac-
tivité, n'est-ce pas cet officier des gardes-du-corps qui fit ti-
rer à Rambouillet sur le peuple de Paris ? On l'emploie pour
servir la révolution la servira-t-il jamais bien ? abdiquera-
t-ii ses anciennes croyances ?
-•-Sans doute ceci a l'air d'un contre-sens.
–41 y a mieux. On emploie M. Vincent et on refuse à
M. Poques la confirmation du brevet qu'il tenait du gouverne.
ment provisoire. M. Poques a été blessé à Rambouillet: il
avait alors le titre de colonel sam-voas ce qu'on lui offre ?
Le brevet de capitaine en activité. Il ne peut pas marcher, c'est
une dérision. Mais il est un des soldats de Juillet et on en
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