Titre : L'Œuvre
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Date d'édition : 1926-11-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34429265b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 05 novembre 1926 05 novembre 1926
Description : 1926/11/05 (N4053). 1926/11/05 (N4053).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46142896
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-90
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/08/2016
L'ŒUVRE
W
25 - Centimes
4
9
EDITION X>EI PftRIS
N° 4053. - VENDREDI - 5 NOVEMBRE xasq.
9, rue Louis-le-Grand (2*)
Adr. télégr. : ŒUVRE-PARIS
I Cligui postal : Compta 1046
Directeur :
-
GUSTAVE ~ ~, ,m I& ]mie 1
Timpho <) Lairi 65-00, 65-01, 65-0;'
impRoro | 1 65 -03, 65-04. - ~ j '
[illisible]
.. - Paraît que c'est un agent italien...
— Pourvu qu'il ne nous arrête pas! ,
A LA TRIBUNE
Les jeux
et l'impôt
Dans la crise financière dont souffre
la France, les jeux payent-ils une con-
tribution suffisante à la collectivité ?
Quelle est la part comparée, sur le
'produlit brut des jeux, de l'Etat, des
communes et des œuvres d'assistance ?
Quel est le bénéfice des tenanciers ?
Quelle devrait être enfin l'attitude du
ministre des finances, soucieux d'ap-
porter le maximum de ressources dans
les caisses dui Trésor public 1
Pour répondre utilement à ces ques-
tions, il est indispensable de consulter
les statistiques officielles. Leurs chif-
fres donnent d'intéressantes clartés à
ceux qui se préoccupent du problème
financier.
Ecartons, tout d'abord, le principe ri-
goureux de' la. suppression des jeux que
d'autres Etats ont eu le courage de pra-
tiquer et qui, en théorie, est éminem-
ment désirable.
Dans l'état actuel de nos finances, on
ne peut concevoir1 que les budgets du
pays, des station § balnéaires et aussi
des œuvres d'assistance se privent de
ces ressources, certes. d'origine plus ou
moins pure du point de vue de la mo-
rale. L'interdiction des jeutx entraîne-
rait de véritables désastres pour toutes
nos villes d'eaux ; elle aurait un effet
'plus déplorable encore !
La fermeture des casinos et des cer-
cles occasionnerait l'évasion, Ners des
pays moins scrupuleux, des habitués du
,baccara et de la boule. >
Tolérons donc les jeux ; mais impo-
so.ns-Ies. - , ' . '
i Augmentons deojix fois la. contribu-
tion de la collectivité, en majorant tout
d'abord, du simple au double, la dîme
prélevée par la loi 'sur les sommes en-
gagées, car le joueur, peu intéressant
en îui-mô'irî4%<^nfîrîltejia.'laisser libre '
cours à sa p'a.ssio.n ; en retenant ensuite
25 % de supplément sur les bénéfices
excessifs des tenanciers.
Cette -double opération. versera quel-
ques centaines de millions de plus dans
les caisses vides du Trésor public. Elle
multipliera ' par deux les bénéfices des
'communes -et- des œuvres, d'assistance,
qui ne se plaindront certes pas d'une
bonne aubaine, touit à fait inattendue.
Elle n'éloignera pas un seul joueur du
tapis vert et fera diminuer légèrement
lie profit excessif, qui chaque année
vient s'ajouter aux fortunes accumulées
'des particuliers ou des Sociétés exploi-
tant les maisons de jeux. Seuls, les te-
nanciers et leurs protecteurs maudiront
une aggravation d'impôts, légitime celle-
là, et qui aura l'approbation de l'una-
nimité des contribuables.
Cependant, la: situation actuelle des
jeux en France permet-elle une hausse
des laxes ? -
; Les chiffres répondront mieux que
tous commentaires à cette question qui
doit évidemment être élucidée avant
d'établir un surcroît d'impôt.
Les sommes jouées- ont une tendance
à augmenter chaque année dans des
proportions fantastiques. L'accroisse-
ment du chiffre des prélèvements le dé-
montre de façon significative.
En 1924, le produnt brut des jeux s'est
élevé dans les casinos à 204.837.000
'francs ; en 1925, il atteignait : 251 mil-
lions 398.000 francs.
Les statistiques de 1926 ne sont pas
encore connues. Il est permis-de dire
que cette année le bond précédent de
J925, qui fut de 50 millions, sera dépas-
sé, à en juger par des résultats partiels
déjà connus.
Les . casinos de Biarritz qui en 192F
accusèrent 27 millions de. produit sur
les jeux, dès octobre 1926, donnent le
chiffre d'une cinquantaine de millions.
Et la, saison n'est pas terminée !
En concluant du particulier au géné-
ral, il est permis de dire, que l'augmen-
tation de cette année pouir l'ensemble
dépassera cent millions.
Sur les produits de la cagnotte, quelle
est propo'rtio'nellement la part de l'Etat,
des communes, des œuvres d'assistan-
ce et des tenanciers ?
En 1924 : sur 204 millions, exacte-
ment 204.837.000 francs :
La part de l'Etat a été de 24.470.000
francs ;
La part des œuvres : 67.827.000 fr. ;
La part des communes : 21.000.000 fr. ;
La part des tenanciers : 91.540.000 fr.
En 1925, sur 251 millions, plus exac-
tement : 251.398.000 francs.
La part de l'Etat a.'été de : 31.502.000
francs ;
La part des oeuvres : 85.491.000 fr.
ï, La part des communes : 27.000.000 fr.;
« . La part des tenanciers : 107.305.000
francs. i
: La. lecture de ces chiffres D,rovoaue
immédiatement des ; remarques / que
dicte le:simple bon sens. ■
Eh, quoi ! la part des exploitants de
jeux est, deux dois supérieure à celles
de l'Etat et des communes réunies.
Leur profit 'est ,plus élevé de trois fois,
comparé à celui de l'Etat.
Cette anomalie, scandaleuse . doit ces-
ser. Alors que la matière imposable est
surchargée, que commerçants, indus-
triels, membres-des carrières -libérales,
comme fonctionnaires, ployent sous le
faix, peut-on admettre plus longtemps
que le monopole des jeux soit : pour
quelques privilégiés la source de profit-
vraiment scandaleux ? ; ;
■ Ils n'ont 'même,pas le prétexte de frais
d'exploitation i importants - à - s.up.p;orter,
qui viendraient en diminution de leurs
bénéfices.. < . '
i Les pourboires dans les deux casinos
de Biarritz ont .atteint cette année- une
dizaine., de ' millions ! Leur dhiffre est
analogue à Deauville, à Aix, à Nice. Par
définition, les pourboire* devraient al-
ler au personnel auquel ils étaient des-
tinés.' Cependant., d'arprès une pratique
tolérée par le ministère des finances et
la: Sûreté Générale, les employés tou-
chent à peine 20 % de la: cagnotte des
pourboires. Le reste va: aux tenanciers
qui; grâce à cet important prélèvement
payent sur le dos d'e leur personnel
leurs frais généraux et même particu-
liers.
La, part dévolue aux exploitants des
jeux, et qui a été signalée tout à l'heure
comme exorbitante, constitue donc; pour
eux un bénéfice intégral.
Peut-on plus longtemps hésiter à di-
~ minuer au profit de l'Etat leurs profits
excessifs ?
J. Garat,
1 . Député des Basses-Pyrènees.
Hier a eu-lieu, à Stockholm, le mariage
civil du, prince. Léopold de Belgique et
de la princesse Astrid de Suède.
(Voir à la 3e page.)
« L'Œuvre est européenne. » '
Cette simple affirmation, en manchette.
l'autre jour, nous a valu les honneurs de
la raillerie nationaliste.
Dire que. l'Œuvre, est européenne, ce
n'est, point pourtant faire preuve d'outre-
cuidance. C'est dire simplement que, s'il
est, un journal en France qui représente
ce . qu,on ..app.elle, ce qu'on doit appeler
l'esprit européen, un journal qui saclle
parler cette langue qu'à Locarno M. Aris-
tide' Briand a si' heureusement "baptisée
<( l'européen », c'est l'Œuvre.
Et, soùs 'la rubrique : / ..
L'ŒUVREEUBOPEENNE
on trouve aujourciïhui,en tête de notre
troisième page, un article de
Léon JOUHAUX
secrétaire général '
de la C.G.T. fran-
çaise, sur CI La réor-
ganisation. économi-
que du vieux conti-
nent ».
Ce premier article
n'est en quelque sor-
te , qu'u-ne préface.
Et désormais, sous
la même rubrique,
à la même place,
nos lecteurs trouve-
rontl chaque fois
aue l'occasion s'en
offrira, un sujet, « européen Il traité par
un de ceux — qu'ils soient allemands, an-
glais, italliens, polonais. norvégiens, tché-
coslovaques, autrichiens....— qui, par leur
effort et'leur action, se sont i le mieux qua-
lifiés pour. nous apprendre « à parler eu-
ropé-en ■' •- 1 ' -
Le nouveau Sénat
américain
aura une nouvelle politique
Certains confrères se hâtent un peu
trop de dire que la politique améri-
caine des dettes ne sera pas changée
par le résultat des élections: Qu'en sa-
vent-ils ?
Une chose au moins est certaine,
c'est que les interlocuteurs ne sont plus
les mêmes et qu'un accord nouveau
s'établira sous une autre forme. C'est
ici que peuvent et doivent se placer
toutes les modifications prévues et pré-
parées..
« Le nouveau Sénat, crie quelqu'un,
reste l'adversaire irréductible de l'an-
nulation des Dettes ! » Avant de l'affir-
mer avec cette véhémence et cette
précipitation, on pourrait au moins at-
tendre qu'on nous dise avec plus de
détails quelle sera cette nouvelle assem-
blée. Quelle qu'elle soit, nous savons
au moins dès aujourd'hui que les dis-
positions françaises ne sont plus les
mêmes, ou plutôt qu'elles se sont
précisées dans un sens qui n'est pas
conforme à celui que prétendit leur im-
poser M. Bérenger. Bien qu'il retourne
en Amérique (pour ,quoi faite ?). La
partie reste donc entière et il n'y a
pas de raison pour ne pas la jouer dans
son ensemble, sans réticences et sans
réserves. Tout ce qui a été fait jusqu'à
ce jour n'a été, de part et d'autre,
qu'un travail d'information prépara-
toire. Les deux parties pourront, dès
lors, d'autant plus facilement se mettre
d'accord, qu'elles seront mieux rensei-
gnées, sur leurs intérêts et leurs droits
respectifs.
C'est bien ainsi que l'entendent les
Américains eux-mêmes, puisque la cam-
pagne en faveur de l'annulation se dé-
veloppe aveè un succès croissant. Pour-
quoi nos amis des Etats-Unis la conti-
nueraient-ils avec cette généreuse obsti-
nation, s'ils n'étaient convaincus comme
nous que le dernier mot n'est pas dit,
1 et que le dernier mot sera tout ensem-
ble le plus noble et le plus politique,
car il mettra fin à une controverse in-
digne de deux grands peuples, pareille-
ment soucieux de leur honneur et. de
leur gloire commune?
Un bon coup d'éponge d'abord, et
après (c'est nous qui offrirons le vin)
un bon coup à la santé du monde.
Gustave Téry
M. Henry Bérenger
ne retournera pas à Washington
Depuis quelque temps, le bruit, invrai-
semblable, court que M. Henry Bérenger
va rejoindre son poste à Washington. Mais
c'est un bruit que lui-même fait courir, et
nous sommes en mesure d'affirmer qu'il
n'en est rien. -
Ce soir, à 19 h. 45,
Mme JEANNE LAND RE
la romancière au
talent si goûté du
public, présentera
elle-même son nou-
veau roman
L'amour est menteur
que publie l'Œuvre,
à la tribune de
RADIO-ŒUVRE
[illisible]
La livre à 143.65
Le mouvement de la reprise du franc
s'est très fortement accentué dans la jour-
née d'hier. La livre anglaise, qui avait
terminé à 150,55 la veille, a baissé jusqu'à
143,65. L'écart est considérable.
Conséquence de cette hausse du franc :
recherchées par les vendeurs de titres
étrangers, toutes les valeurs françaises
sont en amélioration continue.
La journée d'hier doit être marquée
d'une belle pierre blanche. Mais cette pier-
re ne doit signaler qu'une étape dans la
voie où nous sommes si heureusement en-
gagés.
LES CHANGES
Avant-hier Hier
La livre.. 150,55 143,65
Le dollar. 31,10 29,63
Provocation
Certains journaux allemands s'étonnent,
paraît-il, de la longanimité dont la France
fait preuve devant les incidents de Vinti-
mille, de Tripoli et de Benghazi, et veulent
y voir un signe de « lassitude nationale ».
Quelle drôle d'idée !
Nous ne sommes pas plus fatigués que
ça. Merci. Nous avons simplement un ueu
de sang-froid. Nous prenons au sérieux,
mais non point au tragique, les manifes-
tations exubérantes d'un peuple chez qui
peuvent se passer des scènes comme celle-
ci, dont le récit est puisé aux meilleures
sources :
Selon le Lavoro d'Italia. les socialistes
de Ferrare, sous l'impression de l'attentat
de Bologne, viennent d'abjurer publique-
m,ent le marxisme et de renoncer à leur
agitation antifasciste, parce qu'elle encou-
ragerait des attentats criminels. Sous la
présidence de M. Balbo, les fascistes de
Ferrare prirent acte de cette abjuration.
On soumettra les signataires à un contrôle
sévère pour s'assurer de leur sincérité.
Eh bien ! nous avons une dignité que
n'ont pas les « marxistes » de Ferrare.
Quand je dis « nous », j'entends les ré-
publicains, les pacifistes français — ceux
qui, en l'anaire, ne « bêlent » point la paix,
mais la veulent. Car, pour nos nationalis-
tes ordinaires, prêts se rebiffer dès qu'un
Allemand lève le petit doigt, ils sont ,prêts
à tendre l'autre joue dès qu'un Italien leur
donne un camouflet, Ils .nous expliquent,
avec le minimum de circonlocutions
qu'exige la pudeur, que si les Italiens pren-
nent, vis-à-vis -de ' nous, posture d'agres.
seurs, c'est entièrement de notre faute.
Le journal de M. Emile Buré déclare —
non sans avouer lui-même qu'il joue du
paradoxe — « que nous avons, eii France
aussi, une déplorable tendance à ne pas
juger objectivement (?) les actes de la po-
litique intérieure italienne » et que « nous
sommes, chez nous, fascistes ou antifascis-
tes, comme si nous avions notre mot à dire
là-dessus ». ■ •
Notre mot, Buré ? Bien sûr ! Comme
nous aurions à le dire sur la rentrée du
Kaiser et le rétablissement de la monarchie
en Allema-gne. Comme vous .avez cru avoir
à le dire sur le régime des Soviets en Rus-
sie. Comme on a, pour peu qu'on ait le !
souci de la paix, son mot à dire chaque
fois qu'un régime politique, dans un pays
voisin, est tel qu'il ne peut avoir pour
soupape, dans les moments de crise, que
le nationalisme, l'impérialisme : la haine
de l'étranger.
Mais cette haine, ah ! comme nous
l'avons méritée ! M. Jacques Bainville —
autre nationaliste chatouilleux — ne nous
l'envoie pas dire : > t
« On ne doit pas oublier, écrit-il, que la
doctrine fasciste enseigne au peuple italien ,
le mépris des régimes « libéro-démocrati-
ques » dont le nôtre est le type.
Vous entendez ? Les Italliens ont en hor-
reur le régime démocratique et républi-
cain sous lequel nous vivons. Or nous
nous obstinons à conserver (pour notre
usage intérieur) ce régime qu'ils abomi-
nent.
Vous voyez bien que c'est de nous qu'elle
vient, la provocation !
Jean Plot
Une interpellation sur les violences fascistes
M. Ernest Lafont, député de la Loire,
vient de prendre l'initiative d'interpeller le
gouvernement « sur les mesures qu'il
compte prendre pour mettre les citoyens
français, tant sur le territoire national
que dans les pays neutres et dans les ser-
vices internationaux, à l'abri des violences
systématiques des fascistes italiens ».
Voir dans notre
rubrique L'OEUVRE
DES FEMMES, à la
4* page :
Sommes.nous de
bons parents pour
les enfants assistés ?
par
r ROBfRT. SCHREIBER
Les résultats définitifs
des élections américaines
New-York, 4
nov embre. —
Le nouveau
Sénat se com-
posera de 47
démocrates, un
membre du
parti travail-
liste fermier
et 42 républi-
cains, plus 8
Indépendantes.
Pour la Cham-
bre des dépu-
tés, les résul-
tats pour six
sièges sont
douteux, mais
jusqu'à pré-
sent les répu-
blicains ont 41
sièges de plus
que les démo-
crates.
[illisible]
M. ALF. SMITH
démocrate, ,
réélu gouverneur de; t'Eîa!
de New-York,
qui sera peut-êt1°e président,
des Etats-Unis en 1928.
Les Chambres rentreront sans doute
le 12 novembre
Le Conseil de cabinet dTiier a fixé -la;
date de rentrée des Chambres au vendredi
12 novembre. La décision officielle ne
sera toutefois prise qu'au Conseil des mi..
nistres d'aujourd'hui.
La rentrée du 12 novembre ne doit d'ail-
leurs être que fictive. Après la fixation dé
l'ordre du jour, le Chambre s'ajournera,
vaisemblablement au 16 novembre.
C'est ce jour-là — anniversaire de là vic-
toire du Bloc national en 1919 — qu'ellei
reprendra véritablement ses travaux.
Nous allons causer
devant vous
de la propriété commerciale
avec Me Fernand Izouard
1 ,(i'!lbtos Ν/ite,'J. -
ME FEUX AND IZOUARD 1 -1
L'ŒUVRE. — M" Fernand Izouard aurait
pu être un grand avocat d'assises, Soji
talent, son, autorité, son action, oratoire
lui eussent assuré le premier rang. Vais
sa science juridique en a . fait le grand
avocat d'affaires que . vous connaiss,;z.rJl
a aussi, dans des circonstances dont tous
nos lecteurs se souviennent, prononcé pour
I'OEuvre de remarquables plaidoiries. NQUS
allons donc l'interroger utilement sur-une
loi récente qui intéresse tant de nos audù
teurs. f
Voudriez-vous nous dire, mon cher Maî-
tre, ce que vous pensez de la propriété
commerciale et de la loi récemment pro.
mulguée en vue de la protéger ?
M0 IZOUARD. — Laissez-moi d'abord dé-
plorer cette expression de propriété com-
merciale, parfaitement .impropre. Elle n'a
pas peu contribué à tromper les malheu-
reux commerçants, alléchés tout d'abord
W
25 - Centimes
4
9
EDITION X>EI PftRIS
N° 4053. - VENDREDI - 5 NOVEMBRE xasq.
9, rue Louis-le-Grand (2*)
Adr. télégr. : ŒUVRE-PARIS
I Cligui postal : Compta 1046
Directeur :
-
GUSTAVE ~ ~, ,m I& ]mie 1
Timpho <) Lairi 65-00, 65-01, 65-0;'
impRoro | 1 65 -03, 65-04. - ~ j '
[illisible]
.. - Paraît que c'est un agent italien...
— Pourvu qu'il ne nous arrête pas! ,
A LA TRIBUNE
Les jeux
et l'impôt
Dans la crise financière dont souffre
la France, les jeux payent-ils une con-
tribution suffisante à la collectivité ?
Quelle est la part comparée, sur le
'produlit brut des jeux, de l'Etat, des
communes et des œuvres d'assistance ?
Quel est le bénéfice des tenanciers ?
Quelle devrait être enfin l'attitude du
ministre des finances, soucieux d'ap-
porter le maximum de ressources dans
les caisses dui Trésor public 1
Pour répondre utilement à ces ques-
tions, il est indispensable de consulter
les statistiques officielles. Leurs chif-
fres donnent d'intéressantes clartés à
ceux qui se préoccupent du problème
financier.
Ecartons, tout d'abord, le principe ri-
goureux de' la. suppression des jeux que
d'autres Etats ont eu le courage de pra-
tiquer et qui, en théorie, est éminem-
ment désirable.
Dans l'état actuel de nos finances, on
ne peut concevoir1 que les budgets du
pays, des station § balnéaires et aussi
des œuvres d'assistance se privent de
ces ressources, certes. d'origine plus ou
moins pure du point de vue de la mo-
rale. L'interdiction des jeutx entraîne-
rait de véritables désastres pour toutes
nos villes d'eaux ; elle aurait un effet
'plus déplorable encore !
La fermeture des casinos et des cer-
cles occasionnerait l'évasion, Ners des
pays moins scrupuleux, des habitués du
,baccara et de la boule. >
Tolérons donc les jeux ; mais impo-
so.ns-Ies. - , ' . '
i Augmentons deojix fois la. contribu-
tion de la collectivité, en majorant tout
d'abord, du simple au double, la dîme
prélevée par la loi 'sur les sommes en-
gagées, car le joueur, peu intéressant
en îui-mô'irî4%<^nfîrîltejia.'laisser libre '
cours à sa p'a.ssio.n ; en retenant ensuite
25 % de supplément sur les bénéfices
excessifs des tenanciers.
Cette -double opération. versera quel-
ques centaines de millions de plus dans
les caisses vides du Trésor public. Elle
multipliera ' par deux les bénéfices des
'communes -et- des œuvres, d'assistance,
qui ne se plaindront certes pas d'une
bonne aubaine, touit à fait inattendue.
Elle n'éloignera pas un seul joueur du
tapis vert et fera diminuer légèrement
lie profit excessif, qui chaque année
vient s'ajouter aux fortunes accumulées
'des particuliers ou des Sociétés exploi-
tant les maisons de jeux. Seuls, les te-
nanciers et leurs protecteurs maudiront
une aggravation d'impôts, légitime celle-
là, et qui aura l'approbation de l'una-
nimité des contribuables.
Cependant, la: situation actuelle des
jeux en France permet-elle une hausse
des laxes ? -
; Les chiffres répondront mieux que
tous commentaires à cette question qui
doit évidemment être élucidée avant
d'établir un surcroît d'impôt.
Les sommes jouées- ont une tendance
à augmenter chaque année dans des
proportions fantastiques. L'accroisse-
ment du chiffre des prélèvements le dé-
montre de façon significative.
En 1924, le produnt brut des jeux s'est
élevé dans les casinos à 204.837.000
'francs ; en 1925, il atteignait : 251 mil-
lions 398.000 francs.
Les statistiques de 1926 ne sont pas
encore connues. Il est permis-de dire
que cette année le bond précédent de
J925, qui fut de 50 millions, sera dépas-
sé, à en juger par des résultats partiels
déjà connus.
Les . casinos de Biarritz qui en 192F
accusèrent 27 millions de. produit sur
les jeux, dès octobre 1926, donnent le
chiffre d'une cinquantaine de millions.
Et la, saison n'est pas terminée !
En concluant du particulier au géné-
ral, il est permis de dire, que l'augmen-
tation de cette année pouir l'ensemble
dépassera cent millions.
Sur les produits de la cagnotte, quelle
est propo'rtio'nellement la part de l'Etat,
des communes, des œuvres d'assistan-
ce et des tenanciers ?
En 1924 : sur 204 millions, exacte-
ment 204.837.000 francs :
La part de l'Etat a été de 24.470.000
francs ;
La part des œuvres : 67.827.000 fr. ;
La part des communes : 21.000.000 fr. ;
La part des tenanciers : 91.540.000 fr.
En 1925, sur 251 millions, plus exac-
tement : 251.398.000 francs.
La part de l'Etat a.'été de : 31.502.000
francs ;
La part des oeuvres : 85.491.000 fr.
ï, La part des communes : 27.000.000 fr.;
« . La part des tenanciers : 107.305.000
francs. i
: La. lecture de ces chiffres D,rovoaue
immédiatement des ; remarques / que
dicte le:simple bon sens. ■
Eh, quoi ! la part des exploitants de
jeux est, deux dois supérieure à celles
de l'Etat et des communes réunies.
Leur profit 'est ,plus élevé de trois fois,
comparé à celui de l'Etat.
Cette anomalie, scandaleuse . doit ces-
ser. Alors que la matière imposable est
surchargée, que commerçants, indus-
triels, membres-des carrières -libérales,
comme fonctionnaires, ployent sous le
faix, peut-on admettre plus longtemps
que le monopole des jeux soit : pour
quelques privilégiés la source de profit-
vraiment scandaleux ? ; ;
■ Ils n'ont 'même,pas le prétexte de frais
d'exploitation i importants - à - s.up.p;orter,
qui viendraient en diminution de leurs
bénéfices.. < . '
i Les pourboires dans les deux casinos
de Biarritz ont .atteint cette année- une
dizaine., de ' millions ! Leur dhiffre est
analogue à Deauville, à Aix, à Nice. Par
définition, les pourboire* devraient al-
ler au personnel auquel ils étaient des-
tinés.' Cependant., d'arprès une pratique
tolérée par le ministère des finances et
la: Sûreté Générale, les employés tou-
chent à peine 20 % de la: cagnotte des
pourboires. Le reste va: aux tenanciers
qui; grâce à cet important prélèvement
payent sur le dos d'e leur personnel
leurs frais généraux et même particu-
liers.
La, part dévolue aux exploitants des
jeux, et qui a été signalée tout à l'heure
comme exorbitante, constitue donc; pour
eux un bénéfice intégral.
Peut-on plus longtemps hésiter à di-
~ minuer au profit de l'Etat leurs profits
excessifs ?
J. Garat,
1 . Député des Basses-Pyrènees.
Hier a eu-lieu, à Stockholm, le mariage
civil du, prince. Léopold de Belgique et
de la princesse Astrid de Suède.
(Voir à la 3e page.)
« L'Œuvre est européenne. » '
Cette simple affirmation, en manchette.
l'autre jour, nous a valu les honneurs de
la raillerie nationaliste.
Dire que. l'Œuvre, est européenne, ce
n'est, point pourtant faire preuve d'outre-
cuidance. C'est dire simplement que, s'il
est, un journal en France qui représente
ce . qu,on ..app.elle, ce qu'on doit appeler
l'esprit européen, un journal qui saclle
parler cette langue qu'à Locarno M. Aris-
tide' Briand a si' heureusement "baptisée
<( l'européen », c'est l'Œuvre.
Et, soùs 'la rubrique : / ..
L'ŒUVREEUBOPEENNE
on trouve aujourciïhui,en tête de notre
troisième page, un article de
Léon JOUHAUX
secrétaire général '
de la C.G.T. fran-
çaise, sur CI La réor-
ganisation. économi-
que du vieux conti-
nent ».
Ce premier article
n'est en quelque sor-
te , qu'u-ne préface.
Et désormais, sous
la même rubrique,
à la même place,
nos lecteurs trouve-
rontl chaque fois
aue l'occasion s'en
offrira, un sujet, « européen Il traité par
un de ceux — qu'ils soient allemands, an-
glais, italliens, polonais. norvégiens, tché-
coslovaques, autrichiens....— qui, par leur
effort et'leur action, se sont i le mieux qua-
lifiés pour. nous apprendre « à parler eu-
ropé-en ■' •- 1 ' -
Le nouveau Sénat
américain
aura une nouvelle politique
Certains confrères se hâtent un peu
trop de dire que la politique améri-
caine des dettes ne sera pas changée
par le résultat des élections: Qu'en sa-
vent-ils ?
Une chose au moins est certaine,
c'est que les interlocuteurs ne sont plus
les mêmes et qu'un accord nouveau
s'établira sous une autre forme. C'est
ici que peuvent et doivent se placer
toutes les modifications prévues et pré-
parées..
« Le nouveau Sénat, crie quelqu'un,
reste l'adversaire irréductible de l'an-
nulation des Dettes ! » Avant de l'affir-
mer avec cette véhémence et cette
précipitation, on pourrait au moins at-
tendre qu'on nous dise avec plus de
détails quelle sera cette nouvelle assem-
blée. Quelle qu'elle soit, nous savons
au moins dès aujourd'hui que les dis-
positions françaises ne sont plus les
mêmes, ou plutôt qu'elles se sont
précisées dans un sens qui n'est pas
conforme à celui que prétendit leur im-
poser M. Bérenger. Bien qu'il retourne
en Amérique (pour ,quoi faite ?). La
partie reste donc entière et il n'y a
pas de raison pour ne pas la jouer dans
son ensemble, sans réticences et sans
réserves. Tout ce qui a été fait jusqu'à
ce jour n'a été, de part et d'autre,
qu'un travail d'information prépara-
toire. Les deux parties pourront, dès
lors, d'autant plus facilement se mettre
d'accord, qu'elles seront mieux rensei-
gnées, sur leurs intérêts et leurs droits
respectifs.
C'est bien ainsi que l'entendent les
Américains eux-mêmes, puisque la cam-
pagne en faveur de l'annulation se dé-
veloppe aveè un succès croissant. Pour-
quoi nos amis des Etats-Unis la conti-
nueraient-ils avec cette généreuse obsti-
nation, s'ils n'étaient convaincus comme
nous que le dernier mot n'est pas dit,
1 et que le dernier mot sera tout ensem-
ble le plus noble et le plus politique,
car il mettra fin à une controverse in-
digne de deux grands peuples, pareille-
ment soucieux de leur honneur et. de
leur gloire commune?
Un bon coup d'éponge d'abord, et
après (c'est nous qui offrirons le vin)
un bon coup à la santé du monde.
Gustave Téry
M. Henry Bérenger
ne retournera pas à Washington
Depuis quelque temps, le bruit, invrai-
semblable, court que M. Henry Bérenger
va rejoindre son poste à Washington. Mais
c'est un bruit que lui-même fait courir, et
nous sommes en mesure d'affirmer qu'il
n'en est rien. -
Ce soir, à 19 h. 45,
Mme JEANNE LAND RE
la romancière au
talent si goûté du
public, présentera
elle-même son nou-
veau roman
L'amour est menteur
que publie l'Œuvre,
à la tribune de
RADIO-ŒUVRE
[illisible]
La livre à 143.65
Le mouvement de la reprise du franc
s'est très fortement accentué dans la jour-
née d'hier. La livre anglaise, qui avait
terminé à 150,55 la veille, a baissé jusqu'à
143,65. L'écart est considérable.
Conséquence de cette hausse du franc :
recherchées par les vendeurs de titres
étrangers, toutes les valeurs françaises
sont en amélioration continue.
La journée d'hier doit être marquée
d'une belle pierre blanche. Mais cette pier-
re ne doit signaler qu'une étape dans la
voie où nous sommes si heureusement en-
gagés.
LES CHANGES
Avant-hier Hier
La livre.. 150,55 143,65
Le dollar. 31,10 29,63
Provocation
Certains journaux allemands s'étonnent,
paraît-il, de la longanimité dont la France
fait preuve devant les incidents de Vinti-
mille, de Tripoli et de Benghazi, et veulent
y voir un signe de « lassitude nationale ».
Quelle drôle d'idée !
Nous ne sommes pas plus fatigués que
ça. Merci. Nous avons simplement un ueu
de sang-froid. Nous prenons au sérieux,
mais non point au tragique, les manifes-
tations exubérantes d'un peuple chez qui
peuvent se passer des scènes comme celle-
ci, dont le récit est puisé aux meilleures
sources :
Selon le Lavoro d'Italia. les socialistes
de Ferrare, sous l'impression de l'attentat
de Bologne, viennent d'abjurer publique-
m,ent le marxisme et de renoncer à leur
agitation antifasciste, parce qu'elle encou-
ragerait des attentats criminels. Sous la
présidence de M. Balbo, les fascistes de
Ferrare prirent acte de cette abjuration.
On soumettra les signataires à un contrôle
sévère pour s'assurer de leur sincérité.
Eh bien ! nous avons une dignité que
n'ont pas les « marxistes » de Ferrare.
Quand je dis « nous », j'entends les ré-
publicains, les pacifistes français — ceux
qui, en l'anaire, ne « bêlent » point la paix,
mais la veulent. Car, pour nos nationalis-
tes ordinaires, prêts se rebiffer dès qu'un
Allemand lève le petit doigt, ils sont ,prêts
à tendre l'autre joue dès qu'un Italien leur
donne un camouflet, Ils .nous expliquent,
avec le minimum de circonlocutions
qu'exige la pudeur, que si les Italiens pren-
nent, vis-à-vis -de ' nous, posture d'agres.
seurs, c'est entièrement de notre faute.
Le journal de M. Emile Buré déclare —
non sans avouer lui-même qu'il joue du
paradoxe — « que nous avons, eii France
aussi, une déplorable tendance à ne pas
juger objectivement (?) les actes de la po-
litique intérieure italienne » et que « nous
sommes, chez nous, fascistes ou antifascis-
tes, comme si nous avions notre mot à dire
là-dessus ». ■ •
Notre mot, Buré ? Bien sûr ! Comme
nous aurions à le dire sur la rentrée du
Kaiser et le rétablissement de la monarchie
en Allema-gne. Comme vous .avez cru avoir
à le dire sur le régime des Soviets en Rus-
sie. Comme on a, pour peu qu'on ait le !
souci de la paix, son mot à dire chaque
fois qu'un régime politique, dans un pays
voisin, est tel qu'il ne peut avoir pour
soupape, dans les moments de crise, que
le nationalisme, l'impérialisme : la haine
de l'étranger.
Mais cette haine, ah ! comme nous
l'avons méritée ! M. Jacques Bainville —
autre nationaliste chatouilleux — ne nous
l'envoie pas dire : > t
« On ne doit pas oublier, écrit-il, que la
doctrine fasciste enseigne au peuple italien ,
le mépris des régimes « libéro-démocrati-
ques » dont le nôtre est le type.
Vous entendez ? Les Italliens ont en hor-
reur le régime démocratique et républi-
cain sous lequel nous vivons. Or nous
nous obstinons à conserver (pour notre
usage intérieur) ce régime qu'ils abomi-
nent.
Vous voyez bien que c'est de nous qu'elle
vient, la provocation !
Jean Plot
Une interpellation sur les violences fascistes
M. Ernest Lafont, député de la Loire,
vient de prendre l'initiative d'interpeller le
gouvernement « sur les mesures qu'il
compte prendre pour mettre les citoyens
français, tant sur le territoire national
que dans les pays neutres et dans les ser-
vices internationaux, à l'abri des violences
systématiques des fascistes italiens ».
Voir dans notre
rubrique L'OEUVRE
DES FEMMES, à la
4* page :
Sommes.nous de
bons parents pour
les enfants assistés ?
par
r ROBfRT. SCHREIBER
Les résultats définitifs
des élections américaines
New-York, 4
nov embre. —
Le nouveau
Sénat se com-
posera de 47
démocrates, un
membre du
parti travail-
liste fermier
et 42 républi-
cains, plus 8
Indépendantes.
Pour la Cham-
bre des dépu-
tés, les résul-
tats pour six
sièges sont
douteux, mais
jusqu'à pré-
sent les répu-
blicains ont 41
sièges de plus
que les démo-
crates.
[illisible]
M. ALF. SMITH
démocrate, ,
réélu gouverneur de; t'Eîa!
de New-York,
qui sera peut-êt1°e président,
des Etats-Unis en 1928.
Les Chambres rentreront sans doute
le 12 novembre
Le Conseil de cabinet dTiier a fixé -la;
date de rentrée des Chambres au vendredi
12 novembre. La décision officielle ne
sera toutefois prise qu'au Conseil des mi..
nistres d'aujourd'hui.
La rentrée du 12 novembre ne doit d'ail-
leurs être que fictive. Après la fixation dé
l'ordre du jour, le Chambre s'ajournera,
vaisemblablement au 16 novembre.
C'est ce jour-là — anniversaire de là vic-
toire du Bloc national en 1919 — qu'ellei
reprendra véritablement ses travaux.
Nous allons causer
devant vous
de la propriété commerciale
avec Me Fernand Izouard
1 ,(i'!lbtos Ν/ite,'J. -
ME FEUX AND IZOUARD 1 -1
L'ŒUVRE. — M" Fernand Izouard aurait
pu être un grand avocat d'assises, Soji
talent, son, autorité, son action, oratoire
lui eussent assuré le premier rang. Vais
sa science juridique en a . fait le grand
avocat d'affaires que . vous connaiss,;z.rJl
a aussi, dans des circonstances dont tous
nos lecteurs se souviennent, prononcé pour
I'OEuvre de remarquables plaidoiries. NQUS
allons donc l'interroger utilement sur-une
loi récente qui intéresse tant de nos audù
teurs. f
Voudriez-vous nous dire, mon cher Maî-
tre, ce que vous pensez de la propriété
commerciale et de la loi récemment pro.
mulguée en vue de la protéger ?
M0 IZOUARD. — Laissez-moi d'abord dé-
plorer cette expression de propriété com-
merciale, parfaitement .impropre. Elle n'a
pas peu contribué à tromper les malheu-
reux commerçants, alléchés tout d'abord
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