Titre : L'Œuvre
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Date d'édition : 1926-10-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34429265b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 25 octobre 1926 25 octobre 1926
Description : 1926/10/25 (N4042). 1926/10/25 (N4042).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4614278d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-90
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/08/2016
L'ŒUVRE
25 CENTIMES EDITION ; X>E. X=*,Z1.Ï3LXS N° 4042. - LUNDI 25 OCTOBRE
9, rue Louis-le-Grand (2")
Adr. téléff. : ŒUVRE-PARIS
Ckèqu* postal : Conpli 1046
Directeur :
c-. Ti S -Ir 2ES: TÉRX
[texte illisible]
" Depuis le commencement de l'anr" e
savez-vous combien d'œufs nous ont mai e
les Anglais? Dix-sept fois plus que l'année der-
nière. Vous entendez bien : DIX-SEPT FOIS Pl, /
Pendant les quatre premiers mois de l'ar e
1925 : 1.152 quintaux. Pendant les qui
premiers mois de 1926 : 19.536."
UŒU'VR.E (4 juin 1928.)
GEORGIQUES
Labour
Il faut regarder huit bœufs qui tirent
line charrue pour se rendre compte de
l'effort patient que nécessite la culture
de la terre.
On passe sur la route en auto. On aper-
çoit les huit bêtes, tête basse, l'œil
comme remonté à la chinoise. Une buée
légère sort des naseaux. La marche est
lente : la peau se tend sur les muscles
pour que le soc du brabant coupe la terre
grasse et lourde.
On ne s'arrête pas pour contempler ce
tableau de Rosa Bonheur dans la brume
du matin. Mais, quand on revient, deux
heures plus tard, les bœufs sont encore
là, accomplissant la même besogne ; on
remarque à peine qu'ils ont creusé dix
nouveaux sillons sur le plateau.
On a l'impression d'un travail trop
lent ; faut-il vraiment huit bêtes robustes
pour tracer une raie, profonde à peine de
trente ou quarante centimètres ?
— La motoculture n'est pas encore
parvenue jusqu'ici ! dit un Parisien, en
haussant les épaules.
Le bouvier vient de détacher la chaîne
qui attachait la charrue au joug de ses
bêtes.
— Tiens, Cadet ! tiens, Rousselot...
C'est l'heure du déjeuner. L'homme
emporte des mottes de la terre généreuse
aux clous de ses chaussures ; l'aiguillon
au poing, il précède les bœufs dont la
peau luit et fume ; ils vont sur la route,
vers la ferme, sans plus de hâte, d'un
même pas lourd et lent que le Morvan-
diau qui les mène a rythmé depuis tou-
jours à la cadence de ses bœufs.
Les chevaux
Quatre chevaux arrachent -Utl toffibe-
reau d'un mauvais chemin.
La. voiture est remplie de betteraves
dont elle sème quelques-unes derrière
elle pour, comme le Petit Poucet, à la
prochaine attelée, être sûre de retrouver
sa route.
Les bêtes ont des colliers garnis de
mouton bleu, avec des clous dorés qui
piquent les harnais ; elles font tinter
leurs grelots.
Les quatre étalons sont d'une merveil-
leuse beauté. On les sent forts et géné-
reux, bien nourris, un peu vains de
se savoir magnifiques et puissants. Les
traits tendus, ils s'arc-boutent, pour arra-
cher les hautes roues à la glaise qui les
tient. Le limonier secoue ses pompons et
ses grelots d'un coup de tête rageur ;
mais le tombereau démarre et, quand
l'attelage rejoint enfin la route dure, les
quatre chevaux reposent leurs muscles
de l'effort.
Le premier salue d'un hennissement
la petite jument qui traîne le cabriolet
du vétérinaire, comme les moissonneurs
ruisselants jettent une plaisanterie, au
passage d'une gamine le long des
champs.
La terre
Le plateau ne sera. plus bientôt qu'une
mer de terre noire, aux vagues de mottes
qui cerneront des îles de luzerne, un cap
d'herbes blanches, juvfu'à ^ la lisière de
la forêt.
Là-bas, toute une parcelle est encore
maculée de feuilles de betteraves qui
pourrissent. On a fini de les arracher
hier, on- fera le ménage demain. Le soc
argenté pénétrera dans la chair frémis-
sante de la terre ; déjà, l'horizon se peu-
ple des longues attelées de bœufs ; il faut
les repérer aux arbres de la route pour
voir qu'ils se déplacent.
Comme la terre doit souffrir !
A peine a-t-elle terminé l'effort qu'elle
a fait depuis le printemps. Hier on a ar-
raché de ses flancs ses dernières pommes
de terre et ses dernières betterav es. Les
hommes avides ne lui laissent pas le
temps de souffler. La charrue l'éventre
avant que les lourds semoirs apportent
le germe des moissons futures à ce sol
qu'on dit avare et qui est miraculeuse-
ment généreux.
Il ne faut pas dire du mal de la terre !
Nous sommes sortis de son argile ; elle
est la mère et la nourrice. Tenez ! voyez-
vous là-bas le petit enclos autour du clo-
cher penché ? C'est là que dormiront un
jour tous les habitants du village, dans
la terre qui les a nourris...
J'ai connu un paysan qui mangeait de
la terre. Il la passait entre ses doigts et
l'écrasait avant de la goûter.
Il était solide, sain et fort.
Il est mort, tué d'un coup de tonnerre,
sur son champ. Il est tombé les bras en
croix. Quand on l'a ramassé, il avait de
la terre dans ses deux poignes serrées.
On n'a pas pu la lui arracher en ouvrant
les doigts...
Robert Dieudonné.
Ce qu'ils osent appeler
l' « art moderne »
No croyez point à une insuffisance de
reproduction photographique : la. nôtre est
très exacts, très soignée, très fidèle, par-
faitement conforme au catalogue de ta-
blealLX: mis en vente jeudi prochain à
l'Hôtel Drouot, par le commissaire-priseur
M" Alph. Bellier (pourquoi maître? en quoi
rnaitl't'n et par M. Jos. Hesscl, « expert
près la Cour d'appel » (qu'est-ce que c'est
encore que ça, un F. r tu rf la Cour
d'appd?). Voici donc la, Tète de femme, et
la Femme nue, qu'un Expert près la Cour
d'appel (il doit s'y oonnà notre admiration.
Nous vous dirons vendredi li., quels prix
auront monté ces chose».
GEORGES, ROUAULT
Tête de femmeaquarelle rehaussée aux
trois crayons.
Femme nue, aquarelle datée 1918.
La Marne est tombée
pour la seconde fois
La Manne n'est pas dit, tout réservée à
nos amis sanstilistes, Tous les lecteurs
de l'Œuvre, de Paris et des départements,
y ont également droit.
L'a T. S. F. n'est ici qu'une métaphore,
ou tout au plus un moyen d'intorTlwtion
sllppléJnentaire. Entendez que le speaker
de « Hadio-Œul're » annonce de temps à
autre que l'on prévoit une chute de Manne
pour la nuit suivante, mais les lecteurs
en sont pareillement avisés, comme ils
l'ont été hier par la manchette.
Rappelons les simples conditions Te-
quises :
Il faut 'd'abord trouver dans un exem-
plaire de l'Œuvre une formule pareille à
celle que nous avons publiée l'autre jour,
et il suffit de l'adresser à. l'Œuvre, après
l'avoir remplie, pour faire tenir un petit
présent à la personne qu'on aura bien
voulu nous désigner.
Est-il besoin de dire que la formule ne
paraît pas dans tous les exemplaires ? On
comprend sans peine que nous sommes
obligés .de procéder ]Ja1' petits paquets,
petits étant donné l'importance de notre
tirage mais, progressivement, nous tâ-
cherons de faire le plus d'heureux pos-
sible, car nous voulons que tous les lec-
teurs de L'Œuvre soient heure/l:[.
Annonçons tout de suite que la Manne
tombera deux fois encore cette semaine. ^
La formule d'envoi se trouvera cette fois
en tête des échos
C'est le ministre
de l'Agriculture
qui organise
la vie chère
M. Queuille, ministre de l'Agricul-
ture, est un très vilain plaisantin. Ce
n'est pas assez dire : c'est chez nous
le plus puissant et le plus redoutable
organisateur de la vie chère.
Combien de fois avons-nous établi
qu'à la faveur du change, nos voisins,
et spécialement les Anglais, nous enle-
vaient en quantités énormes nos œufs,
nos beurres, nos volailles, nos pommes
de terre, nos légumes, nos fruits, toutes
nos primeurs ! Inutile d'être grand clerc
pour comprendre que la raréfaction de
toutes les denrées en fait monter les
prix à des hauteurs inaccessibles.
Mauvais marchands de trafics stu-
pides, nous payons maintenant un franc
trente les œufs que nous avons vendus
quinze sous. D'ailleurs, on n'en trouve
plus, pas plus que de lait pour les nou-
veau-nés.
Cet affreux résultat, dont le danger
va s aggravant tous les jours, est dû
pour la plus large part à la politique
néfaste de M. Queuille. Nous lui avons
maintes fois signalé le péril :
— Attention ! Vous allez affamer la
moitié de la France et ruiner l'autre.
— Que faire? feint d'interroger le
ministre à la cantonade.
— C'est fort simple. Tant que la
«crise du change ne sera pas résolue ou
atténuée, il suffit d'arrêter l'exporta-
tion des œufs, du beurre, de la volaille.
Allez-y sans hésitation et sans. crainte ;
ce sont des libre-échangistes qui vous
le demandent.
— Oui, oui, dit le ministre Queuille,
vous avez raison ; et, à grand fracas, il
« prend des décrets » pour interdire
la sortie des denrées. La presse en est
pleine, mais, dans ces décrets d'une
apparente rigueur, M. Queuille admet
tant d'exceptions, de réserves, de déro-
gations, que tout recommence, ou plu-
tôt continue. Plusieurs confrères ont
fait, après l'Œuvre, des enquêtes terri-
blement démonstratives : il est parti de
Saint-Malo, à destination des côtes an-
glaises, soixante-quatorze millions de
kilos de pommes de terre. Bien loin de
diminuer, nos exportations de volailles
ont augmenté dans la proportion de
soixante-neuf pour cent; celles de gi-
bier, dans la proportion de cent vingt-
quatre pour cent. Voilà comment M.
Queuille surveille nos ports et nos fron-
tières. Voilà pourquoi nous avons le
droit de dire que cet homme est chez
nous le plus pernicieux organisateur de
la vie chère.
Qu'y a-t-il donc. de changé par ses
décrets? Sans doute ceci : que l'on
peut distribuer aux « camarades », en
leur réservant le privilège des déroga-
tions, tous les bénéfices du plus fruc-
tueux commerce. Quels moyens d'ac-
tion et de pression politique, quel mer-
veilleux instrument de corruption à la
veille des élections sénatoriales!
C'est, paraît-il, l'excuse invoquée.
Qu'importe que, pour les ménagères
au marché, tous les prix doublent ou
triplent et que les petits meurent faute
de lait, si les candidats de M. Queuille
sont élus en janvier prochain! Jusqu'à
la fin de l'année, en l'honneur du Sénat,
perçons quelques trous de plus à notre
ceinture.
Gustave Téry
Un vœu contre les exportations
de denrées alimentaires
Mézières, 24 octobre. — Le Conseil mu-
nicipal de Fumay a émis le vœu que le,3
licences d'exportation des denrées d'ali-
mentation soient supprimées et que des
ordres soient donnés aux agents des ser
vices de la répression des fraudes pour
effectuer de fréquents prélèvements, afin
de vérifier la qualité et le poids des mar-
chandises.
L'AMOUR EST MENTEUR...
Cela se dit, cela se chante, cela justifie
également le titre de notre prochain feuil-
leton, un très amusant roman 'inédit de
JEANNE LANDRE
AUTORITÉ
[texte illisible]
— Hein ! voyez-vous cela, vous, un rap-
prochement avec l'Allemagne ?..
— Je l'aurais même vu avec plaisir quel-
q1tes années plus tôt...
BONNE FOI
Français ou allemands, les nationalistes
ricanent :
— Depuis le déjeuner de, Thoiry, ils
n'avancent guère, les pourparlers. Ne
l'avions-nous pas dit ? N'est-il pas évident
que Briand n'est qu'un jobard que Stre-
semann a voulu voir venir ? (Ou récipro-
quement, selon que le nationaliste qui
parle est de ce côté-ci ou de ce côté-là du
Rhin.)
Le jeu est de laisser croire que les deux
interlocuteurs det Thoiry, après s'être ima-
giné qu'ils allaient, en trois coups de cuil-
ler à café, régler le vieux différend franco-
allemand, sont aujourd'hui déçus et dé-
goûtés parce que c'est plus difficile qu'ils
ne pensaient. On se gausse de leur naï-
veté. Mais on a commencé par la leur
prêter — gratuitement.
Car l'un et l'autre n'ont jamais caché
qu'à leurs yeux, si l'accord franco-alle-
mand était l'étape la plus importante sur
le chemin de la paix, le chemin était long.
It is a long way...
Une longue route... D'abord, parce que
nous ne sommes pas seuls, Français et
Allemands, face à face et que d'autres
peuples, qui estiment avoir leur mot 't
dire, interviendront, qu'on le veuille ou
non, au débat. Et puis parce que nous
avons, les uns et les autres, nos « tru-
blions » qui essaieront de brouiller les
cartes chaque fois que le jeu semblera
s'arranger. On peut compter pour cela sur
la mauvaise foi des nationalistes alle-
mands. Mais, pour avoir le droit de l'in-
criminer, il faut que nous ayons le cou-
rage de reconnaître la mauvaise foi des
nôtres. En voici un récent et frappant
exemple :
Vendredi, un député démocrate alle-
mand, le professeur Bergstraesser, faisant
une conférence à Toulouse, a dit :
« Je sais que les Français ont contre
nous de nombreux préjugés... »
Sur quoi M. Jacques Banville raille et
SQ fâche :
— « Préjugé » se dit en allemand « Vorllr-
teil ». [Mais oui ! comme « V orurteil » se
dit en français « préjugé ».] Ainsi, ce
digne Allemand nous reproche d'avoir sur
ses compatriotes des idées préconçues et
qui ne reposent sur rien. Quel toupet !
Alors, la guerre, ce n'est rien ? L'agres-
sion de 1914, ce n'est rien?... »
Belle indignation ! Seulement, le pro-
fesseur Bergstraesser, que M. Bainville
eût dû citer plus largement, avait, en
propres termes, dit ceci — qui change
tout :
« Je sais que les Français ont contre
nous de nombreux préjugés. LE GOUVERNE-
MENT IMPÉRIAL A MÉRITÉ CETTE LÉGITIME HOS-
TILITÉ. C'est à nous, Allemands, qui ve-
nons de naître à la vie politique interna-
tionale, de prouver que nos actes sont
sincères et notre bonne foi entière... »
En l'occurrence, de quel côté est l'im-
posture ?
Jean Piot
tl*4
Ce soir, à 19 h. 45,
Jla Maurice Gar-
ç o n , le fameux
avocat d'assi 8 e s ,
réhabilitera Barbe-
Bleue à la tribune
de
RADIO-ŒUVRE
~-*l
L'inauguration du monument
à Paul Deschanel
" (2" page.) '
C'est par son fils
que la dame anglaise
avait été attaquée
au Bois de Boulogne
" J'avais des besoins d'arge,
dit le jeune homme
aux inspecteurs qui l'ont ai
Nous avons raconté, hier, l'ag
dont fut victime, au Bois de Boulog'
Anglaise, Mme Kouried. Elle av
blessée assez grièvement au pe2
tempe et Ù. la gorge, et on recherc
vain ses agresseurs.
Cependant, l'insistance avec 1.
Mme Kouried disculpait son fils ne
sans étonner les enquêteurs, qui. h
tin, dirigeaient leurs recherches de -
L'attitude de Herbert Kouried, qui
tait pas occupé de sa mère, le
l'attentat, leur parut suspecte. On p
à la logeuse du jeune Kouried, qui
14, rue de l'Yvette, le coupe-pap' 1servit au crime. Elle le reconnut /a.
appartenant à Herbert Kouried. Ci
tifia les soupçons des inspecteurs qi
tèrent, hier matin, le jeune hor;
l'amenèrent au commissariat de la
où il ne tarda pas fi faire des ave ■
Herbert Kouried déclara que des ■ ■
d'argent l'avaient poussé à commet
acte. Employé dans une banque a
de Paris, il gagnait 900 francs pa
mais cette somme ne suffisait pm'
dépenses.
— Si ma mère meurt, dit-il, j
dirai la vérité !
Et il ajouta :
— Je veux être guillotiné. Est-ce
sera bientôt ?
On croit que Herbert Kouried ne
toute la vérité et cache les raisons
acte.
Herbert Kouried, qui est âgé de
est né à Eldach, en Autriche. II ■
envoyé au Dépôt.
Arthur DcspmlJ:, vainqueur dit De
Marcheurs, a été reçu hier, apTC.. ■■
accompli un parcours de 100 hiloml
la commune libre de Belleville.
(Voir à la 5e p
LES SOCIALISTES DE LA SEINE
demandent
le maintien à Genève
de M. Paul-Boncour
, La Fédération de la Seine du Pc
cialiste a tenu, hier, à la marrie de
rouge, son Conseil fédéral. On sait
assemblées, qui précèdent générales
huit jours la tenue du Conseil ou d.
grès du parti sont destinées à fixe;
tude des délégués de la Seine sur le:
ses questions à l'ordre du jour, et qtl
débats sont. par conséquent comme
pétition générale de ceux que tiendi
délégués de la France entière.
Cette fois, deux questions priii:,.
étaient posées : celle de l'attitude c'
ti dans les prochaines élections sér
les, et celle du retrait éventuel de 1' .
sation accordée à M. Paul-Boncou
représenter la France à la Société o
tions.
La première question avait un
particulier dans la Seine, où les coi
sons envisagées pour assurer le suc<
sible des partis de gauiche et d'extrêr
che et la défaite de certaines persoi
du Bloc National exigent des coaliti
sez complexes tant avec les radicau
socialistes indépendants qu'avec Ir
munistes maîtres d'un nombre im
de suffrages sénatoriaux.
Bien qu'il fût entendu, et qu'on
à chaque coin de discours qu'il ne
.sait 'J}&') da la Seine, et que l'attiti
25 CENTIMES EDITION ; X>E. X=*,Z1.Ï3LXS N° 4042. - LUNDI 25 OCTOBRE
9, rue Louis-le-Grand (2")
Adr. téléff. : ŒUVRE-PARIS
Ckèqu* postal : Conpli 1046
Directeur :
c-. Ti S -Ir 2ES: TÉRX
[texte illisible]
" Depuis le commencement de l'anr" e
savez-vous combien d'œufs nous ont mai e
les Anglais? Dix-sept fois plus que l'année der-
nière. Vous entendez bien : DIX-SEPT FOIS Pl, /
Pendant les quatre premiers mois de l'ar e
1925 : 1.152 quintaux. Pendant les qui
premiers mois de 1926 : 19.536."
UŒU'VR.E (4 juin 1928.)
GEORGIQUES
Labour
Il faut regarder huit bœufs qui tirent
line charrue pour se rendre compte de
l'effort patient que nécessite la culture
de la terre.
On passe sur la route en auto. On aper-
çoit les huit bêtes, tête basse, l'œil
comme remonté à la chinoise. Une buée
légère sort des naseaux. La marche est
lente : la peau se tend sur les muscles
pour que le soc du brabant coupe la terre
grasse et lourde.
On ne s'arrête pas pour contempler ce
tableau de Rosa Bonheur dans la brume
du matin. Mais, quand on revient, deux
heures plus tard, les bœufs sont encore
là, accomplissant la même besogne ; on
remarque à peine qu'ils ont creusé dix
nouveaux sillons sur le plateau.
On a l'impression d'un travail trop
lent ; faut-il vraiment huit bêtes robustes
pour tracer une raie, profonde à peine de
trente ou quarante centimètres ?
— La motoculture n'est pas encore
parvenue jusqu'ici ! dit un Parisien, en
haussant les épaules.
Le bouvier vient de détacher la chaîne
qui attachait la charrue au joug de ses
bêtes.
— Tiens, Cadet ! tiens, Rousselot...
C'est l'heure du déjeuner. L'homme
emporte des mottes de la terre généreuse
aux clous de ses chaussures ; l'aiguillon
au poing, il précède les bœufs dont la
peau luit et fume ; ils vont sur la route,
vers la ferme, sans plus de hâte, d'un
même pas lourd et lent que le Morvan-
diau qui les mène a rythmé depuis tou-
jours à la cadence de ses bœufs.
Les chevaux
Quatre chevaux arrachent -Utl toffibe-
reau d'un mauvais chemin.
La. voiture est remplie de betteraves
dont elle sème quelques-unes derrière
elle pour, comme le Petit Poucet, à la
prochaine attelée, être sûre de retrouver
sa route.
Les bêtes ont des colliers garnis de
mouton bleu, avec des clous dorés qui
piquent les harnais ; elles font tinter
leurs grelots.
Les quatre étalons sont d'une merveil-
leuse beauté. On les sent forts et géné-
reux, bien nourris, un peu vains de
se savoir magnifiques et puissants. Les
traits tendus, ils s'arc-boutent, pour arra-
cher les hautes roues à la glaise qui les
tient. Le limonier secoue ses pompons et
ses grelots d'un coup de tête rageur ;
mais le tombereau démarre et, quand
l'attelage rejoint enfin la route dure, les
quatre chevaux reposent leurs muscles
de l'effort.
Le premier salue d'un hennissement
la petite jument qui traîne le cabriolet
du vétérinaire, comme les moissonneurs
ruisselants jettent une plaisanterie, au
passage d'une gamine le long des
champs.
La terre
Le plateau ne sera. plus bientôt qu'une
mer de terre noire, aux vagues de mottes
qui cerneront des îles de luzerne, un cap
d'herbes blanches, juvfu'à ^ la lisière de
la forêt.
Là-bas, toute une parcelle est encore
maculée de feuilles de betteraves qui
pourrissent. On a fini de les arracher
hier, on- fera le ménage demain. Le soc
argenté pénétrera dans la chair frémis-
sante de la terre ; déjà, l'horizon se peu-
ple des longues attelées de bœufs ; il faut
les repérer aux arbres de la route pour
voir qu'ils se déplacent.
Comme la terre doit souffrir !
A peine a-t-elle terminé l'effort qu'elle
a fait depuis le printemps. Hier on a ar-
raché de ses flancs ses dernières pommes
de terre et ses dernières betterav es. Les
hommes avides ne lui laissent pas le
temps de souffler. La charrue l'éventre
avant que les lourds semoirs apportent
le germe des moissons futures à ce sol
qu'on dit avare et qui est miraculeuse-
ment généreux.
Il ne faut pas dire du mal de la terre !
Nous sommes sortis de son argile ; elle
est la mère et la nourrice. Tenez ! voyez-
vous là-bas le petit enclos autour du clo-
cher penché ? C'est là que dormiront un
jour tous les habitants du village, dans
la terre qui les a nourris...
J'ai connu un paysan qui mangeait de
la terre. Il la passait entre ses doigts et
l'écrasait avant de la goûter.
Il était solide, sain et fort.
Il est mort, tué d'un coup de tonnerre,
sur son champ. Il est tombé les bras en
croix. Quand on l'a ramassé, il avait de
la terre dans ses deux poignes serrées.
On n'a pas pu la lui arracher en ouvrant
les doigts...
Robert Dieudonné.
Ce qu'ils osent appeler
l' « art moderne »
No croyez point à une insuffisance de
reproduction photographique : la. nôtre est
très exacts, très soignée, très fidèle, par-
faitement conforme au catalogue de ta-
blealLX: mis en vente jeudi prochain à
l'Hôtel Drouot, par le commissaire-priseur
M" Alph. Bellier (pourquoi maître? en quoi
rnaitl't'n et par M. Jos. Hesscl, « expert
près la Cour d'appel » (qu'est-ce que c'est
encore que ça, un F. r tu rf la Cour
d'appd?). Voici donc la, Tète de femme, et
la Femme nue, qu'un Expert près la Cour
d'appel (il doit s'y oonn
Nous vous dirons vendredi li., quels prix
auront monté ces chose».
GEORGES, ROUAULT
Tête de femmeaquarelle rehaussée aux
trois crayons.
Femme nue, aquarelle datée 1918.
La Marne est tombée
pour la seconde fois
La Manne n'est pas dit, tout réservée à
nos amis sanstilistes, Tous les lecteurs
de l'Œuvre, de Paris et des départements,
y ont également droit.
L'a T. S. F. n'est ici qu'une métaphore,
ou tout au plus un moyen d'intorTlwtion
sllppléJnentaire. Entendez que le speaker
de « Hadio-Œul're » annonce de temps à
autre que l'on prévoit une chute de Manne
pour la nuit suivante, mais les lecteurs
en sont pareillement avisés, comme ils
l'ont été hier par la manchette.
Rappelons les simples conditions Te-
quises :
Il faut 'd'abord trouver dans un exem-
plaire de l'Œuvre une formule pareille à
celle que nous avons publiée l'autre jour,
et il suffit de l'adresser à. l'Œuvre, après
l'avoir remplie, pour faire tenir un petit
présent à la personne qu'on aura bien
voulu nous désigner.
Est-il besoin de dire que la formule ne
paraît pas dans tous les exemplaires ? On
comprend sans peine que nous sommes
obligés .de procéder ]Ja1' petits paquets,
petits étant donné l'importance de notre
tirage mais, progressivement, nous tâ-
cherons de faire le plus d'heureux pos-
sible, car nous voulons que tous les lec-
teurs de L'Œuvre soient heure/l:[.
Annonçons tout de suite que la Manne
tombera deux fois encore cette semaine. ^
La formule d'envoi se trouvera cette fois
en tête des échos
C'est le ministre
de l'Agriculture
qui organise
la vie chère
M. Queuille, ministre de l'Agricul-
ture, est un très vilain plaisantin. Ce
n'est pas assez dire : c'est chez nous
le plus puissant et le plus redoutable
organisateur de la vie chère.
Combien de fois avons-nous établi
qu'à la faveur du change, nos voisins,
et spécialement les Anglais, nous enle-
vaient en quantités énormes nos œufs,
nos beurres, nos volailles, nos pommes
de terre, nos légumes, nos fruits, toutes
nos primeurs ! Inutile d'être grand clerc
pour comprendre que la raréfaction de
toutes les denrées en fait monter les
prix à des hauteurs inaccessibles.
Mauvais marchands de trafics stu-
pides, nous payons maintenant un franc
trente les œufs que nous avons vendus
quinze sous. D'ailleurs, on n'en trouve
plus, pas plus que de lait pour les nou-
veau-nés.
Cet affreux résultat, dont le danger
va s aggravant tous les jours, est dû
pour la plus large part à la politique
néfaste de M. Queuille. Nous lui avons
maintes fois signalé le péril :
— Attention ! Vous allez affamer la
moitié de la France et ruiner l'autre.
— Que faire? feint d'interroger le
ministre à la cantonade.
— C'est fort simple. Tant que la
«crise du change ne sera pas résolue ou
atténuée, il suffit d'arrêter l'exporta-
tion des œufs, du beurre, de la volaille.
Allez-y sans hésitation et sans. crainte ;
ce sont des libre-échangistes qui vous
le demandent.
— Oui, oui, dit le ministre Queuille,
vous avez raison ; et, à grand fracas, il
« prend des décrets » pour interdire
la sortie des denrées. La presse en est
pleine, mais, dans ces décrets d'une
apparente rigueur, M. Queuille admet
tant d'exceptions, de réserves, de déro-
gations, que tout recommence, ou plu-
tôt continue. Plusieurs confrères ont
fait, après l'Œuvre, des enquêtes terri-
blement démonstratives : il est parti de
Saint-Malo, à destination des côtes an-
glaises, soixante-quatorze millions de
kilos de pommes de terre. Bien loin de
diminuer, nos exportations de volailles
ont augmenté dans la proportion de
soixante-neuf pour cent; celles de gi-
bier, dans la proportion de cent vingt-
quatre pour cent. Voilà comment M.
Queuille surveille nos ports et nos fron-
tières. Voilà pourquoi nous avons le
droit de dire que cet homme est chez
nous le plus pernicieux organisateur de
la vie chère.
Qu'y a-t-il donc. de changé par ses
décrets? Sans doute ceci : que l'on
peut distribuer aux « camarades », en
leur réservant le privilège des déroga-
tions, tous les bénéfices du plus fruc-
tueux commerce. Quels moyens d'ac-
tion et de pression politique, quel mer-
veilleux instrument de corruption à la
veille des élections sénatoriales!
C'est, paraît-il, l'excuse invoquée.
Qu'importe que, pour les ménagères
au marché, tous les prix doublent ou
triplent et que les petits meurent faute
de lait, si les candidats de M. Queuille
sont élus en janvier prochain! Jusqu'à
la fin de l'année, en l'honneur du Sénat,
perçons quelques trous de plus à notre
ceinture.
Gustave Téry
Un vœu contre les exportations
de denrées alimentaires
Mézières, 24 octobre. — Le Conseil mu-
nicipal de Fumay a émis le vœu que le,3
licences d'exportation des denrées d'ali-
mentation soient supprimées et que des
ordres soient donnés aux agents des ser
vices de la répression des fraudes pour
effectuer de fréquents prélèvements, afin
de vérifier la qualité et le poids des mar-
chandises.
L'AMOUR EST MENTEUR...
Cela se dit, cela se chante, cela justifie
également le titre de notre prochain feuil-
leton, un très amusant roman 'inédit de
JEANNE LANDRE
AUTORITÉ
[texte illisible]
— Hein ! voyez-vous cela, vous, un rap-
prochement avec l'Allemagne ?..
— Je l'aurais même vu avec plaisir quel-
q1tes années plus tôt...
BONNE FOI
Français ou allemands, les nationalistes
ricanent :
— Depuis le déjeuner de, Thoiry, ils
n'avancent guère, les pourparlers. Ne
l'avions-nous pas dit ? N'est-il pas évident
que Briand n'est qu'un jobard que Stre-
semann a voulu voir venir ? (Ou récipro-
quement, selon que le nationaliste qui
parle est de ce côté-ci ou de ce côté-là du
Rhin.)
Le jeu est de laisser croire que les deux
interlocuteurs det Thoiry, après s'être ima-
giné qu'ils allaient, en trois coups de cuil-
ler à café, régler le vieux différend franco-
allemand, sont aujourd'hui déçus et dé-
goûtés parce que c'est plus difficile qu'ils
ne pensaient. On se gausse de leur naï-
veté. Mais on a commencé par la leur
prêter — gratuitement.
Car l'un et l'autre n'ont jamais caché
qu'à leurs yeux, si l'accord franco-alle-
mand était l'étape la plus importante sur
le chemin de la paix, le chemin était long.
It is a long way...
Une longue route... D'abord, parce que
nous ne sommes pas seuls, Français et
Allemands, face à face et que d'autres
peuples, qui estiment avoir leur mot 't
dire, interviendront, qu'on le veuille ou
non, au débat. Et puis parce que nous
avons, les uns et les autres, nos « tru-
blions » qui essaieront de brouiller les
cartes chaque fois que le jeu semblera
s'arranger. On peut compter pour cela sur
la mauvaise foi des nationalistes alle-
mands. Mais, pour avoir le droit de l'in-
criminer, il faut que nous ayons le cou-
rage de reconnaître la mauvaise foi des
nôtres. En voici un récent et frappant
exemple :
Vendredi, un député démocrate alle-
mand, le professeur Bergstraesser, faisant
une conférence à Toulouse, a dit :
« Je sais que les Français ont contre
nous de nombreux préjugés... »
Sur quoi M. Jacques Banville raille et
SQ fâche :
— « Préjugé » se dit en allemand « Vorllr-
teil ». [Mais oui ! comme « V orurteil » se
dit en français « préjugé ».] Ainsi, ce
digne Allemand nous reproche d'avoir sur
ses compatriotes des idées préconçues et
qui ne reposent sur rien. Quel toupet !
Alors, la guerre, ce n'est rien ? L'agres-
sion de 1914, ce n'est rien?... »
Belle indignation ! Seulement, le pro-
fesseur Bergstraesser, que M. Bainville
eût dû citer plus largement, avait, en
propres termes, dit ceci — qui change
tout :
« Je sais que les Français ont contre
nous de nombreux préjugés. LE GOUVERNE-
MENT IMPÉRIAL A MÉRITÉ CETTE LÉGITIME HOS-
TILITÉ. C'est à nous, Allemands, qui ve-
nons de naître à la vie politique interna-
tionale, de prouver que nos actes sont
sincères et notre bonne foi entière... »
En l'occurrence, de quel côté est l'im-
posture ?
Jean Piot
tl*4
Ce soir, à 19 h. 45,
Jla Maurice Gar-
ç o n , le fameux
avocat d'assi 8 e s ,
réhabilitera Barbe-
Bleue à la tribune
de
RADIO-ŒUVRE
~-*l
L'inauguration du monument
à Paul Deschanel
" (2" page.) '
C'est par son fils
que la dame anglaise
avait été attaquée
au Bois de Boulogne
" J'avais des besoins d'arge,
dit le jeune homme
aux inspecteurs qui l'ont ai
Nous avons raconté, hier, l'ag
dont fut victime, au Bois de Boulog'
Anglaise, Mme Kouried. Elle av
blessée assez grièvement au pe2
tempe et Ù. la gorge, et on recherc
vain ses agresseurs.
Cependant, l'insistance avec 1.
Mme Kouried disculpait son fils ne
sans étonner les enquêteurs, qui. h
tin, dirigeaient leurs recherches de -
L'attitude de Herbert Kouried, qui
tait pas occupé de sa mère, le
l'attentat, leur parut suspecte. On p
à la logeuse du jeune Kouried, qui
14, rue de l'Yvette, le coupe-pap' 1
appartenant à Herbert Kouried. Ci
tifia les soupçons des inspecteurs qi
tèrent, hier matin, le jeune hor;
l'amenèrent au commissariat de la
où il ne tarda pas fi faire des ave ■
Herbert Kouried déclara que des ■ ■
d'argent l'avaient poussé à commet
acte. Employé dans une banque a
de Paris, il gagnait 900 francs pa
mais cette somme ne suffisait pm'
dépenses.
— Si ma mère meurt, dit-il, j
dirai la vérité !
Et il ajouta :
— Je veux être guillotiné. Est-ce
sera bientôt ?
On croit que Herbert Kouried ne
toute la vérité et cache les raisons
acte.
Herbert Kouried, qui est âgé de
est né à Eldach, en Autriche. II ■
envoyé au Dépôt.
Arthur DcspmlJ:, vainqueur dit De
Marcheurs, a été reçu hier, apTC.. ■■
accompli un parcours de 100 hiloml
la commune libre de Belleville.
(Voir à la 5e p
LES SOCIALISTES DE LA SEINE
demandent
le maintien à Genève
de M. Paul-Boncour
, La Fédération de la Seine du Pc
cialiste a tenu, hier, à la marrie de
rouge, son Conseil fédéral. On sait
assemblées, qui précèdent générales
huit jours la tenue du Conseil ou d.
grès du parti sont destinées à fixe;
tude des délégués de la Seine sur le:
ses questions à l'ordre du jour, et qtl
débats sont. par conséquent comme
pétition générale de ceux que tiendi
délégués de la France entière.
Cette fois, deux questions priii:,.
étaient posées : celle de l'attitude c'
ti dans les prochaines élections sér
les, et celle du retrait éventuel de 1' .
sation accordée à M. Paul-Boncou
représenter la France à la Société o
tions.
La première question avait un
particulier dans la Seine, où les coi
sons envisagées pour assurer le suc<
sible des partis de gauiche et d'extrêr
che et la défaite de certaines persoi
du Bloc National exigent des coaliti
sez complexes tant avec les radicau
socialistes indépendants qu'avec Ir
munistes maîtres d'un nombre im
de suffrages sénatoriaux.
Bien qu'il fût entendu, et qu'on
à chaque coin de discours qu'il ne
.sait 'J}&') da la Seine, et que l'attiti
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