Titre : L'Œuvre
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Date d'édition : 1926-09-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34429265b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 10 septembre 1926 10 septembre 1926
Description : 1926/09/10 (N3997). 1926/09/10 (N3997).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4614052g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-90
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/08/2016
L'ŒUVRE
25 Centimes
ei"XMUXC>INT I>K ϻZLHIS
NO 3997. — VENDREDI 10 SEPTEMBRE 1926.
9, rue Loais-Ie-Grand (2')
1 Adr. télég. : ŒUVRE-PARIS -
Ckèqui postal : Ccapta 1046 1
Directeur :
1.1 « xx " vzxqw la , TÉRY
* LBHtft 65-00,65-01 ' 65-02e.
~ . ÏMnhUU IwpiMM fy - 65-03, 65-04.
disait, le 4 juin :
"MANGEONS NOS ŒUFS"
finira-t-elle par avoir raison?
A LA TRIBUNE
Ne laissons pas
les autonomistes
relever la tête
J'espère que maintenant les plus aveu- -
gles voient clair. Les incidents qui se 1
sont produits, il y il quelques jours, à ]
Colmar, ont démontré que touis les sépa- (
ratistes. cléricaux et communistes,' ont -
réalisé le Iront unique. L'autre diman- (
che. a Colmar, lorsque les hommes du
Heimalbund ont vo-uilu- protester contre 1
les sanctions, bien modérées à notre 1
avis, prises par le gouvernement envers
les signataires du manifeste au ton o- .1
mi s te, et en particulier contre la, révoca- ]
tion de l'instituteur Rossi, il n'y a plus j
eu quic deux partis en présence : les
França,is et les pro-Allemands. 1
Quiel était le but de la, manifestation 1
avortée ? C'est un des journaux de M. (
l'abbé Haegy qui nous l'apprend, l'El-
saesser Kurier :
« A l'étranger, écrit ce journal catho-
lique, on prêtera cie nouveau) l'oreille... »
En d'autres termes, cléricaux et com-
munistes d'Alsace, en rébellion contre le
gouvernement, mettent leur confiance
dans une intervention étrangère. Au
moment où la, S. D. N. se réuinit à Genè-
ve pour admettre l'Allemagne dans son
sein, on voit aisément de quoi il retour-
ne. Il s'agit de donner aux pays qui ne
sont cas directement intéressés dans la
question d'Alsace l'impression qu'il
existe dans les départements recouvrés
une minorité nationale persécultée.
Ce serait une erreur de croire que les
sanctions prises par le gouvernement
contre les signataires du manifeste du
Heimatbund aient découragé ces der-
niers. Devant la réprobation que leur a
marquée la grosse majorité' des Alsa-
ciens -O,a,tr-iot,es. les autonolmistes .n'ont
■ pas baissé^"la^ète :
« Devons-nous, sur notre propre sol,
nous laisser interdire le droit de parler
librement par des gens dont les senti-
ments sont complètement différents des
nôtres ? écrit la, Zukunft. Les autorités
se sont montrées incapables de garantir
le droit d'association. C'est ainsi qu'on
no'us oblige à nous protéger nous-
mêmes. Nous opposerons la force à la
force, M
C'est en ces termes que lai Zukunft an-
nonce la formation d'un groupe de. dé-
fense autonomiste. Organisation de dé-
fense ? Je dirais plutôt organisation
d'attaque. Je veuix espérer que le gou-
vernement prendra d'urgence les mesu-
res qui s'imposent pour préserver l'Al-
sace" du plus irréparable désordre.
JJ1
Les Alsaciens aiment à se sentir gou-
vernés. Dans toute cette affaire de la
campagne autonomiste, ils ont été déçus
par la. lenteur des réactions gouverne-
mentales. Ce n'est pas parce : que des
sanctions ont été prises contre les signa-
taires du manifeste du Heimatbund que
les autonomistes organisent aujourd'hui
en Alsace la, guerre civile. C'est parce
que ces sonctions ont été prises trop
tard, avec trop de réticences, après trop
de tergiversations.
Le résultat de cette politique d'ater-
moiement ne s'est pas fait attendre. Les
autonomistes redressent la tête. La col-
lusion entre les cléricaux et les commu-
nistes est ouvertement proclamée. On
¿élit appel à l'étranger pour rétablir
l'ordre en Alsace. • .. ■ <
Il n'est pas douteux qu'à Genève l'Al-
lemagne s'efforcera, à la première acca..
sion favorable, de poser la question des
minorités nationales dans le Tyrol ou en
Alsace-Lorraine.. Le but de toute cette
agitation est précisément de donner
l'impression à l'étranger que les 70.000
Allemands que le traité de Versailles a
commis l'erreur de ne pas expulser des
départements recouvrés, où ils s'étaient
introduits à la faveur d'un régime des-
potique. constituent une véritable mino-
rité nationale allemande. A cet effet, on
incite les Alsaciens à fa,ire chorus avec
ces asfitateurs.
Les Alsaciens ne tomberont pas dans
ce piège, à condition qu'ils sentent le
gouvernement français bien résolu à les
défendre, à condition que le maintien
de l'ordre soit assuré en Alsace. Il y a.
beaucoiUp, de gens, qui n'en sont pas
moins pour cela de braves gens, dont les
sympathies vont toujours à ceux quii
crient le plus fort. Ne permettons pas
davantage aux autonomistes d'élever la
yoix.
Plus les sanctions qui s'imposent se-
ront promptes et énergiques, moins le
gouvernement aura à sévir.
Général Taufflieb,
Sénateur du Bas-Rhin. '
Un placement
sans intérêt
Il est possible que l'Etat ait été fort
aise, à certains moments, de trouver des
banques pour absorber ses émissions, pla-
cer ses emprunts et le tirer d'embarras. Si
l'on objecte à cela qu'en s'adressant à
elles il se mettait peu à peu entre les
mains des banquiers, ceux-ci répondront
que c'était l'affaire de l'Etat, et non la
leur, et que c'est eux qu'on est venu cher-
cher.
— On nous a demandé un service, di-
ront-ils. Noue l'avons rendu, de notre
mieux.
Et c'est peut-être vrai pour beaucoup
d'entre eux. Mais ce n'est certainement
pas vrai pour tous. Que faut-il penser, en
effet, d'établissements (fui, tout en accep-
tant, pour la façade, « pour la frime », de
placer des Bons de la Défense Nationale,
peuvent donner à leurs agents des conseils
i dé ce genre :
Ah ! la patriotique recommandation !
« Réservez les B. D. N. pour les clients
IRRÉDUCTIBLES et pour le c&S où vous n'avez
rien de plus intéressant à placer. »
Vous entendez bien que les clients « ir-
réductibles », ce sont les braves gens assez
bêtes pour vouloir, encore et quand même,
et malgré d'aussi sages avis, prêter leur
arcrent à la France...
Jean Piot
Un Américain lègue
deux millions de dollars
aux pays dévastés
Néw-York, 9 septembre. — D'ordre tes-
tamentaire de M. F. H. Buhl, de Shatron
(Pcnsylvanie), deux millions de dollars se-
ront consacrés à secourir les pays dévas-
tés du Nord de la France et de la Belgi-
que, sous la direction de M. Myron T.
Herrick, ambassadeur des Etats-Unis à
Paris. Déduction sera faite de l'impôt sur
les successions, perçu par l'Etat améri-
cain, se montant à 238.000 dollars.
L'affaire du " Lotus "
La France a répondu officiellement à
la Turquie qu'elle acceptait que l'affaire
du Lotus soit portée devant la Cour de la
Haye. ,t
Dans ces conditions, il est plus que pro-
bable que le tribunal de Constantinople,
qui doit de nouveau examiner la cause de-
main et qui aura en mains la demande. de
mise en liberté provisoire du lieutenant
Desmons, l'accordera.
A GENÈVE
[illisible]
— Et maintenant « haut les coeurs » ! 1
— Oui, mais surtout « haut les mains » ! I
L'œuvre de Briand
Un confrère de droite s'indigne : « Pour
l'anniversaire de la Marne, voilà l'Alle-
magne admise dans la Société des Nations,
c'est-à-dire réhabilitée ! » Qu'est-ce qui
scandalise le confrère ? L'anniversaire ou la
« réhabilitation » ?
Pour ce qui est de l'anniversaire, il ne
semble pas qu'on l'ait spécialement cher-
ché, mais, s'il ajoute un symbole au geste
de réconciliation, qu'a-t-il de choquant?
Tout ce qui importe, c'est la réconciliation,
et sa sincérité. Car il faut choisir entre deux
attitudes, deux conceptions de la vie inter-
nationale. Ou bien la France et l'Allema-
gne continueront à se haïr d'une haine fa-
rouche, indéfectible, inexpiable, et nous
serons perpétuellement en guerre avec nos
voisins, qu'on se batte ou qu'on prépare la 3
bataille. Nous n'avons pas coutume ici de
faire parler les morts de la grande héca-
tombe, mais nous croyons pouvoir dire que
ce n'est pas là ce qu'ils ont voulu, ce n'est
pas pour cela qu'ils ont donné leur vie.
Ou bien, dans la mesure où l'immense
sacrifice fut conscient et volontaire, c'est
pour assurer la paix à leurs enfants qu'ils y
ont consenti, c'est vraiment pour tuer la
guerre que les morts sont morts, et nous ne
manquons pas à leur mémoire, nous exécu-
tons au contraire leur volonté dernière en
nous efforçant d'éviter le retour de l'ef-
froyable et absurde massacre. Anniversaire
de la iMarne, soit: on ne pouvait élire date
meilleure. Si nous ne l'avons pas fait
exprès, la démonstration n'en est que plus
éloquente.
— Oui, ricanent les sceptiques et les
« malins », à la condition que l'Allemagne,
suivant son habitude, n'en profite pas pour
nous « rouler »....
C'est entendu : restons sur nos gardes et
prenons toutes les précautions nécessaires.
Personne n'a jamais conçu la Société des
Nations comme une embrassade générale et
perpétuelle, une fusion internationale de
volupté mystique. Nous sommes de ceux
qui ne comprennent pas très bien les contro-
verses ou les chicanes sur le protocole de
Genève, les distinctions entre les sociétaires
à part entière et les demi-pensionnaires, les
sièges « semi-permanents » et les « sièges
rééligibles ».. Qu'est-ce que ça peut bien
être, mon Dieu, qu'un « siège rééligible »,
et dans quelle langue internationale, mais
barbare, a-t-on fabriqué ce joint de mots ?
Mais ce qui importe dans cet abus de la
forme, c'est justement le souci qu'on en
montre. Souhaitons qu'il trouve un autre
emploi, mais ne nous plaignons pas si cette
machine, en apparence compliquée, sert
demain par sa complication même, à mou-
dre les malentendus et à résoudre les
conflits.
Car n'est-ce pas ainsi que nous pouvons,
dès ce jour, nous représenter humainement,
pratiquement, la Société des Nations ? Ne
la voyons pas comme une fête solennelle et
platonique de la Fraternité, mais comme
une permanence d'arbitrage, le maintien
entre peuples d'une prise de contact qui
évitera les frictions et les heurts. Idéal mo-
deste ? Il nous paraît grand, si on le réalise
assez vite et assez bien pour réduire à l'im-
puissance les bandits et les fous. N'en de-
mandons pas plus pour l'instant; déjà, c'est
peut-être trop demander.
Mais Briand mène si bien la barque...
Gustave Téry
Le crime de la rue Git-le-Cœur
- (2e page.)
/• M
Les " dessalés "
Nous avons reçu de l'éminent chirur-
gien Jean Bouchon, dont nous avons cité
hier un article, l'intéressante lettre que
voici :
Mon cher directeur,
Vous êtes un esprit trop scientifique
pour me défendre de préciser dans l'inté-
rêt de vos lecteurs la thèse de la déchloru-
ration que j'ai soutenue dans la Nou-
velle Revue.
In medio stat virtus. J'interdis formel-
lement d'ajouter du sel à l'alimentation,
et j'interdis d'enlever le sel que la nature
a mis dans le lait, les légumes... j)F
La déchloruration des aliments est
aussi nocive que la chloruration des ali-
ments.
Lisez avec soin mon article et vous ver-
rez que nous sommes du même avis.
... J'ai plus de confiance dans le doigt
de la nature que dans la main de la cui-
sinière pour saler ma nourriture... »
Je suis coupable et responsable de ce
malentendu, car le mot qu'e j'emploie est
impropre, et vous me forcez à créer des
néologismes : il faut dire, non déchloru-
ration, mais achloruration, avec a priva-
tif. Il faut dire : « Assalez-vous, mes frè-
res, et non dessalez-vous. »
Ce distinguo a une valeur extrême.
Croyez-moi, rectifiez mon erreur ter-
minologique, car je suis très fatigué de
dire que « vous avez toujours raison ».
Croyez, etc...
JEAN BOUCHON.
Nos poules ne pondront plus
pour l'étranger
L'Œuvre a maintes fois signalé com-
ment les œufs que pondent les poules de
France tombaient dans les coquetiers bri-
tanniques.
. Les Insulaires voulaient même que les
œufs fussent bruns.
Bruns ou blancs, — ils n'en auront plus
en Angleterre. Ou si peu...
La question, en effet, est arrivée à émou-
voir quatre ministres à la fois : MM. Poin-
caré, Briand, BÓkanowski et Queuille. La
voici devenue affaire d'Etat.
Un rapport minutieux a été élaboré où
elle est étudiée ab ovo, -naturellement. Et
le président de la République a signé un
décret qui élève à 50 p. 100 de la valeur
le droit de sortie (du pays) des, « œufs
de volaille ».
L'Œuvre a dû insister pour qu'on se
rende à ses raisons. Mais fait-on jamais
trop de bruit pour une omelette ?
LA BOUTEILLE A L'ENCRE... DE CHINE
L'Angleterre
envoie un croiseur
à Hang-Kéou
Londres, 9 septembre. — On annonce
que le vaisseau-amiral Hawkins, de la
flotte britannique en Extrême-Orient,
ayant à bord l'amiral commandant et le
prince George, le plus jeune fils du roi,
est parti sur le Yangtsé, dans la direction
d'Hankéou.
Les canonnières Oockchafer et Widgeon,
qui étaient intervenues en vain, pour
secourir les dieux bateaux saisis par les
troupes du général Yang Sen, accompa-
gnent le Hawkins dans cette expédition.
L'Amirauté refuse de révéler dans quel
but cette manœuvre est entreprise, et
quels ordres ont été donnés à l'amir3 t
commandant. Mais on suppose que les
. navires ont la latitude d'aller jusqu'à, une
nouvelle attaque afin d'obtenir réparation
des pertes récemment infligées aux offi-
ciers et aux marins britanniques.
Actuellement les armées de Yang Sen.
battent en retraite et le Hawkins ne trou-
vera pas, devant Hankéou, les auteurs res-
ponsables de cette affaire, mais les troupes
victoreuses de Canton, qui ne sont pas, on
le sait, anglophiles.
Une nouvelle note russe
au sujet de l'Est chinois
Moscou, 9 septembre. — Une nouvelle
note vd'ent d'être adressée par M. TchikÚe-
rine au chargé d'affaires de Chine à Mos-
cou. Elle proteste notamment contre la
saisie de tous les vaisseaux, de l'outillage
et du matériel de navigation des ChemirL5
de fer de l'Est Chinois et l'apposition des
scellés sur -le local de la section industrielle
de ce ,chemlin de fer.
Le commissaire aux affaires étrangèrés
rend le gouvernement chinois responsable
de la tension possible de leurs relations
futures.
LES CHANGES
Avant-hier Hier 4 \
La livre.. 164,65 169,15'!
Le dollar. 33,91 34,84 <
La délégation
allemande
est arrivée hier soir
à Genève
M. STRESEMANN DÉCLARE :
" Il n'est possible d'échapper à
la destruction que par une colla-
boration pacifique de tous ceux
qui sont animés de bonne volonté.
Telle est la pensée qui nous ins-
pire en entrant dans la Société
des Nations. "
Le Reich sera reçu
solennellement aujourd'hui
dans la S. D. N.
STRESEMANN
Dr KAA6
COMTE BERNSTORFF ~
RHEINBABIN .1
(De notre envoyé spécial)
Genève, 9 septembre.
M. Stresemann, ministre des affaires
étrangères du Reich, le secrétaire d 'Etat
de Schubert, le docteur Gauss, l'ambas-
sadeur comte Bernstorff, et les députés
Breitscheid, de Rheinbaben et Kaas, qui
forment la délégation allemande à da
septième Assemblée de la Société des
Nations, sont arrivés ce soir, à cinq heu-
res, à Genève. ,
Demain matin, dès qu'on aura vérifié
ses pouvoirs, la délégation du Reich, in-
troduite dans la salle de la Réformation
où M. Nintchitch, président de l'assem-
blée, lui souhaitera la bienvenue, s 'in-
stallera aux bancs qui lui sont réservés
déjà devant la tribune, non loin de ceux
où siègent les délégués de l'Empire bri-
1
tannique.
Et nous aurons un discours de M. Stre-
semann, et nous aurons la réponse de
M. Briand.
Il y aura d'autres manifestations ora-
toires bien certainement, notamment
■■■•■■■■■■ y *
celle du chancelier d'Autriche ; mais
c'est sur les deux premiers discours que
s'éveille déjà l'attention de chacun, ce
sont les deux premiers que l'on com-
mentait aujourd'hui par avance.
Si, pour une part, le discours de M.
Briand doit être commandé par la ma-
nifestation de M. Stresemann, il est,
dans ses autres parties, aisé à imaginer
cependant. Nul doute que le ministre des
affaires étrangères de France ne marque
le désir de réconciliation qui anime no-
tre pays et dont nous avons donné tant
de preuves. Nul doute qu'il ne souligne
aussi que cette réconciliation ne peut in-
clure l'oubli ou le mépris des traités dont
la Société des Nations est la gardienne,
et le traité de Versailles particulière-
ment. Il se félicitera de voir les accords
de Locarno mis effectivement en vigueur
par l'entrée de l'Allemagne dans la Li-
gue. Il affirmera l'espoir que le Reich
s'associera entièrement à l'œuvre de
paix et de construction internationale,
qui est l'objectif même de Genève, écar-
tant. comme la France, les sollicitations
25 Centimes
ei"XMUXC>INT I>K ϻZLHIS
NO 3997. — VENDREDI 10 SEPTEMBRE 1926.
9, rue Loais-Ie-Grand (2')
1 Adr. télég. : ŒUVRE-PARIS -
Ckèqui postal : Ccapta 1046 1
Directeur :
1.1 « xx " vzxqw la , TÉRY
* LBHtft 65-00,65-01 ' 65-02e.
~ . ÏMnhUU IwpiMM fy - 65-03, 65-04.
disait, le 4 juin :
"MANGEONS NOS ŒUFS"
finira-t-elle par avoir raison?
A LA TRIBUNE
Ne laissons pas
les autonomistes
relever la tête
J'espère que maintenant les plus aveu- -
gles voient clair. Les incidents qui se 1
sont produits, il y il quelques jours, à ]
Colmar, ont démontré que touis les sépa- (
ratistes. cléricaux et communistes,' ont -
réalisé le Iront unique. L'autre diman- (
che. a Colmar, lorsque les hommes du
Heimalbund ont vo-uilu- protester contre 1
les sanctions, bien modérées à notre 1
avis, prises par le gouvernement envers
les signataires du manifeste au ton o- .1
mi s te, et en particulier contre la, révoca- ]
tion de l'instituteur Rossi, il n'y a plus j
eu quic deux partis en présence : les
França,is et les pro-Allemands. 1
Quiel était le but de la, manifestation 1
avortée ? C'est un des journaux de M. (
l'abbé Haegy qui nous l'apprend, l'El-
saesser Kurier :
« A l'étranger, écrit ce journal catho-
lique, on prêtera cie nouveau) l'oreille... »
En d'autres termes, cléricaux et com-
munistes d'Alsace, en rébellion contre le
gouvernement, mettent leur confiance
dans une intervention étrangère. Au
moment où la, S. D. N. se réuinit à Genè-
ve pour admettre l'Allemagne dans son
sein, on voit aisément de quoi il retour-
ne. Il s'agit de donner aux pays qui ne
sont cas directement intéressés dans la
question d'Alsace l'impression qu'il
existe dans les départements recouvrés
une minorité nationale persécultée.
Ce serait une erreur de croire que les
sanctions prises par le gouvernement
contre les signataires du manifeste du
Heimatbund aient découragé ces der-
niers. Devant la réprobation que leur a
marquée la grosse majorité' des Alsa-
ciens -O,a,tr-iot,es. les autonolmistes .n'ont
■ pas baissé^"la^ète :
« Devons-nous, sur notre propre sol,
nous laisser interdire le droit de parler
librement par des gens dont les senti-
ments sont complètement différents des
nôtres ? écrit la, Zukunft. Les autorités
se sont montrées incapables de garantir
le droit d'association. C'est ainsi qu'on
no'us oblige à nous protéger nous-
mêmes. Nous opposerons la force à la
force, M
C'est en ces termes que lai Zukunft an-
nonce la formation d'un groupe de. dé-
fense autonomiste. Organisation de dé-
fense ? Je dirais plutôt organisation
d'attaque. Je veuix espérer que le gou-
vernement prendra d'urgence les mesu-
res qui s'imposent pour préserver l'Al-
sace" du plus irréparable désordre.
JJ1
Les Alsaciens aiment à se sentir gou-
vernés. Dans toute cette affaire de la
campagne autonomiste, ils ont été déçus
par la. lenteur des réactions gouverne-
mentales. Ce n'est pas parce : que des
sanctions ont été prises contre les signa-
taires du manifeste du Heimatbund que
les autonomistes organisent aujourd'hui
en Alsace la, guerre civile. C'est parce
que ces sonctions ont été prises trop
tard, avec trop de réticences, après trop
de tergiversations.
Le résultat de cette politique d'ater-
moiement ne s'est pas fait attendre. Les
autonomistes redressent la tête. La col-
lusion entre les cléricaux et les commu-
nistes est ouvertement proclamée. On
¿élit appel à l'étranger pour rétablir
l'ordre en Alsace. • .. ■ <
Il n'est pas douteux qu'à Genève l'Al-
lemagne s'efforcera, à la première acca..
sion favorable, de poser la question des
minorités nationales dans le Tyrol ou en
Alsace-Lorraine.. Le but de toute cette
agitation est précisément de donner
l'impression à l'étranger que les 70.000
Allemands que le traité de Versailles a
commis l'erreur de ne pas expulser des
départements recouvrés, où ils s'étaient
introduits à la faveur d'un régime des-
potique. constituent une véritable mino-
rité nationale allemande. A cet effet, on
incite les Alsaciens à fa,ire chorus avec
ces asfitateurs.
Les Alsaciens ne tomberont pas dans
ce piège, à condition qu'ils sentent le
gouvernement français bien résolu à les
défendre, à condition que le maintien
de l'ordre soit assuré en Alsace. Il y a.
beaucoiUp, de gens, qui n'en sont pas
moins pour cela de braves gens, dont les
sympathies vont toujours à ceux quii
crient le plus fort. Ne permettons pas
davantage aux autonomistes d'élever la
yoix.
Plus les sanctions qui s'imposent se-
ront promptes et énergiques, moins le
gouvernement aura à sévir.
Général Taufflieb,
Sénateur du Bas-Rhin. '
Un placement
sans intérêt
Il est possible que l'Etat ait été fort
aise, à certains moments, de trouver des
banques pour absorber ses émissions, pla-
cer ses emprunts et le tirer d'embarras. Si
l'on objecte à cela qu'en s'adressant à
elles il se mettait peu à peu entre les
mains des banquiers, ceux-ci répondront
que c'était l'affaire de l'Etat, et non la
leur, et que c'est eux qu'on est venu cher-
cher.
— On nous a demandé un service, di-
ront-ils. Noue l'avons rendu, de notre
mieux.
Et c'est peut-être vrai pour beaucoup
d'entre eux. Mais ce n'est certainement
pas vrai pour tous. Que faut-il penser, en
effet, d'établissements (fui, tout en accep-
tant, pour la façade, « pour la frime », de
placer des Bons de la Défense Nationale,
peuvent donner à leurs agents des conseils
i dé ce genre :
Ah ! la patriotique recommandation !
« Réservez les B. D. N. pour les clients
IRRÉDUCTIBLES et pour le c&S où vous n'avez
rien de plus intéressant à placer. »
Vous entendez bien que les clients « ir-
réductibles », ce sont les braves gens assez
bêtes pour vouloir, encore et quand même,
et malgré d'aussi sages avis, prêter leur
arcrent à la France...
Jean Piot
Un Américain lègue
deux millions de dollars
aux pays dévastés
Néw-York, 9 septembre. — D'ordre tes-
tamentaire de M. F. H. Buhl, de Shatron
(Pcnsylvanie), deux millions de dollars se-
ront consacrés à secourir les pays dévas-
tés du Nord de la France et de la Belgi-
que, sous la direction de M. Myron T.
Herrick, ambassadeur des Etats-Unis à
Paris. Déduction sera faite de l'impôt sur
les successions, perçu par l'Etat améri-
cain, se montant à 238.000 dollars.
L'affaire du " Lotus "
La France a répondu officiellement à
la Turquie qu'elle acceptait que l'affaire
du Lotus soit portée devant la Cour de la
Haye. ,t
Dans ces conditions, il est plus que pro-
bable que le tribunal de Constantinople,
qui doit de nouveau examiner la cause de-
main et qui aura en mains la demande. de
mise en liberté provisoire du lieutenant
Desmons, l'accordera.
A GENÈVE
[illisible]
— Et maintenant « haut les coeurs » ! 1
— Oui, mais surtout « haut les mains » ! I
L'œuvre de Briand
Un confrère de droite s'indigne : « Pour
l'anniversaire de la Marne, voilà l'Alle-
magne admise dans la Société des Nations,
c'est-à-dire réhabilitée ! » Qu'est-ce qui
scandalise le confrère ? L'anniversaire ou la
« réhabilitation » ?
Pour ce qui est de l'anniversaire, il ne
semble pas qu'on l'ait spécialement cher-
ché, mais, s'il ajoute un symbole au geste
de réconciliation, qu'a-t-il de choquant?
Tout ce qui importe, c'est la réconciliation,
et sa sincérité. Car il faut choisir entre deux
attitudes, deux conceptions de la vie inter-
nationale. Ou bien la France et l'Allema-
gne continueront à se haïr d'une haine fa-
rouche, indéfectible, inexpiable, et nous
serons perpétuellement en guerre avec nos
voisins, qu'on se batte ou qu'on prépare la 3
bataille. Nous n'avons pas coutume ici de
faire parler les morts de la grande héca-
tombe, mais nous croyons pouvoir dire que
ce n'est pas là ce qu'ils ont voulu, ce n'est
pas pour cela qu'ils ont donné leur vie.
Ou bien, dans la mesure où l'immense
sacrifice fut conscient et volontaire, c'est
pour assurer la paix à leurs enfants qu'ils y
ont consenti, c'est vraiment pour tuer la
guerre que les morts sont morts, et nous ne
manquons pas à leur mémoire, nous exécu-
tons au contraire leur volonté dernière en
nous efforçant d'éviter le retour de l'ef-
froyable et absurde massacre. Anniversaire
de la iMarne, soit: on ne pouvait élire date
meilleure. Si nous ne l'avons pas fait
exprès, la démonstration n'en est que plus
éloquente.
— Oui, ricanent les sceptiques et les
« malins », à la condition que l'Allemagne,
suivant son habitude, n'en profite pas pour
nous « rouler »....
C'est entendu : restons sur nos gardes et
prenons toutes les précautions nécessaires.
Personne n'a jamais conçu la Société des
Nations comme une embrassade générale et
perpétuelle, une fusion internationale de
volupté mystique. Nous sommes de ceux
qui ne comprennent pas très bien les contro-
verses ou les chicanes sur le protocole de
Genève, les distinctions entre les sociétaires
à part entière et les demi-pensionnaires, les
sièges « semi-permanents » et les « sièges
rééligibles ».. Qu'est-ce que ça peut bien
être, mon Dieu, qu'un « siège rééligible »,
et dans quelle langue internationale, mais
barbare, a-t-on fabriqué ce joint de mots ?
Mais ce qui importe dans cet abus de la
forme, c'est justement le souci qu'on en
montre. Souhaitons qu'il trouve un autre
emploi, mais ne nous plaignons pas si cette
machine, en apparence compliquée, sert
demain par sa complication même, à mou-
dre les malentendus et à résoudre les
conflits.
Car n'est-ce pas ainsi que nous pouvons,
dès ce jour, nous représenter humainement,
pratiquement, la Société des Nations ? Ne
la voyons pas comme une fête solennelle et
platonique de la Fraternité, mais comme
une permanence d'arbitrage, le maintien
entre peuples d'une prise de contact qui
évitera les frictions et les heurts. Idéal mo-
deste ? Il nous paraît grand, si on le réalise
assez vite et assez bien pour réduire à l'im-
puissance les bandits et les fous. N'en de-
mandons pas plus pour l'instant; déjà, c'est
peut-être trop demander.
Mais Briand mène si bien la barque...
Gustave Téry
Le crime de la rue Git-le-Cœur
- (2e page.)
/• M
Les " dessalés "
Nous avons reçu de l'éminent chirur-
gien Jean Bouchon, dont nous avons cité
hier un article, l'intéressante lettre que
voici :
Mon cher directeur,
Vous êtes un esprit trop scientifique
pour me défendre de préciser dans l'inté-
rêt de vos lecteurs la thèse de la déchloru-
ration que j'ai soutenue dans la Nou-
velle Revue.
In medio stat virtus. J'interdis formel-
lement d'ajouter du sel à l'alimentation,
et j'interdis d'enlever le sel que la nature
a mis dans le lait, les légumes... j)F
La déchloruration des aliments est
aussi nocive que la chloruration des ali-
ments.
Lisez avec soin mon article et vous ver-
rez que nous sommes du même avis.
... J'ai plus de confiance dans le doigt
de la nature que dans la main de la cui-
sinière pour saler ma nourriture... »
Je suis coupable et responsable de ce
malentendu, car le mot qu'e j'emploie est
impropre, et vous me forcez à créer des
néologismes : il faut dire, non déchloru-
ration, mais achloruration, avec a priva-
tif. Il faut dire : « Assalez-vous, mes frè-
res, et non dessalez-vous. »
Ce distinguo a une valeur extrême.
Croyez-moi, rectifiez mon erreur ter-
minologique, car je suis très fatigué de
dire que « vous avez toujours raison ».
Croyez, etc...
JEAN BOUCHON.
Nos poules ne pondront plus
pour l'étranger
L'Œuvre a maintes fois signalé com-
ment les œufs que pondent les poules de
France tombaient dans les coquetiers bri-
tanniques.
. Les Insulaires voulaient même que les
œufs fussent bruns.
Bruns ou blancs, — ils n'en auront plus
en Angleterre. Ou si peu...
La question, en effet, est arrivée à émou-
voir quatre ministres à la fois : MM. Poin-
caré, Briand, BÓkanowski et Queuille. La
voici devenue affaire d'Etat.
Un rapport minutieux a été élaboré où
elle est étudiée ab ovo, -naturellement. Et
le président de la République a signé un
décret qui élève à 50 p. 100 de la valeur
le droit de sortie (du pays) des, « œufs
de volaille ».
L'Œuvre a dû insister pour qu'on se
rende à ses raisons. Mais fait-on jamais
trop de bruit pour une omelette ?
LA BOUTEILLE A L'ENCRE... DE CHINE
L'Angleterre
envoie un croiseur
à Hang-Kéou
Londres, 9 septembre. — On annonce
que le vaisseau-amiral Hawkins, de la
flotte britannique en Extrême-Orient,
ayant à bord l'amiral commandant et le
prince George, le plus jeune fils du roi,
est parti sur le Yangtsé, dans la direction
d'Hankéou.
Les canonnières Oockchafer et Widgeon,
qui étaient intervenues en vain, pour
secourir les dieux bateaux saisis par les
troupes du général Yang Sen, accompa-
gnent le Hawkins dans cette expédition.
L'Amirauté refuse de révéler dans quel
but cette manœuvre est entreprise, et
quels ordres ont été donnés à l'amir3 t
commandant. Mais on suppose que les
. navires ont la latitude d'aller jusqu'à, une
nouvelle attaque afin d'obtenir réparation
des pertes récemment infligées aux offi-
ciers et aux marins britanniques.
Actuellement les armées de Yang Sen.
battent en retraite et le Hawkins ne trou-
vera pas, devant Hankéou, les auteurs res-
ponsables de cette affaire, mais les troupes
victoreuses de Canton, qui ne sont pas, on
le sait, anglophiles.
Une nouvelle note russe
au sujet de l'Est chinois
Moscou, 9 septembre. — Une nouvelle
note vd'ent d'être adressée par M. TchikÚe-
rine au chargé d'affaires de Chine à Mos-
cou. Elle proteste notamment contre la
saisie de tous les vaisseaux, de l'outillage
et du matériel de navigation des ChemirL5
de fer de l'Est Chinois et l'apposition des
scellés sur -le local de la section industrielle
de ce ,chemlin de fer.
Le commissaire aux affaires étrangèrés
rend le gouvernement chinois responsable
de la tension possible de leurs relations
futures.
LES CHANGES
Avant-hier Hier 4 \
La livre.. 164,65 169,15'!
Le dollar. 33,91 34,84 <
La délégation
allemande
est arrivée hier soir
à Genève
M. STRESEMANN DÉCLARE :
" Il n'est possible d'échapper à
la destruction que par une colla-
boration pacifique de tous ceux
qui sont animés de bonne volonté.
Telle est la pensée qui nous ins-
pire en entrant dans la Société
des Nations. "
Le Reich sera reçu
solennellement aujourd'hui
dans la S. D. N.
STRESEMANN
Dr KAA6
COMTE BERNSTORFF ~
RHEINBABIN .1
(De notre envoyé spécial)
Genève, 9 septembre.
M. Stresemann, ministre des affaires
étrangères du Reich, le secrétaire d 'Etat
de Schubert, le docteur Gauss, l'ambas-
sadeur comte Bernstorff, et les députés
Breitscheid, de Rheinbaben et Kaas, qui
forment la délégation allemande à da
septième Assemblée de la Société des
Nations, sont arrivés ce soir, à cinq heu-
res, à Genève. ,
Demain matin, dès qu'on aura vérifié
ses pouvoirs, la délégation du Reich, in-
troduite dans la salle de la Réformation
où M. Nintchitch, président de l'assem-
blée, lui souhaitera la bienvenue, s 'in-
stallera aux bancs qui lui sont réservés
déjà devant la tribune, non loin de ceux
où siègent les délégués de l'Empire bri-
1
tannique.
Et nous aurons un discours de M. Stre-
semann, et nous aurons la réponse de
M. Briand.
Il y aura d'autres manifestations ora-
toires bien certainement, notamment
■■■•■■■■■■ y *
celle du chancelier d'Autriche ; mais
c'est sur les deux premiers discours que
s'éveille déjà l'attention de chacun, ce
sont les deux premiers que l'on com-
mentait aujourd'hui par avance.
Si, pour une part, le discours de M.
Briand doit être commandé par la ma-
nifestation de M. Stresemann, il est,
dans ses autres parties, aisé à imaginer
cependant. Nul doute que le ministre des
affaires étrangères de France ne marque
le désir de réconciliation qui anime no-
tre pays et dont nous avons donné tant
de preuves. Nul doute qu'il ne souligne
aussi que cette réconciliation ne peut in-
clure l'oubli ou le mépris des traités dont
la Société des Nations est la gardienne,
et le traité de Versailles particulière-
ment. Il se félicitera de voir les accords
de Locarno mis effectivement en vigueur
par l'entrée de l'Allemagne dans la Li-
gue. Il affirmera l'espoir que le Reich
s'associera entièrement à l'œuvre de
paix et de construction internationale,
qui est l'objectif même de Genève, écar-
tant. comme la France, les sollicitations
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