Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1944-07-12
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 12 juillet 1944 12 juillet 1944
Description : 1944/07/12 (A77,ED3,N55576). 1944/07/12 (A77,ED3,N55576).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1149394d
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/03/2021
77e ANNEE - N° 55.576 TROISIEME EDITION MERCREDI 12 JUILLET 1944
L’INDEPENDANT
DES PYRÉNÉES
LE MIEUX INFORMÉ DE LA RÉGION ^
REDACTION - ADMINISTRATION à PAU, Palais des Pyrénées - Téléphone 29-01 et la suite
EMILE GARET, Fondat
UN FRANC
D’une guerre à l’autre.... (>)
DEMAIN
(III)
Impénétrable aux étrangers,
exilée sur son sol, la France se
complaît aujourd'hui dans le sou-
venir de ses grandeurs et de ses
gloires. Elle s'évade ainsi du pré-
sent.
Prenons garde toutefois, que
ces retours vers le passé ne nous
détournent de penser à 1 avenu
et de le preparer. C'est très bien
de nous rappeler les fastes de no-
tre histoire, nos victoires, nos re-
dressements, et d'opposer aux
abattoirs de Chicago, nos cathé-
drales. Certes, ce sont là titres de
noblesse et il est naturel que
nous en soycn* fiers. Mais la vio
continue, même sans nous, et,
tandis que nous sommes en dé-
sarroi, nos voisins sont dans l’ac-
tion. Si nous nous attardions à
gémir sur le présent, à rêver du
passé, sang doute courrions-nous
le risque de ne p.uvoir. apres la
tourmente, reprendre notre mar
che vers l'avenir à un rythme
qui ne serait plus le nôtre.
Car enfin, tôt ou tard, des rela-
tions normales avec l’extérieur re-
prendront et il nous faudra bien
alors, malgré les différences fon-
damentales que la diversité des
formations politiques, intellectuel-
les et morales semblent mettre
entre les peuples, renouer les Hene
spirituels qui nous unissaient à
ceux qui. fils d'une même culture,
incarnent avec nous ce que repré-
sente la civil sat’on occidentale.
Je dis : « les liens spirituel® »,
parce que, n'est-ce pas ? ce n’est
ni par la puissance militaire, ni
par une s-rte de préséance éco-
nomique que nous pourrons espé-
rer reconquérir dans le monde la
place que nous y avions il y a
vingt ans et, de longtemps en Eu-
rope. nous n'aurons pas d'autre
politique à faire que celle de l'es-
prit. C'est par nos savants, nos ar-
tistes. nos écrivains que nous re-
gagnerons la considérati-n, l’esti-
me et le respect du monde.
Parmi les deux milliards d’êtrea
par Jean LACASE
humains qui peuplent la terre
nous sommes un peu les doyens
de la civilisation. Dès le Moyen
Age, nous avons dessiné les cadres
de notre vie politique et de notre
vie sociale, et, depuis lors, à tra-
vers les crises de régime, nous les
avons à peu près maintenus. C est
que les caractères typiques de no-,
tre race, race paysanne, n’ont
guère varié. Jalousement fixés à
notre terre, cet attachement a lait
de nous des individualistes un
peu mêlants, rebelies aux disci-
plines. Mais, il nous a donne
aussi les qualités de nos défauts
Si nous aimons, à l'excès peut-
être, la liberté, la liberté morale
autant que ia liberté physique, ce
n'est pas uniquement pour nous
même. C’est également pour les
autres et c’est pourquoi le respect
de la personne humaine, de sa
pensee. de ses sentiments, est à la
base même de nos traditions na
tionales.
Nos malheurs actuels, si cruels
soient-ils, ne seront qu une brève
coupure dans toute notre histoire
La tourmente passée, si nous le
voulons bien, nous retrouverons
intactes et toujours fraîches, les
sources d'une culture qui nous a
d une cette clarté de I esprit qui
Se reflète dans notre langue, cette
sensibilité du coeur qui nous a tou-
jours porté à protéger les faibles
et, aussi, ce serfe de la mesure,
cette sociabilité qui ont toujours
triomphé chez nous des remous
de violences.
Pour cela,* pour que le monde
revoie enfin, dans les oeuvres de
nos savants, de ms artistes, de
nos écrivains, le vrai visage de la
France, il n'est requis de nous
qu’un seul effort : rester nous-
mêmes.
(1) Voir 1’ « Indépendant » des
28 Juin et 5 Juillet.
LE CORPS
DE PHILIPPE HENRIOT
A ETE RAMENE
A BORDEAUX
Bordeaux, Il Juillet. — L® corps
de M. Philippe Henriol. escorte
par une garde de Ut Milice, a été
transporte vendredi soir par la
rout® à Bordeaux ou il a été reçu
par le préfet régional et le mai-
re de la ville. La dépouille mor-
telle- a été transportée dans une
chapelle ardente de l'église St-
Bruno.
Samedi matin, dans la plus
stricte intimité, l’abbé Bergéy,
curé de St-Emilion, a célébré
l’offic® des morts.
Un service religieux a egale-
ment été célébré à la cathédrale
de Bordeaux, en présence de
nombreuses personnalités.
M. Marquet a prononcé à cMte
occasion une allocution rendant
hommage au disparu dont la dé-
pouille mortellç a été inhumée au
cimetière de la Chartreuse, dans
le caveau d’une famille amie,
Mme Ph. HENRIOT EXPRIME
SA RECONNAISSANCE
AU CHEF DU GOUVERNEMENT
Après la cérémonie, Mmc Phi-
lippe Hénriot a exprimé sa re-
connaissance envers 1? chef du
Gouvernement et envers le presi-
dent du Conseil municipal de
Paris pour les preuves de soli ¬
citude et d’affection qu’ils lui ont
fourni au cours de ces pénibles
Journées.
’Elle a été sensible au géste de
la municipalité de Paris qui a
facilité 1<. transfert des cendres
de son mari à Bordeaux
— Moulins. — 1.200 petits"ré-
tits réfugiés de Paris et de sa
banlieue sont arrivés dans l'Ailier.
COUP D'OEIL
SUR LE MONDE\
AFKIQIE DI NORD
Le mnriqur de papier en Afriqur du
Nord a provoqué une diminution te
50 °e des attributions de papier aux
journaux.
ESPAGNE
Le général Franco a présidé un im-
portant conseil dts mints: res au cours
( uquel ont été passée s^n revue les si-
tuations politique et militaire de l'Es-
pagne.
TURQUIE
L'assemblée nationale turque a ap-
prouvé l'accord commercial turco rou-
main qui prévoit la livraison par la
Roumanie de 70 wagons de pétroles a
la Turquie, ainsi que l'accord commer-
cial germano-turc au sujet des livrai-
sons de marchandions d'une valeur de
!4 millions de livres psr la Turquie,
«n échange d'avions.
{{ PARIS. — Sur le point d'être
atrèté, un (aux monnajreur a tue un
inspecteur d>s rtnseignements gén<\
taux. Un de scs compilers a été bles-
sé et arrêté. Deux parrants ont été
blessés.
DOULLENS, LILLE
ET LA BANLIEUE D’AMIENS,
BOMBARDEES PAR LES AVIONS
ANGLO-AMERICAINS
LAiviaf.on ang'Uxamér icaine a
bombarde le* villes de Doullcns.
Lillé et une commune de la ban-
lieue d’Amiens.
Une centaine de bombes sont
tombées sur le centre de Doul-
lens, faisant 15 morts et quelques
blessés.
100 bombes ont été également
lancées sur deux localités de la
banlieue d’Amiens.
A Lille, -n ne signale ni morts
ni blessés.
DES ENFANTS
SONT MITRAILLES
Une colonie de vacances près
de Vereallles a été mitraillée par
les appareils anglo-américains.
Plusieurs enfants ont été tués ou
blessés.
POUR UN RAPPROCHEMENT
ENTRE
LE VATICAN ET MOSCOU
Selon « l ünitcd Pré» », le per;
Orlematuki arriverait an Vatican, pour
rentre compte de ara «ntretl«ns avec
Staline. Le repréaentant du president
Roosevelt, auprès du Saint-Siege, My-
ron Taylor, aurait (ait aato.r qu'il éta t
décidé à tenter un rapprochement «n
A LA CONQUÊTE
DE L'INDÉPENDANCE
Apre» la giienv, |a frmv.e. k> pau-
vre Iran* «lecltlqueiée i«r lu mi-
traille, dewu *® lancer à U ton-
•I uct* «le riii«lépri*hMU-r. Kl|* cro-
juit |a |Mi»*éder, avant 1er* hostili-
té»; |*> own «lient* lui ont bien
Ijmrfrp qu'elle '»«* l'avait pas; Il a
K||| II, eiv effet il* ri»oleiuent üun*
lequel eUr a été placée pour quel-
le manquât subitement «l'une fou-
le de produit* de première néces-
sité, qii'HIe avait aoroutunié «la
faire venir «lu «lelior*. parce qu'U
n'y avait i*»* moyen, pour elle,
d'azir autrement.
ITeiHHis un exemple : nos re*.
sources en énergie. Avant ')a guer-
re, nos heooln* en charbon étalent
d. 70 million» «le tonne» par an;
<*ii électricité, «le -0 milliards de
kiloaattft, -t en produis pé-
trolier» <1P « million» de tonne».
Or. rouis produisons en tout 4ti
millions «I- tonne» de charbon,
170.000 million» «le tonnes de car-
burant, et la moitié de noir* pro-
duction d’énergie électrique était
friIMItaire, du charbon. Nous im-
port loa». par conséquent, environ
25 millions de tonne* de charbon.,
at la qua*! totalité de* produit*
prétroller».
Aln«l s'explique) |e tort Immen-
se et l«* difficulté» «an* nombre
que non* a causé* l'arrêt bmtal
(le* importation».
Celles-ci, bien entendu, repren-
liront après |U gu me mais (es ex-
portateur* qui eoniqiissenl |eui
pouvoir, seront en mesure «l'exer-
cer sur nous une pression éronp-
iniqrti® et politique «le tou* le» Ins-
tant*.
(’«•minent fair* pour s‘cn libé-
rer ? I n »?u! moyen : produire el
fc'éqiiipnr en «-«MMéqiietu*®. Imagi-
nez qu* non» augmentions irntr»
proffiE'lion charbonnière de lu mil-
lion* «1* tonne» par an. <> tul
n’est nullement lmpo-»ih|* si imu-
réalisons les travaux d'améno*®-
inent nécessaire*, tout en augmen-
tant nos effectifs de mineur*: ima-
ginez, d'autr* part. qu® npu* por
lion» à .Tu milliard» de kilowatt»
|a pnrluHIon de no» «■eutraies
électriques rn aménageant lur-
ch ut e» d'eau: le loxvhléme *e trou-
verait ainsi 'â peu près résolu; et
ce|a seul améliorerait sensiblement
laTatuMv cptnmettrlal ».
Or. ces <-ak'ii|« ne sont pas une
simple vu* «le l’esprit. INs* plan»
rxUtent. de» programme* Mint dé»
maintenant complètement au
point; bien mieux, de» travaux
sont depuis longtemps en cour*
d'exécution, ««mini % k tlénisslat. à
l’Aigle et â Mu Int-Mienne Tanta-
lé»: l’achèvement de ce» travaux
ppnrra être eilué comme une gran-
de vletolre. Non* y xagneron» en
effet, un peu plua d’indépendance.
XX.
SUR LE FRONT DE NORMANDIE
DE VIOLENTS COMBATS DE RUES
ont encore lieu dans la ville de Caen
Plut de deux ceots navire* de guerre Anglo-américains
croisent au large du Calrados
LES COMBAT S S 9 CAEN...
Lee c mbats continuent à se
dérouler dans les quartiers nord-
est et centre de la ville de Caen.
Des combat* de rue sont extrême-
ment violenta. Des elements bri-
tanniques avaient atteint l'Orne
au sud de la ville, mais ils vien-
nent de se retirer devant la résis-
tance de la Wehrmatch.
...ET AU SUD-OUEST
DE LA VILLE
Au sud-ouest de Caen, les en-
vahisseurs ont prononcé une atta-
que précédée d'un feu roulant,
d'une intensité rarement atteinte
jusqu'ici. De puissante® formations
blindées appuyées par les chars
étaient lancées contre le* position»
allemandes du secteur ae l Odon.
Les Anglo-Canadiens -nt occu-
pé les villages de Bietev.lle-sur-
Odon et Etcrville
PROGRES AMERICAINS
SUR LA ROUTE
C’ARENTAS-PERRIER
Dans le secteur situe entre la
Vire et la côte occidentale du Co-
tentin, les forces américaines ont
renouvelé leurs puissantes atta-
ques aux prix de perles sévères
Elles ont réalisé quelques progrès
sur la route de Carentan a Per-
rière. où elles on; occupé Sain-
reny.
LES AMERICAINS
SONT CONTENUS
DANS LE SECTEUR
DE LA HAYE-DU-PUITS
Les forces allemandes ont re-
conquis une hauteur dominante
de la Haye-du-Puits. Elles con-
tiennent la poussée adverse en di-
rect kn de la forêt de Moncard.
VERS UNE NOUVELLE ACTION
ANGLO-AMERICAINE
D'importantes concentrations
de bateaux ont été observées à
l'embouchure de l'Orne. Plus de
200 navires de guerre et de trans-
port croisent le long du littoral
du Calvados. U est permis de pré-
voir une nouvelle action de l'eif-
nemi.
Il est possible que le comman-
dement anglo-araérica’.n tente une
percée d'ouverture pour s'uvrii
la route de Paris.
Les dernièr-es nouvelles
Les Anglais n’ont pas réussi a
gagner du terrain dans la ville de
Caen. Ils ont engage d'autres
formations sur la rive de l'Orne,
à l'ouest du boi* du Bacan, aim
d® disséminer k» forces de re-
sistance allemandes.
Ils ont pu progresse: eu cM*
d« l'Odon et reprendre les vuia-
Ïéi d’Herouvillle et oe Verson,
«ne contre-attaque du Reich a
enfoncé l'aile droite britannique
et a pu reprendre le vinug, de
Verson
Entre lo Vire et la faute a nsi
qu'entre la mer et !a ruj’e üa-
rentan-Fcmere. les ccwnor.i* n*-
Se sont développes que laiole-
xent
Les unités des Etgts-U.U» «i*t
pénétre passagèrement dars Ca-
slgny. sur la rive occien ale ce
la Vire, Elles ont aù s* ntiror
pir sui*e de l’entree en •cnn
ôee réserves allemand-*».
It.éOé HABITANTS DE CAEN
ONT TROUVE LA MORT
Suivant les statistiques fran-
çaises on compte lOOOO morts
parmi la population civile
LES Al TORITES GAULLISTES
LEVENT LES MESURES
FRAPPANT LES JUIFS
ET LES SOCIETES SECRETES
Londres. Il Juillet. — Les auto-
rités gaullistes en Normandie c-
cupée annulent toute® les mesures
prises contre les Juifs et les so-
ciétés secrètes.
LES TRIBUNAUX MILITAIRES
FONCTIONNENT SANS ARRET
Depuis l'occupation de Cherbourg
Ear les forces anglo-américaines,
:s tribunaux mi.italres fonction-
nent sans arrêt. De nombreux
Français qui refusent de s'enrôler
dans les rangs anglo-américains y
ont été déférés.
« Nous aurons à lutter
pour conquérir chaque pouce
de terrain »
DECLARE EISENHOWER
Londres, 11 Juillet. — A l'issue
d'un dîner »vec Lord Halifax, le
général Eisenhower a fait, sur la
situation militaire les declarations
suivantes :
« En Normandie, notre progres-
sion eet lente «t pénible. Sur tout
le pourtour de l'Europe, les An-
glo-Américains doivent s'attendre
à livrer des combats durs et pé-
nibles. La lutte sera des plus îm-
E triantes. et nos pertes lourdes.
OUB aurons à lutter pour conqué.
rir chaque pouce de terrain. »
L'ESPAGNE
EST'EÜE MENACÉE
d’lJNE INVASION ?
Lisbonne, il juillet. — SUou
une dépêche d’Afrique du Nord-
de nombreux bâtiments trans-
portant 200.000 républicains es-
pagnols, venant pour la plupart
du Mexique, aéraient arrives sur
le contmem africain. Commandes
par M. El Vayo, ils prépareraient
l’invasion de l'Espagne
U situation en Argentine
Bu nos Ayrrs, Il Juiltft. L. eo'o-
n«-J Pi-rron. vici-pi-èc.drnt de îx Rep„-
«üiqji* Argentin- qui détient déjà p-U-
aieurs port«f• »t con.*.dére «ommt !• vér ..y.- n r
d«- ia nation ai'g«nt:n< de ma n
On attend du colon.l F«rron a-« «t-
fort» pour c«t ndr>- le» rapjior. «nti«-
l'Arg, mine «t l'Amériqu' du Nord. .*an»
pour ce!» abancft>mi«r ia po! t.qu, d’ n-
dép-ndunc • a laquelle c«t Dr î.Me l -
dêle.
Buenf>*-Ayri’r L amba»*aa« j. d An-
gltterre a Bu no* Ajrr». a q-J :té i Ar-
g>mine pou: Londr.tr. où il .i <-te a- -
mande par *ou gouv-rnemint.
tre le Vatican et Mo*tou
Troubles en Colombie
Bogota. Il juillet — De* trou-
ble» ont éclaté en Colomb!?, no-
tamment Cans !«* dêparvement de
Harino où le président Lcpez a été
enlevé par des rebelles. Après de
violent» combats c*» derniers ont
été maîtrisés et arrêté» Aupara-
vant colonel 0:11 ava.t été pro-
mu pres.dent de la Rép..b!.que Le
mouvement révolte ayant été
enrayé, le président Lopez a quitté
l’Etat de Hur.no pour ghgr.er Bo-
gota
U GUERRE. AERIENNE
— Laviation angio-amencanic
a attaque la région de Ploesti et
«a Ruhr.
— Lc-s « V l » ont continué de
tomber sur l Angleterre du sud
et sur Londr«s, taisant des victi-
mes et causant d importants de-
ga.s.
UNE DECLARATION
D EIHEN’HOWER
SUR u-:s «< v i ».
Dans une declaration faite a la
presse anglaise, le general Eisen-
hower a dépeint l’avion robot ai-
lenutnd corn.ne un* * chose in-
fernale ».
« On ne peut nier, a-t-ll conclu,
que les « V. 1 » ont rescm en
majeur® partie le problen e ae
l’aviation ixiur la Wehrmaclit. Ils
représentent avant toute chose
un avion a bon marche, particu-
lièrement efficace, que 1 Allema-
gne sait utiliser a plein ».
LES PERTES
DE L’ARMEE AMERICAINE
S"lon le K>urn i! tè* 1 armer amérl-
cnn - qui puiui; tt Londrifi. 1rs Ft»t*-
Un^ ont p.-rdu 291 000 tues d-p-Ji U
7 dcci more 1941.
C s p**rt*-s excéd n< e
' guci r. En eft. « t, T :B. 1« *
Am-rUa.ns avauiu p«rau 253 ooi i-oir.-
mes.
SUR LES AUTRES THÉÂTRES D’OPERATIONS
A L’EST
Vilno «tt l'enjeu
de dur» combat»
La bataille en cour» e*t des plus
violentes. On estime à 100. le nom-
bre de* div.sion» engagée® par les
Rouges.
Vilno demeure Je theatre de
durs combats. LaAsaillant a tente
de percer leg division* alleman-
des au centre de la ville. Trente
blindés soviétiques on*, été anéan-
tis
Dan» le secteur de Polouk. les
Rouges ont engagé 8 nouvelles d -
visions d’infanterie et trois bri-
gades de chars pour tenter de for-
cer les lignes allemandes de la
Douna. La plupart de ces atta-
ques ont échoué.
Au nord de Pinsk i. l’est de Ba-
ranowitchi, la pression soviétique
s’accentue.
Quelques gains de terrain ont
été réalisés par l'assaillant.
Sur l’isthme de Carélie, la flot-
te soviétique a tenté de débarquer
sur deux bandes de terre du golfe
de Viborg. L’assaillant a été re-
jeté à la mer.
Aux dernières nouvelles, les
Rouges ont lancé une violente at-
taque entre Daugaspil et Kaunas
et ont réussi à débaucher au sud
dé la Douna.
EN EXTREME-ORIENT
PACIFIQUE. — De* «ciKlrîlle»
de forces navale* ont attaqué les
lies Ouam et Botta.
BIRMANIE. — La bav de Mik-
fllna a été pilonnée Par l'aviation
nlppone «fui a utilité des bombe»
très efficace*.
EN ITALIE
Le secteur de Volterra
théâtre d’une violente
bataille
Les troupe» anglo-américaines
ont lance hier, cinq attaque® le
long de la route qui côtoie .-i m« r
Ligurienne, Les combats se pour-
suivent autour dune brecht lo-
cale.
Dans 1® secteur tyrrhénun. la
lutt® est extrêmemon. ânre aux
alentours de Volterra où in ligne»
allemandes ont été rétablies.
De® tentatives de pénétration,
en direction du nord vers |g êud
d'Arrezio on» été stoppée» pay .a
Wehrtnatch.
U gouvernement Bonhoroi
va te fixer à Rome
M. Bonhomi. chef c*h.nct
d’Italie méridionale, a obtenu
après de longues négociation* en-
tr® Londres. Washington et Moi-
cou, l'autorisation de transteteî
à Rome le siège de »on gouver-
nement. Ce transfert aura lieu e
15 Juillet. L® prince Humbero.
lkutenant général du Royaume,
et la commission inter-alliée s'ms-
talleront à Rome.
LE GENERAL ALEXANDER
CONFERE AVEC CHURCHILL
Le généra] Al'xand r. «omm.indaiii
en ch«-f d r» for ci* amèrirainr» *ur «•
front ('ItaUe, tient dr taire un nr-
p;d séjour rn Anglnrrrr. Atant *>n
départ, 14 arat rntretenu av«r M.
Churchill et le» principaux ch«fz mi l-
taire» au».o am« i^calna.
L’INDEPENDANT
DES PYRÉNÉES
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EMILE GARET, Fondat
UN FRANC
D’une guerre à l’autre.... (>)
DEMAIN
(III)
Impénétrable aux étrangers,
exilée sur son sol, la France se
complaît aujourd'hui dans le sou-
venir de ses grandeurs et de ses
gloires. Elle s'évade ainsi du pré-
sent.
Prenons garde toutefois, que
ces retours vers le passé ne nous
détournent de penser à 1 avenu
et de le preparer. C'est très bien
de nous rappeler les fastes de no-
tre histoire, nos victoires, nos re-
dressements, et d'opposer aux
abattoirs de Chicago, nos cathé-
drales. Certes, ce sont là titres de
noblesse et il est naturel que
nous en soycn* fiers. Mais la vio
continue, même sans nous, et,
tandis que nous sommes en dé-
sarroi, nos voisins sont dans l’ac-
tion. Si nous nous attardions à
gémir sur le présent, à rêver du
passé, sang doute courrions-nous
le risque de ne p.uvoir. apres la
tourmente, reprendre notre mar
che vers l'avenir à un rythme
qui ne serait plus le nôtre.
Car enfin, tôt ou tard, des rela-
tions normales avec l’extérieur re-
prendront et il nous faudra bien
alors, malgré les différences fon-
damentales que la diversité des
formations politiques, intellectuel-
les et morales semblent mettre
entre les peuples, renouer les Hene
spirituels qui nous unissaient à
ceux qui. fils d'une même culture,
incarnent avec nous ce que repré-
sente la civil sat’on occidentale.
Je dis : « les liens spirituel® »,
parce que, n'est-ce pas ? ce n’est
ni par la puissance militaire, ni
par une s-rte de préséance éco-
nomique que nous pourrons espé-
rer reconquérir dans le monde la
place que nous y avions il y a
vingt ans et, de longtemps en Eu-
rope. nous n'aurons pas d'autre
politique à faire que celle de l'es-
prit. C'est par nos savants, nos ar-
tistes. nos écrivains que nous re-
gagnerons la considérati-n, l’esti-
me et le respect du monde.
Parmi les deux milliards d’êtrea
par Jean LACASE
humains qui peuplent la terre
nous sommes un peu les doyens
de la civilisation. Dès le Moyen
Age, nous avons dessiné les cadres
de notre vie politique et de notre
vie sociale, et, depuis lors, à tra-
vers les crises de régime, nous les
avons à peu près maintenus. C est
que les caractères typiques de no-,
tre race, race paysanne, n’ont
guère varié. Jalousement fixés à
notre terre, cet attachement a lait
de nous des individualistes un
peu mêlants, rebelies aux disci-
plines. Mais, il nous a donne
aussi les qualités de nos défauts
Si nous aimons, à l'excès peut-
être, la liberté, la liberté morale
autant que ia liberté physique, ce
n'est pas uniquement pour nous
même. C’est également pour les
autres et c’est pourquoi le respect
de la personne humaine, de sa
pensee. de ses sentiments, est à la
base même de nos traditions na
tionales.
Nos malheurs actuels, si cruels
soient-ils, ne seront qu une brève
coupure dans toute notre histoire
La tourmente passée, si nous le
voulons bien, nous retrouverons
intactes et toujours fraîches, les
sources d'une culture qui nous a
d une cette clarté de I esprit qui
Se reflète dans notre langue, cette
sensibilité du coeur qui nous a tou-
jours porté à protéger les faibles
et, aussi, ce serfe de la mesure,
cette sociabilité qui ont toujours
triomphé chez nous des remous
de violences.
Pour cela,* pour que le monde
revoie enfin, dans les oeuvres de
nos savants, de ms artistes, de
nos écrivains, le vrai visage de la
France, il n'est requis de nous
qu’un seul effort : rester nous-
mêmes.
(1) Voir 1’ « Indépendant » des
28 Juin et 5 Juillet.
LE CORPS
DE PHILIPPE HENRIOT
A ETE RAMENE
A BORDEAUX
Bordeaux, Il Juillet. — L® corps
de M. Philippe Henriol. escorte
par une garde de Ut Milice, a été
transporte vendredi soir par la
rout® à Bordeaux ou il a été reçu
par le préfet régional et le mai-
re de la ville. La dépouille mor-
telle- a été transportée dans une
chapelle ardente de l'église St-
Bruno.
Samedi matin, dans la plus
stricte intimité, l’abbé Bergéy,
curé de St-Emilion, a célébré
l’offic® des morts.
Un service religieux a egale-
ment été célébré à la cathédrale
de Bordeaux, en présence de
nombreuses personnalités.
M. Marquet a prononcé à cMte
occasion une allocution rendant
hommage au disparu dont la dé-
pouille mortellç a été inhumée au
cimetière de la Chartreuse, dans
le caveau d’une famille amie,
Mme Ph. HENRIOT EXPRIME
SA RECONNAISSANCE
AU CHEF DU GOUVERNEMENT
Après la cérémonie, Mmc Phi-
lippe Hénriot a exprimé sa re-
connaissance envers 1? chef du
Gouvernement et envers le presi-
dent du Conseil municipal de
Paris pour les preuves de soli ¬
citude et d’affection qu’ils lui ont
fourni au cours de ces pénibles
Journées.
’Elle a été sensible au géste de
la municipalité de Paris qui a
facilité 1<. transfert des cendres
de son mari à Bordeaux
— Moulins. — 1.200 petits"ré-
tits réfugiés de Paris et de sa
banlieue sont arrivés dans l'Ailier.
COUP D'OEIL
SUR LE MONDE\
AFKIQIE DI NORD
Le mnriqur de papier en Afriqur du
Nord a provoqué une diminution te
50 °e des attributions de papier aux
journaux.
ESPAGNE
Le général Franco a présidé un im-
portant conseil dts mints: res au cours
( uquel ont été passée s^n revue les si-
tuations politique et militaire de l'Es-
pagne.
TURQUIE
L'assemblée nationale turque a ap-
prouvé l'accord commercial turco rou-
main qui prévoit la livraison par la
Roumanie de 70 wagons de pétroles a
la Turquie, ainsi que l'accord commer-
cial germano-turc au sujet des livrai-
sons de marchandions d'une valeur de
!4 millions de livres psr la Turquie,
«n échange d'avions.
{{ PARIS. — Sur le point d'être
atrèté, un (aux monnajreur a tue un
inspecteur d>s rtnseignements gén<\
taux. Un de scs compilers a été bles-
sé et arrêté. Deux parrants ont été
blessés.
DOULLENS, LILLE
ET LA BANLIEUE D’AMIENS,
BOMBARDEES PAR LES AVIONS
ANGLO-AMERICAINS
LAiviaf.on ang'Uxamér icaine a
bombarde le* villes de Doullcns.
Lillé et une commune de la ban-
lieue d’Amiens.
Une centaine de bombes sont
tombées sur le centre de Doul-
lens, faisant 15 morts et quelques
blessés.
100 bombes ont été également
lancées sur deux localités de la
banlieue d’Amiens.
A Lille, -n ne signale ni morts
ni blessés.
DES ENFANTS
SONT MITRAILLES
Une colonie de vacances près
de Vereallles a été mitraillée par
les appareils anglo-américains.
Plusieurs enfants ont été tués ou
blessés.
POUR UN RAPPROCHEMENT
ENTRE
LE VATICAN ET MOSCOU
Selon « l ünitcd Pré» », le per;
Orlematuki arriverait an Vatican, pour
rentre compte de ara «ntretl«ns avec
Staline. Le repréaentant du president
Roosevelt, auprès du Saint-Siege, My-
ron Taylor, aurait (ait aato.r qu'il éta t
décidé à tenter un rapprochement «n
A LA CONQUÊTE
DE L'INDÉPENDANCE
Apre» la giienv, |a frmv.e. k> pau-
vre Iran* «lecltlqueiée i«r lu mi-
traille, dewu *® lancer à U ton-
•I uct* «le riii«lépri*hMU-r. Kl|* cro-
juit |a |Mi»*éder, avant 1er* hostili-
té»; |*> own «lient* lui ont bien
Ijmrfrp qu'elle '»«* l'avait pas; Il a
K||| II, eiv effet il* ri»oleiuent üun*
lequel eUr a été placée pour quel-
le manquât subitement «l'une fou-
le de produit* de première néces-
sité, qii'HIe avait aoroutunié «la
faire venir «lu «lelior*. parce qu'U
n'y avait i*»* moyen, pour elle,
d'azir autrement.
ITeiHHis un exemple : nos re*.
sources en énergie. Avant ')a guer-
re, nos heooln* en charbon étalent
d. 70 million» «le tonne» par an;
<*ii électricité, «le -0 milliards de
kiloaattft, -t en produis pé-
trolier» <1P « million» de tonne».
Or. rouis produisons en tout 4ti
millions «I- tonne» de charbon,
170.000 million» «le tonnes de car-
burant, et la moitié de noir* pro-
duction d’énergie électrique était
friIMItaire, du charbon. Nous im-
port loa». par conséquent, environ
25 millions de tonne* de charbon.,
at la qua*! totalité de* produit*
prétroller».
Aln«l s'explique) |e tort Immen-
se et l«* difficulté» «an* nombre
que non* a causé* l'arrêt bmtal
(le* importation».
Celles-ci, bien entendu, repren-
liront après |U gu me mais (es ex-
portateur* qui eoniqiissenl |eui
pouvoir, seront en mesure «l'exer-
cer sur nous une pression éronp-
iniqrti® et politique «le tou* le» Ins-
tant*.
(’«•minent fair* pour s‘cn libé-
rer ? I n »?u! moyen : produire el
fc'éqiiipnr en «-«MMéqiietu*®. Imagi-
nez qu* non» augmentions irntr»
proffiE'lion charbonnière de lu mil-
lion* «1* tonne» par an. <> tul
n’est nullement lmpo-»ih|* si imu-
réalisons les travaux d'améno*®-
inent nécessaire*, tout en augmen-
tant nos effectifs de mineur*: ima-
ginez, d'autr* part. qu® npu* por
lion» à .Tu milliard» de kilowatt»
|a pnrluHIon de no» «■eutraies
électriques rn aménageant lur-
ch ut e» d'eau: le loxvhléme *e trou-
verait ainsi 'â peu près résolu; et
ce|a seul améliorerait sensiblement
laTatuMv cptnmettrlal ».
Or. ces <-ak'ii|« ne sont pas une
simple vu* «le l’esprit. INs* plan»
rxUtent. de» programme* Mint dé»
maintenant complètement au
point; bien mieux, de» travaux
sont depuis longtemps en cour*
d'exécution, ««mini % k tlénisslat. à
l’Aigle et â Mu Int-Mienne Tanta-
lé»: l’achèvement de ce» travaux
ppnrra être eilué comme une gran-
de vletolre. Non* y xagneron» en
effet, un peu plua d’indépendance.
XX.
SUR LE FRONT DE NORMANDIE
DE VIOLENTS COMBATS DE RUES
ont encore lieu dans la ville de Caen
Plut de deux ceots navire* de guerre Anglo-américains
croisent au large du Calrados
LES COMBAT S S 9 CAEN...
Lee c mbats continuent à se
dérouler dans les quartiers nord-
est et centre de la ville de Caen.
Des combat* de rue sont extrême-
ment violenta. Des elements bri-
tanniques avaient atteint l'Orne
au sud de la ville, mais ils vien-
nent de se retirer devant la résis-
tance de la Wehrmatch.
...ET AU SUD-OUEST
DE LA VILLE
Au sud-ouest de Caen, les en-
vahisseurs ont prononcé une atta-
que précédée d'un feu roulant,
d'une intensité rarement atteinte
jusqu'ici. De puissante® formations
blindées appuyées par les chars
étaient lancées contre le* position»
allemandes du secteur ae l Odon.
Les Anglo-Canadiens -nt occu-
pé les villages de Bietev.lle-sur-
Odon et Etcrville
PROGRES AMERICAINS
SUR LA ROUTE
C’ARENTAS-PERRIER
Dans le secteur situe entre la
Vire et la côte occidentale du Co-
tentin, les forces américaines ont
renouvelé leurs puissantes atta-
ques aux prix de perles sévères
Elles ont réalisé quelques progrès
sur la route de Carentan a Per-
rière. où elles on; occupé Sain-
reny.
LES AMERICAINS
SONT CONTENUS
DANS LE SECTEUR
DE LA HAYE-DU-PUITS
Les forces allemandes ont re-
conquis une hauteur dominante
de la Haye-du-Puits. Elles con-
tiennent la poussée adverse en di-
rect kn de la forêt de Moncard.
VERS UNE NOUVELLE ACTION
ANGLO-AMERICAINE
D'importantes concentrations
de bateaux ont été observées à
l'embouchure de l'Orne. Plus de
200 navires de guerre et de trans-
port croisent le long du littoral
du Calvados. U est permis de pré-
voir une nouvelle action de l'eif-
nemi.
Il est possible que le comman-
dement anglo-araérica’.n tente une
percée d'ouverture pour s'uvrii
la route de Paris.
Les dernièr-es nouvelles
Les Anglais n’ont pas réussi a
gagner du terrain dans la ville de
Caen. Ils ont engage d'autres
formations sur la rive de l'Orne,
à l'ouest du boi* du Bacan, aim
d® disséminer k» forces de re-
sistance allemandes.
Ils ont pu progresse: eu cM*
d« l'Odon et reprendre les vuia-
Ïéi d’Herouvillle et oe Verson,
«ne contre-attaque du Reich a
enfoncé l'aile droite britannique
et a pu reprendre le vinug, de
Verson
Entre lo Vire et la faute a nsi
qu'entre la mer et !a ruj’e üa-
rentan-Fcmere. les ccwnor.i* n*-
Se sont développes que laiole-
xent
Les unités des Etgts-U.U» «i*t
pénétre passagèrement dars Ca-
slgny. sur la rive occien ale ce
la Vire, Elles ont aù s* ntiror
pir sui*e de l’entree en •cnn
ôee réserves allemand-*».
It.éOé HABITANTS DE CAEN
ONT TROUVE LA MORT
Suivant les statistiques fran-
çaises on compte lOOOO morts
parmi la population civile
LES Al TORITES GAULLISTES
LEVENT LES MESURES
FRAPPANT LES JUIFS
ET LES SOCIETES SECRETES
Londres. Il Juillet. — Les auto-
rités gaullistes en Normandie c-
cupée annulent toute® les mesures
prises contre les Juifs et les so-
ciétés secrètes.
LES TRIBUNAUX MILITAIRES
FONCTIONNENT SANS ARRET
Depuis l'occupation de Cherbourg
Ear les forces anglo-américaines,
:s tribunaux mi.italres fonction-
nent sans arrêt. De nombreux
Français qui refusent de s'enrôler
dans les rangs anglo-américains y
ont été déférés.
« Nous aurons à lutter
pour conquérir chaque pouce
de terrain »
DECLARE EISENHOWER
Londres, 11 Juillet. — A l'issue
d'un dîner »vec Lord Halifax, le
général Eisenhower a fait, sur la
situation militaire les declarations
suivantes :
« En Normandie, notre progres-
sion eet lente «t pénible. Sur tout
le pourtour de l'Europe, les An-
glo-Américains doivent s'attendre
à livrer des combats durs et pé-
nibles. La lutte sera des plus îm-
E triantes. et nos pertes lourdes.
OUB aurons à lutter pour conqué.
rir chaque pouce de terrain. »
L'ESPAGNE
EST'EÜE MENACÉE
d’lJNE INVASION ?
Lisbonne, il juillet. — SUou
une dépêche d’Afrique du Nord-
de nombreux bâtiments trans-
portant 200.000 républicains es-
pagnols, venant pour la plupart
du Mexique, aéraient arrives sur
le contmem africain. Commandes
par M. El Vayo, ils prépareraient
l’invasion de l'Espagne
U situation en Argentine
Bu nos Ayrrs, Il Juiltft. L. eo'o-
n«-J Pi-rron. vici-pi-èc.drnt de îx Rep„-
«üiqji* Argentin- qui détient déjà p-U-
aieurs port«f
d«- ia nation ai'g«nt:n< de ma n
On attend du colon.l F«rron a-« «t-
fort» pour c«t ndr>- le» rapjior. «nti«-
l'Arg, mine «t l'Amériqu' du Nord. .*an»
pour ce!» abancft>mi«r ia po! t.qu, d’ n-
dép-ndunc • a laquelle c«t Dr î.Me l -
dêle.
Buenf>*-Ayri’r L amba»*aa« j. d An-
gltterre a Bu no* Ajrr». a q-J :té i Ar-
g>mine pou: Londr.tr. où il .i <-te a- -
mande par *ou gouv-rnemint.
tre le Vatican et Mo*tou
Troubles en Colombie
Bogota. Il juillet — De* trou-
ble» ont éclaté en Colomb!?, no-
tamment Cans !«* dêparvement de
Harino où le président Lcpez a été
enlevé par des rebelles. Après de
violent» combats c*» derniers ont
été maîtrisés et arrêté» Aupara-
vant colonel 0:11 ava.t été pro-
mu pres.dent de la Rép..b!.que Le
mouvement révolte ayant été
enrayé, le président Lopez a quitté
l’Etat de Hur.no pour ghgr.er Bo-
gota
U GUERRE. AERIENNE
— Laviation angio-amencanic
a attaque la région de Ploesti et
«a Ruhr.
— Lc-s « V l » ont continué de
tomber sur l Angleterre du sud
et sur Londr«s, taisant des victi-
mes et causant d importants de-
ga.s.
UNE DECLARATION
D EIHEN’HOWER
SUR u-:s «< v i ».
Dans une declaration faite a la
presse anglaise, le general Eisen-
hower a dépeint l’avion robot ai-
lenutnd corn.ne un* * chose in-
fernale ».
« On ne peut nier, a-t-ll conclu,
que les « V. 1 » ont rescm en
majeur® partie le problen e ae
l’aviation ixiur la Wehrmaclit. Ils
représentent avant toute chose
un avion a bon marche, particu-
lièrement efficace, que 1 Allema-
gne sait utiliser a plein ».
LES PERTES
DE L’ARMEE AMERICAINE
S"lon le K>urn i! tè* 1 armer amérl-
cnn - qui puiui; tt Londrifi. 1rs Ft»t*-
Un^ ont p.-rdu 291 000 tues d-p-Ji U
7 dcci more 1941.
C s p**rt*-s excéd n< e
' guci r. En eft. « t, T :B. 1« *
Am-rUa.ns avauiu p«rau 253 ooi i-oir.-
mes.
SUR LES AUTRES THÉÂTRES D’OPERATIONS
A L’EST
Vilno «tt l'enjeu
de dur» combat»
La bataille en cour» e*t des plus
violentes. On estime à 100. le nom-
bre de* div.sion» engagée® par les
Rouges.
Vilno demeure Je theatre de
durs combats. LaAsaillant a tente
de percer leg division* alleman-
des au centre de la ville. Trente
blindés soviétiques on*, été anéan-
tis
Dan» le secteur de Polouk. les
Rouges ont engagé 8 nouvelles d -
visions d’infanterie et trois bri-
gades de chars pour tenter de for-
cer les lignes allemandes de la
Douna. La plupart de ces atta-
ques ont échoué.
Au nord de Pinsk i. l’est de Ba-
ranowitchi, la pression soviétique
s’accentue.
Quelques gains de terrain ont
été réalisés par l'assaillant.
Sur l’isthme de Carélie, la flot-
te soviétique a tenté de débarquer
sur deux bandes de terre du golfe
de Viborg. L’assaillant a été re-
jeté à la mer.
Aux dernières nouvelles, les
Rouges ont lancé une violente at-
taque entre Daugaspil et Kaunas
et ont réussi à débaucher au sud
dé la Douna.
EN EXTREME-ORIENT
PACIFIQUE. — De* «ciKlrîlle»
de forces navale* ont attaqué les
lies Ouam et Botta.
BIRMANIE. — La bav de Mik-
fllna a été pilonnée Par l'aviation
nlppone «fui a utilité des bombe»
très efficace*.
EN ITALIE
Le secteur de Volterra
théâtre d’une violente
bataille
Les troupe» anglo-américaines
ont lance hier, cinq attaque® le
long de la route qui côtoie .-i m« r
Ligurienne, Les combats se pour-
suivent autour dune brecht lo-
cale.
Dans 1® secteur tyrrhénun. la
lutt® est extrêmemon. ânre aux
alentours de Volterra où in ligne»
allemandes ont été rétablies.
De® tentatives de pénétration,
en direction du nord vers |g êud
d'Arrezio on» été stoppée» pay .a
Wehrtnatch.
U gouvernement Bonhoroi
va te fixer à Rome
M. Bonhomi. chef c*h.nct
d’Italie méridionale, a obtenu
après de longues négociation* en-
tr® Londres. Washington et Moi-
cou, l'autorisation de transteteî
à Rome le siège de »on gouver-
nement. Ce transfert aura lieu e
15 Juillet. L® prince Humbero.
lkutenant général du Royaume,
et la commission inter-alliée s'ms-
talleront à Rome.
LE GENERAL ALEXANDER
CONFERE AVEC CHURCHILL
Le généra] Al'xand r. «omm.indaiii
en ch«-f d r» for ci* amèrirainr» *ur «•
front ('ItaUe, tient dr taire un nr-
p;d séjour rn Anglnrrrr. Atant *>n
départ, 14 arat rntretenu av«r M.
Churchill et le» principaux ch«fz mi l-
taire» au».o am« i^calna.
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