Presse et revues
2 pages
Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1944-07-06
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 06 juillet 1944 06 juillet 1944
Description : 1944/07/06 (A77,ED3,N55571). 1944/07/06 (A77,ED3,N55571).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k11493893
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/03/2021
77* ANNEE N ’ 55.571 TROISIEME EDITION JEUDI 6 JUILLET 1IM
L'INDEPENDANT
DES PYRÉNÉES
^ LE MIEUX INFORMÉ DE LA RÉGION ^
REDACTION-ADMINISTRATION à PAU, P»l*ia dra Pyrénéra - Téléphone 2M1 fi t» «ulf
EMILE GARET. FondM'
UN FRANC
D'une guerre à l'autre.... <■)
AUJ OURIÏ’ H UI
en)
Les pact s il les traités ne va-
leui, i*> i»e soin so.-ues tl aura-
bics que si ies pays qu u» un ssent
• m ucs în.eiets communs, et»
uaoord d s interets économiques,
or, rien ue tel ne nous rappio-
cliait de la plupart des pays, et
i.iimminent eu.» pa>s de i Europe
centrale et orientait'. auxquels
nous nous éUons lies apres 1919.
Noua ne pouvions ausoroer 1 excé-
dent de ietir product.on, pour la
plus large part ugnc-le, e; nos
eenange» uvec eux en étaient d au-
tant réduits. Nous pensâmes nous
les attttcner en leur prêtant de
l'argent. Nous eûmes l’espoir de
voir nos débiteurs reconnaissants
du temps de paix s: transformer
en auxiliaires empnsses en temps
de guerre. Psychology un peu
courte. Il en est des peuples com-
me des individus et i on se icurre
souvent à escompter la gratitude
de ses deb tours.
Cette politique au surplus, dune
si pietre hauteur de vue. en défi-
gurant ie visage trad tionnei de la
rrance, devait nous nuue Singu-
lièrement dans 1 esprit des autres
peuples. La Prance napparaissail
puis c-mtnt l'educatrice des eûtes,
la protectrice des fa blés. Elle
n était plus qu’un pays inquiet de
son destin et qui mesurait «a sym-
pathie ou son aide a l'ass stance
qu’il attendait des autres peuples
en cas de gjerre. Ajoutez à cela
les maladresses d'une propagande,
toute de jactance et de puérile
vanité, et fertile seulement en sé-
vérités pour les regimes nouveaux
qui fermentaient en Europe. On
eut souhaité que nos propagandis-
tes s’inspirassent parfois de quel-
ques idées neuves. Par malheur.
par Jean LACASE
jeux qui allaient déoaller leur ca-
M.tiOte a icuawgti, tweu que
tuix qu. sc ViSau-m» mci nous,
pcMtseua.ent a cet egaiu ce q-*<-
üossuet appelai, lcmmeiue d.'
guite au pauvre. Louis écrits ei
icurs puiaores îaisaieni s-urne, lu
nous misaient raie nient des auns
Notre aetauc Oe 40. s. oruueie,
«i tuiaie, a surpris tous les peu-
ples. amis ou non de la prance.
Mais, comme nous avons etc bat-
tus, contrairement au slogan de
59, surtout parce que nous étions
K moms loris, en nommes et en
matériel, je nai pas le sentiment
que le monde nous ait accablé de
s.n mépris. 11 serait tout de memu
exagère de croire que notre pres-
tige y a gagne. J entends bien
que. parlous depuis quatre ans, J
nous a été donné de lire des ex-
traits d'articles publiés a l'étran-
ger et ou la France, la France
d hier et même la- France de de-
main, était exaltée. Ne nous Kur-
rons pas d'illusions. Nous ferions
preuve d’ingenuile si nous atta-
chions beaucoup d'importance à
des manifestations de ce genre.
L'éloge est suspect quand i!
s'adresse au malheur, ainsi que
l'a dît, je crois. La Rochefou-
cauld.
Est-ce à dire que nous devions
désespérer de retrouver jamais
auprès des autres peuples, le pres-
tige dont nous y étions entoures ?
Je ne le pense pas.
(A suivre).
< 1 » Voir 1’ « Indépendant » du 20
juin 1944.
CE MATIN A VICHY
UN dERNIER hOMMAÇE
A ÉTÉ RENdu ’
À M. Philippe HENMOT
Vichy, 5 juillet. — vt matin,
en l eg.IM- ül-LoUk de vienjr. a
ru lira un service solennel célé-
bré a la mémoire de M. Ph. Hen-
noi, secretaire d'LUt a i Inior-
mution et a la Fropugande.
Cette ceremonie était presidee
par le Maréchal de France, cnn
ur l’Etat, entouré de nwmbreusrs
Dersonnalites parmi lesquelle» MM,
Paul Marion, qui représentait »e
president Laval, le Dr Gratin,
aoseph Damand, le générai t>r.-
doux. l’amiral B le haut, Xavier
Vallat et la plupart des collabo-
rateur» et ami» du ministre. Le
rorjto diplomatique était conduit
par le nonce apostolique, Mgr Va-
lerio Valery.
Mire Ph. Henriot était entou-
rée de son fils, de sa fille et de
sa belle-fille.
Derrière res personnalités vei-
naient les delègues régionaux a
l’Information, les'journalistes fran-
çais et étrangers accrédités au-
près du gouvernement, et. enfin,
la ioule qui tenait à rendre un
dernier hommage â relui dont la
parole a tant servi la Patrie.
LES CONDOLEANCES
DES OUIKIEKS 1-K AN v'AÏS
D ALLEMAGNE
Paris. 5 Juillet. — AU nom des
traiaiilems îrançais d'Antmagnc,
la delegation' ouvrière française
de Berlin a adresse a Mme Phi-
lippe Henr ot un télégramme de
condoléances dans lequel il lui o:-
sent notamment : « L exemple de
sa vie et celui dq sa mort reste-
ront un stimulant p-ur ceux qui,
de l'autre coté du Rhin, lutten.
et peinent pour la France. »
tltt
— Avignon. — Un service so-
lennel a été célébré en l'égare
d Avignon, à la mémoire du Se-
crétaire d’Etat à l’Information.
L'absoute a été donnée par Mgr
l’évèque d'Avignon.
fff
Paris. — M. Otto Abetz. am-
bassadeur d’Allemagne, a remis a
Mme Phijione Henriot un télé-
gramme de condoléances émanant
du Dr Goebbels. ministre de &
Propagande du Reich.
A LA MEMOIRE
DE PHILIPPE HENRIOT
La Préfecture comr.unique :
Un service religieux a la
meiroii> de Philippe Henriot
sera célébré en l'église Saint-
Martin le jeudi 6 juin 1944.
à 10 h. 30, en presence des
corps constitues
La population paloise est
priée d’assister à cette céré-
monie.
0 BEAUVAIS. — A Cimpnmy, on
a («rouvert tué* s coups de couteau
un cultivateur, *a femme et leur petit -
fill âgé de 5 am. Lr chi«n de .
avait été également abattu.
UNE TOURNEE D'INSPECTION
DE L'AMIRAL DECOUX
EN ANNAM
Hanoï. 5 millet. — L’amiral
D^coux a visité plusieurs provin-
ces du centre de l'An nam ou u
a pris contact avec les autorités
civiles et militaires. Il a été reçu
par l’érrmereur Bao Dai avec les-
quels il a eu de longs entretiens.
Des son arrivée à Hanoi, le gou-
verneur général a adressé un té-
légramme de félicitations au rési-
dent supérieur M. Grandjean.
exprimant sa satisfaction d'avoir
éprouvé une fois de plus la sin-
cérité et les sentiments de con-
fiance et d’affection manifestés
par la population d’Annam en-
vers la France.
Le remboursement
des billets gagnants
de la Loterie National*
On sait que les billéts gagnants
de la Loterie Nationale non pré-
sentés au paiement dans un dé-
lai de 10 tours sont annulés. Det-
te consigne ne s'applique pas aux
porteurs de billets entiers. Désor-
mais. un décret vient de fixer à
1 an à comuter du jour du ti-
rage la durée pendant laquelle
les dixièmes seront remboursés.
LA VIE COMME ELLE EST
PUR SUCRE
8-on 1rs saisons, 11
au ne* et les pirda sans connaissance,
on voudrait être pour le moins chauf-
feur 4e haul/-fourneaux, sinon dé n ion
prepo.se A l'entretu» eu fru éternel.
Quand la canicule est revenue, tout
change ; on serait heureux d'être ca-
viste, sommelier ; surtout maintenant
que le plnaid est rare et que le boire
est cher (chef-lieu : Le Puits, héla* ')
On nous signale un nouveau métier
nrésentani de grands attraits en tou-
t» saison ei de plu* en plu* A mtsurr
uu' U s qu riions de ravjailu ment s -
font plus ango ssantet : c'est celui ri-
dégustateur officiel. Réc.mm-nt. a
Paris, un Jury de gourmets a été dé-
signé pour Juger de la qualité de cer-
tain s caiégofits de fromagis à lui
présentés avant d’étre livrés d la con-
sommaiia.t puM.que. Chaque tégusta-
teur a fait montre d'une haute cons-
eil nce profrssionn lie, n'hésitant pas
g r« comm nerr plusieurs fo s les
epreuvis comparatives ; les mauva'ses
le.ngu s se sont empressées d'insinuer
uu* c>; réie avait pour mobile l'éco-
ru-.rr.iu d un repas, un bon roblochon
« Tuns * valant mieux que deux
gruyér s ■ Tu l'aura* ». Mieux qu'une
ainécurr. ce métier : un tromage.
Et ça ne va pas s'arrêter 1k. On
pari» déjà d'instituer une quantité
d'autres commissions de dégustation,
notamment pour les confltuti*. J’igno-
re complètement le moar de reel u te-
rn nt de cette dernière commission, t
laquelle je suis, bien rtUrndu, candi-
dat. J’ai l'intention ce falie valoir,
auprès des autorités compétente*, que
le public a besoin de lectures lénifian-
tes et mielleuses (Je n'al pas écrit :
emmlellant-i) et que d un cervrsu
gorgé d'effluves de gelées sucrées ne
sauraient Jaillir d
pas les mouch s avec du vinaigre. m
l
pouvoir réel sur de errta n * id*-es
bien arrêtées, ce qui ne laisse pas C«
me pion g* r dans des ablm. s d scep-
ticisme.
Au fond, si 1 "human té tst si mé
chante, c'ist probablement parce qu'el-
le manque par trop de sucre. Le Jour
oit l'on aura, au propre, du sucre at
gogo, il v ra peut-être mo n* souvent
question, au figuré, de mélasse, de
marmelade et de compote. Et la mé-
chanceté sera en complète... déconfi-
ture
Y. B
LA REGION PARISIENNE
ATTAQUEE PAR L’AVIATION
« ALLIEE »
Paris. 5 Jaillit. — Plus active
qué ta mile, l'aviation f alliée a
a attaqué de nombreuses localités
française». 14 appareils assail-
lants ont été abattus.
Dca bomberdh-rs britannique*
ont attaqué, au cours de la nuit
dernière, la légion parisienne.
On no possède I»a d’autres dé-
tails.
— Dans une 'localité de la ré-
gion parisienne, un sanatorium a
été atteint. On CJtnptc 80 morts.
SUR LES AUTRES THÉÂTRES D’OPERATIONS
A L’EST
Les forces allemandes
contiennent
la poussée russe
Dans le secteur central, la lutte
eH toujour» «ua« violente. LAS
Russes cherchant déborder ies
forces alkmaudes. Celles-ci dé-
clenchent de nombreuses contre-
attaques pour enrayer la poussée
adverse. Polotsk a été évacuée par
la Wehrmacht qui sest repliée a
i ouest de la ville sur de n-uvellc*
positions defersives.
Le front forme actuellement
une poche, passant a l'ouest de
Polotsk et de Minsk.
Sur le front finlandais les rou-
grg ont déclenché une offensive
dans l'isthme de Carélie. Diver-
ses attaques soviétique^ ont été r
poussées.
LA GUERRE AERIENNE
Au cours du dernier raid « al-
lié » sur Budapest, un camp de
prisonniers a été atteint par lès
projectiles. 2 211 prisonniers f ai-
llés » ont été tués. De nombreux
autres sont blessés.
LES «. V I-» DEMEURENT
TRES ACTIFS
Berlin. 5 Juillet. — Le» bombes
volantes allemandes « VI » res-
tent toujours gn action contre
l'Angleterre. Une dépêche reçue
ce matin signale de* dégâts et
des victimes en Angleterre ir.én-
dionale.
L ACTEUR DE CINEMA
ANDRE YhRNET
victime d’noe mystérieuse
aventure
Par*. 5 juillet. L'aeteur «lr ci-
néma André Virntt «n poursuivi pour
homicide volontairr Le 11 mai dernier.
Ü fut attiré par un» amie dans un
guet-apens. Il fut /"qiustré durum plu-
sirurs jour* dans une maison gardr
per d-ux indivtffu* L*** bandits lui fl-
r nt rer r- un*- irttrr à sa mèrr, danv
Isqucllr U lui temanda.t dt- rrmettrv
au portrur toot l'arg»nt djf,>onib> E.
elnri. crtte dernière versa JS 004 lr.
Le 15 mai. U fut ionduit non loin
du Jard-n d
» étant ab.v ntév, tt en profita pour
maltri* r l'nutre mais au cours de la
lutte il 1» blessa mortellement II s'en-
fuit aussitôt et alia Se constîtu r pri-
ronnter.
Sur c»s tntï cation* on * pu arrétrr
un certain nombre d-s md « dus qui
1 ont srqu-stré.
EN ITALIE
Dures contre-attaques
allemandes
dans le secteur
de l’Adriatique
Le^ forets du Reich livrent des
combats a la forte pression « al-
liée ». L'armée du Maréchal Kes-
serling s’organise sur une ligne
de resistance qui pus&<- de Vol-
terna au nord de Sienne, et rts
j'.'int la vallée du Fiaro au tud
d Arrezio.
Dans le secteur Adriatique, ia
re&stance dts arrières garde du
Reich seat sensiblement réduite.
De dures contre-attaques alleman-
des ont arreté les troupes de
chocs canadienne*.
a
Des avions « alliés »
qui se baignaient le long du Po.
Lç nombre des victimes n’est pas
encore établi.
SUR MER
— La Luftaalfe a attaque des
concentration^ de navires * al-
liés » et a coulé un torpilleur et
un transport anglais.
tN EXTREME-ORIENT
EN CHINE. — Lo» troupes ja-
ponaises ont occupe la ville de
Lom-Non. à 6 km* au nord-est
d« Canton.
Importants entretiens
au G.Q.G. du Führer
G.Q.G, du Führer. 5 Juillet. —
Le Funrer a reçu a son G.Q.G..
les chefs responsables de 1 arme-
ment et de la production de guer-
re. il avau auparavant reçu le mi-
nistre du Reich Speers.
A cette occasion, le chancelier
Hitler a lait un large tour u h •
rizon. 11 a charge le muustre
Speers, et ses collaborateurs de
transmettre ses leLcUati-ns et ses
remerciements aux travailleurs
européens des usines de guerre
où se forge la victoire.
» U Dé amitié fondamentale
doit exister
entre les Etats-Unis
et l’Anfleterre »
DECLARE M. EDEN
Londres, 5 Juillet. — Parlant au
cours d’un dejeuner à loccaslon
du Jour de l’indépendance améri-
caine. M. Eden, a déclaré qu’une
amitié fondamentale doit exister
entre les peuples anglais et amé-
ricain afin Dé pallier aux désac-
cords qui ne f uiraient continuer
de « élever entre les deux pays.
LE PRESIDENT ROOSEVELT
NE VEUT PAS RECONNAITRE
LE GOUVERNEMENT D'ALGER
Washington, 5 juillet. — Le
président Roosevelt f trait infor-
mé de Gaulle qu'il n’a pas l'in-
tention de reconnaître un gouver-
nement français qui n’emane pas
d’une assemblée représentative
élue par le peuple'-français.
COUP D OEIL SUR LE MONDE
ANUI.F.TIRRF.
-• 1.500 m.nrurs anglais se sont mis
en grève.
— 41 parlements r s anglais ont
aenssé un téJégramni' au chef du gou-
vernement grec émieji lui demandant
de reporter la condamnation à mort
des trois matelots grès responsables de
la mutinerie du Caire.
AMERIQUE
— Un accord cone-rnant 1» délimi-
tation of»* frontières entre l'Equateur
et le Pérou va être prochainement si-
gné k Santiago du Chili.
ESPAGNE
— L» Conseil supérieur de* ministre*
s'est réuni birr matin k Madrid.
ETATKI’NIS
— Le nombre dm avions construit*
en Juin aux Etatt-Unis est inférieur
de <,5 % k re‘ul du moi* de mai.
— Dans un tiscours qu'il a prononce
au cours de sa campagne él< ctorale.
M Thomas Dewey a accusé Roosevelt
d avoir amené ir pays a »a guerre pour
tenter de résorber le chômage.
ITALIE
Les dirigeants c alliée » ont dés'aré
qu- le mom< ni était venu de rintfre
publiques >s conditio** d'armi.Rie.'
conclue* entre le générai Eisenhower
et le maréchal Badoglig.
Reran
— Une décision du Soviet Suprême
vient de porter au poste ce Président
pour les Affaires Ecclésiastiques l’an-
cien chef du mouvement « Sans-Dieu ».
TURQUIE
— L’ambassadeur de* Etati-Unls en
Turquie a quitté Ankara pour se ren-
dre k Washington. Le* ml..eux turcs
attendent son retour avec impatience.
La seconde bataille
de Caen a commencé
avec violence i
La seconde bataille de Caen a
commencé hier avec une grande
violence, après une v.olente pré-
paration d’artillerie.
Attaquant sur un front v«rge,
les troupes canadiennes ont cher-
ché à progresser sur la route
Bayeux-Caen.
De durs combat sont encore un
cours.
Les Britannique- semblent avoir
abandonne leur intention déme-
lopper Caen par k» sud. Des for-
mations blindées canadiennes ont
lancé hier matm. de violentes at-
taques en direction de Carpiqué.
Des divisions de chars monteren*
alors â .'assaut. Des combats
acharnes se sont déroulés pen-
dant plusieurs heures sur l'impor-
tant noeud ferroviaire entre la
route de Carentan et de Villers-
B.cage, 37 chars britanniques ont
été incendies ou détruits. Quelques
blindés qui avaient pu effectuer
une trouée dans les «ignés alle-
mandes. ont été pris a partie par
la defense du Reich. Les combats
se poursuivent encore.
Dans le Cotentin
Les forces du général Brock .ey
ont poursuivi leurs attaque*, en di-
rection de la Haye du PuU d’une
part et au sud de St-Gors
Leur intention semble être
deborder la viife de la Haye du
Puit, où la résistance allemand**
est trt-s forte e* de continuer leurs
attaques sur Coutanccs. Sur leur
aile gauche, les Américains ont
lancé de rioteptcs RttMMCl de in-
version devant St-Lo. Elles ont é»é
repoussées.
Importantes
concentrations de navires
« alliés » à l'est de l’Orne
Dt» nouvelles opérations de de-
barquement auront lieu prochaine-
ment. ear de fortes concentrations
de navires « alrés » ont été ob-
servées par >s Allemands a l est
de l’Orne.
L’activité aérienne
L'activité aérienne a été tu** in-
tense. Dans de bonmg conditions
atm'jsphenques. les Allemands ont
effectué d* nombreuses attaques
en piqué. Des colonnes de véhicu-
les blindés ont été attaquées. D*'
nombreux combats aeriens ont eu
lieu.
LA MOBILISATION
DES NORMANDS
Les chefs militaires « allies »
viennent de commencer l'instnx-
tion des jeunes Français d- Nor-
mandie récemment mobilises, en
vue de leur participation aux pro.
chômes operations.
Les marina ont été invités A
rejoindre leur ' base, aim a’etir
incorporés dons les unîtes navales.
LE PREMIER PROCES
MILITAIRE « ALLIE »
VA AVOIR LIEU
A CHERBOURG
Un correspondant de guerre an-
nonce que le premier proccg mi-
litaire se déroulant en territoire
français commencera samedi
Cherbourg. Le tribunal aura à Ju-
ger deux militaires dcg forces d'm-
yaslon accusés de pillage.
NAISSANCE DE QUINTUPLES
EN TURQUIE
1st am boni 5 Juillet. — Dans
un« petite ville de la province
d’Istamboul. une femme a nus
au monde cinq quintuple?; du
scib' masculin, qui sont en excel-
lente santé. M. Saradjoglou s’est
intéressé aux cinq petit* garçons
qui ont été adoptés uar le Parle-
ment turc.
CHRONIQUE DEPARTEMENTALE
Avis aux mairies
C rst rappelé aux mairies (I:* B..--
ses-Pyn nêe* que le» dêe srat.om t
vantrs deiraieni parvenir au G.I L ,
9. rue S rv.ez „ Pnu, di tqulf . ur
gêner.
1» Déclaration drs brtb.s tonnér»
en garde, avge :nd;raiio'i du nom de»
pronr;éia»rvs. -du nombre des breb.s
confiées par propriétaire et drs nom
et adregae du gardien.
2* Déclaration des vache* parties
en montagne avec indication du nom
du propriétaire, du nombre «T* va-
ches partant, ainsi que du nombre de
vaches restant k l’étable.
Les mairies n'ayant pa* encore fait
'.'envol de ces déc,ara*.'.ont devront 1rs
envoyer ua O.IL. pour lé 10 jutUet,
dernier délai.
L'INDEPENDANT
DES PYRÉNÉES
^ LE MIEUX INFORMÉ DE LA RÉGION ^
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EMILE GARET. FondM'
UN FRANC
D'une guerre à l'autre.... <■)
AUJ OURIÏ’ H UI
en)
Les pact s il les traités ne va-
leui, i*> i»e soin so.-ues tl aura-
bics que si ies pays qu u» un ssent
• m ucs în.eiets communs, et»
uaoord d s interets économiques,
or, rien ue tel ne nous rappio-
cliait de la plupart des pays, et
i.iimminent eu.» pa>s de i Europe
centrale et orientait'. auxquels
nous nous éUons lies apres 1919.
Noua ne pouvions ausoroer 1 excé-
dent de ietir product.on, pour la
plus large part ugnc-le, e; nos
eenange» uvec eux en étaient d au-
tant réduits. Nous pensâmes nous
les attttcner en leur prêtant de
l'argent. Nous eûmes l’espoir de
voir nos débiteurs reconnaissants
du temps de paix s: transformer
en auxiliaires empnsses en temps
de guerre. Psychology un peu
courte. Il en est des peuples com-
me des individus et i on se icurre
souvent à escompter la gratitude
de ses deb tours.
Cette politique au surplus, dune
si pietre hauteur de vue. en défi-
gurant ie visage trad tionnei de la
rrance, devait nous nuue Singu-
lièrement dans 1 esprit des autres
peuples. La Prance napparaissail
puis c-mtnt l'educatrice des eûtes,
la protectrice des fa blés. Elle
n était plus qu’un pays inquiet de
son destin et qui mesurait «a sym-
pathie ou son aide a l'ass stance
qu’il attendait des autres peuples
en cas de gjerre. Ajoutez à cela
les maladresses d'une propagande,
toute de jactance et de puérile
vanité, et fertile seulement en sé-
vérités pour les regimes nouveaux
qui fermentaient en Europe. On
eut souhaité que nos propagandis-
tes s’inspirassent parfois de quel-
ques idées neuves. Par malheur.
par Jean LACASE
jeux qui allaient déoaller leur ca-
M.tiOte a icuawgti, tweu que
tuix qu. sc ViSau-m» mci nous,
pcMtseua.ent a cet egaiu ce q-*<-
üossuet appelai, lcmmeiue d.'
guite au pauvre. Louis écrits ei
icurs puiaores îaisaieni s-urne, lu
nous misaient raie nient des auns
Notre aetauc Oe 40. s. oruueie,
«i tuiaie, a surpris tous les peu-
ples. amis ou non de la prance.
Mais, comme nous avons etc bat-
tus, contrairement au slogan de
59, surtout parce que nous étions
K moms loris, en nommes et en
matériel, je nai pas le sentiment
que le monde nous ait accablé de
s.n mépris. 11 serait tout de memu
exagère de croire que notre pres-
tige y a gagne. J entends bien
que. parlous depuis quatre ans, J
nous a été donné de lire des ex-
traits d'articles publiés a l'étran-
ger et ou la France, la France
d hier et même la- France de de-
main, était exaltée. Ne nous Kur-
rons pas d'illusions. Nous ferions
preuve d’ingenuile si nous atta-
chions beaucoup d'importance à
des manifestations de ce genre.
L'éloge est suspect quand i!
s'adresse au malheur, ainsi que
l'a dît, je crois. La Rochefou-
cauld.
Est-ce à dire que nous devions
désespérer de retrouver jamais
auprès des autres peuples, le pres-
tige dont nous y étions entoures ?
Je ne le pense pas.
(A suivre).
< 1 » Voir 1’ « Indépendant » du 20
juin 1944.
CE MATIN A VICHY
UN dERNIER hOMMAÇE
A ÉTÉ RENdu ’
À M. Philippe HENMOT
Vichy, 5 juillet. — vt matin,
en l eg.IM- ül-LoUk de vienjr. a
ru lira un service solennel célé-
bré a la mémoire de M. Ph. Hen-
noi, secretaire d'LUt a i Inior-
mution et a la Fropugande.
Cette ceremonie était presidee
par le Maréchal de France, cnn
ur l’Etat, entouré de nwmbreusrs
Dersonnalites parmi lesquelle» MM,
Paul Marion, qui représentait »e
president Laval, le Dr Gratin,
aoseph Damand, le générai t>r.-
doux. l’amiral B le haut, Xavier
Vallat et la plupart des collabo-
rateur» et ami» du ministre. Le
rorjto diplomatique était conduit
par le nonce apostolique, Mgr Va-
lerio Valery.
Mire Ph. Henriot était entou-
rée de son fils, de sa fille et de
sa belle-fille.
Derrière res personnalités vei-
naient les delègues régionaux a
l’Information, les'journalistes fran-
çais et étrangers accrédités au-
près du gouvernement, et. enfin,
la ioule qui tenait à rendre un
dernier hommage â relui dont la
parole a tant servi la Patrie.
LES CONDOLEANCES
DES OUIKIEKS 1-K AN v'AÏS
D ALLEMAGNE
Paris. 5 Juillet. — AU nom des
traiaiilems îrançais d'Antmagnc,
la delegation' ouvrière française
de Berlin a adresse a Mme Phi-
lippe Henr ot un télégramme de
condoléances dans lequel il lui o:-
sent notamment : « L exemple de
sa vie et celui dq sa mort reste-
ront un stimulant p-ur ceux qui,
de l'autre coté du Rhin, lutten.
et peinent pour la France. »
tltt
— Avignon. — Un service so-
lennel a été célébré en l'égare
d Avignon, à la mémoire du Se-
crétaire d’Etat à l’Information.
L'absoute a été donnée par Mgr
l’évèque d'Avignon.
fff
Paris. — M. Otto Abetz. am-
bassadeur d’Allemagne, a remis a
Mme Phijione Henriot un télé-
gramme de condoléances émanant
du Dr Goebbels. ministre de &
Propagande du Reich.
A LA MEMOIRE
DE PHILIPPE HENRIOT
La Préfecture comr.unique :
Un service religieux a la
meiroii> de Philippe Henriot
sera célébré en l'église Saint-
Martin le jeudi 6 juin 1944.
à 10 h. 30, en presence des
corps constitues
La population paloise est
priée d’assister à cette céré-
monie.
0 BEAUVAIS. — A Cimpnmy, on
a («rouvert tué* s coups de couteau
un cultivateur, *a femme et leur petit -
fill âgé de 5 am. Lr chi«n de .
avait été également abattu.
UNE TOURNEE D'INSPECTION
DE L'AMIRAL DECOUX
EN ANNAM
Hanoï. 5 millet. — L’amiral
D^coux a visité plusieurs provin-
ces du centre de l'An nam ou u
a pris contact avec les autorités
civiles et militaires. Il a été reçu
par l’érrmereur Bao Dai avec les-
quels il a eu de longs entretiens.
Des son arrivée à Hanoi, le gou-
verneur général a adressé un té-
légramme de félicitations au rési-
dent supérieur M. Grandjean.
exprimant sa satisfaction d'avoir
éprouvé une fois de plus la sin-
cérité et les sentiments de con-
fiance et d’affection manifestés
par la population d’Annam en-
vers la France.
Le remboursement
des billets gagnants
de la Loterie National*
On sait que les billéts gagnants
de la Loterie Nationale non pré-
sentés au paiement dans un dé-
lai de 10 tours sont annulés. Det-
te consigne ne s'applique pas aux
porteurs de billets entiers. Désor-
mais. un décret vient de fixer à
1 an à comuter du jour du ti-
rage la durée pendant laquelle
les dixièmes seront remboursés.
LA VIE COMME ELLE EST
PUR SUCRE
8-on 1rs saisons, 11
au ne* et les pirda sans connaissance,
on voudrait être pour le moins chauf-
feur 4e haul/-fourneaux, sinon dé n ion
prepo.se A l'entretu» eu fru éternel.
Quand la canicule est revenue, tout
change ; on serait heureux d'être ca-
viste, sommelier ; surtout maintenant
que le plnaid est rare et que le boire
est cher (chef-lieu : Le Puits, héla* ')
On nous signale un nouveau métier
nrésentani de grands attraits en tou-
t» saison ei de plu* en plu* A mtsurr
uu' U s qu riions de ravjailu ment s -
font plus ango ssantet : c'est celui ri-
dégustateur officiel. Réc.mm-nt. a
Paris, un Jury de gourmets a été dé-
signé pour Juger de la qualité de cer-
tain s caiégofits de fromagis à lui
présentés avant d’étre livrés d la con-
sommaiia.t puM.que. Chaque tégusta-
teur a fait montre d'une haute cons-
eil nce profrssionn lie, n'hésitant pas
g r« comm nerr plusieurs fo s les
epreuvis comparatives ; les mauva'ses
le.ngu s se sont empressées d'insinuer
uu* c>; réie avait pour mobile l'éco-
ru-.rr.iu d un repas, un bon roblochon
« Tuns * valant mieux que deux
gruyér s ■ Tu l'aura* ». Mieux qu'une
ainécurr. ce métier : un tromage.
Et ça ne va pas s'arrêter 1k. On
pari» déjà d'instituer une quantité
d'autres commissions de dégustation,
notamment pour les confltuti*. J’igno-
re complètement le moar de reel u te-
rn nt de cette dernière commission, t
laquelle je suis, bien rtUrndu, candi-
dat. J’ai l'intention ce falie valoir,
auprès des autorités compétente*, que
le public a besoin de lectures lénifian-
tes et mielleuses (Je n'al pas écrit :
emmlellant-i) et que d un cervrsu
gorgé d'effluves de gelées sucrées ne
sauraient Jaillir d
pas les mouch s avec du vinaigre. m
l
pouvoir réel sur de errta n * id*-es
bien arrêtées, ce qui ne laisse pas C«
me pion g* r dans des ablm. s d scep-
ticisme.
Au fond, si 1 "human té tst si mé
chante, c'ist probablement parce qu'el-
le manque par trop de sucre. Le Jour
oit l'on aura, au propre, du sucre at
gogo, il v ra peut-être mo n* souvent
question, au figuré, de mélasse, de
marmelade et de compote. Et la mé-
chanceté sera en complète... déconfi-
ture
Y. B
LA REGION PARISIENNE
ATTAQUEE PAR L’AVIATION
« ALLIEE »
Paris. 5 Jaillit. — Plus active
qué ta mile, l'aviation f alliée a
a attaqué de nombreuses localités
française». 14 appareils assail-
lants ont été abattus.
Dca bomberdh-rs britannique*
ont attaqué, au cours de la nuit
dernière, la légion parisienne.
On no possède I»a d’autres dé-
tails.
— Dans une 'localité de la ré-
gion parisienne, un sanatorium a
été atteint. On CJtnptc 80 morts.
SUR LES AUTRES THÉÂTRES D’OPERATIONS
A L’EST
Les forces allemandes
contiennent
la poussée russe
Dans le secteur central, la lutte
eH toujour» «ua« violente. LAS
Russes cherchant déborder ies
forces alkmaudes. Celles-ci dé-
clenchent de nombreuses contre-
attaques pour enrayer la poussée
adverse. Polotsk a été évacuée par
la Wehrmacht qui sest repliée a
i ouest de la ville sur de n-uvellc*
positions defersives.
Le front forme actuellement
une poche, passant a l'ouest de
Polotsk et de Minsk.
Sur le front finlandais les rou-
grg ont déclenché une offensive
dans l'isthme de Carélie. Diver-
ses attaques soviétique^ ont été r
poussées.
LA GUERRE AERIENNE
Au cours du dernier raid « al-
lié » sur Budapest, un camp de
prisonniers a été atteint par lès
projectiles. 2 211 prisonniers f ai-
llés » ont été tués. De nombreux
autres sont blessés.
LES «. V I-» DEMEURENT
TRES ACTIFS
Berlin. 5 Juillet. — Le» bombes
volantes allemandes « VI » res-
tent toujours gn action contre
l'Angleterre. Une dépêche reçue
ce matin signale de* dégâts et
des victimes en Angleterre ir.én-
dionale.
L ACTEUR DE CINEMA
ANDRE YhRNET
victime d’noe mystérieuse
aventure
Par*. 5 juillet. L'aeteur «lr ci-
néma André Virntt «n poursuivi pour
homicide volontairr Le 11 mai dernier.
Ü fut attiré par un» amie dans un
guet-apens. Il fut /"qiustré durum plu-
sirurs jour* dans une maison gardr
per d-ux indivtffu* L*** bandits lui fl-
r nt rer r- un*- irttrr à sa mèrr, danv
Isqucllr U lui temanda.t dt- rrmettrv
au portrur toot l'arg»nt djf,>onib> E.
elnri. crtte dernière versa JS 004 lr.
Le 15 mai. U fut ionduit non loin
du Jard-n d
» étant ab.v ntév, tt en profita pour
maltri* r l'nutre mais au cours de la
lutte il 1» blessa mortellement II s'en-
fuit aussitôt et alia Se constîtu r pri-
ronnter.
Sur c»s tntï cation* on * pu arrétrr
un certain nombre d-s md « dus qui
1 ont srqu-stré.
EN ITALIE
Dures contre-attaques
allemandes
dans le secteur
de l’Adriatique
Le^ forets du Reich livrent des
combats a la forte pression « al-
liée ». L'armée du Maréchal Kes-
serling s’organise sur une ligne
de resistance qui pus&<- de Vol-
terna au nord de Sienne, et rts
j'.'int la vallée du Fiaro au tud
d Arrezio.
Dans le secteur Adriatique, ia
re&stance dts arrières garde du
Reich seat sensiblement réduite.
De dures contre-attaques alleman-
des ont arreté les troupes de
chocs canadienne*.
a
Des avions « alliés »
qui se baignaient le long du Po.
Lç nombre des victimes n’est pas
encore établi.
SUR MER
— La Luftaalfe a attaque des
concentration^ de navires * al-
liés » et a coulé un torpilleur et
un transport anglais.
tN EXTREME-ORIENT
EN CHINE. — Lo» troupes ja-
ponaises ont occupe la ville de
Lom-Non. à 6 km* au nord-est
d« Canton.
Importants entretiens
au G.Q.G. du Führer
G.Q.G, du Führer. 5 Juillet. —
Le Funrer a reçu a son G.Q.G..
les chefs responsables de 1 arme-
ment et de la production de guer-
re. il avau auparavant reçu le mi-
nistre du Reich Speers.
A cette occasion, le chancelier
Hitler a lait un large tour u h •
rizon. 11 a charge le muustre
Speers, et ses collaborateurs de
transmettre ses leLcUati-ns et ses
remerciements aux travailleurs
européens des usines de guerre
où se forge la victoire.
» U Dé amitié fondamentale
doit exister
entre les Etats-Unis
et l’Anfleterre »
DECLARE M. EDEN
Londres, 5 Juillet. — Parlant au
cours d’un dejeuner à loccaslon
du Jour de l’indépendance améri-
caine. M. Eden, a déclaré qu’une
amitié fondamentale doit exister
entre les peuples anglais et amé-
ricain afin Dé pallier aux désac-
cords qui ne f uiraient continuer
de « élever entre les deux pays.
LE PRESIDENT ROOSEVELT
NE VEUT PAS RECONNAITRE
LE GOUVERNEMENT D'ALGER
Washington, 5 juillet. — Le
président Roosevelt f trait infor-
mé de Gaulle qu'il n’a pas l'in-
tention de reconnaître un gouver-
nement français qui n’emane pas
d’une assemblée représentative
élue par le peuple'-français.
COUP D OEIL SUR LE MONDE
ANUI.F.TIRRF.
-• 1.500 m.nrurs anglais se sont mis
en grève.
— 41 parlements r s anglais ont
aenssé un téJégramni' au chef du gou-
vernement grec émieji lui demandant
de reporter la condamnation à mort
des trois matelots grès responsables de
la mutinerie du Caire.
AMERIQUE
— Un accord cone-rnant 1» délimi-
tation of»* frontières entre l'Equateur
et le Pérou va être prochainement si-
gné k Santiago du Chili.
ESPAGNE
— L» Conseil supérieur de* ministre*
s'est réuni birr matin k Madrid.
ETATKI’NIS
— Le nombre dm avions construit*
en Juin aux Etatt-Unis est inférieur
de <,5 % k re‘ul du moi* de mai.
— Dans un tiscours qu'il a prononce
au cours de sa campagne él< ctorale.
M Thomas Dewey a accusé Roosevelt
d avoir amené ir pays a »a guerre pour
tenter de résorber le chômage.
ITALIE
Les dirigeants c alliée » ont dés'aré
qu- le mom< ni était venu de rintfre
publiques >s conditio** d'armi.Rie.'
conclue* entre le générai Eisenhower
et le maréchal Badoglig.
Reran
— Une décision du Soviet Suprême
vient de porter au poste ce Président
pour les Affaires Ecclésiastiques l’an-
cien chef du mouvement « Sans-Dieu ».
TURQUIE
— L’ambassadeur de* Etati-Unls en
Turquie a quitté Ankara pour se ren-
dre k Washington. Le* ml..eux turcs
attendent son retour avec impatience.
La seconde bataille
de Caen a commencé
avec violence i
La seconde bataille de Caen a
commencé hier avec une grande
violence, après une v.olente pré-
paration d’artillerie.
Attaquant sur un front v«rge,
les troupes canadiennes ont cher-
ché à progresser sur la route
Bayeux-Caen.
De durs combat sont encore un
cours.
Les Britannique- semblent avoir
abandonne leur intention déme-
lopper Caen par k» sud. Des for-
mations blindées canadiennes ont
lancé hier matm. de violentes at-
taques en direction de Carpiqué.
Des divisions de chars monteren*
alors â .'assaut. Des combats
acharnes se sont déroulés pen-
dant plusieurs heures sur l'impor-
tant noeud ferroviaire entre la
route de Carentan et de Villers-
B.cage, 37 chars britanniques ont
été incendies ou détruits. Quelques
blindés qui avaient pu effectuer
une trouée dans les «ignés alle-
mandes. ont été pris a partie par
la defense du Reich. Les combats
se poursuivent encore.
Dans le Cotentin
Les forces du général Brock .ey
ont poursuivi leurs attaque*, en di-
rection de la Haye du PuU d’une
part et au sud de St-Gors
Leur intention semble être
deborder la viife de la Haye du
Puit, où la résistance allemand**
est trt-s forte e* de continuer leurs
attaques sur Coutanccs. Sur leur
aile gauche, les Américains ont
lancé de rioteptcs RttMMCl de in-
version devant St-Lo. Elles ont é»é
repoussées.
Importantes
concentrations de navires
« alliés » à l'est de l’Orne
Dt» nouvelles opérations de de-
barquement auront lieu prochaine-
ment. ear de fortes concentrations
de navires « alrés » ont été ob-
servées par >s Allemands a l est
de l’Orne.
L’activité aérienne
L'activité aérienne a été tu** in-
tense. Dans de bonmg conditions
atm'jsphenques. les Allemands ont
effectué d* nombreuses attaques
en piqué. Des colonnes de véhicu-
les blindés ont été attaquées. D*'
nombreux combats aeriens ont eu
lieu.
LA MOBILISATION
DES NORMANDS
Les chefs militaires « allies »
viennent de commencer l'instnx-
tion des jeunes Français d- Nor-
mandie récemment mobilises, en
vue de leur participation aux pro.
chômes operations.
Les marina ont été invités A
rejoindre leur ' base, aim a’etir
incorporés dons les unîtes navales.
LE PREMIER PROCES
MILITAIRE « ALLIE »
VA AVOIR LIEU
A CHERBOURG
Un correspondant de guerre an-
nonce que le premier proccg mi-
litaire se déroulant en territoire
français commencera samedi
Cherbourg. Le tribunal aura à Ju-
ger deux militaires dcg forces d'm-
yaslon accusés de pillage.
NAISSANCE DE QUINTUPLES
EN TURQUIE
1st am boni 5 Juillet. — Dans
un« petite ville de la province
d’Istamboul. une femme a nus
au monde cinq quintuple?; du
scib' masculin, qui sont en excel-
lente santé. M. Saradjoglou s’est
intéressé aux cinq petit* garçons
qui ont été adoptés uar le Parle-
ment turc.
CHRONIQUE DEPARTEMENTALE
Avis aux mairies
C rst rappelé aux mairies (I:* B..--
ses-Pyn nêe* que le» dêe srat.om t
vantrs deiraieni parvenir au G.I L ,
9. rue S rv.ez „ Pnu, di tqulf . ur
gêner.
1» Déclaration drs brtb.s tonnér»
en garde, avge :nd;raiio'i du nom de»
pronr;éia»rvs. -du nombre des breb.s
confiées par propriétaire et drs nom
et adregae du gardien.
2* Déclaration des vache* parties
en montagne avec indication du nom
du propriétaire, du nombre «T* va-
ches partant, ainsi que du nombre de
vaches restant k l’étable.
Les mairies n'ayant pa* encore fait
'.'envol de ces déc,ara*.'.ont devront 1rs
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