Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1944-06-10
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 10 juin 1944 10 juin 1944
Description : 1944/06/10 (A77,N55549). 1944/06/10 (A77,N55549).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1149371d
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/03/2021
77' ANNEE - N* 55.549 EDITION PAU-BANLIEUE SAMEDI 10 JUIN 1944
L’INDEPENDANT
)ES '.PYRÉNÉES
^ LE MIEUX IfT/ORMC DE LA REGION w
REDACTION - ADMINISTRATION A ^AU, Falak des Pyrénées - Téléphone 29411 el U suite
EMILE GARET, Fondât'
UN FRANC
La bataille de Normandie
es! en pleine évolurion
UNE ATTAQUE AERIENNE , ALLIEE » SUR Si-MALO
ET VIRE A FAIT 2.000 MORTS
Après tro;s jours de débarquement, la situation générale en
Normandie présente le caractère d’une bataille en pleine évolution
Dune part, les Anglo-Américains s’efforcent d’opérer la jonc-
tion de leurs unités de toutes armes: d’autre part, ks Allemands
déclenchent des contre mesures dont 1? développement inflige des
pertes sévères à l’assaillant.
Caen brûle . • .
at Bayeux est en ruine»
Dans le Calvados, les formations
allemandes ont dispersé les para-
chutistes qui avaient atterri à l'est
ut* l'Orne.
Caên, encore aux ma:ns des Al-
lemands, est en flammes.
Les Anglais, engageant de nom-
breux chars, sont parvenus à pé-
nétrer dans Bay eux en ruines.
A l’intérieur de la tête de pont,
la plupart des ouvrages défensifs
allemands résistent toujours.
Au sud de Caen
Des atterrissages massifs de
olaneurs e; de parachutistes ont
été effectués dans la région de
Falaise, à 35 km. au sud de Caen
afin de harce-er les communica-
tions avec l’arrière.
Entre Arromanches et Embou-
chure de la Vire, une petite tête
de pont continue d? subsister. Les
groupes blindes britanniques cher-
chent à faire leur Jonction avec
les troupes parachutées qui ti*n-
nent Carentan et 6tes-Maries-des-
Mers.
Deux divisions américaines s’ap-
prochant de Carentan sur une dis-
tanc? de 18 km., ont été rejetées
dans le secteur de Stes-Maries-
des-Mers. %
Le général Montgomerry dis-
pose actuellement de 12 divisions
dans la grande tête de pont éta-
blie au sud de Caen et de Bayeux.
Les Allemands ont fait des pri-
sonniers appartenant a 7 d’entre
elles. Plusieurs de ces divisions
sont déjà fortement entamées :
cependant, les forces blindées
britanniques qui ont pris Bayeux
e; qui progressent v?rs le sud-
ouest. restent très puissantes.
Pour le contrôle
de Cherbourg
Le général Eseuihower a crée
un nouveau centre de gravité en
taisant débarquer des forces à
Grandcamp, à l’embvuchure de la
Vire. De nouveaux renforts sont
parvenus dans la région de Gran-
ville.
Le commandement « allié » dé-
sire s'emparer dun port impor-
tant indispensable à la réception
du matériel lourd et a renouvelé
ses débarquements sur la côte
orientale du Cotentin, af n de
parvenir à contrôler Cherbourg.
Des débarquements ont eu lieu
près de la localité de Magdaleine.
Un convoi
dûrement touché
Au c urs de cette nuit, des ve-
dettes rap-des aliemand-s ont at-
taque une formation de croiseurs
protégés par des destroyers et es-
cortant dg nombreuses unités
Un croiseur, deux destroyers et
une unité de debarquement ont
été torpillés, et deux croiseurs “t
un destroyer coulés.
Les forces en présence
D'après les estimations de Ber-
lin, le général E-senhower n’a
engagé qu’un dixième du total
des troupes dont il dispose. Il
faut compter sur de nouveaux
debarquements.
Les forces américaines débar-
quées se chiffreraient a 2 divi-
SIOIVÎ aero-portees et 3 divisions
d'imantene; les Britanniques au-
raient engagé au moins une di-
vision de parachutistes. 2 divi-
sions d’mlantene, une division
cuirassée. Enfin, Jes unités cana-
diennes seraient de l'orûîe ne
deux divisions d’intanterie.
Les postés de guet de la marine
et l’aviation du Reich revelent
que les bases de départ de l'An-
gleterre sont en pleine Activité.
Le maréchal von Rundstedt n a
fait appel, de son côte, qu’a une
partie de ses disponibilités
PAS D’OPTIMISME *
EXCESSIF DANS LE CAMP
« ALLIE >»
Aux Communes, M. Churchill a
annoncé qu’il ne donnerait au-
cune préc.sion sur îe der.ulemfnt
des opérations en France.
Il a mis en garde les membres
du Parlement oontre tout opti-
misme. i La bataille, a-t-il dt. du-
rera longtemps. Sachez bien qu’il
nous reste a faire des efforts
considérables. » _
De son côté, M. Stitnson. se-
crétaire d'Etat américain a la
guerre, a déclaré à la press? :
* Nous devons nous attendre à
de furieuses contre-attaques sur
1? front de Normandie:
« Les conditi-ns changeront de
jour en Jour, et c’est à nous d'évi-
ter les excès d'optimisme ».
Le correspondant à Londres du
journal espagnol « Ariba » écrit :
« A Londres, on déciar? officiel-
lement que, devant les difficultés
auxquelles se heurtent les troupes
débarquées sur le sol français, on
attend avec impatience une ini-
tiative S- viét.’que. »
Le bombardement
de St-M&lo et de Vire
Pans. 9 Juin. — Les villes ae«
St-Malo et de Vire ont subi un
violent bombardement de la pan
de l'aviation « alliée ». Plusieurs
quartiers d’habitation ont été dé-
truits. On compte 2.000 morts et
plusieurs milliers de bkssés.
Rennes, Le Mnns,
Lorient, Nantes
et des localités
de Seine-et-OUe
sous les bombes « alliées »
Paris. 9 juin. — L'aviation « al-
liée» a bombarde Rétines et Le
Mans. On ne possédé aucun de-
tail sur lé bilan des victimes.
Plusieurs chapelets de bombes
ortf fté déversés sur plusieurs
communes de Normandie.
Lorient et Nantes ont subi des
attaques aeriennes assez impor-
tantes. On ne possède pa* de de-
tails sur les dégâts. L* nombre
des victimes serait éleve4
Paris. 9 juin. — Plusieurs loca-
lités de Seine-ét-Oise ont été a
nouveau bombardées la nuit der-
n’ère On compte 32 morts. Il est
a Ci&:pdre que d’autres victimes
soient encore sous les décombres.
DES TRAINS
ET DES CONVOIS ROUTIERS
MITRAILLES
DANS LE LANGUEDOC
Des convois ferroviaires et Tou-
tiers du littoral languedocien ont
été mitraillés à plusieurs reprises
au cours de la Journée d’hier.
CHRONIQUE DEPARTEMENTALE
Colonies de Vacances
SESSION rr MONITRICES
DK COLONIES I» VACANCES
L*. Comm-isariist Départemental » **
Jtun*AS nform- les Monitrice* de Co
lonits d Vacances ayant dO* fait •»
1943 et 1943 un stag- a 1 Ecole des ua.
dr.s de Gascogne à Uzos B P.) Qu une
session du r group m-nt àjra lieu du **
au 17 juin à '-a même école.
Ce stage «st obligatoire pour les Mo
nitric*x dés reus's de s- taire 1n*c“|'e
cans les garden*» et Colonies de Va-
cances de cet été.
De plus, pour les }a*.n< s filles desl-
reus. s doûtenir.te C'.o’ômr de Monitri-
ce de'Colon., s d - Vacances une *'s
*ion d.* Formation s- t.mara du 39 Juin
au 8 Juliet à ! Ecole d s Cadres d Lros.
Pour tous r ns-ngn-m-n;s et insenp
lions, s'adresser a ’a Délégation Dé-
partementale à ’•» J unesse, 12, plOCé
Ciém.nceau. Pau.
DE LA LITERIE
POUR LES JEUNES MENAGES
Le Commissariat général à. la
Famille a fait mettre en £*br*£‘22
uoa des matelas et sommiers mé-
sysrsst
« SAEtt»
d<» Ville. Pau. qui se tient à leur
disposition pour leur fournir tou»
renseignement».
LA VIE COMME ELLE EST
LE BIEN MAL ACQUIS D ES MERCANTIS
L'enrichissement a la faveur des ca-
lamité* pu0 4-|irv> et aux dépens de
I humanité soolfrantr n'rst pas une
nouveauté. Chaque période trouKer,
r h 4*4 m- guerre surtout fait surg.r, de oes
sanirt, la tourbe êea-uvante des aerran
lia et profiteur*. On le* rxècre, on le*
honnit: il* font autour d'eux l'anaal-
mité de •i Quand tout cela sera fini, murmure
t on rageusement, an leur fera rendre
gorge et on «et eontraindra bien a
reeraeher lout l'or qu'lia ont dégluti
pendant que le* pauvre* types se ■*>*
anient trouer la paillasse dans Us com
bal* on ereqalent de misère à Carriè-
re ». Et pul*. U temp* passe, la rnlér*
tombe, on les oublie. KapprUt-vou* M
lt. Tes fortune* srauffaâruors des tour-
neurs d'obut. .!a cohorte de* noaveans
riche* dn pinard, du camembert en pl&
tre, dn brodequin on buvard. Ut erlaet
économqoes qui ont snlvi In paix tfé
Versatiles Oe sont chargée* d'en pua:*
certain* en vidant Uars entire*; mai*
beaucoup d’antres sont passe* par malt
le, qal méritaient Me jnate# sanction*
An temps Jadis, ronraoslonnalrrs et
mrreamtls pendaient comme poire* dn
rbemea nas poutre» d» gibet de Mon
lançon et as balançaient à fa brtae dam
lo verger dn roi Louis. Et It bon penpf*
pie de Paris vraall voir II* ceux qu
aval ni lait citr loi lune de *•* larme*
et de sa fa.m. Insurer and de Marign),
qui pilla le Trésor tous Philippe le Bel,
Jacques de Hambêancay. qui agit de me
me sous François 1er, le pommadin
OlivUr Ce Di m. conseiller du sarcos
tique Louis le Onairme, et U* anrétret
de no* modernes seigneur* du marche
noir.
C s sever.tes extrêmes ne sont pint
le* nôtre*. Récemment, a Belgrade, oa
a donne du bâton en publ.e h un trafi
qu 'ni qui avait vendu du mats au des
sus du cours. Et en Belgique, on vient
de promener, en camion découvert, a
travers a ville, Ï5 pillards coupable»
d'avoir fait monoaie de combustible vol*
au détriment de la papulation priver d*
charbon. Ce* humiliation* sont d'un*
efficacité fe'ative. La honte pahliqno
chagrine peu les mrieaalù; fe senti
ment de l'honneur ne tes empêche pas
de dorqpir. Coot à leur argent qa'lt faut
toucher *1 l’on vent vraiment h» affee
ter.
Souhait on* qu* les indigentes nbao
luttons de Ifl» ne notent p»«a distri
bures avec U même MbrraMte après celle
g mire. Il n'oat pas trop tôt poor y
penser déjà. T, B.
£ed tnéiaUôhd mlUaUed
B r in. 9 Juin. Le G.Q.G. du Fufl-
rer communique:
EN NORMANDIE, loin-nv a cherché
à renforcer Ica téi<* de pont qu'il a
formée*, mat» dis tfiv.ailve* de débar-
quement n om pus eu ‘leu.
A LEST DE L'EMBOUCHURE DE
LORNE. l ennemt a été retou-é de U.
côte et resserré sur un étroit tapacr.
L‘*nn»mi tat passé a l'auaque en di-
leclion du SUD-OUEST i n débouchant
de a tête te pont qu'il a établi? ENTRE
CAEN ET BAYEUX.
La contré-attnque des réserve* qu»
nous avons amené-* a comrmncè en
meme u mps.
Actueiiimeni de viohnts combat* a?
dérou.ent pour 1a possession de la ville
d- Bay ux
Partout, à l';niérieur d» la tête de
a»m »nn*mit. no* points d appui p-
sont mantrnua dans une défense mé-
bran able. *
Lta troup s américaine qui, AU NORD
D* CARENTAN at aient pr.s pied par
ntr et par m-r a la bas- d* la PRES-
OU XL» DU COTENTIN, oni subi d.»
pettt-a très Iourtes. Nos contre ailnqu-s
concentriques contiennent de p us en
plus l'adveranlr*.
DANS LA BAIE DE ST-M ARTTN a
'• pointe nnrd-ou>-st de la pr -qu I e une
tflMstiv* d? crébaTucm- nt *nn*m» a
(ftê brisée par le feu d- l'artillerte cô-
tière
Nos fo»mattons d avions de combat
ont effectué la mu ÉrtRlègy d-s atta
qu* * contre *a f-otte de débat qu»-m* nt
nn*io amér‘.caine au large a % tète* a-
pont «nn*m:»s D-s tnr*ntt;. * cl ira
exp osions ont été ©énerva*
L>* chas** ur* ont abattu â rua s ni*.
A4 appar u cnn* m..*. don: 30 bombar-
diers quadr mot u:* a d* ssu* C % litux
u débarqiu m- n; •
L» *-h M: d avion* Bhgllu» par la
DC A. na pu • ncore être éiab î.
Des av.ons de combat a -mands ont
attaqué des obj*ctif* iso'éa du sud- oe l'Angleterre.
Nos patrouilleurs ont. au cours d ea-
gng* mutts avec tv* formations enne-
mi** sup gé par le f. il d - leur artt'itrle p*us:eut. ronir*-lorpdlU-uis n v-taies rapides
qui, par la suite on* rompu le romoa:.
AU LARGE DU HAVRE d autres bat-
t*rtes co.1ère* de ta mai.n- ont -°n-
tratnt par m précision de -eur tir. tiens
croiseurs initrma a r* prendre .e lare*.
L-s batten*-* a longue portée ont <*-
nonné. dans la nu.t. un grand convoi
ennem: %u large d< Douer s
En ITALIE, l’enn-m a continué d’at-
taquer de* deux côtés du lac d- Bracta-
no *n m ttant en ign- remportante*
force» blindé** suivit* d'mlmnterle.
Aucun*- opération particulière n est
s gna ét- sur le s»cteur du front situé
au nord-ou«*t et a i »*t d*- Rome.
L'mn mi na na* tmié t vturaver
nos moue, menti d- décrochage.
• •
• •
SUR LE FRONT DE I EST. de nou-
w! * s conir-, nttaqu*i aoviét qu -, *t-
f*ctuè*s au nore-o:.*st d Jassy, ont
échoué et 31 char* *nn*m:s ont été dé-
truit».
L t troup s germano-roumain*s. re-
marquab*em ni soutenu* s par de pas-
santes formation» d avion* de combat
et d'assaut ont infligé a l'ennemi de
lo.nd* p* rt s au cOuts tu durs eom-
bat* qui s? sont détouïes dans !a r* g on
d*- Jas*> Etes on: i-J- les Bolchev.-
qu * d positions profondem*nt articu-
lé** et kpr* m-nt déf-ncue* ei amélioré
a-nsi cons derab:«m.-nt leurs propres po
suions. L'* nnemi a sub. d* * perte* très
lourd** et a perdu outre de nombr- ux
morts. 1 400 prisonniers. 209 chars 404
canons et mortiers ain». que de nom
b: ns s autres .irm* -
373 avons mit'im on- é:* d"truits
dont S0 par |e fftl te l'armé? de irrrc.
EN ITALIE
la situation a MensiWexteni
évolue au nord de Rome.
Le» America.ns on» re-usoi a pé-
nétrer dans Civitavecchia et Brac-
ciano. Plus a l'est, la 5• armée
amerxame est arrivée aux abords
de Civita-Castellano. a 43 kms au
nord de Rome. Les « allies » ont
également occupé Tivoli. Dans la
haute va-ilee du tin. là Localité
de Balsomno a eie evacuee par
ks Allemands. Sur tout Le front
de la 9 armée, on aseiate à une
rectification des positions alle-
mandes.
M. BON'OMI FORMULA
LL NOUVEAU CABIN LT
ITALIEN *
Roue. 9 Juin. — Le prince Hum-
bert a chargé M. Bonomi de la
formation du nouveau cabinet.
Celui-ci aurait exige eue les nou-
veaux ministres ne prêtent pas
serment à la Maison de Savoie.
Les chefs des différents partis
ont néjeté la proposition de Ba-
doglio en vue d une collabarat.on.
A L’EST
Le seul sectéi.r de Jassy de-
meure très anime. Des contre-
&itaques russes au nord-est de la
ville ont été repoussées apres de
dur* combats.
■ ZAGREB. — Une partie de
l'état-major de Tito a été fait
prisonnier.
■ ROME — Le gouverneur de
Rome, nommé par Badoglio. vient
d'être remplacé par un general
américain.
■ BUDAPEST. — Apres îa vi-
site au G.Q.G. du Fuhrêr. M.
Sztojay. president du conseil hon-
grois. a adressé à Hitier un télé-
gramme indiquant qu'il mettrait
toutes les lorceg de la Hongrie a
la d-spoeitlon de l'Allemagne en
vue de la victoire finale.
■ LONDRES. — De Gaulle
s’est entretenu avec M Churchill
des problèmes financérs crées
par le débarquement en Norman-
die.
BON A SAVOIR
La période pendant laquelle
certaines maisons d’apéritifs ont
été autorisées à livrer une bou-
teille pleine contre la remise de
deux bouteilles vides de leur mar-
que a pris fin lé 31 mai.
A partir de cette date, les mai-
sons intéressées ne doivent donc
exiger de leurs clients que la re-
mis normale d'une bouteille vide
pour une bouteille pleine,
n
L*-» ptrsonnrt séparé?* d* ! ti*-n d-’ fatni‘î? du fait ch- la rupture
*s commun.cat tons at rom cont. de-
réia romiti*- réfugié» s et auront droit a
invocation et aux d.veedés aux évacués. L s personnes inte-
renaé*-» do.v ni s'inscr-re au service d-s
réfug és à la Préfecture ou à la Soua-
Préf» cturc.
■ ANGERS — Le raid de hier
matir sur Angers a fait 20 morts
•?t une centaine de blessés.
LA CIRCULATION EN AUTO
INTERDITE DANS LE CENTRE
Vichy. 9 juin. — La circulation
automobile et à vélo-moteur est
interdite dans l’Ailier, le Puy-de-
Dôme. la Haute-Locre et le Can-
tal. On tirera sans avertissement
sur tout véhicule, excéption faite
pour les camions destines au
transport des "vivres « aux soins
médicaux.
Pas de mobilisation
générale en Espagne
Madrid. 9 Juin. — On de-
nt nt offirirlh ment a Ma-
drid qu<* la mobil.t-jlion ge-
nerale *U tic décrétée en
Espagne. On dement egale-
ment l'annonce d’une reunion
cxtraonLnairr du conseil des
ministres.
La frontière franco-suisse
reste ouverte
Lausanne. 9 Juin. — Aucune
restriction n’est apportée au tra-
fic êntre la France et la Suisse.
La frontière reste ouverte.
M. Henri'ot à Weimar
Berlin. D Juin. — M. Ph. Hen-
fiot s est rendu dans un tamp de
travailleurs français aux envi-
rons de Weimar.
DES MILICIENS ABATTUS
A LA MITKAILLL1TL
Avignon. 8 Juin. — On a de-
couvert a Larrothe d’Aignes, lé
cadavre d'un milicien ancien se-
crétaire de ma rie et directeur
d'entreprise au Perclus, qui avait
été tue de 16 balles de mitrail-
lette.
■ MELUN. — Trois bandits au-
teurs de l'assassinat d’un ltrmier
de Champoene» (Seme-et-Marne»
et d’un.? tentative de meurtre
contre un inspecteur de Chelles,
ont comuaru oevant ia cour mar-
tiale de Melun.
LOTERIE NATIONALE
Tirage de la 20 Tranche
0
Série \
200
Série B
200
02 21 31 34
35 37 61 CU
84 93
406
400
778 905
6.180 0.9.4
1.254
1 000
5.000
20 000
2000
20 000
50 000
4MB U.3I0
91.576 ?7 0ti3
45.04c 12 8M t
22.15* 57.32U
33.256 0H.25U
30 0G0
100.000
72.413 YtX.l
50 000
200.000
126 901
142,943
164.942
100 000
300 004
C26 701
075.095
068.474
300.00C
400.000
251.457
500,000
500 000
030.028
1000 000
700 000
236.913
3.000 000
1.000 000
008 902
! 6 000 000
2.000.000
Les vieux travailleurs
par Jean LASSERRE
Parmi les grandes réforme» »o
cialt» qui sont en ce moment
à l'ordre du Jour, en France
ou même déjà en voie de réalisa-
tion. celle* qui concernent la si-
tuation de* vieux travailleurs sont
d'un intérêt capital et répondent
autant à la nécessité qu'à la Jus-
Uc«- . ».
g II vaut mieux s exposer à 1 in-
gratitude t dit La Bruyère quo
de manquer aux misérab.es... »
Toutes les littératures du monde
flétrissent 1 ingratitude, mais elle
est si bien passée dans les moeurs
que tout ce qu'oo peut dire con-
tre elle n'est approuvé que distrai-
tement. du bout dç3 lèvres, car el‘e
est au fond des coeurs.
Une des formes les plus pénib-es
dp l'ingratitude est ceife ou ello
se manifeste à l'endroit des vieux
artisans, des vieux ouvriers, à l'é-
gard d'un« vieillesse sans défense,
au terme d'une existence qui fui
toute dp labeur et servit la co.lec-
tivité.
Est-il sltua'ibn P'-u® affreuse QU»
celle de vieillards confinés dans
des rtlTCî%re» sans feu. n'ayant
plus bien souvent la force de sor-
tir. conservenjt l'orgue Udene rien
quémander. 5e ne soî^Sï'i. V**-l«
gumôiip pt privés de médicaments
manquant même du nécessaire, de
nourriture, de vêtements ?
Ceci n'était pas spécial à la
France Dans tous lès pays du
monde moderne, le progrès indus-
triel et le progrès de la science oni
été beaucoup Plu» rapides que k
progrès social. L’homme qui. con-
traint par lp déclin de ses force*
Pt de ses quali:és prod*.ctncta de-
vait quitter le circuit dp 1 activité
économique, était condamné à la
solitude et les problème» urgent*
tyie soulèvent tout d'abord impé-
rieusement 1P travail détournaient
^attention du cas vraiment tra
g'.que de ces solitaires, rejeté» du
sein mémp de ce qui avait vécu
Ob leurs forces.
Unp des préoccupations de ceux
qui s'occupent actuellement en
France de régler la qut»t;on dej
vieux travailleurs et non seule-
ment dp prendre à leur bénéfice
des décisions qui leur permettent
une fin de vie décente et paisible
mais dp suivrp chaque année l'é-
volution de» prix afin que la re
traite de* vieux n€ soit peint P?'-
pétuelkment en retard aur l’aug-
mentation et les cours Ues denrées
ç», de» marchés.
Nous vivons dans une period*
où tout évolue avec une proaigleu
se rapidité; telles modalités <1 e-
xistence. ce.nfortab.es U y a troi*
ans. sp révéleny insuffisantes. Tel-
les autres avantageuses encore 11
y a dix ans. ne sont plus qU’inexis-
cantes. dérisoires, et cela partout,
sans qu'aucunp frontière s'oppose
à cet ebhhérisaement de la vie.
Tous ceux qui participent à la vie
active participent, plus ou moins
heureusement. mats participent
tout d» même à cette évciutlon :
sauf lés tfteux. Comment leur vo.x
se ferait-elle entendre ?
On m'» cité ce mot terrible d'un
vieil ouvrier :
g Notre seul droit de grève, c'est
de mourir... »
L’INDEPENDANT
)ES '.PYRÉNÉES
^ LE MIEUX IfT/ORMC DE LA REGION w
REDACTION - ADMINISTRATION A ^AU, Falak des Pyrénées - Téléphone 29411 el U suite
EMILE GARET, Fondât'
UN FRANC
La bataille de Normandie
es! en pleine évolurion
UNE ATTAQUE AERIENNE , ALLIEE » SUR Si-MALO
ET VIRE A FAIT 2.000 MORTS
Après tro;s jours de débarquement, la situation générale en
Normandie présente le caractère d’une bataille en pleine évolution
Dune part, les Anglo-Américains s’efforcent d’opérer la jonc-
tion de leurs unités de toutes armes: d’autre part, ks Allemands
déclenchent des contre mesures dont 1? développement inflige des
pertes sévères à l’assaillant.
Caen brûle . • .
at Bayeux est en ruine»
Dans le Calvados, les formations
allemandes ont dispersé les para-
chutistes qui avaient atterri à l'est
ut* l'Orne.
Caên, encore aux ma:ns des Al-
lemands, est en flammes.
Les Anglais, engageant de nom-
breux chars, sont parvenus à pé-
nétrer dans Bay eux en ruines.
A l’intérieur de la tête de pont,
la plupart des ouvrages défensifs
allemands résistent toujours.
Au sud de Caen
Des atterrissages massifs de
olaneurs e; de parachutistes ont
été effectués dans la région de
Falaise, à 35 km. au sud de Caen
afin de harce-er les communica-
tions avec l’arrière.
Entre Arromanches et Embou-
chure de la Vire, une petite tête
de pont continue d? subsister. Les
groupes blindes britanniques cher-
chent à faire leur Jonction avec
les troupes parachutées qui ti*n-
nent Carentan et 6tes-Maries-des-
Mers.
Deux divisions américaines s’ap-
prochant de Carentan sur une dis-
tanc? de 18 km., ont été rejetées
dans le secteur de Stes-Maries-
des-Mers. %
Le général Montgomerry dis-
pose actuellement de 12 divisions
dans la grande tête de pont éta-
blie au sud de Caen et de Bayeux.
Les Allemands ont fait des pri-
sonniers appartenant a 7 d’entre
elles. Plusieurs de ces divisions
sont déjà fortement entamées :
cependant, les forces blindées
britanniques qui ont pris Bayeux
e; qui progressent v?rs le sud-
ouest. restent très puissantes.
Pour le contrôle
de Cherbourg
Le général Eseuihower a crée
un nouveau centre de gravité en
taisant débarquer des forces à
Grandcamp, à l’embvuchure de la
Vire. De nouveaux renforts sont
parvenus dans la région de Gran-
ville.
Le commandement « allié » dé-
sire s'emparer dun port impor-
tant indispensable à la réception
du matériel lourd et a renouvelé
ses débarquements sur la côte
orientale du Cotentin, af n de
parvenir à contrôler Cherbourg.
Des débarquements ont eu lieu
près de la localité de Magdaleine.
Un convoi
dûrement touché
Au c urs de cette nuit, des ve-
dettes rap-des aliemand-s ont at-
taque une formation de croiseurs
protégés par des destroyers et es-
cortant dg nombreuses unités
Un croiseur, deux destroyers et
une unité de debarquement ont
été torpillés, et deux croiseurs “t
un destroyer coulés.
Les forces en présence
D'après les estimations de Ber-
lin, le général E-senhower n’a
engagé qu’un dixième du total
des troupes dont il dispose. Il
faut compter sur de nouveaux
debarquements.
Les forces américaines débar-
quées se chiffreraient a 2 divi-
SIOIVÎ aero-portees et 3 divisions
d'imantene; les Britanniques au-
raient engagé au moins une di-
vision de parachutistes. 2 divi-
sions d’mlantene, une division
cuirassée. Enfin, Jes unités cana-
diennes seraient de l'orûîe ne
deux divisions d’intanterie.
Les postés de guet de la marine
et l’aviation du Reich revelent
que les bases de départ de l'An-
gleterre sont en pleine Activité.
Le maréchal von Rundstedt n a
fait appel, de son côte, qu’a une
partie de ses disponibilités
PAS D’OPTIMISME *
EXCESSIF DANS LE CAMP
« ALLIE >»
Aux Communes, M. Churchill a
annoncé qu’il ne donnerait au-
cune préc.sion sur îe der.ulemfnt
des opérations en France.
Il a mis en garde les membres
du Parlement oontre tout opti-
misme. i La bataille, a-t-il dt. du-
rera longtemps. Sachez bien qu’il
nous reste a faire des efforts
considérables. » _
De son côté, M. Stitnson. se-
crétaire d'Etat américain a la
guerre, a déclaré à la press? :
* Nous devons nous attendre à
de furieuses contre-attaques sur
1? front de Normandie:
« Les conditi-ns changeront de
jour en Jour, et c’est à nous d'évi-
ter les excès d'optimisme ».
Le correspondant à Londres du
journal espagnol « Ariba » écrit :
« A Londres, on déciar? officiel-
lement que, devant les difficultés
auxquelles se heurtent les troupes
débarquées sur le sol français, on
attend avec impatience une ini-
tiative S- viét.’que. »
Le bombardement
de St-M&lo et de Vire
Pans. 9 Juin. — Les villes ae«
St-Malo et de Vire ont subi un
violent bombardement de la pan
de l'aviation « alliée ». Plusieurs
quartiers d’habitation ont été dé-
truits. On compte 2.000 morts et
plusieurs milliers de bkssés.
Rennes, Le Mnns,
Lorient, Nantes
et des localités
de Seine-et-OUe
sous les bombes « alliées »
Paris. 9 juin. — L'aviation « al-
liée» a bombarde Rétines et Le
Mans. On ne possédé aucun de-
tail sur lé bilan des victimes.
Plusieurs chapelets de bombes
ortf fté déversés sur plusieurs
communes de Normandie.
Lorient et Nantes ont subi des
attaques aeriennes assez impor-
tantes. On ne possède pa* de de-
tails sur les dégâts. L* nombre
des victimes serait éleve4
Paris. 9 juin. — Plusieurs loca-
lités de Seine-ét-Oise ont été a
nouveau bombardées la nuit der-
n’ère On compte 32 morts. Il est
a Ci&:pdre que d’autres victimes
soient encore sous les décombres.
DES TRAINS
ET DES CONVOIS ROUTIERS
MITRAILLES
DANS LE LANGUEDOC
Des convois ferroviaires et Tou-
tiers du littoral languedocien ont
été mitraillés à plusieurs reprises
au cours de la Journée d’hier.
CHRONIQUE DEPARTEMENTALE
Colonies de Vacances
SESSION rr MONITRICES
DK COLONIES I» VACANCES
L*. Comm-isariist Départemental » **
Jtun*AS nform- les Monitrice* de Co
lonits d Vacances ayant dO* fait •»
1943 et 1943 un stag- a 1 Ecole des ua.
dr.s de Gascogne à Uzos B P.) Qu une
session du r group m-nt àjra lieu du **
au 17 juin à '-a même école.
Ce stage «st obligatoire pour les Mo
nitric*x dés reus's de s- taire 1n*c“|'e
cans les garden*» et Colonies de Va-
cances de cet été.
De plus, pour les }a*.n< s filles desl-
reus. s doûtenir.te C'.o’ômr de Monitri-
ce de'Colon., s d - Vacances une *'s
*ion d.* Formation s- t.mara du 39 Juin
au 8 Juliet à ! Ecole d s Cadres d Lros.
Pour tous r ns-ngn-m-n;s et insenp
lions, s'adresser a ’a Délégation Dé-
partementale à ’•» J unesse, 12, plOCé
Ciém.nceau. Pau.
DE LA LITERIE
POUR LES JEUNES MENAGES
Le Commissariat général à. la
Famille a fait mettre en £*br*£‘22
uoa des matelas et sommiers mé-
sysrsst
« SAEtt»
d<» Ville. Pau. qui se tient à leur
disposition pour leur fournir tou»
renseignement».
LA VIE COMME ELLE EST
LE BIEN MAL ACQUIS D ES MERCANTIS
L'enrichissement a la faveur des ca-
lamité* pu0 4-|irv> et aux dépens de
I humanité soolfrantr n'rst pas une
nouveauté. Chaque période trouKer,
r h 4*4 m- guerre surtout fait surg.r, de oes
sanirt, la tourbe êea-uvante des aerran
lia et profiteur*. On le* rxècre, on le*
honnit: il* font autour d'eux l'anaal-
mité de •i Quand tout cela sera fini, murmure
t on rageusement, an leur fera rendre
gorge et on «et eontraindra bien a
reeraeher lout l'or qu'lia ont dégluti
pendant que le* pauvre* types se ■*>*
anient trouer la paillasse dans Us com
bal* on ereqalent de misère à Carriè-
re ». Et pul*. U temp* passe, la rnlér*
tombe, on les oublie. KapprUt-vou* M
lt. Tes fortune* srauffaâruors des tour-
neurs d'obut. .!a cohorte de* noaveans
riche* dn pinard, du camembert en pl&
tre, dn brodequin on buvard. Ut erlaet
économqoes qui ont snlvi In paix tfé
Versatiles Oe sont chargée* d'en pua:*
certain* en vidant Uars entire*; mai*
beaucoup d’antres sont passe* par malt
le, qal méritaient Me jnate# sanction*
An temps Jadis, ronraoslonnalrrs et
mrreamtls pendaient comme poire* dn
rbemea nas poutre» d» gibet de Mon
lançon et as balançaient à fa brtae dam
lo verger dn roi Louis. Et It bon penpf*
pie de Paris vraall voir II* ceux qu
aval ni lait citr loi lune de *•* larme*
et de sa fa.m. Insurer and de Marign),
qui pilla le Trésor tous Philippe le Bel,
Jacques de Hambêancay. qui agit de me
me sous François 1er, le pommadin
OlivUr Ce Di m. conseiller du sarcos
tique Louis le Onairme, et U* anrétret
de no* modernes seigneur* du marche
noir.
C s sever.tes extrêmes ne sont pint
le* nôtre*. Récemment, a Belgrade, oa
a donne du bâton en publ.e h un trafi
qu 'ni qui avait vendu du mats au des
sus du cours. Et en Belgique, on vient
de promener, en camion découvert, a
travers a ville, Ï5 pillards coupable»
d'avoir fait monoaie de combustible vol*
au détriment de la papulation priver d*
charbon. Ce* humiliation* sont d'un*
efficacité fe'ative. La honte pahliqno
chagrine peu les mrieaalù; fe senti
ment de l'honneur ne tes empêche pas
de dorqpir. Coot à leur argent qa'lt faut
toucher *1 l’on vent vraiment h» affee
ter.
Souhait on* qu* les indigentes nbao
luttons de Ifl» ne notent p»«a distri
bures avec U même MbrraMte après celle
g mire. Il n'oat pas trop tôt poor y
penser déjà. T, B.
£ed tnéiaUôhd mlUaUed
B r in. 9 Juin. Le G.Q.G. du Fufl-
rer communique:
EN NORMANDIE, loin-nv a cherché
à renforcer Ica téi<* de pont qu'il a
formée*, mat» dis tfiv.ailve* de débar-
quement n om pus eu ‘leu.
A LEST DE L'EMBOUCHURE DE
LORNE. l ennemt a été retou-é de U.
côte et resserré sur un étroit tapacr.
L‘*nn»mi tat passé a l'auaque en di-
leclion du SUD-OUEST i n débouchant
de a tête te pont qu'il a établi? ENTRE
CAEN ET BAYEUX.
La contré-attnque des réserve* qu»
nous avons amené-* a comrmncè en
meme u mps.
Actueiiimeni de viohnts combat* a?
dérou.ent pour 1a possession de la ville
d- Bay ux
Partout, à l';niérieur d» la tête de
a»m »nn*mit. no* points d appui p-
sont mantrnua dans une défense mé-
bran able. *
Lta troup s américaine qui, AU NORD
D* CARENTAN at aient pr.s pied par
ntr et par m-r a la bas- d* la PRES-
OU XL» DU COTENTIN, oni subi d.»
pettt-a très Iourtes. Nos contre ailnqu-s
concentriques contiennent de p us en
plus l'adveranlr*.
DANS LA BAIE DE ST-M ARTTN a
'• pointe nnrd-ou>-st de la pr -qu I e une
tflMstiv* d? crébaTucm- nt *nn*m» a
(ftê brisée par le feu d- l'artillerte cô-
tière
Nos fo»mattons d avions de combat
ont effectué la mu ÉrtRlègy d-s atta
qu* * contre *a f-otte de débat qu»-m* nt
nn*io amér‘.caine au large a % tète* a-
pont «nn*m:»s D-s tnr*ntt;. * cl ira
exp osions ont été ©énerva*
L>* chas** ur* ont abattu â rua s ni*.
A4 appar u cnn* m..*. don: 30 bombar-
diers quadr mot u:* a d* ssu* C % litux
u débarqiu m- n; •
L» *-h M: d avion* Bhgllu» par la
DC A. na pu • ncore être éiab î.
Des av.ons de combat a -mands ont
attaqué des obj*ctif* iso'éa du sud-
Nos patrouilleurs ont. au cours d ea-
gng* mutts avec tv* formations enne-
mi** sup
qui, par la suite on* rompu le romoa:.
AU LARGE DU HAVRE d autres bat-
t*rtes co.1ère* de ta mai.n- ont -°n-
tratnt par m précision de -eur tir. tiens
croiseurs initrma a r* prendre .e lare*.
L-s batten*-* a longue portée ont <*-
nonné. dans la nu.t. un grand convoi
ennem: %u large d< Douer s
En ITALIE, l’enn-m a continué d’at-
taquer de* deux côtés du lac d- Bracta-
no *n m ttant en ign- remportante*
force» blindé** suivit* d'mlmnterle.
Aucun*- opération particulière n est
s gna ét- sur le s»cteur du front situé
au nord-ou«*t et a i »*t d*- Rome.
L'mn mi na na* tmié t vturaver
nos moue, menti d- décrochage.
• •
• •
SUR LE FRONT DE I EST. de nou-
w! * s conir-, nttaqu*i aoviét qu -, *t-
f*ctuè*s au nore-o:.*st d Jassy, ont
échoué et 31 char* *nn*m:s ont été dé-
truit».
L t troup s germano-roumain*s. re-
marquab*em ni soutenu* s par de pas-
santes formation» d avion* de combat
et d'assaut ont infligé a l'ennemi de
lo.nd* p* rt s au cOuts tu durs eom-
bat* qui s? sont détouïes dans !a r* g on
d*- Jas*> Etes on: i-J- les Bolchev.-
qu * d positions profondem*nt articu-
lé** et kpr* m-nt déf-ncue* ei amélioré
a-nsi cons derab:«m.-nt leurs propres po
suions. L'* nnemi a sub. d* * perte* très
lourd** et a perdu outre de nombr- ux
morts. 1 400 prisonniers. 209 chars 404
canons et mortiers ain». que de nom
b: ns s autres .irm* -
373 avons mit'im on- é:* d"truits
dont S0 par |e fftl te l'armé? de irrrc.
EN ITALIE
la situation a MensiWexteni
évolue au nord de Rome.
Le» America.ns on» re-usoi a pé-
nétrer dans Civitavecchia et Brac-
ciano. Plus a l'est, la 5• armée
amerxame est arrivée aux abords
de Civita-Castellano. a 43 kms au
nord de Rome. Les « allies » ont
également occupé Tivoli. Dans la
haute va-ilee du tin. là Localité
de Balsomno a eie evacuee par
ks Allemands. Sur tout Le front
de la 9 armée, on aseiate à une
rectification des positions alle-
mandes.
M. BON'OMI FORMULA
LL NOUVEAU CABIN LT
ITALIEN *
Roue. 9 Juin. — Le prince Hum-
bert a chargé M. Bonomi de la
formation du nouveau cabinet.
Celui-ci aurait exige eue les nou-
veaux ministres ne prêtent pas
serment à la Maison de Savoie.
Les chefs des différents partis
ont néjeté la proposition de Ba-
doglio en vue d une collabarat.on.
A L’EST
Le seul sectéi.r de Jassy de-
meure très anime. Des contre-
&itaques russes au nord-est de la
ville ont été repoussées apres de
dur* combats.
■ ZAGREB. — Une partie de
l'état-major de Tito a été fait
prisonnier.
■ ROME — Le gouverneur de
Rome, nommé par Badoglio. vient
d'être remplacé par un general
américain.
■ BUDAPEST. — Apres îa vi-
site au G.Q.G. du Fuhrêr. M.
Sztojay. president du conseil hon-
grois. a adressé à Hitier un télé-
gramme indiquant qu'il mettrait
toutes les lorceg de la Hongrie a
la d-spoeitlon de l'Allemagne en
vue de la victoire finale.
■ LONDRES. — De Gaulle
s’est entretenu avec M Churchill
des problèmes financérs crées
par le débarquement en Norman-
die.
BON A SAVOIR
La période pendant laquelle
certaines maisons d’apéritifs ont
été autorisées à livrer une bou-
teille pleine contre la remise de
deux bouteilles vides de leur mar-
que a pris fin lé 31 mai.
A partir de cette date, les mai-
sons intéressées ne doivent donc
exiger de leurs clients que la re-
mis normale d'une bouteille vide
pour une bouteille pleine,
n
L*-» ptrsonnrt séparé?* d* !
*s commun.cat tons at rom cont. de-
réia romiti*- réfugié» s et auront droit a
invocation et aux d.v
renaé*-» do.v ni s'inscr-re au service d-s
réfug és à la Préfecture ou à la Soua-
Préf» cturc.
■ ANGERS — Le raid de hier
matir sur Angers a fait 20 morts
•?t une centaine de blessés.
LA CIRCULATION EN AUTO
INTERDITE DANS LE CENTRE
Vichy. 9 juin. — La circulation
automobile et à vélo-moteur est
interdite dans l’Ailier, le Puy-de-
Dôme. la Haute-Locre et le Can-
tal. On tirera sans avertissement
sur tout véhicule, excéption faite
pour les camions destines au
transport des "vivres « aux soins
médicaux.
Pas de mobilisation
générale en Espagne
Madrid. 9 Juin. — On de-
nt nt offirirlh ment a Ma-
drid qu<* la mobil.t-jlion ge-
nerale *U tic décrétée en
Espagne. On dement egale-
ment l'annonce d’une reunion
cxtraonLnairr du conseil des
ministres.
La frontière franco-suisse
reste ouverte
Lausanne. 9 Juin. — Aucune
restriction n’est apportée au tra-
fic êntre la France et la Suisse.
La frontière reste ouverte.
M. Henri'ot à Weimar
Berlin. D Juin. — M. Ph. Hen-
fiot s est rendu dans un tamp de
travailleurs français aux envi-
rons de Weimar.
DES MILICIENS ABATTUS
A LA MITKAILLL1TL
Avignon. 8 Juin. — On a de-
couvert a Larrothe d’Aignes, lé
cadavre d'un milicien ancien se-
crétaire de ma rie et directeur
d'entreprise au Perclus, qui avait
été tue de 16 balles de mitrail-
lette.
■ MELUN. — Trois bandits au-
teurs de l'assassinat d’un ltrmier
de Champoene» (Seme-et-Marne»
et d’un.? tentative de meurtre
contre un inspecteur de Chelles,
ont comuaru oevant ia cour mar-
tiale de Melun.
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Tirage de la 20 Tranche
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1 000
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3.000 000
1.000 000
008 902
! 6 000 000
2.000.000
Les vieux travailleurs
par Jean LASSERRE
Parmi les grandes réforme» »o
cialt» qui sont en ce moment
à l'ordre du Jour, en France
ou même déjà en voie de réalisa-
tion. celle* qui concernent la si-
tuation de* vieux travailleurs sont
d'un intérêt capital et répondent
autant à la nécessité qu'à la Jus-
Uc«- . ».
g II vaut mieux s exposer à 1 in-
gratitude t dit La Bruyère quo
de manquer aux misérab.es... »
Toutes les littératures du monde
flétrissent 1 ingratitude, mais elle
est si bien passée dans les moeurs
que tout ce qu'oo peut dire con-
tre elle n'est approuvé que distrai-
tement. du bout dç3 lèvres, car el‘e
est au fond des coeurs.
Une des formes les plus pénib-es
dp l'ingratitude est ceife ou ello
se manifeste à l'endroit des vieux
artisans, des vieux ouvriers, à l'é-
gard d'un« vieillesse sans défense,
au terme d'une existence qui fui
toute dp labeur et servit la co.lec-
tivité.
Est-il sltua'ibn P'-u® affreuse QU»
celle de vieillards confinés dans
des rtlTCî%re» sans feu. n'ayant
plus bien souvent la force de sor-
tir. conservenjt l'orgue Udene rien
quémander. 5e ne soî^Sï'i. V**-l«
gumôiip pt privés de médicaments
manquant même du nécessaire, de
nourriture, de vêtements ?
Ceci n'était pas spécial à la
France Dans tous lès pays du
monde moderne, le progrès indus-
triel et le progrès de la science oni
été beaucoup Plu» rapides que k
progrès social. L’homme qui. con-
traint par lp déclin de ses force*
Pt de ses quali:és prod*.ctncta de-
vait quitter le circuit dp 1 activité
économique, était condamné à la
solitude et les problème» urgent*
tyie soulèvent tout d'abord impé-
rieusement 1P travail détournaient
^attention du cas vraiment tra
g'.que de ces solitaires, rejeté» du
sein mémp de ce qui avait vécu
Ob leurs forces.
Unp des préoccupations de ceux
qui s'occupent actuellement en
France de régler la qut»t;on dej
vieux travailleurs et non seule-
ment dp prendre à leur bénéfice
des décisions qui leur permettent
une fin de vie décente et paisible
mais dp suivrp chaque année l'é-
volution de» prix afin que la re
traite de* vieux n€ soit peint P?'-
pétuelkment en retard aur l’aug-
mentation et les cours Ues denrées
ç», de» marchés.
Nous vivons dans une period*
où tout évolue avec une proaigleu
se rapidité; telles modalités <1 e-
xistence. ce.nfortab.es U y a troi*
ans. sp révéleny insuffisantes. Tel-
les autres avantageuses encore 11
y a dix ans. ne sont plus qU’inexis-
cantes. dérisoires, et cela partout,
sans qu'aucunp frontière s'oppose
à cet ebhhérisaement de la vie.
Tous ceux qui participent à la vie
active participent, plus ou moins
heureusement. mats participent
tout d» même à cette évciutlon :
sauf lés tfteux. Comment leur vo.x
se ferait-elle entendre ?
On m'» cité ce mot terrible d'un
vieil ouvrier :
g Notre seul droit de grève, c'est
de mourir... »
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