Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1944-05-03
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 03 mai 1944 03 mai 1944
Description : 1944/05/03 (A77,N55217). 1944/05/03 (A77,N55217).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k11493485
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/03/2021
77* ANNEE - N° 55.217 EDITION PAU-BANLIEUE MERCREDI 3 MAI 1944
L’INDÉPENDANT
EMILE CARET, Fondât' 01 E& PYRÉNÉES UN FRANC
REDACTION • ADMINISTRATION à PAU, Falalg 4ca Pyrinétm - Téléphona 2*01 et In «olte
W LE MIEUX ftfciMtâtMÉ DE LA RÉGION
RICHESSES PERDUES
On nr «peut songer Mit» trl*lraa«
H mut ce -qu'un bombardeHteni
écrase Idc rlrütiMi wui le* uectfin
lire» iln habitation* qui) détruit
( nt pm (le iciitnes, uira-l-vn. au
pré* de» vin humaine* gui f«
trouvent chaque (oli aacrlfléo» pa»
centaines.
Mai» ces avoir» que la nran.lt
tourmente engloutit, ru >* P 111
part du temps, toute ta lonuii,
des pauvres anhtnt que ta HUM.
a épargné», mata qui ee trouveul
dans la rue **aiu*abri, sans ressourte»
liai» le» bien* qu’lis vnti perdus, U y
a l'argent ; il >*a aussi les bijou», les
objets précieux et mille souvenin
n'ajaut d'autre taeur q»e vêtit
qui fait que ce» pauvre» chose»
►ont chères a leur possesseur
tjuanid sonne I'lMdlf, on ne peu»
èvltlemment pa» tout emporter
Le plu» souvent, on nVmport
rien; on laisse chez soi bille;*. U
très, bijoux, parce que dans i»
liait* de y mettre k l'abri, on u*a
pas songé à mettre aussi ce* chti
ses em sécurité. On »’e»t dit peut
être : « A quoi bon f *i Je meurt
Je n'en ai que faire. SI Je sors fn
drintie de o cyclone. Je les nl.l-ou
terai à la place où Je les al jaissé*
tin ii£ réféchit pas qu'il l>eut se
prrâftiitlcr un rvisième rus. celui
où la bombe qui voua épargné au
ra détruit votre maison;
Ce t précisément <* *. milliers de sans abri à qui l’agre»
seur aerien a lotit prie, sauf la vM
Its u'om plus d argent, plu.. d«
mobilier.
Et l’ensemble de ce» biens re
dults «n cendre» ou volatilises re
présenté des fortunes. -
Ou peut croire que le léghtlateui
I lit ?rvlr mira, et Mit me apres la g*er
r« J« 1911-18. pour lndemni»ei
toute» le» iuuovente» victime» du
flé«H. Il existe déjà des lot» g et
sujet mais il figura le* refaire
car elle» »out trè» insufliKcCe» Un
De fera rt©n, en tous le» eu». puu>
les gens vole» Ceux-ci n'ont qu'à
»'en remettre 'à la police.
De toute façon, le» Français agi
raiertt sagenient eu ne gardant pat
riiez eux le» billets de banque, le*
valeurs, le» objet» uu’il» n'utilisent
pas. Ou travere une période dans
gertuse pour t«»ut le monde: tel
qui se croit bien à l'abri peut étï#
demain lu vidtinte ou d’un voleui
ou d'uu de «es bombardiers anglo-
américains qui semblent si malu-
tlroite ou »i mal intentionné» he
depot en banque offre une sécu-
rité relative. Elle et absolue dans
les grandes ville» où 1M coffre» de
certain*» g ram U établissement»
sont Installés en des M>H*-*O|« uni
défient par leur profondeur, lès
bombardement» le» plu» violents.
Mais ces précaution* n'intéressent
que 1e* riche». Il faudrait les po-
pulariser
XX.
LES OPERATIONS
MILITAIRES
L- G Q.G. du Führer communique •
Devant Sébastopol t-t sur le front
in-.re r> mbouchure du Dniestr ti tes
Karputh-s, on n-* signale aucune ope-
ration militaire d'importance.
Au sud du Dnitstr supérieur, ainsi
qu'au sud-ouest de Kowel. no* troupes
ont pu. au cours de durs combats,
mr. R.strcr de nouveaux gu.us de ter-
rain.
Duns la reg.on dt Ko» ’.. d s forma-
tions d avions de comoat allemands
on*, attaque dis positions de batteries,
d s rassemble»* nts d'engins blindés et
d s colonnts automobtlts soviétiques
détruisant tn outre 23 canons et un
grand nombre do véhicules.
Sur la tête de pont de Nettuno, nos
corps francs, au cours d'un coup de
ni iin, ont fait sauter plusieurs bioctc-
haus c nn-mis et anéanti h urs occu
pants, âpre» d s corps a col*p» achar-
nes. Nos troupes ti’ouv subi que d»
très faibles pertos.
En Italie du Nord, la D.C.A. et les
chasseurs germano-ltal.en* ont abatu
7 avions ennemis.
La situation
sur le front de l’Est
Les combats se poursuivent en
Crimée, sur se cours inférieur du
Dniestr, devant Ya.S6y et en Ga-
licie orientale.
Il semble qué la grande ba-
taille prochaine «e prépare dans
le secteur central tù l’op observe
d'importantes concentrations de
troupes.
SUR MER
— Dan* la baie de St-Malo. un
navire hôpital allemand a été at-
taqué à la mitrailleuse et au ca-
non par la R.A.P. Le bâtiment a
été plusieurs fois touché.
Au cours du mois d’avril. Is
marine arlglo-américainc a perdu
23 transports et 35 bâtiments de
guerre. 34 autres ont été sérieu-
sement endommagés
— Un navire américain a été
coi lé en Medi'-érranée. 488 ma-
rins et soldats étaient à bord.
LA (AJLRRE AERIENNE
— La région de Bruxelles et la
vallée de la M£qse ont été atta-
quées.
Un ordre du jour
de Staline
Moscou, 2 tnaj. — A l’occas on
du 1er mai, Staline a adressé à
l'armée et » la population de l’U
R.S.S., un ordre du jour.
U a cité leg échecs de la diplo-
matie soviétique qui na pas pu
obtenir la rupture de la Rouma-
nie. la Bulgarie, la Hongrie, la
Finlande avec l’Allemagne et sor-
tent d$ la guerre.
Après avoir dit qu’il vient d<
rétablir les frontières de H!JU|
S. dans toute leur étendue, de 1*
Mer Noire à la Mer de Baréntz
Staline a déclaré Que l’armée
rouge continuera la guerre hon
des frontières dé 1TJ. R. S. S..
* Nous devons libérer nos frèrei
polonais et. tchèque» et les autrei
alliés de l’Europe occidentale. »
Il a ensuite adressé un appe
aux gouvernements anglais e
américain pour que leurs forces i
l'ouest s-ient prêtes à l'heur* oi
les forces russes framueront à l’est
COUP D'OEIL
SUR LE MONDE
ALLEMAGNE *
M von P»prn. ambassadeur en Tur-
quie, est arrivé hief à Berlin.
ETATS-UNIS
L- général Mac Arthur ne sera r»*
candidat aux prochaines élections pré-
sidentielles.
- M. James Porreatal, secrétaire
adjoint à la marine, succéderait au
colonel Knox.
A parTtr*du1*» mal. un trafic aé-
rien sera établt entre diverses vlUes
dé U Turquie. Des avions de trans-
port achetés à l'Allemagne seront mis
rn service.
Les agressions aériennes “ alliées ”
contre la France continuent
de faire de nombreuses victimes
Vichy, 2 mai. — Les agressions
anglo-amencaincfi contre les ter
litoires français se poursuivent.
A PARIS
ET AUX ENVIRONS
La grande banlieue nord-ouêst
de Pans a été attaquée cette nuit
par l’aviation ang>.-américa ne.
La banlieue sud-est avait été
survolée et bombardé» de nouveau
hier. •*
Plusieurs localités du nord-oueet
de la Se ne-et-Ois* ont également
été attaquées ; dans trois d'entre
elles, il y a 22 morts èt 37 blessés
Dans la partie nord-est de 1 Eu-
re -et-Loire. le nombre d?s victimes
s'élèrve iusqu*à présent à 8 morts
et 30 blessés
DANS LE NORD
Une localité du Nord a subi trois
raids en vingt-quatre heures; une
trentaine de morts et une cin-
quantaine de blesses ont été reti-
rés des décombres.
DANS LE CENTRE
Des avions anglo-américains ont
jeté des bombes sur une ville du
centre-ouest. On compte 4 morts
et 33 ble*és.
Aux environs de Clermoru-Fer-
rand. on compte 7 morts et une
dizaine de blessés.
A TOULON
L*> bilan de vic’imes du bom-
bardement anglo - amér.cain de
TouLn se chiflr* a 185 morts et
309 blrtéses. Pres de 600 maisons
ont été détruites ou rendues inha-
bitables.
Le raid a dure 67 minutes et a
été particulièrement v olent de
nombr'ux incendies se sont dé-
EN CHAMPAGNE
A Troyes, on compte de nom-
breux mortç ainsi oua Reims où
un quartier ouvrier a été dure-
ment touché L® chiffre très é’.eve
des. victimes n'est pas encore
connu.
A LYON ET A TOULOUSE
La nuit dernière, l’aviation an-
glo-américaine a effectué une vio-
lente attaque sui la *eg.o:i d'’
Lyon où l'on compte 15 morts et
30 blessés et sur la région de
Toulouse où il y a 26 mor^ et
i n.» cinquantaine de blessés
RN AFRIQUE
DU NORD
LES PROCES
DE PERSONNALITES
ET L’EPUKATIUJX
DIPLOMATIQUE
Tanger, 2 mai. •— L* général
Blanc, de ra Legion anub- ichevi-
que et l'ancien gouverneur de Dji-
bouti, M. Noyiihctaa, vont com-
paraître devant le Tribunal mili-
taire d’Alger, qui a, d’autre, ou-
vert un* instruction par contu-
mace contre l'ex-gouverneur Cha-
t?l et l’ex-réaident général Noguèe.
Le* communistes exigent en ou-
tre la mise en Jugement de MMV
Flandin et Peyrouton et de l«-
général Beigeret.
Le procès de amiral Derrien
commencera le 10 courant.
Une nouvelle commission d'épu-
ration recherchera dans les ser-
vices diplomatiques, les personna-
lités demeurées fidèles au gouver-
nement du Maréchal.
Il sera créé des cadres de Jéu-
nes diplomates à la dévotion du
Comité d’Algér.
Le Portugal
entend poursuivre
ses livraisons
de tungstène
à T Allemagne
Lisbonne. 2 mai. — La Grande-
Bretagne* exigeant la suppression
des livraisons de tungstène por-
tugais au Reich. M. Salazar a ré-
pondu que son alliance avec la
Grande-Bretagne n’impliquait pas
une telle obligation que le Reich
pourrait considérer comme un ac-
te d hostilité.
Un accord hispano-« allié »
Washington. 2 mai. — On an-
nonce «ue lea gouvernement* do
Londres et de Washington sont
parvenus li un accord avec l’Es-
pagne sur un certain nombre de
questions particulièrement impor-
tantes.
■ PARIS. — Max Trèbor. artiste
de music hall et de café-concert, s'est
suicidé.
■ SARL A r — L'art if te lyrique
Robert Couslnore fc l'âge de M ans.
■ CLERMONT. — Le professeur
Orfintn a donné une conférence sur ta
réconciliation franco-allemande.»
6.004 FAMILLES
AMERICAINES FUIENT
LA CRUE DU MISSISSIPr
St-Louis. 2 mai. — La crut
du Mississipi atteint des pro-
norLons énormes Le niveau
du fleuve est parvenu au
point le plus élevé enregistré
depuip 100 ans. Six mille fa
mille» oDt abandonné leui
maison.
LES COURSES
VINCENNES
Ire cours» l. Tro’.on». 2 Tin Hi-
n»n. 1. T.ndarr. 14. 12, 13. Juin 50.
2» cours» : 1. Suian W'illams: 2 So-
crate D. 3. Stéphanet 16. 12. U. 23.
2r course 1. Tamb rinett» Wil-
liams; 2. Tarzan M. 3. Tobrauck. 19.
11. *.l. Jum : 29.
4- course : 1. Roi du Jour; 2. Rêve
Joyeux: 2. Rameuse D. 39. 11. 11. II-
S'* course ; t. Saint-Christophe; 2. Si-
re du Marais. S. Sans Peur Williams.
14. U. 16 Jum. ; 29.
•e coursa : 1. Pass-rinc. 2. Rein**
Charm use; 2- Nae Namsra. 16. 12. 13.
Jum. : 17.
7e cours» : 1 Od'.port; 3. Ouipo. 3.
Pnne» Rn*-*. 197. S». 16. 22.
LA VIE COMME ELLE EST
PAUL P0IRET
C'était tftlnnl ra type que ee Paul
OLTCI qui Tient de «'éteindre, n a et*
■ plus graad couturier de Paria et.
ans >w genre, un artiste genial d*
étoffe et des teintes. It a habille let
rldresses et les grandes rourtisanrs
I n'a pas peu 1 coatriboe. Il faat le dire
u renom de la qualité française o
'étranger.
L’t.ipoaitloa des Arts Décoratifs mar
ua son apogee. Sur la Seinr, ses troll
lenlehes, « Amours ». « DeSlers » ri
Orgues », se bslancaient nonrhaiam
neat ; H y donnait des réceptions d*un
astr oriental et le Tout-Paris venait
'jr faire « rincer » somptueusement
i ses présentations de modèles, on s'e-
raoalt.
A R'arrits. près de l'église orthodoxe
I osait lait ronstruirr na Uot de »3
as de style mauresque pour que set
aaanrqulns. Tannés par le tourbillon
le la capitale, puissent Tenir s'y repo-
se.
Vint la crise et, après le temps-det
aches grasses et de l'orgeat facile
rlui de ses ruminants mai as gras dont
mena eontnrter ne sanrait dtaodnMei
s maigreur. Les affaires de Polret sam
gèrent, et l’original eisage à la barbs
n éventail disparut iqss l’ombre cl
sème plus avant, dons ee qn’oa nssn
Se In * monlsc verdâtre ». Polret dât
'Inscrire au rhômace !
Il tâta de la littérature, el son l.tre :
« En habillant l'rpoqur ». rst un mo
dèïe de fine observation. ( omm'r quoi
r eel rn vêlant 1rs Irmmrt qu'on a l«
plus de chance de voir leur àmr a au
Il était venu habitrr un petit hoir)
de ta rue dr Richelieu où jr vivais moi
meme. Nos chambres étairal Voisines
et jr I'rnlrnd.s souvent, le soir, decla
mer des vers devant sa fenêtre ouvert*
I n jour, nr le rencontrant p us. ji
m'rnquls auprès du portier dr tt qu'il
était devenu : U avait dû rhrrrber uni*
pension plus modeste encore, n'arriTant
plus a régler l’ardoise mensuelle. Lui
qui avail brassé des millions !
On l'avait sollicité d'cuvr.è une mai-
son de rout urr à Londrrs; il' refusa :
« Impossible, disait-il. dr rien taire sans
les petites mains dr Paris, Lear rout are
a dr l'rsprll... » Lui même n'en msn
quait certes pat. Cécile Soret lui avant
d t : « Quand jr me sentirai vieillir, je
nve tirerai uar balle dan» La tèir ».
Pn*ret s'étalt écrié ; tt Feu !» Il y ■
quelque vingt ans dr cria....
Polret s'en v» en un moment ou
s'habiller rst nne véritable gagenre et
nû I'elegance est bien malade. Qnr de
vali-ll penaer.de nos tissus de fibres et
de bois ? Et dire que son dernier habit
n'est peut-être même pas rn bran
chêne.. »* »
" 2e demand* à feue d'eueti cenfiance ”
dÎT IE MARÉCHAL AUX ChEMÎNOTS
qu'il RECCVAHA I’OCCASION de U ftrt du TRAVAII
Vichy, 2 mai. — Comme à Pa-
ns. la fête du travail » été mar-
quée. dans toute la Prance, par
des manifestations d«î concorde
A Vichy, lev Chef is- l’Btat -a
tenu à recevoir les héroïques che
tniiHte qui. depuis la guçm* et
dans des conditions périlleuses
.tfisuùi'nt une tâche .ndispensa-
ok a la vie ou pays. Apit» ieut
uvoir exprune sa batislacnon, u
leur a au notanunent :
« La corpfmtAtm mérite d'être
remue à l'honneur pour non cou-
rage, son esprit de discipline rt
Mm ücr» aigu du dea-oir. Grâce
au dévouement quotidien de aes
membres. le pays canUnue a vi-
vre. En vous voyant réuni» de-
vant moi. j’évoque tous le» tra-
vailleurs de France et‘les espoirs
que nou» avons formes ensemble
« Je me rappelle l’immense con-
fiance que J’ai vue naître dans la
foule de tous ceux qui éta'ent ve-
nu» écouter mes messages â St-
Eticnne et a Commentry.
« I)êpuis, la gurrre a continue
ses ravages Ses exigences et »a
brutalité s'accroissent eha que
iour, entraînant de nouvelle» souf
franees; votre présence id 1. che-
minots. en est le témoigna gr.
« Deuils, séparations, privation*
et pertes matérielles v mult'-
plient. Le travail lui-même suprf
m» ressource dans le malhfur. est
mis en eause. De« entreprises re*
Irriguent leur aetlv'tê. certaine*
doivent s'arrêter. C'est dan* eettr
ambianer que la Charte du Tra-
vail. Ira nouveaux statut» snciau»
«ont mis rn appUral’on.
l'OURTAN T NOUS NE DE-
VONS NI RENONCER, NT NOUS*
DECOURAGER. PLUS QUE JA-
HAIS, JE VOUS DEMANDE A
TOUS D'AVOIR CONFIANCE.
« Il appartient aux .-patron» de
prendre les Initiatives qui tradu -
ront dans Ira faits, la véc ta-
ble communauté du Irav i il.
de créer par leur altitude ou
pu- leurs aotfi, le climat qui per-
mettra de fonder les bas s réelle»
de l'organisation eorporatve de
demain. >•
P.ils le Maréchal a remis une
médaille commémorative aux veu-
v*s de chemin-;s et remit des ré-
compenses aux trovaUleur» du
îail mér tant*, en leur exprimant
sa joie ft sa fierté.
M. HENRIOT A MONTLUÇON
Mon luçon 2 mai. — M. Ph.
Henriut a PBrlé devant les o -
vr.ers, le» cacre» e’- les dirigeants
d’une usine.
Le secrétaire d'E’at à l’Infor-
mation et a la Propagande a do-
gacé le sens de la Fête du Trava.l
célébrée ce'.te année, au mille .
des douléurs «i des ruines, ma»
portant en j'cxpér.ince c*
ten pe me.lleurs
LA REPRESSION
DU TERRORISME
Le 30 avril, une cour mar-
tiale française siégeant, à Paris a
conéa mnê à mort neuf bandits
appartenant a un groupe de ter-
roriste* de la région de Troyes,
convaincus da-sso.ss.naLo commis
sur des Français
Un commentaire
de M. Philippe Henriot
sur la tuerie de Voiron
Dans son éditorial .adiodiff’isé
de* samedi, M. Philippe Henriot.
commentant le crime d. Voir„n,
a déclaré notamment
« Combien le Maréchal avait
raison de stigmatiser derrière
tou es les défaillances ou'U a dé-
plorées et c.ndanirtécg si éneigi-
qi-^ment communism’’, meneur
du jeu. et qui s’appelant aia^i-
dcnce en Alrique du Nord ter-
rorisme chez nou». continue sa
besogne de sape et de lé.4'’rg3ni-
sation t
Puq; il a conclu :
g Dans ce film, d’honvr.' vou«
aile* retrouver la conjonction du
bclchevame. des iiiifs et de 1 ai-
mée secré*<> que certa ns nous
présentaient comme le dennn-
asile du pur patriotisme. Qui croi-
ra qu’en étant pour le crime TLI
puiaoe être pour la France ? »
Les cmis-ious radiophoni-
que» de la Milieu Française
auront lieu désormais, le
mardi, de 19 h. à i9 h. 10.
et le vendredi de 13 h. 25 a
13 h. 30
AUX MUTILES DU TRAVAIL
Bon nombre de mut des du tra=_
vaJ ou ayants droit, ignorent en-
core l'existencc de la loi du 3
avril 1942. portant rajustement,
sur la bas,* d’un salaire annuel de
15 000 fr. et de la 1 du 16 mais
1943 étendant à lagnculture
dispositions de la précédente loi.
Leg bénéficiaires des d te* lo s
qui n’onç pas fait leur demande
de rajustement dans les délais
prescr is, ne pourront bénéficier
du rajustement qu’à partir du pre-
mier iour du mois qui suit celui
dans lequel la demande aura été
faite. Les acc dentés du travail
i industrie, commerce, agriculture,
ayants-dro'ts. qui n’ont pas fait
leur demande ont L* plus grand
intérêt à s’adr sser à leur grou-
pement.
I-e journal « Le Mutilé du Tra-
vail ». part.culièrement intéres-
sant, vient de «paraître.
LA WAFFEN S. S. VOUS PARLE
. Etudiants et ouvriers, depuis le dé-
but tf» nos app •!.« A la jeunets» fran-
çais». vous avrt rrontré» què nos el-
foru néta ent pas vain» devant 1 apa-
ihi» et l'égoisme persistants. Par
voir présence gars l»s rangs de l un.-
té française de la Wallen SS. vfcus
demur lout son *-ns socialiste et na
tional au soldai d'élite que vous ailes
d venir. En raison d» votre nombrr,
nous a.lons ainsi ehoirr rt garder 1rs
m ■illètirs d'entre vous. Ouvriers et
étudiants, rom non venez rejoindre
t s rangs dr la brigade d'assaut SS
tf» Franc-. Sadress-r 9 Toulouse,
Grand HAlei.
JEUNE FRANÇAIS 1
La France it l'Earorp sont ea
danger !
L- bolch'v'sme m nacc d'anéan-
tir notre icviüsatlon chrétienne ci
d» m-ttfr toute l’Europe A feu et
a sang pour 1 asservir au judaïs-
me.
Comme tes ainés de 2a Révolu-
tion Irançais , reveille ton esprit
patriotique et répond présent a
l'appel que te lancent tea cama
rad
Jos ph DARNAND ne te dit-U
pus : « L Esprit S.S. n'est plus
a'iemand, c’est la nouvelle Ame
commune d-s jeunesses européen-
nes. »
J< une Français, rêf.échls et va
r jo:ndr* tes ramarades de la Di-
v.sion des WAFFEN S S Français.
Drlégstlou Départementale.
19. ru*- Samoniet. PAT.
A vit
Ls ressortissants français Charles
Bo.rard. Enttle Coiry. OeorgfS La:% ve
ont été condamnas à mort par un tri-
bunal m.litatre allemand de Tou ouse.
le 16 avri 1944 Ils avaient participé a
dis actes terror .aies • «traînant la mort
de quatre soldats allemands. L» juge-
nt nt a été exécuté !e 19 avril 1944.
par. fusillade. &
BON A S4VOIR
Pour l achemin m n. rap.dv du coui-
ner aux volontaires françair d*-s Waf-
fen SS., Its familles sont priées de
pr.nire note de fadrtssr suivants :
SS FrriwiJiinuer..,
Fc '.dpostNummrr.
Ubtr SS Haupiamt D. 11 3.
D utsche Dienstpoxt-Nachrichua
Pour tous r.-nseign. menu, s’adresser
à Tou o use (Grand Hôtel).
titt
Dorénavant, pour les commandes de
tAlos. dns autorisations d'inscriptions
de commandes durs « Droit tôle > se-
ront exigibles rn sus de la monnaie
I matière.
L’INDÉPENDANT
EMILE CARET, Fondât' 01 E& PYRÉNÉES UN FRANC
REDACTION • ADMINISTRATION à PAU, Falalg 4ca Pyrinétm - Téléphona 2*01 et In «olte
W LE MIEUX ftfciMtâtMÉ DE LA RÉGION
RICHESSES PERDUES
On nr «peut songer Mit» trl*lraa«
H mut ce -qu'un bombardeHteni
écrase Idc rlrütiMi wui le* uectfin
lire» iln habitation* qui) détruit
( nt pm (le iciitnes, uira-l-vn. au
pré* de» vin humaine* gui f«
trouvent chaque (oli aacrlfléo» pa»
centaines.
Mai» ces avoir» que la nran.lt
tourmente engloutit, ru >* P 111
part du temps, toute ta lonuii,
des pauvres anhtnt que ta HUM.
a épargné», mata qui ee trouveul
dans la rue **aiu*abri, sans ressourte»
liai» le» bien* qu’lis vnti perdus, U y
a l'argent ; il >*a aussi les bijou», les
objets précieux et mille souvenin
n'ajaut d'autre taeur q»e vêtit
qui fait que ce» pauvre» chose»
►ont chères a leur possesseur
tjuanid sonne I'lMdlf, on ne peu»
èvltlemment pa» tout emporter
Le plu» souvent, on nVmport
rien; on laisse chez soi bille;*. U
très, bijoux, parce que dans i»
liait* de y mettre k l'abri, on u*a
pas songé à mettre aussi ce* chti
ses em sécurité. On »’e»t dit peut
être : « A quoi bon f *i Je meurt
Je n'en ai que faire. SI Je sors fn
drintie de o cyclone. Je les nl.l-ou
terai à la place où Je les al jaissé*
tin ii£ réféchit pas qu'il l>eut se
prrâftiitlcr un rvisième rus. celui
où la bombe qui voua épargné au
ra détruit votre maison;
Ce t précisément <* *.
seur aerien a lotit prie, sauf la vM
Its u'om plus d argent, plu.. d«
mobilier.
Et l’ensemble de ce» biens re
dults «n cendre» ou volatilises re
présenté des fortunes. -
Ou peut croire que le léghtlateui
I lit ?rvlr mira, et Mit me apres la g*er
r« J« 1911-18. pour lndemni»ei
toute» le» iuuovente» victime» du
flé«H. Il existe déjà des lot» g et
sujet mais il figura le* refaire
car elle» »out trè» insufliKcCe» Un
De fera rt©n, en tous le» eu». puu>
les gens vole» Ceux-ci n'ont qu'à
»'en remettre 'à la police.
De toute façon, le» Français agi
raiertt sagenient eu ne gardant pat
riiez eux le» billets de banque, le*
valeurs, le» objet» uu’il» n'utilisent
pas. Ou travere une période dans
gertuse pour t«»ut le monde: tel
qui se croit bien à l'abri peut étï#
demain lu vidtinte ou d’un voleui
ou d'uu de «es bombardiers anglo-
américains qui semblent si malu-
tlroite ou »i mal intentionné» he
depot en banque offre une sécu-
rité relative. Elle et absolue dans
les grandes ville» où 1M coffre» de
certain*» g ram U établissement»
sont Installés en des M>H*-*O|« uni
défient par leur profondeur, lès
bombardement» le» plu» violents.
Mais ces précaution* n'intéressent
que 1e* riche». Il faudrait les po-
pulariser
XX.
LES OPERATIONS
MILITAIRES
L- G Q.G. du Führer communique •
Devant Sébastopol t-t sur le front
in-.re r> mbouchure du Dniestr ti tes
Karputh-s, on n-* signale aucune ope-
ration militaire d'importance.
Au sud du Dnitstr supérieur, ainsi
qu'au sud-ouest de Kowel. no* troupes
ont pu. au cours de durs combats,
mr. R.strcr de nouveaux gu.us de ter-
rain.
Duns la reg.on dt Ko» ’.. d s forma-
tions d avions de comoat allemands
on*, attaque dis positions de batteries,
d s rassemble»* nts d'engins blindés et
d s colonnts automobtlts soviétiques
détruisant tn outre 23 canons et un
grand nombre do véhicules.
Sur la tête de pont de Nettuno, nos
corps francs, au cours d'un coup de
ni iin, ont fait sauter plusieurs bioctc-
haus c nn-mis et anéanti h urs occu
pants, âpre» d s corps a col*p» achar-
nes. Nos troupes ti’ouv subi que d»
très faibles pertos.
En Italie du Nord, la D.C.A. et les
chasseurs germano-ltal.en* ont abatu
7 avions ennemis.
La situation
sur le front de l’Est
Les combats se poursuivent en
Crimée, sur se cours inférieur du
Dniestr, devant Ya.S6y et en Ga-
licie orientale.
Il semble qué la grande ba-
taille prochaine «e prépare dans
le secteur central tù l’op observe
d'importantes concentrations de
troupes.
SUR MER
— Dan* la baie de St-Malo. un
navire hôpital allemand a été at-
taqué à la mitrailleuse et au ca-
non par la R.A.P. Le bâtiment a
été plusieurs fois touché.
Au cours du mois d’avril. Is
marine arlglo-américainc a perdu
23 transports et 35 bâtiments de
guerre. 34 autres ont été sérieu-
sement endommagés
— Un navire américain a été
coi lé en Medi'-érranée. 488 ma-
rins et soldats étaient à bord.
LA (AJLRRE AERIENNE
— La région de Bruxelles et la
vallée de la M£qse ont été atta-
quées.
Un ordre du jour
de Staline
Moscou, 2 tnaj. — A l’occas on
du 1er mai, Staline a adressé à
l'armée et » la population de l’U
R.S.S., un ordre du jour.
U a cité leg échecs de la diplo-
matie soviétique qui na pas pu
obtenir la rupture de la Rouma-
nie. la Bulgarie, la Hongrie, la
Finlande avec l’Allemagne et sor-
tent d$ la guerre.
Après avoir dit qu’il vient d<
rétablir les frontières de H!JU|
S. dans toute leur étendue, de 1*
Mer Noire à la Mer de Baréntz
Staline a déclaré Que l’armée
rouge continuera la guerre hon
des frontières dé 1TJ. R. S. S..
* Nous devons libérer nos frèrei
polonais et. tchèque» et les autrei
alliés de l’Europe occidentale. »
Il a ensuite adressé un appe
aux gouvernements anglais e
américain pour que leurs forces i
l'ouest s-ient prêtes à l'heur* oi
les forces russes framueront à l’est
COUP D'OEIL
SUR LE MONDE
ALLEMAGNE *
M von P»prn. ambassadeur en Tur-
quie, est arrivé hief à Berlin.
ETATS-UNIS
L- général Mac Arthur ne sera r»*
candidat aux prochaines élections pré-
sidentielles.
- M. James Porreatal, secrétaire
adjoint à la marine, succéderait au
colonel Knox.
A parTtr*du1*» mal. un trafic aé-
rien sera établt entre diverses vlUes
dé U Turquie. Des avions de trans-
port achetés à l'Allemagne seront mis
rn service.
Les agressions aériennes “ alliées ”
contre la France continuent
de faire de nombreuses victimes
Vichy, 2 mai. — Les agressions
anglo-amencaincfi contre les ter
litoires français se poursuivent.
A PARIS
ET AUX ENVIRONS
La grande banlieue nord-ouêst
de Pans a été attaquée cette nuit
par l’aviation ang>.-américa ne.
La banlieue sud-est avait été
survolée et bombardé» de nouveau
hier. •*
Plusieurs localités du nord-oueet
de la Se ne-et-Ois* ont également
été attaquées ; dans trois d'entre
elles, il y a 22 morts èt 37 blessés
Dans la partie nord-est de 1 Eu-
re -et-Loire. le nombre d?s victimes
s'élèrve iusqu*à présent à 8 morts
et 30 blessés
DANS LE NORD
Une localité du Nord a subi trois
raids en vingt-quatre heures; une
trentaine de morts et une cin-
quantaine de blesses ont été reti-
rés des décombres.
DANS LE CENTRE
Des avions anglo-américains ont
jeté des bombes sur une ville du
centre-ouest. On compte 4 morts
et 33 ble*és.
Aux environs de Clermoru-Fer-
rand. on compte 7 morts et une
dizaine de blessés.
A TOULON
L*> bilan de vic’imes du bom-
bardement anglo - amér.cain de
TouLn se chiflr* a 185 morts et
309 blrtéses. Pres de 600 maisons
ont été détruites ou rendues inha-
bitables.
Le raid a dure 67 minutes et a
été particulièrement v olent de
nombr'ux incendies se sont dé-
EN CHAMPAGNE
A Troyes, on compte de nom-
breux mortç ainsi oua Reims où
un quartier ouvrier a été dure-
ment touché L® chiffre très é’.eve
des. victimes n'est pas encore
connu.
A LYON ET A TOULOUSE
La nuit dernière, l’aviation an-
glo-américaine a effectué une vio-
lente attaque sui la *eg.o:i d'’
Lyon où l'on compte 15 morts et
30 blessés et sur la région de
Toulouse où il y a 26 mor^ et
i n.» cinquantaine de blessés
RN AFRIQUE
DU NORD
LES PROCES
DE PERSONNALITES
ET L’EPUKATIUJX
DIPLOMATIQUE
Tanger, 2 mai. •— L* général
Blanc, de ra Legion anub- ichevi-
que et l'ancien gouverneur de Dji-
bouti, M. Noyiihctaa, vont com-
paraître devant le Tribunal mili-
taire d’Alger, qui a, d’autre, ou-
vert un* instruction par contu-
mace contre l'ex-gouverneur Cha-
t?l et l’ex-réaident général Noguèe.
Le* communistes exigent en ou-
tre la mise en Jugement de MMV
Flandin et Peyrouton et de l«-
général Beigeret.
Le procès de amiral Derrien
commencera le 10 courant.
Une nouvelle commission d'épu-
ration recherchera dans les ser-
vices diplomatiques, les personna-
lités demeurées fidèles au gouver-
nement du Maréchal.
Il sera créé des cadres de Jéu-
nes diplomates à la dévotion du
Comité d’Algér.
Le Portugal
entend poursuivre
ses livraisons
de tungstène
à T Allemagne
Lisbonne. 2 mai. — La Grande-
Bretagne* exigeant la suppression
des livraisons de tungstène por-
tugais au Reich. M. Salazar a ré-
pondu que son alliance avec la
Grande-Bretagne n’impliquait pas
une telle obligation que le Reich
pourrait considérer comme un ac-
te d hostilité.
Un accord hispano-« allié »
Washington. 2 mai. — On an-
nonce «ue lea gouvernement* do
Londres et de Washington sont
parvenus li un accord avec l’Es-
pagne sur un certain nombre de
questions particulièrement impor-
tantes.
■ PARIS. — Max Trèbor. artiste
de music hall et de café-concert, s'est
suicidé.
■ SARL A r — L'art if te lyrique
Robert Couslnore
■ CLERMONT. — Le professeur
Orfintn a donné une conférence sur ta
réconciliation franco-allemande.»
6.004 FAMILLES
AMERICAINES FUIENT
LA CRUE DU MISSISSIPr
St-Louis. 2 mai. — La crut
du Mississipi atteint des pro-
norLons énormes Le niveau
du fleuve est parvenu au
point le plus élevé enregistré
depuip 100 ans. Six mille fa
mille» oDt abandonné leui
maison.
LES COURSES
VINCENNES
Ire cours» l. Tro’.on». 2 Tin Hi-
n»n. 1. T.ndarr. 14. 12, 13. Juin 50.
2» cours» : 1. Suian W'illams: 2 So-
crate D. 3. Stéphanet 16. 12. U. 23.
2r course 1. Tamb rinett» Wil-
liams; 2. Tarzan M. 3. Tobrauck. 19.
11. *.l. Jum : 29.
4- course : 1. Roi du Jour; 2. Rêve
Joyeux: 2. Rameuse D. 39. 11. 11. II-
S'* course ; t. Saint-Christophe; 2. Si-
re du Marais. S. Sans Peur Williams.
14. U. 16 Jum. ; 29.
•e coursa : 1. Pass-rinc. 2. Rein**
Charm use; 2- Nae Namsra. 16. 12. 13.
Jum. : 17.
7e cours» : 1 Od'.port; 3. Ouipo. 3.
Pnne» Rn*-*. 197. S». 16. 22.
LA VIE COMME ELLE EST
PAUL P0IRET
C'était tftlnnl ra type que ee Paul
OLTCI qui Tient de «'éteindre, n a et*
■ plus graad couturier de Paria et.
ans >w genre, un artiste genial d*
étoffe et des teintes. It a habille let
rldresses et les grandes rourtisanrs
I n'a pas peu 1 coatriboe. Il faat le dire
u renom de la qualité française o
'étranger.
L’t.ipoaitloa des Arts Décoratifs mar
ua son apogee. Sur la Seinr, ses troll
lenlehes, « Amours ». « DeSlers » ri
Orgues », se bslancaient nonrhaiam
neat ; H y donnait des réceptions d*un
astr oriental et le Tout-Paris venait
'jr faire « rincer » somptueusement
i ses présentations de modèles, on s'e-
raoalt.
A R'arrits. près de l'église orthodoxe
I osait lait ronstruirr na Uot de »3
as de style mauresque pour que set
aaanrqulns. Tannés par le tourbillon
le la capitale, puissent Tenir s'y repo-
se.
Vint la crise et, après le temps-det
aches grasses et de l'orgeat facile
rlui de ses ruminants mai as gras dont
mena eontnrter ne sanrait dtaodnMei
s maigreur. Les affaires de Polret sam
gèrent, et l’original eisage à la barbs
n éventail disparut iqss l’ombre cl
sème plus avant, dons ee qn’oa nssn
Se In * monlsc verdâtre ». Polret dât
'Inscrire au rhômace !
Il tâta de la littérature, el son l.tre :
« En habillant l'rpoqur ». rst un mo
dèïe de fine observation. ( omm'r quoi
r eel rn vêlant 1rs Irmmrt qu'on a l«
plus de chance de voir leur àmr a au
Il était venu habitrr un petit hoir)
de ta rue dr Richelieu où jr vivais moi
meme. Nos chambres étairal Voisines
et jr I'rnlrnd.s souvent, le soir, decla
mer des vers devant sa fenêtre ouvert*
I n jour, nr le rencontrant p us. ji
m'rnquls auprès du portier dr tt qu'il
était devenu : U avait dû rhrrrber uni*
pension plus modeste encore, n'arriTant
plus a régler l’ardoise mensuelle. Lui
qui avail brassé des millions !
On l'avait sollicité d'cuvr.è une mai-
son de rout urr à Londrrs; il' refusa :
« Impossible, disait-il. dr rien taire sans
les petites mains dr Paris, Lear rout are
a dr l'rsprll... » Lui même n'en msn
quait certes pat. Cécile Soret lui avant
d t : « Quand jr me sentirai vieillir, je
nve tirerai uar balle dan» La tèir ».
Pn*ret s'étalt écrié ; tt Feu !» Il y ■
quelque vingt ans dr cria....
Polret s'en v» en un moment ou
s'habiller rst nne véritable gagenre et
nû I'elegance est bien malade. Qnr de
vali-ll penaer.de nos tissus de fibres et
de bois ? Et dire que son dernier habit
n'est peut-être même pas rn bran
chêne.. »* »
" 2e demand* à feue d'eueti cenfiance ”
dÎT IE MARÉCHAL AUX ChEMÎNOTS
qu'il RECCVAHA I’OCCASION de U ftrt du TRAVAII
Vichy, 2 mai. — Comme à Pa-
ns. la fête du travail » été mar-
quée. dans toute la Prance, par
des manifestations d«î concorde
A Vichy, lev Chef is- l’Btat -a
tenu à recevoir les héroïques che
tniiHte qui. depuis la guçm* et
dans des conditions périlleuses
.tfisuùi'nt une tâche .ndispensa-
ok a la vie ou pays. Apit» ieut
uvoir exprune sa batislacnon, u
leur a au notanunent :
« La corpfmtAtm mérite d'être
remue à l'honneur pour non cou-
rage, son esprit de discipline rt
Mm ücr» aigu du dea-oir. Grâce
au dévouement quotidien de aes
membres. le pays canUnue a vi-
vre. En vous voyant réuni» de-
vant moi. j’évoque tous le» tra-
vailleurs de France et‘les espoirs
que nou» avons formes ensemble
« Je me rappelle l’immense con-
fiance que J’ai vue naître dans la
foule de tous ceux qui éta'ent ve-
nu» écouter mes messages â St-
Eticnne et a Commentry.
« I)êpuis, la gurrre a continue
ses ravages Ses exigences et »a
brutalité s'accroissent eha que
iour, entraînant de nouvelle» souf
franees; votre présence id 1. che-
minots. en est le témoigna gr.
« Deuils, séparations, privation*
et pertes matérielles v mult'-
plient. Le travail lui-même suprf
m» ressource dans le malhfur. est
mis en eause. De« entreprises re*
Irriguent leur aetlv'tê. certaine*
doivent s'arrêter. C'est dan* eettr
ambianer que la Charte du Tra-
vail. Ira nouveaux statut» snciau»
«ont mis rn appUral’on.
l'OURTAN T NOUS NE DE-
VONS NI RENONCER, NT NOUS*
DECOURAGER. PLUS QUE JA-
HAIS, JE VOUS DEMANDE A
TOUS D'AVOIR CONFIANCE.
« Il appartient aux .-patron» de
prendre les Initiatives qui tradu -
ront dans Ira faits, la véc ta-
ble communauté du Irav i il.
de créer par leur altitude ou
pu- leurs aotfi, le climat qui per-
mettra de fonder les bas s réelle»
de l'organisation eorporatve de
demain. >•
P.ils le Maréchal a remis une
médaille commémorative aux veu-
v*s de chemin-;s et remit des ré-
compenses aux trovaUleur» du
îail mér tant*, en leur exprimant
sa joie ft sa fierté.
M. HENRIOT A MONTLUÇON
Mon luçon 2 mai. — M. Ph.
Henriut a PBrlé devant les o -
vr.ers, le» cacre» e’- les dirigeants
d’une usine.
Le secrétaire d'E’at à l’Infor-
mation et a la Propagande a do-
gacé le sens de la Fête du Trava.l
célébrée ce'.te année, au mille .
des douléurs «i des ruines, ma»
portant en j'cxpér.ince c*
ten pe me.lleurs
LA REPRESSION
DU TERRORISME
Le 30 avril, une cour mar-
tiale française siégeant, à Paris a
conéa mnê à mort neuf bandits
appartenant a un groupe de ter-
roriste* de la région de Troyes,
convaincus da-sso.ss.naLo commis
sur des Français
Un commentaire
de M. Philippe Henriot
sur la tuerie de Voiron
Dans son éditorial .adiodiff’isé
de* samedi, M. Philippe Henriot.
commentant le crime d. Voir„n,
a déclaré notamment
« Combien le Maréchal avait
raison de stigmatiser derrière
tou es les défaillances ou'U a dé-
plorées et c.ndanirtécg si éneigi-
qi-^ment communism’’, meneur
du jeu. et qui s’appelant aia^i-
dcnce en Alrique du Nord ter-
rorisme chez nou». continue sa
besogne de sape et de lé.4'’rg3ni-
sation t
Puq; il a conclu :
g Dans ce film, d’honvr.' vou«
aile* retrouver la conjonction du
bclchevame. des iiiifs et de 1 ai-
mée secré*<> que certa ns nous
présentaient comme le dennn-
asile du pur patriotisme. Qui croi-
ra qu’en étant pour le crime TLI
puiaoe être pour la France ? »
Les cmis-ious radiophoni-
que» de la Milieu Française
auront lieu désormais, le
mardi, de 19 h. à i9 h. 10.
et le vendredi de 13 h. 25 a
13 h. 30
AUX MUTILES DU TRAVAIL
Bon nombre de mut des du tra=_
vaJ ou ayants droit, ignorent en-
core l'existencc de la loi du 3
avril 1942. portant rajustement,
sur la bas,* d’un salaire annuel de
15 000 fr. et de la 1 du 16 mais
1943 étendant à lagnculture
dispositions de la précédente loi.
Leg bénéficiaires des d te* lo s
qui n’onç pas fait leur demande
de rajustement dans les délais
prescr is, ne pourront bénéficier
du rajustement qu’à partir du pre-
mier iour du mois qui suit celui
dans lequel la demande aura été
faite. Les acc dentés du travail
i industrie, commerce, agriculture,
ayants-dro'ts. qui n’ont pas fait
leur demande ont L* plus grand
intérêt à s’adr sser à leur grou-
pement.
I-e journal « Le Mutilé du Tra-
vail ». part.culièrement intéres-
sant, vient de «paraître.
LA WAFFEN S. S. VOUS PARLE
. Etudiants et ouvriers, depuis le dé-
but tf» nos app •!.« A la jeunets» fran-
çais». vous avrt rrontré» què nos el-
foru néta ent pas vain» devant 1 apa-
ihi» et l'égoisme persistants. Par
voir présence gars l»s rangs de l un.-
té française de la Wallen SS. vfcus
demur lout son *-ns socialiste et na
tional au soldai d'élite que vous ailes
d venir. En raison d» votre nombrr,
nous a.lons ainsi ehoirr rt garder 1rs
m ■illètirs d'entre vous. Ouvriers et
étudiants, rom non venez rejoindre
t s rangs dr la brigade d'assaut SS
tf» Franc-. Sadress-r 9 Toulouse,
Grand HAlei.
JEUNE FRANÇAIS 1
La France it l'Earorp sont ea
danger !
L- bolch'v'sme m nacc d'anéan-
tir notre icviüsatlon chrétienne ci
d» m-ttfr toute l’Europe A feu et
a sang pour 1 asservir au judaïs-
me.
Comme tes ainés de 2a Révolu-
tion Irançais , reveille ton esprit
patriotique et répond présent a
l'appel que te lancent tea cama
rad
Jos ph DARNAND ne te dit-U
pus : « L Esprit S.S. n'est plus
a'iemand, c’est la nouvelle Ame
commune d-s jeunesses européen-
nes. »
J< une Français, rêf.échls et va
r jo:ndr* tes ramarades de la Di-
v.sion des WAFFEN S S Français.
Drlégstlou Départementale.
19. ru*- Samoniet. PAT.
A vit
Ls ressortissants français Charles
Bo.rard. Enttle Coiry. OeorgfS La:% ve
ont été condamnas à mort par un tri-
bunal m.litatre allemand de Tou ouse.
le 16 avri 1944 Ils avaient participé a
dis actes terror .aies • «traînant la mort
de quatre soldats allemands. L» juge-
nt nt a été exécuté !e 19 avril 1944.
par. fusillade. &
BON A S4VOIR
Pour l achemin m n. rap.dv du coui-
ner aux volontaires françair d*-s Waf-
fen SS., Its familles sont priées de
pr.nire note de fadrtssr suivants :
SS FrriwiJiinuer..,
Fc '.dpostNummrr.
Ubtr SS Haupiamt D. 11 3.
D utsche Dienstpoxt-Nachrichua
Pour tous r.-nseign. menu, s’adresser
à Tou o use (Grand Hôtel).
titt
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