Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1944-03-18
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 18 mars 1944 18 mars 1944
Description : 1944/03/18 (A77,N55180). 1944/03/18 (A77,N55180).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1148970r
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/02/2021
TT- ANNEE - N* « ISO EDITION PAC-BANLIEUE SAMEDI 18 MARS 1944
L’INDEPENDANT
EMILE CARET. Fondât'
DES PYRÉNÉES
UN FRANC
LE MIEUX INFORMÉ DE LA RÉGION
REDACTION-ADMINISTRATION à PAU. PaUi ë« Prrénéea - TAMphwn «* >» ,alU
M. Marcel DÉAT
est nommé Ministre
du Travail
et de la Solidarité
Nationale
LE DOCTEUR GRASSET
PREND RANG DE MINISTRE
Vichv. 1“ mars - Le « Jour-
nal Officiel » publie trois tex-
tes intéressant la composition
et la structure du gouverne-
uicnt. .. .
IJ est crce un poste de sc:
cniaire d’Eiat * la Solidarité
Nationale, chargé du contrôle
?t de la coordination des oeu-
vres sociales d’intérêt géné-
ral.
M Marcel Dêat est nomme
nislre. secrétaire d'Etat au
Travail et à la Solidarité Na-
tionale.
D'autre part, le docteur
Grasset. secretaire d'Etat a la
Famille et à la Santé. e»t
nommé ministre, secrétaire
l’Etat à la Famille et a la
Santé.
LA RÉORGANISATION
du MINISTÉRE
de l'INFORMATION
Le rôle des délégués
régionaux
Vichv. 17 mars — En réorgani-
sanr. les servie?» de propagande du
Mmatre lippe Henuot a voulu centraliser
au chef-Ueu de la région te u» *e» I
pi oblcmes relevant ûa délégué re-
«.onal et donner a ce cLeiestue des
adjoints Qui. en accord a/ec les
projets. effectueront des enrvf^tes
et des mission» dans les departe-
ments d» la région.
Les décisions des chefs d» ser-
vice dç tresse et de censure seront
également prises sur le man ré-
gional.
A'nsi. lTnftrmatlon apparaifra-
t-elle DIUS charpentée et hiérarchi-
sée.
Le délégué régional aura doré-
navant les mêmes rang et prero-
gatives oue les intendants régio-
naux de police
Le délégué régional à l'Infor-
mation est ainsi appelé à rendre
dominent* services au prefe- ré-
gional. dans tous les problem's
posés tant par la presse oue par
la propagande
EXPORTERONS-NOUS
DE l'ÉNERGIE ÉLECTRIQUE
APRÈS LA GUERRE ?
LA b:ua.Ui* qui *? pourvu t .n'.ass*-
D , m ni . mr«- le charbon t-xirait
mu sol et U houille blanche pro-
cure pur Us ton. n.s. a pris, .n ra.fcon
d-s événmnts aciti'l*. un aspect vi-
tal pour notre pays.
Il s agit d.- la gagnet, car nous n»
pourrons plus nous offrir h- luxe dim-
port» r 1- ti'Ts d nos b.sfcv. en com-
bustibles. C'étau un handicap serieuj
pour noire balance dis compila W
d-virndrait intolérable en grevant *e
ttavail français de charges t-xc ssiviv
Notre domaine hydro-electrique n a
c-ssé dl être aménagé et on sait que les
* grands barrages » sont au premier
rang des activités prioritaires de la
France qui mène quoudu nn' ment son
travail de reconsuucilon.
Cinquante milliards de kiiowats-heuve
pourrai* ni être uiuares. cat nous som-
m s le pays europé. n qui. sur le con-
r«‘m. dispose d.i plus larg s r ssout-
e-s en houftle blanche. Bn fail, nou*
produisons quelqu.- 11 milliards de k»h.,
soit 1e cinquième de nos P°ss_-bl'itPS;
Des tégim.s hydrolog.çues différenis.
I-» Alpes a réaime glaciaire et le Mas-
• 1 e ntral » réginv pluvial, perm tient
un- sorte de compulsation intre les
regons productrice» pour unifi>:_miser
«UT toute l'année ’.a constante &■ la
consommation nationale C est U un
avantage parUcidirr du un- poll iQ^
dntn connexion dis rés. aux électi.qu-s
a p rm-s d'utiliser au maximum.
LES AGRESSIONS AERIENNES
„ ALLIEES » CONTRE LA FRANCE
A Clermond-Ferrand
Clermont - Ferrand. 17 mare --
La nuit dernière. 1 aviation anglo-
américaine a bombarde Clermont-
Ferrand pendant 40 minutes
Le nombre des ■•rt» s_V*Vf _a
17. celui des blesses a 23. 250 per-
sonnes sont sans abris.
Dans la Somme
Amiens. 17 mare. - Mercredi soir
{ aviation anglo - américaine a
bombardé deux localités de U
jj prêmiere. qui avait déjà SUDI
des déràts considérables au coure
des raids précédents, n'est plus
«u’un champ de ruines.
Dans la seconde, un couvent a
été entièrement détruit. Trois re-
ligieuses ont été tuées.
A Toulon
Toulon. 17 mars — Cina nou-
veaux cadavres tnt été retires des
décembres, ce qui porte a 75 le
nombre des victimes du dernier
berrbcfdc n.ent.
LA GUERRE AERIENNE
L'aviation anglo-américaine a
attaqué Augsbours et ülm. L(»
?iuar.lers résidentiels ont souf-
erts On déplore des pertes consi-
dérables en vies^humaines.
L’alerta a été donnée à LSndr’s.
A S fia. les dégâts sont très éle-
vés On dép-ore un grand nombre
de victimes civiles.
La Suisse a été survolée: sept
appareils « alliés » ont fait, un
atterrissagp forcé^
De* avions anglo-américains vo-
lant en rase-motte ont attaaué un
train de réfugiés près de Rome.
On compte 40 morts et de nom-
breux blessés.
DANS UN DEPOT
DE LA L.V.F.
EN ALLEMAGNE
Paris. 17 mars. — Interviewé à
son passage dans la capitate, le
capitaine Cartaud. a» la L.V.F. a
déclaré aue. la vie des volontaires
français, dans les casernements
d’Allemagne, se déroutait au
même rythme et suivant les mê-
mes méthodes au? dans les caser-
nes françaises et oue les relations
des soldats de la L. V. P. avec ia
population étaient des plus cordia-
les ■ L’Alleirtagne. K>tn de nous
hair, a-t-il conclu, nous estime. a
W PARIS. — En raison, des res-
trictions de l'électricité. 25 star
tiens du Métro sont fermée».
« BERLIN. — Un service d’as-
Ristants médicosociaux recruté»
(parmi les étudiant» ttu S T O est
en Aîéemagne.
ürfag.ni z sur une carte dr Prance,
de grands lign s portant d* s TOIIH
d am> nagm. ni drs forci-s hydi auliqu'-*
et «r soudant 1*-» un. s lis aum» aux
grands carr four* dp l'lndu*trip Iran
vous ob’.u-ndiex ainsi uni- VUP
pxacte de l'interconnexion éli-ctriqu-.
u» schéma d? notre réseau d' trans-
port d'énergie. avec des sortis de ga-
res régulatrices du courant.
Or, et- ré* au conduit Jusqu'aux fron-
tier s. où pai fois A se soude a des ré-
seaux étrang -rs, i lum d'Allemagne ou
de Suisse.
Avant lu gurrrp. la balance des échan-
ges de ccurant se soldait par 500 mil-
lions de kwh. importés, soit le ving-
tième de la consommation nationale.
UNE SITUATION
QUI PEUT ETRE RENVERSEE
Imag o-z maintenant que .par i»s
arv'pag men's hydrauliques tn tours
dans l.s Alpes, le Mass’f Centrai-rt
les Pyrénées, la situai ion t?u marché in-
térieur de léneigie soit renversée et
qiy nous parvenions à produire plus
qu nous n - pouvons consommer i nous
d-viendrions exportateurs d* houille
blanch* et nous pourrions alors faire
fac.* aisémmt à un relatif excédent
d'impor ations de houille noire, qui seia
toujours .n;ee»s«ire pour certain» be-
so ns 'ndustrlMs.
La liaison de notre rév-au national k
Î2« 000 vo s aux grands réseaux de
tr-nsport d s pays voisins pourrait se
réeüseï ais-eeent Nous n'aurions qu'à
soivr- l'ex mple de la Suisse ggtti. re-
liée aux rit aux français, allemand et
if "u n et d soosint d'importantes cen-
tral s hydrauliques à accumulation. Joue
un rôle d* comtinsation assez imnor-
tnn: tv.r r-ijortm-on d* son rxcédint
d- production d'engrais
C'e«t pou-quoi la p“rs*r*rance avec
laqu~lle IP* srrvTeS techniques pour-
sui* - n' raménagemi m hydraulique de
H France aux 4 Sème encore împro-
dueiif - tr-rit» la plus grande atten-
drir. m >a*i* que farteur rapita-1 de la
reconstitution économique d'après-
gu> rre
Jacques DULAC
UN ATTENTAT
contre le camp
de travailleurs
DE BUZY
Un mort, un blessé
Un attentat terroriste à u.aln
armée a été perpétré vers 20 heu-
res. hier, jeudi, contre le ramp
des travaillleurs étranger» de Bu-
zy. Quatre bandits armés de mi-
traillettes et de pistolet» ont enlevé
le commandant du camp. M. de
Moroge, tué *oa adjoint Des-
champs et grièvement blessé un
manoeuvre du nom de Chavanne».
M. de Moroge est parvenu a
s'évader. Le chef du ramp et son
adjoint appartenaient a la Milice.
Lç parque! de Pau s’e*t trans-
porte sur les lieux.
LA REPRESSION
DU BANDITISME
De nombreuses arrestations de
terroriste» auteurs d'attêntat» a
main armée ont été opérées »ui
l'enserrble du territoire. C'est ain-
si que 6 bandit» ont été mrs hors
d'état de nuire à Issy Lévêque
(Saéje e Loire». Six autres ont
été arrêtés dans la région de Lons
le Saunier. Deux autres qui
avaient abattu à coups de revol-
ver un employé d’un entrepôt dt
charbon de Pantin ont été appré-
hendés. Leur comnlice a réussi à
prendre la fuite. D'autre part, un
important matériel a été saisi
dans la région de Dijon.
DEUX BANDITS
PASSES PAR LES ARMES
Montpellier. — En février, un
inspecteur de police fut griève-
L'assurance centre le terrorisme
Le* incendie*, les e\plti»|oai.*. (pro-
voquées (km* du exploitation»
couniierilutes ou agricole* ou nit-
nie chez de simple--» particuliers,
ont prit, à ,punir de l*u»mee der-
nière, uii caractère alarmant *n
raison dr leur multiplicité.
Les -Sociétés d'assurance* contra
l'incendie ont vu venir Je mosueint
ou elles ne pourraleRt plu* fairs
face au réglement de ce» ulnUtre»
anormaux, et elle* ont été ame-
née» à leur opposer d'article 31 de
ln loi du 13 Juillet 1113(1 aux ier-
me» duquel l'a»*ureur ne répond
pa* (Its (lunHiiagf* iR-eiislonne» soit
par la guerre étrangère, soit Par
ta guerre civile, soit pur de* eiueu-
te* OD iiur de* mouvem.-iui
laires,
Mois la question s'est posée de
savoir *i le »lui*tre de sabolajpe
rentrait ou nort il au» le cadre de
cet article 34. L’admettre. cVut
été priver dindenvnlie le* victi-
me* de ce* acte» Inqnaliluibk-».
Ne pa* l’adipeUre c'aqt etc con-
damner le» Sociétés (Tas*qiauce» a
faillir à leur» engagement*
U problème a été fort heureu-
sement résolu de la y icon lu plus
équitable par la loi du 14 décem-
bre li>43 que vàent de imbUer 1#
Juuriuii Officiel. 410 termes de
celte 4ol tous le* Mûi«tres dr sa-
botage ou de terrorisme *ocit mi»
cxpre*»eineni a la marge de* a»-
»ureur» uouob*iant toute clause
coutruire.
Mais ceux-ci eu seront couver»
yai' la creation d’un tunu» com-
mun qui leur remboursera le* In-
demnité» par eux ieé*ee* «le ce
chef Ce I0111U continu» »era ali-
menté pur tou» te» u*»uré> (-mitre
t'incendie u l'aide d’une surprime
égale à >15 p. lOo du montant de
leujr cotl.-xitlon annuelle.
On ue pouvait taire une meil-
leure application du principe de
M^idarite *ur lequel reposent le*
loi» relative* a la reparution de»
dommages de guerre.
Il e»t sans doute vexant dUgoir
h subir une -augmentation de 15
p 100 de no* primes d'assurance
contre l'iuct-ndu?. Mai» par Je
temps qui court, avec- l'insecurite
qui rrgne a la camjaigne comme
4 la ville, qui dmu peut »e vanier
d’être a l’abri d'un attentat contre
se» bien*, et dieme contre vi vie ?
N» faisons dmu- iw» preuve d'u»
égiqsmr déplace.
La loi du ^4 déc-.'mbre 1913 e»t
bienfaisante par la solution qu’el-
le appoite et par la vertu educa-
tive qui »‘en dégage. C’est une loi
eainiuu nu u 1 a Ire,
M MARSEILLE — L? OU.'eau al-
lemand siégeant a Marseil.e 14.
rue Beau vau, e»t competent pour
délivrer des lat»»ez-Prjnçai» de zone ai»d pour la zone
côtière de l'Atlanilqug et de la
Manche.
oient blessé par deux individus.
L’un de ceux-ct. d’origine espa-
gnole. fut arrêté. Condamné à
nort par la Cour martiale de
Montpellier, il a été passé par les
armes quelques instants plus tard.
Toulouse. — Le 7 février à Ore
nade. un individu était appréh*n-
de. Il tenta de s’enfuir en lan-
çant une grenade pur ses gar-
diens. Déféré devant la Cour
martiale de Toulouse. Il a été con-
damné à mort et passe par ies
armes.
LOTERIE NATIONALE
Tirage de la 8e Tranche
Tirage de la 7e Tranche
Série A Série B
S.... 200 280
«.... lut) 400
»... 500 1.000
•11.... 1 000 1.50»
»•-... 1 000 1.500
MB... 1000 1.500
MO.... 1.000 1.500
924.... 1.000 1.500
Ml.... 1.000 1 500
179.... 1.000 1.M0
0M.... 1.000 1.M0
MU.... 2.000 10 000
0,102.... 2 000 10JO0
5.01».... 2.000 10.000
4.34t.... 2,000 10.000
» 65».... 2 000 10 000
7.244.... f.OOf 15.000
UM.... 5.000 15.000
1580.... 20 000 30.000
37.160.... 40.000 00.000
M.G44 ... 40.000 60.000
93 SM.... 40.000 bu (KH
14.433... 40.000 80.000
»4ba.... 40 000 00000
102.052 ... 100 O00 120.000
201819... 160.000 120 000
277.227 ... 100.000 120400
222 261.... 100.000 120 000
287.717... 100 000 120.000
295 184.... ÜOO 000 250 000
196 470 ... 600 600 250.000
021.768 ... 1.061600 500.000
071 086 ... 6.000 000 2 000.000
X TARBES. — L’ ndustrie'. Fran-
çois Thévenot est mort subite-
ment à M J mère».
LA drtoarrrlr, s !.«•». du siègr dr IX»t-»»j*r du Irirorivmr r» fonr sud
rt dr» Archive» dr erllr or*»ai»a(ion • permis dr vcrilirr un lait
dont, à vrsl dire. •» M'avait jamais doMe : e’eat que le trrrarisme
tM rssralirllr(nrn( d .atpirsim mosrovilr r( que le soi disant patrialismr
dont II sr rrclarar n'm qu'un trompe-l’iril,
Le patriotisme, rhri aou». ar rrvêt pa» dr formes aemblablrt. Il ar
roatitlr pat a altratrr a la vit rt aux biras d'autrut rt tr» maaifralatioas
communes ar sont pas I» sabotage, l’iarrndir rl le rrfmr.
Les Français sont désormais éclairés : les document* saisis établissent
qu'il n'y a pas plusieurs u maquis ». ram me oa I'* suppose; mais qu'il
a'rxiste, ea réalité, qa'ua seul organisme sur Irqurl Ir rommunismr a la
haute main.
Le plan minutieux dr ret organisme est l’inslaaratian. par ta (errrur.
d'un rrgimr anarchique dans le psy» dont bénéficierait seul le bolchevisme
international. Il a'rot guère question, don» et plan, d une France libre,
souveraine H heureuse ..
La bataille d'Ukraine
La grande bataille d'Ukrame
occidentale se poursuit avec achar-
nement.
La région où l’activité est la
plus vive demeure le Boug moven.
au sud-ouest d'Ouman
Les forces du Maréchal Konniev
dont certains éléments ont traver-
sé le Bouts, s’efforcent d'atteindre
la voit» ferrée Odessa-Lemberz par
Imermka et de couper de leurs ar-
rières. d’importantes formations
allemandes de ce secteur.
Une semblabe tentative s’est re-
nouvelée à l’ouest de Kirovograd
où la résistance allemande est
acharnée
Plu6 au sud. les forces du gé-
néral Malinoski. essayent de des-
siner un mouvement centre Niko-
laiev, Dar le sud; eiles seraient à
proximité de l’estuaire du Boug
Le communiqué allemand
Biri n, 17 mars. — L O.Q.O. du
Kjhrt-r communique
Sur lu cours moyen du Boug d'Ukrai
a- «:nsi qu'au sud de Siaiakonstanii
nov. d-s groupif) de forces enneflLel
assaillanis om éié repoussé ou conte
nus.
A l'est de Tarnopo!, d assez impôt
tenus fore-s ennt-m.is ont été reje
lé* s ou taillées en pièces par des con
ire-atiaques de nos troupes.
Au nord de Dubno. l’ennemi r-st pas
sé a l'attaque en mettant en ligne plu
sl’urs divisions d'infanterie e\ des for
mations blindées. Ii à été repoussé.
Sur le reste du Iront de u'Est, c'Vpt
uniquement au nord-ouest de Nevcl el
sur le front de Narva que les troupe»
soviétique* om poursuivi, ma!» vaine
ment, leurs attaques en les appuyant
de chars et d’avions d'assaut.
Plusieurs contre-attaques effectuée»
pai nous, ont perm:s de gagner du ter
vain au sud-ourst de Narva.
Vf
Sur la tête de pom ffe NeiTuno,
n nu a effectué plusieurs attaques 10
cal-s qui on été repoussées par det
contre-attaques.
Sur le Iront méridional, l'ennemi
après des attaques partlcuUèremeni v.o
'■•mes effectuées par drs bombaidicrs
a attaque la ville de Casslno avec l’ap
put de chars et d’un» puissante artil
.• rte. S s attaqura ont échoué devant
la résistance héroïque de nos troupes.
Six avions enn mis ont été abattus
au-dessus du secteur de Casai no pai
nos avions chasseurs de la O.C.A.-
«
Le 15 mars, vert midi, des forma
tton» de bombardiers américains foi
tcaoent escortées dé chasseurs, ont pe
nétré dans la région de Brünswiek et
X OOTTINGUE — Le général
von BuTow ua des prlncip^ja
chefs d’armée de la guerre mon
diale, est décédé 4 l’Age de 88 ans
X BFRNE — Haiffa servirait d<
port d’attache soviétique en Médi-
terranée,
profitant d'un d> 1 nuag-ux, ont Jet*
dis bomb, s sur plusieurs localités. Lis
dégât* tt it s pertes cause, s sont mi
n.me».
D -s bombard -rs terroiist's bruan
niques ont survoTê, la nuit dirn-.ère, it
sud-ou- si de l'Allemagne et attaqué la
y; la t» Stuttgart e; plusieurs localité*
de sa banTnue.
L inn-mi a perdu 6» appareils, dont
57 ooosb.irdii rs quadnmoti urs. au cours
de ccs attaques.
Q.iciqu. s avions bmanruqu>s en in.»
sion * harcèlement om Jeté de» boin
o* s sur la région rhénane dr U Rhur
Le 13 mars, tard dans la soirée, des
avions de combat allemands ont atta
qué d-s objectifs situés dans Ta ra
gton de Londres.
♦♦
H
D-a patrouilleurs de la marine de
guerre ont ru de nouveau, hier soit,
un eagag m.-nt dans la Manche, ave*
une importante formation de v.detti*
rapid-a britanniques r» ont coulé qaa
rapides britanniques. Ils ont coulé qua-
tré* au complet à leur base.
Toujours sans nouvelles
du nécrosadique Petiot
Sa femme et son frère sont inculpés
Pans. 17 mars. — Les recher-
ches entreprise.s o-ur retrouver le
docteur Petiot se poursuivi m acti-
vement. Cependant, rien n'est en-
core parvenu aux enquêteurs QUI
soit susceptible de leur reveler ta
retraite Le commissaire Massu a
dementi les bruits selon lesauels
il autait aes indications sur sa
Présence dans la region bordelaise
SamMi dernier, le docteur Pe-
t ot d sparut de son domicile en
en.p. riant tous les bijoux de sa
lemnir et l'argent liouide qui st
trouvait chez lui. Le redoutable
midecm avait l'habitude d'offrir
souvent des présents a sa femme;
dernièrement, il IUI acneta ur.c
bague de prix ornee d'an solitaire
de cina carats.
L'INCULPATION
DE LA FEMME ET DU FRERE
Le juge d'instruction a jnculpé
Mme Petiot de recel de bijoux e;
Maurice Pet ot de complicité
d'homicide volontaire. Mme Pe-
tiot. oui est à l’Hôte 1-D'ieu. est
toujours extrêmement abattue,
mais relativement en meilleure
-santé f^ue la veUIe Elle a passe
une nuit assez calme. Par contre,
celle du frère, qui a passé la nuit
dans les locaux de la police iudi
c’-aire. a été mouvementée.
L'AUDITION
DE MAURICE PETIOT
L’interrogatoire de Maurice Pe-
tiot a ete repris hoir matin a ut
premiere heure. Il a porte sur les
details au voyage entrepris ie lu
février dernier d'Aizv dans l’Yon-
ne â Pans, sur le caution de Mme
Auge, conauu u.-»- le cnauiieu:
Eustache. Cet interrogatoire a lan
ressortir des contradie'-ions curieu-
fes. c Ce cam on, dit-il, transpor-
tait, deu meubles a huer a une
dame Grosier, boulevard bain.-
Michei. et trente sao de charbon
de bons destine a l'alimentation
du gazogene du camion, pour son
retour à Auxerre. »
Notons d'autre nuit aue. Mau-
rice Petiot avait declare au com-
missaire Massu qu’il se doutait de
quelque en se :
t Je sais que mon frère était
mele a toutes sortes d’atfaires Je
n étais, du reste, pas le seul à le
savoir. Vous aurez encore des sur-
enses Le procès prendra un oe-
veloppoment qu'on ne soupçonne
pas >
L’INTERROGATOIRE
DU CHAUFFEUR EUSTACHE
Le chauffeur Eustache. qui con-
duisait le camion, a reconnu au
c -urs de son interrogatoire a
Auxerre. Que les trente sacs con-
tenaient de ia chaux vive K
avaient été déposés sous le porche
d'un hôtel situé dans une rue dont
il ignorait le nom.
L’enquête » permis de révéler
qu’il s'agissait de la ru? Lesucur
LE CELEBRE ROMANCIER
SIMENON PARTICIPERAIT
A LA RECHERCHE
DU DEPECEUR
Le fameux auteur de romans
policiers Georges Slménon se se-
rait lancé lui aussi sur les traces
du triste praticien Aura^ii plus
de chance que les policiers ?.
■ PARIS — Le docteur Huui'd.
ancien secrétaire d'Etat S la San-
té. e*t déflêclé
x SAINTT-ETIENNE — Les m -
rurura stéphanois ont ofiert au Se-
cours National 1 p. 100 de leur
production par aveîle de charbon.
ULTIME PRESSION ANGLO-AMERICAINE
SUR LA FINLANDE
Vichy, 17 mars. — Le vote de
l’ordre du jour de confiance du
Parlement finlandais semble mar-
quer le rejet des proposition^ so-
viétiques.
Cependant, le» Anglo-Améri-
cains tentent une ultime pression
sur la Finlande pour la forcer à
se retirer du conflit C’est ainsi
que le Président Roosevelt a fait
publier une déclaration dans la-
quelle il exhortait la Finlande à
abandonner la lutte.
Dp son côté, la B.B.C. a diffusé
un « avertissement au peuple fin-
landais t d'allure officieuse an-
nonçant que le rejet des proposi-
tions du Kremlin exposerait la
Finlande à toutes les horreurs de
la guerre totale.
Dans les milieux politiques -1e
Washington, on croit que l’on «e
désintéressera vite du sort de la
Finlande, si celle-ci ae range à
l’avis de la Diète La plupart des
observateurs s’attendent à une
rupture des relations finlando-
américaines. -
L’INDEPENDANT
EMILE CARET. Fondât'
DES PYRÉNÉES
UN FRANC
LE MIEUX INFORMÉ DE LA RÉGION
REDACTION-ADMINISTRATION à PAU. PaUi ë« Prrénéea - TAMphwn «* >» ,alU
M. Marcel DÉAT
est nommé Ministre
du Travail
et de la Solidarité
Nationale
LE DOCTEUR GRASSET
PREND RANG DE MINISTRE
Vichv. 1“ mars - Le « Jour-
nal Officiel » publie trois tex-
tes intéressant la composition
et la structure du gouverne-
uicnt. .. .
IJ est crce un poste de sc:
cniaire d’Eiat * la Solidarité
Nationale, chargé du contrôle
?t de la coordination des oeu-
vres sociales d’intérêt géné-
ral.
M Marcel Dêat est nomme
nislre. secrétaire d'Etat au
Travail et à la Solidarité Na-
tionale.
D'autre part, le docteur
Grasset. secretaire d'Etat a la
Famille et à la Santé. e»t
nommé ministre, secrétaire
l’Etat à la Famille et a la
Santé.
LA RÉORGANISATION
du MINISTÉRE
de l'INFORMATION
Le rôle des délégués
régionaux
Vichv. 17 mars — En réorgani-
sanr. les servie?» de propagande du
Mmatre
au chef-Ueu de la région te u» *e» I
pi oblcmes relevant ûa délégué re-
«.onal et donner a ce cLeiestue des
adjoints Qui. en accord a/ec les
projets. effectueront des enrvf^tes
et des mission» dans les departe-
ments d» la région.
Les décisions des chefs d» ser-
vice dç tresse et de censure seront
également prises sur le man ré-
gional.
A'nsi. lTnftrmatlon apparaifra-
t-elle DIUS charpentée et hiérarchi-
sée.
Le délégué régional aura doré-
navant les mêmes rang et prero-
gatives oue les intendants régio-
naux de police
Le délégué régional à l'Infor-
mation est ainsi appelé à rendre
dominent* services au prefe- ré-
gional. dans tous les problem's
posés tant par la presse oue par
la propagande
EXPORTERONS-NOUS
DE l'ÉNERGIE ÉLECTRIQUE
APRÈS LA GUERRE ?
LA b:ua.Ui* qui *? pourvu t .n'.ass*-
D , m ni . mr«- le charbon t-xirait
mu sol et U houille blanche pro-
cure pur Us ton. n.s. a pris, .n ra.fcon
d-s événmnts aciti'l*. un aspect vi-
tal pour notre pays.
Il s agit d.- la gagnet, car nous n»
pourrons plus nous offrir h- luxe dim-
port» r 1- ti'Ts d nos b.sfcv. en com-
bustibles. C'étau un handicap serieuj
pour noire balance dis compila W
d-virndrait intolérable en grevant *e
ttavail français de charges t-xc ssiviv
Notre domaine hydro-electrique n a
c-ssé dl être aménagé et on sait que les
* grands barrages » sont au premier
rang des activités prioritaires de la
France qui mène quoudu nn' ment son
travail de reconsuucilon.
Cinquante milliards de kiiowats-heuve
pourrai* ni être uiuares. cat nous som-
m s le pays europé. n qui. sur le con-
r«‘m. dispose d.i plus larg s r ssout-
e-s en houftle blanche. Bn fail, nou*
produisons quelqu.- 11 milliards de k»h.,
soit 1e cinquième de nos P°ss_-bl'itPS;
Des tégim.s hydrolog.çues différenis.
I-» Alpes a réaime glaciaire et le Mas-
• 1 e ntral » réginv pluvial, perm tient
un- sorte de compulsation intre les
regons productrice» pour unifi>:_miser
«UT toute l'année ’.a constante &■ la
consommation nationale C est U un
avantage parUcidirr du un- poll iQ^
dntn connexion dis rés. aux électi.qu-s
a p rm-s d'utiliser au maximum.
LES AGRESSIONS AERIENNES
„ ALLIEES » CONTRE LA FRANCE
A Clermond-Ferrand
Clermont - Ferrand. 17 mare --
La nuit dernière. 1 aviation anglo-
américaine a bombarde Clermont-
Ferrand pendant 40 minutes
Le nombre des ■•rt» s_V*Vf _a
17. celui des blesses a 23. 250 per-
sonnes sont sans abris.
Dans la Somme
Amiens. 17 mare. - Mercredi soir
{ aviation anglo - américaine a
bombardé deux localités de U
jj prêmiere. qui avait déjà SUDI
des déràts considérables au coure
des raids précédents, n'est plus
«u’un champ de ruines.
Dans la seconde, un couvent a
été entièrement détruit. Trois re-
ligieuses ont été tuées.
A Toulon
Toulon. 17 mars — Cina nou-
veaux cadavres tnt été retires des
décembres, ce qui porte a 75 le
nombre des victimes du dernier
berrbcfdc n.ent.
LA GUERRE AERIENNE
L'aviation anglo-américaine a
attaqué Augsbours et ülm. L(»
?iuar.lers résidentiels ont souf-
erts On déplore des pertes consi-
dérables en vies^humaines.
L’alerta a été donnée à LSndr’s.
A S fia. les dégâts sont très éle-
vés On dép-ore un grand nombre
de victimes civiles.
La Suisse a été survolée: sept
appareils « alliés » ont fait, un
atterrissagp forcé^
De* avions anglo-américains vo-
lant en rase-motte ont attaaué un
train de réfugiés près de Rome.
On compte 40 morts et de nom-
breux blessés.
DANS UN DEPOT
DE LA L.V.F.
EN ALLEMAGNE
Paris. 17 mars. — Interviewé à
son passage dans la capitate, le
capitaine Cartaud. a» la L.V.F. a
déclaré aue. la vie des volontaires
français, dans les casernements
d’Allemagne, se déroutait au
même rythme et suivant les mê-
mes méthodes au? dans les caser-
nes françaises et oue les relations
des soldats de la L. V. P. avec ia
population étaient des plus cordia-
les ■ L’Alleirtagne. K>tn de nous
hair, a-t-il conclu, nous estime. a
W PARIS. — En raison, des res-
trictions de l'électricité. 25 star
tiens du Métro sont fermée».
« BERLIN. — Un service d’as-
Ristants médicosociaux recruté»
(parmi les étudiant» ttu S T O est
en Aîéemagne.
ürfag.ni z sur une carte dr Prance,
de grands lign s portant d* s TOIIH
d am> nagm. ni drs forci-s hydi auliqu'-*
et «r soudant 1*-» un. s lis aum» aux
grands carr four* dp l'lndu*trip Iran
vous ob’.u-ndiex ainsi uni- VUP
pxacte de l'interconnexion éli-ctriqu-.
u» schéma d? notre réseau d' trans-
port d'énergie. avec des sortis de ga-
res régulatrices du courant.
Or, et- ré* au conduit Jusqu'aux fron-
tier s. où pai fois A se soude a des ré-
seaux étrang -rs, i lum d'Allemagne ou
de Suisse.
Avant lu gurrrp. la balance des échan-
ges de ccurant se soldait par 500 mil-
lions de kwh. importés, soit le ving-
tième de la consommation nationale.
UNE SITUATION
QUI PEUT ETRE RENVERSEE
Imag o-z maintenant que .par i»s
arv'pag men's hydrauliques tn tours
dans l.s Alpes, le Mass’f Centrai-rt
les Pyrénées, la situai ion t?u marché in-
térieur de léneigie soit renversée et
qiy nous parvenions à produire plus
qu nous n - pouvons consommer i nous
d-viendrions exportateurs d* houille
blanch* et nous pourrions alors faire
fac.* aisémmt à un relatif excédent
d'impor ations de houille noire, qui seia
toujours .n;ee»s«ire pour certain» be-
so ns 'ndustrlMs.
La liaison de notre rév-au national k
Î2« 000 vo s aux grands réseaux de
tr-nsport d s pays voisins pourrait se
réeüseï ais-eeent Nous n'aurions qu'à
soivr- l'ex mple de la Suisse ggtti. re-
liée aux rit aux français, allemand et
if "u n et d soosint d'importantes cen-
tral s hydrauliques à accumulation. Joue
un rôle d* comtinsation assez imnor-
tnn: tv.r r-ijortm-on d* son rxcédint
d- production d'engrais
C'e«t pou-quoi la p“rs*r*rance avec
laqu~lle IP* srrvTeS techniques pour-
sui* - n' raménagemi m hydraulique de
H France aux 4 Sème encore împro-
dueiif - tr-rit» la plus grande atten-
drir. m >a*i* que farteur rapita-1 de la
reconstitution économique d'après-
gu> rre
Jacques DULAC
UN ATTENTAT
contre le camp
de travailleurs
DE BUZY
Un mort, un blessé
Un attentat terroriste à u.aln
armée a été perpétré vers 20 heu-
res. hier, jeudi, contre le ramp
des travaillleurs étranger» de Bu-
zy. Quatre bandits armés de mi-
traillettes et de pistolet» ont enlevé
le commandant du camp. M. de
Moroge, tué *oa adjoint Des-
champs et grièvement blessé un
manoeuvre du nom de Chavanne».
M. de Moroge est parvenu a
s'évader. Le chef du ramp et son
adjoint appartenaient a la Milice.
Lç parque! de Pau s’e*t trans-
porte sur les lieux.
LA REPRESSION
DU BANDITISME
De nombreuses arrestations de
terroriste» auteurs d'attêntat» a
main armée ont été opérées »ui
l'enserrble du territoire. C'est ain-
si que 6 bandit» ont été mrs hors
d'état de nuire à Issy Lévêque
(Saéje e Loire». Six autres ont
été arrêtés dans la région de Lons
le Saunier. Deux autres qui
avaient abattu à coups de revol-
ver un employé d’un entrepôt dt
charbon de Pantin ont été appré-
hendés. Leur comnlice a réussi à
prendre la fuite. D'autre part, un
important matériel a été saisi
dans la région de Dijon.
DEUX BANDITS
PASSES PAR LES ARMES
Montpellier. — En février, un
inspecteur de police fut griève-
L'assurance centre le terrorisme
Le* incendie*, les e\plti»|oai.*. (pro-
voquées (km* du exploitation»
couniierilutes ou agricole* ou nit-
nie chez de simple--» particuliers,
ont prit, à ,punir de l*u»mee der-
nière, uii caractère alarmant *n
raison dr leur multiplicité.
Les -Sociétés d'assurance* contra
l'incendie ont vu venir Je mosueint
ou elles ne pourraleRt plu* fairs
face au réglement de ce» ulnUtre»
anormaux, et elle* ont été ame-
née» à leur opposer d'article 31 de
ln loi du 13 Juillet 1113(1 aux ier-
me» duquel l'a»*ureur ne répond
pa* (Its (lunHiiagf* iR-eiislonne» soit
par la guerre étrangère, soit Par
ta guerre civile, soit pur de* eiueu-
te* OD iiur de* mouvem.-iui
laires,
Mois la question s'est posée de
savoir *i le »lui*tre de sabolajpe
rentrait ou nort il au» le cadre de
cet article 34. L’admettre. cVut
été priver dindenvnlie le* victi-
me* de ce* acte» Inqnaliluibk-».
Ne pa* l’adipeUre c'aqt etc con-
damner le» Sociétés (Tas*qiauce» a
faillir à leur» engagement*
U problème a été fort heureu-
sement résolu de la y icon lu plus
équitable par la loi du 14 décem-
bre li>43 que vàent de imbUer 1#
Juuriuii Officiel. 410 termes de
celte 4ol tous le* Mûi«tres dr sa-
botage ou de terrorisme *ocit mi»
cxpre*»eineni a la marge de* a»-
»ureur» uouob*iant toute clause
coutruire.
Mais ceux-ci eu seront couver»
yai' la creation d’un tunu» com-
mun qui leur remboursera le* In-
demnité» par eux ieé*ee* «le ce
chef Ce I0111U continu» »era ali-
menté pur tou» te» u*»uré> (-mitre
t'incendie u l'aide d’une surprime
égale à >15 p. lOo du montant de
leujr cotl.-xitlon annuelle.
On ue pouvait taire une meil-
leure application du principe de
M^idarite *ur lequel reposent le*
loi» relative* a la reparution de»
dommages de guerre.
Il e»t sans doute vexant dUgoir
h subir une -augmentation de 15
p 100 de no* primes d'assurance
contre l'iuct-ndu?. Mai» par Je
temps qui court, avec- l'insecurite
qui rrgne a la camjaigne comme
4 la ville, qui dmu peut »e vanier
d’être a l’abri d'un attentat contre
se» bien*, et dieme contre vi vie ?
N» faisons dmu- iw» preuve d'u»
égiqsmr déplace.
La loi du ^4 déc-.'mbre 1913 e»t
bienfaisante par la solution qu’el-
le appoite et par la vertu educa-
tive qui »‘en dégage. C’est une loi
eainiuu nu u 1 a Ire,
M MARSEILLE — L? OU.'eau al-
lemand siégeant a Marseil.e 14.
rue Beau vau, e»t competent pour
délivrer des lat»»ez-
côtière de l'Atlanilqug et de la
Manche.
oient blessé par deux individus.
L’un de ceux-ct. d’origine espa-
gnole. fut arrêté. Condamné à
nort par la Cour martiale de
Montpellier, il a été passé par les
armes quelques instants plus tard.
Toulouse. — Le 7 février à Ore
nade. un individu était appréh*n-
de. Il tenta de s’enfuir en lan-
çant une grenade pur ses gar-
diens. Déféré devant la Cour
martiale de Toulouse. Il a été con-
damné à mort et passe par ies
armes.
LOTERIE NATIONALE
Tirage de la 8e Tranche
Tirage de la 7e Tranche
Série A Série B
S.... 200 280
«.... lut) 400
»... 500 1.000
•11.... 1 000 1.50»
»•-... 1 000 1.500
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MO.... 1.000 1.500
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MU.... 2.000 10 000
0,102.... 2 000 10JO0
5.01».... 2.000 10.000
4.34t.... 2,000 10.000
» 65».... 2 000 10 000
7.244.... f.OOf 15.000
UM.... 5.000 15.000
1580.... 20 000 30.000
37.160.... 40.000 00.000
M.G44 ... 40.000 60.000
93 SM.... 40.000 bu (KH
14.433... 40.000 80.000
»4ba.... 40 000 00000
102.052 ... 100 O00 120.000
201819... 160.000 120 000
277.227 ... 100.000 120400
222 261.... 100.000 120 000
287.717... 100 000 120.000
295 184.... ÜOO 000 250 000
196 470 ... 600 600 250.000
021.768 ... 1.061600 500.000
071 086 ... 6.000 000 2 000.000
X TARBES. — L’ ndustrie'. Fran-
çois Thévenot est mort subite-
ment à M J mère».
LA drtoarrrlr, s !.«•». du siègr dr IX»t-»»j*r du Irirorivmr r» fonr sud
rt dr» Archive» dr erllr or*»ai»a(ion • permis dr vcrilirr un lait
dont, à vrsl dire. •» M'avait jamais doMe : e’eat que le trrrarisme
tM rssralirllr(nrn( d .atpirsim mosrovilr r( que le soi disant patrialismr
dont II sr rrclarar n'm qu'un trompe-l’iril,
Le patriotisme, rhri aou». ar rrvêt pa» dr formes aemblablrt. Il ar
roatitlr pat a altratrr a la vit rt aux biras d'autrut rt tr» maaifralatioas
communes ar sont pas I» sabotage, l’iarrndir rl le rrfmr.
Les Français sont désormais éclairés : les document* saisis établissent
qu'il n'y a pas plusieurs u maquis ». ram me oa I'* suppose; mais qu'il
a'rxiste, ea réalité, qa'ua seul organisme sur Irqurl Ir rommunismr a la
haute main.
Le plan minutieux dr ret organisme est l’inslaaratian. par ta (errrur.
d'un rrgimr anarchique dans le psy» dont bénéficierait seul le bolchevisme
international. Il a'rot guère question, don» et plan, d une France libre,
souveraine H heureuse ..
La bataille d'Ukraine
La grande bataille d'Ukrame
occidentale se poursuit avec achar-
nement.
La région où l’activité est la
plus vive demeure le Boug moven.
au sud-ouest d'Ouman
Les forces du Maréchal Konniev
dont certains éléments ont traver-
sé le Bouts, s’efforcent d'atteindre
la voit» ferrée Odessa-Lemberz par
Imermka et de couper de leurs ar-
rières. d’importantes formations
allemandes de ce secteur.
Une semblabe tentative s’est re-
nouvelée à l’ouest de Kirovograd
où la résistance allemande est
acharnée
Plu6 au sud. les forces du gé-
néral Malinoski. essayent de des-
siner un mouvement centre Niko-
laiev, Dar le sud; eiles seraient à
proximité de l’estuaire du Boug
Le communiqué allemand
Biri n, 17 mars. — L O.Q.O. du
Kjhrt-r communique
Sur lu cours moyen du Boug d'Ukrai
a- «:nsi qu'au sud de Siaiakonstanii
nov. d-s groupif) de forces enneflLel
assaillanis om éié repoussé ou conte
nus.
A l'est de Tarnopo!, d assez impôt
tenus fore-s ennt-m.is ont été reje
lé* s ou taillées en pièces par des con
ire-atiaques de nos troupes.
Au nord de Dubno. l’ennemi r-st pas
sé a l'attaque en mettant en ligne plu
sl’urs divisions d'infanterie e\ des for
mations blindées. Ii à été repoussé.
Sur le reste du Iront de u'Est, c'Vpt
uniquement au nord-ouest de Nevcl el
sur le front de Narva que les troupe»
soviétique* om poursuivi, ma!» vaine
ment, leurs attaques en les appuyant
de chars et d’avions d'assaut.
Plusieurs contre-attaques effectuée»
pai nous, ont perm:s de gagner du ter
vain au sud-ourst de Narva.
Vf
Sur la tête de pom ffe NeiTuno,
n nu a effectué plusieurs attaques 10
cal-s qui on été repoussées par det
contre-attaques.
Sur le Iront méridional, l'ennemi
après des attaques partlcuUèremeni v.o
'■•mes effectuées par drs bombaidicrs
a attaque la ville de Casslno avec l’ap
put de chars et d’un» puissante artil
.• rte. S s attaqura ont échoué devant
la résistance héroïque de nos troupes.
Six avions enn mis ont été abattus
au-dessus du secteur de Casai no pai
nos avions chasseurs de la O.C.A.-
«
Le 15 mars, vert midi, des forma
tton» de bombardiers américains foi
tcaoent escortées dé chasseurs, ont pe
nétré dans la région de Brünswiek et
X OOTTINGUE — Le général
von BuTow ua des prlncip^ja
chefs d’armée de la guerre mon
diale, est décédé 4 l’Age de 88 ans
X BFRNE — Haiffa servirait d<
port d’attache soviétique en Médi-
terranée,
profitant d'un d> 1 nuag-ux, ont Jet*
dis bomb, s sur plusieurs localités. Lis
dégât* tt it s pertes cause, s sont mi
n.me».
D -s bombard -rs terroiist's bruan
niques ont survoTê, la nuit dirn-.ère, it
sud-ou- si de l'Allemagne et attaqué la
y; la t» Stuttgart e; plusieurs localité*
de sa banTnue.
L inn-mi a perdu 6» appareils, dont
57 ooosb.irdii rs quadnmoti urs. au cours
de ccs attaques.
Q.iciqu. s avions bmanruqu>s en in.»
sion * harcèlement om Jeté de» boin
o* s sur la région rhénane dr U Rhur
Le 13 mars, tard dans la soirée, des
avions de combat allemands ont atta
qué d-s objectifs situés dans Ta ra
gton de Londres.
♦♦
H
D-a patrouilleurs de la marine de
guerre ont ru de nouveau, hier soit,
un eagag m.-nt dans la Manche, ave*
une importante formation de v.detti*
rapid-a britanniques r» ont coulé qaa
rapides britanniques. Ils ont coulé qua-
tré* au complet à leur base.
Toujours sans nouvelles
du nécrosadique Petiot
Sa femme et son frère sont inculpés
Pans. 17 mars. — Les recher-
ches entreprise.s o-ur retrouver le
docteur Petiot se poursuivi m acti-
vement. Cependant, rien n'est en-
core parvenu aux enquêteurs QUI
soit susceptible de leur reveler ta
retraite Le commissaire Massu a
dementi les bruits selon lesauels
il autait aes indications sur sa
Présence dans la region bordelaise
SamMi dernier, le docteur Pe-
t ot d sparut de son domicile en
en.p. riant tous les bijoux de sa
lemnir et l'argent liouide qui st
trouvait chez lui. Le redoutable
midecm avait l'habitude d'offrir
souvent des présents a sa femme;
dernièrement, il IUI acneta ur.c
bague de prix ornee d'an solitaire
de cina carats.
L'INCULPATION
DE LA FEMME ET DU FRERE
Le juge d'instruction a jnculpé
Mme Petiot de recel de bijoux e;
Maurice Pet ot de complicité
d'homicide volontaire. Mme Pe-
tiot. oui est à l’Hôte 1-D'ieu. est
toujours extrêmement abattue,
mais relativement en meilleure
-santé f^ue la veUIe Elle a passe
une nuit assez calme. Par contre,
celle du frère, qui a passé la nuit
dans les locaux de la police iudi
c’-aire. a été mouvementée.
L'AUDITION
DE MAURICE PETIOT
L’interrogatoire de Maurice Pe-
tiot a ete repris hoir matin a ut
premiere heure. Il a porte sur les
details au voyage entrepris ie lu
février dernier d'Aizv dans l’Yon-
ne â Pans, sur le caution de Mme
Auge, conauu u.-»- le cnauiieu:
Eustache. Cet interrogatoire a lan
ressortir des contradie'-ions curieu-
fes. c Ce cam on, dit-il, transpor-
tait, deu meubles a huer a une
dame Grosier, boulevard bain.-
Michei. et trente sao de charbon
de bons destine a l'alimentation
du gazogene du camion, pour son
retour à Auxerre. »
Notons d'autre nuit aue. Mau-
rice Petiot avait declare au com-
missaire Massu qu’il se doutait de
quelque en se :
t Je sais que mon frère était
mele a toutes sortes d’atfaires Je
n étais, du reste, pas le seul à le
savoir. Vous aurez encore des sur-
enses Le procès prendra un oe-
veloppoment qu'on ne soupçonne
pas >
L’INTERROGATOIRE
DU CHAUFFEUR EUSTACHE
Le chauffeur Eustache. qui con-
duisait le camion, a reconnu au
c -urs de son interrogatoire a
Auxerre. Que les trente sacs con-
tenaient de ia chaux vive K
avaient été déposés sous le porche
d'un hôtel situé dans une rue dont
il ignorait le nom.
L’enquête » permis de révéler
qu’il s'agissait de la ru? Lesucur
LE CELEBRE ROMANCIER
SIMENON PARTICIPERAIT
A LA RECHERCHE
DU DEPECEUR
Le fameux auteur de romans
policiers Georges Slménon se se-
rait lancé lui aussi sur les traces
du triste praticien Aura^ii plus
de chance que les policiers ?.
■ PARIS — Le docteur Huui'd.
ancien secrétaire d'Etat S la San-
té. e*t déflêclé
x SAINTT-ETIENNE — Les m -
rurura stéphanois ont ofiert au Se-
cours National 1 p. 100 de leur
production par aveîle de charbon.
ULTIME PRESSION ANGLO-AMERICAINE
SUR LA FINLANDE
Vichy, 17 mars. — Le vote de
l’ordre du jour de confiance du
Parlement finlandais semble mar-
quer le rejet des proposition^ so-
viétiques.
Cependant, le» Anglo-Améri-
cains tentent une ultime pression
sur la Finlande pour la forcer à
se retirer du conflit C’est ainsi
que le Président Roosevelt a fait
publier une déclaration dans la-
quelle il exhortait la Finlande à
abandonner la lutte.
Dp son côté, la B.B.C. a diffusé
un « avertissement au peuple fin-
landais t d'allure officieuse an-
nonçant que le rejet des proposi-
tions du Kremlin exposerait la
Finlande à toutes les horreurs de
la guerre totale.
Dans les milieux politiques -1e
Washington, on croit que l’on «e
désintéressera vite du sort de la
Finlande, si celle-ci ae range à
l’avis de la Diète La plupart des
observateurs s’attendent à une
rupture des relations finlando-
américaines. -
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