Presse et revues
2 pages
Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1944-03-04
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 04 mars 1944 04 mars 1944
Description : 1944/03/04 (A77,N55168). 1944/03/04 (A77,N55168).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1148959q
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/02/2021
7* ANNEE - N« 55.16g EDITION PAÜ-BANUEÜR SAMEDI 4 MARS 1944
EMILE CARET, Fondai DES PYRËN3$ks UN FRANC
REDACTION - ADMINISTRATION à PAU, PïIahJM^réorà - Téléphone 2IHI1 et la suite
NOUVELLE AGRESSION
AÉRIENNE
ANGLO-AMERICAINE
CONTRE LA REGION PARISIENNE
Paris. 3 mars. — La région b*-
risicnre a été bombardé* la nuit
dernière par l’aviation anglo-
américaine. Plusieurs commun.*»
ont été éprouvées.
Dans luné on rompt* sept
morts, de nombreux Memes et «lis
maisons détruites.
Dans une autre localité, on dé-
plore deux marte ; an signal-
d’autres victimes dans une troi-
sième commune.
BON A SAVOIR
Dans le cadré û; chaque région
prefectorale, des cm missions m-
H-rprofessionneikfc patronales son-
créecs pour étudier et présent
les mesures propres a sauvegar-
der les droite des prisonniers pa-
tentés.
Lx^ familles et les rapatriés,
chefs d’entreprises, sont invités è.
se mettre en rapport avec les se-
crétaires des Maisons du Prisou-
nier.
En 1943. les rfocédents de dé-
pote ont atteint, dans les Caisses
d'épargne 14 milliards 135.829.<112
francs.
••
Les articles en faïence à usage
ménager restent bloques et ne
peuvent être vendus Que contre
remise de titres de répartition.
■ VICHY. — L’Efcpagne nous
enverra prochainement pour ur,e
valeur de 35.000 Pesetas d’oran-
ges et de 5.000 pesetas de citrons.
CERTAINS TRAINS
DE VOYAGEURS
MOMENTANEMENT
SUPPRIMES
Vichy. 3 mars. — u S. N.
C. F. est obligée de suspen-
dre. à partir du lundi 6 mars,
jusqu’à nouvel ails, la cir-
culation d’un certain nombre
de trains de voyageurs. Saut
circonstances imprévisibles,
ces suppressions seront de
courte durée.
Les voyageurs sont done
invités à ne pas voyager, sauf
motif impérieux, péndant la
première quinzaine de mars.
" L'armée allemande ne sera pas battue
parce qu'elle dispose de réserves considérables "
déclare le Président Laval aux Présidents des Chambres des Métiers
Paris. 3 mars. — a Paris-Soir »
puun* *a declaration lane par te
urtsmen* ixiia* devant ies lau
presidents des chamores u,* mc-
t-ers ou ii a reçus récemment
Apres avoir au aue. su ne se
souciait aue de lui-meme et ae sa
tranoui-lne. u lie serait pas La
le cn.n au aouiemement a di»
Qu’il trouvait na^urei-e 1 unfrau-
tude dont il est pavé Puis il a
lebeite ceux oui sont restes sui
le sol de la pairie après 1 arnns
uce. et il a ajoute :
Réfléchissez bien aux prepo?
que ie rais vous tenir : l'arme:
allemande ne peut pas être bat
tue.
le vais plus loin. Je ne dis na»
qu’elle oaitra les autres, je VOUJ
dis avec dite tranquillité aue J’ai
toujours quand j'exprime six moi»
trop tôt une vérité aue les Fran
cals acceptent facilement six moi»
plus tard, aue l'armée allemand*
n** sera pas battue.
EUe iif sera pas battue pare*
a u nie dispose de réserves con»i
déra taies.
Le peuple aJrinand a un dvna
■niant formidable. L'armer aile
mande, elle est naturellement sui
>e front de l’Est, die est naturel
lament en Italie, et elle est natu
reüement en France et dans le*
pays ou elle occupe.
Mais retenez bien ceci : elle esi
surtout en Altemacne. Il v a là
bas quelques mi lions d’hommes
de militaires allemands dans »e*
casernes
S’il y a une tentative de débar
quement. elle sera précédé*, ac
compagne* suivie (b- rafales d*
bombardements. Des villes seront
détruites, des cares pulvérisées
des voies ferrées coupées. dt>
ponts sauteront, le ravitaillement
sera rendu plus difficile au cas oi
le» stocks n’auraient pas été à
temps. constitués.
Voilà ce qu<» nous offrent corn
me liberation nos compatriote*
oui ne pensent nas comme nou*
et oui sont de l’autre côté.
Mak il % a Dire, et ce pire don
le veux vous dire un mot : c’est
que l'armée allemande ne tolérer:
pas le désordre chez nous et uin
ceux qui croient qu'on tn mt n.
core à ces heures de vie fa dit' oi
chacun peut dire tout haut et
qu'U pense et artr à sa cuLse. »«
trompent.
Je mets en tarde les Franc ai»
contre toutes les imprudence;
qu’ils pourraient commettre, par
ce que je redoute - et quand j'era
ploie cette expression traduisez •
Erre que j'ai la certitude - ou<
i mesures seraient dures et la
riposte cruelle.
Je souffrirais parce que de
Français souffriraient, mais corn
me t hef du Gouvernement, j*
souffrirais plus encore, car je ver
rais s'anéantir et disparaître ert
t* esperance que j’ai dans mot
coeur et dans mon esprit : il fau
dra bien qu’un jour ces deus
grands pays, qui vivent cote i>
côte, cimmc voisins, puissent s'en
tendre pour que vos enfants i
vous ne soient pas plus tard, en
core les victimes de leurs dissenti-
ments.
LOTERIE NATIONALE
Tirage de !a 6' Tranche
Secte A se ne B
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I... 40* 404
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114... iw» îtSX
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829... 1440 1.540
784 ... 1.044 1.504
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lt* ... 1.004 1.504
0,259... 2.006 10.000
0.680... 2 000 10 000
0 568... 2.044 10.000
4 188... 2.000 10 400
7 522 ... 2-000 10.000
2.811.... 5.044 15.000
0121... VOOO 15.000
2.920 ... :0 00t 30 000
03.921.... 40.044 60.400
fcO.957.... 44.4M 60.000
10 355.... 40.604 60.004
53 207.... 44.444 60 004
82 702 ... 40.000 60.000
198.755 ... 100 000 120.000
030.454 ... 106.000 120.400
•22 002... 100.000 120 000
638.770... 100400 120.000
115.828.... 160 000 120.000
084 3».... 600.000 250.000
118.470 600.000 250 000
073 984... 1.000 004 5Ü.QO0
189 877.... 6.400.404 2 OTOOO
KM. DE BRINON ET DORiOT
A UNE MANIFESTATION
DE LA L.VJ.
Parts. 3 mars. — Une irani-
f esta; ion organisée par la L.V.F.
O'esi déroulée à St-Denis, en ore-
oence de nombreuses personnali-
tés. Au cours de oette réunion
plusieurs orateurs ont mis en ivi-
dencc le danger que la menace
con munis te fait courir à notre
pays et ont exalté le courage des
Français qui se battent sur ic
iront de l'Est.
M. de Bnnon secrétaire d'E'.at.
t insisté sur la nécessité de Je
velopper le recrutement de a
L.V.F.. instniment de la reconci-
liation franco allemande.
Le lieutenant Jacques Doriot u
ensuite déclaré que la guerre
russo-allemande était la seule
guêtre juste de l’époque et a fau
appel à tous las hommes clair-
voyants pour a der l’action de la
L, V. F.
■ PARIS — Deux dépars de
volontaires pour le front de Rus-
sie ont eu lie>u à la gare de l'Efct.
IRONT puais éra travaux forcés Ira vtlruri de rxlli dntlati aax tra-
vailleur» ru JUfUi|**l ainsi rtrnt d'ru drrldrr Ir (.ouwrnrtn-u"., rl
l'un ar dull d’applaudir a ecttr mesure. drja fré'urmmrat sppbfun*
a crux *ui détournent Ira votai» à B«( priMiilvn.
(1U*IIV r«Ua arhraainr vrr* un dr» nôtres. dan» Ir Rrlrb, représente,
puur w» rspédJtrur, uar privation, parlai» un lourd sacrifier. A rrlui put
ir revoit. il apporte, outre dra produit» du terroir qu'il nr «aurait ae proru-
rrr »ur p'jvt rt un utile (ompirmrnt alimentaire ou vestimentaire, un reeon-
lort moral dont ou ne peut nier la valeur. Dan» era humbles rbaora reçue*
d .* ta lointaine pairie, rassemblera avec tain gar dra mains amies et sur
lesquelles trmMv flotter encore un peu de l'air dr rhrt noua, le travailleur
tn Allemagne voit la preuve *n‘il n'rat paa oublie, en France, et qu'on »'>
tllarve, par dts attention» parfait* insignifiantes en apparence, de l'aider
à supporter un él»!fnemeut toujours rruel, quelle* que soient le* rtrrons-
t ancra.
Et o’tat bien ce qui rend odienx le (este du voleur ef qui justifie la
sanction sévère qui lui rat réservée. La pénurie actuelle ne saurait e«ruser
dr pareils détournements. iautil que l'esprit dr solidarité et la simple
honnêteté aient subi de {rare* atteintes pour que l'ou soit conduit à étsbMr
on,* législation spéciale applicable à de semblables délits !
Ls crainte d'un ehâUment exemplaire fera réfléchir les voleurs éven-
tuel». Et sans doute, à 1 Importance de la peine, eotnprendroot-tis enfin te
caractère hautement répréhensible des actions qn'Us se disposaient à rom
mettre.
Le thermomètre baisse,
la natalité monte...
A F.” ES la défait*. 1rs Fran
çois. dont les gestes sont
souvent déconcertants el
avaient restreint les naissance»
par égoïsme. s* mettent à lain
des enfants quand leur égoïsme
Justement, semble- s’afficher avec
e plus d'inopportunité Et c«
pavs. dans lequel les lots succès
sorales ont découragé les famille»
nombreuses, cù le partage des he-
ritages incitait chaque possédant
à rétablir le droit d’aînesse en
adoptant Je système du fils uni-
que. accroîj sa natalité dans 1<
moment meme que ce qu’il possè-
de va diminuant ou ne vaut pin»
grand’ehose; mieux encore en les
années où une grand* partie de sa
population mâle eat .dans les
camps de prisonniers ou travaifie
loin de cher elle, diminuant d’au-
tant les éventualités de naissan
ces.
Le» résultats démographique»
du premiér trimestre de 1941 vien-
nent en effet d’être publiés Ils
ErsâËi 1 «ES*»** ïï2*S£:
mentanon sur cens du trunqstr*
l»n «t d,7.144 JH *- H
10 pour cent. & celles de Tannée
précédente, au cours de laquelle
le niveau d'avant - guerre lut ce
pt ndant presque retrouve.
Mais, chose étonnant*, les décè»
s nt tombés d* 211.796 a 177.048
ce oui représent* un diminution
de 16.4 pour cent.
Quant aux causes de l’augmen
tation des naissances, nous ne sa
vons trop où les trouver.
- Ne cherchez paa. nous dit un
plaisantin, les loisirs ont diminué
le peuple s'ennuie et n'oubliez pas
au’il y a pénurie de charbon ;
ans les villes comme dans les vil
lazes il ne sort plus le soir, alors
Et à l'appui de son affirmation
U nous montra aue déjà, en 1942
figuraient *n têt* du tableau
d honneur de la natalité, pour ex-
cédents d* naissances, las dépar-
tements « froids >i tels aue la Sa-
voie. ia Haute-Savoie. les Hautes
Alpes. le Cantal, lés Ardennes, ou
ceux qui sont privés de grandes
tilles et de dirt faction* comme k
Finistère, rUtert-Vilafce. lesCÊ
tes-do-Nord. la Manche, la Vea-
décjrtle Pas-de-Calais, tandis que
Après tout, pourquoi pae^? ^
U suspension des livraisons de matériel anglo-améri
aux Tares
Ankara-, 3 mars. — La sup3re®-
slon des envois « alhés » de na-
tériel de guerre a la Turquie
laisse présager un profond chm-
geir.-.’nt dans la polit .que de -’a
Grande Bretagne, abandonnant
tout espoir de voir la Turqu'e
devenir un allié actif dans cette
guerre.
On pens? néme qu'une pres-
sion serait faite pour récupern
du matériel déjà livré, notam-
ment du matériel d'aviat on.
Le journal « Vatan » écrit que
les récentes déclarations britan-
niques sur le role de la Turquie,
après la guerre, nç sont guère
rassurantes. Et le journaliste ca-
fa écrit de son coté :
« Nous ne nous irélons pas ■tcc
régime} des autres pays, nous ne
voulons pas que les autres fe mê-
lent de notre régime intérieur.
Aucune menace no peut influen-
cer l’att:tude de la Turquie qui
est fondée sur la connaissance ue
ses intérêts nationaux »
L'OPINION A LONDRES
Londres. 3 mais. — Selon ie
rédacteur diplomatiaue de l'Aacn-
ce Reuter, les « A’.Les » n» o u-
vent disposer de matércl de
guerre Que s’il est erïlplove à la
lutte contre l'enn:mi. Sinon iis
en feront un meilleur i^ace en ic
livrant a d'autres destinataires
Les opérations sur tous les Fronts
G W G. du F.;hrtr, 3 mars
Dans lr v -c: ur s rd du front dr l Efl.
1rs Soviris ont cff-ctuê. par::cu!ier--
m n: dans la région d*- Knvoi Hog. d-
nomor us s poussais qu. von: rtstéi*
infruc:u-us «
Au nord de Rogatrh, . 1rs BoU h-•
vlqu .» ont conc nu- d - forr » v
t ujuf sur un iront étroit. L-s gnna
dirr-s rt J.s gnnsdlcts blindés ont dr-
1OJ*1 tOJtrs !••* trn-.stivrs d»- p.rrCr rt
soutenus rfficar.nt nt par l’artldlrrir
»t la D C A , onf Infligé * l'mn mi dr
lourd s p rt- * 'tt homn- s
Au nord-ou-sl dr Kcycl. la pu.ssan
c d! attaque.» rnnrmi*» s'est «ncorr
ac«ru*. T f.us 1 -s trntst.vs dr p, rear
on: duré toutr la Joum-c. D>s onf
repoussé,* apr'-s d- durs co-nbai*. 2}
rh ir» mn m.» ont été drirutts.
Sur 1- front dr XlRs, les attaqu •
«oviétiqurs ifî-ct je * av.c d-s fore.»
f.-aich s. ont été rrpou»»"> s après un»
tu*te ae-harneir. un<* partir ayant ét«
i>rji.--> avant d'atotr atV-.nt nos posi
lions.
Pans IVxtrrm nord, d ins le* »*ct*.in
d- Kandalakrha. les corps-francs nèlr.
manda ont pénétré dan* 1** porttion*
• tin m:rs fort-ment aménasées rt ont
te t ssut-r un grand nombrr d'ouvra
gs av.c l*urs occupan-s.
S ir la é*e tf » pon: d- Ncttuno. d •»
envnbst* 'ongtemp* indécis se son: dé
roui--* hi*r au sud rt au sud- -st d» Cis
trrna En plusieurs rndro ts. l'rniv-m'
a réussi à s'infiltrer profondém nt dan*
nos posit ons avancée*» conquisrs 1rs
Jours pr -céd.ntl.
L'artillrri** » lonsue* poriér a coulé
un ccrgo dans lr port d Anno. D au
tr s navir s ont été attrjnts
L i formations d avions dr comliai
on* continué leurs ottasu s contre 1er
onérations d* d^barruein nt dans ls
régon d Anrio. Un transpnrt &• b OOf
tonn-« a été graw-m nt endom'n.tgé pai
d » bomb s.
Ou f-ont sud. on nr signale qu'un;
s- :r t<* r str. int» d.- pairou.il. s rt d
eo.-p»-!rancs.
I n n ut d inrri-, d s formations d
bomba:durs bntunn.qur* ont eff-ctue*
ds attaqu* s te rroriti*» sur d* s locsll-
**» 6u sud oursi q. l'AAemagn**. Un»
grand- quantité do bomtxs explosiv./
et :nr nd.jir's ont causé drs dsgSts
partie^tiéi-rme nt dans d-s qjart: r»
d'habitation d.- la viU*- dr Stuttgart.
p.-s avion» dr harcéî-m-nt cnn mie
on*. Jeté, rn outre, d-s botnbrs *Uj
1 Oural d - l'Ailrmagnr. * av.on* ennr
07 S OÎU iibflîue t
U Lulteaffr a effectué un» nouv-JI»
grande a.jaqpr sur londr.s P. s sv .oni
c* combat lourds survolant la vt’J - tr
pusieurs vsgu-s. ont Jeté un grau;
nomtMv d- bomb s ••xpiçs-.vs tt inc n
d-a.r*s sur dtv rs quentrrs. Dr nom
brevx rt vastrs Inc-ndi-s ont relaté rt
U*s drstrurtions importantes on: été
causv*.
Obus allemands sur Bastia
Grand Quartier zénerar au
Führer. 3 mars — Hier, des uni-
tés légères de la manne a’.lemanoe
ont pilonné le port de Bastia
‘Cors*).
■ LE CAIRE. — Nahas Pacha
a déclaré que l'Afrique du Ncrd
Française devait participer a
Limite du mon
■ LONDRES. — Le gouverne-
ment polonais émigre a condamne
publiquement l'activité du parti
communiste «*n Pologne.
■ HANOI. — L*} raids « ri-
leiés » sur la baie d'Alang. Tou-
rane et Andmh ont fait 37 morts
et Oo blessés.
LES DECEPTIONS AMERICAINES
l'tim l'on approrhe (le la période
des éleel ion» préside lit telles un\
Ktats-l n*s. ulus l'oppositiun con-
tre te president Roosevelt devient
forte L'attitude récente du Hénat
de \va»bingti)ii en e*>t la preuve.
On reproche à >1. Roosevelt sa po-
litique de guenv. purement per-
sonnelle. Il a. par sa manière
agressive, rendue Inévitable ls
guerre avec le Japoi» et la guerre
avec l'Allemagne: il u lourdement
endetté le pays; sa politique éco-
nomique et sociale a provoqué dés
grèves sans tin.
Aujourd'hui, beaucoup d'Améri-
cains IU demandent ou les conduit
l'ambition de cet homme: lia se
demandent aussi à quai sert cette
guerre monstrueuse qui ne res-
pecte rien.
■nttn le président Roosevelt en
pactisant avec Stalina, a rapproché
des EUU-lnis le danger commu-
niste Et les gêna d« bons gens qui
fourmillent en Amérique n'arri-
vent pas a s'expliquer I» inesst
d'une politique qui. pour abattre
l'Allemagne, est en tr.iln de m-er
en Eyrnpe et en A*te, np«> puis-
sance beaucoun plus ’ formidable
el bien plus redoutable pour l'éco-
nomie américaine, la ptt ésaiM-e
russe, à laquelle on ta donner des
debouches et des base*, d'opera-
tions sur toule« le» mets européen-
nes.
L* fait est que ]'L U S S e*t
aussi riche que te» Etats-t nls en
matières premieres de toute na-
ture: elle a de l'or, du jietrolr. du
charbon des métaux: elle *N for-
tement indtistriuli-ée; elle e»t la
rivale désigné* des Êtats-t ni».
Après la guerre, elle se trouve
beaucoup mieux placée qu» celje-
rf. pour accaparer, à leur place le»
marchés européens qu'il» convoi-
tent si ardemment.
Cette politique à contre-sens est
du président Roosevelt.
Aussi les citoyens américaine se
mettent-ils à réfléchir...
XX.
LE TERRORISME
Une bombe explose
dans un cinéma de Toulouse
TROIS -MORTS.
NO.MriKE JA BLESSES
luaiunsc. j nmrs. — Lin u:q.i -
lüuuie attentat « été p.'r*x*.rt
oiuit une utne en* unentt. ae u»
p..av W-isoii. Juv tuuiLf de JO-
caltore, HüCM aa dctotieiuv* 'lai-
con. sous Ut cab nc des ODéra'.euia
urovuoua une explosion lorm.rin-
ble.
AJC JX cadavres furent tires* oc
l tunas des fauteuils cl o:-> Q<.COIU-
bn's. Ceiaient le* corpb oe >1.
Hector Du.-du co. elcctnc*cn et u«
M. Raoul CrevAitr, ttemtur.ini «.
Cazalé < Anegv).
Un* spectatrice non idintfi..
est decuty a l’HMcUfilU.
On io.np*.*\ «n CUL '
bksses et Dlus t urs tiesséy erave*
Toutes les va-times sont fi ar-
ea ises
EXPLOSION
DANS UN SOUTERRAIN
DE LA PLACE
DE LA CONCORDE
Paris. 3 murs. — Une exnlo& on
dont les causes n’ont DU eir-> net-
tement établies. s'esk. produite,
dans un soaterram Das6a.nl smwr
la Dlacc de .a conconoc um.
excavation de 3 metres sur 2 me-
tres 50 et de 6 à 7 mètres d«:
profondeur a été constatée sur Je
tcrre-Dfcin de .a olace à urox -
mlte de la statue d-* Rouen
Quadruple exécution
à Vannes
Vannes. 3 mars. — L» tribun,
militaire allemand a condamne t
mort 4 bandit*, aut< urg de nlusteut»
attaqua à num armée. La sen-
tence a cté exécutée.
... et à Clermont-Ferrand
Clermont-Ferrand. 3 mars. — 1.x
cour marùaic a luge les ouate»
assassin» du milùirn Couiliardor..
et .du gendarme ( ouissard Ils ont
dé condamne» à mort et hunt' -
diatement exécutés.
NOUVEAUX MEFAITS
A Grenobfc. M. Grondin, cht."
de la Milice oe r-caae du Rousy.-
lon. a été assajr.ne a COUD*; Cr-
ie volve r.
Pies d’ Rod*/, le maire de Sa-
bazac a été blesse grièvement Dy.‘
des malfai.c irs a oui ii refusades ticket, d'alîmentatkn.
Dans l’Aube, un cultivateur, sa
soeur et .vi viei.U mere ont eu;
tue« a cours de r *vo.ver.
A Saint-( laude. deux individu.*
armesAnar»» Dunoa s.cretaire ii* 2a
Légion des cnmbaitants.
Sa ADANA. L? gtuvern* -
mont libanais a protesté apres
l'Egypt ? e* Tirai; tontr*» la pro-
posttion amér^ ne d’instaurer
un Etat juif en Palestine.
LA GUERRE AEtüEHftE
Le territoire pontifical
bombardé
Jlaaie, 3 mars — HUT SC.»
des appareil» anglo-ameiicaujt
jnt à noatcàu survole Hoir et De:-
bombes sxit tomtxvs à proxjn;.**
de la txisilique St-Pierre, endan -
n actant le siege du College POJV
ufical d* la Piopagation de 1.’
Foi.
Les palais de» cardinaux Mar-
chetti tt Caccia ont été touches
ainsi que la cour St-Damase. La
façade de la basilique a ete iege-
rement endommage*.
Le souffle des bon bes a
voler en éclats un grand norubr.
de vitre» de ia Cité du Vatican.
On 'ûr^loro un mort et plusieurs
blpssés. dont un prêtre.
Immédiatement après l'attaou «.
4 Saint Père a reçu le secréta:
d'E at qui lui a rendu comu'd
des événement»
« L'OsMTvatoiv Romano » a
\ornent pratesté contre ceUe .n-
taque du territoire de la Cité t'».
Vatican
• O ••
• 4 ••
Des lormations américaines >nt-
survolé et bombardé des objit^
tifs dans le sud-ouest d* r*Q*-
nagne I? nord et le nortlom -i
de la France.
Des'bombardiers « alf.î - » o-'
attaqué Palcstiina, à 30 kilomè-
tres jt l’est de Rome. Les dégât.»
matériels sont importants.
Des avions britanniques ont
violé la nuit dernière l’espace
aérien suisse. L’alerte a été don-
née dans la capitale. La D.C.A.
est entrée etv action.
Deux quadrimoteurs ont fa:t
un atterrissage forcé* en territhelvétique.
Une attÂqi£ aérienne a été pro-
noncée sur Rangoon; sur 10 ap-
pareils assaillants, 5 ont été abate
tu»
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NOUVELLE AGRESSION
AÉRIENNE
ANGLO-AMERICAINE
CONTRE LA REGION PARISIENNE
Paris. 3 mars. — La région b*-
risicnre a été bombardé* la nuit
dernière par l’aviation anglo-
américaine. Plusieurs commun.*»
ont été éprouvées.
Dans luné on rompt* sept
morts, de nombreux Memes et «lis
maisons détruites.
Dans une autre localité, on dé-
plore deux marte ; an signal-
d’autres victimes dans une troi-
sième commune.
BON A SAVOIR
Dans le cadré û; chaque région
prefectorale, des cm missions m-
H-rprofessionneikfc patronales son-
créecs pour étudier et présent
les mesures propres a sauvegar-
der les droite des prisonniers pa-
tentés.
Lx^ familles et les rapatriés,
chefs d’entreprises, sont invités è.
se mettre en rapport avec les se-
crétaires des Maisons du Prisou-
nier.
En 1943. les rfocédents de dé-
pote ont atteint, dans les Caisses
d'épargne 14 milliards 135.829.<112
francs.
••
Les articles en faïence à usage
ménager restent bloques et ne
peuvent être vendus Que contre
remise de titres de répartition.
■ VICHY. — L’Efcpagne nous
enverra prochainement pour ur,e
valeur de 35.000 Pesetas d’oran-
ges et de 5.000 pesetas de citrons.
CERTAINS TRAINS
DE VOYAGEURS
MOMENTANEMENT
SUPPRIMES
Vichy. 3 mars. — u S. N.
C. F. est obligée de suspen-
dre. à partir du lundi 6 mars,
jusqu’à nouvel ails, la cir-
culation d’un certain nombre
de trains de voyageurs. Saut
circonstances imprévisibles,
ces suppressions seront de
courte durée.
Les voyageurs sont done
invités à ne pas voyager, sauf
motif impérieux, péndant la
première quinzaine de mars.
" L'armée allemande ne sera pas battue
parce qu'elle dispose de réserves considérables "
déclare le Président Laval aux Présidents des Chambres des Métiers
Paris. 3 mars. — a Paris-Soir »
puun* *a declaration lane par te
urtsmen* ixiia* devant ies lau
presidents des chamores u,* mc-
t-ers ou ii a reçus récemment
Apres avoir au aue. su ne se
souciait aue de lui-meme et ae sa
tranoui-lne. u lie serait pas La
le cn.n au aouiemement a di»
Qu’il trouvait na^urei-e 1 unfrau-
tude dont il est pavé Puis il a
lebeite ceux oui sont restes sui
le sol de la pairie après 1 arnns
uce. et il a ajoute :
Réfléchissez bien aux prepo?
que ie rais vous tenir : l'arme:
allemande ne peut pas être bat
tue.
le vais plus loin. Je ne dis na»
qu’elle oaitra les autres, je VOUJ
dis avec dite tranquillité aue J’ai
toujours quand j'exprime six moi»
trop tôt une vérité aue les Fran
cals acceptent facilement six moi»
plus tard, aue l'armée allemand*
n** sera pas battue.
EUe iif sera pas battue pare*
a u nie dispose de réserves con»i
déra taies.
Le peuple aJrinand a un dvna
■niant formidable. L'armer aile
mande, elle est naturellement sui
>e front de l’Est, die est naturel
lament en Italie, et elle est natu
reüement en France et dans le*
pays ou elle occupe.
Mais retenez bien ceci : elle esi
surtout en Altemacne. Il v a là
bas quelques mi lions d’hommes
de militaires allemands dans »e*
casernes
S’il y a une tentative de débar
quement. elle sera précédé*, ac
compagne* suivie (b- rafales d*
bombardements. Des villes seront
détruites, des cares pulvérisées
des voies ferrées coupées. dt>
ponts sauteront, le ravitaillement
sera rendu plus difficile au cas oi
le» stocks n’auraient pas été à
temps. constitués.
Voilà ce qu<» nous offrent corn
me liberation nos compatriote*
oui ne pensent nas comme nou*
et oui sont de l’autre côté.
Mak il % a Dire, et ce pire don
le veux vous dire un mot : c’est
que l'armée allemande ne tolérer:
pas le désordre chez nous et uin
ceux qui croient qu'on tn mt n.
core à ces heures de vie fa dit' oi
chacun peut dire tout haut et
qu'U pense et artr à sa cuLse. »«
trompent.
Je mets en tarde les Franc ai»
contre toutes les imprudence;
qu’ils pourraient commettre, par
ce que je redoute - et quand j'era
ploie cette expression traduisez •
Erre que j'ai la certitude - ou<
i mesures seraient dures et la
riposte cruelle.
Je souffrirais parce que de
Français souffriraient, mais corn
me t hef du Gouvernement, j*
souffrirais plus encore, car je ver
rais s'anéantir et disparaître ert
t* esperance que j’ai dans mot
coeur et dans mon esprit : il fau
dra bien qu’un jour ces deus
grands pays, qui vivent cote i>
côte, cimmc voisins, puissent s'en
tendre pour que vos enfants i
vous ne soient pas plus tard, en
core les victimes de leurs dissenti-
ments.
LOTERIE NATIONALE
Tirage de !a 6' Tranche
Secte A se ne B
9 ... *ee 20«
I... 40* 404
22 ... 54# 1.
114... iw» îtSX
544 ... 1.444 L5W
0:5 ... 1.444 J 544
929 ... 1.4M L500
829... 1440 1.540
784 ... 1.044 1.504
164.... 1.00g ‘ |.f00
lt* ... 1.004 1.504
0,259... 2.006 10.000
0.680... 2 000 10 000
0 568... 2.044 10.000
4 188... 2.000 10 400
7 522 ... 2-000 10.000
2.811.... 5.044 15.000
0121... VOOO 15.000
2.920 ... :0 00t 30 000
03.921.... 40.044 60.400
fcO.957.... 44.4M 60.000
10 355.... 40.604 60.004
53 207.... 44.444 60 004
82 702 ... 40.000 60.000
198.755 ... 100 000 120.000
030.454 ... 106.000 120.400
•22 002... 100.000 120 000
638.770... 100400 120.000
115.828.... 160 000 120.000
084 3».... 600.000 250.000
118.470 600.000 250 000
073 984... 1.000 004 5Ü.QO0
189 877.... 6.400.404 2 OTOOO
KM. DE BRINON ET DORiOT
A UNE MANIFESTATION
DE LA L.VJ.
Parts. 3 mars. — Une irani-
f esta; ion organisée par la L.V.F.
O'esi déroulée à St-Denis, en ore-
oence de nombreuses personnali-
tés. Au cours de oette réunion
plusieurs orateurs ont mis en ivi-
dencc le danger que la menace
con munis te fait courir à notre
pays et ont exalté le courage des
Français qui se battent sur ic
iront de l'Est.
M. de Bnnon secrétaire d'E'.at.
t insisté sur la nécessité de Je
velopper le recrutement de a
L.V.F.. instniment de la reconci-
liation franco allemande.
Le lieutenant Jacques Doriot u
ensuite déclaré que la guerre
russo-allemande était la seule
guêtre juste de l’époque et a fau
appel à tous las hommes clair-
voyants pour a der l’action de la
L, V. F.
■ PARIS — Deux dépars de
volontaires pour le front de Rus-
sie ont eu lie>u à la gare de l'Efct.
IRONT puais éra travaux forcés Ira vtlruri de rxlli dntlati aax tra-
vailleur» ru JUfUi|**l ainsi rtrnt d'ru drrldrr Ir (.ouwrnrtn-u"., rl
l'un ar dull d’applaudir a ecttr mesure. drja fré'urmmrat sppbfun*
a crux *ui détournent Ira votai» à B«( priMiilvn.
(1U*IIV r«Ua arhraainr vrr* un dr» nôtres. dan» Ir Rrlrb, représente,
puur w» rspédJtrur, uar privation, parlai» un lourd sacrifier. A rrlui put
ir revoit. il apporte, outre dra produit» du terroir qu'il nr «aurait ae proru-
rrr »ur p'jvt rt un utile (ompirmrnt alimentaire ou vestimentaire, un reeon-
lort moral dont ou ne peut nier la valeur. Dan» era humbles rbaora reçue*
d .* ta lointaine pairie, rassemblera avec tain gar dra mains amies et sur
lesquelles trmMv flotter encore un peu de l'air dr rhrt noua, le travailleur
tn Allemagne voit la preuve *n‘il n'rat paa oublie, en France, et qu'on »'>
tllarve, par dts attention» parfait* insignifiantes en apparence, de l'aider
à supporter un él»!fnemeut toujours rruel, quelle* que soient le* rtrrons-
t ancra.
Et o’tat bien ce qui rend odienx le (este du voleur ef qui justifie la
sanction sévère qui lui rat réservée. La pénurie actuelle ne saurait e«ruser
dr pareils détournements. iautil que l'esprit dr solidarité et la simple
honnêteté aient subi de {rare* atteintes pour que l'ou soit conduit à étsbMr
on,* législation spéciale applicable à de semblables délits !
Ls crainte d'un ehâUment exemplaire fera réfléchir les voleurs éven-
tuel». Et sans doute, à 1 Importance de la peine, eotnprendroot-tis enfin te
caractère hautement répréhensible des actions qn'Us se disposaient à rom
mettre.
Le thermomètre baisse,
la natalité monte...
A F.” ES la défait*. 1rs Fran
çois. dont les gestes sont
souvent déconcertants el
avaient restreint les naissance»
par égoïsme. s* mettent à lain
des enfants quand leur égoïsme
Justement, semble- s’afficher avec
e plus d'inopportunité Et c«
pavs. dans lequel les lots succès
sorales ont découragé les famille»
nombreuses, cù le partage des he-
ritages incitait chaque possédant
à rétablir le droit d’aînesse en
adoptant Je système du fils uni-
que. accroîj sa natalité dans 1<
moment meme que ce qu’il possè-
de va diminuant ou ne vaut pin»
grand’ehose; mieux encore en les
années où une grand* partie de sa
population mâle eat .dans les
camps de prisonniers ou travaifie
loin de cher elle, diminuant d’au-
tant les éventualités de naissan
ces.
Le» résultats démographique»
du premiér trimestre de 1941 vien-
nent en effet d’être publiés Ils
ErsâËi 1 «ES*»** ïï2*S£:
mentanon sur cens du trunqstr*
l»n «t d,7.144 JH *- H
10 pour cent. & celles de Tannée
précédente, au cours de laquelle
le niveau d'avant - guerre lut ce
pt ndant presque retrouve.
Mais, chose étonnant*, les décè»
s nt tombés d* 211.796 a 177.048
ce oui représent* un diminution
de 16.4 pour cent.
Quant aux causes de l’augmen
tation des naissances, nous ne sa
vons trop où les trouver.
- Ne cherchez paa. nous dit un
plaisantin, les loisirs ont diminué
le peuple s'ennuie et n'oubliez pas
au’il y a pénurie de charbon ;
ans les villes comme dans les vil
lazes il ne sort plus le soir, alors
Et à l'appui de son affirmation
U nous montra aue déjà, en 1942
figuraient *n têt* du tableau
d honneur de la natalité, pour ex-
cédents d* naissances, las dépar-
tements « froids >i tels aue la Sa-
voie. ia Haute-Savoie. les Hautes
Alpes. le Cantal, lés Ardennes, ou
ceux qui sont privés de grandes
tilles et de dirt faction* comme k
Finistère, rUtert-Vilafce. lesCÊ
tes-do-Nord. la Manche, la Vea-
décjrtle Pas-de-Calais, tandis que
Après tout, pourquoi pae^? ^
U suspension des livraisons de matériel anglo-améri
aux Tares
Ankara-, 3 mars. — La sup3re®-
slon des envois « alhés » de na-
tériel de guerre a la Turquie
laisse présager un profond chm-
geir.-.’nt dans la polit .que de -’a
Grande Bretagne, abandonnant
tout espoir de voir la Turqu'e
devenir un allié actif dans cette
guerre.
On pens? néme qu'une pres-
sion serait faite pour récupern
du matériel déjà livré, notam-
ment du matériel d'aviat on.
Le journal « Vatan » écrit que
les récentes déclarations britan-
niques sur le role de la Turquie,
après la guerre, nç sont guère
rassurantes. Et le journaliste ca-
fa écrit de son coté :
« Nous ne nous irélons pas ■tcc
régime} des autres pays, nous ne
voulons pas que les autres fe mê-
lent de notre régime intérieur.
Aucune menace no peut influen-
cer l’att:tude de la Turquie qui
est fondée sur la connaissance ue
ses intérêts nationaux »
L'OPINION A LONDRES
Londres. 3 mais. — Selon ie
rédacteur diplomatiaue de l'Aacn-
ce Reuter, les « A’.Les » n» o u-
vent disposer de matércl de
guerre Que s’il est erïlplove à la
lutte contre l'enn:mi. Sinon iis
en feront un meilleur i^ace en ic
livrant a d'autres destinataires
Les opérations sur tous les Fronts
G W G. du F.;hrtr, 3 mars
Dans lr v -c: ur s rd du front dr l Efl.
1rs Soviris ont cff-ctuê. par::cu!ier--
m n: dans la région d*- Knvoi Hog. d-
nomor us s poussais qu. von: rtstéi*
infruc:u-us «
Au nord de Rogatrh, . 1rs BoU h-•
vlqu .» ont conc nu- d - forr » v
t ujuf sur un iront étroit. L-s gnna
dirr-s rt J.s gnnsdlcts blindés ont dr-
1OJ*1 tOJtrs !••* trn-.stivrs d»- p.rrCr rt
soutenus rfficar.nt nt par l’artldlrrir
»t la D C A , onf Infligé * l'mn mi dr
lourd s p rt- * 'tt homn- s
Au nord-ou-sl dr Kcycl. la pu.ssan
c d! attaque.» rnnrmi*» s'est «ncorr
ac«ru*. T f.us 1 -s trntst.vs dr p, rear
on: duré toutr la Joum-c. D>s onf
repoussé,* apr'-s d- durs co-nbai*. 2}
rh ir» mn m.» ont été drirutts.
Sur 1- front dr XlRs, les attaqu •
«oviétiqurs ifî-ct je * av.c d-s fore.»
f.-aich s. ont été rrpou»»"> s après un»
tu*te ae-harneir. un<* partir ayant ét«
i>rji.--> avant d'atotr atV-.nt nos posi
lions.
Pans IVxtrrm nord, d ins le* »*ct*.in
d- Kandalakrha. les corps-francs nèlr.
manda ont pénétré dan* 1** porttion*
• tin m:rs fort-ment aménasées rt ont
te t ssut-r un grand nombrr d'ouvra
gs av.c l*urs occupan-s.
S ir la é*e tf » pon: d- Ncttuno. d •»
envnbst* 'ongtemp* indécis se son: dé
roui--* hi*r au sud rt au sud- -st d» Cis
trrna En plusieurs rndro ts. l'rniv-m'
a réussi à s'infiltrer profondém nt dan*
nos posit ons avancée*» conquisrs 1rs
Jours pr -céd.ntl.
L'artillrri** » lonsue* poriér a coulé
un ccrgo dans lr port d Anno. D au
tr s navir s ont été attrjnts
L i formations d avions dr comliai
on* continué leurs ottasu s contre 1er
onérations d* d^barruein nt dans ls
régon d Anrio. Un transpnrt &• b OOf
tonn-« a été graw-m nt endom'n.tgé pai
d » bomb s.
Ou f-ont sud. on nr signale qu'un;
s- :r t<* r str. int» d.- pairou.il. s rt d
eo.-p»-!rancs.
I n n ut d inrri-, d s formations d
bomba:durs bntunn.qur* ont eff-ctue*
ds attaqu* s te rroriti*» sur d* s locsll-
**» 6u sud oursi q. l'AAemagn**. Un»
grand- quantité do bomtxs explosiv./
et :nr nd.jir's ont causé drs dsgSts
partie^tiéi-rme nt dans d-s qjart: r»
d'habitation d.- la viU*- dr Stuttgart.
p.-s avion» dr harcéî-m-nt cnn mie
on*. Jeté, rn outre, d-s botnbrs *Uj
1 Oural d - l'Ailrmagnr. * av.on* ennr
07 S OÎU iibflîue t
U Lulteaffr a effectué un» nouv-JI»
grande a.jaqpr sur londr.s P. s sv .oni
c* combat lourds survolant la vt’J - tr
pusieurs vsgu-s. ont Jeté un grau;
nomtMv d- bomb s ••xpiçs-.vs tt inc n
d-a.r*s sur dtv rs quentrrs. Dr nom
brevx rt vastrs Inc-ndi-s ont relaté rt
U*s drstrurtions importantes on: été
causv*.
Obus allemands sur Bastia
Grand Quartier zénerar au
Führer. 3 mars — Hier, des uni-
tés légères de la manne a’.lemanoe
ont pilonné le port de Bastia
‘Cors*).
■ LE CAIRE. — Nahas Pacha
a déclaré que l'Afrique du Ncrd
Française devait participer a
Limite du mon
■ LONDRES. — Le gouverne-
ment polonais émigre a condamne
publiquement l'activité du parti
communiste «*n Pologne.
■ HANOI. — L*} raids « ri-
leiés » sur la baie d'Alang. Tou-
rane et Andmh ont fait 37 morts
et Oo blessés.
LES DECEPTIONS AMERICAINES
l'tim l'on approrhe (le la période
des éleel ion» préside lit telles un\
Ktats-l n*s. ulus l'oppositiun con-
tre te president Roosevelt devient
forte L'attitude récente du Hénat
de \va»bingti)ii en e*>t la preuve.
On reproche à >1. Roosevelt sa po-
litique de guenv. purement per-
sonnelle. Il a. par sa manière
agressive, rendue Inévitable ls
guerre avec le Japoi» et la guerre
avec l'Allemagne: il u lourdement
endetté le pays; sa politique éco-
nomique et sociale a provoqué dés
grèves sans tin.
Aujourd'hui, beaucoup d'Améri-
cains IU demandent ou les conduit
l'ambition de cet homme: lia se
demandent aussi à quai sert cette
guerre monstrueuse qui ne res-
pecte rien.
■nttn le président Roosevelt en
pactisant avec Stalina, a rapproché
des EUU-lnis le danger commu-
niste Et les gêna d« bons gens qui
fourmillent en Amérique n'arri-
vent pas a s'expliquer I» inesst
d'une politique qui. pour abattre
l'Allemagne, est en tr.iln de m-er
en Eyrnpe et en A*te, np«> puis-
sance beaucoun plus ’ formidable
el bien plus redoutable pour l'éco-
nomie américaine, la ptt ésaiM-e
russe, à laquelle on ta donner des
debouches et des base*, d'opera-
tions sur toule« le» mets européen-
nes.
L* fait est que ]'L U S S e*t
aussi riche que te» Etats-t nls en
matières premieres de toute na-
ture: elle a de l'or, du jietrolr. du
charbon des métaux: elle *N for-
tement indtistriuli-ée; elle e»t la
rivale désigné* des Êtats-t ni».
Après la guerre, elle se trouve
beaucoup mieux placée qu» celje-
rf. pour accaparer, à leur place le»
marchés européens qu'il» convoi-
tent si ardemment.
Cette politique à contre-sens est
du président Roosevelt.
Aussi les citoyens américaine se
mettent-ils à réfléchir...
XX.
LE TERRORISME
Une bombe explose
dans un cinéma de Toulouse
TROIS -MORTS.
NO.MriKE JA BLESSES
luaiunsc. j nmrs. — Lin u:q.i -
lüuuie attentat « été p.'r*x*.rt
oiuit une utne en* unentt. ae u»
p..av W-isoii. Juv tuuiLf de JO-
caltore, HüCM aa dctotieiuv* 'lai-
con. sous Ut cab nc des ODéra'.euia
urovuoua une explosion lorm.rin-
ble.
AJC JX cadavres furent tires* oc
l tunas des fauteuils cl o:-> Q<.COIU-
bn's. Ceiaient le* corpb oe >1.
Hector Du.-du co. elcctnc*cn et u«
M. Raoul CrevAitr, ttemtur.ini «.
Cazalé < Anegv).
Un* spectatrice non idintfi..
est decuty a l’HMcUfilU.
On io.np*.*\ «n CUL '
bksses et Dlus t urs tiesséy erave*
Toutes les va-times sont fi ar-
ea ises
EXPLOSION
DANS UN SOUTERRAIN
DE LA PLACE
DE LA CONCORDE
Paris. 3 murs. — Une exnlo& on
dont les causes n’ont DU eir-> net-
tement établies. s'esk. produite,
dans un soaterram Das6a.nl smwr
la Dlacc de .a conconoc um.
excavation de 3 metres sur 2 me-
tres 50 et de 6 à 7 mètres d«:
profondeur a été constatée sur Je
tcrre-Dfcin de .a olace à urox -
mlte de la statue d-* Rouen
Quadruple exécution
à Vannes
Vannes. 3 mars. — L» tribun,
militaire allemand a condamne t
mort 4 bandit*, aut< urg de nlusteut»
attaqua à num armée. La sen-
tence a cté exécutée.
... et à Clermont-Ferrand
Clermont-Ferrand. 3 mars. — 1.x
cour marùaic a luge les ouate»
assassin» du milùirn Couiliardor..
et .du gendarme ( ouissard Ils ont
dé condamne» à mort et hunt' -
diatement exécutés.
NOUVEAUX MEFAITS
A Grenobfc. M. Grondin, cht."
de la Milice oe r-caae du Rousy.-
lon. a été assajr.ne a COUD*; Cr-
ie volve r.
Pies d’ Rod*/, le maire de Sa-
bazac a été blesse grièvement Dy.‘
des malfai.c irs a oui ii refusades ticket, d'alîmentatkn.
Dans l’Aube, un cultivateur, sa
soeur et .vi viei.U mere ont eu;
tue« a cours de r *vo.ver.
A Saint-( laude. deux individu.*
armes
Légion des cnmbaitants.
Sa ADANA. L? gtuvern* -
mont libanais a protesté apres
l'Egypt ? e* Tirai; tontr*» la pro-
posttion amér^ ne d’instaurer
un Etat juif en Palestine.
LA GUERRE AEtüEHftE
Le territoire pontifical
bombardé
Jlaaie, 3 mars — HUT SC.»
des appareil» anglo-ameiicaujt
jnt à noatcàu survole Hoir et De:-
bombes sxit tomtxvs à proxjn;.**
de la txisilique St-Pierre, endan -
n actant le siege du College POJV
ufical d* la Piopagation de 1.’
Foi.
Les palais de» cardinaux Mar-
chetti tt Caccia ont été touches
ainsi que la cour St-Damase. La
façade de la basilique a ete iege-
rement endommage*.
Le souffle des bon bes a
voler en éclats un grand norubr.
de vitre» de ia Cité du Vatican.
On 'ûr^loro un mort et plusieurs
blpssés. dont un prêtre.
Immédiatement après l'attaou «.
4 Saint Père a reçu le secréta:
d'E at qui lui a rendu comu'd
des événement»
« L'OsMTvatoiv Romano » a
\ornent pratesté contre ceUe .n-
taque du territoire de la Cité t'».
Vatican
• O ••
• 4 ••
Des lormations américaines >nt-
survolé et bombardé des objit^
tifs dans le sud-ouest d* r*Q*-
nagne I? nord et le nortlom -i
de la France.
Des'bombardiers « alf.î - » o-'
attaqué Palcstiina, à 30 kilomè-
tres jt l’est de Rome. Les dégât.»
matériels sont importants.
Des avions britanniques ont
violé la nuit dernière l’espace
aérien suisse. L’alerte a été don-
née dans la capitale. La D.C.A.
est entrée etv action.
Deux quadrimoteurs ont fa:t
un atterrissage forcé* en territ
Une attÂqi£ aérienne a été pro-
noncée sur Rangoon; sur 10 ap-
pareils assaillants, 5 ont été abate
tu»
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