Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1944-02-16
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 16 février 1944 16 février 1944
Description : 1944/02/16 (A77,N55153). 1944/02/16 (A77,N55153).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k11489448
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/02/2021
77' ANNEE - N» 55.151 EDITION PAU-BANLIEUE MERCREDI 11 FEVRIER 1944
L'INDEPENDANT
DES PYRENEES
LE MIEUX INFORME DE LA REGION
REDACTION - ADMINISTRATION à PAU. Patate de* Pyrénées • Téléphone tMl et ta Mite
EMILE CARET. Fondât'
UN FRANC
LE II ÜIL
On a dit ici •tout le hi- u t*u ti
f.ill.ut iitii'ir ilf» cheiiiii»» il» fri
ir.iiu.til* gui font face, ilepui» i|iiu-
Irc an au |>lix uc* I>He» *»»«»••
ciilics à un labem* «‘rasant, U*
ont ainsi prouve ititr vitalité, et
a IJU.M point iis étaient lnrti*)M*n-
saltiCs prnu.mt tes années <•- cri-
se: ils restent, en effet. 1 l’heur»
OII tous les autres modes Uj iruu -
lM>rt défaillent, le seul uuiyen de
communication vraiment soli le el
résistant le seul E»! puisse p<*rtei
sur ses épaules, si l’ou peut ainsi
s’e\prnner. toute la vie écoiioml
nue du pays.
t revendant le rail a toujours ses
détracteurs, ceux qui le regardent
(«nuiiip un outil désuet «pii n’a
SII s? moderniser et «lui. d’ailleurs
i|Uoi qu’il tas**. est dépassé pai
les oroares de la science. L’auto-
inoliile et surtout l’avion attirent
tous les.terrils et fout naître let
p*IIS erands espoirs.
Saluons Tant vmobile. saluim*
l’avion qui sans, doute, après l«
auerrr v;rra s’intivoser son carats
ter* commercial et connaîtra tou
tes sortes d'utilisation* nationale*
ri internationale^, pourvu que le*
prix de revient de ces voyages ae
riens ne soient pas proajbitlfs
.Hais on lie se passera pas pou*
relu des chemins de fer. Leur lu
terienllmv dju* la xle nnHlerm
est aussi indispensable qu’autre
lois lis ont la force, ta puissanc»
et la rcRtil.irité. Ils sont irrempla
râbles.
Il leur faudra saus doute pertre
ttonmr leurs luéllioües. leur ou
tillage. et s’adapter de pins *?
plus aux iiomeaulés de la île éco-
nomique. aux besoins qu’elle fai»
naître aux exlxences qu’elle cou
porte II leur faudra s'assouplit
atin de réaliser réellement cétte
coordination rail-route et eau doni
on a tant parlé avant la guerre el
que l’on a si mal' comprise,
lies chemins de fer aurunt. de
main, des problème* entièrement
inédits à résoudre, des liaison*
nouvelles à assurer. Mal* on peut
leur faire connaître 5 cet ér»rd
Ils sont à l’heure acfbelle ad-or
dit l'uu de» rare* objets de flert*
Sui nous restent. Ils out un glo
eux passé, le plus large aveuli
s’ouvre devunt eu».
XX
NOUVEAUX CAS d'EXEMpTÎON
de sTAqt darts Us ChANTtERS de JEUNESSE
Vichv. 15 février. — Seront
a&ïimiles aux jeunes gens dont
l'exemption a déia été décidée :
1° Les jeunes gens aopartenant
au personnel des format ions mili-
taires de la defense ami-aérienne
't. au Premier RégutteDt de
France ;
2° Les élèves des écoles du corps
civil de santé, de santé navale e!
du Commissariat de la marine •
3® Le personnel de la marine
militaire servant en situation
d’a.tivité ;
4® Les inscrits maritimes, ins»
cr:ts à un raie d’équipaRe avant
te 1er juillet 19431 , ,,,
5° Les jeunes gens régulière-
ment engages dans les entrêori*
«eu S avant le 7 février 1944 :
** Les jeunes gens oui avalent
aevance 1 appel dans les Chantiers
et se trouvent actuellement ert
oossession de leur certificat de li-
oératicn
Les jeunes agriculteurs faisant
partie de la tranene convoaue^
cioivent rejoindre leuia groupe
.nen:* aux dates fixées
HIM/K Am. p.r IH privation de *c* rrssourct» habituelles. la nation
n a (u un uioyiD de w ma.ntrnir rl dr retrouver la grandeur panser :
sun ,ra>Uil. t est la une condition evs.nl.«Ile. «u- soulignait Ir Morc-
elai lorsque, le Irr Mai lyfl. annonçant, a t'om.nrnir», la creation dr la
Charte, il déclarait : » La France, sur le plan du travail comme sur loua les
autres, rrtiouvrta IV«u.libre rt I harmonie qui lui permettront dr hâter
I heure dr son relèvement ».
La F'ranre ne chômera pa*. La IrgialaTTon nouvelle sur la redistribution
dr la main d oeuvre a pour objet de rrmrttre en activité complète certain^
secteurs de notre indualiir que le manque de matières premieres frappait de
torpeur rt qui sont a u jour d hui pourvus d'important, s commandes d'ordre
civil passeï s par le Reich. Les industries bénéficiaires de ers commandes
vont devoir taire appel au ronrours de nombrrui travailleurs qui, s'ils res-
taient attailles a d au,r> v branches actuellement improductives, ae sauraient
rtrr util scs. Dans leur nouvel rmplo., ils rendront service à l’tronomie
nationale rnilèrr tout en assurant leur gagne-pain.
Le travail, r’rot la paix sociale, la porte firme, a la misère, la garantie
dr foyers prospères rt heureux.
77 TKRROIVISTKS ICROUBS
EN UN JOUR
Vichv. 15 février — Les forces
du maintien de l’ordre ont arrêté
18 terroristes dans la région pa-
risienne. 40 dans l’Aube el
l’Yonne. 4 dans la région de Li-
moges et 6 dans le Nivernais.
Dana les Hautès-Pvrénées la
police a arrêté «n bandit de na-
tionalité espagnol* faisant partie
d’une bande dont plusieurs chefs
avaient déjà été arrêtés.
Huit autres individus, auteuis
de sabotage de voies ferrées, ont
été arrêtés.
DEUX GARDES TUBS
EN HAUTE-SAVOIE
Annecv. 15 février — Un enga-
gement ses: produit entre un
groupe du maauls ex les forces du
man tien de l’ordre. Deux gardes
ont été tues, six autres .blew.
DEUX PRETRES ASSASSINES
DANS LE LOT-ET-GARONNE
Agen. 15 lévrier, — Dans le Lot-
et-Garonne. deux prêtre» viennent
de tomber sous les balles des ter-
roristes. L’abbé Oorelier a été
abattu au moment où il sortait
de l’église, venant de .dire sa
sa messe L’abbé La 11 ion a été
tué dans les mêmes conditions.
Les engagement?
à la Waffen S.S.
Paris. 15 février. — Le procluin
conseil de révision pour 'es vo-
lontaires des Waffen 3S JU t ten-
dra û Paris vendredi 18 fé\Tvr.
a 14 heures. (K), avenue Victnr-
Hugo.
Engagements et bons de trans-
port au siège des Waffen SS. 33.
rut Gambetu, Toulouse
■ LA ROCHELLE. — Un
chalutier do 23 mètres a été tan-
cé aux chantiers navals -m on îei
geste, dans les circonstances ac-
tuelles. commande ta confiant*
dans le red resserrent de la ma-
rine.
■ LISBONNE — Lî p.ési-
dent Salazar longuement con-
féré avec l’ambasjideur a'Alle-
magne.
COMBATTANTS
DES USINES EUROPEENNES.
C’EST POUR LE PAYS
- QUE TON MARTEAU
TRAVAILLE
APRES LES RAIDS « ALLIES »
SUR LA SEINE-INFERIEURE
VINGT-SIX MORTS
DANS UN SEUL BOURG .
Rouen, 15 ievner. — L**S UC-
cumbres d'un petit bourg de SfJ-
ne-Inferieure bombardé dimmc'ie
oi a retiré 28 cadavres. Une cin-
quantaine de personnes sont grip-
ment blessées
L'hébergement des évacués
dans la Drôme
Valence. 15 février. — Un cha-
teau a été réquisitionné pour re-
cevoir 400 P^nts évacués û® jo-
nes côtières. Des baraoues cons-
truites dans ic parc de ce chateau
recevront 72g enfanta
D’autres chateaux de la Drome
vont être de même amenages en
centres d’accueil.
■ PARIS. — M. LerrR, pri-
sonnier de l’Oftag lT. été élu
correspondant d.e ta 3 ction de
n écanique de l’Academie des
Sciences.
ChroniqucHc
<•. n>.i nu» une originalité ~~-
birn au contrali> —. u’|‘.*r?t,r J?"la
,ius l’fpi axant u at air ci Fit uc
îtrosc Je in>n -*uis rendu cui»P^
Ino&ém* tant. le vouloir e. «an*
l" Oès°i>iifane3. le* beaux
rltntfs tl«i I éditeur Letnerrr me
reinoli**alent (l’enthOffulasi'M, «t
C'ÏÏ UD clerc de l’étude. trempe,
Jeaii-Jarqu*'* Koby Q«l »’
la avec sa plaouftte en élesanie»
i:alloue*. Et puis m«u tour «»
arrivé. Voici roinment. J un
camarade tiont la femme était di-
rectrice d écote t omme. Je
*al> à écrire de» pastiche», ***• W-
hlcs. ce.Ue Jn*UtuUicd «ue douna
un sujet à traiter; je lui donnai
satisfaction et lia Quatre ou Çlna
pièce» que J’inscrivi dans un livre
tli» pro»p que Je présentai à 1 édi-
teur Nathan. . „ . , „ a—
C'est Ici que la Providence de»
Béarnais intervient l* lecteur de
Nathan étidt 1- vieil ln*t»ecteur de
l’eiiseign.'ment Steee, pere «lu fu-
tur ministre, qui comptai»'•«I»
Itéant protestant. une hi nombreu-
se parenté.
M. Hteeg du. : u Le livre n’a pa»
un intérêt particulier mais si J*0’
teiir peut vous donner un volume
de poésie» de la valeur de celle*
oue Je viens de lire, vous ferez et
il fera une Ix'ntte affaire
ilonite affaire ! Il y a cinquante
an» que Je touche de maigre»
droit» d’auteur, mal» par le» cita-
tion» et les reproduction», Je peux
nie convaincre que mev, ver» Pa-
raissent encore simples et frais
f"est quelque chose, savez-vous-
Mais on ne vit pa» de la lyre. L’ar-
me du Journaliste c’est la p|urae
d’acier de la prose martiale ou ma-
licieuse. J’ai eu mon compte et ne
me plains ni de» coup» porté» ni
de» coup» reçus.
Jean du GAVE
Est-Il bon de gagner
A la Lulcrle Nationale ?
par Henri LASSERAY
CF. n**i pa» uue qarHiti oiseuse.
Jr demand? pardon » Menaient
le M nislre de» Finance», d’an*
pat, et à tau» l<» dieux de ha»ard
d’autre part. Il s'agit bira de aaentr
»’U eat a-vau-la-geus. pour un cantrt-
buabic, dr |»|>er à la Loterie \allo-
naie ?
Et je m’explique.
Tout heureux d’avoir gagne un lot
hirn ronu.iei. M. Dupont, françaia
moyen, *e présenta rn 1»1», an Pavil-
lon de Flore. Il emp.ln daaa une mal-
lette dea liaaara de bllleta multicolore».
ptLa, »<• détournant dra photographe»
rejoignit »a province. Il ne laiaaalt.
vous le prnsei birn, paa In moindre
irate de l’operation. Sul ne devait
enfreindre un teerel qne la lai protège
Car c’rat un de» appreciable* avanta
gea oiierts aux gagnant» qne cette pro
nteaae du secret abritant de tonte» M*
convoitise» une fortun» vite acquise
Pourtant, quelqu’un vrillait. IM?
paaaa. M. Dupont devint proprietaire
l»«l le vit marier aa fille avec une jq
lie dot. la l#4ï, liquidant lea dernier»
bons du Trésor qu’il avait provisoire
ment aeqnia, M. Dupont dev^t offl
rirllimeat rentier, achetant d Irars ordinaire» dont U déclara le» re
vena»...
Et - ie l'ai dit - quelqu'un veillait
Qorlou’ua oui enregistrait avec, stupe
faction l'rclooioa de dette fortune
Ourlau’ua : le Contrôleur des Contri
butions oui ne pouvait, devant aa ne
rroUsrmcat de revemu officiel le meal
déclaré, rester passif. Quelqu'un qu
rendit visite à M. Dupont, vérifia st
romytabtlltr. t* rrmua, enquêta et fi
nnlrmrat ae trouva rira, pas meme It
moindre petite fraude ! Ce qal. èvi
d-nim nt était anormal, aa mola>
aussi anormal «ne rearirhlasemrnt of
IlcieLeraent avoué d’un contribuable.
NI Men Que M. Duoonl. dans un sou
rire béat. Se vit un jour contraint
d’avouer In vérité : > J ai gagné a I»
Loterie ». A l'and.lioa de cette rnor
mité, le sourire fie mit sur le» lèvre*
du Controleur. Car c'en* un mon s te tu
* sut an ae is fait paa ! Surtout dr
puis su’il n vu par dea journaux dl
»><• de 1st one des contribuables son
deux d'expliquer dea profita soada'ar
ment apparenta vaat juaqu’a acheter
•*ee prime, des billets gagnants pont
fermer, oar an geste dèe.sir. ie gairhet
vos sec du percepteur.
• La Loterie rxlate. c'est vrai. Mail
alors, srunvn-moi que vans avrs ga
g né. Monsieur Dapoal. Prouves mai
qu’avec un billet, le vMre propre, o»
mut «ne roua avec achète âpre» li
tirage, vans vous êtes présenté à une
ca;aac publique. Dites mol laquelle, e«
pais qael jour, e» puis encore ee qui
avrs tait, aussitôt après le tirage
Oo art argent qn'ua Français mares
•e saurait pas conserver en numeraire.,
J»gct de l'embarras de M. Dupont
•B ■■ >mai» pense à se ménager d«
telles nrruvrs, qal ne troare inrspabh
ds repondre » de tellm questions, Mes
légitimement panées par le Coal rôle»
pntoqhll exécute ainsi les Instraetinm
,®cme*'e# et précises de son admlais
irai ion. Car, si M. le Ministre des PI
nances, côté Loterie, respecte et salira
ü -** “T* M. le Ministre de»
Mcôté Fisc, nc vent paa - et
seat legitime — se tronvrr en présence
Îlîl* P 1» grand de gagnant»
qw eelnt qu'il a faits.
M. Dnpont ne répondra pas. M. Du
Ct. atteint rt couva.aeu de dlssimu
on dans ses déclarations de béaé
nnes. pnier» i„ imp*»,, |ri nmenîîs
le prélèvement limitatif et Jurera, mais
■n peu tard, qu’on .« l y prendra plu.
Car si vous. Monatrnr Durand, gn-
gne» maintenant à la LoUrir, prenr»
tni" U,Te *eeo™M«»»r aa Pa
elllon de Flore par uu cortège d'amis
que voua réeomprnseret. «an» violer la
P»r un de cm festins qai marquent
la-liveable ment une dale dans la vie
d un homme.
BON A SAVOIR
Un; èrreur s’est glissée data ta
publication de l’article 9 de la loi
fiscale parue au J. O. dû 13 fé-
vrier. Contrail errent à ce 0i4 h
été indiqué, cet article ®e bane à
relever à 20.000 francs labutie-
ircnt à la base, exonéré de ’ i^-
pôt sur le revenu. La progressi-
vité du barème n’est oas modifiée
La fraction du revenu excedam
400.000 francs demeure imposable
Dour sa totalité
• •
• • ••
On sait que depuis le 1er jan-
vier, de nouvelles cartes de layet-
te de modèle L et enfants en. tas
âge modèle B sont en service. l«s
tickets-lettres G et H de oes car-
tes sont valables pour l’acqu si-
tion de fil a coudre dahs les mê-
mes conditions que les tickets G
et H des anciennes' cartes De
même, les tickets A B I K L M
N O Q sont valables conjoin’e-
ment avec un nombre déterminé
de ticketfrpoint8 pour Inquisi-
tion de certains articles de layet-
te, couches, pointes, brwv'.ères.
chemises-brassière*.
UNE CEINTURE
QUI VAUT SON PESANT
DE DIAMANTS
Maub-uge. 15 février. — Dana
lexDress Paris-Bruxelles, on a
découvert sur un Bruxellois" oui
lea transportait attachés a sa cein-
ture. sept diamants volés, d'une
valeur de 600.000 francs.
■ OSLD, — Un caboteur ser-
vant au transport de civils nor-
végiens a été coulé entre Aile-
sumb et Christ iansumb. On a
repêché • cadavres.
■ COSTA RICA. — M Pica-
do, candidat libéral, a été cm
président de la Rpublique.
LA “ PRAVDA ” ATTAQUE LE GOUVERNEMENT
POLONAIS DE LONDRES
Moscou, 16 février. *- Un Cen-
sé 11 national vient de se former
en Pologne, composé de représen-
tants du parti paysan, du parti
socialiste, du parti des travail-
leurs et de plusieurs autres gi-iu-
pementa * démocratique y en
vue de réunir tous kg élément»
qui, en Pologne mètre, rant dé-
cidés à lutter contre le fascisme.
La constitution de ce Conseil
avait été précédé d’un très vio-
lent article de ta « Pravda » con-
tre le gouvernement polonais émi-
gré à Londres qui concluait
ainsi : « Le gouvernement po’o
rais de Londres plus Dcrfoune
terrière lui. en dehors de ses
agents fascistes opérant IVI>
|M. *
Chez les Dissidents
Alger. 15 février. — M Harbv
ancien récteur d’Ajgea- et nîu-
sieurs membres du naut nerBon-
nel enseignant «nt réwques
a a
Le procès de M Pucheu va du-
rer 3 jours: le oréaid»*nt de ta
Cour d’Apoei de Tunis, dirigera
les débats.
VHE MISE AU POINT VE M. PH. HENRIOT
sur 1» nature de la répression du terrorisme
Vichy. 15 février. — En réponse
à certaines critlaues de la Dresse
su-sse relatives à l’action réores-
slve contre le terrorism? en Fran-
ce M. Ph. jgenrio; a fait, a ta
radio, une mise au point.
Après avoir dit que M. Dar-
nariti veutait arracher ta France
à ta guerre civile aveç te moins
possible de san<* v?rse. le secrê-
laire d'EUt A l’Information a pré-
cisé ;
c Depuis des mois les morts ont.
été constamment du côté des
hommes de Damand et des dé-
feuseurs du Maréchal et de son
gouvernement. U serait légitime
QU'aujourd’hui. ceux-ci se laissent
aller’ à quelaue esprit de repré-
sailles Où voyez-vorua d->nc rien
de pareil ? Parmi tou* cet» réfrac-
taires au’on traque en Haute-Sa-
voie Damand sait ou’il v a en-
traînes par une poignée de misé-
rables. des jeunes gens oui se
sont «lusses menar et qui s’en re-
pentent aujourd'hui. Il veut les
sauver sans rigueur inutile *4 c est,
pourquoi ses hommes et lui évi-
tent les rencontres où l’on s’af-
fronte mitraillette au poin^ On
voit des officier» et d» hommes
de Damand et de» troupes de ta
police s’avancer vers des jeunes
gens et souvent les ramener en
nombre sans avotr «u à wer un
coup de feu s
LES OPERATIONS MILITAIRES
Le communiqué allemand
B rhn. 15 t*vr;«r Le G Q O du
Fubr.r communiqué
Tandis qu su »ud »t d<* Krlvo. Rog
d s a:tv.ui-s soxiétiqui» locali» on;
échoué, nos troup s llvrrnt d*' durs
comuais oifinsifs «t d*-f* nsil* a i ours:
d- Ichirkassy, * l’«s: de Jschkov. où
12? char» ,nn mi» et «8 p:éc> s d’uni'.-
Lrié ont é^ détruits dans la journée
d'hur.
Près de Dubno. I«x contingrnix d’une
Jt* s en W nde*- ont anéanti un groupe
de forces sov;éi:Qu.s qui avait réuss:
A x’inflltrir.
Entre ie Prip.-t et la Bé^ésma, les
Bolen viqii’S ont e-.ssé îturs )"»m. •.
Du 16 Janvl. r su 10 février, nos trou
p,s. prtr leur intrépidité on:. »ve« l’ap
pul de formation* d avons -d'trèseut
'•t de chars, déjoué dan» cette rég.on
lit t nthllves de percêé rnnfin:e» ef-
f,c;ué«s sans interruption par 30 divi-
sions d infant»rie et de nombreuse»
formations blindés*, rt infligé à 1 ad-
virsairr d-* pert«x élevée» m honun«»
t
La 2J4 br.gs.ie de chars d'artil-
lerie »Vst particuliérement signalée
lar ta vatl'ance au cours d- s combats
de et* jours derniers
Prés de Vitehsk et au nord dé Ne-
v»l, dJ nouvelles rt volente* attaques
4<* Boich'v'qur* ont échoué après de*
re""*»!* acharné*.
Entre le lsc Ilmm et le lac Pc,pou*,
nos troup--* on: d- nouveau rff«ctué en
que'.qu»* secteur*'d*s opération* de dé-
crochag * conform o, txt ac* ordrrs
donnés et sans in èire cmpéchee» par
: ennemi.
Dans ,e cadr,* d • r-a HHBHBl '.■»
ville d Louga q été évacuée après d, t-
truction d s .astuilu’ion» d'imporianrt
militaire.
En d autri-s secteurs, d s attaq ira
«nni-miis ont cchou» tandis que des
o-vr.ii oi;' olf ns.v-, (HlWutlS par
no.s. se son; d^rouiée» aver -suecé».
Dan» la région d* Narva, le* rombats
ont augm-nté d'mlenstté
P tisseurs infill rations réaliser* pat
l< s Boichiviquts on* ou être verrouil-
lées.
L- capitaine Von Darkhorn. chef de
group* d une evadrllle de chats- et ti-
tulaire Je |« Croe.x de Querre ave»
feuilles de chén». a remporté, le 13 fé
erirr. as 250* vtr.otrj sértrnn- sur lé
Iront d* l’Est.
»♦
Sur lit ihé»tr*s d'oiK*rs:ton* d’Italie.
1» journée d hi-r, dans le s*cirur de
Nettuno. sest passée sans opération»
notabl-s Nos grenadiers ont pu. locaie-
mdue l'résistance.
D* s formations fayton» de combat
et d’assaut ainsi que d<* batterir* »
longue portée, ont rostbattu. hi-r égs-
l< m ni. et aussi bien de jour que de
nuit, d s concent rat ions de navire» et
des ooerai'ons dé déchargement dans
la région *Anuo et de Nettuno
Au cours d* ce» opérations un na-
vire de commerce, jaugeant 6 000 ton-
neaux. a été cou.é S la bombe, eT deux
autres cargos tfc- moyen tonnage ont
été endommagés.
Près de Cnss.no. les durs combs: s
n sont poursuivis hier encore toute
la journée. Uhe nouvelle Infiltration
rexiisée par l’rnnrmi jusqu'au milieu du
tnaïup d- decombr,» de Cassino. a été
d<* nouveau complètement annihilée au
cour» d un, cottlr< attaque rff«ctuée par
le r marquable 211e regim-nt de grena-
diers.
::
Des avions rnn-m:» ont. dan» la
nuit du 12 au 13 février, bombarde la
ville de Rome, sans causer d* d-gStr
s drs installunons d'importance mili-
taire.
La nuit dernière, d importantes for-
mation» d'avions de combat allemands
ont, pur bonne v;»lblltté. effectué une
saaqu- coordonner contre Londres Un
grund nombre de bomb.* explosives ci
tne nd.airis ont été lancers provoquant
de vastt» incendies
Echec d'un débarquement
russe à Narva
Btrlin. 15 février. — Une thé-
raiion de débarque ment ennemie
a été dé louée à Narva où des
perte» élevées ont été infligées à
l’adversaire Plusieurs c êtres et
des chalands de débarquement
ont été coulés au cours de cet
engagement.
Les Américains réoccupent
Kile de Wake
Dans If Pacifique, Pile de Wa-
ke. évacuée depuis un certain
temps par les Japonais, a et*
occupée par les troupes iirort-
calnés
LES COURSES
A VINCENNES
Première course. — 1. Semaine
de Mai ; 2 Son Petit FQs ; 3. Sem-
brador. — 170: 40, 22. 36
Deuxième course — 1. Suzv
William : 2. Serurlier ; 3. SaUU-
sel — 80 : 29. 40, 34.
Troisième course — 1. Rêve
Joyeux : 2. Radieuse III : 3. Re-
vanche U. — 60 : 25. 34. 37
Quatrième course. — 1. Rollor:
2 K?ine Pédauque II ; 3. Qui veut
Và — S3 : 20. 29. 23.
Cinquième course. —- 1. Qui
Qui IV ; 2. Périclès : 3. Polo —
34 : 13. 14. 24.
Sixième course. — 1 Quinus ;
2. ODS Wilkes : 3. Suerella H —
15: 11. 12. 16.
Septième course — 1. pavante
2. Quito ; 3. Palmy — 57: 16.
28. 15.
LÀ GUERRE AERIENNE
UNE FUSEE ALLUME
UN INCENDIJB
DANS US APPARTEMENTS
DU PAPE
Lors de la dernière attaque
aerienne sur Rome, une f.-see
éclairante est tombée sur le Pa-
lais épiscopal, juste an-dofisus dis
appartement^ du Saint-Père. Un
incendie s'est déclaré, mais n a
été rapidement maUrlaé.
La radio du Vatican s’«6t' .'le\ ce
une nouvelle fois contre la viola-
tion de neutralité des Etais de
l’Eglise, précisant que 18.000 fem-
mes et enfants se trouvent réfu-
giés à C8stelgandolfo,
Au cours de la dernière attaque
sur Rimini, de nombreux monu-
ments, un orphelinat et un hôpi-
tal ont été détruite. On dép'ore
un grand nombre de victimes.
SUR MER
LE SOUS-MARIN
« SIMOUN » PERDU
Londres. 15 février. — L Ami-
rauté annonce aue le so us-marin
« Simoun ». en retard sur soa'ho-
raire. doit être considéré comma
perdu.
PAS D’ECHANGE DE NOTES
FINN O-ALLEMANDE S
Berlin. 15 février — On déctar
re A ta Wilhemstrasae n’avoir uns
connaissance d’une note alleman-
feA&jrgflt.no“
L'INDEPENDANT
DES PYRENEES
LE MIEUX INFORME DE LA REGION
REDACTION - ADMINISTRATION à PAU. Patate de* Pyrénées • Téléphone tMl et ta Mite
EMILE CARET. Fondât'
UN FRANC
LE II ÜIL
On a dit ici •tout le hi- u t*u ti
f.ill.ut iitii'ir ilf» cheiiiii»» il» fri
ir.iiu.til* gui font face, ilepui» i|iiu-
Irc an au |>lix uc* I>He» *»»«»••
ciilics à un labem* «‘rasant, U*
ont ainsi prouve ititr vitalité, et
a IJU.M point iis étaient lnrti*)M*n-
saltiCs prnu.mt tes années <•- cri-
se: ils restent, en effet. 1 l’heur»
OII tous les autres modes Uj iruu -
lM>rt défaillent, le seul uuiyen de
communication vraiment soli le el
résistant le seul E»! puisse p<*rtei
sur ses épaules, si l’ou peut ainsi
s’e\prnner. toute la vie écoiioml
nue du pays.
t revendant le rail a toujours ses
détracteurs, ceux qui le regardent
(«nuiiip un outil désuet «pii n’a
SII s? moderniser et «lui. d’ailleurs
i|Uoi qu’il tas**. est dépassé pai
les oroares de la science. L’auto-
inoliile et surtout l’avion attirent
tous les.terrils et fout naître let
p*IIS erands espoirs.
Saluons Tant vmobile. saluim*
l’avion qui sans, doute, après l«
auerrr v;rra s’intivoser son carats
ter* commercial et connaîtra tou
tes sortes d'utilisation* nationale*
ri internationale^, pourvu que le*
prix de revient de ces voyages ae
riens ne soient pas proajbitlfs
.Hais on lie se passera pas pou*
relu des chemins de fer. Leur lu
terienllmv dju* la xle nnHlerm
est aussi indispensable qu’autre
lois lis ont la force, ta puissanc»
et la rcRtil.irité. Ils sont irrempla
râbles.
Il leur faudra saus doute pertre
ttonmr leurs luéllioües. leur ou
tillage. et s’adapter de pins *?
plus aux iiomeaulés de la île éco-
nomique. aux besoins qu’elle fai»
naître aux exlxences qu’elle cou
porte II leur faudra s'assouplit
atin de réaliser réellement cétte
coordination rail-route et eau doni
on a tant parlé avant la guerre el
que l’on a si mal' comprise,
lies chemins de fer aurunt. de
main, des problème* entièrement
inédits à résoudre, des liaison*
nouvelles à assurer. Mal* on peut
leur faire connaître 5 cet ér»rd
Ils sont à l’heure acfbelle ad-or
dit l'uu de» rare* objets de flert*
Sui nous restent. Ils out un glo
eux passé, le plus large aveuli
s’ouvre devunt eu».
XX
NOUVEAUX CAS d'EXEMpTÎON
de sTAqt darts Us ChANTtERS de JEUNESSE
Vichv. 15 février. — Seront
a&ïimiles aux jeunes gens dont
l'exemption a déia été décidée :
1° Les jeunes gens aopartenant
au personnel des format ions mili-
taires de la defense ami-aérienne
't. au Premier RégutteDt de
France ;
2° Les élèves des écoles du corps
civil de santé, de santé navale e!
du Commissariat de la marine •
3® Le personnel de la marine
militaire servant en situation
d’a.tivité ;
4® Les inscrits maritimes, ins»
cr:ts à un raie d’équipaRe avant
te 1er juillet 19431 , ,,,
5° Les jeunes gens régulière-
ment engages dans les entrêori*
«eu S avant le 7 février 1944 :
** Les jeunes gens oui avalent
aevance 1 appel dans les Chantiers
et se trouvent actuellement ert
oossession de leur certificat de li-
oératicn
Les jeunes agriculteurs faisant
partie de la tranene convoaue^
cioivent rejoindre leuia groupe
.nen:* aux dates fixées
HIM/K Am. p.r IH privation de *c* rrssourct» habituelles. la nation
n a (u un uioyiD de w ma.ntrnir rl dr retrouver la grandeur panser :
sun ,ra>Uil. t est la une condition evs.nl.«Ile. «u- soulignait Ir Morc-
elai lorsque, le Irr Mai lyfl. annonçant, a t'om.nrnir», la creation dr la
Charte, il déclarait : » La France, sur le plan du travail comme sur loua les
autres, rrtiouvrta IV«u.libre rt I harmonie qui lui permettront dr hâter
I heure dr son relèvement ».
La F'ranre ne chômera pa*. La IrgialaTTon nouvelle sur la redistribution
dr la main d oeuvre a pour objet de rrmrttre en activité complète certain^
secteurs de notre indualiir que le manque de matières premieres frappait de
torpeur rt qui sont a u jour d hui pourvus d'important, s commandes d'ordre
civil passeï s par le Reich. Les industries bénéficiaires de ers commandes
vont devoir taire appel au ronrours de nombrrui travailleurs qui, s'ils res-
taient attailles a d au,r> v branches actuellement improductives, ae sauraient
rtrr util scs. Dans leur nouvel rmplo., ils rendront service à l’tronomie
nationale rnilèrr tout en assurant leur gagne-pain.
Le travail, r’rot la paix sociale, la porte firme, a la misère, la garantie
dr foyers prospères rt heureux.
77 TKRROIVISTKS ICROUBS
EN UN JOUR
Vichv. 15 février — Les forces
du maintien de l’ordre ont arrêté
18 terroristes dans la région pa-
risienne. 40 dans l’Aube el
l’Yonne. 4 dans la région de Li-
moges et 6 dans le Nivernais.
Dana les Hautès-Pvrénées la
police a arrêté «n bandit de na-
tionalité espagnol* faisant partie
d’une bande dont plusieurs chefs
avaient déjà été arrêtés.
Huit autres individus, auteuis
de sabotage de voies ferrées, ont
été arrêtés.
DEUX GARDES TUBS
EN HAUTE-SAVOIE
Annecv. 15 février — Un enga-
gement ses: produit entre un
groupe du maauls ex les forces du
man tien de l’ordre. Deux gardes
ont été tues, six autres .blew.
DEUX PRETRES ASSASSINES
DANS LE LOT-ET-GARONNE
Agen. 15 lévrier, — Dans le Lot-
et-Garonne. deux prêtre» viennent
de tomber sous les balles des ter-
roristes. L’abbé Oorelier a été
abattu au moment où il sortait
de l’église, venant de .dire sa
sa messe L’abbé La 11 ion a été
tué dans les mêmes conditions.
Les engagement?
à la Waffen S.S.
Paris. 15 février. — Le procluin
conseil de révision pour 'es vo-
lontaires des Waffen 3S JU t ten-
dra û Paris vendredi 18 fé\Tvr.
a 14 heures. (K), avenue Victnr-
Hugo.
Engagements et bons de trans-
port au siège des Waffen SS. 33.
rut Gambetu, Toulouse
■ LA ROCHELLE. — Un
chalutier do 23 mètres a été tan-
cé aux chantiers navals -m on îei
geste, dans les circonstances ac-
tuelles. commande ta confiant*
dans le red resserrent de la ma-
rine.
■ LISBONNE — Lî p.ési-
dent Salazar longuement con-
féré avec l’ambasjideur a'Alle-
magne.
COMBATTANTS
DES USINES EUROPEENNES.
C’EST POUR LE PAYS
- QUE TON MARTEAU
TRAVAILLE
APRES LES RAIDS « ALLIES »
SUR LA SEINE-INFERIEURE
VINGT-SIX MORTS
DANS UN SEUL BOURG .
Rouen, 15 ievner. — L**S UC-
cumbres d'un petit bourg de SfJ-
ne-Inferieure bombardé dimmc'ie
oi a retiré 28 cadavres. Une cin-
quantaine de personnes sont grip-
ment blessées
L'hébergement des évacués
dans la Drôme
Valence. 15 février. — Un cha-
teau a été réquisitionné pour re-
cevoir 400 P^nts évacués û® jo-
nes côtières. Des baraoues cons-
truites dans ic parc de ce chateau
recevront 72g enfanta
D’autres chateaux de la Drome
vont être de même amenages en
centres d’accueil.
■ PARIS. — M. LerrR, pri-
sonnier de l’Oftag lT. été élu
correspondant d.e ta 3 ction de
n écanique de l’Academie des
Sciences.
ChroniqucHc
<•. n>.i nu» une originalité ~~-
birn au contrali> —. u’|‘.*r?t,r J?"la
,ius l’fpi axant u at air ci Fit uc
îtrosc Je in>n -*uis rendu cui»P^
Ino&ém* tant. le vouloir e. «an*
l" Oès°i>iifane3. le* beaux
rltntfs tl«i I éditeur Letnerrr me
reinoli**alent (l’enthOffulasi'M, «t
C'ÏÏ UD clerc de l’étude. trempe,
Jeaii-Jarqu*'* Koby Q«l »’
la avec sa plaouftte en élesanie»
i:alloue*. Et puis m«u tour «»
arrivé. Voici roinment. J un
camarade tiont la femme était di-
rectrice d écote t omme. Je
*al> à écrire de» pastiche», ***• W-
hlcs. ce.Ue Jn*UtuUicd «ue douna
un sujet à traiter; je lui donnai
satisfaction et lia Quatre ou Çlna
pièce» que J’inscrivi dans un livre
tli» pro»p que Je présentai à 1 édi-
teur Nathan. . „ . , „ a—
C'est Ici que la Providence de»
Béarnais intervient l* lecteur de
Nathan étidt 1- vieil ln*t»ecteur de
l’eiiseign.'ment Steee, pere «lu fu-
tur ministre, qui comptai»'•«I»
Itéant protestant. une hi nombreu-
se parenté.
M. Hteeg du. : u Le livre n’a pa»
un intérêt particulier mais si J*0’
teiir peut vous donner un volume
de poésie» de la valeur de celle*
oue Je viens de lire, vous ferez et
il fera une Ix'ntte affaire
ilonite affaire ! Il y a cinquante
an» que Je touche de maigre»
droit» d’auteur, mal» par le» cita-
tion» et les reproduction», Je peux
nie convaincre que mev, ver» Pa-
raissent encore simples et frais
f"est quelque chose, savez-vous-
Mais on ne vit pa» de la lyre. L’ar-
me du Journaliste c’est la p|urae
d’acier de la prose martiale ou ma-
licieuse. J’ai eu mon compte et ne
me plains ni de» coup» porté» ni
de» coup» reçus.
Jean du GAVE
Est-Il bon de gagner
A la Lulcrle Nationale ?
par Henri LASSERAY
CF. n**i pa» uue qarHiti oiseuse.
Jr demand? pardon » Menaient
le M nislre de» Finance», d’an*
pat, et à tau» l<» dieux de ha»ard
d’autre part. Il s'agit bira de aaentr
»’U eat a-vau-la-geus. pour un cantrt-
buabic, dr |»|>er à la Loterie \allo-
naie ?
Et je m’explique.
Tout heureux d’avoir gagne un lot
hirn ronu.iei. M. Dupont, françaia
moyen, *e présenta rn 1»1», an Pavil-
lon de Flore. Il emp.ln daaa une mal-
lette dea liaaara de bllleta multicolore».
ptLa, »<• détournant dra photographe»
rejoignit »a province. Il ne laiaaalt.
vous le prnsei birn, paa In moindre
irate de l’operation. Sul ne devait
enfreindre un teerel qne la lai protège
Car c’rat un de» appreciable* avanta
gea oiierts aux gagnant» qne cette pro
nteaae du secret abritant de tonte» M*
convoitise» une fortun» vite acquise
Pourtant, quelqu’un vrillait. IM?
paaaa. M. Dupont devint proprietaire
l»«l le vit marier aa fille avec une jq
lie dot. la l#4ï, liquidant lea dernier»
bons du Trésor qu’il avait provisoire
ment aeqnia, M. Dupont dev^t offl
rirllimeat rentier, achetant d
vena»...
Et - ie l'ai dit - quelqu'un veillait
Qorlou’ua oui enregistrait avec, stupe
faction l'rclooioa de dette fortune
Ourlau’ua : le Contrôleur des Contri
butions oui ne pouvait, devant aa ne
rroUsrmcat de revemu officiel le meal
déclaré, rester passif. Quelqu'un qu
rendit visite à M. Dupont, vérifia st
romytabtlltr. t* rrmua, enquêta et fi
nnlrmrat ae trouva rira, pas meme It
moindre petite fraude ! Ce qal. èvi
d-nim nt était anormal, aa mola>
aussi anormal «ne rearirhlasemrnt of
IlcieLeraent avoué d’un contribuable.
NI Men Que M. Duoonl. dans un sou
rire béat. Se vit un jour contraint
d’avouer In vérité : > J ai gagné a I»
Loterie ». A l'and.lioa de cette rnor
mité, le sourire fie mit sur le» lèvre*
du Controleur. Car c'en* un mon s te tu
* sut an ae is fait paa ! Surtout dr
puis su’il n vu par dea journaux dl
»><• de 1st one des contribuables son
deux d'expliquer dea profita soada'ar
ment apparenta vaat juaqu’a acheter
•*ee prime, des billets gagnants pont
fermer, oar an geste dèe.sir. ie gairhet
vos sec du percepteur.
• La Loterie rxlate. c'est vrai. Mail
alors, srunvn-moi que vans avrs ga
g né. Monsieur Dapoal. Prouves mai
qu’avec un billet, le vMre propre, o»
mut «ne roua avec achète âpre» li
tirage, vans vous êtes présenté à une
ca;aac publique. Dites mol laquelle, e«
pais qael jour, e» puis encore ee qui
avrs tait, aussitôt après le tirage
Oo art argent qn'ua Français mares
•e saurait pas conserver en numeraire.,
J»gct de l'embarras de M. Dupont
•B ■■ >mai» pense à se ménager d«
telles nrruvrs, qal ne troare inrspabh
ds repondre » de tellm questions, Mes
légitimement panées par le Coal rôle»
pntoqhll exécute ainsi les Instraetinm
,®cme*'e# et précises de son admlais
irai ion. Car, si M. le Ministre des PI
nances, côté Loterie, respecte et salira
ü -** “T* M. le Ministre de»
Mcôté Fisc, nc vent paa - et
seat legitime — se tronvrr en présence
Îlîl* P 1» grand de gagnant»
qw eelnt qu'il a faits.
M. Dnpont ne répondra pas. M. Du
Ct. atteint rt couva.aeu de dlssimu
on dans ses déclarations de béaé
nnes. pnier» i„ imp*»,, |ri nmenîîs
le prélèvement limitatif et Jurera, mais
■n peu tard, qu’on .« l y prendra plu.
Car si vous. Monatrnr Durand, gn-
gne» maintenant à la LoUrir, prenr»
tni" U,Te *eeo™M«»»r aa Pa
elllon de Flore par uu cortège d'amis
que voua réeomprnseret. «an» violer la
P»r un de cm festins qai marquent
la-liveable ment une dale dans la vie
d un homme.
BON A SAVOIR
Un; èrreur s’est glissée data ta
publication de l’article 9 de la loi
fiscale parue au J. O. dû 13 fé-
vrier. Contrail errent à ce 0i4 h
été indiqué, cet article ®e bane à
relever à 20.000 francs labutie-
ircnt à la base, exonéré de ’ i^-
pôt sur le revenu. La progressi-
vité du barème n’est oas modifiée
La fraction du revenu excedam
400.000 francs demeure imposable
Dour sa totalité
• •
• • ••
On sait que depuis le 1er jan-
vier, de nouvelles cartes de layet-
te de modèle L et enfants en. tas
âge modèle B sont en service. l«s
tickets-lettres G et H de oes car-
tes sont valables pour l’acqu si-
tion de fil a coudre dahs les mê-
mes conditions que les tickets G
et H des anciennes' cartes De
même, les tickets A B I K L M
N O Q sont valables conjoin’e-
ment avec un nombre déterminé
de ticketfrpoint8 pour Inquisi-
tion de certains articles de layet-
te, couches, pointes, brwv'.ères.
chemises-brassière*.
UNE CEINTURE
QUI VAUT SON PESANT
DE DIAMANTS
Maub-uge. 15 février. — Dana
lexDress Paris-Bruxelles, on a
découvert sur un Bruxellois" oui
lea transportait attachés a sa cein-
ture. sept diamants volés, d'une
valeur de 600.000 francs.
■ OSLD, — Un caboteur ser-
vant au transport de civils nor-
végiens a été coulé entre Aile-
sumb et Christ iansumb. On a
repêché • cadavres.
■ COSTA RICA. — M Pica-
do, candidat libéral, a été cm
président de la Rpublique.
LA “ PRAVDA ” ATTAQUE LE GOUVERNEMENT
POLONAIS DE LONDRES
Moscou, 16 février. *- Un Cen-
sé 11 national vient de se former
en Pologne, composé de représen-
tants du parti paysan, du parti
socialiste, du parti des travail-
leurs et de plusieurs autres gi-iu-
pementa * démocratique y en
vue de réunir tous kg élément»
qui, en Pologne mètre, rant dé-
cidés à lutter contre le fascisme.
La constitution de ce Conseil
avait été précédé d’un très vio-
lent article de ta « Pravda » con-
tre le gouvernement polonais émi-
gré à Londres qui concluait
ainsi : « Le gouvernement po’o
rais de Londres plus Dcrfoune
terrière lui. en dehors de ses
agents fascistes opérant IVI>
|M. *
Chez les Dissidents
Alger. 15 février. — M Harbv
ancien récteur d’Ajgea- et nîu-
sieurs membres du naut nerBon-
nel enseignant «nt réwques
a a
Le procès de M Pucheu va du-
rer 3 jours: le oréaid»*nt de ta
Cour d’Apoei de Tunis, dirigera
les débats.
VHE MISE AU POINT VE M. PH. HENRIOT
sur 1» nature de la répression du terrorisme
Vichy. 15 février. — En réponse
à certaines critlaues de la Dresse
su-sse relatives à l’action réores-
slve contre le terrorism? en Fran-
ce M. Ph. jgenrio; a fait, a ta
radio, une mise au point.
Après avoir dit que M. Dar-
nariti veutait arracher ta France
à ta guerre civile aveç te moins
possible de san<* v?rse. le secrê-
laire d'EUt A l’Information a pré-
cisé ;
c Depuis des mois les morts ont.
été constamment du côté des
hommes de Damand et des dé-
feuseurs du Maréchal et de son
gouvernement. U serait légitime
QU'aujourd’hui. ceux-ci se laissent
aller’ à quelaue esprit de repré-
sailles Où voyez-vorua d->nc rien
de pareil ? Parmi tou* cet» réfrac-
taires au’on traque en Haute-Sa-
voie Damand sait ou’il v a en-
traînes par une poignée de misé-
rables. des jeunes gens oui se
sont «lusses menar et qui s’en re-
pentent aujourd'hui. Il veut les
sauver sans rigueur inutile *4 c est,
pourquoi ses hommes et lui évi-
tent les rencontres où l’on s’af-
fronte mitraillette au poin^ On
voit des officier» et d» hommes
de Damand et de» troupes de ta
police s’avancer vers des jeunes
gens et souvent les ramener en
nombre sans avotr «u à wer un
coup de feu s
LES OPERATIONS MILITAIRES
Le communiqué allemand
B rhn. 15 t*vr;«r Le G Q O du
Fubr.r communiqué
Tandis qu su »ud »t d<* Krlvo. Rog
d s a:tv.ui-s soxiétiqui» locali» on;
échoué, nos troup s llvrrnt d*' durs
comuais oifinsifs «t d*-f* nsil* a i ours:
d- Ichirkassy, * l’«s: de Jschkov. où
12? char» ,nn mi» et «8 p:éc> s d’uni'.-
Lrié ont é^ détruits dans la journée
d'hur.
Près de Dubno. I«x contingrnix d’une
Jt* s en W nde*- ont anéanti un groupe
de forces sov;éi:Qu.s qui avait réuss:
A x’inflltrir.
Entre ie Prip.-t et la Bé^ésma, les
Bolen viqii’S ont e-.ssé îturs )"»m. •.
Du 16 Janvl. r su 10 février, nos trou
p,s. prtr leur intrépidité on:. »ve« l’ap
pul de formation* d avons -d'trèseut
'•t de chars, déjoué dan» cette rég.on
lit t nthllves de percêé rnnfin:e» ef-
f,c;ué«s sans interruption par 30 divi-
sions d infant»rie et de nombreuse»
formations blindés*, rt infligé à 1 ad-
virsairr d-* pert«x élevée» m honun«»
t
La 2J4 br.gs.ie de chars d'artil-
lerie »Vst particuliérement signalée
lar ta vatl'ance au cours d- s combats
de et* jours derniers
Prés de Vitehsk et au nord dé Ne-
v»l, dJ nouvelles rt volente* attaques
4<* Boich'v'qur* ont échoué après de*
re""*»!* acharné*.
Entre le lsc Ilmm et le lac Pc,pou*,
nos troup--* on: d- nouveau rff«ctué en
que'.qu»* secteur*'d*s opération* de dé-
crochag * conform o, txt ac* ordrrs
donnés et sans in èire cmpéchee» par
: ennemi.
Dans ,e cadr,* d • r-a HHBHBl '.■»
ville d Louga q été évacuée après d, t-
truction d s .astuilu’ion» d'imporianrt
militaire.
En d autri-s secteurs, d s attaq ira
«nni-miis ont cchou» tandis que des
o-vr.ii oi;' olf ns.v-, (HlWutlS par
no.s. se son; d^rouiée» aver -suecé».
Dan» la région d* Narva, le* rombats
ont augm-nté d'mlenstté
P tisseurs infill rations réaliser* pat
l< s Boichiviquts on* ou être verrouil-
lées.
L- capitaine Von Darkhorn. chef de
group* d une evadrllle de chats- et ti-
tulaire Je |« Croe.x de Querre ave»
feuilles de chén». a remporté, le 13 fé
erirr. as 250* vtr.otrj sértrnn- sur lé
Iront d* l’Est.
»♦
Sur lit ihé»tr*s d'oiK*rs:ton* d’Italie.
1» journée d hi-r, dans le s*cirur de
Nettuno. sest passée sans opération»
notabl-s Nos grenadiers ont pu. locaie-
m
D* s formations fayton» de combat
et d’assaut ainsi que d<* batterir* »
longue portée, ont rostbattu. hi-r égs-
l< m ni. et aussi bien de jour que de
nuit, d s concent rat ions de navire» et
des ooerai'ons dé déchargement dans
la région *Anuo et de Nettuno
Au cours d* ce» opérations un na-
vire de commerce, jaugeant 6 000 ton-
neaux. a été cou.é S la bombe, eT deux
autres cargos tfc- moyen tonnage ont
été endommagés.
Près de Cnss.no. les durs combs: s
n sont poursuivis hier encore toute
la journée. Uhe nouvelle Infiltration
rexiisée par l’rnnrmi jusqu'au milieu du
tnaïup d- decombr,» de Cassino. a été
d<* nouveau complètement annihilée au
cour» d un, cottlr< attaque rff«ctuée par
le r marquable 211e regim-nt de grena-
diers.
::
Des avions rnn-m:» ont. dan» la
nuit du 12 au 13 février, bombarde la
ville de Rome, sans causer d* d-gStr
s drs installunons d'importance mili-
taire.
La nuit dernière, d importantes for-
mation» d'avions de combat allemands
ont, pur bonne v;»lblltté. effectué une
saaqu- coordonner contre Londres Un
grund nombre de bomb.* explosives ci
tne nd.airis ont été lancers provoquant
de vastt» incendies
Echec d'un débarquement
russe à Narva
Btrlin. 15 février. — Une thé-
raiion de débarque ment ennemie
a été dé louée à Narva où des
perte» élevées ont été infligées à
l’adversaire Plusieurs c êtres et
des chalands de débarquement
ont été coulés au cours de cet
engagement.
Les Américains réoccupent
Kile de Wake
Dans If Pacifique, Pile de Wa-
ke. évacuée depuis un certain
temps par les Japonais, a et*
occupée par les troupes iirort-
calnés
LES COURSES
A VINCENNES
Première course. — 1. Semaine
de Mai ; 2 Son Petit FQs ; 3. Sem-
brador. — 170: 40, 22. 36
Deuxième course — 1. Suzv
William : 2. Serurlier ; 3. SaUU-
sel — 80 : 29. 40, 34.
Troisième course — 1. Rêve
Joyeux : 2. Radieuse III : 3. Re-
vanche U. — 60 : 25. 34. 37
Quatrième course. — 1. Rollor:
2 K?ine Pédauque II ; 3. Qui veut
Và — S3 : 20. 29. 23.
Cinquième course. —- 1. Qui
Qui IV ; 2. Périclès : 3. Polo —
34 : 13. 14. 24.
Sixième course. — 1 Quinus ;
2. ODS Wilkes : 3. Suerella H —
15: 11. 12. 16.
Septième course — 1. pavante
2. Quito ; 3. Palmy — 57: 16.
28. 15.
LÀ GUERRE AERIENNE
UNE FUSEE ALLUME
UN INCENDIJB
DANS US APPARTEMENTS
DU PAPE
Lors de la dernière attaque
aerienne sur Rome, une f.-see
éclairante est tombée sur le Pa-
lais épiscopal, juste an-dofisus dis
appartement^ du Saint-Père. Un
incendie s'est déclaré, mais n a
été rapidement maUrlaé.
La radio du Vatican s’«6t' .'le\ ce
une nouvelle fois contre la viola-
tion de neutralité des Etais de
l’Eglise, précisant que 18.000 fem-
mes et enfants se trouvent réfu-
giés à C8stelgandolfo,
Au cours de la dernière attaque
sur Rimini, de nombreux monu-
ments, un orphelinat et un hôpi-
tal ont été détruite. On dép'ore
un grand nombre de victimes.
SUR MER
LE SOUS-MARIN
« SIMOUN » PERDU
Londres. 15 février. — L Ami-
rauté annonce aue le so us-marin
« Simoun ». en retard sur soa'ho-
raire. doit être considéré comma
perdu.
PAS D’ECHANGE DE NOTES
FINN O-ALLEMANDE S
Berlin. 15 février — On déctar
re A ta Wilhemstrasae n’avoir uns
connaissance d’une note alleman-
feA&jrgflt.no“
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