Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1944-01-03
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 03 janvier 1944 03 janvier 1944
Description : 1944/01/03 (A77,N55115). 1944/01/03 (A77,N55115).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1148562t
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/02/2021
77’ ANNEE - N* 55.115 Edition Pau-Banlimw ’ LUNDI 3 JANVIER 1944
i: INDEPENDANT
DES PYRÉNÉES
LE MIEUX INFORME DES JOURNAUX DE LA REGION
REDACTION, ADMINISTRATION à PAU, Palau des Pyrénées - Tél. 29.01 mt la muitm
Emile CARET, fondât.
1 FRANC
2*“ MAGAZINE
Depuis U XVI* siècle
Jlc
les acrobates du Vatica/i
iiillïil à l’HlrtliN il ie Rome
Pie XII, alors qu’il était car dinal-archiprètre de Saint-Pierre,
te trouvant un Jour dans la bas ilique, vit, non sans émoi, un
garçon d une quinzaine d'années qui grimpait comme un écureuil
le long d’une haute échelle dont l'extrémité semblait se perdre
lant et qu'on lui interdit de janna que l'on fit descendre l’en-
dans les voûtes. Effrayé, il ordomais recommencer.
Un des vieux gardiens qui sc
trouvait là. s’approcha alors de
lui et. la voix brisée d'émotion,
lui dit qu? le jeune acrobate était
ton petit-fils qui aspirait a entrer
dans le corp6 des e Sampietrini ».
Ce à quci le cardinal répondit
que le candidat était bien jeune
et qu’il pouvait attendre à plus
tard.
— Eminence, s'écria le vieillard,
bl vous 1? refusez maintenant,
l’enfant mourra de chagrin.
— Puisqu’il en est ainsi, répon-
dit le futur Pie XII. le visage
éclairé rmr un sourire paternel,
taissons-le vivre. ' Et il ordonna
que le garçon fut admis parmi
les « Sampietrini ».
70 spécialistes
Les « Sampietrini ». au nombre
êe 70 en général, constituent une
véritable corporation jalouse de
Ms prérogatives et dans laquelle
n’entre pas qui veut. Deptns ses
origines qui remontent au XVI*
■iècîe. le corne de» « sampietri-
ni » veille à l'entretien de la basi-
lique vaücane .ce oui exige de
Me membre» de véritables quali-
tés d’acrobate que l’on n’acquiert
qu*aurès un long entrainement,
ear leur principale activité se dé-
ploie non seulement à l’intérieur
de l’église, dont les voûtes attei-
gnent pourtant à des hauteurs
vertigineuse*, mais surtout à l’ex-
térieur sur la coupole et jusqu'au
faite de celle-ci oui. on le sait,
ee dresse à 136 mètres du niveau
du sol.
LES MOTS Cnoisés
du DiMANchc
SOLUTION DU rnom.EMK *’ 21
HORIZONTALEMENT — Elévation —
t. Sinus. — Due. — 3 Cérès. — Ty. —
4. Opéra. — 5 Illimité. — 6 Mue —
Mon. — 7. Méandre — 8. Usé. — Ion.
. 9. Rouât rts. — 10 Situe. — 8tl.
VLRT1CALEMENT —■ 1. Escrimeurs.
■— 2. Lie. — Lu. — Sui. 3. Enrôle-
ment. — 4. Vue. — Au. — 5 Assomman-
te. - 6. Pion. — 7. Id. Etudiés. —
». Outre. — Rose (V... « le Jongleur de
Koirt-Dame »). — 9. Neva. — Sen.
PROBLEME ■« B
HORIZONTALEMENT. — 1. Pait les
troupeaux. — 2. Emphatiques. — 3. Dé-
férence del.cale entre deux choses. —
Phonétiquement c'est notre première
préoccupation dans la vie. — 4. Il lait
l'admiration des foules. — Vigoureuse-
ment agité par un homme a veste blan-
che. — 0. Ineonvénlent. — Reçoit la
Thièlc. — 6.' D.don ne le trouva pas a
son goût. — 7. Personnage de e la
Tosca ». — Centre d'un chef-l.eu sur
la Méditerranée. — 8. Adjectif. — No*n
donné a un malin cadet après sa lutte
contre l'ange — 9. Compositeur fran-
çais. — Sorte de pigeon — 10. L hy-
dravion y prend parfois son essor. —
Jiu
VERTICALEMENT. - 1. Protège un
chef des ardeurs du soleil. - Trahit
la femme de Barbe-Bleue. — 2. Trom-
pa par des feintes. - Orifice d'un
conduit. — S. Ville d'eau étrangère. —
Tint. — Pronom. — 4. Intéressent les
peintres et les musiciens. — Musicien
grec que les dauphins qu'il avait char-
més sauvèrent de la noyade. 5. Nym-
phe de Calypso. — 6 Sur le golfe de
Botnie. — 7. Note. - Isthme d'Asie.
— Juge d Israel. 8 D'un auxiliaire.
— A son centre. — 9. B-autè rare. -
Vignoble.
L* illumination
de StJ*ierre
A l’intérieur même, le travail
de» « Bampinrini » n’est pas de
tout repos et il suffit, tiour s’en
rendre compte, de songer que le
baldaquin du Bernin surmontant
l'autel papal a la même hauteur
que le palais du Louvre..
Mais l'exploit, sans cesse r?nou-
velé, qui leur a valu l'admiration
du monde entier, c’est l’illumina-
ticn de la façade de la basilique,
car ce spectacle est le fruit de
leur habileté sans égale. Le sys-
tème d'illumination encore en
usage, conçu par Luigi Vanvitelli.
fut mis au noint vers le milieu
du XVIII* siècle. Sa préparation
demande un mois de teams, car
il comporte la mise en nlace de
5000 lanternes et un millier de
flambeaux.
Pour garnir les flambeaux, que
constituent de vastes niât* mé-
talliques. il faut dissoudre plus de
15 quintaux de graisse. U faut,
en outre tenir compte des kilo-
mètre* de crottée» cordes mice
auxquelles Ira « Sampietrini »
peuvent se livrer à leurs opéra-
tions acrotMitiou«B depuis la faça-
de de la basilique jusqu’à la cou-
pole, la lanterne, la mw* boule
et la croix qui surmontent l'église
la plus vaste de la chrétienté
Parfo’S, les « Sampietrini ».
accroché» à leur corde comme des
araignées humaines, se lancent
dans L» vide oour atteindre les
noint» désignés DOUT la pose des
bnremes. ce oui arrache de» cris
d’effroi aux passants qui de loin
assistent avec angoisse à ce spîc-
tacle insolite.
Après VAngélus
Un» heure anrès l’Angelus. on
allume les lanterne» qui. de leurs
lueurs mates, dessinent tout la
pourtour de la façade et de la
coupole iusou'à la croix mais ce
n’est nu'à la nhase suivante de
l'onération que 1# spectacle de
l'illumination acquiert son carac-
tère de féerie.
Au son du bourdon de la basi-
lique le chef des « Rampétrini »,
iuché eu fait#, .de la croix, em-
brase le» flambeaux disposés sur
le montant et le» deux bras de
celle-ci. A ce moment, les diffé-
rentes énuipes de « Sampietrini »
ratmnnelîement distribuées sur
toute la surface du monument,
mettent le feu simultanément aux
flambeaux oui se trouvent dans
leur rayon d’action, si bien ou’en
un din d’oeil, tel* des feux follets
rassemblés par 1» main d’un ma-
ericoen. en voit d’innombrables
flammes dansantes fa're apparaî-
tre de leur éclat la mass» de la
coupole et de la façade one la
nuit enveloppait de ses ombres
épaisses.
hisTOÎRE ialANdAisE
Les aventures de James O’ Brady
ou les difficultés de la neutralité
M. James O’Brady cal uo hom-
me bien ennuyé... San* doutr.
doti-il. être un oc ceux qui atten-
dent la paix avec impatience, car
sa « situation » est positivement
intenable.
James O’Brady tient un petit
estaminet à Longvood River, si-
tué juste à la limite de la fron-
tière de l’Etat libre d’Irlande et
de l’Irlande du Nord, province
britannique, et. depuis quelques
semaines, cet homme est devenu,
sans le vouloir, le plus populaire
des Irlandais.
En troi» semaines, deux inci-
dents pour le moins Inattendus
l’ont atteint, le premier d’orélre
familial, le seeond, beaucoup plus
grave, puisqu’il relève de la di-
plomatie. I
James O’Braüy est Irlandais, I
donc neutre. Se* champs et seal
étables t>e trouvent dans l’Etat I
libre, mais sa maison se divise en I
deux secteurs. Sa salle à manger. I
sa cuisine sc trouvent du rote I
Est, donc en Irlande, sa chambre I
à coucher et son café, en Ulster, J
c’est-à-dire en Grande-Bretagne, i
U y a quelques semaines, sa I
femme mettait au monde un ma-1
gniiique poupon et c’est là quel
commencèrent ses dif f * c u 11 e s. I
O’Brady et sa femme étant Ir-
landais curent un enfant sujet
de S. M. Britannique puisque né
sur un territoire relevant de la
couronne d’Angleterre.
Deuxieme incident, celui - ci
beaucoup plus grave ; une P«-
trouilic américaine, commande J
par lu licutvnant James Maraood
venait de se taire relever. Les su
homme., et l’oiiicicr furent sur-
pris par une violante averse etj
décidèrent de »e mettre a 1 abri
dans l’estaminet de James
O Brady.
Ce dernier, installé derrière son
comptoir, reçut les soldats amé-
ricains et leur versa a boire de
la lucre. C’est alors que l’hioioire
sc complique. Voyant que le mau-
vais temps persistait, trois *oi
dats américains voulurent faire
une partie de cartes et 1rs trois
autre» un billard.
Quelle ne lut la pénible situa-1
tion de l’Irlandais lorsqu'il lui!
fallut crier, en se plaçant devant I
le, soldat* vankee* afin de les!
eu pécher d’avancer davantage :|
u Attention, la consigne est lor I
m Tie, aucun belligérant ne doit |
penetrer dan* l'Etat libre. » I
Le* soldats. quT étaient a envi-1
nn deux mètre* cinquante du fcil-l
lard, crurent à une plaisanterie I
et continuèrent d’avancer. . I
De plu» en plus affole, lames I
O’Brady tenta une dernière foisl
de s’interposer en criant : «Vouai
aller, violer la neutralité de Hr-1
lande ! j»
Emus par le ton de la voix du I
fermier, les six homme» reculè-
rent. Il était temps, car tes Amé-
ricains ne se trouvaient plus qu’à
clncuant: centimètre* de la fron-
tière.
Aussi, dès le lendemain, O'Bra-
dy. instruit par ce» événement»,
courut à la rédaction du journal
local afin d’y déposer une an-
nonce. Il eut beau proposer une
dizaine d« foré sa maison et son
café, mais personne, jusqu’à \Kt
S'nt, n’en a voulu et pour cause...
8a fltuation est d’autant plu»
compliquée qu’U doit payer deux
foi, ses impôt* : au shérif de
Longwood River, représentant de
M. de Valera, et au trésorl*r
d’Alsgate. le représentant de ». M.
I Georges VI...
MARIAGE chez les PYGMÉES,
où h beau-père crache
sur les époux, et chez les Papous,
où l’on traite le fiancé d’idiot
Pour rire .««Imi» chrx U» Primée* »
fonder un loyer, r>*i-a-dirr a prendre
femme, la Jeune homme doit donner U
preuve qu'il r»l bon rhaaoeur et bon
pécheur. Après quoi, le prétendant don-
ne au prre de la fille une poule no:rr
(comme le «hanl du roq décélérait aux
ennemi* le lieu ou rampe le clan, le
Fvgmèc n rlevc pa* de poule*, mai* le*
vole rbei le* voisins). Le fiance ayant
été amené devant la ra*e du rhrf. le
futur exécute un *iir.uLarre denlèvrmrnt,
cour h o la jeune fille a terrr. l'amène
do force devant ctarl du eian. elle doit
aa alsoee conduire tout en faioant min-
do rrtialrr. I.e rhrf m.u-hc alors un ro-
avau, puis crache sur 1rs deux futur*
epoux, c'est sa benediction.
Le jeune entraine alors sa fiancer vers
la case qui leur a rte preparer. Il boit
ime gorger d’eau aromatiser, en asper-
ge la poilrlnr de la jeune fille en di-
sant: « Voici l'eau qui laie », le meme
Comptabilité de cigale
L'actrine Madeleine Brohan
était fort charitable et secourait
beaucoup de scs camarade» que
la vie avait moins bien partages
qu’elle. Pour ellc-mème. par con-
tre. elle ne savait pas compter
Un ami. effrayé de -a rap-dité
avec laquelle se vidi/t là. caseette
de tet belle actrice, lui conseilla
de tenir n;te de ses dépenses :
— « Excellente idée, dit Ma-
deleine. Je commencerai des cg
soir ! » /
Le soir, en effet, cil? avait acim
té un périt carnet relié de rraB.
quin rouge et elle y inscrivait «
D->nné à un pauvrê : 5 fran#
Mouron pour mes oiseaux»;
0 fr. 15.
Divers : 1000 francs.
teslo est fait par la (.ancre sur son
llaneé ri par le chef aur les deux J-unes
fen*. La mariage est terminer.
Au festin, homme* et irmmro, epoux
et épousé, nr nwngrnt jamais ensemble.
Les instruction* de la beile-mere a sa
bru tirnnrnt dans retie sentence :
•* Quand le tonnerre (ronde, l'oiseau «t
lait. Quand le mari parle, la femme
tarde le silence. »
Allons ehrr les 1’apou». Le grand joui
r»t arrive. Il s agit de surprendre la Jeu
ne fUle et de l’enlever de force. Les amj
du prétendant s'avancent tout douce
mint vers la ma.son de la fille, la cer-
nent, la prran.-m d'assaut en poussant
de grands rrio. U convirnl que la Jeune
fille se sauve a toutes jambes, effrayer
et tremblante. Alors poursuite dans le*
grandes herbe», a travers 1rs jarJins
saisir, elle rrir, se défend de» pieds et
des mains, mord rrlui-èl, frappe celui-là,
égratigne un troisième.
Au m lieu d- ce vacarme, la mere sur-
vi-nt, armée d un ra*ee-tête qu'elle bran-
d.t avec rage, frappe a eoups redoubles.,
pas sur Ir» personnes, mas aur lis ar
brt», les müsons ou bien par terre, en
vutruosant de» torrents d'injures, des
menace* atroce*, ehereh- à délivrer sa
IIIU. Effort» inutiles. Alors elle jetu
von bâton, s'assoit a l'écart et. la (etc
entre les genoux, rommenre tits lamen
iaflqtts sans tin.
VJ nuit venue, le père et la mère vien-
nwt auprès de leur fille : « Ne te ch»-
\AEine pas; r'rst nous qui avons tout ar-
j^ingf. Tu seras heureuse aver ton mari.»
Le cortège s organise et s'avance, con-
duiront la fianrre a son futur. CYsl
m t.n.ensnt au jeune homme de faire
le d tficUt. Il se sauve et se cache. Se*
amis le rattrapent, le traitent d’idiot et
la ramènent a la ma son paternelle,
nu attend aa f anrec. On le* foil asseoir
l'un près de l'auirr; et tout le village
• r.e: «• In tel est marie avec une telle.
Ilou, ah-! (ter). » Ce cri constitue la
rpeonna ssance du contrat.
L'ORIGINE
dES CAdEAUX
du NOUVEI AN
On fait remonter l’origine
des ét renne» Jusqu’au
temps du rot TsUu» ; oc
prince ayant reç* comme un
bon augure des branches cou-
pée» dan» un bol» consacré
a la déesse ütenua, ou la l'pr-
ce. et qu'on lui préutenla com-
ing un signe de paix et de
concorde entre le*' Romain*
et 1rs Nabi ILS; cet usage sub-
sista tlejmib, et tou» le» Ro-
mains *e firent de semblable»
pié»ent» en se ijouliaitant une
heureuse année; ce» présent»
prirent le nom de Strenae eu
souvenir de la déesse Streuua.
D'autres donnent au moi
Stren* le sens de bon présa-
gé, de bonheur qui doit se
répéter trois fqi» (trena, ter-
nit). Quoi qu'U en soit.'les
ét rennes chez le» Romain»
consistaient en ligne», datte»,
miel, etc. On y ajoutait une
petit*. pièce de monnaie
(slips), comme présage d« ri-
chesse. On portait au»»l des
éUrenues aux patron», aux
magistrats et aux empereur».
Le» Grecs empruntèrent aux
Romain* l'usage de» et rennes.
Il passa aux chrétien» malgré
l'opposition des conciles et
des Père» de l’Eglise qui le
décrièrent comme un abus ;
et 11 existe encore.
ETRENNES
DB
MONSIEUR
-- Qu'offrir ?
-- Oui, qu’offrir ? Je vous le de-
mande ?
Et pourtant l'approche du Jour
de l'An remue en nous toutes sor-
tes de bons sentiments. Le coeur
est sur la main, le portefeuille dans
Vautre.
Et Von bavarde...
■ — Offrcz-lui une cravate ?
-- Impossible, plus le moindre
petit point de textile !
--Un briquet ?
— Comment l’alimenterait-il en
essence ?
--Un étui à cigarette ?
— Au moment de la mise en ap-
plication des deux décodas. Ce se-
rait une provocation !
-- Il y a bien au monde quelque
chose qui lui ferait plaisir ?
— Je ne sais pas. Au fond, ma
chère, a plus grande joie, ccst de
me voir heureuse.
-- Alors, soyez heurouse. ma
chère...
-- Ah ! je serais si j’avais un
manteau de vison.
--Eh bien ! vous avez trouvé.
O f irez-vous un manteau de vison
pour ses étrennes.
-- Chic ! je serai au comble du
bonheur.
— Et comme il sera content !
Il n’y a tout de même rien de tel
que d* faire p'aiir à son mari...
J. L.
L'AviATION ANqlo » AMÉRICAINE A bOMbARdÉ
U bANÜEUE PARÎSÎENNE
281 MORTS
et 300 blessés légers
On compte
264 blessés hospitalisés
Pans 2 janvier. — Le dernier
jour de l’année 1943, le* bombar-
dier» anglo-américains *or»t venu»
une foi» de plu» semer la mort
e; 1« deuil sur Pari* et sa ban-
lieue Deux alert*» ont ete dor-
nées. Tanwemière, en fin de ma
tinée, a 11 h. 45. et ■’«* Plon-
ge* dan* un fraca* de détonation»
jusqu’à 12 h. 55; la iïconde, cinq
minute* plu» tard, a pris ?!n à
13 h. 20. . .
U, temp* était clair et ens^
Ici lié. Le* avion* volaient haut
dan» le ciel, entouré* du tou nour-
ri de la D.C.A. De» colonne» de
fumée s’élevèrent sur différent»
point» de lTiorixon. La foule, au
début indifférente, *e hâta Ter»
le* abri*.
Une f®** de P*U!*» ,eV‘ Hh*r**
Vetir» >» iç sont acharne» sur U
population ouvrière de la péri-
phérie. y semant le» ruines ou les
incendies, détruisant de nombreux
Immeubles sou» lesquel» «ont fientr
sée» le* victime». Le* perte* d*
la population sont élevée». Dam
une séule commune du sud-est, le
nombr* de* mort* atteignait I*
cinquantaine.
LE' BILAN PROVISOIRE DE
CE RAID S’ELEVE A 2S1 MORTS
ET 261 BLESSES HOSPITALI-
SER. PLUS DE 340 BLESSES
FURENT PANSER DANS 1ER
POSTES DE SFCOURH. IL FRT
A CRAINDRE QUE D’AUTRES
VICTIMES SOIENT SOUS LES
DECOMBRES QUE LES SAU-
VETEURS S'EMPLOIENT A DE-
BLAYER ACTIVEMENT.
Aussitôt le bombardement, *e»
équipes du COBI et du Secoun»
National de -a Croix-Rouge f»*’
sont mis en action.
Le nord et l’ouest
de la France
ont été également attaqués
Londres annonce qu’une puis-
sante formation de bombardier»
allie* escortée de chasseurs, a
attaqué diverses localité» dans le
nord et l’ouest de la France.
Il» ordre 4a jouHtt filtrer
1 l'armée et » pesple allemui
ADOLF HITIER Y AFFIRME SA FOI
DANS U VICTOIRE FINALE
G. Q G. du Fuiuci, 2 janvier.
A 1 occasion du nouvel an, le Fuh
m- a adressé à l'armce alleman-
de un ordre du jour indiquant
notamment que le front d’Italie
es: continuellement renforce.
Adolf Hitler poursuit : « Le»
Balkans sont entre nos marna et
les lies sont occupées. Les tenta-
tives de débarquement echoueron.
partout où elles seront effectuée».
L'occupation de possessions dans
le sud de la lorteresae européen-
ne a exilé le retrait f certain»
unité* du front de lw«
nombreuses formation» »
u résent retenues pour assurer la
tin Peuple et
vitale. Nous ïSe
i» 44
rer a conclu . Notre
sera une année très °ure ^
devoir commun nous
steSsffis
violents! La Providence donn-*
la victoire a celui qui en est le
plus digne. Dans cette guerre de
vi« ou de mort, l’Allemagne fi-
nira par vaincre.»
D'autre part, le Führer u
adresse un appel au peuple alle-
mand dans lequel il souligne que
toute attaque de terreur ang«o-
amértcame a prouvé qu’U ne
s’agissait plus de pitié, n.alj de
vie ou de mort, et il a annoncé ;
« Cette lutte devra comporter de
notre pan une repbnse également
sans pitié et nous donnerons cet-
te ,-éponse »■
IT a fait ensuite reasorur le
son des populations actuellement
sous le joug de* ploutocraties :
* C-’Ue incurie des democrat ica.
a-t-1 fait remarquer, montre ce
qui noua attendrait dans le cas
n’tme '"letoirc sovietn-ploutoc-ati-'
que : non seulement un effon-
drement social, mais une catas-
trqnhe économique inimaginable. »
ie Führer a conclu : * La seule
prie re adressée au Seigneur n’est
pas qu’il nous donne la victoire,
nuis qu’il veuille bien peser et
mesurer avec justice, notre 'mu-
rage. notre bravoure notre ardeur
au travail et nos sacrifices. »
LA WEHRMACHT
a encore progressé
à KIROVOGRAD
eniiHigent de lourdes pertes aes fortes reuges
L’interet sc concentre sur les
operations du saillant de Rie .
A Jitomir. les Rouge» accentuant
leurs attaques. I's ont engage a
cct effet une trentaine de diri-
cions d’infanterïe et plusieurs cen-
taines de chars. La ville, qui h est
plus qu'un amas de ruines, a ère
evacuee par les forces du Reich.
Les Rouges ont laisse 97 chars BUT
le terrain. Au cours des combats
contre la tête de pont de Nik<>
pol. les bolchevicks tnt mis en
ligne 6 divisions sans toutefois
remporter de sucrés appreciable»,
malgré l’appui d’une puissante ar-
U A1 Kirovograd, les Allemand»
ont progressé en dépit des contre-
attaques. L'ennemi a baisse un
grand nombre de tués sur le trr-
raon. prisonnier* ont été
faits! “ .
A titebks, des engagements fa-
rouches tnt eu lieu. Lfs Russes
ont lancé de dures attaques au
nord-ouest de ta ville.
Les Allemands durent céder duJ
terrain, qui a été repris apres de
dure» contre-attaques.
UN ORDRE DU JOUR
DU MARECHAL MANNERHEEM
Le maréchal Mannerheim a
adressé un ordre du Jour à ses
troupes : « Notre pays t endia
inébranlablement sur ses P 061'
tians. Il contemple l'année avec
confiance. »
ACTIVITÉ
IOCAIE EN ITAIIE
La situation générale QU front
demeure inchangée. En dépit ue»
attaques locales lancées par uai
« alliés » >a résistance allemanoe
ccvknt de plus en plus grande •
Cussino et a Ortana.
LA CRITIQUE SITUATION
DES NAPOLITAINS
Inoccupation américaine nu »ppo»
té aux napolitains ni la Joie ni
prospérité- »
Suivant ica récit» de soldai» « al-
ite» », la vie a Napiea un Utns »*«.•
j.r.x; un repas correcte coûte 250 11 te».
*0." 600 lrancb lrançais. Un ouvrier
uc gagne pas plus de 35 lire» par jour,
a peine le prix d'un oeul. *1 chaque
jour Ji» prix continuum a monnr «ucchc, acoen tuant U prolétarisation
Uv la popuiat.on, La ration pa.n
1. r6. ton,»ai» que dt 100 grammes par
jour.
DANS
LES BALKANS
LA LUTTE CONTRE LES PAK^
TISANS CROATES EST PRES
QUE TERMINEE. — Le chef de
l’administration civile de Croatie
a déclaré que la lutte contre les
partisans est maintenant presque
terminât et que la population de»
régions libérée» I»r les bandits
revient peu * à îa vie rcr-
male.
En décembre...
LES FORCES AERO NAVALES
DU REICH ONT COULE
56 BATIMENTS <> ALLIES »
ET ENDOMMAGE 60 AUTRES
Berlin, 2 Janvier. —- Pendant
le mois de décembre, le* force*
aéro-navale* allemande* ont cou-
lé 35 navire* de commerce et 21
bâtiments de ffuerce «t endotn-
magé 24 navire» de commerce *t
t de guerre anglo-américain». El-
les ont également endommage 28
navires russes.
325 UNITES DE GUERRE
« ALLIES » COULES
. _ DANS L’ANNEE
Berlin. 2 janvier. — Durant
l'année 1943, la marine allemande
a coulé un porte-avions, 6 croi-
seurs, 63 destroyers, 181 sous-ma-
rina. ’ 3 corvettqs ou frégates, 56
vedettes et 15 autres unités.
Cinq croiseurs. 10 destroyers et
plus d« 60 vedettes rapides ont
été endommagées.
PACIFIQUE
Les Japoneis ont coulé
- 14 tout-marins
Tokio 2 Janvier. — Depuis oc-
tobre 14 sous-marins ennemis ont
été coulés dans les eaux Jâponai-
ses et sur les autres théâtres do-
pérationrf
Le maintien de F ordre
MM. LEMOINE, DARNAND
et PARMENTIER appelés à
d’importantes fonctions
au Ministère de l’Intérieur
Vichy. 2 janvier. — Afin d'ah-
surer le maintien de l’ordre et
mener une lutte plus intense en-
core contre le banditisme et le
terrer; jne, des décrions van-
nent d'étre prises dans le fiens
d’une réorganisation et d’un ren-
forcement du Ministère de ’’In-
térieur.
Un poste de secrétaire d’Etat
de l’Intérieur est créé. Il sera as-
sume par M. Marcel Lcmome, qui
a su taire preuve dans ses déli-
cates fonctions de Préfet régio-
ns* de Marseille, dç toutes les
qualités oue requiert la-fonction
u laquelle il est appelé.
T. e*t crée d’autfe i*art un
|x*4e de secretaire général t»u
maintien de l'ordre, en remplace-
ment du noere de wcrctairt gene-
ra' à !a police. M. Joseph Dar-
nand en sera le titulaire.
ML André Parmentier, préfet
regional de Rcucn. est îmnmé di-
recteur général de la police na-
tionale.
Un commissiriat général
à la Jeunesse
Vichy. 2 janvier. — Le secré-
tariat a la Jeunesse est remplacé
par un comiriasariat general qui
est confié à >L Maurice Gait,
agrégé de I’UniversRe.
EN AFRIQUE
DU MORD
Une entrevue
Bené»-de Gaulle
Alger, 2 janvier. — M. Bcrès,
en arrivant à Alger, s’est immé-
diatement rendu à la Résidence
où il a eu un long entretien avec
de Gaulle.
Delattre de Tassigny
sous les ordres
d’Eisenhower
Alger, 2 janvier. — Delattre de
Tassigny serait appelé prochaine-
ment à prendre le commancie-
meni des troupes gaullistes qui
seraient placées sous les ordres
du général Eisenhower.
Ainsi, après sa démission for-
cée du Comité d’Alger, son éli-
mination des affair-» de Corse.
Giraud se voit enlevé la partir la
plu* importante de son comman-
dement.
LES GREVES AMERICAINES
LES SYNDICATS REFUSENT
L’ARBITRAGE
DU PRESIDENT ROOSEVELT
Washington. 2 janvier. — Les
délégués des syndicat* des che-
mins de fer on: repoussé la pro-
position d'arbitrage du président
Roosevelt, concernant le Tltige
6oulevé par la question des salai-
res Us ont fait savoir qu’ils en-
tendaient rester juge» de leurs rî-
vendications.
Long entretien
von Papen-Menemenioglou
Ankara. 2 Janvier. — M. von
Papen, ambassadeur du Reich a
eu un long entretien avec M. Me.
nemcnjog'ou. ministre des affai-
res étrangères tlo Turquie.
EN MARGE
DE LA GUERRE
« Le monde est à la vetlle
de très grands événements »
Berne. 2 janvier. — I* pré-
sident de la Confédération Helvé-
tique a prononce une allocution
radiodiffusée au pcuole suisse a
'.'occasion du Nouvel Am «
monde, a-t-il dit. est à a vrine
d’une année de très grands cvenc-
maits et de décisions importante».
La Suisse est à la veille de nom-
breuses difficultés. Le peuple doit
rester uni. >
Le Führer et le Duce
échangent leurs voeux
Berlin. 2 janvier. — Au seuil de
l’An nouveau, '.e Chancelier Hit-
ler e: M MussoUni. ont échangé
des télégrammes exprimant lour*
voeux e* ceux de leur peuple res-
pectif. .
M. Von Ribbon trop a fait par-
venir CTS voeux au Duce.
Let « Alliés » reconnaissent
aux Etats-Unis un droit
de mandat sur l’archipel
nippon
Washmskcn. 2 janvier. Un
journal américain revête que.
lor* des conférences du Caire et
de Téhéran. Il a été décidé de re-
connaître aux Etats-Unis un droit
de mandat sur les îles japonaises.
La Chine permettrait à l’Améri-
que d’étab'ir une base à Berm ose.
Démission
de M. Lucien Romier
Vichy, 2 janvier. — M, Lucien
Ramier, ministre d’E’-at, a donne
sa denmsion. Elle a été acceptée
LE NOUVEL AN A VICHY
Le Maréchal a refu
les voeux de la Nation
Vichy, 2 janvier. — A l’occa-
sion du nouvel an. le Maréchal de
France, chef de l’Etat, a reçu les
voeux de ses collaborateurs immé-
diats, puis c?ux du président La-
val et des membres du gouverne-
ment.
Ije Maréchal et le président
Laval reçurent ensuite ks hautes
Les journaux
sur format réduit
En raiacn île la pénurie
croissante de papier causée
par le» difficulté» de produc-
tion et de transport, le»
journaux quotidien» régio-
naux et départementaux pa-
raîtront désormais sur for-
mat réduit
personnalités diplomatique*
militaires allemandes.
Puis Mgr Valérie Valérl offrit,
uu nom du corp» diplomatique
dont il est le doyen, tes voeux au
chef de l’Etat,
« C’est toujours la paix qu’a-
pres plus de quatre ans nous sou-
haitons à la France et aux au-
tres nations. L’espoir ae ranima
qu’avant la fin do 1944, l’aube
d’une ère nouvelle s’allumlra à
l'horizon », a déclaré le nonce.
Dans nu réponse, le Maréchal a
déclaré notamment :
« Nous rentrons dan* tin* noo-
ptle année de MWiffaoû***. IM
guerre ne cesse d'ètrnâ»» té d'ag-
graver se» ravage». Flaioe M del
que le» nation» et leurs ciifâf en
pleine conscience de te*«* rodon-
table» responsabilités, l'étèvent
pour sauver une elvilteolton nÜM
en péril par raffaia*em*n4 dm
forces spirituMIrei, an faee dm
progrès technique» qui entraînant
les peuple» ver» U bortnrtn.
» La France, a qui oa n*fr
ruit diminuer 1^ place qui lof >*l
vient dans un monde twf*nbè
souhaite arden-ment *’aa»oeMr é
tou» le» effort* pour arrêter M
tout au moins atténuer la raina
Irphe. >»
L* Maréchal .s'entretint eneuha
avec chacun des chef* de militai
qui lui lurent présentés par 1»
chef» du protocole.
Dans la Journée. U a reçu de*
lettres et de* téléirrammea. venu*
de toutes tes province» de Franc»
et de» mission» diplomatique*
française» à l'étranger l’asBuranl
do leur dévouement.
Il H été particulièrement tou-
ché pur les messages parvenu»
des rumps de prisonnier». Il a
reçu aussi les voeux de 1** LF.C..
représentée par MM. LachaJ, GCT-
vals et Pér'card.
A la suite do ce» réception», le
Maréchal a décidé de nuBpmdn»
ses audiences pendant une pemaJ-
ne. Tl a tenu à rmescr 1» fin de
]» journée au milieu d-s tamfDes
do» membre» de ses robinets ci-
vil c* militxure.
De S'il côté, le nr Vident IAV»I
a travaille toute l’anretv-midl WM
se» collaborateurs. U a lui ausri
r« c i d» nombreux de
confiance émanant de tout 1*
pay«
La valeur des hckdts de savon
TICKETS I)’ 1. — 100 gnurm<» «le
sitton de toilette ou 37 gr. 5 de savon
de men^ae.
TICKETS n» 2. - E : 167 gT. i d-
■u\ou de Kenuge ou 620 grammi» dè
dèttrsil, J-l. 75 griuuniiS de savon de
mrna;c ou >00 gramrais de dètrrgll;
calégor.rs autr.s 39 gr. 5 d • savon de
nièna/i' ou 230 grumnt.s et dè’- rs,.!
TICKETS SPECIAUX POUR TROFES-
SIONNELS. — Une ration soins corpo-
ris. :0o gramjrn s d - savon d. to.Kttr
ou 37 jrr. 5 de savon Ut ménage, dénit-
ration lavage du linge: 37 gr. 5 d.- sa-
von de menage ou 120 grnmmcs de de-
tirslf au eavon (deux t rxets rim-.s
«ns-mblc donnent droit ft 250 grammis
de detersit au savom
TICKETS n» 3. — Produits a raser
! savons ft barbe du 50 grammes ou 80
Flammes de creme a raser mous»;use
ou 200 gramm.s de creme a raserblati f u ou 100 cramm- s de savon d<
toilette ou un |>o:ds. précisé dans cha-
que ta» partie u! KI . U un prcdusi de rem
placement.
Des sanctions
pour dépassement
de consommation électriame
Paris 2 janvier. — Pour aaxo-
tionner Ira depa*seinenta de coo-
tingent d’électricité, de» ftiaiblea
cV loibl* calibre «»nt cté posés
chez trentocinq abonné* pori-
hinis. Ces fusibles limitent à î’avll-
mentation de quclq-Jea lampe* l«a
possibilités de consctnmatlon de
ces usagers.
■ WASHINGTON - Le Président
Roov.vi.lt. grippé, dou garder ift cham-
bre.
Lisez dans l'Edition sportive
tous les résultats
- de la journée •
LA NOUVELLE DÉLIMITATION DE U ZONE
PYRÉNÉENNE INTERDITE
V.rhy, 2 janvier. — I n arrêt*- m»
dif le celui du 3 avril I*t3 rti'vtif a llu
irrdirtivn de rtrrulir dan» une een»
eompieaant le» temlofrr» situe* envre
la iron.irrc espagnole vt une ligne
di terminée.
Voici re qui conc. IIU le» Ba»set-
Pyrenees:
Celle li/ne coinmenre au point d'in-
lerseetfon de la Irontiree espagnol, et
de la route nationale numurro 133
qu'elle suit jukqu'a ^ainl-Pird-de-Port.
A partir de cette localité, elle est defi-
nie a-n»i qu'U suit: d • Natnt-Jran-Pled-
de-Porl a Saint-ean-le-Vleu*. elle passe
B» nord de la route 133. A partir dr
Halnl-Jran-de-ViruX. elle oblique ver*
le sud-est et suit la rouir Abaar-I^eum-
berry-Brborlrguy. A partir de la. elle
passe ft l’rst par les hauteurs 1.130
* pie de Itclrhou), 1.14* et au nord de
Suharr, pour rejoindre Saint-Etienne.
Ella so dirige rnsuite vers le sud en
passant par Naugu.a ri Trois-Villes, Jus-
qu'à Tardrts. P vu s elle borde, au nord,
la route numéro 6IR, en passant par
Lannr. Arrltr, Isoor. jusqu’à la bifur-
cation au sud d'Asasp.
A »»n entrer dan» la «allée iu |ir«
J Akpr. la ligne se dirige ver» le *wl
n bordant a l'rot la taller jusqu'à Be-
Jous. In-.u.lr. dr rgiuveau ver» l'rot.
,-it passant au nord d'AydiUs, oc diri-
geant «ers I aruns par le pie BarrlIK *
< t le roi de Sieste, elle passe on nord
de I aruns par l-ouvtr, bout» ran. Hèotl
et les Esus-Boonnet. par le col d'Au-
b>»que. rl borde au nord le rhemln de
montagne jusqu* Mar «ou*, puis lo nord
de la route numéro 416 enilobant 0*11-
lagn» et Acisans-Dessus, Jusqa'n Arge-
Ils-Oaioot.
Toute* les lo< alite» et les route* men-
tionnée» se troueent dans la i*«r p» •
rénernne interdite.
■ LE CAIRE — M ChuîriBM n
quitté l'endroit où il K repomil gmui
unJ destination Inconnue. U va pnv.iT
quelques si-mntiu-s de con»»lenmiveo
« dura un pdy^ de soleil ».
■ CITE DU VATICAN — le P«pe
u fait un dou de W 909 francs nux
i niait';, de Toulon.
Nombreuses
arrestations
à Toulouse
Touloub", 2 janvier. — La Po-
lice Régionale a procédé à tic
nombreuses arru>Ution» au cours
dcf> deux dcinii r-fc semaines. P»u«
d» six mille iXTsonnc» un: été
interpellée* et fouillera. 5 « ni
fait l’objet de mandata d’arrêt,
10 d’un arrête d’mtcnvmcnt ; 6
étrangers ont cté conduits au
Camp de Noé.
* En outre, ces opera tuons °r.t
permis d’appréhender quatre ter-
roristes portour» d’armes ou de
grenades et au domicile desquels
11 a été trouvé de» explosifs et
des document*.
Ce sont les nommés : Lévy
Charles, Lévy Raymond. Manr.or
Scrgcn. aüas Unscrki Jean et
Botirgcix Guy.
Ce dernier a été formellement
reconnu comme ayant participé ù
l'assaFfinat du général Phlhopon.
L’ENVOI DE PETITS
CERCUEILS ASSIMILE
AUX MENACES DE MORT
Vichy. 2 Janvier. — Depu‘» un
certain temps. d«*s éléments de
désordre etfifèni une sorte de
rhaptag- par l’envol d'image» et
d’objet» macabre» Désormais, ce»
provocateur» tomberont bous le
coup d» la loi punissant de me-
nace» de mort. La peine est de
3 à 5 am dq prison, une forte
amende, I* privation des droits
civique» et linterdiciion de sé-
jour d’une durée de 7 à !• anp.
Deux militants communities
sous les verrous
Vichy, 2 Janvier. — Les oervicra
dç pouce viennent de procéder a
de nouvelle* arrestation* dé rroLi-
lunts ommumstc*.
A Lyon, on u appréhendé te
nomme Henry Marënador, tes-
pensable de* organteatione clan-
destines de i Indre et câi Puy-Domc, ancien condamne é mort
evade de la majou d’arrêt de
Clermont-Ferrand.
A LiU«*, c’est rcxtrftntete Julo*
Innaux q'i’on a arrtté. Cet ln-
dividtu qui était porteur d’une
liste de personnes à uji6a»inçT. m
avoué avoir participe S Cinq sa-
botages de voie ferrée et 4 deux
agressions à main armée.
PAS D’ATTENTAT CONTRE
LE PREFET DE HAUTE-SAVOW
Annecy. 2 janvier. — Le géné-
rai Marion, prdet de Haute-Se-
voie, a démenti le bruit selon le-
quel il aurait été victime «’’un
attentat.
UN MALADE ASSASSINE
DANS SON MT
Va-lcncicnnos. 2 janvt«r. — Un
jeune homme. inal*Oe alité, a
été froidement uiauftoioé à coupa
de revo.vcr par des bandit».
LES MAIRIES DE TARBES
ET DE COARRAZE
CAMBRIOLEES
Pau, 2 tanvtrr — u tmponan-
tra quantité» «le titre* d’alimen-
tation ont été déroutes par de»
malfaiteurs dan» les malrtig de
Coarraze et de Tarbes.
Dans cette seconde ville, l’at-
taque a eu lieu à ma n année.
i: INDEPENDANT
DES PYRÉNÉES
LE MIEUX INFORME DES JOURNAUX DE LA REGION
REDACTION, ADMINISTRATION à PAU, Palau des Pyrénées - Tél. 29.01 mt la muitm
Emile CARET, fondât.
1 FRANC
2*“ MAGAZINE
Depuis U XVI* siècle
Jlc
les acrobates du Vatica/i
iiillïil à l’HlrtliN il ie Rome
Pie XII, alors qu’il était car dinal-archiprètre de Saint-Pierre,
te trouvant un Jour dans la bas ilique, vit, non sans émoi, un
garçon d une quinzaine d'années qui grimpait comme un écureuil
le long d’une haute échelle dont l'extrémité semblait se perdre
lant et qu'on lui interdit de janna que l'on fit descendre l’en-
dans les voûtes. Effrayé, il ordomais recommencer.
Un des vieux gardiens qui sc
trouvait là. s’approcha alors de
lui et. la voix brisée d'émotion,
lui dit qu? le jeune acrobate était
ton petit-fils qui aspirait a entrer
dans le corp6 des e Sampietrini ».
Ce à quci le cardinal répondit
que le candidat était bien jeune
et qu’il pouvait attendre à plus
tard.
— Eminence, s'écria le vieillard,
bl vous 1? refusez maintenant,
l’enfant mourra de chagrin.
— Puisqu’il en est ainsi, répon-
dit le futur Pie XII. le visage
éclairé rmr un sourire paternel,
taissons-le vivre. ' Et il ordonna
que le garçon fut admis parmi
les « Sampietrini ».
70 spécialistes
Les « Sampietrini ». au nombre
êe 70 en général, constituent une
véritable corporation jalouse de
Ms prérogatives et dans laquelle
n’entre pas qui veut. Deptns ses
origines qui remontent au XVI*
■iècîe. le corne de» « sampietri-
ni » veille à l'entretien de la basi-
lique vaücane .ce oui exige de
Me membre» de véritables quali-
tés d’acrobate que l’on n’acquiert
qu*aurès un long entrainement,
ear leur principale activité se dé-
ploie non seulement à l’intérieur
de l’église, dont les voûtes attei-
gnent pourtant à des hauteurs
vertigineuse*, mais surtout à l’ex-
térieur sur la coupole et jusqu'au
faite de celle-ci oui. on le sait,
ee dresse à 136 mètres du niveau
du sol.
LES MOTS Cnoisés
du DiMANchc
SOLUTION DU rnom.EMK *’ 21
HORIZONTALEMENT — Elévation —
t. Sinus. — Due. — 3 Cérès. — Ty. —
4. Opéra. — 5 Illimité. — 6 Mue —
Mon. — 7. Méandre — 8. Usé. — Ion.
. 9. Rouât rts. — 10 Situe. — 8tl.
VLRT1CALEMENT —■ 1. Escrimeurs.
■— 2. Lie. — Lu. — Sui. 3. Enrôle-
ment. — 4. Vue. — Au. — 5 Assomman-
te. - 6. Pion. — 7. Id. Etudiés. —
». Outre. — Rose (V... « le Jongleur de
Koirt-Dame »). — 9. Neva. — Sen.
PROBLEME ■« B
HORIZONTALEMENT. — 1. Pait les
troupeaux. — 2. Emphatiques. — 3. Dé-
férence del.cale entre deux choses. —
Phonétiquement c'est notre première
préoccupation dans la vie. — 4. Il lait
l'admiration des foules. — Vigoureuse-
ment agité par un homme a veste blan-
che. — 0. Ineonvénlent. — Reçoit la
Thièlc. — 6.' D.don ne le trouva pas a
son goût. — 7. Personnage de e la
Tosca ». — Centre d'un chef-l.eu sur
la Méditerranée. — 8. Adjectif. — No*n
donné a un malin cadet après sa lutte
contre l'ange — 9. Compositeur fran-
çais. — Sorte de pigeon — 10. L hy-
dravion y prend parfois son essor. —
Jiu
VERTICALEMENT. - 1. Protège un
chef des ardeurs du soleil. - Trahit
la femme de Barbe-Bleue. — 2. Trom-
pa par des feintes. - Orifice d'un
conduit. — S. Ville d'eau étrangère. —
Tint. — Pronom. — 4. Intéressent les
peintres et les musiciens. — Musicien
grec que les dauphins qu'il avait char-
més sauvèrent de la noyade. 5. Nym-
phe de Calypso. — 6 Sur le golfe de
Botnie. — 7. Note. - Isthme d'Asie.
— Juge d Israel. 8 D'un auxiliaire.
— A son centre. — 9. B-autè rare. -
Vignoble.
L* illumination
de StJ*ierre
A l’intérieur même, le travail
de» « Bampinrini » n’est pas de
tout repos et il suffit, tiour s’en
rendre compte, de songer que le
baldaquin du Bernin surmontant
l'autel papal a la même hauteur
que le palais du Louvre..
Mais l'exploit, sans cesse r?nou-
velé, qui leur a valu l'admiration
du monde entier, c’est l’illumina-
ticn de la façade de la basilique,
car ce spectacle est le fruit de
leur habileté sans égale. Le sys-
tème d'illumination encore en
usage, conçu par Luigi Vanvitelli.
fut mis au noint vers le milieu
du XVIII* siècle. Sa préparation
demande un mois de teams, car
il comporte la mise en nlace de
5000 lanternes et un millier de
flambeaux.
Pour garnir les flambeaux, que
constituent de vastes niât* mé-
talliques. il faut dissoudre plus de
15 quintaux de graisse. U faut,
en outre tenir compte des kilo-
mètre* de crottée» cordes mice
auxquelles Ira « Sampietrini »
peuvent se livrer à leurs opéra-
tions acrotMitiou«B depuis la faça-
de de la basilique jusqu’à la cou-
pole, la lanterne, la mw* boule
et la croix qui surmontent l'église
la plus vaste de la chrétienté
Parfo’S, les « Sampietrini ».
accroché» à leur corde comme des
araignées humaines, se lancent
dans L» vide oour atteindre les
noint» désignés DOUT la pose des
bnremes. ce oui arrache de» cris
d’effroi aux passants qui de loin
assistent avec angoisse à ce spîc-
tacle insolite.
Après VAngélus
Un» heure anrès l’Angelus. on
allume les lanterne» qui. de leurs
lueurs mates, dessinent tout la
pourtour de la façade et de la
coupole iusou'à la croix mais ce
n’est nu'à la nhase suivante de
l'onération que 1# spectacle de
l'illumination acquiert son carac-
tère de féerie.
Au son du bourdon de la basi-
lique le chef des « Rampétrini »,
iuché eu fait#, .de la croix, em-
brase le» flambeaux disposés sur
le montant et le» deux bras de
celle-ci. A ce moment, les diffé-
rentes énuipes de « Sampietrini »
ratmnnelîement distribuées sur
toute la surface du monument,
mettent le feu simultanément aux
flambeaux oui se trouvent dans
leur rayon d’action, si bien ou’en
un din d’oeil, tel* des feux follets
rassemblés par 1» main d’un ma-
ericoen. en voit d’innombrables
flammes dansantes fa're apparaî-
tre de leur éclat la mass» de la
coupole et de la façade one la
nuit enveloppait de ses ombres
épaisses.
hisTOÎRE ialANdAisE
Les aventures de James O’ Brady
ou les difficultés de la neutralité
M. James O’Brady cal uo hom-
me bien ennuyé... San* doutr.
doti-il. être un oc ceux qui atten-
dent la paix avec impatience, car
sa « situation » est positivement
intenable.
James O’Brady tient un petit
estaminet à Longvood River, si-
tué juste à la limite de la fron-
tière de l’Etat libre d’Irlande et
de l’Irlande du Nord, province
britannique, et. depuis quelques
semaines, cet homme est devenu,
sans le vouloir, le plus populaire
des Irlandais.
En troi» semaines, deux inci-
dents pour le moins Inattendus
l’ont atteint, le premier d’orélre
familial, le seeond, beaucoup plus
grave, puisqu’il relève de la di-
plomatie. I
James O’Braüy est Irlandais, I
donc neutre. Se* champs et seal
étables t>e trouvent dans l’Etat I
libre, mais sa maison se divise en I
deux secteurs. Sa salle à manger. I
sa cuisine sc trouvent du rote I
Est, donc en Irlande, sa chambre I
à coucher et son café, en Ulster, J
c’est-à-dire en Grande-Bretagne, i
U y a quelques semaines, sa I
femme mettait au monde un ma-1
gniiique poupon et c’est là quel
commencèrent ses dif f * c u 11 e s. I
O’Brady et sa femme étant Ir-
landais curent un enfant sujet
de S. M. Britannique puisque né
sur un territoire relevant de la
couronne d’Angleterre.
Deuxieme incident, celui - ci
beaucoup plus grave ; une P«-
trouilic américaine, commande J
par lu licutvnant James Maraood
venait de se taire relever. Les su
homme., et l’oiiicicr furent sur-
pris par une violante averse etj
décidèrent de »e mettre a 1 abri
dans l’estaminet de James
O Brady.
Ce dernier, installé derrière son
comptoir, reçut les soldats amé-
ricains et leur versa a boire de
la lucre. C’est alors que l’hioioire
sc complique. Voyant que le mau-
vais temps persistait, trois *oi
dats américains voulurent faire
une partie de cartes et 1rs trois
autre» un billard.
Quelle ne lut la pénible situa-1
tion de l’Irlandais lorsqu'il lui!
fallut crier, en se plaçant devant I
le, soldat* vankee* afin de les!
eu pécher d’avancer davantage :|
u Attention, la consigne est lor I
m Tie, aucun belligérant ne doit |
penetrer dan* l'Etat libre. » I
Le* soldats. quT étaient a envi-1
nn deux mètre* cinquante du fcil-l
lard, crurent à une plaisanterie I
et continuèrent d’avancer. . I
De plu» en plus affole, lames I
O’Brady tenta une dernière foisl
de s’interposer en criant : «Vouai
aller, violer la neutralité de Hr-1
lande ! j»
Emus par le ton de la voix du I
fermier, les six homme» reculè-
rent. Il était temps, car tes Amé-
ricains ne se trouvaient plus qu’à
clncuant: centimètre* de la fron-
tière.
Aussi, dès le lendemain, O'Bra-
dy. instruit par ce» événement»,
courut à la rédaction du journal
local afin d’y déposer une an-
nonce. Il eut beau proposer une
dizaine d« foré sa maison et son
café, mais personne, jusqu’à \Kt
S'nt, n’en a voulu et pour cause...
8a fltuation est d’autant plu»
compliquée qu’U doit payer deux
foi, ses impôt* : au shérif de
Longwood River, représentant de
M. de Valera, et au trésorl*r
d’Alsgate. le représentant de ». M.
I Georges VI...
MARIAGE chez les PYGMÉES,
où h beau-père crache
sur les époux, et chez les Papous,
où l’on traite le fiancé d’idiot
Pour rire .««Imi» chrx U» Primée* »
fonder un loyer, r>*i-a-dirr a prendre
femme, la Jeune homme doit donner U
preuve qu'il r»l bon rhaaoeur et bon
pécheur. Après quoi, le prétendant don-
ne au prre de la fille une poule no:rr
(comme le «hanl du roq décélérait aux
ennemi* le lieu ou rampe le clan, le
Fvgmèc n rlevc pa* de poule*, mai* le*
vole rbei le* voisins). Le fiance ayant
été amené devant la ra*e du rhrf. le
futur exécute un *iir.uLarre denlèvrmrnt,
cour h o la jeune fille a terrr. l'amène
do force devant ctarl du eian. elle doit
aa alsoee conduire tout en faioant min-
do rrtialrr. I.e rhrf m.u-hc alors un ro-
avau, puis crache sur 1rs deux futur*
epoux, c'est sa benediction.
Le jeune entraine alors sa fiancer vers
la case qui leur a rte preparer. Il boit
ime gorger d’eau aromatiser, en asper-
ge la poilrlnr de la jeune fille en di-
sant: « Voici l'eau qui laie », le meme
Comptabilité de cigale
L'actrine Madeleine Brohan
était fort charitable et secourait
beaucoup de scs camarade» que
la vie avait moins bien partages
qu’elle. Pour ellc-mème. par con-
tre. elle ne savait pas compter
Un ami. effrayé de -a rap-dité
avec laquelle se vidi/t là. caseette
de tet belle actrice, lui conseilla
de tenir n;te de ses dépenses :
— « Excellente idée, dit Ma-
deleine. Je commencerai des cg
soir ! » /
Le soir, en effet, cil? avait acim
té un périt carnet relié de rraB.
quin rouge et elle y inscrivait «
D->nné à un pauvrê : 5 fran#
Mouron pour mes oiseaux»;
0 fr. 15.
Divers : 1000 francs.
teslo est fait par la (.ancre sur son
llaneé ri par le chef aur les deux J-unes
fen*. La mariage est terminer.
Au festin, homme* et irmmro, epoux
et épousé, nr nwngrnt jamais ensemble.
Les instruction* de la beile-mere a sa
bru tirnnrnt dans retie sentence :
•* Quand le tonnerre (ronde, l'oiseau «t
lait. Quand le mari parle, la femme
tarde le silence. »
Allons ehrr les 1’apou». Le grand joui
r»t arrive. Il s agit de surprendre la Jeu
ne fUle et de l’enlever de force. Les amj
du prétendant s'avancent tout douce
mint vers la ma.son de la fille, la cer-
nent, la prran.-m d'assaut en poussant
de grands rrio. U convirnl que la Jeune
fille se sauve a toutes jambes, effrayer
et tremblante. Alors poursuite dans le*
grandes herbe», a travers 1rs jarJins
saisir, elle rrir, se défend de» pieds et
des mains, mord rrlui-èl, frappe celui-là,
égratigne un troisième.
Au m lieu d- ce vacarme, la mere sur-
vi-nt, armée d un ra*ee-tête qu'elle bran-
d.t avec rage, frappe a eoups redoubles.,
pas sur Ir» personnes, mas aur lis ar
brt», les müsons ou bien par terre, en
vutruosant de» torrents d'injures, des
menace* atroce*, ehereh- à délivrer sa
IIIU. Effort» inutiles. Alors elle jetu
von bâton, s'assoit a l'écart et. la (etc
entre les genoux, rommenre tits lamen
iaflqtts sans tin.
VJ nuit venue, le père et la mère vien-
nwt auprès de leur fille : « Ne te ch»-
\AEine pas; r'rst nous qui avons tout ar-
j^ingf. Tu seras heureuse aver ton mari.»
Le cortège s organise et s'avance, con-
duiront la fianrre a son futur. CYsl
m t.n.ensnt au jeune homme de faire
le d tficUt. Il se sauve et se cache. Se*
amis le rattrapent, le traitent d’idiot et
la ramènent a la ma son paternelle,
nu attend aa f anrec. On le* foil asseoir
l'un près de l'auirr; et tout le village
• r.e: «• In tel est marie avec une telle.
Ilou, ah-! (ter). » Ce cri constitue la
rpeonna ssance du contrat.
L'ORIGINE
dES CAdEAUX
du NOUVEI AN
On fait remonter l’origine
des ét renne» Jusqu’au
temps du rot TsUu» ; oc
prince ayant reç* comme un
bon augure des branches cou-
pée» dan» un bol» consacré
a la déesse ütenua, ou la l'pr-
ce. et qu'on lui préutenla com-
ing un signe de paix et de
concorde entre le*' Romain*
et 1rs Nabi ILS; cet usage sub-
sista tlejmib, et tou» le» Ro-
mains *e firent de semblable»
pié»ent» en se ijouliaitant une
heureuse année; ce» présent»
prirent le nom de Strenae eu
souvenir de la déesse Streuua.
D'autres donnent au moi
Stren* le sens de bon présa-
gé, de bonheur qui doit se
répéter trois fqi» (trena, ter-
nit). Quoi qu'U en soit.'les
ét rennes chez le» Romain»
consistaient en ligne», datte»,
miel, etc. On y ajoutait une
petit*. pièce de monnaie
(slips), comme présage d« ri-
chesse. On portait au»»l des
éUrenues aux patron», aux
magistrats et aux empereur».
Le» Grecs empruntèrent aux
Romain* l'usage de» et rennes.
Il passa aux chrétien» malgré
l'opposition des conciles et
des Père» de l’Eglise qui le
décrièrent comme un abus ;
et 11 existe encore.
ETRENNES
DB
MONSIEUR
-- Qu'offrir ?
-- Oui, qu’offrir ? Je vous le de-
mande ?
Et pourtant l'approche du Jour
de l'An remue en nous toutes sor-
tes de bons sentiments. Le coeur
est sur la main, le portefeuille dans
Vautre.
Et Von bavarde...
■ — Offrcz-lui une cravate ?
-- Impossible, plus le moindre
petit point de textile !
--Un briquet ?
— Comment l’alimenterait-il en
essence ?
--Un étui à cigarette ?
— Au moment de la mise en ap-
plication des deux décodas. Ce se-
rait une provocation !
-- Il y a bien au monde quelque
chose qui lui ferait plaisir ?
— Je ne sais pas. Au fond, ma
chère, a plus grande joie, ccst de
me voir heureuse.
-- Alors, soyez heurouse. ma
chère...
-- Ah ! je serais si j’avais un
manteau de vison.
--Eh bien ! vous avez trouvé.
O f irez-vous un manteau de vison
pour ses étrennes.
-- Chic ! je serai au comble du
bonheur.
— Et comme il sera content !
Il n’y a tout de même rien de tel
que d* faire p'aiir à son mari...
J. L.
L'AviATION ANqlo » AMÉRICAINE A bOMbARdÉ
U bANÜEUE PARÎSÎENNE
281 MORTS
et 300 blessés légers
On compte
264 blessés hospitalisés
Pans 2 janvier. — Le dernier
jour de l’année 1943, le* bombar-
dier» anglo-américains *or»t venu»
une foi» de plu» semer la mort
e; 1« deuil sur Pari* et sa ban-
lieue Deux alert*» ont ete dor-
nées. Tanwemière, en fin de ma
tinée, a 11 h. 45. et ■’«* Plon-
ge* dan* un fraca* de détonation»
jusqu’à 12 h. 55; la iïconde, cinq
minute* plu» tard, a pris ?!n à
13 h. 20. . .
U, temp* était clair et ens^
Ici lié. Le* avion* volaient haut
dan» le ciel, entouré* du tou nour-
ri de la D.C.A. De» colonne» de
fumée s’élevèrent sur différent»
point» de lTiorixon. La foule, au
début indifférente, *e hâta Ter»
le* abri*.
Une f®** de P*U!*» ,eV‘ Hh*r**
Vetir» >» iç sont acharne» sur U
population ouvrière de la péri-
phérie. y semant le» ruines ou les
incendies, détruisant de nombreux
Immeubles sou» lesquel» «ont fientr
sée» le* victime». Le* perte* d*
la population sont élevée». Dam
une séule commune du sud-est, le
nombr* de* mort* atteignait I*
cinquantaine.
LE' BILAN PROVISOIRE DE
CE RAID S’ELEVE A 2S1 MORTS
ET 261 BLESSES HOSPITALI-
SER. PLUS DE 340 BLESSES
FURENT PANSER DANS 1ER
POSTES DE SFCOURH. IL FRT
A CRAINDRE QUE D’AUTRES
VICTIMES SOIENT SOUS LES
DECOMBRES QUE LES SAU-
VETEURS S'EMPLOIENT A DE-
BLAYER ACTIVEMENT.
Aussitôt le bombardement, *e»
équipes du COBI et du Secoun»
National de -a Croix-Rouge f»*’
sont mis en action.
Le nord et l’ouest
de la France
ont été également attaqués
Londres annonce qu’une puis-
sante formation de bombardier»
allie* escortée de chasseurs, a
attaqué diverses localité» dans le
nord et l’ouest de la France.
Il» ordre 4a jouHtt filtrer
1 l'armée et » pesple allemui
ADOLF HITIER Y AFFIRME SA FOI
DANS U VICTOIRE FINALE
G. Q G. du Fuiuci, 2 janvier.
A 1 occasion du nouvel an, le Fuh
m- a adressé à l'armce alleman-
de un ordre du jour indiquant
notamment que le front d’Italie
es: continuellement renforce.
Adolf Hitler poursuit : « Le»
Balkans sont entre nos marna et
les lies sont occupées. Les tenta-
tives de débarquement echoueron.
partout où elles seront effectuée».
L'occupation de possessions dans
le sud de la lorteresae européen-
ne a exilé le retrait f certain»
unité* du front de lw«
nombreuses formation» »
u résent retenues pour assurer la
tin Peuple et
vitale. Nous ïSe
i» 44
rer a conclu . Notre
sera une année très °ure ^
devoir commun nous
steSsffis
violents! La Providence donn-*
la victoire a celui qui en est le
plus digne. Dans cette guerre de
vi« ou de mort, l’Allemagne fi-
nira par vaincre.»
D'autre part, le Führer u
adresse un appel au peuple alle-
mand dans lequel il souligne que
toute attaque de terreur ang«o-
amértcame a prouvé qu’U ne
s’agissait plus de pitié, n.alj de
vie ou de mort, et il a annoncé ;
« Cette lutte devra comporter de
notre pan une repbnse également
sans pitié et nous donnerons cet-
te ,-éponse »■
IT a fait ensuite reasorur le
son des populations actuellement
sous le joug de* ploutocraties :
* C-’Ue incurie des democrat ica.
a-t-1 fait remarquer, montre ce
qui noua attendrait dans le cas
n’tme '"letoirc sovietn-ploutoc-ati-'
que : non seulement un effon-
drement social, mais une catas-
trqnhe économique inimaginable. »
ie Führer a conclu : * La seule
prie re adressée au Seigneur n’est
pas qu’il nous donne la victoire,
nuis qu’il veuille bien peser et
mesurer avec justice, notre 'mu-
rage. notre bravoure notre ardeur
au travail et nos sacrifices. »
LA WEHRMACHT
a encore progressé
à KIROVOGRAD
eniiHigent de lourdes pertes aes fortes reuges
L’interet sc concentre sur les
operations du saillant de Rie .
A Jitomir. les Rouge» accentuant
leurs attaques. I's ont engage a
cct effet une trentaine de diri-
cions d’infanterïe et plusieurs cen-
taines de chars. La ville, qui h est
plus qu'un amas de ruines, a ère
evacuee par les forces du Reich.
Les Rouges ont laisse 97 chars BUT
le terrain. Au cours des combats
contre la tête de pont de Nik<>
pol. les bolchevicks tnt mis en
ligne 6 divisions sans toutefois
remporter de sucrés appreciable»,
malgré l’appui d’une puissante ar-
U A1 Kirovograd, les Allemand»
ont progressé en dépit des contre-
attaques. L'ennemi a baisse un
grand nombre de tués sur le trr-
raon. prisonnier* ont été
faits! “ .
A titebks, des engagements fa-
rouches tnt eu lieu. Lfs Russes
ont lancé de dures attaques au
nord-ouest de ta ville.
Les Allemands durent céder duJ
terrain, qui a été repris apres de
dure» contre-attaques.
UN ORDRE DU JOUR
DU MARECHAL MANNERHEEM
Le maréchal Mannerheim a
adressé un ordre du Jour à ses
troupes : « Notre pays t endia
inébranlablement sur ses P 061'
tians. Il contemple l'année avec
confiance. »
ACTIVITÉ
IOCAIE EN ITAIIE
La situation générale QU front
demeure inchangée. En dépit ue»
attaques locales lancées par uai
« alliés » >a résistance allemanoe
ccvknt de plus en plus grande •
Cussino et a Ortana.
LA CRITIQUE SITUATION
DES NAPOLITAINS
Inoccupation américaine nu »ppo»
té aux napolitains ni la Joie ni
prospérité- »
Suivant ica récit» de soldai» « al-
ite» », la vie a Napiea un Utns »*«.•
j.r.x; un repas correcte coûte 250 11 te».
*0." 600 lrancb lrançais. Un ouvrier
uc gagne pas plus de 35 lire» par jour,
a peine le prix d'un oeul. *1 chaque
jour Ji» prix continuum a monnr «ucchc, acoen tuant U prolétarisation
Uv la popuiat.on, La ration pa.n
1. r6. ton,»ai» que dt 100 grammes par
jour.
DANS
LES BALKANS
LA LUTTE CONTRE LES PAK^
TISANS CROATES EST PRES
QUE TERMINEE. — Le chef de
l’administration civile de Croatie
a déclaré que la lutte contre les
partisans est maintenant presque
terminât et que la population de»
régions libérée» I»r les bandits
revient peu * à îa vie rcr-
male.
En décembre...
LES FORCES AERO NAVALES
DU REICH ONT COULE
56 BATIMENTS <> ALLIES »
ET ENDOMMAGE 60 AUTRES
Berlin, 2 Janvier. —- Pendant
le mois de décembre, le* force*
aéro-navale* allemande* ont cou-
lé 35 navire* de commerce et 21
bâtiments de ffuerce «t endotn-
magé 24 navire» de commerce *t
t de guerre anglo-américain». El-
les ont également endommage 28
navires russes.
325 UNITES DE GUERRE
« ALLIES » COULES
. _ DANS L’ANNEE
Berlin. 2 janvier. — Durant
l'année 1943, la marine allemande
a coulé un porte-avions, 6 croi-
seurs, 63 destroyers, 181 sous-ma-
rina. ’ 3 corvettqs ou frégates, 56
vedettes et 15 autres unités.
Cinq croiseurs. 10 destroyers et
plus d« 60 vedettes rapides ont
été endommagées.
PACIFIQUE
Les Japoneis ont coulé
- 14 tout-marins
Tokio 2 Janvier. — Depuis oc-
tobre 14 sous-marins ennemis ont
été coulés dans les eaux Jâponai-
ses et sur les autres théâtres do-
pérationrf
Le maintien de F ordre
MM. LEMOINE, DARNAND
et PARMENTIER appelés à
d’importantes fonctions
au Ministère de l’Intérieur
Vichy. 2 janvier. — Afin d'ah-
surer le maintien de l’ordre et
mener une lutte plus intense en-
core contre le banditisme et le
terrer; jne, des décrions van-
nent d'étre prises dans le fiens
d’une réorganisation et d’un ren-
forcement du Ministère de ’’In-
térieur.
Un poste de secrétaire d’Etat
de l’Intérieur est créé. Il sera as-
sume par M. Marcel Lcmome, qui
a su taire preuve dans ses déli-
cates fonctions de Préfet régio-
ns* de Marseille, dç toutes les
qualités oue requiert la-fonction
u laquelle il est appelé.
T. e*t crée d’autfe i*art un
|x*4e de secretaire général t»u
maintien de l'ordre, en remplace-
ment du noere de wcrctairt gene-
ra' à !a police. M. Joseph Dar-
nand en sera le titulaire.
ML André Parmentier, préfet
regional de Rcucn. est îmnmé di-
recteur général de la police na-
tionale.
Un commissiriat général
à la Jeunesse
Vichy. 2 janvier. — Le secré-
tariat a la Jeunesse est remplacé
par un comiriasariat general qui
est confié à >L Maurice Gait,
agrégé de I’UniversRe.
EN AFRIQUE
DU MORD
Une entrevue
Bené»-de Gaulle
Alger, 2 janvier. — M. Bcrès,
en arrivant à Alger, s’est immé-
diatement rendu à la Résidence
où il a eu un long entretien avec
de Gaulle.
Delattre de Tassigny
sous les ordres
d’Eisenhower
Alger, 2 janvier. — Delattre de
Tassigny serait appelé prochaine-
ment à prendre le commancie-
meni des troupes gaullistes qui
seraient placées sous les ordres
du général Eisenhower.
Ainsi, après sa démission for-
cée du Comité d’Alger, son éli-
mination des affair-» de Corse.
Giraud se voit enlevé la partir la
plu* importante de son comman-
dement.
LES GREVES AMERICAINES
LES SYNDICATS REFUSENT
L’ARBITRAGE
DU PRESIDENT ROOSEVELT
Washington. 2 janvier. — Les
délégués des syndicat* des che-
mins de fer on: repoussé la pro-
position d'arbitrage du président
Roosevelt, concernant le Tltige
6oulevé par la question des salai-
res Us ont fait savoir qu’ils en-
tendaient rester juge» de leurs rî-
vendications.
Long entretien
von Papen-Menemenioglou
Ankara. 2 Janvier. — M. von
Papen, ambassadeur du Reich a
eu un long entretien avec M. Me.
nemcnjog'ou. ministre des affai-
res étrangères tlo Turquie.
EN MARGE
DE LA GUERRE
« Le monde est à la vetlle
de très grands événements »
Berne. 2 janvier. — I* pré-
sident de la Confédération Helvé-
tique a prononce une allocution
radiodiffusée au pcuole suisse a
'.'occasion du Nouvel Am «
monde, a-t-il dit. est à a vrine
d’une année de très grands cvenc-
maits et de décisions importante».
La Suisse est à la veille de nom-
breuses difficultés. Le peuple doit
rester uni. >
Le Führer et le Duce
échangent leurs voeux
Berlin. 2 janvier. — Au seuil de
l’An nouveau, '.e Chancelier Hit-
ler e: M MussoUni. ont échangé
des télégrammes exprimant lour*
voeux e* ceux de leur peuple res-
pectif. .
M. Von Ribbon trop a fait par-
venir CTS voeux au Duce.
Let « Alliés » reconnaissent
aux Etats-Unis un droit
de mandat sur l’archipel
nippon
Washmskcn. 2 janvier. Un
journal américain revête que.
lor* des conférences du Caire et
de Téhéran. Il a été décidé de re-
connaître aux Etats-Unis un droit
de mandat sur les îles japonaises.
La Chine permettrait à l’Améri-
que d’étab'ir une base à Berm ose.
Démission
de M. Lucien Romier
Vichy, 2 janvier. — M, Lucien
Ramier, ministre d’E’-at, a donne
sa denmsion. Elle a été acceptée
LE NOUVEL AN A VICHY
Le Maréchal a refu
les voeux de la Nation
Vichy, 2 janvier. — A l’occa-
sion du nouvel an. le Maréchal de
France, chef de l’Etat, a reçu les
voeux de ses collaborateurs immé-
diats, puis c?ux du président La-
val et des membres du gouverne-
ment.
Ije Maréchal et le président
Laval reçurent ensuite ks hautes
Les journaux
sur format réduit
En raiacn île la pénurie
croissante de papier causée
par le» difficulté» de produc-
tion et de transport, le»
journaux quotidien» régio-
naux et départementaux pa-
raîtront désormais sur for-
mat réduit
personnalités diplomatique*
militaires allemandes.
Puis Mgr Valérie Valérl offrit,
uu nom du corp» diplomatique
dont il est le doyen, tes voeux au
chef de l’Etat,
« C’est toujours la paix qu’a-
pres plus de quatre ans nous sou-
haitons à la France et aux au-
tres nations. L’espoir ae ranima
qu’avant la fin do 1944, l’aube
d’une ère nouvelle s’allumlra à
l'horizon », a déclaré le nonce.
Dans nu réponse, le Maréchal a
déclaré notamment :
« Nous rentrons dan* tin* noo-
ptle année de MWiffaoû***. IM
guerre ne cesse d'ètrnâ»» té d'ag-
graver se» ravage». Flaioe M del
que le» nation» et leurs ciifâf en
pleine conscience de te*«* rodon-
table» responsabilités, l'étèvent
pour sauver une elvilteolton nÜM
en péril par raffaia*em*n4 dm
forces spirituMIrei, an faee dm
progrès technique» qui entraînant
les peuple» ver» U bortnrtn.
» La France, a qui oa n*fr
ruit diminuer 1^ place qui lof >*l
vient dans un monde twf*nbè
souhaite arden-ment *’aa»oeMr é
tou» le» effort* pour arrêter M
tout au moins atténuer la raina
Irphe. >»
L* Maréchal .s'entretint eneuha
avec chacun des chef* de militai
qui lui lurent présentés par 1»
chef» du protocole.
Dans la Journée. U a reçu de*
lettres et de* téléirrammea. venu*
de toutes tes province» de Franc»
et de» mission» diplomatique*
française» à l'étranger l’asBuranl
do leur dévouement.
Il H été particulièrement tou-
ché pur les messages parvenu»
des rumps de prisonnier». Il a
reçu aussi les voeux de 1** LF.C..
représentée par MM. LachaJ, GCT-
vals et Pér'card.
A la suite do ce» réception», le
Maréchal a décidé de nuBpmdn»
ses audiences pendant une pemaJ-
ne. Tl a tenu à rmescr 1» fin de
]» journée au milieu d-s tamfDes
do» membre» de ses robinets ci-
vil c* militxure.
De S'il côté, le nr Vident IAV»I
a travaille toute l’anretv-midl WM
se» collaborateurs. U a lui ausri
r« c i d» nombreux de
confiance émanant de tout 1*
pay«
La valeur des hckdts de savon
TICKETS I)’ 1. — 100 gnurm<» «le
sitton de toilette ou 37 gr. 5 de savon
de men^ae.
TICKETS n» 2. - E : 167 gT. i d-
■u\ou de Kenuge ou 620 grammi» dè
dèttrsil, J-l. 75 griuuniiS de savon de
mrna;c ou >00 gramrais de dètrrgll;
calégor.rs autr.s 39 gr. 5 d • savon de
nièna/i' ou 230 grumnt.s et dè’- rs,.!
TICKETS SPECIAUX POUR TROFES-
SIONNELS. — Une ration soins corpo-
ris. :0o gramjrn s d - savon d. to.Kttr
ou 37 jrr. 5 de savon Ut ménage, dénit-
ration lavage du linge: 37 gr. 5 d.- sa-
von de menage ou 120 grnmmcs de de-
tirslf au eavon (deux t rxets rim-.s
«ns-mblc donnent droit ft 250 grammis
de detersit au savom
TICKETS n» 3. — Produits a raser
! savons ft barbe du 50 grammes ou 80
Flammes de creme a raser mous»;use
ou 200 gramm.s de creme a raser
toilette ou un |>o:ds. précisé dans cha-
que ta» partie u! KI . U un prcdusi de rem
placement.
Des sanctions
pour dépassement
de consommation électriame
Paris 2 janvier. — Pour aaxo-
tionner Ira depa*seinenta de coo-
tingent d’électricité, de» ftiaiblea
cV loibl* calibre «»nt cté posés
chez trentocinq abonné* pori-
hinis. Ces fusibles limitent à î’avll-
mentation de quclq-Jea lampe* l«a
possibilités de consctnmatlon de
ces usagers.
■ WASHINGTON - Le Président
Roov.vi.lt. grippé, dou garder ift cham-
bre.
Lisez dans l'Edition sportive
tous les résultats
- de la journée •
LA NOUVELLE DÉLIMITATION DE U ZONE
PYRÉNÉENNE INTERDITE
V.rhy, 2 janvier. — I n arrêt*- m»
dif le celui du 3 avril I*t3 rti'vtif a llu
irrdirtivn de rtrrulir dan» une een»
eompieaant le» temlofrr» situe* envre
la iron.irrc espagnole vt une ligne
di terminée.
Voici re qui conc. IIU le» Ba»set-
Pyrenees:
Celle li/ne coinmenre au point d'in-
lerseetfon de la Irontiree espagnol, et
de la route nationale numurro 133
qu'elle suit jukqu'a ^ainl-Pird-de-Port.
A partir de cette localité, elle est defi-
nie a-n»i qu'U suit: d • Natnt-Jran-Pled-
de-Porl a Saint-ean-le-Vleu*. elle passe
B» nord de la route 133. A partir dr
Halnl-Jran-de-ViruX. elle oblique ver*
le sud-est et suit la rouir Abaar-I^eum-
berry-Brborlrguy. A partir de la. elle
passe ft l’rst par les hauteurs 1.130
* pie de Itclrhou), 1.14* et au nord de
Suharr, pour rejoindre Saint-Etienne.
Ella so dirige rnsuite vers le sud en
passant par Naugu.a ri Trois-Villes, Jus-
qu'à Tardrts. P vu s elle borde, au nord,
la route numéro 6IR, en passant par
Lannr. Arrltr, Isoor. jusqu’à la bifur-
cation au sud d'Asasp.
A »»n entrer dan» la «allée iu |ir«
J Akpr. la ligne se dirige ver» le *wl
n bordant a l'rot la taller jusqu'à Be-
Jous. In-.u.lr. dr rgiuveau ver» l'rot.
,-it passant au nord d'AydiUs, oc diri-
geant «ers I aruns par le pie BarrlIK *
< t le roi de Sieste, elle passe on nord
de I aruns par l-ouvtr, bout» ran. Hèotl
et les Esus-Boonnet. par le col d'Au-
b>»que. rl borde au nord le rhemln de
montagne jusqu* Mar «ou*, puis lo nord
de la route numéro 416 enilobant 0*11-
lagn» et Acisans-Dessus, Jusqa'n Arge-
Ils-Oaioot.
Toute* les lo< alite» et les route* men-
tionnée» se troueent dans la i*«r p» •
rénernne interdite.
■ LE CAIRE — M ChuîriBM n
quitté l'endroit où il K repomil gmui
unJ destination Inconnue. U va pnv.iT
quelques si-mntiu-s de con»»lenmiveo
« dura un pdy^ de soleil ».
■ CITE DU VATICAN — le P«pe
u fait un dou de W 909 francs nux
i niait';, de Toulon.
Nombreuses
arrestations
à Toulouse
Touloub", 2 janvier. — La Po-
lice Régionale a procédé à tic
nombreuses arru>Ution» au cours
dcf> deux dcinii r-fc semaines. P»u«
d» six mille iXTsonnc» un: été
interpellée* et fouillera. 5 « ni
fait l’objet de mandata d’arrêt,
10 d’un arrête d’mtcnvmcnt ; 6
étrangers ont cté conduits au
Camp de Noé.
* En outre, ces opera tuons °r.t
permis d’appréhender quatre ter-
roristes portour» d’armes ou de
grenades et au domicile desquels
11 a été trouvé de» explosifs et
des document*.
Ce sont les nommés : Lévy
Charles, Lévy Raymond. Manr.or
Scrgcn. aüas Unscrki Jean et
Botirgcix Guy.
Ce dernier a été formellement
reconnu comme ayant participé ù
l'assaFfinat du général Phlhopon.
L’ENVOI DE PETITS
CERCUEILS ASSIMILE
AUX MENACES DE MORT
Vichy. 2 Janvier. — Depu‘» un
certain temps. d«*s éléments de
désordre etfifèni une sorte de
rhaptag- par l’envol d'image» et
d’objet» macabre» Désormais, ce»
provocateur» tomberont bous le
coup d» la loi punissant de me-
nace» de mort. La peine est de
3 à 5 am dq prison, une forte
amende, I* privation des droits
civique» et linterdiciion de sé-
jour d’une durée de 7 à !• anp.
Deux militants communities
sous les verrous
Vichy, 2 Janvier. — Les oervicra
dç pouce viennent de procéder a
de nouvelle* arrestation* dé rroLi-
lunts ommumstc*.
A Lyon, on u appréhendé te
nomme Henry Marënador, tes-
pensable de* organteatione clan-
destines de i Indre et câi Puy-
evade de la majou d’arrêt de
Clermont-Ferrand.
A LiU«*, c’est rcxtrftntete Julo*
Innaux q'i’on a arrtté. Cet ln-
dividtu qui était porteur d’une
liste de personnes à uji6a»inçT. m
avoué avoir participe S Cinq sa-
botages de voie ferrée et 4 deux
agressions à main armée.
PAS D’ATTENTAT CONTRE
LE PREFET DE HAUTE-SAVOW
Annecy. 2 janvier. — Le géné-
rai Marion, prdet de Haute-Se-
voie, a démenti le bruit selon le-
quel il aurait été victime «’’un
attentat.
UN MALADE ASSASSINE
DANS SON MT
Va-lcncicnnos. 2 janvt«r. — Un
jeune homme. inal*Oe alité, a
été froidement uiauftoioé à coupa
de revo.vcr par des bandit».
LES MAIRIES DE TARBES
ET DE COARRAZE
CAMBRIOLEES
Pau, 2 tanvtrr — u tmponan-
tra quantité» «le titre* d’alimen-
tation ont été déroutes par de»
malfaiteurs dan» les malrtig de
Coarraze et de Tarbes.
Dans cette seconde ville, l’at-
taque a eu lieu à ma n année.
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