Titre : Basket-ball : organe officiel de la Fédération française de basket-ball
Auteur : Fédération française de basket-ball. Auteur du texte
Éditeur : Fédération française de basket-ball (Paris)
Date d'édition : 1949-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34387729f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 21659 Nombre total de vues : 21659
Description : 01 mai 1949 01 mai 1949
Description : 1949/05/01 (A17,N203). 1949/05/01 (A17,N203).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5818198r
Source : Fédération Française de BasketBall/Musée du Basket, 2009-174754
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
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; fàiiffljALGRE ce « coquin » de printemps et une demi-finale de la
lira Coupe de France de Football, déesse attirante, huit jnille
a ¥ llllh spectateurs ont résisté aux tentations pour assister, au Palais
des Sports, à trois finales de Championnat de France : Juniors mas
cuira, Excellence féminin et masculin.
Ces fidèles et convertis auraient été plus à leur aise sur les gradins,
du coquet et délaissé stade Roland-Garros, mais les retardataires se-
raient ^restés à la porte. Les .organisateurs n'ont donc rien à re-
gretter. 1
;, Sous là chaude serre grenelloise,
'" Ja P.F.B.B. a commencé la cueil-
lette de son bouquet annuel. Un
ceillet, au parfum tenace, aue re-
,..-.. "vendique l'Olympique d'Antibes; un
•edelweiss, fleur des Alpes, si chère
au Grenoble O.U.. une branche de
houx, que l'A.S. Villeurbanne de-
vrait prendre pour emblème.
La cueillette a continué, au Mans,
par le classique laurier tant appré-
cié par Championnet Sports. A
Joigny, le. F.C. Lyon a délicatement
pincé une Mme Herriot, rase hâ-
tive pour la circonstance.
Magnifique gerbe que la F.F.B.B.
va. faire respirer à la ronde, et qui
. inspirera le Secrétaire général pour
la rédaction de son rapport moral.
Ces finales ont apporté des argu-
ments «massues» aux partisans de
cette formule de championnat,
qu'ils ne manqueront pas de déve-
lopper devant ceux ayant une pré-
férence pour la compétition avec
classement.
...En "cette période où les sports
'•jeté prennent lé pas sur ceux dits
'".hiver, les réunions, du Palais des
sports, du Mans et de Joigny fu-
rent des « évente » affirmant la
vogue croissante du basket fran-
Ç?us émancipé par les récents Jeux
Miympiqiues.
Une finale transforme ses au-
teurs, pas toujours à leur avantage. |
Malgré son panache, elle laisse ap-
paraître toutes les faiblesses hu-
mâmes; à tel point que, sur le vif,
l'on se penche plus volontiers sur- '
les erreurs commises que sur les
exploits réalisés.
Sm~ Suite page 3.
IIIIIIIV EJA au cours des quelques minutes de mise en train qui précèdè-
) re'nl le coun d'envoi du match féminin, Ton comprit que les re-
1IIL/ présentantes du Grenoble O. U. ne pouvaient être ~battues, par
leurs adversaires du Lutèce Olympique, pour le titre de Champion de
France. . . . .
Déjà, l'ensemble provincial affi rmait une certaine supériorité
technique, et aussi une plus grande autorité.
Déjà, les Parisiennes se mon-
traient nerveuses, maladroites.
Mais, souvent, ces minutes
d'avant-mafch sont trompeuses.
Aussi fallut-il attendre les premiers
instante de l'explication pour avoir
confirmation de notre jugement.
' En effet, les grenobloises affichè-
rent d'entrée un ascendant indis-
cutable. Chez elles, la tactique ap-
paraissait aussi au point que leur
technique. Devant de telles adver-
saires, le Lutèce était désemparé.
Ses représentantes, qui ne contrô-
laient qu'imparfaitement une rare
balle, ne procédaient que par ac-
tions individuelles, oubliant parfois
une -partenaire mieux placée. En
outre, les Parisiennes ne parve-
naient pas à coordonner leur dé-
fense.
Allions-nous assister à la déroute
du L.O. ?...
Non, la déroute fut évitée. Mais
il faut bien dire que le déroulement
de la partie obligea les Provinciales \
à freiner leur ardeur. \
sm- Suite Mae 4. !
RÉC0IÏ1PEHSE
^ psr M. BOIZARD
' Président de la F. F. B. B.
1 ^M. | OTRE Président Fondateur '
| K||J . Armand Lille, qui était j
i JnK Chevalier de la Légion'<
d'Honneur pour Services Militai- i
res, vient de recevoir la rosette-'
] d'Officier au titre de l'Education'
, Physique. '
i Cette nouvelle réjouira le,
i coeur de tous lès vieux basket- <
|' teurs, car le nom de Lille est ai- 1
\ taclié au développement du bas- j
i ket en France. (
i ! Membre de la Commission de ,
ibasliét créée pour gérer ce sport i
au sein de la F.F.A. au lende- <
main de la guerre 1914-1918,'
Président du Comité Directeur J
de basket lorsque celui-ci rem-,
plaça l'ancienne Commission, < |
, Président fondateur lors de la ',
1 création de' notre Fédération, ' >
' notre ami Lille via jamais cessé < \
\ de 7ious prêter soit concours en- ' i
i thousiaste et plein de bon sens, j i
i apportant dans les moments dit- {'
i ficiles les ressources d'un esprit i '
1 clair et avisé. • <,
| Nulle récompense ne fut plus ',
,méritée. Elle honore Vhomme,\\
i mais aussi le sport qu'il n'a ces-, '
> se de défendre et propager. i \
j Mais, il faut bien le dire, nous ',
, espérions que cette rosette serait ji
i accompagnée d'un ruban; par ses ( >
i effectifs, aussi bien que par ses i '
1 succès internationaux, le basket ' [
| méritait cet hommage. _ : \
( N.ous n'avons jamais été gâtés < '
i en récompenses ministérielles. < l
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