Presse et revues
12 pages
Titre : Basket-ball : organe officiel de la Fédération française de basket-ball
Auteur : Fédération française de basket-ball. Auteur du texte
Éditeur : Fédération française de basket-ball (Paris)
Date d'édition : 1949-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34387729f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 21659 Nombre total de vues : 21659
Description : 01 avril 1949 01 avril 1949
Description : 1949/04/01 (A17,N202). 1949/04/01 (A17,N202).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5818197b
Source : Fédération Française de BasketBall/Musée du Basket, 2009-174754
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
;'l 7° Année. — NQ 202
1er Avril 1949^
; peux maiciies, deux uictoires de 1 équipe de France féminine
' ■■'♦'..
' Après vingt minutes d'observation
L ÉQUIPE DE FRANCE FÉMININE
donne un récital apprécié même par leurs
adversaires d'Italie
:,», ............................................
- par R. LESCARET,'Secrétaire Général de la%. F. "§. B.
Modena, 20 Mars 1949.
POURSUIVANT la série de ses succès, l'Equipe Nationale Féminine
vient d'infliger à Modène, à la « Squadra azzurra » une nette
défaite.
La presse italienne annonçait : « A Modène, la revanche de Paris »,
que nos amis basketteurs transalpins attendaient de pied ferme.
Dix jeunes filles françaises ont eu raison de la fougueuse ardeur de
douze basketteuses italiennes. .
Devant un public sportif, donnant
:, de la voix, dans une ambiance en-
thousiaste, le Palais des Sports de
^Modène a vécu l'atmosphère des
r .grandes rencontres internationales.
'(7 Et pourtant, l'Equipe Française
£ fut loin de réaliser sa prestation de
yWorlaix devant la Belgique, car la
^ défaite 1 italienne eut été. plus sèh-
i -siWe.
{Pour ne pas avoir suivi les direc-
;' tives'de R; Busnel, nos joueuses qui
ï Affichaient une maîtrise incontesta-
'i -Me dans tous les compartiments du
«'jeu grâce à leur condition athlèti-
I ; IWe, nous" firent assister à une pre-
!■■ mière mi-temps Indécise où le score
K (9-6) ne concrétisait pas la supério-
rité technique de la formation fran-
:■', çaise, ■■■•/'
i Alors que l'on attendait en se-
; cohue mi-temps, le réveil des Tran-
î salpines qui s'étaient montrées in-
i xerieures à leur réputation, c'est la
; tfuria francese » qui se manifesta.
S >e rappelant les.consignes et les le-
i çons apprises à l'entraînement, nos
K; J^ewsfes, malgré quelques passages
ï?>a-vide, transformèrent le débat en
« démonstration.
r 'i. G°htraïrement au match masculin
s ««Bologne en 1947, les deux arbitres
f internationaux suisses, MM. Chuard
i M Piguèt,, se montrèrent clair-
; voyants.
\■. _ Merci chères petites joueuses fran-
| -çaises, vous avez été à hauteur de
I fit? réPutatioii, vous avez* mani-
V '^e au cours du déplacement un
Ï J-Çf" remarquable qui a fait l'admi-
; r*Uon de vos hôtes et de vos diri-
; géants.
„„Merçi: Robert Busnel, qui avez
matS<ïve un «^me olympien dans ce
match ouïe manager italien faisait
*„", e£e* sortir les joueuses 5 par 5
^"Lu™»ter les dégâts. Vovis avez
2"e a l'habitude su inculquer la
snn™"", 6 à vos joueuses et je me
souviendrai longtemps de la réunion
PEeuimnairé au match : quelques
^«signes données d'une voix brève
f; WKive pendant cinq minutes et
iaciiefSe &lale : " AUez' on sagne
Mais je n'oublie pas non plus la
feinte des tricolores, le matin du
match, à l'entraînement (une réédi-
tion de Bologne) où nos joueuses
appliquées répétèrent les combinai-
sons à adopter en défense de zone,
pour inciter l'adversaire à pratiquer
une tactique différente.
Merci, ehers amis d'Italie, les
joueuses et dirigeants français se-
souviendront longtemps du chaleu-
reux accueil qui leur a été réservé
tant à Modène qu'à Bologne. A tous,
amis connus et inconnus, notre vive
gratitude pour les marques de déli-
catesse que vous avez témoignées à
la Délégation Française afin de ren-
dre son séjour en Italie agréable,
instructif et attrayant.
C'est là une marque de compré-
hension à laquelle nous sommes par-
ticulièrement sensibles, persuadés
que nos rencontres internationales,
d'un intérêt sportif qui n'est plus à
démontrer, doivent aussi conserver
sur le plan moral et culturel une
valeur intrinsèque, base de toute
fraternité sportive bien comprise.
1^■^^■■^■■■■B la fia d'une tradition :
De Roland-Garros au Palais des Sports
EKceilenee masculin :. L' U. A. MARSEILLE tenant
i du titre menacée par l'A. s. VILLEURBAME
excellence femisrn : Le GRENOBLE O. U.
I Champion d'Honneur 1998, a d'autres visées
Juniors masculin : L'OLYMPIQUE CTANTIBES
I inépuisable pépinière
par Gilbert BIDEAUX
§AINT-MÂCAIRE n'est pas la. fête des.Basketteurs, mais le 10 Avril
^ sera, néanmoins, une grande journée. Trois titres seront mis en
i1 jeu, dans le Palais des Sports, qui nous abritera des rayons du
soleil... ou de la pluie..
Le basket est un sport de salle, c'est ptiur cette raison qu'il ne faut
pas regretter Rôlarid-Garrôs qui a vu se disputer tant de finales* Autre
temps... -
Faisant suite aux Jeux Olympi- ■
ques, la saison 1948-49 fut longue,
aux dires, de nos internationaux,
qui ont encore dû pain sur la plan-
che, mais jamais rie faiblit..
La raison majeure d'un Cham-
pionnat est de « brasser » les va-
leurs, terme cher et éloquent de
maître Bordeaux. Sans avoir les for-
mules qui s'imposent, les compéti-
tions en.cours ont rempli leur rôle.
Les surprises succédèrent aux sur-
prises et le dernier acte peut en
apporter de nouvelles'.
Dans chaque catégorie les plus
sérieux prétendants -au titre, ont
laissé le chemin libre a de nou-
veaux challengers. L'U.A. Marseille,
champion d'Excellence, avec de nou-
veaux éléments, a réussi à se qua-
lifier poûï l'ultime match. Un club
champion de France, mais une équi-
pe comprenant en partie des joueurs
sans titre, donc décidés à en incrire
un sur leur carte de visite.
Son compère est FA.S. Villeurban-
ne, un club sorti de l'ombre en une
saison, non pas miraculeusement, .,
mais grâce à la persévérance de son
capitaine Buffière, qui, après avoir
été le parfait élève de Busnel, est
devenu un professeur réputé; grâce
aussi à Nemeth, ce Hongrois qui dé-
sire devenir français, joueur dont
l'adresse est comparable à celle des
champions américains.
Les deux finalistes qui laissèrent-
percevoir des « pailles » dans leur
cuirasse se sont tout de même quali-
fiés sans avoir connu la défaite. En-
tre le dernier match des poules de
quatre et la finale, Marseillais et
Lyonnais auront travailler ferme
pour corriger leurs défauts tout en
emmagasinant des réserves d'éner-
gie. Pour situer les chances de chaA.
cun il ne faut donc pas tenir conip^
te de leurs erreurs passées. /'
Cette finale qui s'annonce passion-
nante conserve un certain mystère.
Bien malin celui- qui en devinerait
l'issue. Evidemment!, en pronosti-
quant l'un ou l'autre, on a 50 % de
chance.
(Suite page 3)
■ ■■■■■.■■■■«■■■«■■■■EMBNaBaHBlINIlIBBIBMI'
tlOS BASKETTEUSES TRICOLORES
, .—
1* ont réalisé
d'étonnants progrès
Lire en page 5 l'article de
Robert BUSNEL
L U T È CIE € L Y MIP II. pour la 2e fois finaliste
ne pècâeta p,at> p>wt excè& de cattfîaace
par Louis LAPEYRE
|||| UTÈCE OLYMPIQUE... Grenoble O.U... Deux belles équipes pratiquant
un basket étudié, possédant d'excellentes notions tactiques. Deux
IL équipes aussi, pouvant compte sur: des exécutantes dont la tech-
nique — fruit d'une longue pratique et d'un entraînement bien con-
duit — est sûre, dépouillée, classique.
Voilà qui doit nous assurer une
grande finale puisque ces deux for-
mations ont gagné — et mérité —
le droit d'y participer.
Mais la désignation d'un favori
apparaît bien difficile. Une ligne
comparative existe. Elle ne peut ce-
pendant nous ^convaincre.
Lors des poules éliminatoires du
Championnat de France Excellence,
le G.O.U. a battu le Massilia par
32-22. Le Lutèce a également battu
les Phocéennes, par 34-22. Deux
points à l'avantage des Parisiennes
qui jouèrent sur terrain neutre alors
que les Grenobloises eurent l'avan-
tage de recevoir.
(Suite page 3)
1er Avril 1949^
; peux maiciies, deux uictoires de 1 équipe de France féminine
' ■■'♦'..
' Après vingt minutes d'observation
L ÉQUIPE DE FRANCE FÉMININE
donne un récital apprécié même par leurs
adversaires d'Italie
:,», ............................................
- par R. LESCARET,'Secrétaire Général de la%. F. "§. B.
Modena, 20 Mars 1949.
POURSUIVANT la série de ses succès, l'Equipe Nationale Féminine
vient d'infliger à Modène, à la « Squadra azzurra » une nette
défaite.
La presse italienne annonçait : « A Modène, la revanche de Paris »,
que nos amis basketteurs transalpins attendaient de pied ferme.
Dix jeunes filles françaises ont eu raison de la fougueuse ardeur de
douze basketteuses italiennes. .
Devant un public sportif, donnant
:, de la voix, dans une ambiance en-
thousiaste, le Palais des Sports de
^Modène a vécu l'atmosphère des
r .grandes rencontres internationales.
'(7 Et pourtant, l'Equipe Française
£ fut loin de réaliser sa prestation de
yWorlaix devant la Belgique, car la
^ défaite 1 italienne eut été. plus sèh-
i -siWe.
{Pour ne pas avoir suivi les direc-
;' tives'de R; Busnel, nos joueuses qui
ï Affichaient une maîtrise incontesta-
'i -Me dans tous les compartiments du
«'jeu grâce à leur condition athlèti-
I ; IWe, nous" firent assister à une pre-
!■■ mière mi-temps Indécise où le score
K (9-6) ne concrétisait pas la supério-
rité technique de la formation fran-
:■', çaise, ■■■•/'
i Alors que l'on attendait en se-
; cohue mi-temps, le réveil des Tran-
î salpines qui s'étaient montrées in-
i xerieures à leur réputation, c'est la
; tfuria francese » qui se manifesta.
S >e rappelant les.consignes et les le-
i çons apprises à l'entraînement, nos
K; J^ewsfes, malgré quelques passages
ï?>a-vide, transformèrent le débat en
« démonstration.
r 'i. G°htraïrement au match masculin
s ««Bologne en 1947, les deux arbitres
f internationaux suisses, MM. Chuard
i M Piguèt,, se montrèrent clair-
; voyants.
\■. _ Merci chères petites joueuses fran-
| -çaises, vous avez été à hauteur de
I fit? réPutatioii, vous avez* mani-
V '^e au cours du déplacement un
Ï J-Çf" remarquable qui a fait l'admi-
; r*Uon de vos hôtes et de vos diri-
; géants.
„„Merçi: Robert Busnel, qui avez
matS<ïve un «^me olympien dans ce
match ouïe manager italien faisait
*„", e£e* sortir les joueuses 5 par 5
^"Lu™»ter les dégâts. Vovis avez
2"e a l'habitude su inculquer la
snn™"", 6 à vos joueuses et je me
souviendrai longtemps de la réunion
PEeuimnairé au match : quelques
^«signes données d'une voix brève
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iaciiefSe &lale : " AUez' on sagne
Mais je n'oublie pas non plus la
feinte des tricolores, le matin du
match, à l'entraînement (une réédi-
tion de Bologne) où nos joueuses
appliquées répétèrent les combinai-
sons à adopter en défense de zone,
pour inciter l'adversaire à pratiquer
une tactique différente.
Merci, ehers amis d'Italie, les
joueuses et dirigeants français se-
souviendront longtemps du chaleu-
reux accueil qui leur a été réservé
tant à Modène qu'à Bologne. A tous,
amis connus et inconnus, notre vive
gratitude pour les marques de déli-
catesse que vous avez témoignées à
la Délégation Française afin de ren-
dre son séjour en Italie agréable,
instructif et attrayant.
C'est là une marque de compré-
hension à laquelle nous sommes par-
ticulièrement sensibles, persuadés
que nos rencontres internationales,
d'un intérêt sportif qui n'est plus à
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fraternité sportive bien comprise.
1^■^^■■^■■■■B la fia d'une tradition :
De Roland-Garros au Palais des Sports
EKceilenee masculin :. L' U. A. MARSEILLE tenant
i du titre menacée par l'A. s. VILLEURBAME
excellence femisrn : Le GRENOBLE O. U.
I Champion d'Honneur 1998, a d'autres visées
Juniors masculin : L'OLYMPIQUE CTANTIBES
I inépuisable pépinière
par Gilbert BIDEAUX
§AINT-MÂCAIRE n'est pas la. fête des.Basketteurs, mais le 10 Avril
^ sera, néanmoins, une grande journée. Trois titres seront mis en
i1 jeu, dans le Palais des Sports, qui nous abritera des rayons du
soleil... ou de la pluie..
Le basket est un sport de salle, c'est ptiur cette raison qu'il ne faut
pas regretter Rôlarid-Garrôs qui a vu se disputer tant de finales* Autre
temps... -
Faisant suite aux Jeux Olympi- ■
ques, la saison 1948-49 fut longue,
aux dires, de nos internationaux,
qui ont encore dû pain sur la plan-
che, mais jamais rie faiblit..
La raison majeure d'un Cham-
pionnat est de « brasser » les va-
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Les surprises succédèrent aux sur-
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Dans chaque catégorie les plus
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aussi à Nemeth, ce Hongrois qui dé-
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tre le dernier match des poules de
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Bien malin celui- qui en devinerait
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(Suite page 3)
■ ■■■■■.■■■■«■■■«■■■■EMBNaBaHBlINIlIBBIBMI'
tlOS BASKETTEUSES TRICOLORES
, .—
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d'étonnants progrès
Lire en page 5 l'article de
Robert BUSNEL
L U T È CIE € L Y MIP II. pour la 2e fois finaliste
ne pècâeta p,at> p>wt excè& de cattfîaace
par Louis LAPEYRE
|||| UTÈCE OLYMPIQUE... Grenoble O.U... Deux belles équipes pratiquant
un basket étudié, possédant d'excellentes notions tactiques. Deux
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nique — fruit d'une longue pratique et d'un entraînement bien con-
duit — est sûre, dépouillée, classique.
Voilà qui doit nous assurer une
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Mais la désignation d'un favori
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pendant nous ^convaincre.
Lors des poules éliminatoires du
Championnat de France Excellence,
le G.O.U. a battu le Massilia par
32-22. Le Lutèce a également battu
les Phocéennes, par 34-22. Deux
points à l'avantage des Parisiennes
qui jouèrent sur terrain neutre alors
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