Titre : Basket-ball : organe officiel de la Fédération française de basket-ball
Auteur : Fédération française de basket-ball. Auteur du texte
Éditeur : Fédération française de basket-ball (Paris)
Date d'édition : 1948-11-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34387729f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 21659 Nombre total de vues : 21659
Description : 08 novembre 1948 08 novembre 1948
Description : 1948/11/08 (A16,N195). 1948/11/08 (A16,N195).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5818190f
Source : Fédération Française de BasketBall/Musée du Basket, 2009-174754
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
. lé" Année. — N° 195
8 Novembre 1948
La chance n'a pas souri à £'11. S,. Jlant-i'Eaêque
par notre Rédacteur en Chef Gilbert BIDEAUX
BTX ES équipes nouvellement promues, d'autres remaniées : dimi-
■ 1 nuées ou renforcées, l'application des règles internationales
m J adoptées .au Congrès de Londres, aiutainit d'éléments qui ont
donné de l'attrait au premier tour-diui Championnat de France
d'Excellence.
Les.-compétitions régionales à peine commencées n'ont;, pas permis
aux qualifiés de trouver leur meilleure forme. Aussi bien, des équipes
en renom ont du faire appel a leur
science pour triompher de celles
dont te) classe' inférieure est admisse.
L'U.A. Marseille, champion de
'Frajn.ce, malgré les départs de Bof-
fière, Nemeth, Swîdzînski, a passé
•allègrement ce premier tour. .
. Des nouveaux promus de la sai-
son dernière, l'Alsacienne-Lorraine
de Paris ai réussi, le plus bel exploit,
eo battant le Stade .Français.
Les règles internationales, qui
. seront rapidement assimilées, car
elles plaisêait, ont tout de même dé-
routé bien des farmattons. Les dé-
fenses .furent .souvent sans réaction
devant ites rapides contre-attaques.
■ ■, La maladresse bien compréhensi-
ble, o?un début de'saison n'explique
.en. partie la. féilblesse des scores
\ enregistrés. -Les Joueurs atteints
du 'viirus de la vitesse oublièrent
d'ajuster leurs shoots.
Dans l'ensemble, lès arbitres ne
se sont pas mal! tirés de cette épreu-
ve quoi a sérieusement modifié leur
fonction. Les'capitaines, indulgents
et souvent compréthensifs, se sont
abstenus de réclamer.
Pour 394 imatches, disputés dans
toutes les catégories, la Commission
des Arbitres m'a eu que quinze ré-
clamations à examiner., dont deux,
seulement, émanant de la division
d'Excelle-nce. Toutes, -d'ailleurs, ne
furent prises en considération.
Après ce premier tour, on entre-
voit déjà les qualifiés pour les pou-
les de quatre, en prenant des ris-
ques, bien entendu- :
En respectant l'ordre des poules,
ce sont : XJ.A. Marseille, A.S, Vil-
leurbanne, AvS. Monaco, F.C. Moht-
""fon, iP.U.C, TJ.Si Ptat-1'Evêque;
Métro, Championne!;, Hirondelles
«es Coutures, J.D.A. MénilMontant,
B.C.M. Toulouse, Stade Clermon-
tois, Racing CF., E.V, BelJcKardc,
A.L. Paris Stade Français
Aux quatre coins de la France,
les prétendants au titre de Cham-
pion de (France et les plus obscurs
ont montré leurs qualités et leurs
faiblesses. Chez tous, est apparu le
désir de bien faire. Des redresse-
ments KHit encore possibles, mais,
avec la formule actuelle, il ne faut
pas piétiner au départ pouf accé-
der aux poules de quatre.
(Voir suite page Z)
FAIS-MOI ce plaisir, m'écrit mon ami Gilbert Bideaux, présente
le prochain France-Belgique dans, « Basket-Bail ».
Ronffre >- i
C'est un très grand, mais très
périlleux honneur qu'on me fait.
J'en suis à la fois très fier et un
peu effrayé...
Car ce malicieux de Bideaux me
place é-itisi devant une tache bien
difficile.
C'est que ce 14e France-Belgique
n'est pas un match comme les au-
tres. ' ' _
Les habituels contacts entre les
équipes des deux pays amis sont
toujours des événements. C'est mê-
me chaque fois « l'événement » de
la saison Tout au moins dex>uis la
Libération.
Car la Belgique est parvenue à
se hisser au niveau de son vain-
queur d'avant-guenré et à lui dis-
puter victorieusement le palmarès.
Tout de même un peu (beaucoup
même) grâce à la France ellè-nîême
qui noius a donné si souvent la le-
çon, avant-guerre.
DES SCORES SERRÉS, DES PARTIES ANIMÉES
dans le CHAMPIONNAT DE FRANCE FÉMININ
Un match disputé, train» faveur du F. fo LYON
...mais* aussi Cognac, Pyrénéa-Pau, le Métro, Lutêce,
l'A, S. Mulhouse, Angers, en vedettes
Nice-Sports, Montbrison, F. Q. Grenoble, Blois
...de& âattua, qui n'ant p,aô détnétité
par Louis LAPEYRE
m ES' « vedettes » diui Championnat de France Féminin ..ont pais
H un excellent départ.- En effet, nombreuses furent les rencontres
I équilibrées, partant indécises. A ce point de vue, c'est le match
F.C Lyon-iP.O. Grenoble qui s'annonçait comme le plus sérieux, il
tint parfalternent ses promesses, et si les Lyonnaises triomphèrent fi-
nalement, les Grenobloises, nullement satisfaites, déposèrent une ré-
clamation'. . '•
Les joueuses du F.G.L., grâce à
leur supériorité athlétique, prirent
longtemps un net ascendant .sur
les Grenobloises, mais celles-ci, nul-
lement impressionnées, - renversè-
rent la situation etu imposant à
•leur tour, leur \ adresse et surtout,
leur meilleur bagage tactique. ,
Mais l'internationale Chevallier,
déjà en bonne condition, sut tenir
son « cinq » et conserver quelques
précieux points...
• Chez elles, les Montbrisonnaises
du B.C.M. « accrochèrent » sérieu-
sement les (Phocéennes du S.F.
Marseille U.C. encore à la recher-
che de leur forme.
(Voir suite page 4)
Ce.. palmarès est même- tout à
fait favorable aux Belges. Mais, à
part l'édition de 1945, de -tellement
peu qu'il est beaucoup plus exact
de dire que les deux équipes se va
■lent. . '
C'est usa match relativement peu .,.--
heureux. Car, tant à . Prague
(■championnats d^Jurope) qu'à Bru-
xelles, lors de la rencontre officiel- .
le, la France peut prétendre trou- .
ver dans certaines Irrégularités,
une presque justification à ces
deux défaites.
Ce qui donnera le véritable ca-
ractère particulier, au France-Bel
gique dlui 12 novembre, c'est que,
depuis le match de Bruxelles, il y
a eu les Jeux. Olympiques et que Ha
France s'y est classée magnifique-
ment en finale... tandis que la
Belgique ne finissait que onzième...
Sous le signe
des Jeux Olympiques
Il y eut uni peu. d'acrimonie de
.part et d'autre de la frontière, par-
ce quft d'un côl£ il fut question
de chance, de calendrier favo-
rable et que de l'autre, la réaction
fut d'autant plus vive que la place
de deuxième aux Jeux Olympiques
était tout die même inattendue et
revêtait d'autant plus de valeur.
Il reste, et cela on ne le sait
peut - être pas Suffisaimment en
France, qu'on est unanime, en Etl:
gique, à reconnaître la 'belle régu-
larité de l'équipe que Robert Bus-
nel a mis magistralement au
point pour ■ Londres, les qualités
bien améliorées de certaines de
ses vedettes,, l'affirmation très net-
te de toute une pléiade de jeunes
dont la valeur internationale nais-
sante était connue, mais qui
ne s'est entièrement concrétisée
qu'à Harringay.
C'est cette belle régularité qu'au-
cune équipe, ne put maintenir au
.même degré (sauf bien entendu
les Américains, qui .sont tout de
même hors concours), qui valut à
la France sa place de finaliste.
Nous lWons signalé à l'époque :•
il ne nous déplaisait pas du' tout
de voir, enfin une équipe euro-
8 Novembre 1948
La chance n'a pas souri à £'11. S,. Jlant-i'Eaêque
par notre Rédacteur en Chef Gilbert BIDEAUX
BTX ES équipes nouvellement promues, d'autres remaniées : dimi-
■ 1 nuées ou renforcées, l'application des règles internationales
m J adoptées .au Congrès de Londres, aiutainit d'éléments qui ont
donné de l'attrait au premier tour-diui Championnat de France
d'Excellence.
Les.-compétitions régionales à peine commencées n'ont;, pas permis
aux qualifiés de trouver leur meilleure forme. Aussi bien, des équipes
en renom ont du faire appel a leur
science pour triompher de celles
dont te) classe' inférieure est admisse.
L'U.A. Marseille, champion de
'Frajn.ce, malgré les départs de Bof-
fière, Nemeth, Swîdzînski, a passé
•allègrement ce premier tour. .
. Des nouveaux promus de la sai-
son dernière, l'Alsacienne-Lorraine
de Paris ai réussi, le plus bel exploit,
eo battant le Stade .Français.
Les règles internationales, qui
. seront rapidement assimilées, car
elles plaisêait, ont tout de même dé-
routé bien des farmattons. Les dé-
fenses .furent .souvent sans réaction
devant ites rapides contre-attaques.
■ ■, La maladresse bien compréhensi-
ble, o?un début de'saison n'explique
.en. partie la. féilblesse des scores
\ enregistrés. -Les Joueurs atteints
du 'viirus de la vitesse oublièrent
d'ajuster leurs shoots.
Dans l'ensemble, lès arbitres ne
se sont pas mal! tirés de cette épreu-
ve quoi a sérieusement modifié leur
fonction. Les'capitaines, indulgents
et souvent compréthensifs, se sont
abstenus de réclamer.
Pour 394 imatches, disputés dans
toutes les catégories, la Commission
des Arbitres m'a eu que quinze ré-
clamations à examiner., dont deux,
seulement, émanant de la division
d'Excelle-nce. Toutes, -d'ailleurs, ne
furent prises en considération.
Après ce premier tour, on entre-
voit déjà les qualifiés pour les pou-
les de quatre, en prenant des ris-
ques, bien entendu- :
En respectant l'ordre des poules,
ce sont : XJ.A. Marseille, A.S, Vil-
leurbanne, AvS. Monaco, F.C. Moht-
""fon, iP.U.C, TJ.Si Ptat-1'Evêque;
Métro, Championne!;, Hirondelles
«es Coutures, J.D.A. MénilMontant,
B.C.M. Toulouse, Stade Clermon-
tois, Racing CF., E.V, BelJcKardc,
A.L. Paris Stade Français
Aux quatre coins de la France,
les prétendants au titre de Cham-
pion de (France et les plus obscurs
ont montré leurs qualités et leurs
faiblesses. Chez tous, est apparu le
désir de bien faire. Des redresse-
ments KHit encore possibles, mais,
avec la formule actuelle, il ne faut
pas piétiner au départ pouf accé-
der aux poules de quatre.
(Voir suite page Z)
FAIS-MOI ce plaisir, m'écrit mon ami Gilbert Bideaux, présente
le prochain France-Belgique dans, « Basket-Bail ».
Ronffre >- i
C'est un très grand, mais très
périlleux honneur qu'on me fait.
J'en suis à la fois très fier et un
peu effrayé...
Car ce malicieux de Bideaux me
place é-itisi devant une tache bien
difficile.
C'est que ce 14e France-Belgique
n'est pas un match comme les au-
tres. ' ' _
Les habituels contacts entre les
équipes des deux pays amis sont
toujours des événements. C'est mê-
me chaque fois « l'événement » de
la saison Tout au moins dex>uis la
Libération.
Car la Belgique est parvenue à
se hisser au niveau de son vain-
queur d'avant-guenré et à lui dis-
puter victorieusement le palmarès.
Tout de même un peu (beaucoup
même) grâce à la France ellè-nîême
qui noius a donné si souvent la le-
çon, avant-guerre.
DES SCORES SERRÉS, DES PARTIES ANIMÉES
dans le CHAMPIONNAT DE FRANCE FÉMININ
Un match disputé, train» faveur du F. fo LYON
...mais* aussi Cognac, Pyrénéa-Pau, le Métro, Lutêce,
l'A, S. Mulhouse, Angers, en vedettes
Nice-Sports, Montbrison, F. Q. Grenoble, Blois
...de& âattua, qui n'ant p,aô détnétité
par Louis LAPEYRE
m ES' « vedettes » diui Championnat de France Féminin ..ont pais
H un excellent départ.- En effet, nombreuses furent les rencontres
I équilibrées, partant indécises. A ce point de vue, c'est le match
F.C Lyon-iP.O. Grenoble qui s'annonçait comme le plus sérieux, il
tint parfalternent ses promesses, et si les Lyonnaises triomphèrent fi-
nalement, les Grenobloises, nullement satisfaites, déposèrent une ré-
clamation'. . '•
Les joueuses du F.G.L., grâce à
leur supériorité athlétique, prirent
longtemps un net ascendant .sur
les Grenobloises, mais celles-ci, nul-
lement impressionnées, - renversè-
rent la situation etu imposant à
•leur tour, leur \ adresse et surtout,
leur meilleur bagage tactique. ,
Mais l'internationale Chevallier,
déjà en bonne condition, sut tenir
son « cinq » et conserver quelques
précieux points...
• Chez elles, les Montbrisonnaises
du B.C.M. « accrochèrent » sérieu-
sement les (Phocéennes du S.F.
Marseille U.C. encore à la recher-
che de leur forme.
(Voir suite page 4)
Ce.. palmarès est même- tout à
fait favorable aux Belges. Mais, à
part l'édition de 1945, de -tellement
peu qu'il est beaucoup plus exact
de dire que les deux équipes se va
■lent. . '
C'est usa match relativement peu .,.--
heureux. Car, tant à . Prague
(■championnats d^Jurope) qu'à Bru-
xelles, lors de la rencontre officiel- .
le, la France peut prétendre trou- .
ver dans certaines Irrégularités,
une presque justification à ces
deux défaites.
Ce qui donnera le véritable ca-
ractère particulier, au France-Bel
gique dlui 12 novembre, c'est que,
depuis le match de Bruxelles, il y
a eu les Jeux. Olympiques et que Ha
France s'y est classée magnifique-
ment en finale... tandis que la
Belgique ne finissait que onzième...
Sous le signe
des Jeux Olympiques
Il y eut uni peu. d'acrimonie de
.part et d'autre de la frontière, par-
ce quft d'un côl£ il fut question
de chance, de calendrier favo-
rable et que de l'autre, la réaction
fut d'autant plus vive que la place
de deuxième aux Jeux Olympiques
était tout die même inattendue et
revêtait d'autant plus de valeur.
Il reste, et cela on ne le sait
peut - être pas Suffisaimment en
France, qu'on est unanime, en Etl:
gique, à reconnaître la 'belle régu-
larité de l'équipe que Robert Bus-
nel a mis magistralement au
point pour ■ Londres, les qualités
bien améliorées de certaines de
ses vedettes,, l'affirmation très net-
te de toute une pléiade de jeunes
dont la valeur internationale nais-
sante était connue, mais qui
ne s'est entièrement concrétisée
qu'à Harringay.
C'est cette belle régularité qu'au-
cune équipe, ne put maintenir au
.même degré (sauf bien entendu
les Américains, qui .sont tout de
même hors concours), qui valut à
la France sa place de finaliste.
Nous lWons signalé à l'époque :•
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