Titre : Basket-ball : organe officiel de la Fédération française de basket-ball
Auteur : Fédération française de basket-ball. Auteur du texte
Éditeur : Fédération française de basket-ball (Paris)
Date d'édition : 1948-07-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34387729f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 21659 Nombre total de vues : 21659
Description : 25 juillet 1948 25 juillet 1948
Description : 1948/07/25 (A16,N190). 1948/07/25 (A16,N190).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k58181854
Source : Fédération Française de BasketBall/Musée du Basket, 2009-174754
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
16° Année. — N'J 190
25 jiiillët 194£
Esprit d'équipe quand même
« La nature veut que
l'esprit humain marche
toujours, comme avec
des béquilles »
par Armand LILLE
Président londoteur de !o F. F. B. B.
Mcmbre^des Comilés de Diiection du Comité National
des Spo}ls et du Comité Olympique Fronçais.
v .. OTRE Assemblée 1948 s'est
|\l tenue, à l'Institut Océano-
ï ™1 graphique, dans un cadre
bien fait ptfar élargir nos
vues : hîffirizons lointains, calme des
marins sur des mers agitées; pois-
'sons aux formes étranges hàlés à
"bord des barques !
• Le rapport du Secrétaire Général
ne détonnait pas dans cette am-
biance. Six Ligues d'Outre-Mer:
AO.F., Nouvelle-Calédonie, Cochin-
chiàiè, Madagascar, Martinique,
Océanie, ajoutées aux départements
d'Algérie, au Maroc, à ta 'l'unisie,
aux 87 Comilés - Départementaux
de la Métropole, totalisant, dans
leur ensemble, un chiffre assez
voisin de 100.000 licenciés pour que
nous puissions, sans ' hardiesse,
nous fixer cet-objectif pour la sai-
son prochaine. ^
Après seize ans d'existence, à
moins de quatre ans de la Libéra-
tion, ces chiffres suffiraient, si
utile, à nous donner confiance. *
Il «vest, P»ur poursuivre dans
cette voie, qu'une condition, qui..»
été, d'ailleurs, pleinement réalisée
le 3 juillet dernier : celle de trava%
1er toujours, sur quelque plan qu«
nous Wons, en «esprit d'équipe>§
Ést-ce4une vue trop optimiste •que
de n'attacher qu'une importaaice|
■- minime aux* quelques dissonances»
que je ne puis cependant passer
tout "à fait sous silence : intervenu
tions trop longues, et trop «person-
nelles » do quelques uns, par exem-
ple.
Je ne le pense pas. Un philosophe
trop .peu connu — pourquoi ne pas'
' philosopher un peu, dans Basket ? —
Ernest Hello, écrivait uw jour nature veut que l'esprit humain
marche toujours corrane avec des
-foêqMfes, il n'est jamais parfait. Il
faut nous y habituer.»
x C'est bien parce qu'en toute ami-
tié, en toute fraternité de critiques
aussi,- nous nous acceptons les uns
les autres «avec,, nos béquilles», •
que règne entre nous 'cet esprit j
d'équipe qui, depuis seize ans; a
toujours surmonté tous obstacles, e(r
Xtoir suite page 2.) j
c4-ptèà La tempête ...Le caLwie
£A%%i\\\\W\i\ générale
annmlk 1948 et {ail
L'UNITÉ DE ID€€¥tolNIE-
On prend les mêmes.... L'abstention
n'est pas une arme .noble pour
l'électeur.
Séance Ordinaire du 3 Juillet 1948
L'Assemblée Générale , annuelle
de la'FJFJBiB. s'est tenue au Grand
Amphithéâtre de l'Institut • Océano-
graphique, 1(95, rue Saint-Jacques, à
Paris. ,
- La séance est ouverte à 9 h. 30,
sous la présidence de M. Boizard,
avec le concours de nombreux dé-
légués de ligues, représentants de
Comités Départementaux, et mem-
bres du Comité de' Direction iPédé-
ral.
La feuille de'présence des délé-
gués donne les résujtats suivants :
Algérie : TOLTRTAIJID iLA FER-
TE (24 -voix) ; Alpes : M. IROYAN-
MAIS .(21 voix)..; Alsace : M. Wal-
TBR 016- voix) ; Anjou : M. CHAR-
BOiNINiliEÎR (22 voix) ; Ardennes :
M. BOUVIER (18 voix) ; Auvergne :
M. VERDOUiCK (17 voix); Basse-
Normandie: M. BENET (18 voix);
Bourgogne: M. GERBEATJ (18
voix); Bretagne : M. l'aibibé GEHL
(22 voix) ; Champagne : M. RIEG
(18 voix); Flandres : M. K3RETZ&-
(Voir la suite page 3.)
Cent fois sur le métier..,
une ennee de travail ua
permettre a notre sine
d'assimiler les maoni-
îiQues leçons des JeuK
Olympiques,
par Robert BUSNEL
Csittrtûnetir J'édcrat
SEPTEMBRE 1947. — Il y a un
peu moins de dix mois, je prenais
en mains les destinées du basket
français, en ce qui. concerne sa pro-
gression tectonique dans la masse et
dans l'élite, Sa F-F.B.B., en me
confiant ' cette tâche, a dû, je. l'es-
père, se rendre compte de ia diffi-
culté de cette dernière et des
circonstances particulières dans.les- _
quelles cette prise de possession
s'effectuait. .
En effet, en ce qui concerne la
masse des joueurs, d'abord, on peut
dire, sans exagération, que rien
n'avait jamais été fait'de rationnel
à cet égard. Les stages récents ne
latent que dé l'après-guerre et la
difficulté de déplacer, dans les cen-
tres éloignés de Paris, un moniteur
qualifié, ne donnait pas à ces cours
l'ampleur voulue et, par consé- ,
quent, les résultats^ escomptés. Tout
était à faire, dans un irnnwnum de
temps:
En ce .qui concerne l'élite, et ipar~
WÉfî'ia représentation nationale, la
situation était plus grave encore. ' '
Pendant des années nous n'avions
misé que sur- les mêmes joueurs, ,
vedetteis incontestaTbles, certes, mais • ' '
sans donner à des jeunes l'occasion'
de s'affirmer d'abord; mais aussi,
l'occasion de prouver que la porte
internationale était ouverte 'à tous.
Et ces anciens disparaissaient,
laissant derrière eux un vide, im-
mense, ils avaient nomsj Rolland, N
Lesmayoux, Tartary, Hell, Frézot,
Fabrikant, Prud'homme, Mertz,
Goalard, Goeuriot, Duperay, Gon-
net, Gra"vier, et d'autres encore,
pour diverses raisons.
■ La situation très peu brillante, ne
pouvait trouver de solution immé-
diate. En sport il n'y a pas de mi-
racles, et je chiffrais à cinq ans le ' -
temps normal pour, reprendre la si-
tuation en mains, combler les vides,
redonner à la France une place di-
gne d'elle dans 'le concert interna-
tional. Il ifallait aussi recréer un
climat dç confiance, un moral'uni-
■ue, ce moral qui nous a tant (fait
défaut, notamment à Genève où
nous avons perdu une occasion qui
ne se renouvellera pas de long-
temps.
(Voir la suite-, page 2.)
25 jiiillët 194£
Esprit d'équipe quand même
« La nature veut que
l'esprit humain marche
toujours, comme avec
des béquilles »
par Armand LILLE
Président londoteur de !o F. F. B. B.
Mcmbre^des Comilés de Diiection du Comité National
des Spo}ls et du Comité Olympique Fronçais.
v .. OTRE Assemblée 1948 s'est
|\l tenue, à l'Institut Océano-
ï ™1 graphique, dans un cadre
bien fait ptfar élargir nos
vues : hîffirizons lointains, calme des
marins sur des mers agitées; pois-
'sons aux formes étranges hàlés à
"bord des barques !
• Le rapport du Secrétaire Général
ne détonnait pas dans cette am-
biance. Six Ligues d'Outre-Mer:
AO.F., Nouvelle-Calédonie, Cochin-
chiàiè, Madagascar, Martinique,
Océanie, ajoutées aux départements
d'Algérie, au Maroc, à ta 'l'unisie,
aux 87 Comilés - Départementaux
de la Métropole, totalisant, dans
leur ensemble, un chiffre assez
voisin de 100.000 licenciés pour que
nous puissions, sans ' hardiesse,
nous fixer cet-objectif pour la sai-
son prochaine. ^
Après seize ans d'existence, à
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Il «vest, P»ur poursuivre dans
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1er toujours, sur quelque plan qu«
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de n'attacher qu'une importaaice|
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que je ne puis cependant passer
tout "à fait sous silence : intervenu
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ple.
Je ne le pense pas. Un philosophe
trop .peu connu — pourquoi ne pas'
' philosopher un peu, dans Basket ? —
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sous la présidence de M. Boizard,
avec le concours de nombreux dé-
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Comités Départementaux, et mem-
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La feuille de'présence des délé-
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Algérie : TOLTRTAIJID iLA FER-
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MAIS .(21 voix)..; Alsace : M. Wal-
TBR 016- voix) ; Anjou : M. CHAR-
BOiNINiliEÎR (22 voix) ; Ardennes :
M. BOUVIER (18 voix) ; Auvergne :
M. VERDOUiCK (17 voix); Basse-
Normandie: M. BENET (18 voix);
Bourgogne: M. GERBEATJ (18
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(22 voix) ; Champagne : M. RIEG
(18 voix); Flandres : M. K3RETZ&-
(Voir la suite page 3.)
Cent fois sur le métier..,
une ennee de travail ua
permettre a notre sine
d'assimiler les maoni-
îiQues leçons des JeuK
Olympiques,
par Robert BUSNEL
Csittrtûnetir J'édcrat
SEPTEMBRE 1947. — Il y a un
peu moins de dix mois, je prenais
en mains les destinées du basket
français, en ce qui. concerne sa pro-
gression tectonique dans la masse et
dans l'élite, Sa F-F.B.B., en me
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■ue, ce moral qui nous a tant (fait
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