Presse et revues
8 pages
Titre : Basket-ball : organe officiel de la Fédération française de basket-ball
Auteur : Fédération française de basket-ball. Auteur du texte
Éditeur : Fédération française de basket-ball (Paris)
Date d'édition : 1948-02-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34387729f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 21659 Nombre total de vues : 21659
Description : 05 février 1948 05 février 1948
Description : 1948/02/05 (A16,N182). 1948/02/05 (A16,N182).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5818174b
Source : Fédération Française de BasketBall/Musée du Basket, 2009-174754
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
1ÇS Aninée — N° 182
5 FÉVRIER 1948
par notre Rédacteur en Chef Gilbert SIDEAUX
-«-tt OUT en restant dans les limites européennes, on peut
■ • encore présenter, à Paris, un match international inédit.
m ■. Pas plus tard que le 12 février, au Palais des Sports, sera
joué le 4e FRANCE-HONGRIE. Les trois premières éditions ont
eu lieu, en -1939,.à Kaunas; en 1946, à Genève; en 1947, à Prague,
toujours a l'occasion des Championnats d'Europe.
.Lies Magyars ont acquis des lettres
i'4e: noblesse dans la musique. En
- toàu5ket,:ils.o.nt,une honnête réputa-
tion. Beaux athlètes aux yeux de
. braise, leur technique ne s'oppose
ï>as à une. charmante inspiration.
_•,- A Prague, nous les avons vu tenir
. tête, pendant une mi-temps à la
grande formation de l'Ù.RS.S.
En France, nous^avons un aperçu
du basket hongrois avec Nemeth à
• -Marseille ; Rebay à l'A.S. Roanne.
Racz est l'un des meilleurs joueurs
n'ont eu que. l'embarras du choix
pour'former leur équipe nationale;
,à tel point qu'à l'heure où nous
-écrivons ces lignes, la F.F.B.B. est
en possession d'une formation de 14
joueurs. Dans cette liste, par trop
longue, nous y trouvons : Bankuti
A.. Timar, Kiralihidi, Mezôffy, Na-
gy, Novakowski, Vadaszi, sept inter-
nationaux dé Prague, dont les qua-
tre -premiers soutinrent la compa-
raison avec les grandes vedettes.
Nos Internationaux an triomphè-
rent pourtant après un match mé-
morable, au cours duquel l'attaque
prima sur la défense.
Il ne faut pas en conclure que
notre équipe nationale, à la recher-
«he de son premier succès de la
-saison, va avoir un adversaire à sa
portée et qui, pour se venger de ses
échecs pas toujours mérités va être
sans pitié.
Nous lui accordons notre confian-
ce, avec la certitude que nous allons
au
Puisque ce match est dans le cy-
cle de la Préparation Olympique,
nous pourrons suivre tout particu-
lièrement les évolutions de trois jeu-
nes revenants : Offner, le shooteur
qui marque, Chalifour, le marin dis-
cipliné, Perniceni, le gâté de la na-
ture. {Voir suite page 3.)
Un beau carré-■■ féminin
LUTEGE OLYMPIQUE, S. MARSEILLAIS F. U. C.
E. S. T. IVRY. A. S. STRASBOURG
112 flnaiUUed du CÂatntUtoinat de fMtoce
par Louis LAPEYRE
La dernière journée consacrée, aux Championnats de France nous
a livré les demi-finalistes de l'épreuve féminine. Excellence.
.Ainsi,., le. 14 mars, le. Lujece Olympique, le: S. Marseille F.U.C.,
l'E.S.T. Evry, l'A.S. Strasbourg, postuleront' au titre déc. finaliste.
Une longue période de répit qui doit savoir être mise à profit par
les dirigeants, autant pour le repos des joueuses que pour l'améliora-
tion de la conditîon d'ensemble.
_■ Mais revenons aux parties qui
ont été jouées. A Angoulême, l'A.S.
Angoulême a su perdre... spor-
tivement, car elle a réservé à ses
adversaires l'accueil le plus sym-
pathique. Mais, sur le terrain, les
joueuses de Paul Lauquet n'ont pas
fait de sentiment et ont largement
confirmé leurs prétentions au titre
final.
iLe L. O. qui joua privé de Pau-
lette Madronet et avec Simone
Fourgnaud souffrante, peut mieux
faire encore. Il doit travailler pour
y parvenir.
Le C.O. Parisien avait la cote
légèrement en sa faveur avant son
match contre le S.M.F.U.C., mais,
après quelques minutes "de jeu, le
public était fixé. La Victoire ne
pouvait, logiquement, échapper
aux Phocéennes. Mais ces derniè-
res, jeunes* nerveuses, furent ce-
pendant « accrochées » par des
adversaires ayant plus de métier et
« truquant » au maximum. Mais,
finalement, les meilleures l'empor-
tèrent. C'était justice.
Si' le C.O. Paris ne possède plus
l'ensemble de l'an passé, le S.M.
F.U.C., est certain de l'avenir, car
outre les « anciennes » Pèletan et
Dubard, il y a aussi, et surtout, les
jeunes Gardeil, Roussy, Boisset.
En équipe, l'E.S.T. Ivry s'est qua-
lifiée en battant VA.S.A.N. Le Ha
vre qui, en vérité, joie surtout
avec sa « vedette » Anne-Marie
Colchen.
Mais cette méthode n'a eu cours
qu'une mi-temps. Passé ce temps,
les Banlieusardes imposèrent jus-
tement leur basket plus complet,
rapide, pratiqué selon d'excellents
principes.
Souhaitons aux Ivryennes d'affir-
mer définitivement leur valeur en
se montrant plus régulières dans
leurs prestations. .
(.Voir suite page 3.)
Passionnant ce Championnat de France. Les ténors y baissent la
voix. Les humples y prennent des rages de mouton. Le public
s'intéresse à ces- luttes loyales. Les organisateurs ont la satis-
faction de battre le record de la recette tout en se rendant compte
que le plafond est encore bien haut.
La lutte Paris-Province domine le débat et dans le premier tour .
des poules de quatre, les épouvantai^ de la capitale n'ont pas semé
la débandade chez leurs adversaires. Il s'en faut.'
Le P.U.C. Champion de France,
qui à juste titre a de nombreux
.partisans, n'a réussi qu'à faire
match nul avec les Cheminots de
la Rochelle. Les dirigeants Univer-
sitaires isanls atvoir négligé leurs
adversaires avaient tout de même
mts au « piquet » Boutin, un cen-
tre qui se bat, et Guillou l'un des
meilleurs avants.- Les autres Cham-
pions -de France et internationaux
devaient être assez forts pour met-
tre à la- raison les modestes ser-
gents. Nous aurions tenu le même
raisonnement.
. Mais, voilà le soleil était de la
fête à -la Rochelle. Un public que
l'on n'avait jamais vu. était venu
pour assister au sacrifice. Que ris-
quaient : les Cheminots ? Mourir
en beauté.
■ lis commencèrent a tenir, une
mi-temps (10-11), puis prirent une
confiance insoupçonnée à tel point
qu'à 30 secondes de la fin ils
étaient vainqueurs. Que c'est long
30 secondes. Frézot dans ce court
laps de temps enleva toutes illu-
sions à ses adversaires. ...,"'■ . :
Les Hirondelles 'des Coutures en
vol plané ont dominé le C.A.P.O.
Limoges. Le diablotin Pérrier doit
déjà envisager, une victoire sur le
P.Ù.Ç. Minute, rien de fait dans
cette poule A.
Dans la poule B, Championnet a
fait montre de ses possibilités de-
vant ^une abonne J.D.A. MénUmon-
taht.ie meilleur homme du match
fut Desaymonet et pour que
l'on puisse bien s'en apercevoir le
capitaine Gravier le mit sur la
touche, alors que charité bien or-
donnée
Les Mineurs d'Aûboué ont battu
l'U. S.. Pont-1'Evêque privée de
Mertz. Ce grand éducateur, par-
fait capitaine, encore très bon
joueur, a lâché ses. jeunes parte-
naires, en boudant comme un Ju-
nior. Devoti qui s'attendait à
avoir un fM à la patte a marqué
14 points.
Le Stade Clermontois continue.,
et au compte de la poule C il a
battu le Racing Club de France
qui perdit sa cohésion en seconde
mi-temps.
Les Auvergnats doivent cette
victoire à Boël non pas comme
exécutant mais comme tacticien.
Blessé au genou, le redoutable gau-
cher tira les ficelles. Dans le der-
nier quart d'heure il aligna Pépin,
Suquet, Salmon, Crost et- Ricard.
Ce dernier marqua à lui seul 23
pointe. Salmon un jeune de 20
5 FÉVRIER 1948
par notre Rédacteur en Chef Gilbert SIDEAUX
-«-tt OUT en restant dans les limites européennes, on peut
■ • encore présenter, à Paris, un match international inédit.
m ■. Pas plus tard que le 12 février, au Palais des Sports, sera
joué le 4e FRANCE-HONGRIE. Les trois premières éditions ont
eu lieu, en -1939,.à Kaunas; en 1946, à Genève; en 1947, à Prague,
toujours a l'occasion des Championnats d'Europe.
.Lies Magyars ont acquis des lettres
i'4e: noblesse dans la musique. En
- toàu5ket,:ils.o.nt,une honnête réputa-
tion. Beaux athlètes aux yeux de
. braise, leur technique ne s'oppose
ï>as à une. charmante inspiration.
_•,- A Prague, nous les avons vu tenir
. tête, pendant une mi-temps à la
grande formation de l'Ù.RS.S.
En France, nous^avons un aperçu
du basket hongrois avec Nemeth à
• -Marseille ; Rebay à l'A.S. Roanne.
Racz est l'un des meilleurs joueurs
n'ont eu que. l'embarras du choix
pour'former leur équipe nationale;
,à tel point qu'à l'heure où nous
-écrivons ces lignes, la F.F.B.B. est
en possession d'une formation de 14
joueurs. Dans cette liste, par trop
longue, nous y trouvons : Bankuti
A.. Timar, Kiralihidi, Mezôffy, Na-
gy, Novakowski, Vadaszi, sept inter-
nationaux dé Prague, dont les qua-
tre -premiers soutinrent la compa-
raison avec les grandes vedettes.
Nos Internationaux an triomphè-
rent pourtant après un match mé-
morable, au cours duquel l'attaque
prima sur la défense.
Il ne faut pas en conclure que
notre équipe nationale, à la recher-
«he de son premier succès de la
-saison, va avoir un adversaire à sa
portée et qui, pour se venger de ses
échecs pas toujours mérités va être
sans pitié.
Nous lui accordons notre confian-
ce, avec la certitude que nous allons
au
Puisque ce match est dans le cy-
cle de la Préparation Olympique,
nous pourrons suivre tout particu-
lièrement les évolutions de trois jeu-
nes revenants : Offner, le shooteur
qui marque, Chalifour, le marin dis-
cipliné, Perniceni, le gâté de la na-
ture. {Voir suite page 3.)
Un beau carré-■■ féminin
LUTEGE OLYMPIQUE, S. MARSEILLAIS F. U. C.
E. S. T. IVRY. A. S. STRASBOURG
112 flnaiUUed du CÂatntUtoinat de fMtoce
par Louis LAPEYRE
La dernière journée consacrée, aux Championnats de France nous
a livré les demi-finalistes de l'épreuve féminine. Excellence.
.Ainsi,., le. 14 mars, le. Lujece Olympique, le: S. Marseille F.U.C.,
l'E.S.T. Evry, l'A.S. Strasbourg, postuleront' au titre déc. finaliste.
Une longue période de répit qui doit savoir être mise à profit par
les dirigeants, autant pour le repos des joueuses que pour l'améliora-
tion de la conditîon d'ensemble.
_■ Mais revenons aux parties qui
ont été jouées. A Angoulême, l'A.S.
Angoulême a su perdre... spor-
tivement, car elle a réservé à ses
adversaires l'accueil le plus sym-
pathique. Mais, sur le terrain, les
joueuses de Paul Lauquet n'ont pas
fait de sentiment et ont largement
confirmé leurs prétentions au titre
final.
iLe L. O. qui joua privé de Pau-
lette Madronet et avec Simone
Fourgnaud souffrante, peut mieux
faire encore. Il doit travailler pour
y parvenir.
Le C.O. Parisien avait la cote
légèrement en sa faveur avant son
match contre le S.M.F.U.C., mais,
après quelques minutes "de jeu, le
public était fixé. La Victoire ne
pouvait, logiquement, échapper
aux Phocéennes. Mais ces derniè-
res, jeunes* nerveuses, furent ce-
pendant « accrochées » par des
adversaires ayant plus de métier et
« truquant » au maximum. Mais,
finalement, les meilleures l'empor-
tèrent. C'était justice.
Si' le C.O. Paris ne possède plus
l'ensemble de l'an passé, le S.M.
F.U.C., est certain de l'avenir, car
outre les « anciennes » Pèletan et
Dubard, il y a aussi, et surtout, les
jeunes Gardeil, Roussy, Boisset.
En équipe, l'E.S.T. Ivry s'est qua-
lifiée en battant VA.S.A.N. Le Ha
vre qui, en vérité, joie surtout
avec sa « vedette » Anne-Marie
Colchen.
Mais cette méthode n'a eu cours
qu'une mi-temps. Passé ce temps,
les Banlieusardes imposèrent jus-
tement leur basket plus complet,
rapide, pratiqué selon d'excellents
principes.
Souhaitons aux Ivryennes d'affir-
mer définitivement leur valeur en
se montrant plus régulières dans
leurs prestations. .
(.Voir suite page 3.)
Passionnant ce Championnat de France. Les ténors y baissent la
voix. Les humples y prennent des rages de mouton. Le public
s'intéresse à ces- luttes loyales. Les organisateurs ont la satis-
faction de battre le record de la recette tout en se rendant compte
que le plafond est encore bien haut.
La lutte Paris-Province domine le débat et dans le premier tour .
des poules de quatre, les épouvantai^ de la capitale n'ont pas semé
la débandade chez leurs adversaires. Il s'en faut.'
Le P.U.C. Champion de France,
qui à juste titre a de nombreux
.partisans, n'a réussi qu'à faire
match nul avec les Cheminots de
la Rochelle. Les dirigeants Univer-
sitaires isanls atvoir négligé leurs
adversaires avaient tout de même
mts au « piquet » Boutin, un cen-
tre qui se bat, et Guillou l'un des
meilleurs avants.- Les autres Cham-
pions -de France et internationaux
devaient être assez forts pour met-
tre à la- raison les modestes ser-
gents. Nous aurions tenu le même
raisonnement.
. Mais, voilà le soleil était de la
fête à -la Rochelle. Un public que
l'on n'avait jamais vu. était venu
pour assister au sacrifice. Que ris-
quaient : les Cheminots ? Mourir
en beauté.
■ lis commencèrent a tenir, une
mi-temps (10-11), puis prirent une
confiance insoupçonnée à tel point
qu'à 30 secondes de la fin ils
étaient vainqueurs. Que c'est long
30 secondes. Frézot dans ce court
laps de temps enleva toutes illu-
sions à ses adversaires. ...,"'■ . :
Les Hirondelles 'des Coutures en
vol plané ont dominé le C.A.P.O.
Limoges. Le diablotin Pérrier doit
déjà envisager, une victoire sur le
P.Ù.Ç. Minute, rien de fait dans
cette poule A.
Dans la poule B, Championnet a
fait montre de ses possibilités de-
vant ^une abonne J.D.A. MénUmon-
taht.ie meilleur homme du match
fut Desaymonet et pour que
l'on puisse bien s'en apercevoir le
capitaine Gravier le mit sur la
touche, alors que charité bien or-
donnée
Les Mineurs d'Aûboué ont battu
l'U. S.. Pont-1'Evêque privée de
Mertz. Ce grand éducateur, par-
fait capitaine, encore très bon
joueur, a lâché ses. jeunes parte-
naires, en boudant comme un Ju-
nior. Devoti qui s'attendait à
avoir un fM à la patte a marqué
14 points.
Le Stade Clermontois continue.,
et au compte de la poule C il a
battu le Racing Club de France
qui perdit sa cohésion en seconde
mi-temps.
Les Auvergnats doivent cette
victoire à Boël non pas comme
exécutant mais comme tacticien.
Blessé au genou, le redoutable gau-
cher tira les ficelles. Dans le der-
nier quart d'heure il aligna Pépin,
Suquet, Salmon, Crost et- Ricard.
Ce dernier marqua à lui seul 23
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