Titre : Basket-ball : organe officiel de la Fédération française de basket-ball
Auteur : Fédération française de basket-ball. Auteur du texte
Éditeur : Fédération française de basket-ball (Paris)
Date d'édition : 1948-01-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34387729f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 21659 Nombre total de vues : 21659
Description : 15 janvier 1948 15 janvier 1948
Description : 1948/01/15 (A16,N181). 1948/01/15 (A16,N181).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5818173x
Source : Fédération Française de BasketBall/Musée du Basket, 2009-174754
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
16e. Année. — No 181 J^BÊ^^^. 15 JANVIER 1948.
DE tons les Sports d'équipe, le
Basket-Bail est peut-être ce-
lui qui recèle le plus de res-
smirees spectaculaires.
Il fallait seulement les exploiter,
et ce n'est certes pas en faisant du
Rask'et-Ball un jeu de défense à
«mtrwnce qu'on pouvait y parvenir.
la défense est assurément l'arme
«Ses faibles, et aussi, la solution la
j>Ius facile. Ainsi, la France n'a
-Jamais eu tant de bons demi-
.c&atres en foot-bail que depuis le
jow où il fut demandé à ceux-ci de
détruire avant tout.
J'entends bien qu'il ne faut pas
tomber dans l'excès oontraire. en
sacrifiant exagérément à l'attaque
Mais quelle différence de vie entre
an Basket-Bail offensif et un
BasketJBall défensif !...
Sans doute, le match France -
Italie resta loin de la perfection.
Qu'il fat exhaltant, en revanche !
Quelle différence de passion avec
«certaines rencontres qui faisaient
songer à un film au ralenti... Cer-
taines phases de jeu mie rappelè-
rent même ce Basket-Bail capti-
vant, tel qu'il est pratiqué en Amé-
rique, et qui est en sport l'une dles
choses les! plus étonnantes que j'aie
jamais vues. Sans douite, n'arrivera»
t-om jamais à rejoindre les Améri-
cains, ici comme ailleurs, du reste,
que ce soit l'athlétisme ou la boxe!
Mais les leçons qu'ils nous don-
nent ne doivent pas rester perdues
pour cela. Or. que nous disent-ils ?
Oe contre-attaquer avec rapidité et
de shooter souvent, de loin comme
de près. Le défaut essentiel des
Fonçais es* peut-être justement
de vouloir trop s'approcher des
paniers pour marquer...
' par notre Rédacteur en Chef Gilbert BIDEAUX
^H, E n'est pas sans amertume que vous avez inscrit sur vos ta-
f blettes d'une écriture appliquée : le 9 janvier, au Palais
^^^ des Sports, l'Italie a battu la France par 34-33 (après
prolongation).
La confiance était pourtant de rigueur. L'an dernier, cinq de nos
Internationaux avaient, pour la première fois, battu les Italiens chez
eux. Aux récents championnats d'Europe, l'Italie .ne s'était classée
que 9e et Stéfanini n'avait pu trouver de bateau au Brésil pour le ra-
mener dans son équipe nationale.
Depuis, de. l'autre côté des Al-
pes, une révolution se fit sans bruit,
à l'inverse de chez nous. Sans
rien démolir, les dirigeants trans-
alpins apportèrent des améliora-
tions à leurs édifice. Ils firent ap-
pel à un entraîneur américain, l'ex-
traordinaire M. Vanzandt que les
circonstances avaient, fixé dans la
péninsule. Ce technicien avait, dans
l'armée américaine, la même fonc-
tion que le capitaine Eisenman, en
France.
L'athlétique noir 3'ankee ne lais-
sa pas croire aux dirigeants italiens
et sélectionnés qu'ils allaient glaner
des succès, mais qu'il allait leur
inculquer les principes élémentaires
du basket moderne.
La jeune équipe d'Italie vint à
Paris faire une expérience. Elle
fut heureuse ! disons-le sans vou-
loir minimiser sa victoire et cher-
cher des excuses à notre défaite.
PouBr la. 3e fois ritplie a battu
la France après prolongation. En
basket les matdhes nuls, après les
40 minutes réglementaires, sont
aussi rares que les perles dans les
huîtres. France-Italie fait exception
et un" signe indien doit pour l'éter-
nité marquer nos représentants.
Mais pourquoi a-t-on disputé
cette prolongation ?
Dans tous les autres sports, le
score nul est admis dans les ren-
contres internationales. De quel
droit l'arbitre M. Pfeuti a-t-il im-
posé ces cinq minutes supplémen-
taires et pourquoi les dirigeants
français se sont-ils soumis à sa
volonté ? Dans le code internatio-
nal les prolongations ne sont pas
imposées.
Evidemment nous avons fait
preuve de sportivité en acceptant
ce temps supplémentaire qui au-
rait pu nous être favorable.
Et puis ce bon public qu'il faut
gagner à notre cause, était tout
heureux de ce supplément Inat-
tendu qui lui permettait d'espé-
rer. ,
Mais une bonne fois pour tou-
tes que le Bureau de la F.F.B.B.
fixe sa position sur ce point afin
que l'on sache où l'on va en ma-
tière de matches internationaux.
De la confiance, il en faut,
mais de la prudence aussi
L'équipe de France n'aurait ja-
mais du perdre ce match qui avait
mal commencé pour elle. Pendant
les dix dernières minutes de la
première mi-temps, nos interna-
tionaux dominant leurs adversai-
res en tactique, ne se soucièrent
pas assez de la marque. C'est plus
de douze points d'avance qu'ils
auraient du avoir au repos.
Cet écart qui semblait les met-
tre à l'abri de toute surprise leur .
ut néfaste dès la reprise. Trop
confiants i]s relâchèrent leur dé-
fense, au-de"à id'une zone, qui
leur parut sans danger. Quelle
erreur ; Les Italiens marauèrent
huit points (4 paniers contre un)
en nue minute trente secondes.
Dans l'équipe de France, la
crainte, fit place à la confiance.
Pendant neuf minutes notre score
resta inchangé. Busnel aux aguets
(Voir suite page 3.)
LA soirée du Palais des Sports, avec ses « chocs » France-Italie
nous a réservé une belle fiche de consolation. Cette dernière nous
a été apportée par noire formation féminine.
A vrai dire ce suecès constitua une petite surprise bien dans les
traditions de nos joueuses habituées, sernble-t-il, à bouleverser les
'oronostics.
En effet, alors que l'on annon-
çait une équipe transalpine excep-
tionnelle, l'on craignait pour les
nôtres un manque d'homogénéité
et d'adaptation aux principes
inculqués au cours du stage qui
précéda la rencontre.
Il n'en fut rien et, sur le ter-
rain, les tricolores développèrent
à J'envie un basket clair, appliqué,
direct, partant efficace.
' Certains ont critiqué le match
féminin lui reprochant sa len-
teur d'action. Il nous semble que
ces critiques • ont établi trop rapi-
dement un .parallèle avec le
« choc » suivant mené à un train
d'enfer.
Pour notre part nous avons
préféré la démonstration de ven-
dredi à celles antérieures où nos
représentantes, n'ayant aucun
sens précis de la place à tenir,
présentèrent un basket confus,
accroché, se terminant par une
défaite.
Totr la suite page 2.)
DE tons les Sports d'équipe, le
Basket-Bail est peut-être ce-
lui qui recèle le plus de res-
smirees spectaculaires.
Il fallait seulement les exploiter,
et ce n'est certes pas en faisant du
Rask'et-Ball un jeu de défense à
«mtrwnce qu'on pouvait y parvenir.
la défense est assurément l'arme
«Ses faibles, et aussi, la solution la
j>Ius facile. Ainsi, la France n'a
-Jamais eu tant de bons demi-
.c&atres en foot-bail que depuis le
jow où il fut demandé à ceux-ci de
détruire avant tout.
J'entends bien qu'il ne faut pas
tomber dans l'excès oontraire. en
sacrifiant exagérément à l'attaque
Mais quelle différence de vie entre
an Basket-Bail offensif et un
BasketJBall défensif !...
Sans doute, le match France -
Italie resta loin de la perfection.
Qu'il fat exhaltant, en revanche !
Quelle différence de passion avec
«certaines rencontres qui faisaient
songer à un film au ralenti... Cer-
taines phases de jeu mie rappelè-
rent même ce Basket-Bail capti-
vant, tel qu'il est pratiqué en Amé-
rique, et qui est en sport l'une dles
choses les! plus étonnantes que j'aie
jamais vues. Sans douite, n'arrivera»
t-om jamais à rejoindre les Améri-
cains, ici comme ailleurs, du reste,
que ce soit l'athlétisme ou la boxe!
Mais les leçons qu'ils nous don-
nent ne doivent pas rester perdues
pour cela. Or. que nous disent-ils ?
Oe contre-attaquer avec rapidité et
de shooter souvent, de loin comme
de près. Le défaut essentiel des
Fonçais es* peut-être justement
de vouloir trop s'approcher des
paniers pour marquer...
' par notre Rédacteur en Chef Gilbert BIDEAUX
^H, E n'est pas sans amertume que vous avez inscrit sur vos ta-
f blettes d'une écriture appliquée : le 9 janvier, au Palais
^^^ des Sports, l'Italie a battu la France par 34-33 (après
prolongation).
La confiance était pourtant de rigueur. L'an dernier, cinq de nos
Internationaux avaient, pour la première fois, battu les Italiens chez
eux. Aux récents championnats d'Europe, l'Italie .ne s'était classée
que 9e et Stéfanini n'avait pu trouver de bateau au Brésil pour le ra-
mener dans son équipe nationale.
Depuis, de. l'autre côté des Al-
pes, une révolution se fit sans bruit,
à l'inverse de chez nous. Sans
rien démolir, les dirigeants trans-
alpins apportèrent des améliora-
tions à leurs édifice. Ils firent ap-
pel à un entraîneur américain, l'ex-
traordinaire M. Vanzandt que les
circonstances avaient, fixé dans la
péninsule. Ce technicien avait, dans
l'armée américaine, la même fonc-
tion que le capitaine Eisenman, en
France.
L'athlétique noir 3'ankee ne lais-
sa pas croire aux dirigeants italiens
et sélectionnés qu'ils allaient glaner
des succès, mais qu'il allait leur
inculquer les principes élémentaires
du basket moderne.
La jeune équipe d'Italie vint à
Paris faire une expérience. Elle
fut heureuse ! disons-le sans vou-
loir minimiser sa victoire et cher-
cher des excuses à notre défaite.
PouBr la. 3e fois ritplie a battu
la France après prolongation. En
basket les matdhes nuls, après les
40 minutes réglementaires, sont
aussi rares que les perles dans les
huîtres. France-Italie fait exception
et un" signe indien doit pour l'éter-
nité marquer nos représentants.
Mais pourquoi a-t-on disputé
cette prolongation ?
Dans tous les autres sports, le
score nul est admis dans les ren-
contres internationales. De quel
droit l'arbitre M. Pfeuti a-t-il im-
posé ces cinq minutes supplémen-
taires et pourquoi les dirigeants
français se sont-ils soumis à sa
volonté ? Dans le code internatio-
nal les prolongations ne sont pas
imposées.
Evidemment nous avons fait
preuve de sportivité en acceptant
ce temps supplémentaire qui au-
rait pu nous être favorable.
Et puis ce bon public qu'il faut
gagner à notre cause, était tout
heureux de ce supplément Inat-
tendu qui lui permettait d'espé-
rer. ,
Mais une bonne fois pour tou-
tes que le Bureau de la F.F.B.B.
fixe sa position sur ce point afin
que l'on sache où l'on va en ma-
tière de matches internationaux.
De la confiance, il en faut,
mais de la prudence aussi
L'équipe de France n'aurait ja-
mais du perdre ce match qui avait
mal commencé pour elle. Pendant
les dix dernières minutes de la
première mi-temps, nos interna-
tionaux dominant leurs adversai-
res en tactique, ne se soucièrent
pas assez de la marque. C'est plus
de douze points d'avance qu'ils
auraient du avoir au repos.
Cet écart qui semblait les met-
tre à l'abri de toute surprise leur .
ut néfaste dès la reprise. Trop
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fense, au-de"à id'une zone, qui
leur parut sans danger. Quelle
erreur ; Les Italiens marauèrent
huit points (4 paniers contre un)
en nue minute trente secondes.
Dans l'équipe de France, la
crainte, fit place à la confiance.
Pendant neuf minutes notre score
resta inchangé. Busnel aux aguets
(Voir suite page 3.)
LA soirée du Palais des Sports, avec ses « chocs » France-Italie
nous a réservé une belle fiche de consolation. Cette dernière nous
a été apportée par noire formation féminine.
A vrai dire ce suecès constitua une petite surprise bien dans les
traditions de nos joueuses habituées, sernble-t-il, à bouleverser les
'oronostics.
En effet, alors que l'on annon-
çait une équipe transalpine excep-
tionnelle, l'on craignait pour les
nôtres un manque d'homogénéité
et d'adaptation aux principes
inculqués au cours du stage qui
précéda la rencontre.
Il n'en fut rien et, sur le ter-
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à J'envie un basket clair, appliqué,
direct, partant efficace.
' Certains ont critiqué le match
féminin lui reprochant sa len-
teur d'action. Il nous semble que
ces critiques • ont établi trop rapi-
dement un .parallèle avec le
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d'enfer.
Pour notre part nous avons
préféré la démonstration de ven-
dredi à celles antérieures où nos
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