Presse et revues
13 pages
Titre : Basket-ball : organe officiel de la Fédération française de basket-ball
Auteur : Fédération française de basket-ball. Auteur du texte
Éditeur : Fédération française de basket-ball (Paris)
Date d'édition : 1948-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34387729f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 21659 Nombre total de vues : 21659
Description : 01 janvier 1948 01 janvier 1948
Description : 1948/01/01 (A16,N180). 1948/01/01 (A16,N180).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5817953m
Source : Fédération Française de BasketBall/Musée du Basket, 2009-174754
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
16° Année. — N° 180
1er JANVIER 1948.
par notre Rédacteur en chef Gilbert BIDEAUX
L'ANNÉE 1948 sera la grande année internationale dont le
joyau seront les Jeux Olympiques qui vont permettre à nos
internationaux de voir à l'oeuvre et peut-être de rencontrer
les maîtres américains.
La F.F.B.B. qui mène, tambour battant sa propre compétition
afin de pouvoir préparer ses représentants pour cette noble mis-
sion reste néanmoins fidèle à ses engagements internationaux.
Le 9 janvier au Palais r'^s Sports,
^elle présentera le Fr^uce-Italie.
Nous avons sur nos amis transal-
pins un net retard au palmarès,
mais l'avantage d'avoir gagné
Je dernier match et chez eux.
Les malches France-Italie ont du
caractère et laissent d'inoubliables
souvenirs. Ceux qui ant assisté au
dernier qui eut lieu à Paris, en
1938, en parlent avec émotion. Les
Italiens nous ont, à l'époque, révélé
le shoot d'une main que l'on ne
trouva rien de mieux que de quali-
fier à l'italienne. La bataille fut ar-
dente. Le coeur des spectateurs, mê-
me des plus endurcis, était à l'é-
preuve. 34-34 après les 40 minutes
réglementaires qui avaient paru
bien courtes.
Puis ce furent les prolongations,
■comme si un match international
avait besoin d'un vainqueur. Ja-
mais, de mémoire de basketteur,
nous avons connu une telle am-
biance dans ce « Vél' d'Hiv' » plein
à craquer.
Italiens et Français ne cherchè-
rent pas à marquer un panier, puis
fermer le jeu, comme savent le
faire nos tacticiens. Ils continuèrent
sur le même rythme, donnant l'im-
pression que le match ne pouvait
se terminer. A trente secondes de
la fin de la. prolongation les deux
équipes étaient encore à égalité.
Plus loin que la raquette, Marinelli,
les traits marqués, comme un gla-
diateur de la Rome antique, d'une
main tenta le panier. On crut à
une action d'un désespéré. Le bal-
lon monta, monta, puis doucement,
sans hâte, tomba dans le panier. Le
public n'en croyait pas ses yeux,
mais espérait encore le match nul
qui aurait permis une autre prolon-
gation. Mais tout à une fin.
Nous avons, l'an dernier, retrou-
vé à Bologne l'ambiance de ce fa-
meux France-Italie. Elle est devenue
une tradition. Nos internationaux
eurent toujours l'avantage, mais de-
vant l'ardeur des Italiens qui n'ac-
ceptaient pas la défaite, nous re-
doutions le pire.
Pour la première fois, la France
a triomphé de l'autre côté des Al-
pes. Nos internationaux ont eu le
rare mérite de conserver la tête
froide, dans une salle où bouillon-
naient les grandes passions sporti-
ves. Mais après la victoire leurs ad-
versaires malheureux furent les pre-
miers à les féliciter.
(Voir suite page 3.)
LES ORGANISATIONS DE LA F. F. S. B.
Huit Equipes de la Capitale,
autant de Province, qualifiés pour
ies quatre poules de quatre
du Championnat de France d'Excellence
Le stade Français, ru. s. métro, uainqueurs de ta dernière heure
IA majorité des matches comptant pour le dernier tour des huit
Poules de quatre du Championnat de France d'Excellence n'é-
-^t. taient que de simples formalités. Formalités remplies avec beau-
coup de conscience et même avec brio par ceux qui n'avaient plus
rien à espérer.
Les cadres du Basket français restent solides. Paris marque encore
une supériorité évidente, mais de tous les coins de France, apparais-
sent des formations solides capables de livrer à celles de la capitale
de rudes assauts.
L'A.S. Monaco et l'U.A. Marseille
semblent les mieux armées. Avant
la reprise du second cycle, les gars
de la. Côté vont corriger leurs dé-
fauts, trouver la cohésion qui vient
Vite quand l'hiver est sans rigueur
et la vie... belle.
Avec les qualifiés : Racing CF.,
A.S. Monaco, B.C. Montbrison, Sta-
de ClermoMois, P.U.C., Champion-
net Sports, U.S. Pont-l'Evêque, Hi-
rondelles des Coutures, A.S. Mont-
ferrandaise, U.A. Marseille, J.D.A
Ménttmontant, Stade Français, U.S.
Mélro, A.S. Saint-Hippolyte, U.S'.
Auboué, la Commission Sportive de
la F.F.B.B. va pouvoir établir les
quatre Poules de quatre, tant at-
tendues par les intéressés. Tâche
difficile, car elle devra tenir comp-
te de leur situation géographique,
donc compulser le Chaix et son ta-
rif.
Il nous est agréable de constater
que, pour ce dernier tom-, et malgré
ses matches « platoniques », de bel-
les recettes furent réalisées. Tout
laisse espérer que, pour ceux qui
vont suivre et dont l'importance
sera capitale, les organisateurs ne
les laisseront pas dévaluer.
(Voir suite page 3.)
L'ÉCLAIRAGE
par André BOULONNAIS,
Secrétaire de la Commission Sportive
Quelque soit l'Eclairage adopté
voici les précautions à prendre
Nous ne voulons pas terminer
notre exposé sur l'éclairage des
salles de basket sans faire ressor-
tir les risques d'incendie que font
courir les installations électriques
défectueuses, sans pai'ler des pré-
cautions qu'il est indispensable de
prendre, et sans donner quelques
conseils pratiques.
L'installation d'un court de bas-
ket dans une salle de fêtes, Un
garage, ou tout autre lieu couvert
qui n'avait pas été conçu dans ce
but, nécessite, comme nous ve-
nons de le voir, une puissance d'é-
clairage qui ne peut s'accommoder
d'une installation précaire sans
risques graves pour les organisa-
teurs.
L'inflammation due à un défaut
d'une installation électrique déri-
ve de deux causes accidentelles
originelles : étincelles et amorça-
ges d'arcs ou écliauffemenl exa-
géré.
Défauts d'isolement
Il y a étincelles entre une cana-
lisation dont l'isolant est détério-
ré et une masse métallique avoi-
sinante ou un mur humide lors-
qu'ils viennent en contact, et ces
étincelles carbonisent la gaine de
caoutchouc, la tresse de recouvre-
ment, les matières infammables
sousjacenteis, et le feu se déclare
parfois sans que les dispositifs de
sécurité, disjoncteurs ou fusibles
fonctionnent, l'intensité dispersée
étant trop faible.
Lorsque deux conducteurs voi-
sins, sous tube isolateur métalli-
(1) Voir Basket-Bail n°s 175, 176,
178, 179.
1er JANVIER 1948.
par notre Rédacteur en chef Gilbert BIDEAUX
L'ANNÉE 1948 sera la grande année internationale dont le
joyau seront les Jeux Olympiques qui vont permettre à nos
internationaux de voir à l'oeuvre et peut-être de rencontrer
les maîtres américains.
La F.F.B.B. qui mène, tambour battant sa propre compétition
afin de pouvoir préparer ses représentants pour cette noble mis-
sion reste néanmoins fidèle à ses engagements internationaux.
Le 9 janvier au Palais r'^s Sports,
^elle présentera le Fr^uce-Italie.
Nous avons sur nos amis transal-
pins un net retard au palmarès,
mais l'avantage d'avoir gagné
Je dernier match et chez eux.
Les malches France-Italie ont du
caractère et laissent d'inoubliables
souvenirs. Ceux qui ant assisté au
dernier qui eut lieu à Paris, en
1938, en parlent avec émotion. Les
Italiens nous ont, à l'époque, révélé
le shoot d'une main que l'on ne
trouva rien de mieux que de quali-
fier à l'italienne. La bataille fut ar-
dente. Le coeur des spectateurs, mê-
me des plus endurcis, était à l'é-
preuve. 34-34 après les 40 minutes
réglementaires qui avaient paru
bien courtes.
Puis ce furent les prolongations,
■comme si un match international
avait besoin d'un vainqueur. Ja-
mais, de mémoire de basketteur,
nous avons connu une telle am-
biance dans ce « Vél' d'Hiv' » plein
à craquer.
Italiens et Français ne cherchè-
rent pas à marquer un panier, puis
fermer le jeu, comme savent le
faire nos tacticiens. Ils continuèrent
sur le même rythme, donnant l'im-
pression que le match ne pouvait
se terminer. A trente secondes de
la fin de la. prolongation les deux
équipes étaient encore à égalité.
Plus loin que la raquette, Marinelli,
les traits marqués, comme un gla-
diateur de la Rome antique, d'une
main tenta le panier. On crut à
une action d'un désespéré. Le bal-
lon monta, monta, puis doucement,
sans hâte, tomba dans le panier. Le
public n'en croyait pas ses yeux,
mais espérait encore le match nul
qui aurait permis une autre prolon-
gation. Mais tout à une fin.
Nous avons, l'an dernier, retrou-
vé à Bologne l'ambiance de ce fa-
meux France-Italie. Elle est devenue
une tradition. Nos internationaux
eurent toujours l'avantage, mais de-
vant l'ardeur des Italiens qui n'ac-
ceptaient pas la défaite, nous re-
doutions le pire.
Pour la première fois, la France
a triomphé de l'autre côté des Al-
pes. Nos internationaux ont eu le
rare mérite de conserver la tête
froide, dans une salle où bouillon-
naient les grandes passions sporti-
ves. Mais après la victoire leurs ad-
versaires malheureux furent les pre-
miers à les féliciter.
(Voir suite page 3.)
LES ORGANISATIONS DE LA F. F. S. B.
Huit Equipes de la Capitale,
autant de Province, qualifiés pour
ies quatre poules de quatre
du Championnat de France d'Excellence
Le stade Français, ru. s. métro, uainqueurs de ta dernière heure
IA majorité des matches comptant pour le dernier tour des huit
Poules de quatre du Championnat de France d'Excellence n'é-
-^t. taient que de simples formalités. Formalités remplies avec beau-
coup de conscience et même avec brio par ceux qui n'avaient plus
rien à espérer.
Les cadres du Basket français restent solides. Paris marque encore
une supériorité évidente, mais de tous les coins de France, apparais-
sent des formations solides capables de livrer à celles de la capitale
de rudes assauts.
L'A.S. Monaco et l'U.A. Marseille
semblent les mieux armées. Avant
la reprise du second cycle, les gars
de la. Côté vont corriger leurs dé-
fauts, trouver la cohésion qui vient
Vite quand l'hiver est sans rigueur
et la vie... belle.
Avec les qualifiés : Racing CF.,
A.S. Monaco, B.C. Montbrison, Sta-
de ClermoMois, P.U.C., Champion-
net Sports, U.S. Pont-l'Evêque, Hi-
rondelles des Coutures, A.S. Mont-
ferrandaise, U.A. Marseille, J.D.A
Ménttmontant, Stade Français, U.S.
Mélro, A.S. Saint-Hippolyte, U.S'.
Auboué, la Commission Sportive de
la F.F.B.B. va pouvoir établir les
quatre Poules de quatre, tant at-
tendues par les intéressés. Tâche
difficile, car elle devra tenir comp-
te de leur situation géographique,
donc compulser le Chaix et son ta-
rif.
Il nous est agréable de constater
que, pour ce dernier tom-, et malgré
ses matches « platoniques », de bel-
les recettes furent réalisées. Tout
laisse espérer que, pour ceux qui
vont suivre et dont l'importance
sera capitale, les organisateurs ne
les laisseront pas dévaluer.
(Voir suite page 3.)
L'ÉCLAIRAGE
par André BOULONNAIS,
Secrétaire de la Commission Sportive
Quelque soit l'Eclairage adopté
voici les précautions à prendre
Nous ne voulons pas terminer
notre exposé sur l'éclairage des
salles de basket sans faire ressor-
tir les risques d'incendie que font
courir les installations électriques
défectueuses, sans pai'ler des pré-
cautions qu'il est indispensable de
prendre, et sans donner quelques
conseils pratiques.
L'installation d'un court de bas-
ket dans une salle de fêtes, Un
garage, ou tout autre lieu couvert
qui n'avait pas été conçu dans ce
but, nécessite, comme nous ve-
nons de le voir, une puissance d'é-
clairage qui ne peut s'accommoder
d'une installation précaire sans
risques graves pour les organisa-
teurs.
L'inflammation due à un défaut
d'une installation électrique déri-
ve de deux causes accidentelles
originelles : étincelles et amorça-
ges d'arcs ou écliauffemenl exa-
géré.
Défauts d'isolement
Il y a étincelles entre une cana-
lisation dont l'isolant est détério-
ré et une masse métallique avoi-
sinante ou un mur humide lors-
qu'ils viennent en contact, et ces
étincelles carbonisent la gaine de
caoutchouc, la tresse de recouvre-
ment, les matières infammables
sousjacenteis, et le feu se déclare
parfois sans que les dispositifs de
sécurité, disjoncteurs ou fusibles
fonctionnent, l'intensité dispersée
étant trop faible.
Lorsque deux conducteurs voi-
sins, sous tube isolateur métalli-
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