Titre : L'Oranie populaire : hebdomadaire fédéral du Parti populaire français / président Jacques Doriot
Auteur : Parti populaire français. Fédération (Oran). Auteur du texte
Auteur : Parti populaire français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Oran)
Date d'édition : 1939-03-11
Contributeur : Doriot, Jacques (1898-1945). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32829454n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 416 Nombre total de vues : 416
Description : 11 mars 1939 11 mars 1939
Description : 1939/03/11 (A3,N96). 1939/03/11 (A3,N96).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62299805
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-JO-1767
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
UOranie
REDACTION - ADMINISTRATION
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15, Boulevard Hippolyte Giraud
ORAN =:= Tél. : 210-45
Désigné pour les Annonces légales
SAMEDI
III
MARS 1 9'3 9
3° Année. - N° 96
Prix du Numéro :
Q,5Q
ABONNEMENT:
UN AN. 25 Fr.
Populaire
HEBDOMADAIRE de la FEDERATION d'ORAN du PARTI POPULAIRE FRANÇAIS- Président: Jacques DORIOT
LE SCANDALE du
Tramway d'Oran
à Aîn et Turck ne subsiste
que par la volonté de
la Compagnie des T. O.
Pour le bien de tous il faut supprimer
le tramway et
le remplacer par
des trolleybus.
Par Gaston VIDAL
Délégué financier
Secrétaire Fédérrl du P.P.F.
Depuis fort longtemps, on
discute sur le point de savoir
si le tramway reliant Oran à
Aïn-EI-Turck présente ou non
une utilité quelconque. A ce
jour il semble qu'aucune déci-
sion ne soit sur le point d'inter-
venir. Dans l'attente d'une sage
solution, des commissions se
réunissent à grands frais cepen-
dant qu'on poursuit l'exploita-
tion d'une ligne déficitaire qui,
de plus, constitue un danger
pour la circulation.
Une entreprise ordinaire au-
rait depuis longtemps réglé la
question. S'agissant d'un servi-
ce concédé, les choses vont len-
tement. Aux premières récla-
mations la Cie des T.O. s'est
émue, le problème a été exami-
né sur toutes ses faces, puis une
commission a été désignée. Cet-
te commission a discuté lon-
guement, elle discutera long-
temps encore, mais jusqu'à ce
jour elle n'a donné de positif
que le montant des frais affé-
rents à chacune de ses séances.
C'est que la Cie des T.Q. se
défende avec acharnement et
mette tout en œuvre pour éviter
la suppression de cette ligne.
Pourtant deux facteurs d'éga-
le importance, doivent entraî-
ner la suppression.
En premier lieu l'exploitation
est déficitaire, on ne doit par
conséquent pas la continuer
puisque ce déficit s'agissant
d'un service concédé est la
charge des contribuables.
En second lieu l'exploitation
est dangereuse. Chacun connaît
la route de la corniche et sait
combien cette route est étroite.
La voie des trams rogne encore
ptusieuns mètres de route, si
bien que l'espace laissé libre
aux véhicules et aux piétons esl
des plus restreints. Deux véhi-
cules venant en sens - inverse
peuvent tout juste se croiser et
l'on peut écrire que la cause de
la plupart des accidents surve-
nant entre Mers-El-Kébir et
Aïn-EI-Turck réside dans le fait
que la largeur de la chaussée
est notoirement insuffisante.
Quelques uns de ces accidents
ont eu des conséquences très
graves, le temps n'est pas loin
où un camion et sa remorque
défoncèrent le parapet pour
tomber à la mer, l'un des deux
occupants du camion put mira-
culeusement sauter sur la route,
l'autre alla s'écraser sur les ro-
chers,
Mais objectera-t-on, on ne
peut laisser la population d'Aïn-
El-Turck et les Oranais qui fré-
quentent la corniche, sans
moyen de transport. C'est bien
aussi notre avis, nous répondons
(Lire la suite page 2).
Gaston VIDAL
a
est parti à ALGER
défendre au Gouvernement
Général la cause des
pêcheurs menaces dans
leur travail par le récent
arrêté de M. LE BEAU
Nous avons publié la semaine
dernière, la lettre que notre sa
crétaire fédéral, Gaston Vidal,
avait adressé en tant que délé-
gué financier à M. Le Beau,
Gouverneur général de laigé-
rie.
Dans cette lettre. Gaston Vi-
dal montrait qu'un récent ar-
rêté du Gouverneur allait priver
de travail des centaines de fa-
milles de pécheurs d'Arzew et
de Beni-Saf.
D'après les renseignements
qui étaient parvenus à maître
Vidal dans la semaine, il était
impossible au Gouverneur gé-
néral de rapporter cet arrêté.
Gaston Vidal s'est donc rendu
cette semaine à Alger et a plaidé
directement auprès du Gouver-
nement général Ja cause des pê-
cheurs de notre département.
Nous ne savons pas encore
s'il a pu obtenir satisfaction,
nous espérons de tout cœur que
sa démarche sera couronnée de
succès et que notre ami aura
réussi à faire fléchir la volonté
du Gouvernement général.
Faisons remarquer que ni
Arzew, ni Beni-Saf ne sont dans
la circonscription de Vidal, c'est
cependant à lui que les pêcheurs
sont venus s'adresser. En bon
P.P.F., Vidal a accepté immé-
diatement de les défendre.
Ce petit fait montre que de
plus en plus les ouvriers et les
bons patrons savent où trouver
leurs véritables et sincères dé-
fenseurs.
C'est pour cela que notre
Parti fait des progrès énormes
parmi tous les Français qui
comprennent que nous repré-
sentons la France de demain.
(Lire la suite Page 3).
Le COMMUNISME vient
d'enregistrelll en Espagne
une double et écrasante défaite
Staline est le seul vaincu de cette
effroyable guerre et c'est en FRANCE
qu'il va jouer sa dernière carte.
1 1.
Ce n'est pas sans émotion que
l'on assiste à la fin de l'horrible
drame qui a secoué durant près de
trois ans l'Espagne. Que de leçons
utiles on peut tirer des événements
qui se sont déroulés dans la pénin-
sule. N'importe quel pays d'Europe,
et plus particulièrement la France
y trouvera des enseigneements pré-
cieux qui lui éviteront la guerre
civile et les horreurs du communis-
me, s'il veut en tirer parti.
Ce qu'il y a de plus significatif
dans toute cette affaire, c'est l'ef-
froyable défaite, que le communis-
me a subi en Espagne.
On savait déjà que c'étaient les
communistes qui avaient perdu Ma-
laga et permis aux troupes fran-
quistes, par leur fuite lâche, de pren-
dre la ville sans presque tirer un
coup de fusil.
par NIALA
On savait également que les com-
munistes étaient les grands respon-
sables des atrocités sans nom com-
mises en Espagne.
On savait aussi qu'ils étaient dé-
testés dans toute la zone espagnole
marxiste et qu'ils ne régnaient que
par la terreur à l'aide de leur fa-
meuse S.I.M., guépéou espagholc,
qui ne fut pas longue à imiter et
même à devancer son aînée. Les
tchékas de Barcelone sont un triste
exemple de ce régime de terreur.
Successivement les communistes
ont assassiné les nationaux notoi-
res, les ecclésiastiques, puis la ma-
lière première manquant, ils s'en
prirent aux anarchistes.
Déjà en 1937, Barcelone s'était
soulevée contre la dictature com-
muniste. La plupart des anarchistes
payèrent de leur vie ce sursaut
d'indépendance.
Puis les hommes de Staline s'en
prirent aux adhérents du P.O.U.M.
qui furent eux aussi assassinés.
us « éliminèrent » ensuite ceux
des socialistes qui refusaient de
plier devant leurs exigences.
Bref, comme en Russie, les com-
munistes n'ont su qu'assassiner, as-
sassiner et encore assassiner.
Leur lâcheté au combat véritable
était bien connue. On ne les vit
jamais en première ligne trop occu-
pés qu'ils étaient de tuer et d'égor-
ger les hommes et les femmes sans
défense des villes de l'arrière.
Le seul endroit où les commu-
nistes aient eu l'occasion de se bat-
tre était Malaga. Les troupes de
Franco étaient encore à cinquante
kilomètres de la ville, qu'ils s'en-
fuyaient en emportant un immense
butin.
Au cours de l'offensive de Cata-
logne, ils se gardèrent bien d'es-
sayer de résister. Ils ne surent
qu'organiser l'évacuation du butin
colossal, fruit de leurs pillages et
de leurs crimes.
On sait aujourd'hui qu'ils avaient
des armes et des munitions en
quantité et que c'est uniquement
par lâcheté qu'ils ont fuis.
Maintenant toute la zone centra-
le républicaine s'est soulevée contre
les communistes et un Gouverne-
ment de défense a employé pour
(Suite de la Page 2).
SONT-ILS FOUS.?
Les socialistes demandent
que tous les réfugiés espagnols
soient installés en Oranie.
Avec les socialistes on n'est ja-
mais au bout de ses surprises. On
a toujours l'occasion avec eux de
mesurer chaque jour un peu plus
l'incommensurabilité de la bêtise
humaine.
Dans le genre les S.F.I.O. d'Oran
sont imbattables. Si les andouilles
et autres oiseaux dont le nom com-
mence par C volaient, il y a long-
temps que tous les Ben tata. guigui,
kimoun qui forment le gros des
troupes du barbu Dubois seraient
maréchaux de l'air.
La dernière trouvaille des S.F.I.
O. oranais est la suivante:
Considérant qu'en Oranie les ré-
fugiés d'Espagne, où ils sont com-
pris dans leur langue maternelle,
seront moins dépaysés qu'ailleurs
et trouveront leur exil moins cruel.
Le comité fédéral et la C.A. de la
section donnent mandat aux élus
du parti, député et conseillers gé-
néraux, d'intervenir instamment au-
près des poiivoir-s compétents afin
de faire admettre le département
d'Oran comme centre de refuge et
d'hébergement pour- les réfugiés ré-
publicains espagnols.
Un peu plus haut, ils déclarent
que notre département doit être
considéré comme un département
frontière,
De trop longs commentaires af-
faibliraient rénormité que consti-
tue la demande socialiste.
Faisons remarquer à ces Mes-
sieurs :
Que la France dépense 8 millions
par jour pour les réfugiés espa-
gnols. Qu'elle ne va pas augmenter
ses frais en créant de nouveaux
camps de concentration.
Que la France a en Algérie une
œuvre immense à accomplir pour
venir en aide à la misère musul-
mane et que ce serait une provoca-
tion d'installer ici des Espagnols
qu'on héberge et nourrit à l'oeil,
tandis que meurent de faim des in-
digènes.
Que nous avons ici assez de mo-
tifs d'agitation sans en ajouter un
supplémentaire.
Que les réfugiés seront toujours
dépaysés dans des camps de con-
centration.
Que le meilleur moyen de résou-
dre la question est de renvoyer à
Franco ceux qui veulent y retour-
ner, et en U.R.S.S. ceux qui se récla-
ment des doctrines de cette nation.
Mais que quelque soit le moyen
trouvé pour la révolution de la
question d'accepter un seul réfugié
en Algérie.
N.
LIBEREZ
Lune
nouvelle i
tranche
de vin
Des milliers de familles
d'Oranie sont touchées par le
chômage, ce sont celles des ou-
vriers des industries du vin.
Il est inutile d'insister et de
montrer quelle importance re-
présente dans notre départe-
ment cette industrie.
Le chômage forcé des ou-
vriers du vin a du répercus-
sions incalculables sur toute
l'économie de l'Algérie et prin-
cipalement en Oranie.
Pourquoi les ouvriers du vin
sont-ils contraints au chômage.
Parce que M. Borthe ne veut
pas libérer une nouvelle tran-
che.
Ce scandale doit cesser et le
P.P.F. va mener campagne pour
que cette décision arbitraire
soit levée immédiatement.
En ne libérant pas de nou-
velles tranches, on fait peut-être
les affaires des spéculateurs
amis de Borthe, mais on réduit
certainement à la misère la ma-
jorité des travailleurs d'Oranie.
Le remède est simple :
IL FAUT LIBERER UNE
NOUVELLE TRANCHE DE
VIN:
Gr -la&: ce
au dévouement des
militants de petites
sections l'existance
de
l'Oranie Populaire
est prolongée de
quelques - jours
Je ne voudrais pas cette semaine faire preuve d'un optimisme
débordant, mais après les deux semaines que nous venons de pas-
ser, il me semble que « L'Oranie Populaire » renaît à la vie.
Nous étions très, très malade, Nous le sommes toujours,
mais un mieux se manifeste. Nous devons donc nous réjouir et
espérer que cette amélioration se continuera.
Que s'est-il passé ?
Une chose bien simple. C'est que quelques sections, je dis
malheureusement « quelques », seulement se sont émues de nos
appels et nous sont venues en aide.
La semaine dernière, Vidal vous parlait de Bou-Hanifia. cette
vaillante section est une fois de plus à l'honneur et nous a fait
tenir pour le journal une somme de 200 francs, cadeau d'un cama-
rade d'Alger de passage. Vient ensuite Hammam-Bou-Hadjar, qui
a fait un merveilleux effort et nous a recueilli en une semaine plus
de 30 nouveaux abonnés. Je cite également Prévost-Paradol et
Bou-Tlélis qui nous ont fait, à elles deux, plus de cinquante
abonnés.
Par ailleurs les abonnements et les renouvellements indivi-
duels qui nous parviennent de tous côtés, prouvent combien notre
journal est aimé du public oranais.
En même temps que ces abonnements, nous recevons des
lettres émouvantes qui toutes, peuvent se traduire ainsi : « Il faut
que « L'Oranie Populaire » vive ».
Le meilleur remerciement qui puisse être adressé à tous les
militants qui se sont dévoués et ont répondu à nos appels est de
leur dire que grâce à eux, la vie du journal est prolongée d'une ou
deux semaines encore.
Cependant les fortes sections du département n'ont encore
rien fait, ou pas fait suffisament. Si Bel-Abbès, Mostaganem, Tia-
ret, Mascara veulent nous donner une rendement proportionné à
celui des petits villages, nous sommes sauvés, non plus pour une
ou deux semaines, mais pour plusieurs mois.
Je sais bien que le travail n'est pas le même et est plus diffi-
cile dans les grandes villes que dans les petits bleds. Mais pour
surmonter toutes les difficultés et les petits ennuis qui peuvent se
présenter, les militants doivent se dire que la vie de leur journal
ne dépend que d'eux.
Donc grâce au travail fécond d'Hammam-Bou-Hadjar. Bou-
Hanifia, Prévost-Paradol, Bou-Tlélis, et de sections, sous-sections
et militants trop nombreuse à citer, notre trésorerie s'est provi-
soirement améliorée.
Il reste encore beaucoup à faire, je voudrais que ce dernier
coup de collier soit donné pour qu'enfin on libère définitivement
les colonnes de notre journal de nos appels à l'aide qui n'ont rien
de réjouissant.
Camarades, nous comptons sur vous pour pouvoir imprimer
I3 semaine prochaine « L'Oranie Populaire » est sauvée pour six
mois, ou mieux encore, pour un ans.
NIALA.
Monsieur Fernand GRENIER
fait une tournée de conférences en Algérie
La série de voyages inaugurée par THOREZ
montre les derniers arrivages
de roubles très abondants. Greni#er,
On nous a annoncé que Mon-
sieur Fernand Grenier entreprend
une tournée de conférences en Al-
gérie.
Fernand Grenier? Ne cherchez
pas. L'homme est député de Saint-
Denis. Il est également, et surtout,
président de la Société des Amis
de l'U.R.S.S.
Les titres de Monsieur Fernand
Grenier sont assez amusants. En
effet, on devrait dire plutôt qu'il
est député de Moscou, et quand il
se déclare « ami de l'U.R.S.S. », vous
pouvez sans crainte traduire pour
« valet de l'U.R.S.S. », car il est ap-
pointé par Staline. Ce sont d'ail-
leurs des nuances qui échappent au
militant communiste moyen.
On ne sait ce que dira Monsieur
Grenier, et ça n'a d'ailleurs vrai-
ment aucune importance. La seule
question intéressante que l'on puis-
se se poser est celle-ci : Grenier
parlera-t-il en Français ou en Rus-
se?
Le président des amis (comme ils
disent) de l'U.R.S.S. n'a, en effet,
d e Français que le nom. Son
cœur et son intérêt sont à Moscou.
Mieux que cela : ses moyens d'ex-
pression sont sOTiétiquea.
qui écrit dans les journaux russes
parlera-t-il en Français ?
Monsieur Grenier fuit à Saint-
Denis comme un vulgaire Bannet-
tacci, les réunions publiques et con
tradictoires auxquelles l'invite ré-
gulièrement notre parti. Il reste
coi devant les accusations que lui
décoche à bout portant notre vail-
lant organe P.P.F. « L'Emancipa-
tion de Saint-Denis ». Il tremble à
la simple idée de traverser seul la
coquttte cité dyonisienne.
Grenier ne retrouve ses esprits
et sa faconde que pour écrire
dans les journaux russes et c'est.
ainsi que la Pravda. de Moscou,
n" 324 du 24 novembre 1938. pu-
bliait de lui, en russe, bien enten-
du, un long article à mourir de
rire.
Bien que ce morceau choisi soit
un peu long, nous ne résistons pas
au plaisir de le faire lire à nos
amis. Ils en trouverons ci-dessus
de larges extrait..
A tout autre qu'à Grenier il se-
rait sans doute impossible d'ali-
gner d'un coup tant de sottises,
en un style si plat. Et si le mon-
sieur parle comme il écrit, ça ne
dont pas être bien bon pour les
adhésions. Cela n'empêche qu'il a
touché pour prix de son article
la somme de 250 roubles. On paie
royalement en Russie.
Monsier Fernand Grenier et sa
médiocrité ambulante sont parmi
nous en ce moment. Ce n'est pas
ça qui fera grossir le nombre des
amis de l'U.R.S.S. Mais ce voyage
qui suit de si près celui de Tho-
rez, a une signification importan-
te : pour payer les déplacements
les affiches, les locations de salles
il faut beaucoup d'argent. Le par-
ti communiste en a beaucoup. Les
derniers arrivages de roubles ont
dû être particulièrement a b o n-
danti.
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Désigné pour les Annonces légales
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MARS 1 9'3 9
3° Année. - N° 96
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ABONNEMENT:
UN AN. 25 Fr.
Populaire
HEBDOMADAIRE de la FEDERATION d'ORAN du PARTI POPULAIRE FRANÇAIS- Président: Jacques DORIOT
LE SCANDALE du
Tramway d'Oran
à Aîn et Turck ne subsiste
que par la volonté de
la Compagnie des T. O.
Pour le bien de tous il faut supprimer
le tramway et
le remplacer par
des trolleybus.
Par Gaston VIDAL
Délégué financier
Secrétaire Fédérrl du P.P.F.
Depuis fort longtemps, on
discute sur le point de savoir
si le tramway reliant Oran à
Aïn-EI-Turck présente ou non
une utilité quelconque. A ce
jour il semble qu'aucune déci-
sion ne soit sur le point d'inter-
venir. Dans l'attente d'une sage
solution, des commissions se
réunissent à grands frais cepen-
dant qu'on poursuit l'exploita-
tion d'une ligne déficitaire qui,
de plus, constitue un danger
pour la circulation.
Une entreprise ordinaire au-
rait depuis longtemps réglé la
question. S'agissant d'un servi-
ce concédé, les choses vont len-
tement. Aux premières récla-
mations la Cie des T.O. s'est
émue, le problème a été exami-
né sur toutes ses faces, puis une
commission a été désignée. Cet-
te commission a discuté lon-
guement, elle discutera long-
temps encore, mais jusqu'à ce
jour elle n'a donné de positif
que le montant des frais affé-
rents à chacune de ses séances.
C'est que la Cie des T.Q. se
défende avec acharnement et
mette tout en œuvre pour éviter
la suppression de cette ligne.
Pourtant deux facteurs d'éga-
le importance, doivent entraî-
ner la suppression.
En premier lieu l'exploitation
est déficitaire, on ne doit par
conséquent pas la continuer
puisque ce déficit s'agissant
d'un service concédé est la
charge des contribuables.
En second lieu l'exploitation
est dangereuse. Chacun connaît
la route de la corniche et sait
combien cette route est étroite.
La voie des trams rogne encore
ptusieuns mètres de route, si
bien que l'espace laissé libre
aux véhicules et aux piétons esl
des plus restreints. Deux véhi-
cules venant en sens - inverse
peuvent tout juste se croiser et
l'on peut écrire que la cause de
la plupart des accidents surve-
nant entre Mers-El-Kébir et
Aïn-EI-Turck réside dans le fait
que la largeur de la chaussée
est notoirement insuffisante.
Quelques uns de ces accidents
ont eu des conséquences très
graves, le temps n'est pas loin
où un camion et sa remorque
défoncèrent le parapet pour
tomber à la mer, l'un des deux
occupants du camion put mira-
culeusement sauter sur la route,
l'autre alla s'écraser sur les ro-
chers,
Mais objectera-t-on, on ne
peut laisser la population d'Aïn-
El-Turck et les Oranais qui fré-
quentent la corniche, sans
moyen de transport. C'est bien
aussi notre avis, nous répondons
(Lire la suite page 2).
Gaston VIDAL
a
est parti à ALGER
défendre au Gouvernement
Général la cause des
pêcheurs menaces dans
leur travail par le récent
arrêté de M. LE BEAU
Nous avons publié la semaine
dernière, la lettre que notre sa
crétaire fédéral, Gaston Vidal,
avait adressé en tant que délé-
gué financier à M. Le Beau,
Gouverneur général de laigé-
rie.
Dans cette lettre. Gaston Vi-
dal montrait qu'un récent ar-
rêté du Gouverneur allait priver
de travail des centaines de fa-
milles de pécheurs d'Arzew et
de Beni-Saf.
D'après les renseignements
qui étaient parvenus à maître
Vidal dans la semaine, il était
impossible au Gouverneur gé-
néral de rapporter cet arrêté.
Gaston Vidal s'est donc rendu
cette semaine à Alger et a plaidé
directement auprès du Gouver-
nement général Ja cause des pê-
cheurs de notre département.
Nous ne savons pas encore
s'il a pu obtenir satisfaction,
nous espérons de tout cœur que
sa démarche sera couronnée de
succès et que notre ami aura
réussi à faire fléchir la volonté
du Gouvernement général.
Faisons remarquer que ni
Arzew, ni Beni-Saf ne sont dans
la circonscription de Vidal, c'est
cependant à lui que les pêcheurs
sont venus s'adresser. En bon
P.P.F., Vidal a accepté immé-
diatement de les défendre.
Ce petit fait montre que de
plus en plus les ouvriers et les
bons patrons savent où trouver
leurs véritables et sincères dé-
fenseurs.
C'est pour cela que notre
Parti fait des progrès énormes
parmi tous les Français qui
comprennent que nous repré-
sentons la France de demain.
(Lire la suite Page 3).
Le COMMUNISME vient
d'enregistrelll en Espagne
une double et écrasante défaite
Staline est le seul vaincu de cette
effroyable guerre et c'est en FRANCE
qu'il va jouer sa dernière carte.
1 1.
Ce n'est pas sans émotion que
l'on assiste à la fin de l'horrible
drame qui a secoué durant près de
trois ans l'Espagne. Que de leçons
utiles on peut tirer des événements
qui se sont déroulés dans la pénin-
sule. N'importe quel pays d'Europe,
et plus particulièrement la France
y trouvera des enseigneements pré-
cieux qui lui éviteront la guerre
civile et les horreurs du communis-
me, s'il veut en tirer parti.
Ce qu'il y a de plus significatif
dans toute cette affaire, c'est l'ef-
froyable défaite, que le communis-
me a subi en Espagne.
On savait déjà que c'étaient les
communistes qui avaient perdu Ma-
laga et permis aux troupes fran-
quistes, par leur fuite lâche, de pren-
dre la ville sans presque tirer un
coup de fusil.
par NIALA
On savait également que les com-
munistes étaient les grands respon-
sables des atrocités sans nom com-
mises en Espagne.
On savait aussi qu'ils étaient dé-
testés dans toute la zone espagnole
marxiste et qu'ils ne régnaient que
par la terreur à l'aide de leur fa-
meuse S.I.M., guépéou espagholc,
qui ne fut pas longue à imiter et
même à devancer son aînée. Les
tchékas de Barcelone sont un triste
exemple de ce régime de terreur.
Successivement les communistes
ont assassiné les nationaux notoi-
res, les ecclésiastiques, puis la ma-
lière première manquant, ils s'en
prirent aux anarchistes.
Déjà en 1937, Barcelone s'était
soulevée contre la dictature com-
muniste. La plupart des anarchistes
payèrent de leur vie ce sursaut
d'indépendance.
Puis les hommes de Staline s'en
prirent aux adhérents du P.O.U.M.
qui furent eux aussi assassinés.
us « éliminèrent » ensuite ceux
des socialistes qui refusaient de
plier devant leurs exigences.
Bref, comme en Russie, les com-
munistes n'ont su qu'assassiner, as-
sassiner et encore assassiner.
Leur lâcheté au combat véritable
était bien connue. On ne les vit
jamais en première ligne trop occu-
pés qu'ils étaient de tuer et d'égor-
ger les hommes et les femmes sans
défense des villes de l'arrière.
Le seul endroit où les commu-
nistes aient eu l'occasion de se bat-
tre était Malaga. Les troupes de
Franco étaient encore à cinquante
kilomètres de la ville, qu'ils s'en-
fuyaient en emportant un immense
butin.
Au cours de l'offensive de Cata-
logne, ils se gardèrent bien d'es-
sayer de résister. Ils ne surent
qu'organiser l'évacuation du butin
colossal, fruit de leurs pillages et
de leurs crimes.
On sait aujourd'hui qu'ils avaient
des armes et des munitions en
quantité et que c'est uniquement
par lâcheté qu'ils ont fuis.
Maintenant toute la zone centra-
le républicaine s'est soulevée contre
les communistes et un Gouverne-
ment de défense a employé pour
(Suite de la Page 2).
SONT-ILS FOUS.?
Les socialistes demandent
que tous les réfugiés espagnols
soient installés en Oranie.
Avec les socialistes on n'est ja-
mais au bout de ses surprises. On
a toujours l'occasion avec eux de
mesurer chaque jour un peu plus
l'incommensurabilité de la bêtise
humaine.
Dans le genre les S.F.I.O. d'Oran
sont imbattables. Si les andouilles
et autres oiseaux dont le nom com-
mence par C volaient, il y a long-
temps que tous les Ben tata. guigui,
kimoun qui forment le gros des
troupes du barbu Dubois seraient
maréchaux de l'air.
La dernière trouvaille des S.F.I.
O. oranais est la suivante:
Considérant qu'en Oranie les ré-
fugiés d'Espagne, où ils sont com-
pris dans leur langue maternelle,
seront moins dépaysés qu'ailleurs
et trouveront leur exil moins cruel.
Le comité fédéral et la C.A. de la
section donnent mandat aux élus
du parti, député et conseillers gé-
néraux, d'intervenir instamment au-
près des poiivoir-s compétents afin
de faire admettre le département
d'Oran comme centre de refuge et
d'hébergement pour- les réfugiés ré-
publicains espagnols.
Un peu plus haut, ils déclarent
que notre département doit être
considéré comme un département
frontière,
De trop longs commentaires af-
faibliraient rénormité que consti-
tue la demande socialiste.
Faisons remarquer à ces Mes-
sieurs :
Que la France dépense 8 millions
par jour pour les réfugiés espa-
gnols. Qu'elle ne va pas augmenter
ses frais en créant de nouveaux
camps de concentration.
Que la France a en Algérie une
œuvre immense à accomplir pour
venir en aide à la misère musul-
mane et que ce serait une provoca-
tion d'installer ici des Espagnols
qu'on héberge et nourrit à l'oeil,
tandis que meurent de faim des in-
digènes.
Que nous avons ici assez de mo-
tifs d'agitation sans en ajouter un
supplémentaire.
Que les réfugiés seront toujours
dépaysés dans des camps de con-
centration.
Que le meilleur moyen de résou-
dre la question est de renvoyer à
Franco ceux qui veulent y retour-
ner, et en U.R.S.S. ceux qui se récla-
ment des doctrines de cette nation.
Mais que quelque soit le moyen
trouvé pour la révolution de la
question d'accepter un seul réfugié
en Algérie.
N.
LIBEREZ
Lune
nouvelle i
tranche
de vin
Des milliers de familles
d'Oranie sont touchées par le
chômage, ce sont celles des ou-
vriers des industries du vin.
Il est inutile d'insister et de
montrer quelle importance re-
présente dans notre départe-
ment cette industrie.
Le chômage forcé des ou-
vriers du vin a du répercus-
sions incalculables sur toute
l'économie de l'Algérie et prin-
cipalement en Oranie.
Pourquoi les ouvriers du vin
sont-ils contraints au chômage.
Parce que M. Borthe ne veut
pas libérer une nouvelle tran-
che.
Ce scandale doit cesser et le
P.P.F. va mener campagne pour
que cette décision arbitraire
soit levée immédiatement.
En ne libérant pas de nou-
velles tranches, on fait peut-être
les affaires des spéculateurs
amis de Borthe, mais on réduit
certainement à la misère la ma-
jorité des travailleurs d'Oranie.
Le remède est simple :
IL FAUT LIBERER UNE
NOUVELLE TRANCHE DE
VIN:
Gr -la&: ce
au dévouement des
militants de petites
sections l'existance
de
l'Oranie Populaire
est prolongée de
quelques - jours
Je ne voudrais pas cette semaine faire preuve d'un optimisme
débordant, mais après les deux semaines que nous venons de pas-
ser, il me semble que « L'Oranie Populaire » renaît à la vie.
Nous étions très, très malade, Nous le sommes toujours,
mais un mieux se manifeste. Nous devons donc nous réjouir et
espérer que cette amélioration se continuera.
Que s'est-il passé ?
Une chose bien simple. C'est que quelques sections, je dis
malheureusement « quelques », seulement se sont émues de nos
appels et nous sont venues en aide.
La semaine dernière, Vidal vous parlait de Bou-Hanifia. cette
vaillante section est une fois de plus à l'honneur et nous a fait
tenir pour le journal une somme de 200 francs, cadeau d'un cama-
rade d'Alger de passage. Vient ensuite Hammam-Bou-Hadjar, qui
a fait un merveilleux effort et nous a recueilli en une semaine plus
de 30 nouveaux abonnés. Je cite également Prévost-Paradol et
Bou-Tlélis qui nous ont fait, à elles deux, plus de cinquante
abonnés.
Par ailleurs les abonnements et les renouvellements indivi-
duels qui nous parviennent de tous côtés, prouvent combien notre
journal est aimé du public oranais.
En même temps que ces abonnements, nous recevons des
lettres émouvantes qui toutes, peuvent se traduire ainsi : « Il faut
que « L'Oranie Populaire » vive ».
Le meilleur remerciement qui puisse être adressé à tous les
militants qui se sont dévoués et ont répondu à nos appels est de
leur dire que grâce à eux, la vie du journal est prolongée d'une ou
deux semaines encore.
Cependant les fortes sections du département n'ont encore
rien fait, ou pas fait suffisament. Si Bel-Abbès, Mostaganem, Tia-
ret, Mascara veulent nous donner une rendement proportionné à
celui des petits villages, nous sommes sauvés, non plus pour une
ou deux semaines, mais pour plusieurs mois.
Je sais bien que le travail n'est pas le même et est plus diffi-
cile dans les grandes villes que dans les petits bleds. Mais pour
surmonter toutes les difficultés et les petits ennuis qui peuvent se
présenter, les militants doivent se dire que la vie de leur journal
ne dépend que d'eux.
Donc grâce au travail fécond d'Hammam-Bou-Hadjar. Bou-
Hanifia, Prévost-Paradol, Bou-Tlélis, et de sections, sous-sections
et militants trop nombreuse à citer, notre trésorerie s'est provi-
soirement améliorée.
Il reste encore beaucoup à faire, je voudrais que ce dernier
coup de collier soit donné pour qu'enfin on libère définitivement
les colonnes de notre journal de nos appels à l'aide qui n'ont rien
de réjouissant.
Camarades, nous comptons sur vous pour pouvoir imprimer
I3 semaine prochaine « L'Oranie Populaire » est sauvée pour six
mois, ou mieux encore, pour un ans.
NIALA.
Monsieur Fernand GRENIER
fait une tournée de conférences en Algérie
La série de voyages inaugurée par THOREZ
montre les derniers arrivages
de roubles très abondants. Greni#er,
On nous a annoncé que Mon-
sieur Fernand Grenier entreprend
une tournée de conférences en Al-
gérie.
Fernand Grenier? Ne cherchez
pas. L'homme est député de Saint-
Denis. Il est également, et surtout,
président de la Société des Amis
de l'U.R.S.S.
Les titres de Monsieur Fernand
Grenier sont assez amusants. En
effet, on devrait dire plutôt qu'il
est député de Moscou, et quand il
se déclare « ami de l'U.R.S.S. », vous
pouvez sans crainte traduire pour
« valet de l'U.R.S.S. », car il est ap-
pointé par Staline. Ce sont d'ail-
leurs des nuances qui échappent au
militant communiste moyen.
On ne sait ce que dira Monsieur
Grenier, et ça n'a d'ailleurs vrai-
ment aucune importance. La seule
question intéressante que l'on puis-
se se poser est celle-ci : Grenier
parlera-t-il en Français ou en Rus-
se?
Le président des amis (comme ils
disent) de l'U.R.S.S. n'a, en effet,
d e Français que le nom. Son
cœur et son intérêt sont à Moscou.
Mieux que cela : ses moyens d'ex-
pression sont sOTiétiquea.
qui écrit dans les journaux russes
parlera-t-il en Français ?
Monsieur Grenier fuit à Saint-
Denis comme un vulgaire Bannet-
tacci, les réunions publiques et con
tradictoires auxquelles l'invite ré-
gulièrement notre parti. Il reste
coi devant les accusations que lui
décoche à bout portant notre vail-
lant organe P.P.F. « L'Emancipa-
tion de Saint-Denis ». Il tremble à
la simple idée de traverser seul la
coquttte cité dyonisienne.
Grenier ne retrouve ses esprits
et sa faconde que pour écrire
dans les journaux russes et c'est.
ainsi que la Pravda. de Moscou,
n" 324 du 24 novembre 1938. pu-
bliait de lui, en russe, bien enten-
du, un long article à mourir de
rire.
Bien que ce morceau choisi soit
un peu long, nous ne résistons pas
au plaisir de le faire lire à nos
amis. Ils en trouverons ci-dessus
de larges extrait..
A tout autre qu'à Grenier il se-
rait sans doute impossible d'ali-
gner d'un coup tant de sottises,
en un style si plat. Et si le mon-
sieur parle comme il écrit, ça ne
dont pas être bien bon pour les
adhésions. Cela n'empêche qu'il a
touché pour prix de son article
la somme de 250 roubles. On paie
royalement en Russie.
Monsier Fernand Grenier et sa
médiocrité ambulante sont parmi
nous en ce moment. Ce n'est pas
ça qui fera grossir le nombre des
amis de l'U.R.S.S. Mais ce voyage
qui suit de si près celui de Tho-
rez, a une signification importan-
te : pour payer les déplacements
les affiches, les locations de salles
il faut beaucoup d'argent. Le par-
ti communiste en a beaucoup. Les
derniers arrivages de roubles ont
dû être particulièrement a b o n-
danti.
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