Titre : Le Gaulois : littéraire et politique
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-07-24
Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication
Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication
Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 24 juillet 1927 24 juillet 1927
Description : 1927/07/24 (Numéro 18189). 1927/07/24 (Numéro 18189).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k540955c
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 31/03/2008
es? année. sér.&. c 5 h. du et DÉPARTEMENT? 25 centimes < 5 ht» du matin >
DIMANCHE 24 JUILLET 192?
EDAONOTARBE ET HENRY DE PÊNE
Fondateurs
ARTHUR MEYES
Directeur (1879-1924)
ABONNEMENTS
TBOISJSOIS six mois ORJR
Paris elDéparfe-enlt. 19 fr. 38 fr. 75 fr.
Belgique el Luxembourg.. 36fr. 72 fr. 140 fr.
tinoga (Unioo postale). 50 |r. 9S fr. ISO fr.
comptt Chèquo Postal s 863-04, Pari»
M VABONNE DANS TOUS LES. BUREAUX DE POSTl
JOURNAL DE DÉFENSE SOCIALE QUOTIDIENS
RENÉ LARA
_3._£D_OTIO2N
8^ rua Drouot,
du Annonces et Réclames (ont reçaaa dlMetMBMI
A «GAULOIS-PUBLICITÉ" 8, m OroM»
o t'Agence Havas. «4 ™» bj__b-
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ADAESSE f£UGfi4PH/QU£ < GAULOIS PARI!
NOTRE NOUVEAU FEUILLETON
Nous commencerons' inces'samment la
publication d'un nouveau feuilleton qui,
nous n'en doutons pas, sera suivi avec la
plus vive curiosité par nos lecteurs pen-
dant la saison des vacances.
SOUS LE SIGNE DU CROISSANT VERT
'd'une aventure dont l'action. se déroule,
dans 'sa majeure part ie, entre Bombay
.et Marseille, et qui met en scène un
amoureux aux prises avec les plus gran-
des dif ficultés.
L'auteur, NI: James-Francis Dwyer,
a su, avec une dextérité toujours nou-
velle, montrer la situation presque inex-
tricable où lutte son héros, un jeune
compatriote de Charles Lindbergh, de-
venu l'adaersaire imprévu des popula-
'tions asiatiqueS d'Aden et de Port-Saïd;
Le plus grand succès de lecture est,
croyons-nous; assuré au
SIGNE DU CROISSANT VERT
d'un caractère vraiment nouveau et dont
'le Pivot est l'amour.
̃HMMmMMHUMHHItHtMIMH.ttMMnMUMMtMIHI
Lois intangibles
M. Raoul Péret disait récemment à
Bordeaux, lors d'une imposante mani-
festation d'union républicaine « Ah I la
peur de ne pas paraître ,assez avancé, ce
mal honteux des démocraties que dénon-
çait Paul Deschanel! N'en serons-nous
donc jamais guéris ? »
On ne saurait trop louer ce langage
courageux, mais combien on souhaite-
rait qu'un autre républicain, indiscuta-
blement laïque, ait aussi l'héroïsme de
s'écrier « Ah l'idiote formule des lois
intangibles, l'entendrons-nous toujours
niaisement répétée par les primaires de
la; politique ? »
En effet, il n'y a pas de lois qui ne
Soient réfoirmables, perfectibles, et c'est
i méconnaître tout progrès que d'affirmer
le contraire. A plus forte raison quand
il. s'agit de lois d'exception qui ont été
cotées en des jours de passion et avant
qu'un grand bouleversement et des évé-
nements considérables ,aient tant modi-
fié les choses et les nommes qu'elles ap-
paraissent aujourd'hui comme odieuses,
pour ne pas dire monstrueuses.
Il n'en demeure pas moins que d'an-
iciens pontifes révèrent encore leurs ido-
les vermoulures et essaient d'en remonter
la vieille mécanique avec l'espoir d'amu-
ser les jeunes générations.
.« On croirait être tombé sur un jour-
nal vieux d'un quart de siècle », disait
:un de nos confrères des Débats en citant
ces récentes paroles de M. Aulard à pro-
pos de la liberté d'association « Des
hommes qui, par le triple vœu de pau-
vreté, de célibat, d'obéissance, aliènent
.toute leur liberté aux mains d'un souve-
main étranger, le Pape, se placent eux-
mêmes hors du droit commun des lois
particulières doivent les empêcher de se
former en congrégations, ou, si ces con-
grégations se forment, leur imposer des
conditions pour les empêcher de devenir
des milices aux ordres d'un chef qui est
l'adversaire déclaré des droits de
l'homme. »
II faut être franc-maçon pour savoir
s'exprimer ainsi, c'est-à-dire pour récla-
mer des lois Particulières contre une au-
trie congrégation que la sienne.
Cette réouverture de la chasse aux
moines paraît si hors du temps que les
jeunes se montrent surpris d'une pa-
reille mentalité. Chez ceux-là mêmes qui
n'entrent pas plus dans l'église que dans
la loge, il y a étonnement ils se sont
,vus dans la tranchée avec des hommes
qui avaient librement soumis leur vo-
lonté à des vœux, et avec d'autres que
les croyances ne gênaient pas ou ne con-
isolaient pas, et ils ne comprennent pas
que des différences soient faites entre
des citoyens dans la conduite de leur
vie, pas plus que la patrie n'avait fait
de distinction entre eux pour les appeler
à la sacrifier. L'égalité ne serait-elle donc
;assurée que sur la pierre du monument
taux morts ?
Que demandent, en vérité, les catholi-
ques à l'heure présente? 11 est utile de
lé savoir, à la veille de la grande année
électorale, afin, comme la disait M. Her-
miot le 20 mars à la Chambre, que
la discussion soit abordée « en dehors de
tout esprit de véhémence passionnée
ils demandent, et un récent projet de loi
déposé par M. Groussau et ses amis le
précise, un statut légal des associations
•pour tous, c'est-à-dire sans en exclure les
congrégations religieuses. Ils demandent
de réhabiliter la loi au regard du droit
et d'effacer ce qu'il y a d'injuste et d'ar-
bitraire dans les lois de et de
c'est-à-dire
1° L'abrogation des articles 13 à 18 de
la loi de 1901, qui donnent un régfme
d'exception aux congrégations religieu-
ses
2° L'admission des congrégations aux
bénéfices de la loi de 1884 sur les asso-
ciations professionnelles.
Toutes les lois doivent être tangibles,
surtout lorsqu'à des heures de luttes po-
litiques et .de représailles, elles ont été
établies dans l'inégalité pour des ci-
toyens français.
Cette thèse, simplement et loyalement
exposée, n'a rien d'inconstitutionnel ni
d'antirépublicain. Elle sera comprise par
beaucoup d'électeurs, lors de la consul-
tation nationale elle doit même être
populaire, car, il ne faut pas s'y trom-
per, si le peuple est devenu sceptique
sur l'égalité et la liberté et encore plus
sur la fraternité, :1 a toujours soif de
justice, il la réclame avec une légitime
passion, et il écoutera toujours ceux qui
veulent la lui donner et qui la récla-
ment pour tous. Or, il n'est pas de Fran-
çais auxquels puisse être refusé le droit
de s'associer Ou d'enseigner en se sou-
mettant aux lois communies.
C'est ce que M. Briand- disait en 1905,
dans son rapport sur la loi de sépara-
tion « Accordez à t'Eglise ce qu'elle a
seulement le droit d'exiger, à savoir la
pleine liberté de s'organiser, de vivre,
de se développer selon ses règles et par
ses propres moyens, sans autre restric-
tion que le respect des lois et de l'ordre
public. »
Ce juste accord, c'est-à-dire cette re-
vision, sera très laïque et les Français
pourront toujours lutter librement pour
la défense d'idées diverses, mais ils ne
se battront plus pour un mot vide de
sens.
Intangible: qui échappe au tact »,
dit le dictionnaire. Les lois qui ne con-
naissent pas le tact sont des lois périssa-
bles, surtout .en France. Le bon sens
français saura les toucher et leur rendre
la vie, en les remettant dans le sens
droit et juste.
de l'Institut.
La Femme dans la société moderne
A PROPOS DE LA PROCHAINE SEMAINE SOCIALE
DE FRANGE
La dix-neuvième session des semaines sociales
de France se tiendra à Nancy du 1er au 7 août.
Elle sera consacrée à l'étude des problèmes qui
concernent La Femme dans la société. Des cours,
conférences et leçons documentaires seront orga-
nisés sur les données modernes de cette cues-
tion e.sentielle.
Le christianisme et la femme, la mission fami-
liale de la femme, la femme et la profession,
la femme dans la vie internationale, la femme
dans la cité, tels sont les sujets qui seront fai-
tés tour à tour par M. Georges Goyau, de l'Aca-
démie française par M. Eugène Duthoit, Mlle
Zanta, l'abbé Vialatoux, le R. P. Bechaux, le
R. P. Gillet, le R. P, Valensin, M. Carton de
Wiart, ancien président du conseil de Belgique
l'abbé Thellier de Poncheville, Mgr Julien,
évêque d'Arras M. Gounot, M. Boucaut,
M. Danel, M. Turmann, la comtesse de l'eran-
flech, Mgr Tissier, évêque de Châlons-sur-
Marne M. Gsny, Mgr Beaupin, le R. P. Danset,
M. Deslandres, M. Renard, le chanoine Des-
granges, etc.
L'importance sociale d'une telle manifestation
est grande, mais, laissant à une plume plus au-
torisée le soin d'en dégager ici, dans quelques
jours, le sens général, nous voudrions insister
sur un point particulier du problème féminin,
tel qu'il se présente actuellement..
Se soucie-t-on des nécessités de cette immense
classe de l'aristocratie et de la bourgeoisie rurale
et provinciale, si solide et si saine, qui constitué
encore, à notre époque, les réseryes' de « l'éner-
gie: nationale »?̃̃̃" '•̃̃" • ̃ •"•̃ ̃ •' ̃-
Précisons. Trop souvent, dans la petite \le,
clans la bourgade, les dirigeants naturels de la
cité, éloignés des fonctions officielles et des
mandats électifs par l'ostracisme démocratique,
se confinent dans l'exploitation de leurs terres,
dans la seule vie de famille, dans l'administra-
tion du budget des œuvres paroissiales, dans ie
souci des affaires locales immédiates. Certes,
les éléments de force qu'ils représentent com-
pensent ainsi des imprudences insensées et
maintiennent. Mais leurs enfants ?
Il n'est besoin que de consulter les listes
d'officiers servant dans l'aviation, en Chine,
au Maroc, pour constater que les fils sont la
pépinière de nos officiers de terre et de mer.
Quant aux jeunes filles, ne sont-elles pas par-
fois sacrifiées ? Disons-le, il se peut que plusieurs
d'entre elles ne se marient pas. La guerre a
passé, et plus d'une dot est devenue trop faible
pour correspondre aux charges d'un milieu dont
les ressources n'ont pas augmenté, ou si peu.
Maintes héritières de nos meilleures vertus
domestiques sont destinées à rester célibataires,
et nous connaissons des cas significatifs dans
bien des castels », dans bien des « manoirs »
et parmi ces spacieuses « maisons bourgeoises »
des sous-préfectures et des bourgs. L'obser-
vateur du temps présent évalue la perte sociale
de ces u vies encloses».
Mais la génération qui les suit, moins mar-
quéè du sceau de 1914, crée ces foyers cc au
ralenti » qui, dans certaines localités, touchent,
par leurs usages, à la vie rurale. Or, on parle
beaucoup d'orentatibn professionnelle de nos
jours. Eh! bien, qu'a-t-on fait pour préparer les
jeunes Françaises au goût sain et austère de cette
existence « aux travaux ennuyeux et faciles »,
mais combien noble, chantée par le poète?
« C'est une oeuvre de choix qui veut beaucoup
d'amour » et qui doit servir, en définitive, à
harmoniser les transformations modernes i'j la
condition de la femme avec les lois intangibles
de la nature humaine et de la conservation
sociale.
Le volant de la voiturette et les balles du
tennis ne présentent pas, quand, à dix-sept ans,
on sort du couvent, une importance plus capi-
tale eue le cadre d'éducation héréditaire et les
conseils propres au bien de la maison. Que l'on
y songe et que l'on accorde tous ces rythmes!
Car c'est encore dans la clarté intime de l'atmos-
phère familiale que rayonne le plus sûr bonheur,
et, si nous voulons être bien francs avec nous-
mêmes, c'est
Quand Maintenon versait sur la France ravie
L'ombre douce et la paix de ses coiffes de lin
que, par les méthodes éternelles de Saint-Cyr,
prémices des « intérieurs » de Chardin et des
grâces de La Tour, s'épanouissait le mieux le
sourire des femmes de chez nous.
Gaëtan Sanvoisin
Nous pubierons demain les passages essentiels
d'une lettre que S. Em. le cardinal Gasparri,
secrétaire d'Etat du Saint-Siège, vient d'adresser,
au nom du Souverain Pontife, à M. Eugène
Duthoit, président des Semaines sociales, à l'oc-
casion de leur prochaine session.
La solennité nationale
de Sainte-Anne-d'Auray
Rappelons que lundi et mardi, à Sainte-
Anne-d'Auray, vont avoir lieu les grandes
fêtée organisées à l'occasion de la bénédic-
tion solennelle du monument élevé aux
240.000 soldats bretons morts pendant la
guerre. C'est à Ker-Anna, au champ du
Bocenno, où, le 7 mars 1625, le paysan
Yves Nicolazic découvrit la statue miracu-
leuse de Sainte-Aine, que s'élève le mauso-
lée. Il se compose d'une crypte, dans la-
quelle on entre de plain-pied, où se trou-
vent cinq autels repréeentant chacun un
des cinq diocèses bretons. C'est'cette crypte
que va bénir solennellement Ma:r Charost,
cardinal archevêque de Rennes, assisté
de nombreux évêques et abbés mitrés.
Après la bénédiction, un des évêques bre-
tons chantera la première grand'messe qui
sera suivie d'une abspute pour des morts
de la guerre.,
l'angleterre
ET la commence navale
La semaine prochaine sera vraisem-
blablement décisive pour la conférence
navale entre les Etats-Unis, la Grande-
Bretagne et le Japon. Les délégués bri-
tanniques, lord Bridgemann, le vicomte
Cecil et l'amiral Jellicoe, ont vu leur
attitude et la ligne de conduite qu'ils
avaient suivie au cours des négociations
approuvées par le cabinet de Londres.
Bien que les ministres n'aient pas encore
terminé leurs échanges de vues'et doivent
les continuer dans une réunion qui se
tiendra lundi et à la suite de laquelle
la délégation anglaise rentrera à Ge-
nève, il est infiniment probable qu'elle
y reviendra pour défendre les dernières
propositions qu'elle a faites d'accord
avec les Japonais.
Or ces propositions, on le sait, ont
bien obtenu des Etats-Unis une adhé-
sion de principe mais elle était accom-
pagnée de trop nombreuses réserves de
détail 1 Et peut-être même, donnée sans
enthousiasme, l'a-t-elle été avec l'arrière-
pensée qu'on la reprendrait en sous-
main. Aussi l'on comprend que le Times
estime «pie. la conférence est présente-
ment dans un état de' suspens inquié-
tant.
Confirmant ce que nou^ avons tou-
jours dit ici, le grand journal de la Cité
ajoute que la situation générale à Ge-
nève révèle une grande confusion et que
nul ne peut dire si « les débats finiront
par un accord complet ou par une dé-
monstration de discordance entre les
principales puissance navales au sujet
des questions importantes de la paix et
de la sécurité ».
Nous avons dès le début fait prévoir
les difficultés à peu près insurmontables
auxquelles se heurteraient les négocia-
teurs trop d'intérêts étaient en jeu et
nul ne saurait être surpris d'un échec
final.
Mais cet échec, à la lumière des der-
niers événements, il apparaît qu'il sera
surtout imputable aux Américains, les
promoteurs cependant de la conférence.
On avait, tout d'abord, parlé de l'intran-
sigeance des demandes anglaises. Rien
maintenant ne semble moins vrai. La
Grande-Bretagne a poursuivi un but
très compréhensible réaliser le plus
d'économies possibles tout en assurant
à l'empire la sécurité dont il a besoin.
Et un communiqué de Londres fait
ressortir que l'idée d'expansion qui s'est
manifestée à 'Genève n'est pas émanée
du côté britannique, mais du côté amé-
ricain. Les délégués des Etats-Unis, en
insistant sur, l'égalité du tonnage, ont
laissé entendre que leur gouvernement
se proposait de construire un grand
nombre de croiseurs d'attaque de dix
mille tonnes.
En réalité, si la conférence échoue,
ce qui est de plus en pdus vraisemblable,
on ne sera parvenu qu'à démontrer une
fois de plus une vérité de toujours, que
les gouvernements ne devraient jamais
oublier les intentions les plus pacifi-
ques deviennent caduques et irréalisa-
bles quand les intérêts primordiaux des
peuples entrent en jeu.
Denys Meulhan
La mort du roi de Roumanie
Le pays est calme et a reconnu
le nouvel état de choses
Le bureau de presse de la légation de
Roumanie nous communique le têlégramr
me suivant reçu de Bucarest
« Le calme le plus parfait règne en Rou-
manie. Le peuple se rend en masse com-
pacte pour voir et rendre un dernier hom-
mage à la dépouille mortelle du grand roi
Ferdinand, qui se trouve exposée dans la
salle de marbrè-du palais de Cotroceni, à
Bucarest.
» L'ex,prince héritier Carol n'est pas
venu en Roumanie et n'y viendra pas.
u Le roi Alexandre de Serbie et la mis-
sion yougoslave qui doivent assister aux
funérailles sont arrivés hier soir.
» Les funérailles ont lieu à Bucarest de-
main dimanche. La dépouille mortelle
sera transportée à Curtea de Arges où
aura lieu l'inhumation lundi.
» Curtea de Arges est la basilique des
rois. C'est un ancien monastère fondé par
le prince roumain Neagoe Bassarab.
L'église, monument historique, a été, sous
le roi Carol Ier, restaurée par l'architecte
français Lecomte du Nouy.
Les autres missions étrangères arri-
vent aujourd'hui.
Les corps législatifs ont suspendu leurs
séances en raison du deuil national. Il;
reprendront leurs travaux à partir de
lundi.
» Tous les partis, sans distinction, ont.
reconnu le nouvel état de choses et la ré-
gence a démenti tous les bruits tendan-
cieux partis d'Allemagne concernant de
prétendus désordres qui se seraient décla-
rés en Roumanie où règne comme aupara-
vant le calme le plus absolu. »
La Traversée de l'Atlantique
L'AVIATEUR COSTES
TENTERA PARIS NEW-YORK
De tous les projets de traversée de l'At-
lantique en partant du continent européen
et plus particulièrement de Paris, celui de
l'aviateur Costes paraît être à la fois le
plus sérieux et le plus prochain.
L'avion de Costes sera le Bréguet à mo-
teur Hispano 300 CV avec lequel l'aviateur
fit Paris-Djask (5,396 kil., alors record du
monde de distance), Paris-Omsk (4,715 ki-
.lomètres), Paris-Tagilsk (4,060 kil.), Par's.
Assouan (5,050 kil.). Cet avion, légèrement
modifié et alimenté à l'aide d'un carburant
spécial, aurait, dans des conditions nor-
males de vol, un rayon d'action de 7,150 ki-
lomètres, ce qui est très suffisant pour
voler de Paris à New-York.
L'itinéraire suivi serait la route au Sud,
par les Açores, afin d'éviter Iles vents
d'ouest qui soufflent habituellement dans
la partie nord de l'Atlantique, via Terre-
Neuve-Irlande, qu'empruntèrent Nungesser
et Byrd.
Actuellement les essais de l'avion sont
terminés. On. le met au point. Dans une
huitaine Costes pourrait, dit-on, s'envoler.
Son avion, le Nungesser et Coli, lui
permettrait-il de réaliser, premier Fran-
çais, la première traversée de l'Atlantique
sur du matériel entièrement français ?
Souhaitons-le..
La direction de l'Ecole normale supérieure
M. Vessiot est en première ligne
Ainsi que nous l'avons annoncé dil y a
quinze jours, le conseil de l'Université de
Paris a soumis au ministre de l'instruc-
tion publique la candidature de M. Ves-
siot, pour la direction de l'Ecole normale
supérieure, et celle de M. Bouglé, pour
la sous-direction.
La section permanente du conseil supé-
rieur de l'instruction, publique, réunie
l'autre soir au ministère, a de même
présenté, en première ligne M. Vessiot,
et en seconde 1igne M. Bouglé.
M. Vessiot est le sous-directeur de
l'Ecole pour les sciences M. Bouglé est
professeur d'histoire de l'économie sociale
à la faculté des lettres.
Quelle sera la décision du ministre ?
Ce n'est pas donner à la situation une
interprétation tendancieuse que proclamer
qu'elle affecte, de plus en plus nettement,
un caractère politique. Au reste, ce n'est
pas nous qui l'avons placée sur ce terrain.
Mais le mouvement, fait de pression ex-
térieur? et d'influence artificielle, qui teud,
publiquement à penser sur la décision de la
rue de Grenelle, nous oblige à répéter ici
ce que nous déclarions, il y a quelques
jours à peine la nomination du nouveau
directeur de l'Ecole normale supérieure
doit échapper à la tutelle des partis et
prouver que notre haut enseignement est
un véritable guide de l'intelligence.
Nous mous défendons d'établir le moin-
dre. cas personnel. Nous disons seulement
qu'aucun formalisme, à prétexte de tradi-
tion, ne saurait légitimer, contre l'opinion
même de ses propres amis, le succès d'un
professeur qui, avant d'être candidat à la
direction de l'école de la rue d'Ulm, le fut,
dans l'arène électorale, à un siège cartel-
liste.
Et une des personnalités, parmi les plus
nualifiées, de l'Universté de Paris, nous
disait hier que la question se posait en dé-
finitive de la façon suivante sauver
l'Ecole normale supérieure.
M. Herriot sera absent de Paris aujour-
d'hui et demain. Il est donc vraisemblable
que nous ne serons pas fixés avant mardi.
Les Échos
Départ du Prince de Galles et du pre.
miel' ministre.
Le prince de Galles, son frère le
prince George d'An-leterrp et le premiers
ministre, M. Baldwin, sont partis hier
à bord de l'Empress of Australia pour le
Canada. Mme Baldwin accompagne son
mari.
Pendant leur visite, le prinoe de Gal-
les et M. Baldwin projettent de se ren-
dre, en automobile, des chutes du Nia-
gara au pont nouvellement édifié à Buf-
falo, et qui a reçu le nom de a pont de
la Paix ». Ils s'y rencontreront .avec le
général Dawes, vice-président des Etats-
Unis, et M. Kellogg, ministre des affai-
res étrangères. La rencontre doit avoir
lieu dans l'après-midi du 7 août.
La voix dans. le bled.
Une originale décision de prélat mo-
derne, c'est celle que vient de prendre
Mgr Vielle, évêque récemment nommé
du Maroc. Demain doit avoir lieu son
sacre, dans la cathédrale Saint-Etienne
de Toulouse. Mais le nouveau pasteur
n'a pas voulu réserver sa premièreallo-
cution aux Languedociens. et à vingt et
une heures (heure française), c'est-à-
dire vingt heures (heure marocaine), il
parlera, de France, à ses fidèles de Casa-
blanca, de Rabat, de Fez et à tous ceux
qui, dans le bled, pourront l'entendre.
Car c'est devant le poste de T. S. F.
de Radio-Toulouse au'il veut pronon-
cer ses premières paroles épiscopales.
Le château de Turenne à Sedan.
A la suite des pressantes et nom-
breuses démarches du comité du syndi-
cat d'initiative de Sedan, l'Etat a remis
à la ville le célèbre château de Turenne.
Ce château, qui a été rétrocédé, en
quelque sorte, par la ville de Sedan au
syndicat d'initiative, a été aménagé et
exploité par ce dernier au point de vue
touristique.
Du théâtre au cloître
Une actrice très connue en Angleterre
eten Amérique, miss Madolon La Varre,
vient d'entrer en religion chez les car-
mélites de New-Albany (Etats-Unis). Le
même jour, une de ses amies, miss Bé-
rénice Col, qui s'était convertie, recevait
le baptême et faisait sa première com-
munion. Miss Madolon La Varre s'ap-
pellera désormais sœur Jeanne de la
Croix. Elle a été élevée chez les Ursuli-
nes de Louvain. Et le chanteur Battis-
tini, qui fut acclamé sur les plus gran-
des scènes d'Europe, vient de se retirer,
lui aussi, dans un monastère. Il avait
débuté en 1878, dans La Favorite, et est
actuellement septuagénaire.
La lutte contre le féminisme en An-
gleterre.
Les féministes, à la veille de la grande
guerre et au lendemain de la victoire
des alliés, semblaient avoir gagné du
terrain d'une façon très appréciable chez
nos voisins d'outre-Manche. Il semble
qu'une très vive réaction 's'opère en ce
moment. Le projet de loi du Premier
britannique relativement à l'extension
du vote des femmes a été battu en brè-
che, avec une violence très particulière,
avant même qu'il fût discuté aux Com-
munes. Et voici qu'un mouvement se
produit à Oxford pour limiter le nombre
des étudiantes..
On entend que, dans la fameuse ville
universitaire, l'élément masculin conti-
nue à prédominer dans la même pr9por-
tion qu'autrefois. Un congrès s'est réuni
hier à cet effet. Et c6 sont les adversai-
res du féminisme qui en sont sortis
vainqueurs. Le nombre des étudiantes
représentera, désormais le quart de la
totalité des étudiants hommes admis
dans les différents collèges de l'Univer-
sité.
Le Coq
TEMPÉRATURE
Probabilités pour la journée du 24 juillet
Région parisienne: vent de nord-ouest à ouest
modéré; ciel nuageux à très nuageux, éclaircies,
quelques averses pouvant être accompagnées
d'orages.
Même température.
AUJOURD'HUI
14 heures. Courses à Maisons-Laffitte, à
Vittel, au Touquet (Grand Steeple) et à Pont-
l'Evêque.
15 heures. Vincennes: Festival en l'hon-
neoir de Beethoven, devant son monument.
Beethoven fêté, hier, à Vincennes
L'inauguration du monument au grand musicien
L'auteur de la Messe en Té attendait
depuis bien des années que fût inaugurée
l'oeuvre que le sculpteur José de Charmoy
lui consacra. Mais ce signe tangible d'ad-
miration ne fait que matérialiser les sen-
timents de notre pays à son égard, et,
depuis longtemps, la France a répondu par
un « oui » unanime à la eublime demande
que le grand musicien, mourant, adressait
à son vieil ami « N'est-ce pas, Hummel,
que j'avais du talent? » » 4
Du tallent, c'était peu dire. Beethoven
est une des plus pures lumières qui aient
jamais resplendi sur les sommets du génie
humain.
C'est pourquoi la cérémonie d'inaugura-
tion d'hier revêtait tout le prix d'une
pathétique émotion d'art. A quatre heures,
le ministre de l'instruction publique ar-
riva. Déjà se trouvaient là M. Louis Delsol,
président du conseil municipal M. Paul
Bouju, préfet de la Seine; M. Chiappe,
préfet de police, et M. Henri Sellier, prési-
dent du conseil général. Les arbres du bois
de Vincennes allaient prêter le cadre har-
monieux de leurs branchages à la solennité
officielle.
L'oeuvre du sculpteur, érigée à une cer-
taine distance du château de Vincennes,
près de la pelouse de Fontenay, représente
Beethoven couché, dans une attitude de
puissance à la fois méditative et inspirée.
Il est de proportions sobres et largement
traité. Malheureusement, la mort préma-
turée de l'artiste (cause de l'interruption
des travaux) empêchait hier qu'on l'asso-
ciât, mieux que par le souvenir, à la
reconnaissance publique.
Une anecdote touchante comme on plai-
gnait Je sculpteur, qui avait apporté à
son œuvre un prodigieux effort de réali-
sation, d'être obligé de toujours attendre la
mise en place, on raconte qu'il se récria
« Mais non, mais non. cette attente est
pour moi une leçon elle prouve que j'ai
été trop vite. Un monument à la mémoire
de Beethoven. Quelle présomption 1 »
Quand MM. DeLsol et Herriot eurent
achevé leurs discours, animés d'une belle
connaissance de l'oeuvre et de l'homme, un
poème de M. Léo Larguier, A la gloire de
Beetlcoven, fut lu par Mlle Ventura et M.
Jean Hervé, de la Comédie-Française. Puis
la musique de la garde républicaine, sous
la direction de son chef, M. Pierre Dupont,
joua la troisième ouverture de Léonore, la
marche funèbre « à la mémoire d'un hé-
ros » de la Troisième symphonie, et des
fragments de la Cinquième symphonie en
ut mineur.
Aujourd'hui M. Gustave Charpentier,
membre de l'Institut et président du comité
des fêtes de l'inauguration qui présenta
hier le monument ordonnera, au pied
de la statue, une grande cérémonie po-
pulaire au cours de laquelle seront exé-
cutées des œuvres de Beethoven, de Ber-
lioz, de Saint-Saëns, de Wagner, et que
termineront une scène du Beethoven, de
M. René Fauchois, et le Chant d'apothéose
du compositeur de Louise.
Si le vœu le plus cher de Beethoven fut
l'épigraphe qu'il mit à sa Messe eat ré,
« Du cœur au cœur », la postérité univer-
selle lui donne pleinement sa récompense.
Jean Berthollin
LE CONCOURS DES PRIX DE ROME
Un incident à propos du jugement
de peinture
L'Académie des beaux-arts a décerné
hier le grand-prix de Rome d'architecture
à M. André Leconte, né le 22 novembre
1894, au Mans, élève de MM. Pontremoli
et Umbdenstock, qui avait déjà obtenu le
premier second grand-prix en 1923 et, à
l'Ecole des beaux-arts, les prix Rougevin et
Stillman, quatre médailles et vingt men-
tions.
Un premier second grand-prix. a été at-
tribué à M. André Dubreuil, né le 23 août
1895, à Lizy-sur-Ourcq (Seine-et-Marne),
élève de M. Héraud, titulaire du prix La-
barre, de quatre médailles et de dix^neuf
mentions un deuxième second grand-prix
à M. Noël Lemaresquier, né le 6 août 1903,
à Paris, élève de son père et de M. Laloux,
titulaire du prix Rougevin, de deux mé-
dailles et de vingt mentions
Un incident assez grave s'est produit
hier matin à l'Ecole des beaux-arts, où
étaient exposées les toiles des concurrents
du prix de Rome de peinture. Six de ces
derniers, par protestation contre le juge-
ment de la veille, ont enlevé leurs toiles
et bousculé le gardien de salle qui voulait
s'opposer à ce rapt. Seuls restaient expo-
sés, dans l'après-midi, les tableaux de M.
Bazé, premier second grand-prix, de Mlle
Madeleine Leroux, deuxième second grand-
prix, de sa sœur Mlle Lucienne Leroux, et
de M. Codini.
L'Académie, au cours de la séance qui a
suivi la proclamation des prix de Rome
d'architecture, a décidé d'exclure désor-
mais des concours de Rome les six protes-
tataires MM. Giess, Weill, Clamens, Bou-
roult, Bret, qui avait obtenu une mention,
et Couturat.
Ensuite, l'Académie a fait refuser à un
concurrent le payement de l'indemnité de
1.000 francs qui est allouée chaque année
aux logistes pour les dédommager de leurs
frais.
Adrien Dubreua
Lire en 2e page
r L'EXPORTATION DES CAPITAUX
Une circulane de M. Poincaré
LA PROTECTION DU PUBLIC
On vient d'arrêter le banquier Delhaye,
qui aurait dérobé une dizaine de millions.,
Ces banquiers qui sautent, c'est devenu
un fait-divers courant, mais ce dernier
scandale financier appelle pourtant quel-
ques observations.
La police, judiciaire avait déjà eu l'œil 8
sur lui.
1917 pour escroquerie et abus de confiance.
verte contre lui, à propos des agissements
du « Crédit Général », qu'il avait fondé.
bilière, créée par lui.
pour abus de confiance, escroquerie et
banqueroute. 0
Cela n'a pas empêché qu'il ait pu faire
de nouvelles dupes avec son Moniteur fU
nancier.
croyables avec lesquelles peut s'exercer la
profession de banquier ou d'homme d'af-
faires faisant appel à l'épargne publiquel.
Lors de la dernière affaire Rochette, on
s'émut, au Parlement, d'une telle situatiom
et tout le monde tomba d'aocord que des
garanties devaient être exigées des hommes
qui maniaient les fonds de leurs conci-
toyens.
fût-il taré, plusi.eurs fois condamné, puisse
ouvrir un guichet et recevoir des souscrip-
tions,,grâce aux manœuvres les plus frau-
duleuses ? '̃•Y;
C'est ce qui existe.
et Simon Reynaud déposèrent des propo-
sitions de loi auxquedles le gouvernement
donna son adhésion
jets destinés à réglementer le port d'ar-
mes et Ja vente des revolvers.
sinats et des affaires passionnelles est trop
impressionnante. Puis c'est l'oubli.
attirer l'attention sur les banquiers vé-
reux, mais on ne fera rien, jusqu'au jour
où le bon public en aura assez et de la
liberté des fripons et de Ba liberté du re-
volver et exigera d'être protégé.
LES CADETS DE WOOLWICH
Hôtel de Ville, les cadets britanniques de
l'Académie militaire royale de Woolwich.
La réception a eu lieu dans le cabinet
du président du conseil municipal, où M.
Riotor a souhaité la bienvenue aux cadets
britannique.
monde..
anglais avait vraiment une belle et mar-
tiale allure sous le costume kaki, et un
public sympathique, spontanément massé
à sa sortie de l'Hôtel de Ville, acclama les
camarades de nos jeunes officiers de l'ar-
tillerie et du génie leurs frères d'armes.
Pourquoi
l'on ne bâtit plus
ET 6A CRISE DES LOYERS
propriété bâtie en France ne laisse per-
sonne indif férent. Nous publions ci-des-
sous le point de vue intéressant, mais
hardi, d'un qui voit une so.
lution au problème dans la revalorisa-
tion des revenus d'immeubles. Nous lui
laissons l'entière responsabilité de sa
thèse, dont on ne peut méconnaîlrè le
caractère original et ingénieua, et nous
publierons^ ultérieurement, pour y faire
suite, l'avis émis, par un locataire cette
fois, sur la crise du Logement,
thèses que nous donnons impartialement
et qui touchent de si prè.s à l'avenir du
patrimoine et des foyers.
guerre, son loyer annuel était de 4,400
francs.
francs de loyers, soit une moyenne de
7,000 francs par an.
calculé sur l'indice de cherté de vie de
l'année précédente, comme cela aurait
été simplement équitable, ces huit an-
nées de loyer auraient donné 132,000
francs, au lieu de Différence
74,000 francs.
coûte donc 74,000 francs en huit ans.
Pensez-vous que cela puisse m'inciter à
faire bâtir? Du reste, il est devenu inu-
tile de faire des baux ils n'engagent
plus que le propriétaire. De temps en
temps, une loi décide c°ci ou cela et
ajoute que toute disposition contraire
dans les baux antérieurs sera nulle et
non avenue.- Alors.
précitées, les impôts de mon immeuble
sont passés de 540 francs à 1,920 francs 1
On me dit que si je fais bâtir, mcn
immeuble sera exempt d'impôts pendant
quinze ans. Le beau billet Si la Cham-
bre prochaine est encore plus ignoble
que la Chambre actuelle, on verra ce
que vaut une telle promesse,
service rendu. Le service que je rends
à mes locataires est le même qu'avant
guerre. Pour être écruitables, ils de-
viraient me rendre le même service
qu'autrefois, c'est-à-dire me donner, en
monnaie, la somme nécessaire pour me
procurer ce que je pouvais obtenir con-
tre leur ancien loyer. Or, je ne puis me
procurer avec le loyer actuel que 40 0/0
environ de ce que je pouvais acheter au-
trefois.
un Parlement dénué de tout sens moral
Delhaye avait, en effet, été arrêté en
En 1919, une imformation avait été ou-
En 1920, faillite de la feuille laCote mo-
En 1922, nouvelile information judiciaire
On s'étonne vraiment des facilités in-
Est-il admissible que le premier venu,
Le 8 avril, deux députés, MM. Chastenet
Que sont-elles devenues ?
Autant demander quel .est le sort des pro-
On en reparle,quand la série des assas·
Cette fois encore, ce scandale Delhaye va
Paul Roche
AJ/HOTBL DE VILLE
La municipalité de Paris a reçu hier, à
Unè visite des salons a termine là céré-
Le détachement du Fontainebleau
La question des loyers et du sort de la
Nos lecteurs confronteront ainsi deux
Je possède un immeuble. Avant la;
De 1920 à 1927, il a rapporté 58,000
Or, si chaque année le loyer avait été
D'être ainsi mis hors la loi, il m'en
Au surplus, pendant les huit années
En somme, les loyers sont le prix d'un
Cela n'est pas honnSte, et il faut bien
DIMANCHE 24 JUILLET 192?
EDAONOTARBE ET HENRY DE PÊNE
Fondateurs
ARTHUR MEYES
Directeur (1879-1924)
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NOTRE NOUVEAU FEUILLETON
Nous commencerons' inces'samment la
publication d'un nouveau feuilleton qui,
nous n'en doutons pas, sera suivi avec la
plus vive curiosité par nos lecteurs pen-
dant la saison des vacances.
SOUS LE SIGNE DU CROISSANT VERT
'd'une aventure dont l'action. se déroule,
dans 'sa majeure part ie, entre Bombay
.et Marseille, et qui met en scène un
amoureux aux prises avec les plus gran-
des dif ficultés.
L'auteur, NI: James-Francis Dwyer,
a su, avec une dextérité toujours nou-
velle, montrer la situation presque inex-
tricable où lutte son héros, un jeune
compatriote de Charles Lindbergh, de-
venu l'adaersaire imprévu des popula-
'tions asiatiqueS d'Aden et de Port-Saïd;
Le plus grand succès de lecture est,
croyons-nous; assuré au
SIGNE DU CROISSANT VERT
d'un caractère vraiment nouveau et dont
'le Pivot est l'amour.
̃HMMmMMHUMHHItHtMIMH.ttMMnMUMMtMIHI
Lois intangibles
M. Raoul Péret disait récemment à
Bordeaux, lors d'une imposante mani-
festation d'union républicaine « Ah I la
peur de ne pas paraître ,assez avancé, ce
mal honteux des démocraties que dénon-
çait Paul Deschanel! N'en serons-nous
donc jamais guéris ? »
On ne saurait trop louer ce langage
courageux, mais combien on souhaite-
rait qu'un autre républicain, indiscuta-
blement laïque, ait aussi l'héroïsme de
s'écrier « Ah l'idiote formule des lois
intangibles, l'entendrons-nous toujours
niaisement répétée par les primaires de
la; politique ? »
En effet, il n'y a pas de lois qui ne
Soient réfoirmables, perfectibles, et c'est
i méconnaître tout progrès que d'affirmer
le contraire. A plus forte raison quand
il. s'agit de lois d'exception qui ont été
cotées en des jours de passion et avant
qu'un grand bouleversement et des évé-
nements considérables ,aient tant modi-
fié les choses et les nommes qu'elles ap-
paraissent aujourd'hui comme odieuses,
pour ne pas dire monstrueuses.
Il n'en demeure pas moins que d'an-
iciens pontifes révèrent encore leurs ido-
les vermoulures et essaient d'en remonter
la vieille mécanique avec l'espoir d'amu-
ser les jeunes générations.
.« On croirait être tombé sur un jour-
nal vieux d'un quart de siècle », disait
:un de nos confrères des Débats en citant
ces récentes paroles de M. Aulard à pro-
pos de la liberté d'association « Des
hommes qui, par le triple vœu de pau-
vreté, de célibat, d'obéissance, aliènent
.toute leur liberté aux mains d'un souve-
main étranger, le Pape, se placent eux-
mêmes hors du droit commun des lois
particulières doivent les empêcher de se
former en congrégations, ou, si ces con-
grégations se forment, leur imposer des
conditions pour les empêcher de devenir
des milices aux ordres d'un chef qui est
l'adversaire déclaré des droits de
l'homme. »
II faut être franc-maçon pour savoir
s'exprimer ainsi, c'est-à-dire pour récla-
mer des lois Particulières contre une au-
trie congrégation que la sienne.
Cette réouverture de la chasse aux
moines paraît si hors du temps que les
jeunes se montrent surpris d'une pa-
reille mentalité. Chez ceux-là mêmes qui
n'entrent pas plus dans l'église que dans
la loge, il y a étonnement ils se sont
,vus dans la tranchée avec des hommes
qui avaient librement soumis leur vo-
lonté à des vœux, et avec d'autres que
les croyances ne gênaient pas ou ne con-
isolaient pas, et ils ne comprennent pas
que des différences soient faites entre
des citoyens dans la conduite de leur
vie, pas plus que la patrie n'avait fait
de distinction entre eux pour les appeler
à la sacrifier. L'égalité ne serait-elle donc
;assurée que sur la pierre du monument
taux morts ?
Que demandent, en vérité, les catholi-
ques à l'heure présente? 11 est utile de
lé savoir, à la veille de la grande année
électorale, afin, comme la disait M. Her-
miot le 20 mars à la Chambre, que
la discussion soit abordée « en dehors de
tout esprit de véhémence passionnée
ils demandent, et un récent projet de loi
déposé par M. Groussau et ses amis le
précise, un statut légal des associations
•pour tous, c'est-à-dire sans en exclure les
congrégations religieuses. Ils demandent
de réhabiliter la loi au regard du droit
et d'effacer ce qu'il y a d'injuste et d'ar-
bitraire dans les lois de et de
c'est-à-dire
1° L'abrogation des articles 13 à 18 de
la loi de 1901, qui donnent un régfme
d'exception aux congrégations religieu-
ses
2° L'admission des congrégations aux
bénéfices de la loi de 1884 sur les asso-
ciations professionnelles.
Toutes les lois doivent être tangibles,
surtout lorsqu'à des heures de luttes po-
litiques et .de représailles, elles ont été
établies dans l'inégalité pour des ci-
toyens français.
Cette thèse, simplement et loyalement
exposée, n'a rien d'inconstitutionnel ni
d'antirépublicain. Elle sera comprise par
beaucoup d'électeurs, lors de la consul-
tation nationale elle doit même être
populaire, car, il ne faut pas s'y trom-
per, si le peuple est devenu sceptique
sur l'égalité et la liberté et encore plus
sur la fraternité, :1 a toujours soif de
justice, il la réclame avec une légitime
passion, et il écoutera toujours ceux qui
veulent la lui donner et qui la récla-
ment pour tous. Or, il n'est pas de Fran-
çais auxquels puisse être refusé le droit
de s'associer Ou d'enseigner en se sou-
mettant aux lois communies.
C'est ce que M. Briand- disait en 1905,
dans son rapport sur la loi de sépara-
tion « Accordez à t'Eglise ce qu'elle a
seulement le droit d'exiger, à savoir la
pleine liberté de s'organiser, de vivre,
de se développer selon ses règles et par
ses propres moyens, sans autre restric-
tion que le respect des lois et de l'ordre
public. »
Ce juste accord, c'est-à-dire cette re-
vision, sera très laïque et les Français
pourront toujours lutter librement pour
la défense d'idées diverses, mais ils ne
se battront plus pour un mot vide de
sens.
Intangible: qui échappe au tact »,
dit le dictionnaire. Les lois qui ne con-
naissent pas le tact sont des lois périssa-
bles, surtout .en France. Le bon sens
français saura les toucher et leur rendre
la vie, en les remettant dans le sens
droit et juste.
de l'Institut.
La Femme dans la société moderne
A PROPOS DE LA PROCHAINE SEMAINE SOCIALE
DE FRANGE
La dix-neuvième session des semaines sociales
de France se tiendra à Nancy du 1er au 7 août.
Elle sera consacrée à l'étude des problèmes qui
concernent La Femme dans la société. Des cours,
conférences et leçons documentaires seront orga-
nisés sur les données modernes de cette cues-
tion e.sentielle.
Le christianisme et la femme, la mission fami-
liale de la femme, la femme et la profession,
la femme dans la vie internationale, la femme
dans la cité, tels sont les sujets qui seront fai-
tés tour à tour par M. Georges Goyau, de l'Aca-
démie française par M. Eugène Duthoit, Mlle
Zanta, l'abbé Vialatoux, le R. P. Bechaux, le
R. P. Gillet, le R. P, Valensin, M. Carton de
Wiart, ancien président du conseil de Belgique
l'abbé Thellier de Poncheville, Mgr Julien,
évêque d'Arras M. Gounot, M. Boucaut,
M. Danel, M. Turmann, la comtesse de l'eran-
flech, Mgr Tissier, évêque de Châlons-sur-
Marne M. Gsny, Mgr Beaupin, le R. P. Danset,
M. Deslandres, M. Renard, le chanoine Des-
granges, etc.
L'importance sociale d'une telle manifestation
est grande, mais, laissant à une plume plus au-
torisée le soin d'en dégager ici, dans quelques
jours, le sens général, nous voudrions insister
sur un point particulier du problème féminin,
tel qu'il se présente actuellement..
Se soucie-t-on des nécessités de cette immense
classe de l'aristocratie et de la bourgeoisie rurale
et provinciale, si solide et si saine, qui constitué
encore, à notre époque, les réseryes' de « l'éner-
gie: nationale »?̃̃̃" '•̃̃" • ̃ •"•̃ ̃ •' ̃-
Précisons. Trop souvent, dans la petite \le,
clans la bourgade, les dirigeants naturels de la
cité, éloignés des fonctions officielles et des
mandats électifs par l'ostracisme démocratique,
se confinent dans l'exploitation de leurs terres,
dans la seule vie de famille, dans l'administra-
tion du budget des œuvres paroissiales, dans ie
souci des affaires locales immédiates. Certes,
les éléments de force qu'ils représentent com-
pensent ainsi des imprudences insensées et
maintiennent. Mais leurs enfants ?
Il n'est besoin que de consulter les listes
d'officiers servant dans l'aviation, en Chine,
au Maroc, pour constater que les fils sont la
pépinière de nos officiers de terre et de mer.
Quant aux jeunes filles, ne sont-elles pas par-
fois sacrifiées ? Disons-le, il se peut que plusieurs
d'entre elles ne se marient pas. La guerre a
passé, et plus d'une dot est devenue trop faible
pour correspondre aux charges d'un milieu dont
les ressources n'ont pas augmenté, ou si peu.
Maintes héritières de nos meilleures vertus
domestiques sont destinées à rester célibataires,
et nous connaissons des cas significatifs dans
bien des castels », dans bien des « manoirs »
et parmi ces spacieuses « maisons bourgeoises »
des sous-préfectures et des bourgs. L'obser-
vateur du temps présent évalue la perte sociale
de ces u vies encloses».
Mais la génération qui les suit, moins mar-
quéè du sceau de 1914, crée ces foyers cc au
ralenti » qui, dans certaines localités, touchent,
par leurs usages, à la vie rurale. Or, on parle
beaucoup d'orentatibn professionnelle de nos
jours. Eh! bien, qu'a-t-on fait pour préparer les
jeunes Françaises au goût sain et austère de cette
existence « aux travaux ennuyeux et faciles »,
mais combien noble, chantée par le poète?
« C'est une oeuvre de choix qui veut beaucoup
d'amour » et qui doit servir, en définitive, à
harmoniser les transformations modernes i'j la
condition de la femme avec les lois intangibles
de la nature humaine et de la conservation
sociale.
Le volant de la voiturette et les balles du
tennis ne présentent pas, quand, à dix-sept ans,
on sort du couvent, une importance plus capi-
tale eue le cadre d'éducation héréditaire et les
conseils propres au bien de la maison. Que l'on
y songe et que l'on accorde tous ces rythmes!
Car c'est encore dans la clarté intime de l'atmos-
phère familiale que rayonne le plus sûr bonheur,
et, si nous voulons être bien francs avec nous-
mêmes, c'est
Quand Maintenon versait sur la France ravie
L'ombre douce et la paix de ses coiffes de lin
que, par les méthodes éternelles de Saint-Cyr,
prémices des « intérieurs » de Chardin et des
grâces de La Tour, s'épanouissait le mieux le
sourire des femmes de chez nous.
Gaëtan Sanvoisin
Nous pubierons demain les passages essentiels
d'une lettre que S. Em. le cardinal Gasparri,
secrétaire d'Etat du Saint-Siège, vient d'adresser,
au nom du Souverain Pontife, à M. Eugène
Duthoit, président des Semaines sociales, à l'oc-
casion de leur prochaine session.
La solennité nationale
de Sainte-Anne-d'Auray
Rappelons que lundi et mardi, à Sainte-
Anne-d'Auray, vont avoir lieu les grandes
fêtée organisées à l'occasion de la bénédic-
tion solennelle du monument élevé aux
240.000 soldats bretons morts pendant la
guerre. C'est à Ker-Anna, au champ du
Bocenno, où, le 7 mars 1625, le paysan
Yves Nicolazic découvrit la statue miracu-
leuse de Sainte-Aine, que s'élève le mauso-
lée. Il se compose d'une crypte, dans la-
quelle on entre de plain-pied, où se trou-
vent cinq autels repréeentant chacun un
des cinq diocèses bretons. C'est'cette crypte
que va bénir solennellement Ma:r Charost,
cardinal archevêque de Rennes, assisté
de nombreux évêques et abbés mitrés.
Après la bénédiction, un des évêques bre-
tons chantera la première grand'messe qui
sera suivie d'une abspute pour des morts
de la guerre.,
l'angleterre
ET la commence navale
La semaine prochaine sera vraisem-
blablement décisive pour la conférence
navale entre les Etats-Unis, la Grande-
Bretagne et le Japon. Les délégués bri-
tanniques, lord Bridgemann, le vicomte
Cecil et l'amiral Jellicoe, ont vu leur
attitude et la ligne de conduite qu'ils
avaient suivie au cours des négociations
approuvées par le cabinet de Londres.
Bien que les ministres n'aient pas encore
terminé leurs échanges de vues'et doivent
les continuer dans une réunion qui se
tiendra lundi et à la suite de laquelle
la délégation anglaise rentrera à Ge-
nève, il est infiniment probable qu'elle
y reviendra pour défendre les dernières
propositions qu'elle a faites d'accord
avec les Japonais.
Or ces propositions, on le sait, ont
bien obtenu des Etats-Unis une adhé-
sion de principe mais elle était accom-
pagnée de trop nombreuses réserves de
détail 1 Et peut-être même, donnée sans
enthousiasme, l'a-t-elle été avec l'arrière-
pensée qu'on la reprendrait en sous-
main. Aussi l'on comprend que le Times
estime «pie. la conférence est présente-
ment dans un état de' suspens inquié-
tant.
Confirmant ce que nou^ avons tou-
jours dit ici, le grand journal de la Cité
ajoute que la situation générale à Ge-
nève révèle une grande confusion et que
nul ne peut dire si « les débats finiront
par un accord complet ou par une dé-
monstration de discordance entre les
principales puissance navales au sujet
des questions importantes de la paix et
de la sécurité ».
Nous avons dès le début fait prévoir
les difficultés à peu près insurmontables
auxquelles se heurteraient les négocia-
teurs trop d'intérêts étaient en jeu et
nul ne saurait être surpris d'un échec
final.
Mais cet échec, à la lumière des der-
niers événements, il apparaît qu'il sera
surtout imputable aux Américains, les
promoteurs cependant de la conférence.
On avait, tout d'abord, parlé de l'intran-
sigeance des demandes anglaises. Rien
maintenant ne semble moins vrai. La
Grande-Bretagne a poursuivi un but
très compréhensible réaliser le plus
d'économies possibles tout en assurant
à l'empire la sécurité dont il a besoin.
Et un communiqué de Londres fait
ressortir que l'idée d'expansion qui s'est
manifestée à 'Genève n'est pas émanée
du côté britannique, mais du côté amé-
ricain. Les délégués des Etats-Unis, en
insistant sur, l'égalité du tonnage, ont
laissé entendre que leur gouvernement
se proposait de construire un grand
nombre de croiseurs d'attaque de dix
mille tonnes.
En réalité, si la conférence échoue,
ce qui est de plus en pdus vraisemblable,
on ne sera parvenu qu'à démontrer une
fois de plus une vérité de toujours, que
les gouvernements ne devraient jamais
oublier les intentions les plus pacifi-
ques deviennent caduques et irréalisa-
bles quand les intérêts primordiaux des
peuples entrent en jeu.
Denys Meulhan
La mort du roi de Roumanie
Le pays est calme et a reconnu
le nouvel état de choses
Le bureau de presse de la légation de
Roumanie nous communique le têlégramr
me suivant reçu de Bucarest
« Le calme le plus parfait règne en Rou-
manie. Le peuple se rend en masse com-
pacte pour voir et rendre un dernier hom-
mage à la dépouille mortelle du grand roi
Ferdinand, qui se trouve exposée dans la
salle de marbrè-du palais de Cotroceni, à
Bucarest.
» L'ex,prince héritier Carol n'est pas
venu en Roumanie et n'y viendra pas.
u Le roi Alexandre de Serbie et la mis-
sion yougoslave qui doivent assister aux
funérailles sont arrivés hier soir.
» Les funérailles ont lieu à Bucarest de-
main dimanche. La dépouille mortelle
sera transportée à Curtea de Arges où
aura lieu l'inhumation lundi.
» Curtea de Arges est la basilique des
rois. C'est un ancien monastère fondé par
le prince roumain Neagoe Bassarab.
L'église, monument historique, a été, sous
le roi Carol Ier, restaurée par l'architecte
français Lecomte du Nouy.
Les autres missions étrangères arri-
vent aujourd'hui.
Les corps législatifs ont suspendu leurs
séances en raison du deuil national. Il;
reprendront leurs travaux à partir de
lundi.
» Tous les partis, sans distinction, ont.
reconnu le nouvel état de choses et la ré-
gence a démenti tous les bruits tendan-
cieux partis d'Allemagne concernant de
prétendus désordres qui se seraient décla-
rés en Roumanie où règne comme aupara-
vant le calme le plus absolu. »
La Traversée de l'Atlantique
L'AVIATEUR COSTES
TENTERA PARIS NEW-YORK
De tous les projets de traversée de l'At-
lantique en partant du continent européen
et plus particulièrement de Paris, celui de
l'aviateur Costes paraît être à la fois le
plus sérieux et le plus prochain.
L'avion de Costes sera le Bréguet à mo-
teur Hispano 300 CV avec lequel l'aviateur
fit Paris-Djask (5,396 kil., alors record du
monde de distance), Paris-Omsk (4,715 ki-
.lomètres), Paris-Tagilsk (4,060 kil.), Par's.
Assouan (5,050 kil.). Cet avion, légèrement
modifié et alimenté à l'aide d'un carburant
spécial, aurait, dans des conditions nor-
males de vol, un rayon d'action de 7,150 ki-
lomètres, ce qui est très suffisant pour
voler de Paris à New-York.
L'itinéraire suivi serait la route au Sud,
par les Açores, afin d'éviter Iles vents
d'ouest qui soufflent habituellement dans
la partie nord de l'Atlantique, via Terre-
Neuve-Irlande, qu'empruntèrent Nungesser
et Byrd.
Actuellement les essais de l'avion sont
terminés. On. le met au point. Dans une
huitaine Costes pourrait, dit-on, s'envoler.
Son avion, le Nungesser et Coli, lui
permettrait-il de réaliser, premier Fran-
çais, la première traversée de l'Atlantique
sur du matériel entièrement français ?
Souhaitons-le..
La direction de l'Ecole normale supérieure
M. Vessiot est en première ligne
Ainsi que nous l'avons annoncé dil y a
quinze jours, le conseil de l'Université de
Paris a soumis au ministre de l'instruc-
tion publique la candidature de M. Ves-
siot, pour la direction de l'Ecole normale
supérieure, et celle de M. Bouglé, pour
la sous-direction.
La section permanente du conseil supé-
rieur de l'instruction, publique, réunie
l'autre soir au ministère, a de même
présenté, en première ligne M. Vessiot,
et en seconde 1igne M. Bouglé.
M. Vessiot est le sous-directeur de
l'Ecole pour les sciences M. Bouglé est
professeur d'histoire de l'économie sociale
à la faculté des lettres.
Quelle sera la décision du ministre ?
Ce n'est pas donner à la situation une
interprétation tendancieuse que proclamer
qu'elle affecte, de plus en plus nettement,
un caractère politique. Au reste, ce n'est
pas nous qui l'avons placée sur ce terrain.
Mais le mouvement, fait de pression ex-
térieur? et d'influence artificielle, qui teud,
publiquement à penser sur la décision de la
rue de Grenelle, nous oblige à répéter ici
ce que nous déclarions, il y a quelques
jours à peine la nomination du nouveau
directeur de l'Ecole normale supérieure
doit échapper à la tutelle des partis et
prouver que notre haut enseignement est
un véritable guide de l'intelligence.
Nous mous défendons d'établir le moin-
dre. cas personnel. Nous disons seulement
qu'aucun formalisme, à prétexte de tradi-
tion, ne saurait légitimer, contre l'opinion
même de ses propres amis, le succès d'un
professeur qui, avant d'être candidat à la
direction de l'école de la rue d'Ulm, le fut,
dans l'arène électorale, à un siège cartel-
liste.
Et une des personnalités, parmi les plus
nualifiées, de l'Universté de Paris, nous
disait hier que la question se posait en dé-
finitive de la façon suivante sauver
l'Ecole normale supérieure.
M. Herriot sera absent de Paris aujour-
d'hui et demain. Il est donc vraisemblable
que nous ne serons pas fixés avant mardi.
Les Échos
Départ du Prince de Galles et du pre.
miel' ministre.
Le prince de Galles, son frère le
prince George d'An-leterrp et le premiers
ministre, M. Baldwin, sont partis hier
à bord de l'Empress of Australia pour le
Canada. Mme Baldwin accompagne son
mari.
Pendant leur visite, le prinoe de Gal-
les et M. Baldwin projettent de se ren-
dre, en automobile, des chutes du Nia-
gara au pont nouvellement édifié à Buf-
falo, et qui a reçu le nom de a pont de
la Paix ». Ils s'y rencontreront .avec le
général Dawes, vice-président des Etats-
Unis, et M. Kellogg, ministre des affai-
res étrangères. La rencontre doit avoir
lieu dans l'après-midi du 7 août.
La voix dans. le bled.
Une originale décision de prélat mo-
derne, c'est celle que vient de prendre
Mgr Vielle, évêque récemment nommé
du Maroc. Demain doit avoir lieu son
sacre, dans la cathédrale Saint-Etienne
de Toulouse. Mais le nouveau pasteur
n'a pas voulu réserver sa premièreallo-
cution aux Languedociens. et à vingt et
une heures (heure française), c'est-à-
dire vingt heures (heure marocaine), il
parlera, de France, à ses fidèles de Casa-
blanca, de Rabat, de Fez et à tous ceux
qui, dans le bled, pourront l'entendre.
Car c'est devant le poste de T. S. F.
de Radio-Toulouse au'il veut pronon-
cer ses premières paroles épiscopales.
Le château de Turenne à Sedan.
A la suite des pressantes et nom-
breuses démarches du comité du syndi-
cat d'initiative de Sedan, l'Etat a remis
à la ville le célèbre château de Turenne.
Ce château, qui a été rétrocédé, en
quelque sorte, par la ville de Sedan au
syndicat d'initiative, a été aménagé et
exploité par ce dernier au point de vue
touristique.
Du théâtre au cloître
Une actrice très connue en Angleterre
eten Amérique, miss Madolon La Varre,
vient d'entrer en religion chez les car-
mélites de New-Albany (Etats-Unis). Le
même jour, une de ses amies, miss Bé-
rénice Col, qui s'était convertie, recevait
le baptême et faisait sa première com-
munion. Miss Madolon La Varre s'ap-
pellera désormais sœur Jeanne de la
Croix. Elle a été élevée chez les Ursuli-
nes de Louvain. Et le chanteur Battis-
tini, qui fut acclamé sur les plus gran-
des scènes d'Europe, vient de se retirer,
lui aussi, dans un monastère. Il avait
débuté en 1878, dans La Favorite, et est
actuellement septuagénaire.
La lutte contre le féminisme en An-
gleterre.
Les féministes, à la veille de la grande
guerre et au lendemain de la victoire
des alliés, semblaient avoir gagné du
terrain d'une façon très appréciable chez
nos voisins d'outre-Manche. Il semble
qu'une très vive réaction 's'opère en ce
moment. Le projet de loi du Premier
britannique relativement à l'extension
du vote des femmes a été battu en brè-
che, avec une violence très particulière,
avant même qu'il fût discuté aux Com-
munes. Et voici qu'un mouvement se
produit à Oxford pour limiter le nombre
des étudiantes..
On entend que, dans la fameuse ville
universitaire, l'élément masculin conti-
nue à prédominer dans la même pr9por-
tion qu'autrefois. Un congrès s'est réuni
hier à cet effet. Et c6 sont les adversai-
res du féminisme qui en sont sortis
vainqueurs. Le nombre des étudiantes
représentera, désormais le quart de la
totalité des étudiants hommes admis
dans les différents collèges de l'Univer-
sité.
Le Coq
TEMPÉRATURE
Probabilités pour la journée du 24 juillet
Région parisienne: vent de nord-ouest à ouest
modéré; ciel nuageux à très nuageux, éclaircies,
quelques averses pouvant être accompagnées
d'orages.
Même température.
AUJOURD'HUI
14 heures. Courses à Maisons-Laffitte, à
Vittel, au Touquet (Grand Steeple) et à Pont-
l'Evêque.
15 heures. Vincennes: Festival en l'hon-
neoir de Beethoven, devant son monument.
Beethoven fêté, hier, à Vincennes
L'inauguration du monument au grand musicien
L'auteur de la Messe en Té attendait
depuis bien des années que fût inaugurée
l'oeuvre que le sculpteur José de Charmoy
lui consacra. Mais ce signe tangible d'ad-
miration ne fait que matérialiser les sen-
timents de notre pays à son égard, et,
depuis longtemps, la France a répondu par
un « oui » unanime à la eublime demande
que le grand musicien, mourant, adressait
à son vieil ami « N'est-ce pas, Hummel,
que j'avais du talent? » » 4
Du tallent, c'était peu dire. Beethoven
est une des plus pures lumières qui aient
jamais resplendi sur les sommets du génie
humain.
C'est pourquoi la cérémonie d'inaugura-
tion d'hier revêtait tout le prix d'une
pathétique émotion d'art. A quatre heures,
le ministre de l'instruction publique ar-
riva. Déjà se trouvaient là M. Louis Delsol,
président du conseil municipal M. Paul
Bouju, préfet de la Seine; M. Chiappe,
préfet de police, et M. Henri Sellier, prési-
dent du conseil général. Les arbres du bois
de Vincennes allaient prêter le cadre har-
monieux de leurs branchages à la solennité
officielle.
L'oeuvre du sculpteur, érigée à une cer-
taine distance du château de Vincennes,
près de la pelouse de Fontenay, représente
Beethoven couché, dans une attitude de
puissance à la fois méditative et inspirée.
Il est de proportions sobres et largement
traité. Malheureusement, la mort préma-
turée de l'artiste (cause de l'interruption
des travaux) empêchait hier qu'on l'asso-
ciât, mieux que par le souvenir, à la
reconnaissance publique.
Une anecdote touchante comme on plai-
gnait Je sculpteur, qui avait apporté à
son œuvre un prodigieux effort de réali-
sation, d'être obligé de toujours attendre la
mise en place, on raconte qu'il se récria
« Mais non, mais non. cette attente est
pour moi une leçon elle prouve que j'ai
été trop vite. Un monument à la mémoire
de Beethoven. Quelle présomption 1 »
Quand MM. DeLsol et Herriot eurent
achevé leurs discours, animés d'une belle
connaissance de l'oeuvre et de l'homme, un
poème de M. Léo Larguier, A la gloire de
Beetlcoven, fut lu par Mlle Ventura et M.
Jean Hervé, de la Comédie-Française. Puis
la musique de la garde républicaine, sous
la direction de son chef, M. Pierre Dupont,
joua la troisième ouverture de Léonore, la
marche funèbre « à la mémoire d'un hé-
ros » de la Troisième symphonie, et des
fragments de la Cinquième symphonie en
ut mineur.
Aujourd'hui M. Gustave Charpentier,
membre de l'Institut et président du comité
des fêtes de l'inauguration qui présenta
hier le monument ordonnera, au pied
de la statue, une grande cérémonie po-
pulaire au cours de laquelle seront exé-
cutées des œuvres de Beethoven, de Ber-
lioz, de Saint-Saëns, de Wagner, et que
termineront une scène du Beethoven, de
M. René Fauchois, et le Chant d'apothéose
du compositeur de Louise.
Si le vœu le plus cher de Beethoven fut
l'épigraphe qu'il mit à sa Messe eat ré,
« Du cœur au cœur », la postérité univer-
selle lui donne pleinement sa récompense.
Jean Berthollin
LE CONCOURS DES PRIX DE ROME
Un incident à propos du jugement
de peinture
L'Académie des beaux-arts a décerné
hier le grand-prix de Rome d'architecture
à M. André Leconte, né le 22 novembre
1894, au Mans, élève de MM. Pontremoli
et Umbdenstock, qui avait déjà obtenu le
premier second grand-prix en 1923 et, à
l'Ecole des beaux-arts, les prix Rougevin et
Stillman, quatre médailles et vingt men-
tions.
Un premier second grand-prix. a été at-
tribué à M. André Dubreuil, né le 23 août
1895, à Lizy-sur-Ourcq (Seine-et-Marne),
élève de M. Héraud, titulaire du prix La-
barre, de quatre médailles et de dix^neuf
mentions un deuxième second grand-prix
à M. Noël Lemaresquier, né le 6 août 1903,
à Paris, élève de son père et de M. Laloux,
titulaire du prix Rougevin, de deux mé-
dailles et de vingt mentions
Un incident assez grave s'est produit
hier matin à l'Ecole des beaux-arts, où
étaient exposées les toiles des concurrents
du prix de Rome de peinture. Six de ces
derniers, par protestation contre le juge-
ment de la veille, ont enlevé leurs toiles
et bousculé le gardien de salle qui voulait
s'opposer à ce rapt. Seuls restaient expo-
sés, dans l'après-midi, les tableaux de M.
Bazé, premier second grand-prix, de Mlle
Madeleine Leroux, deuxième second grand-
prix, de sa sœur Mlle Lucienne Leroux, et
de M. Codini.
L'Académie, au cours de la séance qui a
suivi la proclamation des prix de Rome
d'architecture, a décidé d'exclure désor-
mais des concours de Rome les six protes-
tataires MM. Giess, Weill, Clamens, Bou-
roult, Bret, qui avait obtenu une mention,
et Couturat.
Ensuite, l'Académie a fait refuser à un
concurrent le payement de l'indemnité de
1.000 francs qui est allouée chaque année
aux logistes pour les dédommager de leurs
frais.
Adrien Dubreua
Lire en 2e page
r L'EXPORTATION DES CAPITAUX
Une circulane de M. Poincaré
LA PROTECTION DU PUBLIC
On vient d'arrêter le banquier Delhaye,
qui aurait dérobé une dizaine de millions.,
Ces banquiers qui sautent, c'est devenu
un fait-divers courant, mais ce dernier
scandale financier appelle pourtant quel-
ques observations.
La police, judiciaire avait déjà eu l'œil 8
sur lui.
1917 pour escroquerie et abus de confiance.
verte contre lui, à propos des agissements
du « Crédit Général », qu'il avait fondé.
bilière, créée par lui.
pour abus de confiance, escroquerie et
banqueroute. 0
Cela n'a pas empêché qu'il ait pu faire
de nouvelles dupes avec son Moniteur fU
nancier.
croyables avec lesquelles peut s'exercer la
profession de banquier ou d'homme d'af-
faires faisant appel à l'épargne publiquel.
Lors de la dernière affaire Rochette, on
s'émut, au Parlement, d'une telle situatiom
et tout le monde tomba d'aocord que des
garanties devaient être exigées des hommes
qui maniaient les fonds de leurs conci-
toyens.
fût-il taré, plusi.eurs fois condamné, puisse
ouvrir un guichet et recevoir des souscrip-
tions,,grâce aux manœuvres les plus frau-
duleuses ? '̃•Y;
C'est ce qui existe.
et Simon Reynaud déposèrent des propo-
sitions de loi auxquedles le gouvernement
donna son adhésion
jets destinés à réglementer le port d'ar-
mes et Ja vente des revolvers.
sinats et des affaires passionnelles est trop
impressionnante. Puis c'est l'oubli.
attirer l'attention sur les banquiers vé-
reux, mais on ne fera rien, jusqu'au jour
où le bon public en aura assez et de la
liberté des fripons et de Ba liberté du re-
volver et exigera d'être protégé.
LES CADETS DE WOOLWICH
Hôtel de Ville, les cadets britanniques de
l'Académie militaire royale de Woolwich.
La réception a eu lieu dans le cabinet
du président du conseil municipal, où M.
Riotor a souhaité la bienvenue aux cadets
britannique.
monde..
anglais avait vraiment une belle et mar-
tiale allure sous le costume kaki, et un
public sympathique, spontanément massé
à sa sortie de l'Hôtel de Ville, acclama les
camarades de nos jeunes officiers de l'ar-
tillerie et du génie leurs frères d'armes.
Pourquoi
l'on ne bâtit plus
ET 6A CRISE DES LOYERS
propriété bâtie en France ne laisse per-
sonne indif férent. Nous publions ci-des-
sous le point de vue intéressant, mais
hardi, d'un qui voit une so.
lution au problème dans la revalorisa-
tion des revenus d'immeubles. Nous lui
laissons l'entière responsabilité de sa
thèse, dont on ne peut méconnaîlrè le
caractère original et ingénieua, et nous
publierons^ ultérieurement, pour y faire
suite, l'avis émis, par un locataire cette
fois, sur la crise du Logement,
thèses que nous donnons impartialement
et qui touchent de si prè.s à l'avenir du
patrimoine et des foyers.
guerre, son loyer annuel était de 4,400
francs.
francs de loyers, soit une moyenne de
7,000 francs par an.
calculé sur l'indice de cherté de vie de
l'année précédente, comme cela aurait
été simplement équitable, ces huit an-
nées de loyer auraient donné 132,000
francs, au lieu de Différence
74,000 francs.
coûte donc 74,000 francs en huit ans.
Pensez-vous que cela puisse m'inciter à
faire bâtir? Du reste, il est devenu inu-
tile de faire des baux ils n'engagent
plus que le propriétaire. De temps en
temps, une loi décide c°ci ou cela et
ajoute que toute disposition contraire
dans les baux antérieurs sera nulle et
non avenue.- Alors.
précitées, les impôts de mon immeuble
sont passés de 540 francs à 1,920 francs 1
On me dit que si je fais bâtir, mcn
immeuble sera exempt d'impôts pendant
quinze ans. Le beau billet Si la Cham-
bre prochaine est encore plus ignoble
que la Chambre actuelle, on verra ce
que vaut une telle promesse,
service rendu. Le service que je rends
à mes locataires est le même qu'avant
guerre. Pour être écruitables, ils de-
viraient me rendre le même service
qu'autrefois, c'est-à-dire me donner, en
monnaie, la somme nécessaire pour me
procurer ce que je pouvais obtenir con-
tre leur ancien loyer. Or, je ne puis me
procurer avec le loyer actuel que 40 0/0
environ de ce que je pouvais acheter au-
trefois.
un Parlement dénué de tout sens moral
Delhaye avait, en effet, été arrêté en
En 1919, une imformation avait été ou-
En 1920, faillite de la feuille laCote mo-
En 1922, nouvelile information judiciaire
On s'étonne vraiment des facilités in-
Est-il admissible que le premier venu,
Le 8 avril, deux députés, MM. Chastenet
Que sont-elles devenues ?
Autant demander quel .est le sort des pro-
On en reparle,quand la série des assas·
Cette fois encore, ce scandale Delhaye va
Paul Roche
AJ/HOTBL DE VILLE
La municipalité de Paris a reçu hier, à
Unè visite des salons a termine là céré-
Le détachement du Fontainebleau
La question des loyers et du sort de la
Nos lecteurs confronteront ainsi deux
Je possède un immeuble. Avant la;
De 1920 à 1927, il a rapporté 58,000
Or, si chaque année le loyer avait été
D'être ainsi mis hors la loi, il m'en
Au surplus, pendant les huit années
En somme, les loyers sont le prix d'un
Cela n'est pas honnSte, et il faut bien
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