Titre : Excelsior : journal illustré quotidien : informations, littérature, sciences, arts, sports, théâtre, élégances
Éditeur : [s. n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-10-10
Contributeur : Lafitte, Pierre (1872-1938). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32771891w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 10 octobre 1925 10 octobre 1925
Description : 1925/10/10 (A16,N5416). 1925/10/10 (A16,N5416).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46037848
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-228
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/07/2016
EXCELSIOR
Rien n'assure mieux
le repos du cœur que le
travail. de l'esprit.
0 LEvlS. -
l?Di'jJ Année. —• N°. 5,416. — Pierre Lafitte, fondateur.
ftftc, Paris, Seine, S.-et-Oise
2 U et Seine-et-Marne.
PARIS, 20, RUE D'ENGHIEN (Xme)
Départements #> r c.
et Colonies Z0
VOIR
EN PAGE .6
NOS ....
ILLUSTRATIONS
SAMEDI
10
OCTOBRE 1925
........................
Saint Paulin
Adr. télégr. : Excel.-Paris. — Tél. : Gut. 02-73, 02-75, 15-00.
A LOCARNO, MM. BRIAND ET STRESEMANN
ONT LONGUEMENT CONFÉRÉ HIER MATIN
Les deux ministres se sont rencontrés en un entre-
tien particulier et ont continué l'examen de la
situation. L'admission de l'Allemagne à la S. D. N.
semble avoir fait l'objet de leur conversation.
MM. CHAMBERLAIN, SCIALOJA ET SKRZYNSKI ONT EXPRIME
LEUR CONFIANCE EN L'HEUREUSE ISSUE DE LA CONFERENCE
LE CHANCELIER LUTHER (à gauche) ET M. STREISEMANN
A LOCARNO
[DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL]
LOCARNO, 9 octobre. — L'impression
favorable que j'avais ressentie dès
lo début des conversations de Lo-
carno augmente de jour en jour. Ce
soir, c'est un véritable souffle d'op-
timisme, qui permet d'espérer que
nous allons peut-être vers un réta-
blissement moral, indispensable à la
reconstruction économque de l'Eu-
rope. Et sii du côté français, on a
maintenu avec fermeté les points de
vue que M. Briand a toujours défen-
dus en ce qui concerne la garantie
de la France pour les traités d'arbi-
trage qui pouvaient être signés dans
l'est européen et l'obligation pour
l'Allemagne d'entrer dans la Société
des nations sans conditions spéciales,
la délégation allemande, un peu sur-
prise, .il faut le dire, de trouver le
bloc des Allié,,; a«>ssi homogène et
plus ùni que jamais, semble incliner
m intenaut. à collaborer il l'oeuvre
ra-nmune. Ce matin, ce fut le tour
de M. Stresemann de discuter de
toiles Jes grosses questions avec le
de la délégation française. M.
Briand, en élargissant le débat, s'est
efforce de faire comprendre au mi-
nistre du. Reich, l'impossibililé dans
laquelle il se trouve de céder sur des
questions qui ne sont pas de sa com-
pétence, mais seulement de 1'assem-
blée de Genève. D'aiHcurs, les AIJc-
mands finissent par saisir qu'il faut
entrer dans la Société des nations
et collaborer avec tous les autres
peuples à l'œuvre de coopération
politique et économique Je paix.
Si cette journée a été uniquement
consacrée à des conversations parti-
culières, ce fut également la journée
au cours de laquelle les différents
chefs de délégation ont développé
devant la presse de leur pays et de-
vant la presse internationale leur vif
désir d'en finir. Ce fut d'abord, ce
matin, M. Chamberlain, qui, parlant
aux journalistes britanniques, fit
l'éloge de ses collègues de Locarno,
tous animés, comme lui d'ailleurs, du
désir de réussir, et dont les cjélibé-
rations — les plus intéressantes aux-
quelles, a-t-i! dit, il ait jamais as-
sisté — furent toujours imprégnées
de la plus belle franchise. Il fit com-
prendre aus-i combien il était néces-
saire de sauvegarder ..,,Ie secret des,
conversations de Locarno, car, si la
diplomatie ouverte doit être la règle
générale du monde, elle implique
simplement "la publicité de tous les
traités et. non pas la discussion pu-
blique, qui risque d'empêcher toutes
concessions et partant toute entente.
Demain, les deux réunions seront
de la plus haute importance. Après-
demain, les délégués et les journalis-
tes iront aux îles Borromées pren-
dre quelque repos et reviendront
continuer lundi t'œuvre patiente de
Locarno. — MAURICE RAY-.,ION-Dr,.
(Suite en Dernière Heure)
LE ROI D'ESPAGNE SERA
REÇU A L'INSTITUT
Il a été élu membre de l'Institut,
comme associé étranger de l'Acadé-
mie des beaux-arts, et désire venir
prendre séance au Palais-Mazarin.
S.M. Alphonse XIII. élu le 2G juil-
let 1924 membre de l'Institut, comme
associé étranger de l'Académie des
beaux-arts, au fauteuil vacant par
la mort de l'illustre artiste madri-
lène Joaquin Sorolla y Bastida, a ex-
prime son intention de venir prendre
séance au Palais Mazarin.
Bien que la date de sa réception
ne spit. point encore Uxée, nous
croyons savoir qu'elle n'est plus très
éloignée. -
0,11 sait que le roi d'Espagne, grand
protecteur des arts, a donné à l'Aca-
démie des beaux-arts le parc ma-
gnifique où elle construit actuelle-
ment sa 'Casa Yelasquez.
CE SOIR LA MISSION FRANÇAISE
SERA DE RETOUR A PARIS
M. Caillaux, ministre des Finances,
débarquera au Havre au début de la
matinée.
11 prendra immédiatement le train
pour Paris, où il arrivera ce soir,
à 18 h. 10, gare Saint-Lazare.
Un Conseil des ministres
aura lieu demain
Le Conseil des ministres, qui de-
vait avoir lieu aujourd'hui à 17 heu-
res, est reporté à demain matin
10 heures, à l'Elysée, en raison de
l'arrivée tardive de M. Caillaux, au-
jourd'hui samedi.
C'csL au cours de ce conseil que
M. de Monzie sera nommé garde des
Sceaux : M. Yvon Delbos, ministre de
)'InsLruct.ion publique, et M. Benazet,
sous-secrétaire d'Etal de l'Enseigne-
ment technique.
M. CHAMBERLAIN REÇOIT LA PRESSE A LOCARNO
LE MINISTRE BRITANNIQUE EST A DROITE SUR CE CLICHE
M. Chamberlain, ministre des Affaires étrangères de Grande-Bretagne, ayant
accordé une audience aux journalistes, tous les représentants de la presse à
Locarno vinrent recueillir les déclarations du chef de la délégation anglaise.
LES TRAITEMENTS DES FONCTIONNAIRES
De nombreux employés de l'Etat réclament l'égalité entre les appointements
qui seront attribués aux fonctionnaires dont les catégories sont assimilables.
TRAITEMENTS ACTUELS ET TRAITEMENTS PROPOSÉS
O x sait que plusieurs catégories de fonctionnaires
réclament aujourd'hui la péréquation du trai-
tement, c'est-à-dire le retour à l'égalité entre
les appointements telle qu'elle se pratiquait avant
guerre. Autrement dit, on estime que deux fonction-
naires qui, en 1914, étaient aux mêmes appointements
parce qu'ils étaient de catégories assimilables, tout en
ne faisant pas partie de la même administration,
doivent avoir encore, à l'heure actuelle, des traite-
ments égaux, l'assimilation n'ayant pas cessé d'exister
entre eux.
A cette thèse on a opposé que l'assimilation de deux
catégories, dans un temps et dans des circonstances
déterminées, ne commandait pas nécessairement la
perpétuité de cette assimilation ; qu'au surplus, des
variations dans les conditions de recrutement et
d'avancement dans les attributions et les fonctions
respectives pouvaient légitimer un décalage et une
mobilité de classement.
Telles sont les opinions en présence. Un fait de-
meure. C'est que des fonctionnaires d'administrations
différentes, mais de catégories équivalentes, qui, en
191 1, se trouvaient sur le même pied au point de vue
traitement, touchent, à l'heure actuelle, et toucheront
encore, tant qu'un statut définitif ne leur aura pas
été appliqué, des traitements inégaux.
La raison en est que les intérêts des divers fonc-
tionnaires ont été défendus par des commissions dif-
férentes, ayant siégé à 'des époques diffe-peii[eÉ. Dans
le temps même que ces commissions arrêtaient un
coefficient de vie chère, la vie ne cessait de renchérir,
rendant inexact le coefficient ainsi établi. D'où des
inégalités inévitables, préjudiciables a certains, et
qui ont abouti aux conflits récents.
Quelles que soient les solutions jusqu'ici proposées,
un fait. est certain : c'est que la situation financière
actuelle ne permet pas d'élever tous les traitements
dans !a proportion où s'est accru le coût de la vie,
c'est-à-dire au quintuple.
Ce qu'il importe de réaliser au plus tôt, c'est une
refonte du système administratif actuel. D'accord avec
la commission de revision des traitements, que pré-
side M. Trepont, ancien préfet du Nord, le gouverne-
ment a, d'ailleurs, décidé de mettre à l'étude et de
faire aboutir, en 1926. la péréquation générale, c'est-
à-dire le reclassement de tous les personnels des
administrations civiles et militaires. Là apparaît le
moyen de mettre un terme à bien des querelles et
à bien des contestations, et de donner satisfaction
à chacun, sans méconnaîtrejes lois de la justice et du.
droit acquis.
La péréquation idéale serait l'assimilation des trai-
tements d'après l'assimilation des fonctions, péréqua-
tion qui comporterait, en outre, l'assimilation des in-
demnités et. des avantages en nature, comme aussi
celles des règles de l'avancement. Cette péréquation
consisterait à répartir en catégories très distinctes et
très délimitées les fonctionnaires, à quelque adminis-
tration qu'ils appartinssent, et il l'a condition qu'ils
fussent susceptibles d'être assimilés. On pourrait
s'inspirer, notamment, du système actuellement en
vigueur en Alsace-Lorraine, où fous les fonctionnaires
sont répartis e11 une quarantaine de catégories. Au
bas de l'échelle, les fonctionnaires subalternes de
toutes les administrations. En haut: tous les fonction-
naires supérieurs. Entre ces deux extrêmes, toute la
s^rie des échelons.
O'uant à l'assimilation, elle serait déterminée par
des règles très précises Olr rentreraient en ligne de
compte la qualilé du recrutement, l'importance de la
fonction et le rendement de l'employé. Dans les caté-
gories. des classes correspondantes à des nominations
au choix ou à l'ancienneté donneraient un statut défi-
nitif à la hiérarchie ainsi établie.
Les chiffres .proposés sont, déjà établis, sauf
en ce qui concerne la Guerre, la Marine et les
Colonies.
QUELQUES CHIFFRES CARACTÉRISTIQUES DE LA PÉRÉQUATION
QUI DOIT ETRE ÉTABLIE POUR 1926
ADMINISTRATIONS CENTRALES DES MINISTÈRES
Traitements Traitements
actuels proposés
Directeurs généraux... 31.000 40.000
Directeurs 29.000 à 34.000 35.000 à 40.000
Chefs de bureau 17.000 à 21.000 21.000 à 26.000
Rédact. et, principaux. 6.000 à 11.000 8.500 à 14.000
Commis et principaux. 4.500 a 10.000 6.500 à 12.500
Expéditionnaires 4.000 il 7.000 6.000 à 9.200
Gardiens de bureau.... 3.000 à 5.200 5.600 à 7.300
Dames dactylos 1.000 à 7.000 t".(Jl)o à 9.200
MINISTÈRE DES fiNANCES
" DOUANES
Directeurs départem.. 17.000 à 2 1 X>00 21.000 à 26.000
Inspecteurs illooo à 12.000 14.000 à 15.000
Vérificat. adj., vérifie. f
et vérificat. princip. 7.000 à 11.000 9.500 à 11.000
Officiers de douanes... 7.500 à 10.000 10.000 à 13.000
Brigadiers et s.-brigad 5.500 il 7.000 7.700 à 9.200
Préposés 3.800 à 5.500 5.600 à 7.700
ENREGISTREMENT
Directeur 17.000 à 21.000 21.000 à 26.000
Inspecteurs et adj 9.000 à 15.500 11.000 à 20.000
Receveurs 6.000 à 18.000 8.500 à 22.000
Surnuméraires 4 500 6.500
Commis 3.800 à 7.000 5.600 à 9.200
Dames employées 3.600 à 5.400 5.600 réservé
CONTRIBUTIONS DIRECTES
Directeur 17.000 à 22.000 21.008 à 26.000
Inspecteurs 14.000 à 16.000 17.000 à 20.000
Contrôleurs et adj 4.500 à 12.000 6.500 à 15.000
Surnuméraires 4.500 6.500
Commis 4.000 à 10.000 6.000 à 12.500
CONTRIBUTIONS INDIRECTES
Directeur 17.000 à 21.000 21.000 à 26.000
Inspecteurs H.OOO à 15.530 17.000 à 20.COO
Vériticat. et receveurs 4.500 à 11.000 6.500 à 14.000
Surnuméraires 1.000 6.000
Préposés 3.800 à 7.000 5.600 à 9.200
COMPTABLES DIRECTS DU TRESOR
(Trésoriers et percepteurs)
Trésor, payeurs gé-
néraux (logés) 20.000 à 40.000 25.000 à 40.000
Recev. des finances..... 10.000 il 22.000 13.000 à 26.000
Percepteurs 4.500 à 22.000 6.500 a 26.000
Commis et fond. de pro 4.000 à 12.000 6.500 à 15.000
Commis de percept... 4.800 à 10.000 6.500 à 12.500
INSPECTION GEN'ERALE DES FINANCES
Inspect. et insp. gén. 11.000 à 29.000 15.000 1:1 36.000
Inspecteurs adjoints... 8.000 11.000
MANUFACTURES DE L'ETAT
Ingénieurs en chef... 19.000 à 24.000 23.000 à 29.000
Ingénieurs 12.000 à 17.000 15.000 à 21.000
Contrôleurs princip... 18.000 il 19.000 22.000 à 23.500
Contrôleurs 13.000 à 17.000 16.000 à 2LOOO
Rédacteurs et princip. 6.000 à 11.000 8.500 à 14.000
Rédacteurs stagiaires. '1.500 6.500
1 MINISTÈRE DES TRAVAUX PUBLICS
SERVICES TECHNIQUES
Ingén. ch. ponts et ch. 19.000 à 23.000 23.000 à 28.000
Ingénieurs ordinaires. 12.000 à 16.000 15.000 à 20.000
Ingénieur T. P. E 7.000 à 14.000 9.500 à 17.000
Adj. techn. des ponts. 4.500 à 10.000 6.500 à 12.500
Eclusiers (logés) 3.520 à 4.200 5.300 à 6.000
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
CONSEIL D'ETAT
Vice-président 39.000 réservé,
Présidents de section.. 34.000 40.000
Conseillers d'Etat 29.000 ' 36.000
Maîtres des requêtes. 18.000 à 24.000 22.000 à 30.000
Auditeurs <12.000 à 16.000 13.500 à 20.000
_ COUR DES COMPTES
Premier président 39.000 réservé
Procureur général 39.000 réservé
Présidents 34.000 40.000
Conseillers maîtres 29.000 36.000
Avocat générai 221)00 à 24.000 28.000 à 30.000
Conseillers référend... 22.000 à 24.000 28.000 à 30.000
COUR DE CASSATION
Premier président et
procureur général... 39.000 réservé
Présidents de chambre 34.000 40.000
ConsciII. et avec. gén. 29.000 36.000
Greffiers en chef 23.000 28.500
Commis greffiers 10.000 12.500
Commis pr. de greffe. 4.500 à 10.000 6.500 à 12.500
Expéditionnaires 4.000 à 7.000 '6.000 à 9.200
COUR D'APPEL ET PREMIERE INSTANCE
Prem. présid. et proc.
gén. cour ,rappel.... 29.000 à 34.000 35.000 à 40.000
Prés. et proc. l'** inst. 20.000 à 29.000 24.000 à 3â,00D
Présid. ch. cour d'app. 20.000 à 24.000 24.000 à 30.000
Yice-présid. et avocat.
gén. cour app. Paris. 17.000 à 23.000 22.000 à 28.000
Conseill. et suhst. C.A. iG.OOO à 21.000 19.500 à 26.000
Juges d'instruction.... 13.000 à 16.000 14.500 à 17.500
Juges siil)pléants..*. '. 8.000' 9.500
Juges de paix ............ 8.000 à 15.000 9.500 à 18.000
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE
EAUX ET FORETS
Traitements Traitements
actuels proposés
Inspecteurs généraux. 20.000 à 25.000 25.000 à 30.000
Conservateurs 17.000 à 21.000 21.000 à 26.000
Inspecteurs et princ. 13.000 à 16.000 16.000 à 20.000
Inspecteurs adjoints.. 6.000 à 11.000 8.500 à 11.000
Garde.s domaniaux 3.800 à 5.500 5.600 à 7.700
MINISTÈRE DE L'INTERIEUR
r' ADMINISTRATION PREFECTORALE
Préfet Seine (logé) .... 50.000 réservé
Préfet de police (logéj 40.000 réservé
Préfets (logés) 24.000 à 40.000 30.000 réservé
Sous-préfets (logés)... 10.000 à 15.000 13.000 à 20.000
Secrétaires généraux.. 10.000 à 15.000 13.000 à 20.000
Conseillers de préfect. 10.000 à 22.000 11.000 à 28.000
SURETE GENERALE
Contrôleurs généraux. 18.000 iL 20.000 22.000 à 25.000
Commissaires 6.200 à 16.000 8.500 à 21.000
Inspecteurs 5.200 à 10.000 7.300 à 12.500
POLICE PARISIENNE
Directeur „.. 24.000 à 30.000 29.000 à 35.00.0
Directeur adjoint 20.000 à 22.000 24.000 it 26.000
Commissaires divis..... 17.000 iL 19.000 21.000 à 23.000
Commissaires 1 Loon il 18.000 17.000 il 22.000
Inspecteurs prmcip... 9.800 iL 10.300 12.000 à 13.000
Brigadiers chefs 8.300 à 9.100 10.500 à 11.500
Brigadiers 7.100 à 7.900 9.200 à 10.200
Gardiens 5.000 à 6.800 7.000 à 9.000
POSTES TELÉGRAPHES ET TELEPHONES
Inspecteurs généraux. 24.000 à 29.000 29.000 à 36.000
Directeurs régionaux.. 24.000 29.000
Directeurs départem. 17.000 à 21.000 21.000 à 26.000
Inspecteurs 8.000 à 14.000 11.000 à 20.000
Receveurs (logés) 4.600 il 18.000 réservé 22.000
Contr. princip. (logés) 10.000 à 12.000 12.500 à 15.000
Chefs de brigade... 9.000 a 11.000 11.200 à 11.000
Contrôleurs 7.000 à 11.000 9.200 à 14.000
Rédacteurs eL princip. 5.500 à 11.000 7.700 à 14.000
Commis et principaux 4.000 à 9.000 6.500 a 12.500
Surveillantes et empl. 3.800 à 8.200 5.600 à 10.500
Facteurs et télégraph. 3.800 il 5.500 5.600 à 7.700
MINISTÈRE DU TRAVAIL ET DE L'HYGIENE
INSPECTION DU TRAVAIL
Inspecteurs divbionn. 14.000 à 21.000 17.000 il 26.000
Inspecteurs départem. 6.000 a 12.000 8.500 à 15.000
MINISTÈRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
Recteur Paris (logé). 33.000 40.000
Recteurs prov. (logés) 28.000 34.000
Professeurs Sorbonne. 24.000 à 28.000 30.000 il 35.000
Maîtres de confércnc. 18.000 à 22.000 22.000 à 26.000
Profcss. fac.. province. 19.000 à 25.000 23.000 il 30.000
Maît. conf. fac. prov. 15.000 à 19.000 18.000 à 23.000
Prof. ColI. de France... 25.000 30.000
1Y Er. Norm. s'" (logé) :30.000 35.000
Prof. Ec. cil art. (logé). 18.000 à 20.000 21.000 à 24.000
Direct. Muséum (logé) 25.000 30.000
l)h\ Observât, (logé). 22.000 30.000
Conservateur biblio-
thèque Inst. (logé). 14.000 a 16.000 17.000 à 20.000
CIl. srcr'. Instif. (Iogél. 11.000 à 16.000 17.000 à 20.000
Adm. Bibl. naL (logé). 22.000 27.000
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
Inspecteurs généraux. 28.000 34.000 à 36.000
Prov. et prof. agrégés. 11.000 à 20.000 15.000 à 26.000
Proviseurs (logés)..... 13.000 à 24.000 17.200 à 31.000
Profess, non agrégés. 9.500 à 15.500 12.000 à 18.000
Chargés de cours 9.000 à 14.000 11.500 à 17.000
Répét. lycées (logés). 6.000 à 13.500 8.000 à 16.500
Mres int. lycée (logés).. 4.500 à 5.500 6.500 à 7.500
Profess. de collège 8.500 à 14.000 11.000 à 17.000
Directrices agrég. ly-
cées de filles (log.). 11.000 il 18.300 14.000 à 22.300
Prof, agrég. lyc. tilles. 1 LOilÛ à 18.300 14.000 à 22.300
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
Inspecteurs généraux. 28.000 34.000 à 30.000
Insp. gén. éc. matern. 13.500 il 19.500 15.000 à 23.000
Inspect. d'académie... 13.500 a 19.500 15.000 à 23.000
Dir. écol. norm. (log.). 9.000 à 17.000 11.500 à 21.000
Prof. écoles normales. 9.(XX) a 17.000 11.500 il 21.000
Ilistit, et instes (log.;.. 5.000 à 9.000 7.000 à 12.000
Stagiaires et intérim. 4.500 6.500
Directeurs d'écoles communales (logés) : traitement
des instituteurs, plus l'indemnité actuelle, de 100, à
1.800 francs. L'indemnité proposée est de 300 il 1.8CO fr.
M
DES MESURES SONT PRISES POUR GARANTIR
L'ORDRE EN CAS DE GRÈVE DE 24 HEURES
Le gouvernement estime que le pays ne compren-
drait pas qu'un parti quelconque pût entraver le
cours normal de la vie nationale par une démons-
tration ayant un caractère nettement politique.
TROIS DÉPUTÉS COMMUNISTES ONT ÉTÉ ARRÊTES DANS
LA BANLIEUE PARISIENNE POUR DISTRIBUTION DE TRACTS
De gauche à droite : MM. BOURLOIS, AUFFRAY ET BAROUX
(Photos Henri Manuel)
Depuis quelque temps, les diri-
geants du parti communiste font
connaître, comme on sait, leur in-
tention de déclancher subitement,
dans le courant du présent mois, à
Paris et en province, un mouvement
de grève générale dans le but de
protester contre le,s opérations mili-
tai.res du Maroc.
D'après les renseignements que
nous avons recueillis dans les mi-
lieux officiels, une telle manifesta-
''mi ne peut être suivie que d'un
échec à peu près complet.
Deux mouvements de grève sont
prévus par les communistes : le
premier parmi le personnel de la
S.T.C.R.P. et qui aurait pour pré-
texte certains différends d'ordre cor-
poratif. Cette grève précéderait de
vingt-quatre ou quarante-huit heu-
re-s une autre manifestation exclu-
siveme-nt poUÜ(fU.e, qu'entend - dé-
clancher le parti communiste.
Dans ces éventualités, une impor-
tante conférence s'est tenue hier
soir au ministère de l'Intérieur. Elle
réunissait autour de M. Schrallleck.
ministre de l'Intérieur, MM. Chiappe,
secrétaire général du ministère de
I Intérieur ; Bouju. préfet de la
Seine ; Morain, préfet de police ; le
général Simon, chef de l'état-major
du gouvernement militaire de Paris,
et M. Guichard, directeur de la po-
lice municipale.
A l'issue de la conférence, M.
Schrameck nous a déclaré :
— Nous avons examiné toutes les
éventualités qui peuvent se produire
el la. sltÍle des avis de grève générale
publiés ces jours rlcruio's. Nous
avons pris toutes les mesures qui
s'impo-scnt en vue d'assurer le fonc-
t ionnement des services publics et de
réprimer toutes les atteintes à"la li-
berté du travail.
Le gouvernement estime à bon
droit que le pays ne comprendrait
pas qu'un parti quelconque put t'n-
traver le cours normal de la vie na-
lionale par une dériior).ql rat ion ayant
un objet nettement politique.
TROIS DÉPUTÉS COMMUNISTES
APPREHENDÉS EN BANLIEUE
Hi-er... trois .(lévites Ós..co mnlU" , =;tea,.
de la Seine, MM. Bourlois, Atit'f.K«,iv
et, Baroux ont été appréhendés — re
premier à Ciichy, le deuxième 4
Courbevoie, le troisième, à Pant.in —
,iii moment 0 Ù ils distribuaient aux
abords des usines, des tracts invitant
les ouvriers à se tenir prêts en vue
d'une grève générale de vingt-clla; "e
heures.
Les députes ont été remis on
berté après interrogatoire. Cc'.'r't.-
vention a été dressée contre ch a ;tri
d'eux pour infraction aux arrêtés
préfectoraux concernant le colpor-
tage.
LE LAIT SERA VENDU 1 FR. 20
DANS HUIT OU DIX JOURS
On sait que les producteurs de lait
et 1rs représentants des laiteries en
gros ont eu une entrevue avec le m:-
nistr.e de l'Agriculture, et se sont
efforcés de lui démontrer que la
hausse de 0 fr. 10 par litre de lait,
qui leur avait, été refusée le 1er 'oclo-
bre, se trouvait justifiée par l'aug-
mentation de la main-d'œuvre et des
frais généraux.
A la suite de l'examen qui' a été
fait des chiffres qu'ils ont apportés,
il est vraisembiabie, bien que le rap-
port ne soit pas encore terminé, que
cette hausse, qui portera le litre de
lait à 1 fr. 20, sera finalement auto-
risée, mais à une condition, c'est,
que. les laiteries en gros s'engagent. :
1" à en rester là pour cet hiver; 2° 'L
faire la baisse dès )e printemps.
L'augmentation serait autorisée
dans huit ou dix jours.
LE HAUT-COMMISSARIAT
AU LOGEMENT EMMÉNAGE
Quittant le somptueux hôtel qu'un
mécène avait loué à l'Etat pour
« 1 franc », ses services seront ins-
tallés 4, rue Saint-Romain.
, Hier, les services cïu.haut-oommi^
=a''iat au logement qui. le 22 jmHel
dernier, avaient été provisoirement
installés dans un immeuble du bou-
levard Haussmann. ont été Irarrs
rés au n° 4 de la, rue Saint-H()II¡lin,
dans le sixième Hl':'OildissempnI.Qll'l..
tant, h1 somptueux hôtel qu'un,géné-
reux mécène lui ;n'aU. pour le prin-
cipe, loué' la modique somme de un
franco!. Arthur levasse tir a aussitôt
pris possession officielle du coquet
hôtel de Choiseul-Praslin.
L'hôtel. qui ces temps dernier- eti-
core abritait M Yvon D(,Ibr)s et a. ait.
été antérieurement 1(> siège du mi-
nistère de l'Hygiène, possède sf'n li;
lni T'C. Elevé au cours du xvnr -:v-
cle il passa, après avojir été la pro-
LES DÉPLACEMENTS DU MARÉCHAL PÉTAIN
LA DELAGE DU GRAND CHEF SUR LA ROUTE DE KIFANE
C'est au cours d'une récente tournée d'inspection du maréchal Pétain dans
la région de Kifane que fut pris cet instantané, montrant l'auto du maréchal
— une des Delage de la résidence — suivie d'une escorte de goumiers.
Rien n'assure mieux
le repos du cœur que le
travail. de l'esprit.
0 LEvlS. -
l?Di'jJ Année. —• N°. 5,416. — Pierre Lafitte, fondateur.
ftftc, Paris, Seine, S.-et-Oise
2 U et Seine-et-Marne.
PARIS, 20, RUE D'ENGHIEN (Xme)
Départements #> r c.
et Colonies Z0
VOIR
EN PAGE .6
NOS ....
ILLUSTRATIONS
SAMEDI
10
OCTOBRE 1925
........................
Saint Paulin
Adr. télégr. : Excel.-Paris. — Tél. : Gut. 02-73, 02-75, 15-00.
A LOCARNO, MM. BRIAND ET STRESEMANN
ONT LONGUEMENT CONFÉRÉ HIER MATIN
Les deux ministres se sont rencontrés en un entre-
tien particulier et ont continué l'examen de la
situation. L'admission de l'Allemagne à la S. D. N.
semble avoir fait l'objet de leur conversation.
MM. CHAMBERLAIN, SCIALOJA ET SKRZYNSKI ONT EXPRIME
LEUR CONFIANCE EN L'HEUREUSE ISSUE DE LA CONFERENCE
LE CHANCELIER LUTHER (à gauche) ET M. STREISEMANN
A LOCARNO
[DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL]
LOCARNO, 9 octobre. — L'impression
favorable que j'avais ressentie dès
lo début des conversations de Lo-
carno augmente de jour en jour. Ce
soir, c'est un véritable souffle d'op-
timisme, qui permet d'espérer que
nous allons peut-être vers un réta-
blissement moral, indispensable à la
reconstruction économque de l'Eu-
rope. Et sii du côté français, on a
maintenu avec fermeté les points de
vue que M. Briand a toujours défen-
dus en ce qui concerne la garantie
de la France pour les traités d'arbi-
trage qui pouvaient être signés dans
l'est européen et l'obligation pour
l'Allemagne d'entrer dans la Société
des nations sans conditions spéciales,
la délégation allemande, un peu sur-
prise, .il faut le dire, de trouver le
bloc des Allié,,; a«>ssi homogène et
plus ùni que jamais, semble incliner
m intenaut. à collaborer il l'oeuvre
ra-nmune. Ce matin, ce fut le tour
de M. Stresemann de discuter de
toiles Jes grosses questions avec le
de la délégation française. M.
Briand, en élargissant le débat, s'est
efforce de faire comprendre au mi-
nistre du. Reich, l'impossibililé dans
laquelle il se trouve de céder sur des
questions qui ne sont pas de sa com-
pétence, mais seulement de 1'assem-
blée de Genève. D'aiHcurs, les AIJc-
mands finissent par saisir qu'il faut
entrer dans la Société des nations
et collaborer avec tous les autres
peuples à l'œuvre de coopération
politique et économique Je paix.
Si cette journée a été uniquement
consacrée à des conversations parti-
culières, ce fut également la journée
au cours de laquelle les différents
chefs de délégation ont développé
devant la presse de leur pays et de-
vant la presse internationale leur vif
désir d'en finir. Ce fut d'abord, ce
matin, M. Chamberlain, qui, parlant
aux journalistes britanniques, fit
l'éloge de ses collègues de Locarno,
tous animés, comme lui d'ailleurs, du
désir de réussir, et dont les cjélibé-
rations — les plus intéressantes aux-
quelles, a-t-i! dit, il ait jamais as-
sisté — furent toujours imprégnées
de la plus belle franchise. Il fit com-
prendre aus-i combien il était néces-
saire de sauvegarder ..,,Ie secret des,
conversations de Locarno, car, si la
diplomatie ouverte doit être la règle
générale du monde, elle implique
simplement "la publicité de tous les
traités et. non pas la discussion pu-
blique, qui risque d'empêcher toutes
concessions et partant toute entente.
Demain, les deux réunions seront
de la plus haute importance. Après-
demain, les délégués et les journalis-
tes iront aux îles Borromées pren-
dre quelque repos et reviendront
continuer lundi t'œuvre patiente de
Locarno. — MAURICE RAY-.,ION-Dr,.
(Suite en Dernière Heure)
LE ROI D'ESPAGNE SERA
REÇU A L'INSTITUT
Il a été élu membre de l'Institut,
comme associé étranger de l'Acadé-
mie des beaux-arts, et désire venir
prendre séance au Palais-Mazarin.
S.M. Alphonse XIII. élu le 2G juil-
let 1924 membre de l'Institut, comme
associé étranger de l'Académie des
beaux-arts, au fauteuil vacant par
la mort de l'illustre artiste madri-
lène Joaquin Sorolla y Bastida, a ex-
prime son intention de venir prendre
séance au Palais Mazarin.
Bien que la date de sa réception
ne spit. point encore Uxée, nous
croyons savoir qu'elle n'est plus très
éloignée. -
0,11 sait que le roi d'Espagne, grand
protecteur des arts, a donné à l'Aca-
démie des beaux-arts le parc ma-
gnifique où elle construit actuelle-
ment sa 'Casa Yelasquez.
CE SOIR LA MISSION FRANÇAISE
SERA DE RETOUR A PARIS
M. Caillaux, ministre des Finances,
débarquera au Havre au début de la
matinée.
11 prendra immédiatement le train
pour Paris, où il arrivera ce soir,
à 18 h. 10, gare Saint-Lazare.
Un Conseil des ministres
aura lieu demain
Le Conseil des ministres, qui de-
vait avoir lieu aujourd'hui à 17 heu-
res, est reporté à demain matin
10 heures, à l'Elysée, en raison de
l'arrivée tardive de M. Caillaux, au-
jourd'hui samedi.
C'csL au cours de ce conseil que
M. de Monzie sera nommé garde des
Sceaux : M. Yvon Delbos, ministre de
)'InsLruct.ion publique, et M. Benazet,
sous-secrétaire d'Etal de l'Enseigne-
ment technique.
M. CHAMBERLAIN REÇOIT LA PRESSE A LOCARNO
LE MINISTRE BRITANNIQUE EST A DROITE SUR CE CLICHE
M. Chamberlain, ministre des Affaires étrangères de Grande-Bretagne, ayant
accordé une audience aux journalistes, tous les représentants de la presse à
Locarno vinrent recueillir les déclarations du chef de la délégation anglaise.
LES TRAITEMENTS DES FONCTIONNAIRES
De nombreux employés de l'Etat réclament l'égalité entre les appointements
qui seront attribués aux fonctionnaires dont les catégories sont assimilables.
TRAITEMENTS ACTUELS ET TRAITEMENTS PROPOSÉS
O x sait que plusieurs catégories de fonctionnaires
réclament aujourd'hui la péréquation du trai-
tement, c'est-à-dire le retour à l'égalité entre
les appointements telle qu'elle se pratiquait avant
guerre. Autrement dit, on estime que deux fonction-
naires qui, en 1914, étaient aux mêmes appointements
parce qu'ils étaient de catégories assimilables, tout en
ne faisant pas partie de la même administration,
doivent avoir encore, à l'heure actuelle, des traite-
ments égaux, l'assimilation n'ayant pas cessé d'exister
entre eux.
A cette thèse on a opposé que l'assimilation de deux
catégories, dans un temps et dans des circonstances
déterminées, ne commandait pas nécessairement la
perpétuité de cette assimilation ; qu'au surplus, des
variations dans les conditions de recrutement et
d'avancement dans les attributions et les fonctions
respectives pouvaient légitimer un décalage et une
mobilité de classement.
Telles sont les opinions en présence. Un fait de-
meure. C'est que des fonctionnaires d'administrations
différentes, mais de catégories équivalentes, qui, en
191 1, se trouvaient sur le même pied au point de vue
traitement, touchent, à l'heure actuelle, et toucheront
encore, tant qu'un statut définitif ne leur aura pas
été appliqué, des traitements inégaux.
La raison en est que les intérêts des divers fonc-
tionnaires ont été défendus par des commissions dif-
férentes, ayant siégé à 'des époques diffe-peii[eÉ. Dans
le temps même que ces commissions arrêtaient un
coefficient de vie chère, la vie ne cessait de renchérir,
rendant inexact le coefficient ainsi établi. D'où des
inégalités inévitables, préjudiciables a certains, et
qui ont abouti aux conflits récents.
Quelles que soient les solutions jusqu'ici proposées,
un fait. est certain : c'est que la situation financière
actuelle ne permet pas d'élever tous les traitements
dans !a proportion où s'est accru le coût de la vie,
c'est-à-dire au quintuple.
Ce qu'il importe de réaliser au plus tôt, c'est une
refonte du système administratif actuel. D'accord avec
la commission de revision des traitements, que pré-
side M. Trepont, ancien préfet du Nord, le gouverne-
ment a, d'ailleurs, décidé de mettre à l'étude et de
faire aboutir, en 1926. la péréquation générale, c'est-
à-dire le reclassement de tous les personnels des
administrations civiles et militaires. Là apparaît le
moyen de mettre un terme à bien des querelles et
à bien des contestations, et de donner satisfaction
à chacun, sans méconnaîtrejes lois de la justice et du.
droit acquis.
La péréquation idéale serait l'assimilation des trai-
tements d'après l'assimilation des fonctions, péréqua-
tion qui comporterait, en outre, l'assimilation des in-
demnités et. des avantages en nature, comme aussi
celles des règles de l'avancement. Cette péréquation
consisterait à répartir en catégories très distinctes et
très délimitées les fonctionnaires, à quelque adminis-
tration qu'ils appartinssent, et il l'a condition qu'ils
fussent susceptibles d'être assimilés. On pourrait
s'inspirer, notamment, du système actuellement en
vigueur en Alsace-Lorraine, où fous les fonctionnaires
sont répartis e11 une quarantaine de catégories. Au
bas de l'échelle, les fonctionnaires subalternes de
toutes les administrations. En haut: tous les fonction-
naires supérieurs. Entre ces deux extrêmes, toute la
s^rie des échelons.
O'uant à l'assimilation, elle serait déterminée par
des règles très précises Olr rentreraient en ligne de
compte la qualilé du recrutement, l'importance de la
fonction et le rendement de l'employé. Dans les caté-
gories. des classes correspondantes à des nominations
au choix ou à l'ancienneté donneraient un statut défi-
nitif à la hiérarchie ainsi établie.
Les chiffres .proposés sont, déjà établis, sauf
en ce qui concerne la Guerre, la Marine et les
Colonies.
QUELQUES CHIFFRES CARACTÉRISTIQUES DE LA PÉRÉQUATION
QUI DOIT ETRE ÉTABLIE POUR 1926
ADMINISTRATIONS CENTRALES DES MINISTÈRES
Traitements Traitements
actuels proposés
Directeurs généraux... 31.000 40.000
Directeurs 29.000 à 34.000 35.000 à 40.000
Chefs de bureau 17.000 à 21.000 21.000 à 26.000
Rédact. et, principaux. 6.000 à 11.000 8.500 à 14.000
Commis et principaux. 4.500 a 10.000 6.500 à 12.500
Expéditionnaires 4.000 il 7.000 6.000 à 9.200
Gardiens de bureau.... 3.000 à 5.200 5.600 à 7.300
Dames dactylos 1.000 à 7.000 t".(Jl)o à 9.200
MINISTÈRE DES fiNANCES
" DOUANES
Directeurs départem.. 17.000 à 2 1 X>00 21.000 à 26.000
Inspecteurs illooo à 12.000 14.000 à 15.000
Vérificat. adj., vérifie. f
et vérificat. princip. 7.000 à 11.000 9.500 à 11.000
Officiers de douanes... 7.500 à 10.000 10.000 à 13.000
Brigadiers et s.-brigad 5.500 il 7.000 7.700 à 9.200
Préposés 3.800 à 5.500 5.600 à 7.700
ENREGISTREMENT
Directeur 17.000 à 21.000 21.000 à 26.000
Inspecteurs et adj 9.000 à 15.500 11.000 à 20.000
Receveurs 6.000 à 18.000 8.500 à 22.000
Surnuméraires 4 500 6.500
Commis 3.800 à 7.000 5.600 à 9.200
Dames employées 3.600 à 5.400 5.600 réservé
CONTRIBUTIONS DIRECTES
Directeur 17.000 à 22.000 21.008 à 26.000
Inspecteurs 14.000 à 16.000 17.000 à 20.000
Contrôleurs et adj 4.500 à 12.000 6.500 à 15.000
Surnuméraires 4.500 6.500
Commis 4.000 à 10.000 6.000 à 12.500
CONTRIBUTIONS INDIRECTES
Directeur 17.000 à 21.000 21.000 à 26.000
Inspecteurs H.OOO à 15.530 17.000 à 20.COO
Vériticat. et receveurs 4.500 à 11.000 6.500 à 14.000
Surnuméraires 1.000 6.000
Préposés 3.800 à 7.000 5.600 à 9.200
COMPTABLES DIRECTS DU TRESOR
(Trésoriers et percepteurs)
Trésor, payeurs gé-
néraux (logés) 20.000 à 40.000 25.000 à 40.000
Recev. des finances..... 10.000 il 22.000 13.000 à 26.000
Percepteurs 4.500 à 22.000 6.500 a 26.000
Commis et fond. de pro 4.000 à 12.000 6.500 à 15.000
Commis de percept... 4.800 à 10.000 6.500 à 12.500
INSPECTION GEN'ERALE DES FINANCES
Inspect. et insp. gén. 11.000 à 29.000 15.000 1:1 36.000
Inspecteurs adjoints... 8.000 11.000
MANUFACTURES DE L'ETAT
Ingénieurs en chef... 19.000 à 24.000 23.000 à 29.000
Ingénieurs 12.000 à 17.000 15.000 à 21.000
Contrôleurs princip... 18.000 il 19.000 22.000 à 23.500
Contrôleurs 13.000 à 17.000 16.000 à 2LOOO
Rédacteurs et princip. 6.000 à 11.000 8.500 à 14.000
Rédacteurs stagiaires. '1.500 6.500
1 MINISTÈRE DES TRAVAUX PUBLICS
SERVICES TECHNIQUES
Ingén. ch. ponts et ch. 19.000 à 23.000 23.000 à 28.000
Ingénieurs ordinaires. 12.000 à 16.000 15.000 à 20.000
Ingénieur T. P. E 7.000 à 14.000 9.500 à 17.000
Adj. techn. des ponts. 4.500 à 10.000 6.500 à 12.500
Eclusiers (logés) 3.520 à 4.200 5.300 à 6.000
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
CONSEIL D'ETAT
Vice-président 39.000 réservé,
Présidents de section.. 34.000 40.000
Conseillers d'Etat 29.000 ' 36.000
Maîtres des requêtes. 18.000 à 24.000 22.000 à 30.000
Auditeurs <12.000 à 16.000 13.500 à 20.000
_ COUR DES COMPTES
Premier président 39.000 réservé
Procureur général 39.000 réservé
Présidents 34.000 40.000
Conseillers maîtres 29.000 36.000
Avocat générai 221)00 à 24.000 28.000 à 30.000
Conseillers référend... 22.000 à 24.000 28.000 à 30.000
COUR DE CASSATION
Premier président et
procureur général... 39.000 réservé
Présidents de chambre 34.000 40.000
ConsciII. et avec. gén. 29.000 36.000
Greffiers en chef 23.000 28.500
Commis greffiers 10.000 12.500
Commis pr. de greffe. 4.500 à 10.000 6.500 à 12.500
Expéditionnaires 4.000 à 7.000 '6.000 à 9.200
COUR D'APPEL ET PREMIERE INSTANCE
Prem. présid. et proc.
gén. cour ,rappel.... 29.000 à 34.000 35.000 à 40.000
Prés. et proc. l'** inst. 20.000 à 29.000 24.000 à 3â,00D
Présid. ch. cour d'app. 20.000 à 24.000 24.000 à 30.000
Yice-présid. et avocat.
gén. cour app. Paris. 17.000 à 23.000 22.000 à 28.000
Conseill. et suhst. C.A. iG.OOO à 21.000 19.500 à 26.000
Juges d'instruction.... 13.000 à 16.000 14.500 à 17.500
Juges siil)pléants..*. '. 8.000' 9.500
Juges de paix ............ 8.000 à 15.000 9.500 à 18.000
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE
EAUX ET FORETS
Traitements Traitements
actuels proposés
Inspecteurs généraux. 20.000 à 25.000 25.000 à 30.000
Conservateurs 17.000 à 21.000 21.000 à 26.000
Inspecteurs et princ. 13.000 à 16.000 16.000 à 20.000
Inspecteurs adjoints.. 6.000 à 11.000 8.500 à 11.000
Garde.s domaniaux 3.800 à 5.500 5.600 à 7.700
MINISTÈRE DE L'INTERIEUR
r' ADMINISTRATION PREFECTORALE
Préfet Seine (logé) .... 50.000 réservé
Préfet de police (logéj 40.000 réservé
Préfets (logés) 24.000 à 40.000 30.000 réservé
Sous-préfets (logés)... 10.000 à 15.000 13.000 à 20.000
Secrétaires généraux.. 10.000 à 15.000 13.000 à 20.000
Conseillers de préfect. 10.000 à 22.000 11.000 à 28.000
SURETE GENERALE
Contrôleurs généraux. 18.000 iL 20.000 22.000 à 25.000
Commissaires 6.200 à 16.000 8.500 à 21.000
Inspecteurs 5.200 à 10.000 7.300 à 12.500
POLICE PARISIENNE
Directeur „.. 24.000 à 30.000 29.000 à 35.00.0
Directeur adjoint 20.000 à 22.000 24.000 it 26.000
Commissaires divis..... 17.000 iL 19.000 21.000 à 23.000
Commissaires 1 Loon il 18.000 17.000 il 22.000
Inspecteurs prmcip... 9.800 iL 10.300 12.000 à 13.000
Brigadiers chefs 8.300 à 9.100 10.500 à 11.500
Brigadiers 7.100 à 7.900 9.200 à 10.200
Gardiens 5.000 à 6.800 7.000 à 9.000
POSTES TELÉGRAPHES ET TELEPHONES
Inspecteurs généraux. 24.000 à 29.000 29.000 à 36.000
Directeurs régionaux.. 24.000 29.000
Directeurs départem. 17.000 à 21.000 21.000 à 26.000
Inspecteurs 8.000 à 14.000 11.000 à 20.000
Receveurs (logés) 4.600 il 18.000 réservé 22.000
Contr. princip. (logés) 10.000 à 12.000 12.500 à 15.000
Chefs de brigade... 9.000 a 11.000 11.200 à 11.000
Contrôleurs 7.000 à 11.000 9.200 à 14.000
Rédacteurs eL princip. 5.500 à 11.000 7.700 à 14.000
Commis et principaux 4.000 à 9.000 6.500 a 12.500
Surveillantes et empl. 3.800 à 8.200 5.600 à 10.500
Facteurs et télégraph. 3.800 il 5.500 5.600 à 7.700
MINISTÈRE DU TRAVAIL ET DE L'HYGIENE
INSPECTION DU TRAVAIL
Inspecteurs divbionn. 14.000 à 21.000 17.000 il 26.000
Inspecteurs départem. 6.000 a 12.000 8.500 à 15.000
MINISTÈRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
Recteur Paris (logé). 33.000 40.000
Recteurs prov. (logés) 28.000 34.000
Professeurs Sorbonne. 24.000 à 28.000 30.000 il 35.000
Maîtres de confércnc. 18.000 à 22.000 22.000 à 26.000
Profcss. fac.. province. 19.000 à 25.000 23.000 il 30.000
Maît. conf. fac. prov. 15.000 à 19.000 18.000 à 23.000
Prof. ColI. de France... 25.000 30.000
1Y Er. Norm. s'" (logé) :30.000 35.000
Prof. Ec. cil art. (logé). 18.000 à 20.000 21.000 à 24.000
Direct. Muséum (logé) 25.000 30.000
l)h\ Observât, (logé). 22.000 30.000
Conservateur biblio-
thèque Inst. (logé). 14.000 a 16.000 17.000 à 20.000
CIl. srcr'. Instif. (Iogél. 11.000 à 16.000 17.000 à 20.000
Adm. Bibl. naL (logé). 22.000 27.000
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
Inspecteurs généraux. 28.000 34.000 à 36.000
Prov. et prof. agrégés. 11.000 à 20.000 15.000 à 26.000
Proviseurs (logés)..... 13.000 à 24.000 17.200 à 31.000
Profess, non agrégés. 9.500 à 15.500 12.000 à 18.000
Chargés de cours 9.000 à 14.000 11.500 à 17.000
Répét. lycées (logés). 6.000 à 13.500 8.000 à 16.500
Mres int. lycée (logés).. 4.500 à 5.500 6.500 à 7.500
Profess. de collège 8.500 à 14.000 11.000 à 17.000
Directrices agrég. ly-
cées de filles (log.). 11.000 il 18.300 14.000 à 22.300
Prof, agrég. lyc. tilles. 1 LOilÛ à 18.300 14.000 à 22.300
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
Inspecteurs généraux. 28.000 34.000 à 30.000
Insp. gén. éc. matern. 13.500 il 19.500 15.000 à 23.000
Inspect. d'académie... 13.500 a 19.500 15.000 à 23.000
Dir. écol. norm. (log.). 9.000 à 17.000 11.500 à 21.000
Prof. écoles normales. 9.(XX) a 17.000 11.500 il 21.000
Ilistit, et instes (log.;.. 5.000 à 9.000 7.000 à 12.000
Stagiaires et intérim. 4.500 6.500
Directeurs d'écoles communales (logés) : traitement
des instituteurs, plus l'indemnité actuelle, de 100, à
1.800 francs. L'indemnité proposée est de 300 il 1.8CO fr.
M
DES MESURES SONT PRISES POUR GARANTIR
L'ORDRE EN CAS DE GRÈVE DE 24 HEURES
Le gouvernement estime que le pays ne compren-
drait pas qu'un parti quelconque pût entraver le
cours normal de la vie nationale par une démons-
tration ayant un caractère nettement politique.
TROIS DÉPUTÉS COMMUNISTES ONT ÉTÉ ARRÊTES DANS
LA BANLIEUE PARISIENNE POUR DISTRIBUTION DE TRACTS
De gauche à droite : MM. BOURLOIS, AUFFRAY ET BAROUX
(Photos Henri Manuel)
Depuis quelque temps, les diri-
geants du parti communiste font
connaître, comme on sait, leur in-
tention de déclancher subitement,
dans le courant du présent mois, à
Paris et en province, un mouvement
de grève générale dans le but de
protester contre le,s opérations mili-
tai.res du Maroc.
D'après les renseignements que
nous avons recueillis dans les mi-
lieux officiels, une telle manifesta-
''mi ne peut être suivie que d'un
échec à peu près complet.
Deux mouvements de grève sont
prévus par les communistes : le
premier parmi le personnel de la
S.T.C.R.P. et qui aurait pour pré-
texte certains différends d'ordre cor-
poratif. Cette grève précéderait de
vingt-quatre ou quarante-huit heu-
re-s une autre manifestation exclu-
siveme-nt poUÜ(fU.e, qu'entend - dé-
clancher le parti communiste.
Dans ces éventualités, une impor-
tante conférence s'est tenue hier
soir au ministère de l'Intérieur. Elle
réunissait autour de M. Schrallleck.
ministre de l'Intérieur, MM. Chiappe,
secrétaire général du ministère de
I Intérieur ; Bouju. préfet de la
Seine ; Morain, préfet de police ; le
général Simon, chef de l'état-major
du gouvernement militaire de Paris,
et M. Guichard, directeur de la po-
lice municipale.
A l'issue de la conférence, M.
Schrameck nous a déclaré :
— Nous avons examiné toutes les
éventualités qui peuvent se produire
el la. sltÍle des avis de grève générale
publiés ces jours rlcruio's. Nous
avons pris toutes les mesures qui
s'impo-scnt en vue d'assurer le fonc-
t ionnement des services publics et de
réprimer toutes les atteintes à"la li-
berté du travail.
Le gouvernement estime à bon
droit que le pays ne comprendrait
pas qu'un parti quelconque put t'n-
traver le cours normal de la vie na-
lionale par une dériior).ql rat ion ayant
un objet nettement politique.
TROIS DÉPUTÉS COMMUNISTES
APPREHENDÉS EN BANLIEUE
Hi-er... trois .(lévites Ós..co mnlU" , =;tea,.
de la Seine, MM. Bourlois, Atit'f.K«,iv
et, Baroux ont été appréhendés — re
premier à Ciichy, le deuxième 4
Courbevoie, le troisième, à Pant.in —
,iii moment 0 Ù ils distribuaient aux
abords des usines, des tracts invitant
les ouvriers à se tenir prêts en vue
d'une grève générale de vingt-clla; "e
heures.
Les députes ont été remis on
berté après interrogatoire. Cc'.'r't.-
vention a été dressée contre ch a ;tri
d'eux pour infraction aux arrêtés
préfectoraux concernant le colpor-
tage.
LE LAIT SERA VENDU 1 FR. 20
DANS HUIT OU DIX JOURS
On sait que les producteurs de lait
et 1rs représentants des laiteries en
gros ont eu une entrevue avec le m:-
nistr.e de l'Agriculture, et se sont
efforcés de lui démontrer que la
hausse de 0 fr. 10 par litre de lait,
qui leur avait, été refusée le 1er 'oclo-
bre, se trouvait justifiée par l'aug-
mentation de la main-d'œuvre et des
frais généraux.
A la suite de l'examen qui' a été
fait des chiffres qu'ils ont apportés,
il est vraisembiabie, bien que le rap-
port ne soit pas encore terminé, que
cette hausse, qui portera le litre de
lait à 1 fr. 20, sera finalement auto-
risée, mais à une condition, c'est,
que. les laiteries en gros s'engagent. :
1" à en rester là pour cet hiver; 2° 'L
faire la baisse dès )e printemps.
L'augmentation serait autorisée
dans huit ou dix jours.
LE HAUT-COMMISSARIAT
AU LOGEMENT EMMÉNAGE
Quittant le somptueux hôtel qu'un
mécène avait loué à l'Etat pour
« 1 franc », ses services seront ins-
tallés 4, rue Saint-Romain.
, Hier, les services cïu.haut-oommi^
=a''iat au logement qui. le 22 jmHel
dernier, avaient été provisoirement
installés dans un immeuble du bou-
levard Haussmann. ont été Irarrs
rés au n° 4 de la, rue Saint-H()II¡lin,
dans le sixième Hl':'OildissempnI.Qll'l..
tant, h1 somptueux hôtel qu'un,géné-
reux mécène lui ;n'aU. pour le prin-
cipe, loué' la modique somme de un
franco!. Arthur levasse tir a aussitôt
pris possession officielle du coquet
hôtel de Choiseul-Praslin.
L'hôtel. qui ces temps dernier- eti-
core abritait M Yvon D(,Ibr)s et a. ait.
été antérieurement 1(> siège du mi-
nistère de l'Hygiène, possède sf'n li;
lni T'C. Elevé au cours du xvnr -:v-
cle il passa, après avojir été la pro-
LES DÉPLACEMENTS DU MARÉCHAL PÉTAIN
LA DELAGE DU GRAND CHEF SUR LA ROUTE DE KIFANE
C'est au cours d'une récente tournée d'inspection du maréchal Pétain dans
la région de Kifane que fut pris cet instantané, montrant l'auto du maréchal
— une des Delage de la résidence — suivie d'une escorte de goumiers.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 81.86%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 81.86%.
- Auteurs similaires Lafitte Pierre Lafitte Pierre /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Lafitte Pierre" or dc.contributor adj "Lafitte Pierre")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/6
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k46037848/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k46037848/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k46037848/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k46037848/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k46037848
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k46037848
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k46037848/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest