Titre : Excelsior : journal illustré quotidien : informations, littérature, sciences, arts, sports, théâtre, élégances
Éditeur : [s. n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-10-06
Contributeur : Lafitte, Pierre (1872-1938). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32771891w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 06 octobre 1925 06 octobre 1925
Description : 1925/10/06 (A16,N5412). 1925/10/06 (A16,N5412).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4603780m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-228
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/07/2016
EXCELSIOR
La richesse est souvent
la fin d' une misère et
le commencement d'une
autre. sêneque. '
16me Année. ^ 5,*4-12.;. -1 Pierre 4afitt v fondateur.
nnc. Paris, Seine, S.-et-Oise
Z U et Seine-et-Marne.
PARIS, 20, RUE D'ENGHIEN (Xme)
Départements nrc.
et Colonies JL0
En page 5 :
MODE ET HOME
..................................
En page 6 :
NOS
ILLUSTRATIONS
MARDI
6
OCTOBRE 1925 :'
Saint Arthur
Adr. têlégr. Excel.-Paris. — Tél. : Gut. 02-73, 02-75, lé-OO.'
AUJOURD'HUI, M. STEEG
SERA NOMME RÉSIDENT
GÉNÉRAL AU MAROC
IL REJOINDRA SON POSTE DÈS LE
DÉBUT DU MOIS DE NOVEMBRE
Le successeur de M. Steeg au
ministère de la Justice ne sera
désigné que lorsque MM. Briand
et Cailloux seront de
retour à Paris.
; Ce maLin se tiendra à l'Elysée, sous
la-présidence de M. Gaston Doumer-
gue,un Conseil dés ministres au-'eôurs
dïi£}uel sera vraisemblablement dësi-
M. STEEG ..
gné le successeur du maréchal Lyau-
tev à la résidence générale du Maroc.
Comme nous l'avons dit mercredi
dernier, ]e choix du gouvernement se
portera sur M. Steeg, garde ^ des
Sceaux.
Le nouveau garde des Sceaux sera
choisi au sein du cabinet. On cite les
noms de M. de Monzic. ministre de
l'Instruction publique, et de M. Hesse,
ministre des Colonies, ancien prési-
dent de la commission de la législa-
tion civile de la Chambre. M. Dala-
dier remplacerait soit M. de Monzie
à l'Instruction publique, soit Hesse
aux Colonies. -
Dans ce cas, le nombre des minis-
tres appartenant au groupe radical
socialiste de la Chambre, qui ne sont
que trois dans le cabinet Painlevé,
MM. Emile Borel, Hesse-et Durafour,,
serait ponte à quatre. - , ,
Pn citeauss), ¡5ÔUf remplacer "M. de
Monzie.M:ifeiTry tte~ Jqttyeiwi, séna-
teur de; la Correze.
REMERCIEMENTS
L'article Aid uns les familles nom-
breuses m'a valu de belles et touchantes
lettres qui m'ont vivement émue et des
dons qui permettront aux parents de
n'être point endettés 'par la naissance
dvs trois .jumelles. J'ai transmis aussi-
tôt à la jeune mère 300 francs de la
comtesse de Fels; 250 francs de Mme
Lucienne Delahaye ; 2.3 francs de
M. l'abbé Coqueret, Un curé qui n'est
pas chez les richesr et 10 francs d'une
.l'enne femme « qui se souvient d'avoir
connu, elle aussi, des temps difficiles ».
Un ballot de layette m'a été apporté et
des lecteurs m'ont demandé l'adresse du
.jeune ménage. La voici : 8, rue Voltaire,
a Saint-Oue',l. Je remercie ici de tout
cœnr ceux et celles que cette infortune
a touchés. Grâce à eux les « frais de
naissance » de Solange, Louise et Renée
seront payes... Mais l'hiver commence à
peine, hélasi...;—— HUGUETTE GARNIER.
LE TRENDELENBURG A ENVOYÉ
LES DERNIÈRES PROPOSITIONS
ÉCRITES DE LA DÉLÉGATION
COMMERCIALE ALLEMANDE
''M. von Hoesch, ambassadeur d'Al-
lemagne à Paris, a fait remettre h.iër
au ministère du Commerce, un pli
contenant les propositions écrites
du gouvernement allemand,, proposi-
tions destinées a, servir de'base à la
reprise des négociations commercia-
les franco-ullemandes.
Ce document a été immédiatement
"transmis; àu.&ervice des accords com-
merciaux, qui doit le traduire et en
'faire un rapport détaillé au ministre.
On --,ait que M. Chaumet, lors de la
réunion en septembre dernie.r' des
deux délégations chargées de repren-
dre Ies.s négociations interrpmpues,
d e m a n d a a iM. T r e n d e 1 e n b u rg d e. v o u -
loir bien —:.*eri réponse aux dernières
offres françaises -, faire des.propo-
sitions écriles.- précisant les termes
définitifs dans lesquels son gouverne-
ment envisagerait la conclusion pos-
sible d'un accord..
M. Trendelenburg, qui avait promis
un texte, a tenu parole. Reste à-savoir
si ce texte permettra d'aboutir au
traité de commerce dont la discussion
n'a pas fait un pas depuis l'an der-
nier.
En tout'état de cause, on n'envisage
pas avant le lo octobre la réunion
des deux délégations. M. Serruys, di-
recteur des accords commerciaux, est
en congé jusqu'à cette date. Il est
en outre vraisemblable que l'évolu-
tion de la conférence de Locarno in-
fluera sur les négociations commer-
ciales franco-allemandes, qui sem-
blent n'avoir été sans cesse différées
par le gouvernement allemand, que
dans des buts de politique générale
UNE ENQUÊTE OUVERTE
SUR LES ÉVÉNEMENTS DE SYRIE
PAR LE GÉNÉRAL DUPORT
LE (iÉXÉRAL DUPORT
QUI iVA ENQUÊTER SU H LA SYRIE
Le président du .Conseil a prescrit
l'ouverture d'M)!c ekqiiête générale
sur les. événements qui se. sont dé-
roulés en Syrie, depuis, la révolte des
Druses et M, Painlevé a chargé de
cette enquête le générai Du-port.
du conseil supérieur de la guerre.
Le général Duport recueillera
d'abord, il Paris, les dépositions du.
général Michaud et des divers té-
moins qui se trouvent en ce moment,
en Fî-aiire, et étudiera les documents
parvenus au ministère de la Guerre.
Il se rendra ensuite en Syrie.
DOUBLE BAISER CONJUGAL ET ROYAL
IL FUT FIXE SUR LE QUAI DE LA GARE, A MADRID
Voici un instantané tel qu'on n'en découvre guère. Le photographe mais
les photographes, à l'affût du beau cliché, ont une mentalité de chasseurs —
affirme même qu'il n'en a jamais été pris de semblable. On y voit un foi — le
roi Alphonse XIII — embrassant bien bourgeoisement la reine alors que
celle-ci descend du train. Pour être rare, le cliché n'en fixe pas moins un geste
très simple, et, par cela même, très sympathique.
LA CONFÉRENCE DE LOCARNO S'EST OUVERTE HIER
"Chacune des délégations, dit un communiqué officiel, a affirmé l'esprit de
sincérité et de bonne volonté dans lequel elle abordait l'œuvre commune. "
Passant outre à toute discussion générale, la conférence a abordé
immédiatement l'examen des articles du projet.
UNE NOUVELLE RÉUNION AURA LIEU CET APRÈS-MIDI
LA DELEGATION ALLEMANDE QUITTANT BERLIN POUR LOCARNO
i. Lord d'Abernon, ambassadeur d'Angleterre ; 2. le secrétaire d'Etat Schubert.; 3. Mgr Pacelli, nonce apostolique ;
4. M. de Margerie, ambassadeur de France : 5. le Dr Luther, chancelier du'Reich ; 6. le comte Bosdari, ambas-
sadeur d'Italie ; 7. le Dr Stresemann, ministre des Affaires étrangères du Reich.
[DE -NOTRE ENVOYÉ -SPÉCIAL]
LOCARNO, 5 octobre. — La pre-
mière journée de la conférence de
Locarno n'a fait que confirmer l'ex-
cellente impression de la veille. Ce
matin, M. Chamberlain.,, recevant la
presse, avait souligné l'importance
cap i:l aie de cette con.ferenc.e, qui
« doit permettre d'établir enfin en
Europe des relations amicales entre
toutes les nations en permettant la
discussion loyale de toutes les ques-
tions que le conflit mondial a fait
surgir ».:'■•■
— La. conférence qui s'ouvre aujour-
d'hui — si on peut appeler conférence
noire réunion, a-'ajouté M. Chamberlain,
diffère di:' celles qui, depuif. ia guerre,
ont "déjà .hjis en présçïré&J'es allMs et'
-Jusqu'à présent, nous ne
nous rencontrions que pour poser des
conditions et formuler des demandes; nu-
jf'urd'hu;, nous délibérons sur un pied
de complète égalité et en toute liberté et
ceci nous donne de sérieux mol ifs d'es-
pérer dans le succès de notre entre-
prise.,
Sans doule, serait-il insensé de fon-
— -
der de trop larges espoirs sur l'œuvre
que nous entreprenons. D'airtres efforts
devront suivre celui que nous faisons
aujourd'hui, mais l'étape de ce jour
n'en est pas moins très importante. Les
vues des alliés ont été précédemment
exposées et. tes juristes alliés et alle-
mands ont pu préparer des textes qui
constitueront la base de la présente
-négociation.
En tout cas, la Grande-Bret.agne est
venue a cette réunion, animée par Je
sincère désir, d'oublier le-passé et de
porter ses regards vers -l'avenir, afin
d'éviter la répétition des horreurs crue
nous avons connues. Ce désir est par-
tagé certainement par les autres délé-
gations. Ne sommes-nous pas liés, àu
surplus, par un égal besoin de paix?
Ouverte dans dé telles c-ot-id i ti ons'
-la- premiere réunion .df ér ence
devait être cordiale et elle'le-fut**
On se mit rapidement d'accord sur la
procédure, et après .avoir renvoyé
aux experts les points restés obscurs
dans le rapport (te Londres, on décida
de reporter à demain lés deux seuls
points épineux de ce premier coiitaet,.
Certes, la discussion d'aujourd'hui
sera plus difficile lorsqu'on s'occu-
pera de l'entrée de l'Allemagne dans
la Société des nations, ce qui permet-
tra vraisembtabtem.ent au Reich, non
seulement de demander une place au
conseil, mais aussi peut-être de ré-
clamer un mandat sur ses anciennes
colonies sud-africaines.
On abordera également pour la pre-
mière fois en dehors de ta présence
de la Tchécoslovaquie et de la Polo-
gne, dont les délégués ne sont atten-
dus que pour .I(,tlcii. les tracés d'arbi-
trage garantissant la frontière Est de
¡l'Allemagne, Néanmoins, on ne pré-
voit pas ici de grosses difficultés pour
ir; moment et on espère fermement
jeter les premières bases véritables
du pacte de sécurité. Cette conférence
sera vraisemblablement suivie de
quelques autres, mais, ainsi que l'af-
firmait M. Chamberlain, il paraît cer-
tain qu'un grand pas aura été fait
à Locarno. -.. ; ; . V,
•Aw^f^oôté des Allemands, M. Slrese-
mann continue à êlre en bu (te aux
menaces de ses adversaires politiques-
nationalistes et on confirme la nou-
velle d'un complot des fascistes, dé-l
couvert hier par la I)OIiCe. — MAU-
RICE RAYMONDE.
{Suite page 3, colonne 1)
LA SANTÉ DE M. HERRIOT
S'EST AMÉLIORÉE
L'élat de la santé de M. Herriot.
président de la Chambre, évolue ra-
pidement dans un sens favorable.
Voici le bulletin qui a. été communi-
qué ce matin :
Amélioration persistante; élat inflam-
matoire en voie de 'résolution.
Professeur ROQUE, Dr
PAUL VIGNE.
UNE DÉCISION DE LA C. G. T.
Le parti communiste ayant décidé
une grève de vingt-quatre heur??
pour protester contre les opérations
militaires au Maroc, la commission
administrative de la C. G. T. a re-
fusé de s'associer à ce mouvement.
120,000 FRANCS DE BIJOUX
PERDUS DANS UN TAXI
Mme A.nès Richement, 91, rue
LD.' Boétie, a déclaré hier, au com-
missariat de police du quartier du
Roule, qu'elle avait perdu dans un
taxi, entre la gare d'Orsay et son
domicile, un petit coffret renfermant
des bijoux ayant une valeur d,-!
120.000 francs/
L'ACCIDENT DE CHEMIN DE FER DE HOECHFELDEN
LA LOCOMOTIVE DE L'EXPRESS, LE FOURGON ET LE WAGON DE TROISIEME CLASSE
Nous avons rapporté hier le tamponnement d'un train de marchandises par l'express Paris-Prague, en gare de
Hoechfelden, accident qui causa la mort du serre-frein du train de marchandise's et du chauffeur de l'express. La 1
machine de l'express et son tender furent renversés, et le fourgon n'est plus, ainsi qu'un wagon de troisième classe,
qu'un amas de débris' informes. — (Phot. Lucien Carlen.)
UN TORPILLEUR FINLANDAIS
S'EST ÉCHOUÉ ET A CHAVIRÉ
L'ÉQUIPAGE - 3 OFFICIERS
ET 50 HOMMES — A PÉRI
HELSI.MGFORS. 5 octobre. — Hier,
a a cours de manœuvres dans le golfe
de Bothnie, le torpilleur S.-2. de la
mari ne -fiiil-,tnda ise, pris par la tem-
pèle, s'est, échoué et a chaviré.
On annonce que l'équipage, com-
posé de trois officiers et de cinquante
hommes, à péri.
Trois autres vaisseaux se sont ré-
fug'ies sur les côtes suédoises et fin-
noises,
Le naufrage du " S-1 "
^ HELS¡,NGfORS. 5 octobre. - Voici
des détails.; sur le naufrage du tor-
pilleur S-1 :
Les croiseurs Kloshoi,il et II a -
me en ni a a et. les torpilleurs S-l et S-2
avaient quitté samedi après-midi,
par beau temps, le port; de Lyf)erto.
près de Nystad, pour Va sa. Pendant
la nuit du 3 au vers 4 heures du
matin, une tempête violente a éclaté
et a dispersé la flottille. Le Klas-
horn a réussi à atteindre le port. sué-
dois d'Harnosand et le Hameenmna le
port de Vasa. Les deux torpilleurs
sont; alors partis pour Rafso, mais ont
bientôt perdu contact. Le S-l est
heureusement arrivé à Rafso, mais'
ie S-2 "^f^îfaviré et coulé.
Le torpilleur perdu avait été cons-
truit en 1909 et déplaçait 260 tonnes.
L'escadrille italienne, qui séjourne
actuellement en Finlande.* a offert son
concours pour les recherches.
EN DERNIERE HEURE :
La lettre de démission du maré-
chal Lyautey.
LES DEUX AGRESSEURS
DES PRÉSIDENTS DU SOBRANIE
EN CORRECTIONNELLE
Z A ( ; HA RIE F F ET '. l'R AKL S KL .- I
;-"AE L" PLAN, DE FACJE/Me l'ORRÉS
MM. Koulef et Vasof, président et
vicé-président du Soliranié b1Ûflafe,
furent l'objet, le 18 août, aux
Chain ps-E lysées, d'un e m/m i f'est al ion
hostile de la part d'HiW cinquantaine
de leurs c(1)1pah'iolcs. Deux des ma-
nifestants. Zakarief, et Trakiski. ont
companl, hier, devant la treizième
th/pubre correctionnele. Le tribunal
les' a acquittés, faute de preuves, du
chef -(le violences et voies de fait,
1IIais il a condamné Trakiski. Ù. deux
mois de prison et 50 francs d'amende
pour rébellion.
MEURTRIÈRE A 16 ANS
Mlle YVONNE RAYNAL
EST ACQUITTÉE
ELLE AVAIT TUÉ SON BEAU-PÈRE
D'UN COUP DE COUTEAU AU CŒUR
La veille du drame, la victime
avait odieusement frappé sa
mère, et c'est pour la soustraire
aux brutalités de l'alcoo-
lique qu'elle le tua.
Mlle Yvonne Raynal. qui compa-
raissait hier devant .le jury parisien,
avait seize ans lorsqu'elle commit son
crime, le 21 août 1924 : elle avait
YVO',',E RAYNAL
(PHOTO PRISE HIER AUX ASSISES)
tué son beau-père, le garçon, de café
Hern-i Vandezande, d'un coup de cou-
teau au cœur pendant, qu'il dorniai.t.
— Le meurlre a été accompli, eut)'-.
late le président Richard, d'un geste
résolu, avec une énergie surprena:u'\
La jeune accusée ne répond que'
par des larmes, mais, par de timides
signes de tête, elle acquiesce au rt.'.'.'it,
du drame que fait le président.
Sa mère. Mme Raynal. exploitait,
rue des Abbesses, Abbesses.un'débit de vins
tabacs; veuve de guerre, elle avait
épousé, deux ans auparavant, le gar-
ç'on de café Henri Vandezande.
C'était une vraie brute, un alcoolique
violent el. débauché. Le 19 anûl,
avant-veille du drame. Vandezande
frappa sa femme avec un telle bru-
'lalité que sa belle-fille dut l'emme-
ner à l'hÔpitaL Le lendemain, il de-
manda où était; sa femme.
— -A l'hôpital, répondit la jeune fil le.
.. — C'.ost. .jnoi. qui l'en ferai sorti l', ré-
p!iqn.a Yafid'teâïîeîe irrité. "
Seule dans le loge'meid, Yvon i;
Raynal, qui connaissait la violence
cl(,, son beau-père, s'arma d'un rou-
teau de cuisine qu'pIle cacha sous son
oreiller. A son retour. Vandezand-qui
était ivre alla se coucher. Le matin.
comme la jeune fille s'apprêta il ..t
descendre au débit, elle prit dans -,:t
main le couteau pour le rapporter a
la cuisine. Il lui fallait passer par
la chambre de son beau-père. 1,(11'';-
qu'etie le vit étendu sur son 1 il, au
souvenir des scènes douloureusi ..
auxquelles elle avait assisté, une im-
pulsion plus forte que sa volonté
s'empara d'tlll e ; elle frappa avec le
couteau qu'elle avait a la main
L'avocat général, Levestre .réciruna
bien une condamnation, mais suis
témoigner d'une grande sévérité'. M"
Thévenet. dans une émouvante plai-
doierie réclama el obtint l'acquitte-
ment.
— Souvenez-vous de ce qui s'est passé
à celle audience, dit (,ii guise III' )nn-
rale le président Richard, l't que voire
vie soit digne de l'indulgence du jury.
UNE RANDONNÉE DE 2,340 KILOMÈTRES
SEPT APPAREILS ONT ACHEVE, HIER, LE PARCOURS
Sur onze appareils de tourisme partis d'Orly le 27 septembre dernier, onze
sont arrivés hier au Bourget, ayant accompli leur tour de France par l)ÍJ'Jfl,
Lyon, Nîmes, Carcassonne, Toulouse, Pau, Bordeaux, Poitiers, Nantes, An-
gers, Tours, Evreux et Douai. Voici : 1. Jean Van Laere, le vainqueur, em-
brasse son frère jumeau à l'arrivée ; 2. Finat, classé troisième, et sa femme ;
3. Jean Van Laere, premier ; 4. Fronval, 2' ; 5. les sept avions au Bourget.
La richesse est souvent
la fin d' une misère et
le commencement d'une
autre. sêneque. '
16me Année. ^ 5,*4-12.;. -1 Pierre 4afitt v fondateur.
nnc. Paris, Seine, S.-et-Oise
Z U et Seine-et-Marne.
PARIS, 20, RUE D'ENGHIEN (Xme)
Départements nrc.
et Colonies JL0
En page 5 :
MODE ET HOME
..................................
En page 6 :
NOS
ILLUSTRATIONS
MARDI
6
OCTOBRE 1925 :'
Saint Arthur
Adr. têlégr. Excel.-Paris. — Tél. : Gut. 02-73, 02-75, lé-OO.'
AUJOURD'HUI, M. STEEG
SERA NOMME RÉSIDENT
GÉNÉRAL AU MAROC
IL REJOINDRA SON POSTE DÈS LE
DÉBUT DU MOIS DE NOVEMBRE
Le successeur de M. Steeg au
ministère de la Justice ne sera
désigné que lorsque MM. Briand
et Cailloux seront de
retour à Paris.
; Ce maLin se tiendra à l'Elysée, sous
la-présidence de M. Gaston Doumer-
gue,un Conseil dés ministres au-'eôurs
dïi£}uel sera vraisemblablement dësi-
M. STEEG ..
gné le successeur du maréchal Lyau-
tev à la résidence générale du Maroc.
Comme nous l'avons dit mercredi
dernier, ]e choix du gouvernement se
portera sur M. Steeg, garde ^ des
Sceaux.
Le nouveau garde des Sceaux sera
choisi au sein du cabinet. On cite les
noms de M. de Monzic. ministre de
l'Instruction publique, et de M. Hesse,
ministre des Colonies, ancien prési-
dent de la commission de la législa-
tion civile de la Chambre. M. Dala-
dier remplacerait soit M. de Monzie
à l'Instruction publique, soit Hesse
aux Colonies. -
Dans ce cas, le nombre des minis-
tres appartenant au groupe radical
socialiste de la Chambre, qui ne sont
que trois dans le cabinet Painlevé,
MM. Emile Borel, Hesse-et Durafour,,
serait ponte à quatre. - , ,
Pn citeauss), ¡5ÔUf remplacer "M. de
Monzie.M:ifeiTry tte~ Jqttyeiwi, séna-
teur de; la Correze.
REMERCIEMENTS
L'article Aid uns les familles nom-
breuses m'a valu de belles et touchantes
lettres qui m'ont vivement émue et des
dons qui permettront aux parents de
n'être point endettés 'par la naissance
dvs trois .jumelles. J'ai transmis aussi-
tôt à la jeune mère 300 francs de la
comtesse de Fels; 250 francs de Mme
Lucienne Delahaye ; 2.3 francs de
M. l'abbé Coqueret, Un curé qui n'est
pas chez les richesr et 10 francs d'une
.l'enne femme « qui se souvient d'avoir
connu, elle aussi, des temps difficiles ».
Un ballot de layette m'a été apporté et
des lecteurs m'ont demandé l'adresse du
.jeune ménage. La voici : 8, rue Voltaire,
a Saint-Oue',l. Je remercie ici de tout
cœnr ceux et celles que cette infortune
a touchés. Grâce à eux les « frais de
naissance » de Solange, Louise et Renée
seront payes... Mais l'hiver commence à
peine, hélasi...;—— HUGUETTE GARNIER.
LE TRENDELENBURG A ENVOYÉ
LES DERNIÈRES PROPOSITIONS
ÉCRITES DE LA DÉLÉGATION
COMMERCIALE ALLEMANDE
''M. von Hoesch, ambassadeur d'Al-
lemagne à Paris, a fait remettre h.iër
au ministère du Commerce, un pli
contenant les propositions écrites
du gouvernement allemand,, proposi-
tions destinées a, servir de'base à la
reprise des négociations commercia-
les franco-ullemandes.
Ce document a été immédiatement
"transmis; àu.&ervice des accords com-
merciaux, qui doit le traduire et en
'faire un rapport détaillé au ministre.
On --,ait que M. Chaumet, lors de la
réunion en septembre dernie.r' des
deux délégations chargées de repren-
dre Ies.s négociations interrpmpues,
d e m a n d a a iM. T r e n d e 1 e n b u rg d e. v o u -
loir bien —:.*eri réponse aux dernières
offres françaises -, faire des.propo-
sitions écriles.- précisant les termes
définitifs dans lesquels son gouverne-
ment envisagerait la conclusion pos-
sible d'un accord..
M. Trendelenburg, qui avait promis
un texte, a tenu parole. Reste à-savoir
si ce texte permettra d'aboutir au
traité de commerce dont la discussion
n'a pas fait un pas depuis l'an der-
nier.
En tout'état de cause, on n'envisage
pas avant le lo octobre la réunion
des deux délégations. M. Serruys, di-
recteur des accords commerciaux, est
en congé jusqu'à cette date. Il est
en outre vraisemblable que l'évolu-
tion de la conférence de Locarno in-
fluera sur les négociations commer-
ciales franco-allemandes, qui sem-
blent n'avoir été sans cesse différées
par le gouvernement allemand, que
dans des buts de politique générale
UNE ENQUÊTE OUVERTE
SUR LES ÉVÉNEMENTS DE SYRIE
PAR LE GÉNÉRAL DUPORT
LE (iÉXÉRAL DUPORT
QUI iVA ENQUÊTER SU H LA SYRIE
Le président du .Conseil a prescrit
l'ouverture d'M)!c ekqiiête générale
sur les. événements qui se. sont dé-
roulés en Syrie, depuis, la révolte des
Druses et M, Painlevé a chargé de
cette enquête le générai Du-port.
du conseil supérieur de la guerre.
Le général Duport recueillera
d'abord, il Paris, les dépositions du.
général Michaud et des divers té-
moins qui se trouvent en ce moment,
en Fî-aiire, et étudiera les documents
parvenus au ministère de la Guerre.
Il se rendra ensuite en Syrie.
DOUBLE BAISER CONJUGAL ET ROYAL
IL FUT FIXE SUR LE QUAI DE LA GARE, A MADRID
Voici un instantané tel qu'on n'en découvre guère. Le photographe mais
les photographes, à l'affût du beau cliché, ont une mentalité de chasseurs —
affirme même qu'il n'en a jamais été pris de semblable. On y voit un foi — le
roi Alphonse XIII — embrassant bien bourgeoisement la reine alors que
celle-ci descend du train. Pour être rare, le cliché n'en fixe pas moins un geste
très simple, et, par cela même, très sympathique.
LA CONFÉRENCE DE LOCARNO S'EST OUVERTE HIER
"Chacune des délégations, dit un communiqué officiel, a affirmé l'esprit de
sincérité et de bonne volonté dans lequel elle abordait l'œuvre commune. "
Passant outre à toute discussion générale, la conférence a abordé
immédiatement l'examen des articles du projet.
UNE NOUVELLE RÉUNION AURA LIEU CET APRÈS-MIDI
LA DELEGATION ALLEMANDE QUITTANT BERLIN POUR LOCARNO
i. Lord d'Abernon, ambassadeur d'Angleterre ; 2. le secrétaire d'Etat Schubert.; 3. Mgr Pacelli, nonce apostolique ;
4. M. de Margerie, ambassadeur de France : 5. le Dr Luther, chancelier du'Reich ; 6. le comte Bosdari, ambas-
sadeur d'Italie ; 7. le Dr Stresemann, ministre des Affaires étrangères du Reich.
[DE -NOTRE ENVOYÉ -SPÉCIAL]
LOCARNO, 5 octobre. — La pre-
mière journée de la conférence de
Locarno n'a fait que confirmer l'ex-
cellente impression de la veille. Ce
matin, M. Chamberlain.,, recevant la
presse, avait souligné l'importance
cap i:l aie de cette con.ferenc.e, qui
« doit permettre d'établir enfin en
Europe des relations amicales entre
toutes les nations en permettant la
discussion loyale de toutes les ques-
tions que le conflit mondial a fait
surgir ».:'■•■
— La. conférence qui s'ouvre aujour-
d'hui — si on peut appeler conférence
noire réunion, a-'ajouté M. Chamberlain,
diffère di:' celles qui, depuif. ia guerre,
ont "déjà .hjis en présçïré&J'es allMs et'
-Jusqu'à présent, nous ne
nous rencontrions que pour poser des
conditions et formuler des demandes; nu-
jf'urd'hu;, nous délibérons sur un pied
de complète égalité et en toute liberté et
ceci nous donne de sérieux mol ifs d'es-
pérer dans le succès de notre entre-
prise.,
Sans doule, serait-il insensé de fon-
— -
der de trop larges espoirs sur l'œuvre
que nous entreprenons. D'airtres efforts
devront suivre celui que nous faisons
aujourd'hui, mais l'étape de ce jour
n'en est pas moins très importante. Les
vues des alliés ont été précédemment
exposées et. tes juristes alliés et alle-
mands ont pu préparer des textes qui
constitueront la base de la présente
-négociation.
En tout cas, la Grande-Bret.agne est
venue a cette réunion, animée par Je
sincère désir, d'oublier le-passé et de
porter ses regards vers -l'avenir, afin
d'éviter la répétition des horreurs crue
nous avons connues. Ce désir est par-
tagé certainement par les autres délé-
gations. Ne sommes-nous pas liés, àu
surplus, par un égal besoin de paix?
Ouverte dans dé telles c-ot-id i ti ons'
-la- premiere réunion .df ér ence
devait être cordiale et elle'le-fut**
On se mit rapidement d'accord sur la
procédure, et après .avoir renvoyé
aux experts les points restés obscurs
dans le rapport (te Londres, on décida
de reporter à demain lés deux seuls
points épineux de ce premier coiitaet,.
Certes, la discussion d'aujourd'hui
sera plus difficile lorsqu'on s'occu-
pera de l'entrée de l'Allemagne dans
la Société des nations, ce qui permet-
tra vraisembtabtem.ent au Reich, non
seulement de demander une place au
conseil, mais aussi peut-être de ré-
clamer un mandat sur ses anciennes
colonies sud-africaines.
On abordera également pour la pre-
mière fois en dehors de ta présence
de la Tchécoslovaquie et de la Polo-
gne, dont les délégués ne sont atten-
dus que pour .I(,tlcii. les tracés d'arbi-
trage garantissant la frontière Est de
¡l'Allemagne, Néanmoins, on ne pré-
voit pas ici de grosses difficultés pour
ir; moment et on espère fermement
jeter les premières bases véritables
du pacte de sécurité. Cette conférence
sera vraisemblablement suivie de
quelques autres, mais, ainsi que l'af-
firmait M. Chamberlain, il paraît cer-
tain qu'un grand pas aura été fait
à Locarno. -.. ; ; . V,
•Aw^f^oôté des Allemands, M. Slrese-
mann continue à êlre en bu (te aux
menaces de ses adversaires politiques-
nationalistes et on confirme la nou-
velle d'un complot des fascistes, dé-l
couvert hier par la I)OIiCe. — MAU-
RICE RAYMONDE.
{Suite page 3, colonne 1)
LA SANTÉ DE M. HERRIOT
S'EST AMÉLIORÉE
L'élat de la santé de M. Herriot.
président de la Chambre, évolue ra-
pidement dans un sens favorable.
Voici le bulletin qui a. été communi-
qué ce matin :
Amélioration persistante; élat inflam-
matoire en voie de 'résolution.
Professeur ROQUE, Dr
PAUL VIGNE.
UNE DÉCISION DE LA C. G. T.
Le parti communiste ayant décidé
une grève de vingt-quatre heur??
pour protester contre les opérations
militaires au Maroc, la commission
administrative de la C. G. T. a re-
fusé de s'associer à ce mouvement.
120,000 FRANCS DE BIJOUX
PERDUS DANS UN TAXI
Mme A.nès Richement, 91, rue
LD.' Boétie, a déclaré hier, au com-
missariat de police du quartier du
Roule, qu'elle avait perdu dans un
taxi, entre la gare d'Orsay et son
domicile, un petit coffret renfermant
des bijoux ayant une valeur d,-!
120.000 francs/
L'ACCIDENT DE CHEMIN DE FER DE HOECHFELDEN
LA LOCOMOTIVE DE L'EXPRESS, LE FOURGON ET LE WAGON DE TROISIEME CLASSE
Nous avons rapporté hier le tamponnement d'un train de marchandises par l'express Paris-Prague, en gare de
Hoechfelden, accident qui causa la mort du serre-frein du train de marchandise's et du chauffeur de l'express. La 1
machine de l'express et son tender furent renversés, et le fourgon n'est plus, ainsi qu'un wagon de troisième classe,
qu'un amas de débris' informes. — (Phot. Lucien Carlen.)
UN TORPILLEUR FINLANDAIS
S'EST ÉCHOUÉ ET A CHAVIRÉ
L'ÉQUIPAGE - 3 OFFICIERS
ET 50 HOMMES — A PÉRI
HELSI.MGFORS. 5 octobre. — Hier,
a a cours de manœuvres dans le golfe
de Bothnie, le torpilleur S.-2. de la
mari ne -fiiil-,tnda ise, pris par la tem-
pèle, s'est, échoué et a chaviré.
On annonce que l'équipage, com-
posé de trois officiers et de cinquante
hommes, à péri.
Trois autres vaisseaux se sont ré-
fug'ies sur les côtes suédoises et fin-
noises,
Le naufrage du " S-1 "
^ HELS¡,NGfORS. 5 octobre. - Voici
des détails.; sur le naufrage du tor-
pilleur S-1 :
Les croiseurs Kloshoi,il et II a -
me en ni a a et. les torpilleurs S-l et S-2
avaient quitté samedi après-midi,
par beau temps, le port; de Lyf)erto.
près de Nystad, pour Va sa. Pendant
la nuit du 3 au vers 4 heures du
matin, une tempête violente a éclaté
et a dispersé la flottille. Le Klas-
horn a réussi à atteindre le port. sué-
dois d'Harnosand et le Hameenmna le
port de Vasa. Les deux torpilleurs
sont; alors partis pour Rafso, mais ont
bientôt perdu contact. Le S-l est
heureusement arrivé à Rafso, mais'
ie S-2 "^f^îfaviré et coulé.
Le torpilleur perdu avait été cons-
truit en 1909 et déplaçait 260 tonnes.
L'escadrille italienne, qui séjourne
actuellement en Finlande.* a offert son
concours pour les recherches.
EN DERNIERE HEURE :
La lettre de démission du maré-
chal Lyautey.
LES DEUX AGRESSEURS
DES PRÉSIDENTS DU SOBRANIE
EN CORRECTIONNELLE
Z A ( ; HA RIE F F ET '. l'R AKL S KL .- I
;-"AE L" PLAN, DE FACJE/Me l'ORRÉS
MM. Koulef et Vasof, président et
vicé-président du Soliranié b1Ûflafe,
furent l'objet, le 18 août, aux
Chain ps-E lysées, d'un e m/m i f'est al ion
hostile de la part d'HiW cinquantaine
de leurs c(1)1pah'iolcs. Deux des ma-
nifestants. Zakarief, et Trakiski. ont
companl, hier, devant la treizième
th/pubre correctionnele. Le tribunal
les' a acquittés, faute de preuves, du
chef -(le violences et voies de fait,
1IIais il a condamné Trakiski. Ù. deux
mois de prison et 50 francs d'amende
pour rébellion.
MEURTRIÈRE A 16 ANS
Mlle YVONNE RAYNAL
EST ACQUITTÉE
ELLE AVAIT TUÉ SON BEAU-PÈRE
D'UN COUP DE COUTEAU AU CŒUR
La veille du drame, la victime
avait odieusement frappé sa
mère, et c'est pour la soustraire
aux brutalités de l'alcoo-
lique qu'elle le tua.
Mlle Yvonne Raynal. qui compa-
raissait hier devant .le jury parisien,
avait seize ans lorsqu'elle commit son
crime, le 21 août 1924 : elle avait
YVO',',E RAYNAL
(PHOTO PRISE HIER AUX ASSISES)
tué son beau-père, le garçon, de café
Hern-i Vandezande, d'un coup de cou-
teau au cœur pendant, qu'il dorniai.t.
— Le meurlre a été accompli, eut)'-.
late le président Richard, d'un geste
résolu, avec une énergie surprena:u'\
La jeune accusée ne répond que'
par des larmes, mais, par de timides
signes de tête, elle acquiesce au rt.'.'.'it,
du drame que fait le président.
Sa mère. Mme Raynal. exploitait,
rue des Abbesses, Abbesses.un'débit de vins
tabacs; veuve de guerre, elle avait
épousé, deux ans auparavant, le gar-
ç'on de café Henri Vandezande.
C'était une vraie brute, un alcoolique
violent el. débauché. Le 19 anûl,
avant-veille du drame. Vandezande
frappa sa femme avec un telle bru-
'lalité que sa belle-fille dut l'emme-
ner à l'hÔpitaL Le lendemain, il de-
manda où était; sa femme.
— -A l'hôpital, répondit la jeune fil le.
.. — C'.ost. .jnoi. qui l'en ferai sorti l', ré-
p!iqn.a Yafid'teâïîeîe irrité. "
Seule dans le loge'meid, Yvon i;
Raynal, qui connaissait la violence
cl(,, son beau-père, s'arma d'un rou-
teau de cuisine qu'pIle cacha sous son
oreiller. A son retour. Vandezand-qui
était ivre alla se coucher. Le matin.
comme la jeune fille s'apprêta il ..t
descendre au débit, elle prit dans -,:t
main le couteau pour le rapporter a
la cuisine. Il lui fallait passer par
la chambre de son beau-père. 1,(11'';-
qu'etie le vit étendu sur son 1 il, au
souvenir des scènes douloureusi ..
auxquelles elle avait assisté, une im-
pulsion plus forte que sa volonté
s'empara d'tlll e ; elle frappa avec le
couteau qu'elle avait a la main
L'avocat général, Levestre .réciruna
bien une condamnation, mais suis
témoigner d'une grande sévérité'. M"
Thévenet. dans une émouvante plai-
doierie réclama el obtint l'acquitte-
ment.
— Souvenez-vous de ce qui s'est passé
à celle audience, dit (,ii guise III' )nn-
rale le président Richard, l't que voire
vie soit digne de l'indulgence du jury.
UNE RANDONNÉE DE 2,340 KILOMÈTRES
SEPT APPAREILS ONT ACHEVE, HIER, LE PARCOURS
Sur onze appareils de tourisme partis d'Orly le 27 septembre dernier, onze
sont arrivés hier au Bourget, ayant accompli leur tour de France par l)ÍJ'Jfl,
Lyon, Nîmes, Carcassonne, Toulouse, Pau, Bordeaux, Poitiers, Nantes, An-
gers, Tours, Evreux et Douai. Voici : 1. Jean Van Laere, le vainqueur, em-
brasse son frère jumeau à l'arrivée ; 2. Finat, classé troisième, et sa femme ;
3. Jean Van Laere, premier ; 4. Fronval, 2' ; 5. les sept avions au Bourget.
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