Titre : Excelsior : journal illustré quotidien : informations, littérature, sciences, arts, sports, théâtre, élégances
Éditeur : [s. n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-08-30
Contributeur : Lafitte, Pierre (1872-1938). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32771891w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 30 août 1925 30 août 1925
Description : 1925/08/30 (A16,N5375). 1925/08/30 (A16,N5375).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4603743b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-228
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/07/2016
EXCELSIOR
La meilleure manière de se
venger c'est de ne pas se ren-
dre semblable aux méchants.
MARC=AURELE.
Igme f Année. —. N° 5,375. — Pierre Lafitte, fondateur.
2 0 c. Paris, Seine, S.-et-Oise
U et Seine-et-Marne.
PARIS, 20, RUE D'ENGHIEN (Xme)
Départements n r e.
et Colonies 2 5
■ ■■■■ VOIR
-
EN PAGES 4 ET 6
NOS •■'
ILLUSTRATIONS
DIMANCHE
30
AOUT 1925
........................
Saint Fiacre
Adr. têlégr. : Excel.-Paris. — Tél. : Gut. 02-73, 02-75, 15-00.
LES EXPERTS ALLIÉS
VONT ENTREPRENDRE
DEMAIN A LONDRES
L'ETUDE DU PACTE
DE GARANTIE
Le délégué du Reich participera
aux discussions, mais on redoute
que ses pouvoirs ne soient limi-
tés par son gouvernement.
L'ITALIE SERA REPRÉSENTÉE PAR DES
JURISTES A CETTE RÉUNION
Les travaux de rédaction, prépara-
toires au pacte de garantie commen-
ceront, demain, à Londres. M. Froma-
igeot, expert juriste aux Affaires
'.étrangères, , quittera Paris aujour-
d'hui.. ;>Il aura pour collègues, au
tours/de, cette discussion prélimi-
'Jlairc"sit Cecil Hursl, représentant ie
'gouvernement britannique; M. Rolin,
>re,p résentant -le gouvernement belge.
let, M. Ci a us, représentant le gouverne-
ment allemand. /
Alors que. les représentants belge,
français ét anglais auront pleins pou-
-\,-oirs,, un doute subsisto sur la fa-
cuIté laisser par le Reich à son dé-
llégué d'exposer librement ses vues
et de discuter les formules du pacte
,envisage. Cette incertitude naît du
'texte même de l'accusé de réception
transmis par Íq; gouvernement alle-
imand' au gouvernement français, pu-
'iblié hier, texte d'après lequel l'expert
aHemand. semblerait se borner « à
's'inf.ormer des vues des gouverne-
ments alliés concernant les côtés ju-
ridiques d techniques des problèmes
à discuter M.
Il y a dans cette réserve comme
une à arrtèrc-pënsëe de provoquer des
malentendus sur le caractère de Ja
discussion qui va s'engager, à Lon-
dres. Cette discussion doit. être ,libre"
ainsi que la note française l'a for-
mellement fait' savoir à Berlin. afin
d'ôter au gouvernement allemand
tout prétexte d'insinuer que la for-
mule de pacte préparée par les ex-
perts alliés lût entachée de con-
trainte.
La franchise est souvent la meil-
leure diplomatie. L'esprit libéral et
le sincère désir d-e conciliation de la
t1ute française du 24 août ne sauraient
ct,re contestés sans mauvaise foi. On
'a parfaitement compris, à Londres et
it Bruxelles, et même à Rome et à
Washington, où les commentaires de
presse officieux ont unanimement,
reconnu l«-«40yt*Mf;é des dispositions
pacifiques du gouvernement français.
II serait tout à fait regrettable que
les intentions françaises fussent, une
'fois de plus, travesties à Berlin,
S'il fallait, une preuve de l'acciieil
[fait, en Italie (où s'étaient manifes-
tées certaines appréhensions à l'égard
du pacte) à la note française, on
'trouverait cette preuve dans le fait
ique le gouvernement italien consent
si envoyer des experts juristes à la
.réunion de Londres. Ces experts se-
raient d'ores et déjà désignes.
— M. P.
L'AVIATEUR LASNE
A RÉUSSI A BATTRE
LE RECORD MONDIAL
DES 1,000 KIL
L'ancien record était déjà dé-
tenu par un Français :
le pilote Doret.
248 KIL. 700 A L'HEURE
L'aviateur Lasne, qui avait déjà
tenté, il y a quelques jours de battre
le record du monde des 1,000 kilo-
mètres et n'avait échoué qu'à 100 ki-
lomètres du but, a pris à nouveau le
départ, hier matin, de l'aérodrome
de Villesauvage, près d'Etampes.
En présence du commandant
Etienne, commissaire de l'Aéro Club
et chronométré par M. Audistère, le
L'AVIATEUR LASNE
pilote, à bord de son Nieuport-
Delage, moteur Hispano S u i z a
450 CV., s'envola à 8 h. 55' 55" 4/5.
Après avoir viré à la Marmogne,
où se tenait M. Bouland de l'Aéro
Club, il revint à Villesauvage, ayant
effectués les 100 premiers kilomètres
en 26' 54" 3/5..
Puis, successivement, il réalisa les
temps suivants : 23' 50" 4/5 ;
23' 58" 2/5; 24' 3/5; 23' 57";
23' 57" 4/5 ; 23' 57" 4/5 ; 23' 49" 2/5;
23' 46" ; 24' 35" 3/5 pour atterrir
finalement à son point de départ à
12 h. 57' 34" 3/5.
Ce faisant, Lasne avait accompli
les 1,000 kilom. en 4 h. l' 1", soit à la
v itesse moyenne de 248 kil. 700. L'an-
cien record -Qui est nettement battu,
avait déjà été établi par un pilote
français : Doret, qui avait réalisé
une moyenne horaire de 221 kil. 775.
Ajoutons à cela que Lasne n'a pas
l'intention de borner à ce seul ex-
ploit son activité. Prochainement, il
,,'attaquera au record du monde des
2,000 kilomètres, que détient depuis
1923 le lieutenant américain Harris,
à la moyenne de 183 ki]üm.-heure.
LIRE EN DERNIERE HEURE :
La situation au Maroc.
Les événements de Syrie.
LES SOUVERAINS BELGES A MARSEILLE
OU ILS SE SONT EMBARQUÉS POUR LES INDES
i. LE PREFET RECEVANT LES SOUVERAINS ET SERRANT LA
MAIN DU ROI ; 2. LE COUPLE ROYAL SUR LA PLAGE DU PRADO
Le roi et la reine des Belges, dont nous avons signalé le passage à Marseille,
se sont embarqués, comme nous l'avons dit, sur le paquebot anglais « Ram-
pura », à destination de Bombay. A leur arrivée, les souverains, qui voyagent
incognito, sous le nom de comte et comtesse Ratty, avaient été reçus par
M. Delfini. préfet des Bouches-du-Rhône. — (Phot. Llorca.)
UN COMMUNIQUÉ OFFICIEL CONFIRME LE SUCCÈS COMPLET
DE L'OPÉRATION COMMENCÉE DANS LE PAYS DES BRANES
PLUSIEURS TRIBUS ONT FAIT CONNAITRE LEUR INTENTION DE SE SOUMETTRE
LE GENERAL BOICHUT ET SES OFFICIERS D'ETAT-MAJOR EN OBSERVATION AU COURS'
DES DERNIERES OPERATIONS DANS LE PAYS DES BRANES
(Photographie arrivée hier à Paris par avion) ;
Fez, 29 août (Ctnnmnniqué offi-
ciel). — Les operaU.ons. commencées
dans le pays des Brànes'se sont exé-
cutées dans les meilleures conditions
et conformément aux'plans établis.
- Hier, en fin de journtÍB: nOS. troupes
se sont emparées de leur objectif fi-
nal. la manœuvre enveloppante du
massif d"AlsefL, et du Djebel-en-
IS'ehir ayant parfaitement réussi.
r Comme conséquence de ces opéra-
tions, plusieurs fractions de-Branss
ont fait connaître qu'elles étaient
disposées à se soumettre en accep-
tant d'avance toutes nos conditions.
A BALE UN EXPRESS TAMPONNE
UN TRAIN DE MARCHANDISES
BALE, 2D août. — Hier soir, à
22^ h. 45, à la sortie du tunnel de
Bàle, donc en territoire suisse, le
train express n" 14, venant de Stras-
bourg, a tamponné" un train de mar-
chandises arrêté.
L'express marchait alors à une al-
lure modérée, c'est pourquoi le choc
n'a pas été très violent.
La machine est cependant sortie des
t'ails, et la tête. (hI wagon postal a
été enfoncée.
II n'y a pas eu d'accident grave à si-
gnaler; toutefois, quelques voyageurs
ont été légèrement contusionnés.
Un wagon du train de marchandises
a été démoli:et cinq autres endom-
magés.
On a ouvert aussitôt une enquête
pour établir Ic,,s responsabitités
Autre tamponnement près de Lisieux
; LISIEljX, 29 août. — La nuit der-
nière, à 22 h. 48. aux environs de Li-
sieux, au kilomètre 191 très exacte-
ment,, le train 4512 a tamponné une
machine en double attelag'e.
Il, n'y a aucun accident de personne
à déplorer, mais les voies sont
obstruées.
Un manifeste
du général von der Goltz
BERLIN, 29 août. — Le général, von
der Goltz vient de signer, comme
président des associations pat.riot.i-
ques, un manifeste dans lequel il
témoigne de sa confiance au gouver-
nement du Reich et soutient le point
de vue que le traité de Versailles
ainsi que le plan Dawes sont nuls et
non avenus.
LA GRANDE-BRETAGNE
ACCORDERA BIEN UN MORATOIRE
PARTIEL A LA FRANCE
Une mise au point de l'agence Reuter
LONDRES, 29 août. — Au sujet de
certains malentendus r qui se sont
manifestés concernant la proposition
britannique pour la consolidation de
la dette française, Y Agence Reuter
apprend, de source .autorisée, qu'il a
toujours été entendu qu'un moratoire
partiel serait accordé à la France, que
ia. France ne serait pas contrainte à
payer une annuité de 12 millions 1./2
de livres sterling, à partir de. 1925,
à moins qu'elle ne soit capable de le
faire. Toute somme inférieure à
t'annuit.é de 1:2 millions 1/2 sera
compensée par des payements ulté-
rieurs, rétablissant la balance de l'an-
nuité fixée.
L'opinion italienne
ROME, 20 août. — Au sujet- des
dettes- interalliées, le Popolo d'Italia
fait ressortir la communauté d'inté-
rêts dés pays débiteurs envers les
pays cré.anciers et soutient ^"néces-
sité de lier les deux problèmes : celui
des dettes interalliées, et celui des
réparations, de façon que les paie-
ments de la France et de l'Italie
soient subordonnés aux paiements de
l'Allemagne. ;
Le Popolo d'Italia ajoute qu'il y
a en France, comme en Italie, une
opinion publique qui se souvient des
sacrifices de sang et d'argent sup-
portés par les deux pays et comprend
difficilement l'attitude des pays
créanciers. S'il existe des raisons
morales en faveur du paiement des
dettes interalliées, il en existe au
moins autant en faveur de leur annu-
lation.
TROIS TOURISTES DÉTROUSSES
PAR UN BANDIT SUR LE CANIGOU
PERPIGNAN, 29 août. — Sur le Mas-
sif du Canigou, trois touristes faisant
une ascension, ont été arrêtés par un
inconnu armé d'une carabine, et
durent lui donner l'argent qu'ils'pof-
taient sur eux, soit envi-L'on mine
francs.
Le bandit disparut-ensuite dans la
forêt. Les touristes a ffülé, arrivant
au Chalet-refugé, situé à 2,200 mètres
d'altitude, narrèrent leur aventure.
Le parquet a ouvert une enquête.
DEUX SOLDATS SE SUICIDENT
DANS LE MÊME RÉGIMENT
DIJON, 29 août. — Le colonel com-
mandant le lf régiment dWrtillerie, ca-
serné à Auxonne, a prescrit une en-
quête. sur un suicide qui vient de se
produire dans le régiment, afin d'en éta-
blir nettement les causes, ainsi que sur
une tentative de suicide survenue pres-
que en même temps.
Le suicidé est un soldat originaire de
l'Ain qui, rentrant de manœuvres dans
le voisinage d'Auxonne, alors que le ré-
giment traversait la forêt de Mondragon,
prétexta le besoin de s'arrêter. Une
demi-heuro ,api,ès, comme le soldat ne
revenait pas, deux de ses camarades fu-
rent envoyés'à sa recherche. Ils le trou-
vcr'ent pendu. "
Un autre soldat du même- régiment,,
qui rentrait. de permission de chez ses
parents habitant 'l'Alsace, écrivit à ces
derniers qu'à l'heure où sa lettre leur
parviendrait il serait mort.
En effet, le désespéré prit sa cara-
bine et, à bout portant, se lira une batte
dans la région du cœur. Le projectile
traversa la poitrine du malheureux et
ressortit par le dos.
Bien que l'état du soldat soit grave,
on ne désespère, pas de le sauver, au-
cun organe" essentiel n'ayant été atteint.
LES FAVORIS DU GRAND PRIX INTERNATIONAL D'OSTENDE QUI SERA COURU AUJOURD'HUI
LE CAPUCIN
monté par Georges Bartholomew
CANAPE
.1 monté par H. Semblat
SANG FROID
monté par R. Brethès
Aujourd'hui se court, pour la'
deuxième fois, la grande course in-
ternationale belge, dotée d'une allo-
cation de 500,000 francs.
On se rappelle que. l'an dernier,
cette belle épreuve revint à Le Cao.
pucin, battant Mans inc.
" Le gagnant de l'année dernière sera
encore au poteau aujourd'hui'. Il a
prouvé sa bonne forme en terminant
second de Cadum dans le prix du
Président.
Après lui, on trouve huit autres
concurrents français dans le lot qui
comprendra quatorze partants, très
probablement. Saua Froid court
bien à Ostende et le terrain lourd
l'avanlagerait. Canapé est un cheval
honnête et courageux. Trunsvaal a
gagné le dernier prix des Maréchaux
K- Saint-Cloud. -
jEtheh't.an et Nid d'Or, le second
du Grand Prix de Deauville, seront
les champions des trois ans.
Le cheval anglais Marvex n'est pas
un concurrent négligeable. Les qua-
tre champions belges paraissent
moins à craindre. •
Je désigne comme vainqueur Ls
CAPUCIN et, pour les places, Canapé
f' Sang Froid.
— DOUGLAS.
UN OUVRIER TUE
SON BEAU-FRÈRE
APRÈS UNE COURTE
DISCUSSION
La police pénétra chez lui après
y avoir projeté des gaz
asphyxiants.
MAIS IL AVAIT DISPARU
En sortant, vers 23' heures, d'un
café de la rue Jeanne-d'Arc. à Saini,-
Mandé, un poseur de la T.C.H.P., Eu-
gène Lefebvre, âgé de quarante-deux
ans, domicilié 17, rue Colbert, a, au
cours d'une discussion, Lire un coup
de revolver sur son beau-frère.
M. Louis Parlant, l'atteignant en
pleine poitrine.
Quelques consommateurs du café se
PANZANI, LA, VICTIME
portèrent au secours de M. Panzani,
mais celui-ci succomba peu après.
Quant au meurtrier, qui avait dis-
paru après le drame, 011 pensait qu'il
s'était barricadé chez lui.
A la demande du commissaire de
police de Vincennes, la brig'ade des
gaz, munie de tout son matériel, se
transporta, à 1 heure de l'après-midi,
17, rue Colberi. Les agents, abrités de
leurs boucliers, pénétrèrent avec pré-
caution dans l'immeuble. On perça
un trou dans la cloison, et la pompe
a gaz commença à fonctionner.» Dans.
l'appartement, rien ne bougeait. Fi-
nalement, la porte fut enfoncée. Der-
rière elle on" 11e trouva que le vide.
Le meurtrier n'était pas rentré
chez lui. On lie. sait encore ce qu'il est
devenu.
Lefebvre esi considéré comme un
individu dangereux. Il a déjà été con-
damné à treize mois de prison pour
violences envers' sa femme, qu.i l'a
quitté dans le courant de juillet 1924.
Sa sœur était- la femme de la victime;
la cause, du drame est donc toute fa-
miliale.
Des recherches sont faites'pour re-
trouver le meut trier.
Le parquet de la Seine a désigné
M. Glard. juge d'instruction, pour
poursuivre l'enquêt e.
UN GRAND NOMBRE
DE TRAITES RESTENT
EN SOUFFRANCE PAR
SUITE DE LA GRÈVE
DES BANQUES
La grève n'étant pas légalement
un cas de force majeure, il n'y
a pas lieu à prorogation
des échéances.
MAIS IL Y A CERTAINES PRÉCAUTIONS
A PRENDRE
La grève des employés de banque
a eu. on le sait. une répercussion
sensible sur la marche des affaires.
L' 11 nombre assez considérable de
faites notamment n'ont pu être, pré-
sentées tt la date de leur échéance
h en es[, dont on attend vainement
la présentation depuis les premier
jours du mois. Les banques, débor-
dées par suite de la défection d'une
partie de leur personnel, out bien, 11
i75t vrai, chargé la poste de l'aire pré-
senter'les traites'en question.
d'une part, .les facteurs sont habi.
,iciés à faire des encaissements -peu
considérables -et certains d'entre
eux se sont trouvés, désorientés par
les sommes soudain considérables
qu'ils avaient à recouvrer. Leur res-
ponsabilité les inquiétait. D'autre
part, un ordre syndical enjoigna.t.
aux agents des postes de se refuser
à faire le travail des grévistes et. dé
ce fait, le flottement dans le service
des encaissements a encore aug--
nlenté. "
Ceci posé, quelle est la situation
des personnes à qui des traites ac-
ceptées par elles, n'ont pas été pré-
sentées à la date fixée ? Qu'elles doi-
vent, en tout état de cause, faire hon-
neur leur signature, cela ne se dis-
cute point. Mais si au jour de la pré-
sentation cependant, elles ne paient
pas soit pour causç d'absence, Si >:,
parce qu'elles n'auront plus les fonds
nécessaires. seront-elles protestÓ\,
le lendemain, comme si elles avaient
été présentées en temps voulu ?
D'après des renseignements puisés il.
bonne source, nous sommes en me,
sure de répondre à cette question
par l'affirmative, sur ce chapitre, !a
loi est formelle. « Le défaut de pan
ment, dit l'article 162 du code de
commerce, doit-être contrôlé le len-
demain de l'échéance'par un acte que
l'on appelle protêt faute" oe paie-
ment: » Même quand il y a cas de
force majeure, il faut que le protêt
ait lieu et que les diligences soient
faites aussitôt-tprc l'obstacle a cessé.
Par suite, la force majeure ne relève
de la. déchéance par défaut de dt -
nonciation de protêt, en temps utite.
aux tireurs el. endosseurs, que po;)"
le temps pendant lequel il a été un
empêchement.
A propos de force majeure, il est,
permis de se demander si la grève
des employés de banque n'en est. pa-
une, du moins légalement parlanl,
car en fait elle. peut apparaître
comme telle.
(Suite page 3, colonne t),
LES LÉGIONNAIRES AMÉRICAINS AU SOLDAT
INCONNU ET AU MONUMENT DES VOLONTAIRES
1 A L'ARC DE TRIOMPHE, LE GENERAL AMERICAIN DEPOSE
UNE COURONNE ; 2. DEVANT LE MONUMENT DES VOLONTAIRES
Hier, au début de l'après-midi, les légionnaires américains se sont rendus à
l'Arc de Triomphe, au monument des volontaires américains érigé place des
Etats-Unis. Sur la tombe du soldat inconnu, le général déposa une superbe
couronne de fleurs, et devant le monument commemoratif, M. Piat, député
américain, prononça une allocution.
La meilleure manière de se
venger c'est de ne pas se ren-
dre semblable aux méchants.
MARC=AURELE.
Igme f Année. —. N° 5,375. — Pierre Lafitte, fondateur.
2 0 c. Paris, Seine, S.-et-Oise
U et Seine-et-Marne.
PARIS, 20, RUE D'ENGHIEN (Xme)
Départements n r e.
et Colonies 2 5
■ ■■■■ VOIR
-
EN PAGES 4 ET 6
NOS •■'
ILLUSTRATIONS
DIMANCHE
30
AOUT 1925
........................
Saint Fiacre
Adr. têlégr. : Excel.-Paris. — Tél. : Gut. 02-73, 02-75, 15-00.
LES EXPERTS ALLIÉS
VONT ENTREPRENDRE
DEMAIN A LONDRES
L'ETUDE DU PACTE
DE GARANTIE
Le délégué du Reich participera
aux discussions, mais on redoute
que ses pouvoirs ne soient limi-
tés par son gouvernement.
L'ITALIE SERA REPRÉSENTÉE PAR DES
JURISTES A CETTE RÉUNION
Les travaux de rédaction, prépara-
toires au pacte de garantie commen-
ceront, demain, à Londres. M. Froma-
igeot, expert juriste aux Affaires
'.étrangères, , quittera Paris aujour-
d'hui.. ;>Il aura pour collègues, au
tours/de, cette discussion prélimi-
'Jlairc"sit Cecil Hursl, représentant ie
'gouvernement britannique; M. Rolin,
>re,p résentant -le gouvernement belge.
let, M. Ci a us, représentant le gouverne-
ment allemand. /
Alors que. les représentants belge,
français ét anglais auront pleins pou-
-\,-oirs,, un doute subsisto sur la fa-
cuIté laisser par le Reich à son dé-
llégué d'exposer librement ses vues
et de discuter les formules du pacte
,envisage. Cette incertitude naît du
'texte même de l'accusé de réception
transmis par Íq; gouvernement alle-
imand' au gouvernement français, pu-
'iblié hier, texte d'après lequel l'expert
aHemand. semblerait se borner « à
's'inf.ormer des vues des gouverne-
ments alliés concernant les côtés ju-
ridiques d techniques des problèmes
à discuter M.
Il y a dans cette réserve comme
une à arrtèrc-pënsëe de provoquer des
malentendus sur le caractère de Ja
discussion qui va s'engager, à Lon-
dres. Cette discussion doit. être ,libre"
ainsi que la note française l'a for-
mellement fait' savoir à Berlin. afin
d'ôter au gouvernement allemand
tout prétexte d'insinuer que la for-
mule de pacte préparée par les ex-
perts alliés lût entachée de con-
trainte.
La franchise est souvent la meil-
leure diplomatie. L'esprit libéral et
le sincère désir d-e conciliation de la
t1ute française du 24 août ne sauraient
ct,re contestés sans mauvaise foi. On
'a parfaitement compris, à Londres et
it Bruxelles, et même à Rome et à
Washington, où les commentaires de
presse officieux ont unanimement,
reconnu l«-«40yt*Mf;é des dispositions
pacifiques du gouvernement français.
II serait tout à fait regrettable que
les intentions françaises fussent, une
'fois de plus, travesties à Berlin,
S'il fallait, une preuve de l'acciieil
[fait, en Italie (où s'étaient manifes-
tées certaines appréhensions à l'égard
du pacte) à la note française, on
'trouverait cette preuve dans le fait
ique le gouvernement italien consent
si envoyer des experts juristes à la
.réunion de Londres. Ces experts se-
raient d'ores et déjà désignes.
— M. P.
L'AVIATEUR LASNE
A RÉUSSI A BATTRE
LE RECORD MONDIAL
DES 1,000 KIL
L'ancien record était déjà dé-
tenu par un Français :
le pilote Doret.
248 KIL. 700 A L'HEURE
L'aviateur Lasne, qui avait déjà
tenté, il y a quelques jours de battre
le record du monde des 1,000 kilo-
mètres et n'avait échoué qu'à 100 ki-
lomètres du but, a pris à nouveau le
départ, hier matin, de l'aérodrome
de Villesauvage, près d'Etampes.
En présence du commandant
Etienne, commissaire de l'Aéro Club
et chronométré par M. Audistère, le
L'AVIATEUR LASNE
pilote, à bord de son Nieuport-
Delage, moteur Hispano S u i z a
450 CV., s'envola à 8 h. 55' 55" 4/5.
Après avoir viré à la Marmogne,
où se tenait M. Bouland de l'Aéro
Club, il revint à Villesauvage, ayant
effectués les 100 premiers kilomètres
en 26' 54" 3/5..
Puis, successivement, il réalisa les
temps suivants : 23' 50" 4/5 ;
23' 58" 2/5; 24' 3/5; 23' 57";
23' 57" 4/5 ; 23' 57" 4/5 ; 23' 49" 2/5;
23' 46" ; 24' 35" 3/5 pour atterrir
finalement à son point de départ à
12 h. 57' 34" 3/5.
Ce faisant, Lasne avait accompli
les 1,000 kilom. en 4 h. l' 1", soit à la
v itesse moyenne de 248 kil. 700. L'an-
cien record -Qui est nettement battu,
avait déjà été établi par un pilote
français : Doret, qui avait réalisé
une moyenne horaire de 221 kil. 775.
Ajoutons à cela que Lasne n'a pas
l'intention de borner à ce seul ex-
ploit son activité. Prochainement, il
,,'attaquera au record du monde des
2,000 kilomètres, que détient depuis
1923 le lieutenant américain Harris,
à la moyenne de 183 ki]üm.-heure.
LIRE EN DERNIERE HEURE :
La situation au Maroc.
Les événements de Syrie.
LES SOUVERAINS BELGES A MARSEILLE
OU ILS SE SONT EMBARQUÉS POUR LES INDES
i. LE PREFET RECEVANT LES SOUVERAINS ET SERRANT LA
MAIN DU ROI ; 2. LE COUPLE ROYAL SUR LA PLAGE DU PRADO
Le roi et la reine des Belges, dont nous avons signalé le passage à Marseille,
se sont embarqués, comme nous l'avons dit, sur le paquebot anglais « Ram-
pura », à destination de Bombay. A leur arrivée, les souverains, qui voyagent
incognito, sous le nom de comte et comtesse Ratty, avaient été reçus par
M. Delfini. préfet des Bouches-du-Rhône. — (Phot. Llorca.)
UN COMMUNIQUÉ OFFICIEL CONFIRME LE SUCCÈS COMPLET
DE L'OPÉRATION COMMENCÉE DANS LE PAYS DES BRANES
PLUSIEURS TRIBUS ONT FAIT CONNAITRE LEUR INTENTION DE SE SOUMETTRE
LE GENERAL BOICHUT ET SES OFFICIERS D'ETAT-MAJOR EN OBSERVATION AU COURS'
DES DERNIERES OPERATIONS DANS LE PAYS DES BRANES
(Photographie arrivée hier à Paris par avion) ;
Fez, 29 août (Ctnnmnniqué offi-
ciel). — Les operaU.ons. commencées
dans le pays des Brànes'se sont exé-
cutées dans les meilleures conditions
et conformément aux'plans établis.
- Hier, en fin de journtÍB: nOS. troupes
se sont emparées de leur objectif fi-
nal. la manœuvre enveloppante du
massif d"AlsefL, et du Djebel-en-
IS'ehir ayant parfaitement réussi.
r Comme conséquence de ces opéra-
tions, plusieurs fractions de-Branss
ont fait connaître qu'elles étaient
disposées à se soumettre en accep-
tant d'avance toutes nos conditions.
A BALE UN EXPRESS TAMPONNE
UN TRAIN DE MARCHANDISES
BALE, 2D août. — Hier soir, à
22^ h. 45, à la sortie du tunnel de
Bàle, donc en territoire suisse, le
train express n" 14, venant de Stras-
bourg, a tamponné" un train de mar-
chandises arrêté.
L'express marchait alors à une al-
lure modérée, c'est pourquoi le choc
n'a pas été très violent.
La machine est cependant sortie des
t'ails, et la tête. (hI wagon postal a
été enfoncée.
II n'y a pas eu d'accident grave à si-
gnaler; toutefois, quelques voyageurs
ont été légèrement contusionnés.
Un wagon du train de marchandises
a été démoli:et cinq autres endom-
magés.
On a ouvert aussitôt une enquête
pour établir Ic,,s responsabitités
Autre tamponnement près de Lisieux
; LISIEljX, 29 août. — La nuit der-
nière, à 22 h. 48. aux environs de Li-
sieux, au kilomètre 191 très exacte-
ment,, le train 4512 a tamponné une
machine en double attelag'e.
Il, n'y a aucun accident de personne
à déplorer, mais les voies sont
obstruées.
Un manifeste
du général von der Goltz
BERLIN, 29 août. — Le général, von
der Goltz vient de signer, comme
président des associations pat.riot.i-
ques, un manifeste dans lequel il
témoigne de sa confiance au gouver-
nement du Reich et soutient le point
de vue que le traité de Versailles
ainsi que le plan Dawes sont nuls et
non avenus.
LA GRANDE-BRETAGNE
ACCORDERA BIEN UN MORATOIRE
PARTIEL A LA FRANCE
Une mise au point de l'agence Reuter
LONDRES, 29 août. — Au sujet de
certains malentendus r qui se sont
manifestés concernant la proposition
britannique pour la consolidation de
la dette française, Y Agence Reuter
apprend, de source .autorisée, qu'il a
toujours été entendu qu'un moratoire
partiel serait accordé à la France, que
ia. France ne serait pas contrainte à
payer une annuité de 12 millions 1./2
de livres sterling, à partir de. 1925,
à moins qu'elle ne soit capable de le
faire. Toute somme inférieure à
t'annuit.é de 1:2 millions 1/2 sera
compensée par des payements ulté-
rieurs, rétablissant la balance de l'an-
nuité fixée.
L'opinion italienne
ROME, 20 août. — Au sujet- des
dettes- interalliées, le Popolo d'Italia
fait ressortir la communauté d'inté-
rêts dés pays débiteurs envers les
pays cré.anciers et soutient ^"néces-
sité de lier les deux problèmes : celui
des dettes interalliées, et celui des
réparations, de façon que les paie-
ments de la France et de l'Italie
soient subordonnés aux paiements de
l'Allemagne. ;
Le Popolo d'Italia ajoute qu'il y
a en France, comme en Italie, une
opinion publique qui se souvient des
sacrifices de sang et d'argent sup-
portés par les deux pays et comprend
difficilement l'attitude des pays
créanciers. S'il existe des raisons
morales en faveur du paiement des
dettes interalliées, il en existe au
moins autant en faveur de leur annu-
lation.
TROIS TOURISTES DÉTROUSSES
PAR UN BANDIT SUR LE CANIGOU
PERPIGNAN, 29 août. — Sur le Mas-
sif du Canigou, trois touristes faisant
une ascension, ont été arrêtés par un
inconnu armé d'une carabine, et
durent lui donner l'argent qu'ils'pof-
taient sur eux, soit envi-L'on mine
francs.
Le bandit disparut-ensuite dans la
forêt. Les touristes a ffülé, arrivant
au Chalet-refugé, situé à 2,200 mètres
d'altitude, narrèrent leur aventure.
Le parquet a ouvert une enquête.
DEUX SOLDATS SE SUICIDENT
DANS LE MÊME RÉGIMENT
DIJON, 29 août. — Le colonel com-
mandant le lf régiment dWrtillerie, ca-
serné à Auxonne, a prescrit une en-
quête. sur un suicide qui vient de se
produire dans le régiment, afin d'en éta-
blir nettement les causes, ainsi que sur
une tentative de suicide survenue pres-
que en même temps.
Le suicidé est un soldat originaire de
l'Ain qui, rentrant de manœuvres dans
le voisinage d'Auxonne, alors que le ré-
giment traversait la forêt de Mondragon,
prétexta le besoin de s'arrêter. Une
demi-heuro ,api,ès, comme le soldat ne
revenait pas, deux de ses camarades fu-
rent envoyés'à sa recherche. Ils le trou-
vcr'ent pendu. "
Un autre soldat du même- régiment,,
qui rentrait. de permission de chez ses
parents habitant 'l'Alsace, écrivit à ces
derniers qu'à l'heure où sa lettre leur
parviendrait il serait mort.
En effet, le désespéré prit sa cara-
bine et, à bout portant, se lira une batte
dans la région du cœur. Le projectile
traversa la poitrine du malheureux et
ressortit par le dos.
Bien que l'état du soldat soit grave,
on ne désespère, pas de le sauver, au-
cun organe" essentiel n'ayant été atteint.
LES FAVORIS DU GRAND PRIX INTERNATIONAL D'OSTENDE QUI SERA COURU AUJOURD'HUI
LE CAPUCIN
monté par Georges Bartholomew
CANAPE
.1 monté par H. Semblat
SANG FROID
monté par R. Brethès
Aujourd'hui se court, pour la'
deuxième fois, la grande course in-
ternationale belge, dotée d'une allo-
cation de 500,000 francs.
On se rappelle que. l'an dernier,
cette belle épreuve revint à Le Cao.
pucin, battant Mans inc.
" Le gagnant de l'année dernière sera
encore au poteau aujourd'hui'. Il a
prouvé sa bonne forme en terminant
second de Cadum dans le prix du
Président.
Après lui, on trouve huit autres
concurrents français dans le lot qui
comprendra quatorze partants, très
probablement. Saua Froid court
bien à Ostende et le terrain lourd
l'avanlagerait. Canapé est un cheval
honnête et courageux. Trunsvaal a
gagné le dernier prix des Maréchaux
K- Saint-Cloud. -
jEtheh't.an et Nid d'Or, le second
du Grand Prix de Deauville, seront
les champions des trois ans.
Le cheval anglais Marvex n'est pas
un concurrent négligeable. Les qua-
tre champions belges paraissent
moins à craindre. •
Je désigne comme vainqueur Ls
CAPUCIN et, pour les places, Canapé
f' Sang Froid.
— DOUGLAS.
UN OUVRIER TUE
SON BEAU-FRÈRE
APRÈS UNE COURTE
DISCUSSION
La police pénétra chez lui après
y avoir projeté des gaz
asphyxiants.
MAIS IL AVAIT DISPARU
En sortant, vers 23' heures, d'un
café de la rue Jeanne-d'Arc. à Saini,-
Mandé, un poseur de la T.C.H.P., Eu-
gène Lefebvre, âgé de quarante-deux
ans, domicilié 17, rue Colbert, a, au
cours d'une discussion, Lire un coup
de revolver sur son beau-frère.
M. Louis Parlant, l'atteignant en
pleine poitrine.
Quelques consommateurs du café se
PANZANI, LA, VICTIME
portèrent au secours de M. Panzani,
mais celui-ci succomba peu après.
Quant au meurtrier, qui avait dis-
paru après le drame, 011 pensait qu'il
s'était barricadé chez lui.
A la demande du commissaire de
police de Vincennes, la brig'ade des
gaz, munie de tout son matériel, se
transporta, à 1 heure de l'après-midi,
17, rue Colberi. Les agents, abrités de
leurs boucliers, pénétrèrent avec pré-
caution dans l'immeuble. On perça
un trou dans la cloison, et la pompe
a gaz commença à fonctionner.» Dans.
l'appartement, rien ne bougeait. Fi-
nalement, la porte fut enfoncée. Der-
rière elle on" 11e trouva que le vide.
Le meurtrier n'était pas rentré
chez lui. On lie. sait encore ce qu'il est
devenu.
Lefebvre esi considéré comme un
individu dangereux. Il a déjà été con-
damné à treize mois de prison pour
violences envers' sa femme, qu.i l'a
quitté dans le courant de juillet 1924.
Sa sœur était- la femme de la victime;
la cause, du drame est donc toute fa-
miliale.
Des recherches sont faites'pour re-
trouver le meut trier.
Le parquet de la Seine a désigné
M. Glard. juge d'instruction, pour
poursuivre l'enquêt e.
UN GRAND NOMBRE
DE TRAITES RESTENT
EN SOUFFRANCE PAR
SUITE DE LA GRÈVE
DES BANQUES
La grève n'étant pas légalement
un cas de force majeure, il n'y
a pas lieu à prorogation
des échéances.
MAIS IL Y A CERTAINES PRÉCAUTIONS
A PRENDRE
La grève des employés de banque
a eu. on le sait. une répercussion
sensible sur la marche des affaires.
L' 11 nombre assez considérable de
faites notamment n'ont pu être, pré-
sentées tt la date de leur échéance
h en es[, dont on attend vainement
la présentation depuis les premier
jours du mois. Les banques, débor-
dées par suite de la défection d'une
partie de leur personnel, out bien, 11
i75t vrai, chargé la poste de l'aire pré-
senter'les traites'en question.
d'une part, .les facteurs sont habi.
,iciés à faire des encaissements -peu
considérables -et certains d'entre
eux se sont trouvés, désorientés par
les sommes soudain considérables
qu'ils avaient à recouvrer. Leur res-
ponsabilité les inquiétait. D'autre
part, un ordre syndical enjoigna.t.
aux agents des postes de se refuser
à faire le travail des grévistes et. dé
ce fait, le flottement dans le service
des encaissements a encore aug--
nlenté. "
Ceci posé, quelle est la situation
des personnes à qui des traites ac-
ceptées par elles, n'ont pas été pré-
sentées à la date fixée ? Qu'elles doi-
vent, en tout état de cause, faire hon-
neur leur signature, cela ne se dis-
cute point. Mais si au jour de la pré-
sentation cependant, elles ne paient
pas soit pour causç d'absence, Si >:,
parce qu'elles n'auront plus les fonds
nécessaires. seront-elles protestÓ\,
le lendemain, comme si elles avaient
été présentées en temps voulu ?
D'après des renseignements puisés il.
bonne source, nous sommes en me,
sure de répondre à cette question
par l'affirmative, sur ce chapitre, !a
loi est formelle. « Le défaut de pan
ment, dit l'article 162 du code de
commerce, doit-être contrôlé le len-
demain de l'échéance'par un acte que
l'on appelle protêt faute" oe paie-
ment: » Même quand il y a cas de
force majeure, il faut que le protêt
ait lieu et que les diligences soient
faites aussitôt-tprc l'obstacle a cessé.
Par suite, la force majeure ne relève
de la. déchéance par défaut de dt -
nonciation de protêt, en temps utite.
aux tireurs el. endosseurs, que po;)"
le temps pendant lequel il a été un
empêchement.
A propos de force majeure, il est,
permis de se demander si la grève
des employés de banque n'en est. pa-
une, du moins légalement parlanl,
car en fait elle. peut apparaître
comme telle.
(Suite page 3, colonne t),
LES LÉGIONNAIRES AMÉRICAINS AU SOLDAT
INCONNU ET AU MONUMENT DES VOLONTAIRES
1 A L'ARC DE TRIOMPHE, LE GENERAL AMERICAIN DEPOSE
UNE COURONNE ; 2. DEVANT LE MONUMENT DES VOLONTAIRES
Hier, au début de l'après-midi, les légionnaires américains se sont rendus à
l'Arc de Triomphe, au monument des volontaires américains érigé place des
Etats-Unis. Sur la tombe du soldat inconnu, le général déposa une superbe
couronne de fleurs, et devant le monument commemoratif, M. Piat, député
américain, prononça une allocution.
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