Presse et revues
6 pages
Titre : Excelsior : journal illustré quotidien : informations, littérature, sciences, arts, sports, théâtre, élégances
Éditeur : [s. n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-07-19
Contributeur : Lafitte, Pierre (1872-1938). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32771891w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 19 juillet 1925 19 juillet 1925
Description : 1925/07/19 (A16,N5333). 1925/07/19 (A16,N5333).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46037010
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-228
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/07/2016
EXCELSIOR
L'a Volonté se répand, pour
ainsi dire, dans tout le corps et
le met dans un état d'activité
qui repousse les influences nui-
sibles. GŒTHE.
-
161Il.e Année. — N° 5,333. — Pierre Lafitte, fondateur.
Ane. Paris, Seine, S.-et-Oise
A U et Seine-et-Marne.
PARIS, 20, RUE D'ENGHIEN (Xme)
Départements *) r c.
,. et Colonies 25 ;
En page 4 :
LA PAGE DE T.S.F.
..................................
En page 6 :
NOS
ILLUSTRATIONS
DIMANCHE
19
JUILLET 1925
......................
Saint Vincent de Paul
Adr. télégr. : Excel.-Paris. — Tél. : Gut. 02-73, 02-75, 15-00.
UNE AMÉLIORATION
S'EST PRODUITE AU MAROC
SUR LE FRONT
Une nouvelle attaque des Ri-
fains sur Aïn-Aïcha a été re-
poussée par nos troupes.
Le maréchal Pétain est parti
pour Fez après une au-
dience du sultan.
RABAT, 18 juillet. — L'ennemi con-
tinue; à montrer une certaine acti-
vité. -Cependant, en divers points de
notre front il s'est 'heurté à une cré-
si-stamce opiniâtre de nos groupes mo-
btiles appuyés par l'aviation.
Dains la -région d'üuezzan, des grou-
pes -de dissidents installés chez les
Alh Seriff se sont retirés vers le
nord. A la suite de ce mouvement les
-,%Ih Sei,iff et diverses autres frac-
tions ont protesté de leur'dévoue-
ment au Maghzen.
Les partisans font, preuve 'd'une
grande activité en cette région.
Au centre, l'ennemi continue , sé^
attaques parallèles sur Ain-Maatouf.
Aïn-Aïcha et le Hàut-Leben, ayant
loomme objectif Fez, mais avec moins
id'adharnemenl.
Des coups de main sur la route de
ISouk-'el-Arba de Tissa, causent une
certaine gène dans le ravitaillement
du poste de cette région.
VeF&---q'aza, la s+teafri^iu, reste sta--
tionnairo chez les Branes et les
Tsouls, bien que la présence de nos
troupes semble impressionner favora-
blement.
Plus à l'est, l'activité rifaine di-
minue nolablement, dans la région de
J'oued M'Coun.
En résumé, la situation politique
LEL GÉNÉRAL DAUGAN
donnant des instructions -.-
.. 1. à #il officier. 1-1
ISteste; stationnaire avec 'teiidànce^,',' a'
l'améKio.taHon. \
Les mehallas de Zer Zemmour et
Ide la Cihaouia, achèvent leur mouve-
ment de concentration dans d'excel-
lentes con&itions, sous la conduite de
contrôleurs ,:civils.
Une attaque
contre .Aïn-Aïcha repoussée
RABAT,, 18 juillet. — L'ennemi a re-
'diouvelé, dans la nuit du 16 au 17 ,juil-
let sa tentative contre les positions
Jd'Aïn-Aïicha et d'Aïn-Maatouf. Ses
attaques, moins violentes que les pré-
loédentes, ont été repoussées par nos
troupes.
L'aviation, intervenant le 17, dès
les premières heures du matin, a
bombardé et dispersé les assaillants.
Le maréchal Pétain
est reçu par le sultan
RABAT, 18 juillet. — Ce matin, à
!il heures, le maréchal Pétain, ac-
Icompagné du maréchal Lyautey, a
M. ETCHEVARRIETA
Qui, à différentes reprises, fut
cAo'o'e de négocier avec Abd-el-
Krim, par le gouvernement-
espagnol.
Irendu, visite au sultan Moulay
Youssef, qui le reçut dans ses appar- i
tements particuliers.
La visite fut tout à fait intime.
Seuls, y assistaient le colonel Huet,
'M. Marc, directeur des affaires ché-
iriflenhes, et Si Kaddour Ben Ghabrit,
chef du protocole.
Le maréchal Pétain assura au sul-
tan que la France était disposée à
faire l'effort nécessaire pour faire
rétablir la paix dans son empire. Le
sultan remercia et déclara que le
peuple marocain tout entier était de-
bout aux côtés de ses protecteurs.
L'entrevue fut empreinte de la
plus cordiale sympathie.
Le général Heusch et le colonel
Paquin, de l'état-major du maréchal
Lyautey, se sont, entretenus pendant
une grande partie de 13. matinée de
la situation générale.
Le maréchal Pétain part 'pour Fez
à 16 heures. Il y prendra, de concert
avec le général Daugan, toutes les
dispositions utiles pour visiter le
front.
L'arrivée du généralissime a pro-
voqué une impression profonde de
réconfort, tant dans les milieux mi-
litaires et civils français que dans
les milieux indigènes.
(Suîte paae 3, colonne 7)
EN DERNIERE HEURE :
Les dissensions au sein du ca-
binet britannique. J
C'EST AUJOURD'HUI QUE FINIT LE TOUR DE FRANCE
IL NE SEMBLE PAS QUE LA VICTOIRE PUISSE ECHAPPER
A L'ITALIEN BOTTECCHIA, DÉJA VAINQUEUR L'AN DERNIER
I. BOTTECCHIA, PREMIER DU CLASSEMENT GENERAL ; 2. LUCIEN
BUISSE ; 3. AYMO ; 4. FRANTZ
Cet après-midi, au Parc des Princes, les coureurs qui, depuis un mois, batail-
lent sur les routes de France auront terminé la longue randonnée. Il 4st peu
probable qu'un changement important dans le classement général survienne
au cours de la dernière étape Dunkerque-Paris, qui se dispute aujourd'hui.
Et l'Italien Bottecchia, qui .triompha l'an dernier, semble devoir être à nou-
veau vainqueur de la grande épreuve. Voici les photographies des coureurs qui,
avant la dernière étape, occupaient les quatre premières places du classement
général : l'Italien Bottecchia, premier ; le Belge Lucien Buysse, deuxième ;
l'Italien Aymo, troisième ; le Luxembourgeois Erantz, quatrième.
LE PRIX DE L'EAU
A partir d'aujourd'hui, il est désor-
mais fixé par la mise en application
d'un index économique.
Conformément,à la récente délibé-
ration du-Conseil municipal, le préfet
de la Seine vient de prendre un ar-
rêté fixant le prix de l'eau par la
mise en œuvre d'un. index- économi-
que influencé par les variations du-
prix, du charbon et -les' salaires- ho-
raires moyens, le prix'-de -base étant
fixé - à 0 fr. 35.
On peut s'étonner de voir inter-
venir le prix du charbon en la ma-
tière. Il y a lieu à ce sujet de tenir.
compte, qu'une grande partie de l'eau
Paris provient "des bassins filtrants
où. l'eau de rivière est amenée par
des machines élévatoires.
En tenant compte l. de ces divers
éléments, le prix normal du mètre
cube d'eau de source est fixé à dater
d'aujourd'hui à 1-fr. 05.
Les prix des abonnements,, forfai-
taires d'eau de source sont fixés ainsi
qu'il suit : logements au-dessous de
825 francs, par logement, 13 francs;
logements de 825 à 975 francs exclu-
sivement, .par logement, 19 fr. 50; lo-
gements de 1335 à 1575 francs inclu-
sivement, par logement, 41 francs.
Le prix du mètre cube pour les
concessions à demi-tarif est fixé-à
0 fr. 525.
Le prix des fournitures d'eau de
rivière pour les immeubles et éta-
blissements industriels autres que
les bains et lavoirs publics est fixé
par mètre cube journalier et par an
à 283 fr j 50 de' 1 à 5 mètres cubes.
AUJOURD'HUI ONT LIEU
LES ÉLECTIONS CANTONALES
Les élections cantonales (conseil-
lers généraux et conseillers d'ar-
rondissement). ont lieu aujourd'hui.
Les conseillers généraux sont élus
par canton pour six ans et renou-
velables par moitié tous ..les trois
ans.
Les dernières élections , cantonales
ont eu lie>tl au mois de mai 1922; la
série renouvelable a été' élue en dé-
ce mb le 1919.
, Les conseillers d'arrondissement
sont, eux aussi, élus par canton et
pour une période de six années, re-
nouvelables tous les trois ans par
moitié.
Les'électeurs ont à nommer au-
jourd'hui 1,496 conseillers généraux.
Parmi les sortants, figurent 222 par-
lementaires, dont 131 députés et 91
sénateurs.
Cinq niembres--dui. cabinet Pain-
levé siègent dans les assemblées dé-
partementales de Monzie et Du-
rafour, ministres ; Jammy Schmidt,
Laurent E y n a c, sous - secrétaires
d'Etat, et Bénazet, haut commissaire
à l'Education physique.
M. Herriot, président de la Cham-,
bre, et M. de Selves, président du
Sénat, sont conseillers sortants. Seul,
M. Herriot se représentera.
M. Cai:llaux, ministre des Finan-
ces, est candidat dans la Sarthe, et.
M. Steeg, garde des Sceaux, séna-
teur de ila Seine,. est candidat dans
la Gironde. MM.. André Hesse, mi-
nistre des Colonies, et Georges Bon-
net, sous-secrétaire d'Etat, sont
parmi les nouveaux candidats.
L'EMPRUNT PERPÉTUEL 4 %
AVEC GARANTIE DE CHANGE
SERA OUVERT DEMAIN
1
Demain lund-i-- la souscription
à l'emprunt perpétue^ 4 o/p, avec
garantie de change, 'sera ouverte
pour une période qui s'étendra
jusqu'au 5 septembre.
UN APPEL DE M. CAILLAUX
SERA PROPAGÉ PAR LA T.S.F.
Lundi, entre 21 heures et 22 heu-
res, M. Joseph Caillaux pronon-
cera, dans son bureau du ministère
des Finances, une allocution en fa-
veur de l'emprunt, dont la diffu-
sion radiophonique sera assurée
par tous les postes d'émission.
Le poste Radio-Paris, relayé pa-
le poste du « Petit Parisien », fonc-
tionnera, à cette occasion, à sa
puissance normale, ce qui permet-
tra aux auditeurs d'entendre l'allo-
cution du ministre des Finances en
France et à l'étranger.
LA SÉQUESTRÉE DE CHATENAY
M. Soller est inculpé de violences
et de détention arbitraire.
Le-parquet de Pontoise ayant reçu
dossier de l'affaire Soller que lui
a communiqué la première brigade
mobile de la sûreté, a désigné, pour
suivre cette affi:,P, le juge d'ins-
truction Didifer Dùïamf.
Nous avons pu savoir que ce ma-
tin M. Charles Soller, interrogé par
le juge d'instruction, a été inculpé
M. ET Mme SOLLER
d'après, des instantanés pris hier.
de violences-contre sa femme et de
détention arbitraireT- M. Soller a
protesté énergiquement -contre les
deux inculpations qui lui ont été no-
tiifiées, Puis, après avoir décliné son
identité, il s'est retranché derrière
les articles de la loi, disant qu'il ne
répondrait qu'en présence de son
avocat.
Le docteur Georget, médecin as-
sermenté auprès du tribunal de Pon-
toise, avait été chargé par le procu-
reur de la République d'examiner.
Mme Soller. Son rapport, communi-
qué' aujourd'hui, concluait que Mme
Soller portait des tracés de coups
très apparents; le rapport signale,
en outre, une maigreur extrême tout
à fait anormale.
Enfin, M. Durand, juge d'instruc-
lion, a chargé le docteur Derôme,' mé-
decin légiste, et son collègue, le
docteur Labrousse, d'examiner à
nouveau, et surtout au point de vue!
mental et physique, Mme Soller.
HIER MATIN, A L'EXPOSITION DES ARTS DÉCORATIFS
M. DOUMERGUE A VISITE LE PAVILLON DES DIAMANTAIRES
OU 300 MILLIONS DE PIERRES PRÉCIEUSES SONT EXPOSÉES
En haut : UNE DES DEUX VITRINES; en bas : M; DOUMERGUE
ASSIS-TE AU TRAVAIL DES LAPIDAIRES
Le président de la République a visité, hier, aux Arts décoratifs, le pavillon
des diamantaires, où sont exposés pour 300 millions de pierres précieuses, dont
une partie provient de collections particulières prêtées pour l'Exposition.
M. Doumergue, qui s'est vivement intéressé aux démonstrations de taille et
de calibrage des pierres, fut reçu par M. Chaumet, ministre du Commerce, et
par MM. Paul Léon, directeur des Beaux-Arts ; Courtray, directeur des finan-
cegbà l'Exposition ; Naves, directeur du cabinet de M. Fernand David, com-
missaire général ; Hugues Citroën, président du syndicat des diamantaires ;
César, vice-l>rési,dent ; Lambert, architecte du pavillon.
PAS D'ÉLECTIONS
LÉGISLATIVES EN ESPAGNE
MADRID, 18 juillet. — Un commu-
niqué du Directoire dément qu'il ait
été-décidé de procéder à des élections
législatives en octobre prochain. Le
Directoire ne s'est pas -encore occupé
de cette question.Il est certain qu'un
.jour viendra où il faudra rétablir la
situation constitutionnelle normale,
mais ce jour semble encore éloigné.
Le Directoir.e n'a pas encore achevé
sa tâche d'assainissement et, d'autre,
part, il; n'est pas douteux que Topi-
nion publique presque tout entière
estime que le 'Directoire doit conti-
nuer de gouverner.
Le problème du Maroc, qui est une
question vitale pour l'économie et la
tranquillité de la' nation, semble en-
trer maintenant 'dans une voie nou-
velle, jusqu'au, bout de laquelle il
faut arriver.. Si. on y parvient avec
succès, ce sera alors le moment d'opé-
rer une des,évolutions politiques qui
doivent aboutir au rétablissement de
la situation constitutionnelle nor-
male....
Ce rétablissement ne ^consistera
pas, que personne n'en doute, à l'aire'
revivre des partis politiques eomplè-
tèment ruinés et*pour lesquels le pu-
blic n'a aucune estime; mais à don-
ner vie et activité' à de nouveaux
organismes et à réaliser des pro-
grammes efficaces, grâce auxquels
l'Espagne, dégagée de ses entraves,
guérie de, ses tares, pleine d'un vi-
goureux esprit .civique, pourra réa-
liser ses rêves d'autrefois
LE REICH RÉPOND
La' notè de M. Stresemann sur le
pacte de sécurité a reçu-hier l'ap-
probation de tous les ministres.
BERLIN, 18 juillet. — Le cabinet
d'Empire s'est réuni ce matin à
11 heures pour donner à la réponse
allemande sa rédaction définitive qui
a été adoptée — un communiqué
èfficiel l'annonce — à l'unanimi!.te
des ministres. La note partira ce
soir par courrier pour Paris.
L'HORAIRE DES CHANGES
Samedi 18 juillet
Livre Dollar
9 heures... 103 30 21 25
9 h. 40 103 35 21 26
10 h. 30 ........ 103 25 21 24
10 h. 50 103 20 21 23
11 . h. 10 103 10 21 21
11 h. 40 :. 103 22 21 23
La catastrophe de Pohung Fong
HONG-KONG, 18 juillet. — Quinze
cadavres ont été retirés des décom-
bres des maisons qui se sont écrou-
lées, hier, à Pohung Fong, à la suite
de pluies diluviennes. 'Dix-neuf
blessés ont été transportes à l'hôpi-
tal.
Toutes les victimes, sauf deux tra-
vailleurs -indiens, sont des Chinois.
Les recherches continuent.
LES GRANDS PRIX DE L'AUTOMOBILE CLUB DE FRANCE A LINAS-MONTLHÉRY. -- HIER, MOTOS ET CYCLECARS
1. LES CONCURRENTS AVANT LE DEPART ; 2. LE DEPART DEVANT LES TRIBUNES ; 3. L'ANGLAIS SIMPSON, VAINQUEUR DE LA CATEGORIE DES 500 cmc., EN PLEINE
VITESSE ; 4. SIMPSON APRES SA VICTOIRE ; 5 QUATRE COUREURS AU VIRAGE DE LA FAY. — (Lire le compte rendu et les résultats en page 3 )
\ i
UNE JEUNE FILLE
EST GRAND PRIX DE ROME
DE PEINTURE
Mlle Odette Pauvert sera la
première femme peintre pen-
sionnaire de la Villa Médicis.
Le premier second prix à
M. Clamens, le deuxième
à M. Couturat.
L Académie des beaux-arts a dé-
cerné hier le grand prix de Rome de
peinture à Mlle Odette Pai-ivcrt - !e
premier second grand prix à M. '.:t.t-
mens, le deuxième second grand prix
à M. Couturat.
Mlle Odette Pau vert sera la pre-
mière femme peintre qui entrera à
la villa Médicis, où !a précédèrent
Mlle Heuvelmans, grand prix de Rome
de sculpture avant !a guerre; :<
Mlle L il y Boulanger, Mme Canai,
Mlle Leleu, grands prix de Rome de
composition musicale.
La grande lauréate d'hier est une
jeune fille de vingt et un ans. Ei if-
est née à Paris le 10 novembre 1903.
dans une famille d'artistes, comme
elle nous le disait elle-même, au mo-
ment 01\ nous allions avec ie mai; :v.
Denys Pue oh, directeur de l'Académie
de France à Rome, dont elle devient
la pensionnaire, la féliciter de -"1 il
beau succès.
Son père, le p«4atee Henri Pau-
vert, élève de Bouguereau, expo- r,
d'elle au Salon de 1922 un gracieux
portrait qui lui valut une récom-
pense de la Société des artistes fran-
çais; sa mère, MmeJauvert, est. un#»
miniaturiste, de grand talent; -a
sœur, Mlle Marguerite Pauvert, qui
MLLC ODETTE PAUVERT
— premier grand prix.
la rejoindra quelque jour il li; villa
Médieis, était logiste avec elle
année, et avait fait une Venu A
farté très remarquée.
Mlle Odette Pauvert, f'1, ' MM.
Emile Renard et Ferdinand
bert, n'est que depuis cinq "is à
l'Ecole des beaux-arts, où elle rap-
porta les plus belles récompenses,
six * mentions, la grande nh'.j:¡ i ¡ i"
d'émulation, quatre autres méda :1e-;,
les prix d'Attaiinville, Léon Ber,l tux.
Duffer, Chenavard.
Elle obtint sa première r. -m-
pense au Salon de 1922, où expo-
saient à la 'fois 'son père, sa mère et
sa sœur. Elle y avait envoyé Fleu-
rie lotus, délicieuse miniature Aux
Salons de 1923 et 1924, elle enlevait
ses médailles de bronze et d'argent.
Au Salon de cette année, son joli ta-
bleau : Laissez venir à moi les petits
enfants, a eu le succès qu'il mérit:)'.t.
Pour le prix de,'Rome, Mlle Ouetie
Pauvert concourait avec la Lé!/cild"
de saint Ronan. œuvre bien compo-
sée et d'une impeccable tenue, n
M. HENRI-LOUIS CLAMENS *
premier second grand prix,
même temps que d'une inspiration
émouvante.
Elle a eu tout de suite, aux '-ru-
tins pour le grand prix, une impo-
sante majorité sur ses concurrentes.
Les autres lauréats
M. Henri-Louis-Auguste Clatilt'¡¡s-
à qui a été décerné le premier secoxd
grand prix, est lui aussi un tout
jeune artiste. Né à Nîmes. le 1" fp-
vrièr 1905,.élève de M. Ernest Lau-
rent, il a une « feuille de valeurs ¡}
à l'Ecole des beaux-arts très hOllo-
rablement chargée. Son envoi du
concours de Rome était un Enfnni
prod<'d'un ' beau naturalisme, annonçant,
une nature de peintre.
M. Jean-Henri-Marie CÛ'Ut:1 caL
deuxième second grand prix, pour sa.
Femme nue, d'une souplesse et d'un,?
couleur si séduisantes, né à Paris, ie
9 février 1904, élève de Cormon, do
MM. Emile Renard et Pierre Lau-
rens, n'a encore fait qu'une courte
carrière à l'Ecole, mais très briîlante.
li a devant lui un bel avenir.
L'Académie à' ensuite décerné 1e
prix Troyon de paysage de. 1,100
francs à Mlle Pillet, fille du maître
graveur en médailles Charles Pi l'let.
prix de Rome de 1890. médaille
d'honneur du Salon de 1923.
UN AUTOBUS SUR UN TROTTOIR
Vers 19 heures, rue Saint-Denis, en
LICEe du n° 61, par suite d'un décap-
pF.ge, un autobus est monté sur le trot-
toir. Une femme et un enfant qui se
trouvaient, il li terrasse d'un café ont
c'e contusionnas et, blessés légèrement.
L'a Volonté se répand, pour
ainsi dire, dans tout le corps et
le met dans un état d'activité
qui repousse les influences nui-
sibles. GŒTHE.
-
161Il.e Année. — N° 5,333. — Pierre Lafitte, fondateur.
Ane. Paris, Seine, S.-et-Oise
A U et Seine-et-Marne.
PARIS, 20, RUE D'ENGHIEN (Xme)
Départements *) r c.
,. et Colonies 25 ;
En page 4 :
LA PAGE DE T.S.F.
..................................
En page 6 :
NOS
ILLUSTRATIONS
DIMANCHE
19
JUILLET 1925
......................
Saint Vincent de Paul
Adr. télégr. : Excel.-Paris. — Tél. : Gut. 02-73, 02-75, 15-00.
UNE AMÉLIORATION
S'EST PRODUITE AU MAROC
SUR LE FRONT
Une nouvelle attaque des Ri-
fains sur Aïn-Aïcha a été re-
poussée par nos troupes.
Le maréchal Pétain est parti
pour Fez après une au-
dience du sultan.
RABAT, 18 juillet. — L'ennemi con-
tinue; à montrer une certaine acti-
vité. -Cependant, en divers points de
notre front il s'est 'heurté à une cré-
si-stamce opiniâtre de nos groupes mo-
btiles appuyés par l'aviation.
Dains la -région d'üuezzan, des grou-
pes -de dissidents installés chez les
Alh Seriff se sont retirés vers le
nord. A la suite de ce mouvement les
-,%Ih Sei,iff et diverses autres frac-
tions ont protesté de leur'dévoue-
ment au Maghzen.
Les partisans font, preuve 'd'une
grande activité en cette région.
Au centre, l'ennemi continue , sé^
attaques parallèles sur Ain-Maatouf.
Aïn-Aïcha et le Hàut-Leben, ayant
loomme objectif Fez, mais avec moins
id'adharnemenl.
Des coups de main sur la route de
ISouk-'el-Arba de Tissa, causent une
certaine gène dans le ravitaillement
du poste de cette région.
VeF&---q'aza, la s+teafri^iu, reste sta--
tionnairo chez les Branes et les
Tsouls, bien que la présence de nos
troupes semble impressionner favora-
blement.
Plus à l'est, l'activité rifaine di-
minue nolablement, dans la région de
J'oued M'Coun.
En résumé, la situation politique
LEL GÉNÉRAL DAUGAN
donnant des instructions -.-
.. 1. à #il officier. 1-1
ISteste; stationnaire avec 'teiidànce^,',' a'
l'améKio.taHon. \
Les mehallas de Zer Zemmour et
Ide la Cihaouia, achèvent leur mouve-
ment de concentration dans d'excel-
lentes con&itions, sous la conduite de
contrôleurs ,:civils.
Une attaque
contre .Aïn-Aïcha repoussée
RABAT,, 18 juillet. — L'ennemi a re-
'diouvelé, dans la nuit du 16 au 17 ,juil-
let sa tentative contre les positions
Jd'Aïn-Aïicha et d'Aïn-Maatouf. Ses
attaques, moins violentes que les pré-
loédentes, ont été repoussées par nos
troupes.
L'aviation, intervenant le 17, dès
les premières heures du matin, a
bombardé et dispersé les assaillants.
Le maréchal Pétain
est reçu par le sultan
RABAT, 18 juillet. — Ce matin, à
!il heures, le maréchal Pétain, ac-
Icompagné du maréchal Lyautey, a
M. ETCHEVARRIETA
Qui, à différentes reprises, fut
cAo'o'e de négocier avec Abd-el-
Krim, par le gouvernement-
espagnol.
Irendu, visite au sultan Moulay
Youssef, qui le reçut dans ses appar- i
tements particuliers.
La visite fut tout à fait intime.
Seuls, y assistaient le colonel Huet,
'M. Marc, directeur des affaires ché-
iriflenhes, et Si Kaddour Ben Ghabrit,
chef du protocole.
Le maréchal Pétain assura au sul-
tan que la France était disposée à
faire l'effort nécessaire pour faire
rétablir la paix dans son empire. Le
sultan remercia et déclara que le
peuple marocain tout entier était de-
bout aux côtés de ses protecteurs.
L'entrevue fut empreinte de la
plus cordiale sympathie.
Le général Heusch et le colonel
Paquin, de l'état-major du maréchal
Lyautey, se sont, entretenus pendant
une grande partie de 13. matinée de
la situation générale.
Le maréchal Pétain part 'pour Fez
à 16 heures. Il y prendra, de concert
avec le général Daugan, toutes les
dispositions utiles pour visiter le
front.
L'arrivée du généralissime a pro-
voqué une impression profonde de
réconfort, tant dans les milieux mi-
litaires et civils français que dans
les milieux indigènes.
(Suîte paae 3, colonne 7)
EN DERNIERE HEURE :
Les dissensions au sein du ca-
binet britannique. J
C'EST AUJOURD'HUI QUE FINIT LE TOUR DE FRANCE
IL NE SEMBLE PAS QUE LA VICTOIRE PUISSE ECHAPPER
A L'ITALIEN BOTTECCHIA, DÉJA VAINQUEUR L'AN DERNIER
I. BOTTECCHIA, PREMIER DU CLASSEMENT GENERAL ; 2. LUCIEN
BUISSE ; 3. AYMO ; 4. FRANTZ
Cet après-midi, au Parc des Princes, les coureurs qui, depuis un mois, batail-
lent sur les routes de France auront terminé la longue randonnée. Il 4st peu
probable qu'un changement important dans le classement général survienne
au cours de la dernière étape Dunkerque-Paris, qui se dispute aujourd'hui.
Et l'Italien Bottecchia, qui .triompha l'an dernier, semble devoir être à nou-
veau vainqueur de la grande épreuve. Voici les photographies des coureurs qui,
avant la dernière étape, occupaient les quatre premières places du classement
général : l'Italien Bottecchia, premier ; le Belge Lucien Buysse, deuxième ;
l'Italien Aymo, troisième ; le Luxembourgeois Erantz, quatrième.
LE PRIX DE L'EAU
A partir d'aujourd'hui, il est désor-
mais fixé par la mise en application
d'un index économique.
Conformément,à la récente délibé-
ration du-Conseil municipal, le préfet
de la Seine vient de prendre un ar-
rêté fixant le prix de l'eau par la
mise en œuvre d'un. index- économi-
que influencé par les variations du-
prix, du charbon et -les' salaires- ho-
raires moyens, le prix'-de -base étant
fixé - à 0 fr. 35.
On peut s'étonner de voir inter-
venir le prix du charbon en la ma-
tière. Il y a lieu à ce sujet de tenir.
compte, qu'une grande partie de l'eau
Paris provient "des bassins filtrants
où. l'eau de rivière est amenée par
des machines élévatoires.
En tenant compte l. de ces divers
éléments, le prix normal du mètre
cube d'eau de source est fixé à dater
d'aujourd'hui à 1-fr. 05.
Les prix des abonnements,, forfai-
taires d'eau de source sont fixés ainsi
qu'il suit : logements au-dessous de
825 francs, par logement, 13 francs;
logements de 825 à 975 francs exclu-
sivement, .par logement, 19 fr. 50; lo-
gements de 1335 à 1575 francs inclu-
sivement, par logement, 41 francs.
Le prix du mètre cube pour les
concessions à demi-tarif est fixé-à
0 fr. 525.
Le prix des fournitures d'eau de
rivière pour les immeubles et éta-
blissements industriels autres que
les bains et lavoirs publics est fixé
par mètre cube journalier et par an
à 283 fr j 50 de' 1 à 5 mètres cubes.
AUJOURD'HUI ONT LIEU
LES ÉLECTIONS CANTONALES
Les élections cantonales (conseil-
lers généraux et conseillers d'ar-
rondissement). ont lieu aujourd'hui.
Les conseillers généraux sont élus
par canton pour six ans et renou-
velables par moitié tous ..les trois
ans.
Les dernières élections , cantonales
ont eu lie>tl au mois de mai 1922; la
série renouvelable a été' élue en dé-
ce mb le 1919.
, Les conseillers d'arrondissement
sont, eux aussi, élus par canton et
pour une période de six années, re-
nouvelables tous les trois ans par
moitié.
Les'électeurs ont à nommer au-
jourd'hui 1,496 conseillers généraux.
Parmi les sortants, figurent 222 par-
lementaires, dont 131 députés et 91
sénateurs.
Cinq niembres--dui. cabinet Pain-
levé siègent dans les assemblées dé-
partementales de Monzie et Du-
rafour, ministres ; Jammy Schmidt,
Laurent E y n a c, sous - secrétaires
d'Etat, et Bénazet, haut commissaire
à l'Education physique.
M. Herriot, président de la Cham-,
bre, et M. de Selves, président du
Sénat, sont conseillers sortants. Seul,
M. Herriot se représentera.
M. Cai:llaux, ministre des Finan-
ces, est candidat dans la Sarthe, et.
M. Steeg, garde des Sceaux, séna-
teur de ila Seine,. est candidat dans
la Gironde. MM.. André Hesse, mi-
nistre des Colonies, et Georges Bon-
net, sous-secrétaire d'Etat, sont
parmi les nouveaux candidats.
L'EMPRUNT PERPÉTUEL 4 %
AVEC GARANTIE DE CHANGE
SERA OUVERT DEMAIN
1
Demain lund-i-- la souscription
à l'emprunt perpétue^ 4 o/p, avec
garantie de change, 'sera ouverte
pour une période qui s'étendra
jusqu'au 5 septembre.
UN APPEL DE M. CAILLAUX
SERA PROPAGÉ PAR LA T.S.F.
Lundi, entre 21 heures et 22 heu-
res, M. Joseph Caillaux pronon-
cera, dans son bureau du ministère
des Finances, une allocution en fa-
veur de l'emprunt, dont la diffu-
sion radiophonique sera assurée
par tous les postes d'émission.
Le poste Radio-Paris, relayé pa-
le poste du « Petit Parisien », fonc-
tionnera, à cette occasion, à sa
puissance normale, ce qui permet-
tra aux auditeurs d'entendre l'allo-
cution du ministre des Finances en
France et à l'étranger.
LA SÉQUESTRÉE DE CHATENAY
M. Soller est inculpé de violences
et de détention arbitraire.
Le-parquet de Pontoise ayant reçu
dossier de l'affaire Soller que lui
a communiqué la première brigade
mobile de la sûreté, a désigné, pour
suivre cette affi:,P, le juge d'ins-
truction Didifer Dùïamf.
Nous avons pu savoir que ce ma-
tin M. Charles Soller, interrogé par
le juge d'instruction, a été inculpé
M. ET Mme SOLLER
d'après, des instantanés pris hier.
de violences-contre sa femme et de
détention arbitraireT- M. Soller a
protesté énergiquement -contre les
deux inculpations qui lui ont été no-
tiifiées, Puis, après avoir décliné son
identité, il s'est retranché derrière
les articles de la loi, disant qu'il ne
répondrait qu'en présence de son
avocat.
Le docteur Georget, médecin as-
sermenté auprès du tribunal de Pon-
toise, avait été chargé par le procu-
reur de la République d'examiner.
Mme Soller. Son rapport, communi-
qué' aujourd'hui, concluait que Mme
Soller portait des tracés de coups
très apparents; le rapport signale,
en outre, une maigreur extrême tout
à fait anormale.
Enfin, M. Durand, juge d'instruc-
lion, a chargé le docteur Derôme,' mé-
decin légiste, et son collègue, le
docteur Labrousse, d'examiner à
nouveau, et surtout au point de vue!
mental et physique, Mme Soller.
HIER MATIN, A L'EXPOSITION DES ARTS DÉCORATIFS
M. DOUMERGUE A VISITE LE PAVILLON DES DIAMANTAIRES
OU 300 MILLIONS DE PIERRES PRÉCIEUSES SONT EXPOSÉES
En haut : UNE DES DEUX VITRINES; en bas : M; DOUMERGUE
ASSIS-TE AU TRAVAIL DES LAPIDAIRES
Le président de la République a visité, hier, aux Arts décoratifs, le pavillon
des diamantaires, où sont exposés pour 300 millions de pierres précieuses, dont
une partie provient de collections particulières prêtées pour l'Exposition.
M. Doumergue, qui s'est vivement intéressé aux démonstrations de taille et
de calibrage des pierres, fut reçu par M. Chaumet, ministre du Commerce, et
par MM. Paul Léon, directeur des Beaux-Arts ; Courtray, directeur des finan-
cegbà l'Exposition ; Naves, directeur du cabinet de M. Fernand David, com-
missaire général ; Hugues Citroën, président du syndicat des diamantaires ;
César, vice-l>rési,dent ; Lambert, architecte du pavillon.
PAS D'ÉLECTIONS
LÉGISLATIVES EN ESPAGNE
MADRID, 18 juillet. — Un commu-
niqué du Directoire dément qu'il ait
été-décidé de procéder à des élections
législatives en octobre prochain. Le
Directoire ne s'est pas -encore occupé
de cette question.Il est certain qu'un
.jour viendra où il faudra rétablir la
situation constitutionnelle normale,
mais ce jour semble encore éloigné.
Le Directoir.e n'a pas encore achevé
sa tâche d'assainissement et, d'autre,
part, il; n'est pas douteux que Topi-
nion publique presque tout entière
estime que le 'Directoire doit conti-
nuer de gouverner.
Le problème du Maroc, qui est une
question vitale pour l'économie et la
tranquillité de la' nation, semble en-
trer maintenant 'dans une voie nou-
velle, jusqu'au, bout de laquelle il
faut arriver.. Si. on y parvient avec
succès, ce sera alors le moment d'opé-
rer une des,évolutions politiques qui
doivent aboutir au rétablissement de
la situation constitutionnelle nor-
male....
Ce rétablissement ne ^consistera
pas, que personne n'en doute, à l'aire'
revivre des partis politiques eomplè-
tèment ruinés et*pour lesquels le pu-
blic n'a aucune estime; mais à don-
ner vie et activité' à de nouveaux
organismes et à réaliser des pro-
grammes efficaces, grâce auxquels
l'Espagne, dégagée de ses entraves,
guérie de, ses tares, pleine d'un vi-
goureux esprit .civique, pourra réa-
liser ses rêves d'autrefois
LE REICH RÉPOND
La' notè de M. Stresemann sur le
pacte de sécurité a reçu-hier l'ap-
probation de tous les ministres.
BERLIN, 18 juillet. — Le cabinet
d'Empire s'est réuni ce matin à
11 heures pour donner à la réponse
allemande sa rédaction définitive qui
a été adoptée — un communiqué
èfficiel l'annonce — à l'unanimi!.te
des ministres. La note partira ce
soir par courrier pour Paris.
L'HORAIRE DES CHANGES
Samedi 18 juillet
Livre Dollar
9 heures... 103 30 21 25
9 h. 40 103 35 21 26
10 h. 30 ........ 103 25 21 24
10 h. 50 103 20 21 23
11 . h. 10 103 10 21 21
11 h. 40 :. 103 22 21 23
La catastrophe de Pohung Fong
HONG-KONG, 18 juillet. — Quinze
cadavres ont été retirés des décom-
bres des maisons qui se sont écrou-
lées, hier, à Pohung Fong, à la suite
de pluies diluviennes. 'Dix-neuf
blessés ont été transportes à l'hôpi-
tal.
Toutes les victimes, sauf deux tra-
vailleurs -indiens, sont des Chinois.
Les recherches continuent.
LES GRANDS PRIX DE L'AUTOMOBILE CLUB DE FRANCE A LINAS-MONTLHÉRY. -- HIER, MOTOS ET CYCLECARS
1. LES CONCURRENTS AVANT LE DEPART ; 2. LE DEPART DEVANT LES TRIBUNES ; 3. L'ANGLAIS SIMPSON, VAINQUEUR DE LA CATEGORIE DES 500 cmc., EN PLEINE
VITESSE ; 4. SIMPSON APRES SA VICTOIRE ; 5 QUATRE COUREURS AU VIRAGE DE LA FAY. — (Lire le compte rendu et les résultats en page 3 )
\ i
UNE JEUNE FILLE
EST GRAND PRIX DE ROME
DE PEINTURE
Mlle Odette Pauvert sera la
première femme peintre pen-
sionnaire de la Villa Médicis.
Le premier second prix à
M. Clamens, le deuxième
à M. Couturat.
L Académie des beaux-arts a dé-
cerné hier le grand prix de Rome de
peinture à Mlle Odette Pai-ivcrt - !e
premier second grand prix à M. '.:t.t-
mens, le deuxième second grand prix
à M. Couturat.
Mlle Odette Pau vert sera la pre-
mière femme peintre qui entrera à
la villa Médicis, où !a précédèrent
Mlle Heuvelmans, grand prix de Rome
de sculpture avant !a guerre; :<
Mlle L il y Boulanger, Mme Canai,
Mlle Leleu, grands prix de Rome de
composition musicale.
La grande lauréate d'hier est une
jeune fille de vingt et un ans. Ei if-
est née à Paris le 10 novembre 1903.
dans une famille d'artistes, comme
elle nous le disait elle-même, au mo-
ment 01\ nous allions avec ie mai; :v.
Denys Pue oh, directeur de l'Académie
de France à Rome, dont elle devient
la pensionnaire, la féliciter de -"1 il
beau succès.
Son père, le p«4atee Henri Pau-
vert, élève de Bouguereau, expo- r,
d'elle au Salon de 1922 un gracieux
portrait qui lui valut une récom-
pense de la Société des artistes fran-
çais; sa mère, MmeJauvert, est. un#»
miniaturiste, de grand talent; -a
sœur, Mlle Marguerite Pauvert, qui
MLLC ODETTE PAUVERT
— premier grand prix.
la rejoindra quelque jour il li; villa
Médieis, était logiste avec elle
année, et avait fait une Venu A
farté très remarquée.
Mlle Odette Pauvert, f'1, ' MM.
Emile Renard et Ferdinand
bert, n'est que depuis cinq "is à
l'Ecole des beaux-arts, où elle rap-
porta les plus belles récompenses,
six * mentions, la grande nh'.j:¡ i ¡ i"
d'émulation, quatre autres méda :1e-;,
les prix d'Attaiinville, Léon Ber,l tux.
Duffer, Chenavard.
Elle obtint sa première r. -m-
pense au Salon de 1922, où expo-
saient à la 'fois 'son père, sa mère et
sa sœur. Elle y avait envoyé Fleu-
rie lotus, délicieuse miniature Aux
Salons de 1923 et 1924, elle enlevait
ses médailles de bronze et d'argent.
Au Salon de cette année, son joli ta-
bleau : Laissez venir à moi les petits
enfants, a eu le succès qu'il mérit:)'.t.
Pour le prix de,'Rome, Mlle Ouetie
Pauvert concourait avec la Lé!/cild"
de saint Ronan. œuvre bien compo-
sée et d'une impeccable tenue, n
M. HENRI-LOUIS CLAMENS *
premier second grand prix,
même temps que d'une inspiration
émouvante.
Elle a eu tout de suite, aux '-ru-
tins pour le grand prix, une impo-
sante majorité sur ses concurrentes.
Les autres lauréats
M. Henri-Louis-Auguste Clatilt'¡¡s-
à qui a été décerné le premier secoxd
grand prix, est lui aussi un tout
jeune artiste. Né à Nîmes. le 1" fp-
vrièr 1905,.élève de M. Ernest Lau-
rent, il a une « feuille de valeurs ¡}
à l'Ecole des beaux-arts très hOllo-
rablement chargée. Son envoi du
concours de Rome était un Enfnni
prod<'d'un ' beau naturalisme, annonçant,
une nature de peintre.
M. Jean-Henri-Marie CÛ'Ut:1 caL
deuxième second grand prix, pour sa.
Femme nue, d'une souplesse et d'un,?
couleur si séduisantes, né à Paris, ie
9 février 1904, élève de Cormon, do
MM. Emile Renard et Pierre Lau-
rens, n'a encore fait qu'une courte
carrière à l'Ecole, mais très briîlante.
li a devant lui un bel avenir.
L'Académie à' ensuite décerné 1e
prix Troyon de paysage de. 1,100
francs à Mlle Pillet, fille du maître
graveur en médailles Charles Pi l'let.
prix de Rome de 1890. médaille
d'honneur du Salon de 1923.
UN AUTOBUS SUR UN TROTTOIR
Vers 19 heures, rue Saint-Denis, en
LICEe du n° 61, par suite d'un décap-
pF.ge, un autobus est monté sur le trot-
toir. Une femme et un enfant qui se
trouvaient, il li terrasse d'un café ont
c'e contusionnas et, blessés légèrement.
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