Titre : Excelsior : journal illustré quotidien : informations, littérature, sciences, arts, sports, théâtre, élégances
Éditeur : [s. n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-06-21
Contributeur : Lafitte, Pierre (1872-1938). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32771891w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 21 juin 1925 21 juin 1925
Description : 1925/06/21 (A16,N5305). 1925/06/21 (A16,N5305).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46040489
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-228
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/07/2016
EXCELSIOR
Il faut mettre ensemble la
jastice et la force, et, pour cela,
faire que ce qui. est juste soit fort
et que ce qui est fort soit juste.
PASCAL.
16-11 Année. — N° 5,305. —. Pierre Lafitte, fondateur.
(jnc. Paris, Seine, S.-et-Oise
20 et Seine-et-Marne.
PARIS, 20, RUE D'ENGHIEN (Xme)
Départements n ne.
et Colonies 4. 0
En page 5 :
LA PAGE DE r..S.F.
.................................
En pages 6 et 8 :
NOS
ILLUSTRATIONS
DIMANCHE
21
JUIN 1925
.........................
Saint Raoul
■,,,,,,l,l,""iii«iiniitimii»inniiniiiimiii
Adr. télégr. : Excel.-Paris. — Tél. : Gut. 02-73,-02-75, 15-00.
LA PERCÉE DES VOSGES
DE SAINT-DIÉ A SAALES
Elle ramènera de 166 à 79 kilo-
mètres le trajet Saint-Dié-
Strasbourg.
Il reste le tunnel de Lubine à
percer; les travaux seront
achevés en 1927.
L'Aisace n'est actuellement reliée à
l'inLéËieur de la Frarice que: (par
deux.' grandes lignes de chemin de
fer : ceiie qui, décrivant une courbe
au. Nord, traverse les. Vosges entre
Savérno ,et .Sarrebo'urg, pour .débou-
cher dans la plaine lorraine et aboutir
à Nancy, et enfin, celle qui.relie Mul-
liouse'à-Paris par la -fa,meuse trouée
de BelforL.De chaque côté des Vosges
«les tronçons de lignes, que l'on a
comparés à des moignons, se dressent
lamentablement l'un vers l'autre sans
pouvoir se rejoindre.
Dès l'armistice, pour des raisons
stratégiques aussi bien que' politi-
ques — ne faut-il pas ouvrir toutes
les fenêtres qui bouchent la vue des
provinces retrouvées vers les an-
ciens départements? — on a établi
divers projets de traversée des Vos-
ges.
En effet, la percée doit s'effectuer
en plusieurs points, mais, par suite
de l'insuffisance des crédits alloués
jusqu'à présent, on s'est attaché dès
l'abord à construire la ligne qui offre
à la fois le moins de difficultés et
dont le caractère est le p'!us urgent.
Il s'agit du tronçon Saint-Dié-
Suales, long seulement de 25 kilomè-
tres. mais oui comporte de nombreux
ouvrages d'art, entres autres le tun-
nel de Lubine, d'une longueur de
L000 mètres, près du col de Saales.
Sur les 25 kilomètres à construire,
15 sont achevés depuis 4923 : c'est le
secteur Saint - D i é - Provenchères.
Dans le secteur Provenchères-Saa les.
les travaux se poursuivent active-
ment. Le tunnel de Lubine, dont on a
fêlé récemment l'achèvement du pre-
mier kilomètre, avance à raison de
neuf mètres par jour.
Les travaux qui restent à exécuter
ont été divisés en six lots :
rp lot : de Rothau à Fouday;
2e lot : viaduc de Fouday;
3e lot : de Fouday à Saint-Biaise;
4° lot : de Saint-Biaise à Saulxures;
5° lot : de Saulxures à Saales.
Le premier lot est près, d'être
achevé et la section de Rothau à la
gare actuelle de FoÜday pourra être
livrée à l'exploitation prochainement.
Sur les 3", II." et 5" lots, les travaux
sont très avancés. L'étendue des ter-
rassements à en)ever, en grande par-
tir dans le rocher, s'élève à 1,400,000
mètres - eubçs.-T! y a Fil! rotaI cent
soixante-dix ouvrages d'art à cons-
truire.
'. On envisage la mise en exploitation
de la ligne pour le début de 1927.
Elle aura l'avantage de ramener de
166 à 79 kilomètres le trajet Saint-
Dié-Strashourg.
La liaison directe Strasbourg-
Saint-Dié facilitera considérablement
les relations entre, ces deux villes
pour les voyageurs Pl. développera le
tourisme dans la vallée de la Bruche.
— AMBROISE GOT.
L'HORAIRE DES CHANGES
Samedi 20 juin
Livre Dollar
9 h. 10 102 70 21 15
9 h. 18 102 55 21 10
9 h. 110 102 60 21 11
12 heures ......... 102 91 21 18
LA CHAMBRE DOIT REPRENDRE
MERCREDI LA DISCUSSION
DE LA LOI DE FINANCES
La commission des finances a
terminé hier l'examen de
la loi de finances.
LES NOUVELLES TAXES POSTALES
QUI VONT ETRE PROPOSÉE
La commission des finances de la
Chambre a terminé hier l'examen de
la loi di: finances. ' - -i
Elle a écarté l'augmentation du
prix des permis de chasse, mais elle
M. LAMOUREUX
(Phot. Henri Manuel.)
a légèrement relevé le droit sur les
poudres de chasse. Elle a adopté une
modification de l'article 25 de la loi
du 25 juin 1920 (mutations d'immeu-
bles).
Elle s'est ensuite prononcée sur un
ensemble des dispositions visant les
compagnies d'assurances. Elle a ainsi
adopte un texte comportant :
1" Une taxe fixe de 1 0/0 sur les
primes d'assurances, taxe à laquelle
sont assujetties les mutuelles agri-
coles;
2" Une majoration de 2 0/0 du droit
d'enregistrement sur le montant des
primes.
Les taxes postales
En outre, la commission a adopté
1 ensemble des taxes postales nou-
velles proposées par le gouvernement
dans le projet de loi ayant pour ob-
jet; d'assurer le plein équilibre bud-
gétaire.
Ces taxes comprennent notamment :
Pour les lettres et paquets- clos les
tarifs ci-après : jusqu'à 20 grammes :
30 cent;nies : de 20 a 50 grammes : 50
centimes ; de 50 'à 100 grammes :< 73
centimes.
Télégrammes privés ordinaires : taxe
de 20 centimes par mot avec m:nimutr.
cff' perception de 2 francs. Surtaxe fixe,
de 0 fr. 50 par télégramme.
Télégrammes urgents : taxe .de 60
centimes piir mol avec minimum de
perception de ;5 francs. 'Surtaxe fixe de
50 centimes par télégramme.
Le plein jeu de ces t'essou'rces nou-
velles pour une année entière sera
ainsi supérieur de 1.100 millions aux
évaluations de "exercice courant.
L'équilibre du budget de 1926 se
trouvera donc facilité par ce mil-
liard de plus values qui s'ajoutera
aux plus values normales,
La commission examinera demain
lundi, ainsi qu'elle en a pris l'enga-
gement, les projets de M. Caillaux des-
tinés à créer des ressources nou-
velles et qui n'ont pas été incorpo-
rés dans la loi de finances. Elle de-
mandera il la Chambre de commencer
mercredi la discussion du budget.
LE GRAND STEEPLE-CHASE DE PARIS
SE COURT AUJOURD'HUI A AUTEUIL
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiyatiar mafirir ri " ^ <-• ** iiïïiîaïirwr- / wx-s a -w.W*- i iUfFinrin
*
LES CHEVAUX ET LES JOCKEYS FAVORIS D'AUJOURD'HUI
i. Hydravion ; 2. Silvo ; 3. Rambour ; 4. Meissonnier ; 5. L. Barré, qui monte Hydravion ; 6. L. B. Rees, qui monte
Silvo ; 7. L. Delfargueil, qui monte Rambour ; 8. G. Mitchell, qui monte Meissonnier. (Voir l'article en page 3.)
DEUX GRAVES ACCIDENTS SUR LE CIRCUIT DU MANS
MESTIVIER CAPOTE ET SE TUE. -- GUILBERT GRIÈVEMENT BLESSÉ
Ï-,E MANS, 20 juin.'—Vers 11 h. 15,
le conducteur Guilbert, qui essayait
le circuit a été victime d'un terrible
accident. Alors qu'il tournait, en
vue de régler ses phares, et ve-
nait de passer le virage de Pontlieue,
se ; dirigeant vers- les Hunaudières,
Gùilbert vit soudain une camion-
nette conduite par M. René Noel, ar-
river sur lui à toute vitesse. Le choc
a été terrible. Guilbert a eu les deux
jambes brisées en plusieurs endroits,
le bassin fracturé et il a reçu. d'au-
tre part, son, projecteur de secours
derrière la tête, ce qui a occasionné
une fracture à la base du crâne.
' Les .spectateurs présents se sont
'précipités au secours du coureur,
qu'ils ont fait transporter dans une
clinique. »
Quant aux six jeunes gens qui oc-
cupaient la camionnette, trois d'en-
tre eux, le conducteur, son frère et
M. Sergent n'ont eu que des contu-
sions sans gravité. M. Gruau est dans
!e coma..
Une enquête a été ouverte, aussi-
tôt.' Un expert a été nommé, lequel
s'est rendu sur les lieux dans la ma-
tinée, après quoi les deux voitures
. MRSTIV!ER EN COURSE
ont été enlevées (iii§eriible, sans qu'on
puisse les dégager, l'une de l'autre,
tellement le choc avait' été terrible.
L'accident mortel
du coureur Mestivier
Un autre accident est survenu dans
les premières heures de la course.
Le coureur Mestivier avait accom-
pli seize tours du circuit et commen-
çait le dix-septième, quand un acci-
dent de pneu fit capoter sa voiture.
Le coureur Mestivier a été tué sur
le coup. " / "
[Le coureur Mestivier était âgé
trente ans. Chef Lie l'a+cliel' des cour-
ses cii'ez- Àmltcar, il participait depuis
plusi,eur-s années aux épreuves auto-
mob))&s. Mécanicien hors li-ne, il s'élait
taillé une excellente réputation. Uagnanl
nant même détenteur d'un record du
monde l'année dernière <,iti cours des
épreuves' organisées à Arpajon.]
Voir les détails de l'accident mortel
de Mestivier en Dernière Heure.
Une jeune fille de 16 ans
allait être enterrée vive
NE\\'-YoRK, 20 juin. — On mande
de Wellston ,(OkJa!loma). qu'une
jeune fille de seize ans. nommée
Bertie West., allait être .enterrée,
lorsque sa mère demanda à la revoir
une dernière fois. Le cercueil fut
ouvert et l'on s'aperçut que le front
de la « morte » était couvert de
sueur.. Un médecin immédiatement
appelé constata que le cœur battait
faiblement.
M. DORIOT EST INTERROGÉ
SUR LA DECOUVERTE CHEZ LUI
DE DOCUMENTS MILITAIRES
Le député communiste a re-
fusé d'en faire connaître
la provenance.
SA FEMME ET SA BELLE-SŒUR
DÉCLARENT N'EN RIEN SAVOIR
On' sait que M. Maillefaud est saisi
de deux informations contre X...,
pour vol, l'une à raison de la lettre
de. M. Vatin-Pérignon, publiée par
l'Humanité, l'autre à raison de docu-
M. DORIOT
(Phot. MartinI.)
ments militaires saisis chez le député
Doriot.
Ce sont notamment des originaux
de télégrammes contenant des ordres
de service adressés au Maroc à des
officiers. Ils ont été saisis 83, rue du
Général-Michel-Bizot, au domicile
qu'occupent M. et Mme Doriot et la
belle-sœur du d-éputé, Mlle Marie
Raffinot, au cours des perquisitions
opérées à la suite de l'arrestation de
cette dernière, le vendredi 12 cou-
rant. alors que, rue Ménars, elle dis-
tribuait des tracts contre la guerre
du Rif à des employés du Crédit
Lyonnais.
Ces documents furent saisis dans
la serviette de M. Doriot.
Entendu hier par M. Maillefaud,
M. Doriot a protesté d'abord contre
les per'quisi'tions opérées à son domi-
cile et qu'i 1 déchire illégatcs.
Cette réserve faite, M. Doriot a
reconnu que ces documents étaient
bien en sa possession, mais s'est ré-
fusé à en; faire connaître la prove-
qance.
Quant il la lettre Vatin-Pérignon
dont l'üri,ginnl est toujours en sa
possession, le-député communiste a
déclaré qu'elle avait été apportée
sous enveloppe non- timbrée, à son
courrier par quelqu'un qu'il ne con-
naît pas.
M. Maillefaud a entendu ensuite
Mme Doriot et Mlle Raffinot, qui ont
répondu ne pouvoir rien dire, n'étant
pas au courant des affaires de M. Do-
riot.
En sortant de chez M. Maillefaud,
M. Doriot s'est rendu au cabinet du
clcyen, M. Jousselin, qui lui a donné
connaissance d'une commission ro-
gatoire du parquet de Brives, deman-
dant, a raison des poursuites pour
provocation di' militaires à la déso-
béissance intentées au nommé Cous-
seral, manœuvre à la Compagnie Pa-
ris-Orléans. si M. Doriot avait pro-
fessé certains 'cours au parti com-
muniste.
M. Doriot a reconnu le fait exact.
L'EXPOSITION DES ARTS
DÉCORATIFS S'ACHÈVE
Dans quelques jours, les der-
nières installations seront com-
plètement terminées.
Quelques pavillons, en effet, et
quelques classes du Grand-Palais
n étaient pas encore aménagés.
Dans quelques jours — une .se-
maine au plus — les dernier" ou-
vriers qui procèdent aux quelques
nstallations encore inachevées de
'Exposition des arts décoratifs au-
ront termine leurs travaux. On ne
/erra donc plus, çà et là" à côté des
pavillons aux lignes élégantes ci d- -
jardins aux des.sins harmonieux de
ces matériaux et de ces échafauda-
ges qui jetaient un ton si disgra-
cieux au milieu de tant d'art.
Peu de choses restent, en effet, à
terminer. Citons, cependant, le pa-
pillon des vitraux, situé sur la
Seine, à droite de la porte d'Orsay.
-1 dont l'exécution a été retardée par
lies exposants eux-meme.s et par la.
complexité du travail qu'il y avait à
accomplir.
La mairie du village, le iong du
cours Albert-1er, est également" sur
le point d'être achevée. Il ne
que quelques peintures à effectuer
Dans le fond du Grand-Palais nu
premi er - é luge, -une. -ou. 4e IÏX cl a <
ne sont pas encore au point. On v ex-
posera l'art du théâtre, l'aménug.'
ment de la ;rue et l'art des jardins
— ici encore, le retard est dû aux
exposants.
Enfin, pour apporter encore un peu
plus de gaieté à l'Exposition, l'ad-
ministration a décidé de poser des
mâts de pavoisemenl, avec tous les
pavillons étrangers, à l'entrée de la
porte des Invalides et à la perte
d'honneur du Grand-Palais.
Tous ces travaux, comme nous
l'avons dit, seront achevés avant la.
fin du mois.
AUJOURD'HUI A LIEU LE SECOND TOUR
DE SCRUTIN POUR L'ÉLECTION
DE 19 CONSEILLERS GÉNÉRAUX
Le second tour de scrutin pou" la
désignation des dix-neuf conseillers
généraux restant il élire dans le dé-
p:u'tcmcnt de la Seine a lieu aujour-
d'hui. Lundi, les travaux repren-
dront régulièrement à l'Hôtel de Vi-lhî
pour le. conseil municipal élu au
mois 'de mai et pou/ le conseil géné-
ral nomme au mois -de juin.
L'OUVERTURE DE LA PECHE
C'est aujourd'hui que la poche
ouvre. Les pêcheurs impatiente qui
discutèrent longuement de la odo
d'ouverture vont pouvoir « appâ-
tel'» en toute liberté. Et il est
semblable que les berges de o
flcuves et rivières vont cannai: i,,
une animation que les rayons de so-
leil ne diminueront pas. Le pèciie rr
trouve dans la contemplation de
un remède aux insolations, et u!'
joie profonde dans la constatation
que son panier est, copieusement,
rempli.
EN DERNIERE HEURE :
Les' négociations franco - alle-
mandes au sujet du pacte de
sécurité.
Les événements de Chine.
ON PEUT DIRE AUJOURD'HUI QUE LE PERCEMENT DU BOULEVARD HAUSSMANN EST UN FAIT ACCOMPLI
INSTANTANE PRIS HIER DU FAITE DE L'IMMEUBLE EN DEMOLITION SITUE A L'ANGLE DE LA RUE DROUOT ET DES GRANDS BOULEVARDS
Sans les palissades qui entourent les chantiers, un piéton pourrait, en empruntant la voie nouvelle, se rendre de la rue Taitbout au bou- 1 une placé s'étendant sur l'espace qu'on voit au premier plan et que délimiteront le boulevard des Italiens, la rue Le Peletier, le boule-
l.-vard Montmartre. Cet instantané montre la double perspective des grands boulevards et du boulevard Haussmann, qui aboutiront à I vard Haussmann et la rue Drouot. Un premier tronçon de la nouvelle voie est ouvert au pub îc en tre la rue au et la rue Laffitte.
Il faut mettre ensemble la
jastice et la force, et, pour cela,
faire que ce qui. est juste soit fort
et que ce qui est fort soit juste.
PASCAL.
16-11 Année. — N° 5,305. —. Pierre Lafitte, fondateur.
(jnc. Paris, Seine, S.-et-Oise
20 et Seine-et-Marne.
PARIS, 20, RUE D'ENGHIEN (Xme)
Départements n ne.
et Colonies 4. 0
En page 5 :
LA PAGE DE r..S.F.
.................................
En pages 6 et 8 :
NOS
ILLUSTRATIONS
DIMANCHE
21
JUIN 1925
.........................
Saint Raoul
■,,,,,,l,l,""iii«iiniitimii»inniiniiiimiii
Adr. télégr. : Excel.-Paris. — Tél. : Gut. 02-73,-02-75, 15-00.
LA PERCÉE DES VOSGES
DE SAINT-DIÉ A SAALES
Elle ramènera de 166 à 79 kilo-
mètres le trajet Saint-Dié-
Strasbourg.
Il reste le tunnel de Lubine à
percer; les travaux seront
achevés en 1927.
L'Aisace n'est actuellement reliée à
l'inLéËieur de la Frarice que: (par
deux.' grandes lignes de chemin de
fer : ceiie qui, décrivant une courbe
au. Nord, traverse les. Vosges entre
Savérno ,et .Sarrebo'urg, pour .débou-
cher dans la plaine lorraine et aboutir
à Nancy, et enfin, celle qui.relie Mul-
liouse'à-Paris par la -fa,meuse trouée
de BelforL.De chaque côté des Vosges
«les tronçons de lignes, que l'on a
comparés à des moignons, se dressent
lamentablement l'un vers l'autre sans
pouvoir se rejoindre.
Dès l'armistice, pour des raisons
stratégiques aussi bien que' politi-
ques — ne faut-il pas ouvrir toutes
les fenêtres qui bouchent la vue des
provinces retrouvées vers les an-
ciens départements? — on a établi
divers projets de traversée des Vos-
ges.
En effet, la percée doit s'effectuer
en plusieurs points, mais, par suite
de l'insuffisance des crédits alloués
jusqu'à présent, on s'est attaché dès
l'abord à construire la ligne qui offre
à la fois le moins de difficultés et
dont le caractère est le p'!us urgent.
Il s'agit du tronçon Saint-Dié-
Suales, long seulement de 25 kilomè-
tres. mais oui comporte de nombreux
ouvrages d'art, entres autres le tun-
nel de Lubine, d'une longueur de
L000 mètres, près du col de Saales.
Sur les 25 kilomètres à construire,
15 sont achevés depuis 4923 : c'est le
secteur Saint - D i é - Provenchères.
Dans le secteur Provenchères-Saa les.
les travaux se poursuivent active-
ment. Le tunnel de Lubine, dont on a
fêlé récemment l'achèvement du pre-
mier kilomètre, avance à raison de
neuf mètres par jour.
Les travaux qui restent à exécuter
ont été divisés en six lots :
rp lot : de Rothau à Fouday;
2e lot : viaduc de Fouday;
3e lot : de Fouday à Saint-Biaise;
4° lot : de Saint-Biaise à Saulxures;
5° lot : de Saulxures à Saales.
Le premier lot est près, d'être
achevé et la section de Rothau à la
gare actuelle de FoÜday pourra être
livrée à l'exploitation prochainement.
Sur les 3", II." et 5" lots, les travaux
sont très avancés. L'étendue des ter-
rassements à en)ever, en grande par-
tir dans le rocher, s'élève à 1,400,000
mètres - eubçs.-T! y a Fil! rotaI cent
soixante-dix ouvrages d'art à cons-
truire.
'. On envisage la mise en exploitation
de la ligne pour le début de 1927.
Elle aura l'avantage de ramener de
166 à 79 kilomètres le trajet Saint-
Dié-Strashourg.
La liaison directe Strasbourg-
Saint-Dié facilitera considérablement
les relations entre, ces deux villes
pour les voyageurs Pl. développera le
tourisme dans la vallée de la Bruche.
— AMBROISE GOT.
L'HORAIRE DES CHANGES
Samedi 20 juin
Livre Dollar
9 h. 10 102 70 21 15
9 h. 18 102 55 21 10
9 h. 110 102 60 21 11
12 heures ......... 102 91 21 18
LA CHAMBRE DOIT REPRENDRE
MERCREDI LA DISCUSSION
DE LA LOI DE FINANCES
La commission des finances a
terminé hier l'examen de
la loi de finances.
LES NOUVELLES TAXES POSTALES
QUI VONT ETRE PROPOSÉE
La commission des finances de la
Chambre a terminé hier l'examen de
la loi di: finances. ' - -i
Elle a écarté l'augmentation du
prix des permis de chasse, mais elle
M. LAMOUREUX
(Phot. Henri Manuel.)
a légèrement relevé le droit sur les
poudres de chasse. Elle a adopté une
modification de l'article 25 de la loi
du 25 juin 1920 (mutations d'immeu-
bles).
Elle s'est ensuite prononcée sur un
ensemble des dispositions visant les
compagnies d'assurances. Elle a ainsi
adopte un texte comportant :
1" Une taxe fixe de 1 0/0 sur les
primes d'assurances, taxe à laquelle
sont assujetties les mutuelles agri-
coles;
2" Une majoration de 2 0/0 du droit
d'enregistrement sur le montant des
primes.
Les taxes postales
En outre, la commission a adopté
1 ensemble des taxes postales nou-
velles proposées par le gouvernement
dans le projet de loi ayant pour ob-
jet; d'assurer le plein équilibre bud-
gétaire.
Ces taxes comprennent notamment :
Pour les lettres et paquets- clos les
tarifs ci-après : jusqu'à 20 grammes :
30 cent;nies : de 20 a 50 grammes : 50
centimes ; de 50 'à 100 grammes :< 73
centimes.
Télégrammes privés ordinaires : taxe
de 20 centimes par mot avec m:nimutr.
cff' perception de 2 francs. Surtaxe fixe,
de 0 fr. 50 par télégramme.
Télégrammes urgents : taxe .de 60
centimes piir mol avec minimum de
perception de ;5 francs. 'Surtaxe fixe de
50 centimes par télégramme.
Le plein jeu de ces t'essou'rces nou-
velles pour une année entière sera
ainsi supérieur de 1.100 millions aux
évaluations de "exercice courant.
L'équilibre du budget de 1926 se
trouvera donc facilité par ce mil-
liard de plus values qui s'ajoutera
aux plus values normales,
La commission examinera demain
lundi, ainsi qu'elle en a pris l'enga-
gement, les projets de M. Caillaux des-
tinés à créer des ressources nou-
velles et qui n'ont pas été incorpo-
rés dans la loi de finances. Elle de-
mandera il la Chambre de commencer
mercredi la discussion du budget.
LE GRAND STEEPLE-CHASE DE PARIS
SE COURT AUJOURD'HUI A AUTEUIL
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiyatiar mafirir ri " ^ <-• ** iiïïiîaïirwr- / wx-s a -w.W*- i iUfFinrin
*
LES CHEVAUX ET LES JOCKEYS FAVORIS D'AUJOURD'HUI
i. Hydravion ; 2. Silvo ; 3. Rambour ; 4. Meissonnier ; 5. L. Barré, qui monte Hydravion ; 6. L. B. Rees, qui monte
Silvo ; 7. L. Delfargueil, qui monte Rambour ; 8. G. Mitchell, qui monte Meissonnier. (Voir l'article en page 3.)
DEUX GRAVES ACCIDENTS SUR LE CIRCUIT DU MANS
MESTIVIER CAPOTE ET SE TUE. -- GUILBERT GRIÈVEMENT BLESSÉ
Ï-,E MANS, 20 juin.'—Vers 11 h. 15,
le conducteur Guilbert, qui essayait
le circuit a été victime d'un terrible
accident. Alors qu'il tournait, en
vue de régler ses phares, et ve-
nait de passer le virage de Pontlieue,
se ; dirigeant vers- les Hunaudières,
Gùilbert vit soudain une camion-
nette conduite par M. René Noel, ar-
river sur lui à toute vitesse. Le choc
a été terrible. Guilbert a eu les deux
jambes brisées en plusieurs endroits,
le bassin fracturé et il a reçu. d'au-
tre part, son, projecteur de secours
derrière la tête, ce qui a occasionné
une fracture à la base du crâne.
' Les .spectateurs présents se sont
'précipités au secours du coureur,
qu'ils ont fait transporter dans une
clinique. »
Quant aux six jeunes gens qui oc-
cupaient la camionnette, trois d'en-
tre eux, le conducteur, son frère et
M. Sergent n'ont eu que des contu-
sions sans gravité. M. Gruau est dans
!e coma..
Une enquête a été ouverte, aussi-
tôt.' Un expert a été nommé, lequel
s'est rendu sur les lieux dans la ma-
tinée, après quoi les deux voitures
. MRSTIV!ER EN COURSE
ont été enlevées (iii§eriible, sans qu'on
puisse les dégager, l'une de l'autre,
tellement le choc avait' été terrible.
L'accident mortel
du coureur Mestivier
Un autre accident est survenu dans
les premières heures de la course.
Le coureur Mestivier avait accom-
pli seize tours du circuit et commen-
çait le dix-septième, quand un acci-
dent de pneu fit capoter sa voiture.
Le coureur Mestivier a été tué sur
le coup. " / "
[Le coureur Mestivier était âgé
trente ans. Chef Lie l'a+cliel' des cour-
ses cii'ez- Àmltcar, il participait depuis
plusi,eur-s années aux épreuves auto-
mob))&s. Mécanicien hors li-ne, il s'élait
taillé une excellente réputation. Uagnanl
monde l'année dernière <,iti cours des
épreuves' organisées à Arpajon.]
Voir les détails de l'accident mortel
de Mestivier en Dernière Heure.
Une jeune fille de 16 ans
allait être enterrée vive
NE\\'-YoRK, 20 juin. — On mande
de Wellston ,(OkJa!loma). qu'une
jeune fille de seize ans. nommée
Bertie West., allait être .enterrée,
lorsque sa mère demanda à la revoir
une dernière fois. Le cercueil fut
ouvert et l'on s'aperçut que le front
de la « morte » était couvert de
sueur.. Un médecin immédiatement
appelé constata que le cœur battait
faiblement.
M. DORIOT EST INTERROGÉ
SUR LA DECOUVERTE CHEZ LUI
DE DOCUMENTS MILITAIRES
Le député communiste a re-
fusé d'en faire connaître
la provenance.
SA FEMME ET SA BELLE-SŒUR
DÉCLARENT N'EN RIEN SAVOIR
On' sait que M. Maillefaud est saisi
de deux informations contre X...,
pour vol, l'une à raison de la lettre
de. M. Vatin-Pérignon, publiée par
l'Humanité, l'autre à raison de docu-
M. DORIOT
(Phot. MartinI.)
ments militaires saisis chez le député
Doriot.
Ce sont notamment des originaux
de télégrammes contenant des ordres
de service adressés au Maroc à des
officiers. Ils ont été saisis 83, rue du
Général-Michel-Bizot, au domicile
qu'occupent M. et Mme Doriot et la
belle-sœur du d-éputé, Mlle Marie
Raffinot, au cours des perquisitions
opérées à la suite de l'arrestation de
cette dernière, le vendredi 12 cou-
rant. alors que, rue Ménars, elle dis-
tribuait des tracts contre la guerre
du Rif à des employés du Crédit
Lyonnais.
Ces documents furent saisis dans
la serviette de M. Doriot.
Entendu hier par M. Maillefaud,
M. Doriot a protesté d'abord contre
les per'quisi'tions opérées à son domi-
cile et qu'i 1 déchire illégatcs.
Cette réserve faite, M. Doriot a
reconnu que ces documents étaient
bien en sa possession, mais s'est ré-
fusé à en; faire connaître la prove-
qance.
Quant il la lettre Vatin-Pérignon
dont l'üri,ginnl est toujours en sa
possession, le-député communiste a
déclaré qu'elle avait été apportée
sous enveloppe non- timbrée, à son
courrier par quelqu'un qu'il ne con-
naît pas.
M. Maillefaud a entendu ensuite
Mme Doriot et Mlle Raffinot, qui ont
répondu ne pouvoir rien dire, n'étant
pas au courant des affaires de M. Do-
riot.
En sortant de chez M. Maillefaud,
M. Doriot s'est rendu au cabinet du
clcyen, M. Jousselin, qui lui a donné
connaissance d'une commission ro-
gatoire du parquet de Brives, deman-
dant, a raison des poursuites pour
provocation di' militaires à la déso-
béissance intentées au nommé Cous-
seral, manœuvre à la Compagnie Pa-
ris-Orléans. si M. Doriot avait pro-
fessé certains 'cours au parti com-
muniste.
M. Doriot a reconnu le fait exact.
L'EXPOSITION DES ARTS
DÉCORATIFS S'ACHÈVE
Dans quelques jours, les der-
nières installations seront com-
plètement terminées.
Quelques pavillons, en effet, et
quelques classes du Grand-Palais
n étaient pas encore aménagés.
Dans quelques jours — une .se-
maine au plus — les dernier" ou-
vriers qui procèdent aux quelques
nstallations encore inachevées de
'Exposition des arts décoratifs au-
ront termine leurs travaux. On ne
/erra donc plus, çà et là" à côté des
pavillons aux lignes élégantes ci d- -
jardins aux des.sins harmonieux de
ces matériaux et de ces échafauda-
ges qui jetaient un ton si disgra-
cieux au milieu de tant d'art.
Peu de choses restent, en effet, à
terminer. Citons, cependant, le pa-
pillon des vitraux, situé sur la
Seine, à droite de la porte d'Orsay.
-1 dont l'exécution a été retardée par
lies exposants eux-meme.s et par la.
complexité du travail qu'il y avait à
accomplir.
La mairie du village, le iong du
cours Albert-1er, est également" sur
le point d'être achevée. Il ne
que quelques peintures à effectuer
Dans le fond du Grand-Palais nu
premi er - é luge, -une. -ou. 4e IÏX cl a <
ne sont pas encore au point. On v ex-
posera l'art du théâtre, l'aménug.'
ment de la ;rue et l'art des jardins
— ici encore, le retard est dû aux
exposants.
Enfin, pour apporter encore un peu
plus de gaieté à l'Exposition, l'ad-
ministration a décidé de poser des
mâts de pavoisemenl, avec tous les
pavillons étrangers, à l'entrée de la
porte des Invalides et à la perte
d'honneur du Grand-Palais.
Tous ces travaux, comme nous
l'avons dit, seront achevés avant la.
fin du mois.
AUJOURD'HUI A LIEU LE SECOND TOUR
DE SCRUTIN POUR L'ÉLECTION
DE 19 CONSEILLERS GÉNÉRAUX
Le second tour de scrutin pou" la
désignation des dix-neuf conseillers
généraux restant il élire dans le dé-
p:u'tcmcnt de la Seine a lieu aujour-
d'hui. Lundi, les travaux repren-
dront régulièrement à l'Hôtel de Vi-lhî
pour le. conseil municipal élu au
mois 'de mai et pou/ le conseil géné-
ral nomme au mois -de juin.
L'OUVERTURE DE LA PECHE
C'est aujourd'hui que la poche
ouvre. Les pêcheurs impatiente qui
discutèrent longuement de la odo
d'ouverture vont pouvoir « appâ-
tel'» en toute liberté. Et il est
semblable que les berges de o
flcuves et rivières vont cannai: i,,
une animation que les rayons de so-
leil ne diminueront pas. Le pèciie rr
trouve dans la contemplation de
un remède aux insolations, et u!'
joie profonde dans la constatation
que son panier est, copieusement,
rempli.
EN DERNIERE HEURE :
Les' négociations franco - alle-
mandes au sujet du pacte de
sécurité.
Les événements de Chine.
ON PEUT DIRE AUJOURD'HUI QUE LE PERCEMENT DU BOULEVARD HAUSSMANN EST UN FAIT ACCOMPLI
INSTANTANE PRIS HIER DU FAITE DE L'IMMEUBLE EN DEMOLITION SITUE A L'ANGLE DE LA RUE DROUOT ET DES GRANDS BOULEVARDS
Sans les palissades qui entourent les chantiers, un piéton pourrait, en empruntant la voie nouvelle, se rendre de la rue Taitbout au bou- 1 une placé s'étendant sur l'espace qu'on voit au premier plan et que délimiteront le boulevard des Italiens, la rue Le Peletier, le boule-
l.-vard Montmartre. Cet instantané montre la double perspective des grands boulevards et du boulevard Haussmann, qui aboutiront à I vard Haussmann et la rue Drouot. Un premier tronçon de la nouvelle voie est ouvert au pub îc en tre la rue au et la rue Laffitte.
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