Titre : Excelsior : journal illustré quotidien : informations, littérature, sciences, arts, sports, théâtre, élégances
Éditeur : [s. n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-06-18
Contributeur : Lafitte, Pierre (1872-1938). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32771891w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 18 juin 1925 18 juin 1925
Description : 1925/06/18 (A16,N5302). 1925/06/18 (A16,N5302).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46040452
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-228
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/07/2016
EXCELSIOR
De bons principes peuvent
avoir une grande influence: de
bons modèles en ont une bien
plus grande encore. s. SMILES.
16me Année. — N° 5,302. - Pierre Lafitte, fondateur.
20C: aris, Seine, S.-et-Oise 1. 1 -1 PARIS, 20, RUE D'ENGHIEN (Xme) .> et Colonies 2 Sc.
-........ VOIR
EN 'PAGE 6
NOS
ILLUSTRATIONS
JEUDI
18
JUIN 1925 ,
Saint Florentin
j
Uir. têlégr. : Excel.-Paris. — Tél. : Gut. 02-73, 02-75, 15-00.
L'ARRIVÉE A NAPLES DE L'ESCADRE FRANÇAISE DE LA MÉDITERRANÉE
(PHOTOGRAPHIES PRISES PAR L'ENVOYÉ SPECIAL D' " EXCELSIOR " )
i. LE CUIRASSE ITALIEN « CAVOUR a TIRE, DES SALVES EN L'HONNEUR DE LA FLOTTE FRANÇAISE ; 2. LE « CAVOUR » ET LE « GUILIO-CESARE 3. LA VEDETTE AMENANT LE CONSUL DE FRANCE ET DES OFFICIERS
ITALIENS ; 4. L'AMIRAL DUMESNIL REÇOIT, A LA COUPEE DU « PROVENCE .», M. NETON, CONSUL GENERAL DE FRANCE A NAPLES
On sait que le gouvernement français a envoyé quatre bâtiments de guerre porter, a Nap!»:s, le salut de la marine française à la marine
italienne. L'escadre française, qui avait quitté Toulon samedi, est arrivée lundi matin à _.Naples ; elle est composée des cuirassés « Pro-
vence », battant pavillon du vice-amiral Dumesnil, et « Courbet », commandé par le capitaine de vaisseau Mottez; des contre-torpilleurs
« Touareg », commandé par le capitaine de frégate Fernet, et « Hova », sous le commandement du capitaine de corvette Leluc. A son
entrée dans le golfe, l'escadre a échangé des saluts avec une division navale italienne, comprenant les cuirassés « Cavour » et « Guilio-
Cesare » et les destroyers « Fabrizi » et « Lamasa » et placée sous le commandement de l'amiral Simonetti. L'aide de camp de l'amiral
.. italien et M. Neton, consul général de France, vinrent souhaiter la bienvenue à l'amiral Dumesnil. Puis le commandant de l'escadre
française a rendu visite à l'amiral Simonetti, à bord du « Cavour ». La présence de la fotte française a suscité un grand enthousiasme.
LES SOCIALISTES EXAMINENT LA SITUATION POLITIQUE
DE LEUR PARTI A L'ÉGARD DU CARTEL DES GAUCHES
Aucune décision n'ayant pu être prise cette nuit, une
nouvelle réunion sera tenue aujourd'hui.
Le groupe socialiste de la^Ghambre
s'est réuni, hier matin, pour exami-
ner la situation politique et les consé-
quences du vote émis la veille par
ses membres sur la demande de dis-
cussion immédiate de l'interpellation
de M. Doriot.
Dans ce vote. er. effet,-, 18 sociali's-
tes ont voté contre la discussionJm-;
médiate, c'est-à-dire avec 4e. gouver-
nement. tandis que S4 s'abstenaient
et 2 votaient avec les communistes
pour la discussion imniédiàte.* f
Hier matin, la discussion fut lon-
gue et animée. Tour à tour, les pro-
blèmes de- l'heure furent examinés.
On ipaiia ainsi de la question maro-
caine, du problème financier et môme'
de la réforme électorale..Plusieurs
membres du groupe manifestèrent
l'intention très nette de rompre avec
la politique de soutien qui n'avait
plus, disaient-ils, l'approbation de
leurs fédérations départementales.
D'autres, moins nombreux mais_
comptant parmi les leaders du parti,
ont insisté, au contraire pour le
maintien du cartel.
À 13' heures, après trois heures de
délibération, la réunion prenait 'fin.
Le groupe décidait alors de tenir,
pour continuer la discussion, une
s'éance de nuit à laquelle seraient
conviés les membres de la commis-
sion administrative du parti.
,, Deux tendances se manifestaient-
à ce,..momen t, : l'une en, faveur d'e !a
•r é d a e t i o n ,'d'une déclaration du
groupe, adressée au président du
Conseil et faisant connaître les con-
ditions auxquelles la' politique de
soutien\ serait continuée ; l'autre,
pour la convocation d'un congrès ex-
traordinaire' du parti. qui ,prendrait
une décision.
La délibération de nuit
Une cinquantaine de députés so-
cialistes eL de membres de la commis-
sion administrative permanente ont
assisté ,à la délibération de la nuit
dernière qui a eu lieu au huitième
bureau du Palais-Bourbon.
La plupart des leaders du groupe
'étaient présents. - ^
Dès le début, les diverses tendances
'se sont affrontées. Presque tous les
prateurs,'marquèrent " de façon très
nette leur hostilité à la politique
financière de M. CailFaux.'
Un peu avant minuit, quelques dé-
putés se retirèrent, déclarant «qu'il y
avait encore une dizaine de rapports.
à entendre. ' ..
Leur impression était que, sous la
pression des fédérations départemen-
tales, la majorité'du gro^-pe et sur-
tout de la G. A. P. estimait"qu'il fal-
lait cesser -'Ia 'pqJit)q\Je: de soutien
pour pratiquer une' politique nette-'
iiienl soci " s è. - "
On semble donc s'orienter vers une
rupture du cartel."
. Dans l'impossibilité d'arriver à
un accord, le groupe a finalement
décidé, de tenir une nouvelle réunion
aujourd'hui.. -t ••
II est, possible que les diverses
suggestions émilses. soient renvoyées
à t'examen d'une commission spé-
ciale du parti. ; •- :
MANIFESTATIONS SÉPARATISTES
EN ESPAGNE
PERPIGNAN, 11 juin. — ues voyageurs
qui1 sont arrivés de Barcelone rapportent
que plusieurs incidents se sont produits
récemment dans cette ville. Lors de. --la
procession populaire et traditionnelle du
'jour de la Fête-Dieu, une partie du pu-
ibllc a manifesté par des app'.audisse-
jTnents et des acclamations au passage des
anciens drapeaux qui portaient des écus-
jsôns ou des rubans aux couleurs cata-
lanes. Le gouverneur avait interdit aupa-
l!1'irvan t toutes sorte-s de manifestations
(dans la rue. Plusieurs personnes ont été
arrêtées ; elles ont été renjises en li'berté
après une détention de 15 heures et ont
dû payer des amendes allant de 25 à
(i,000 pesetas. Le banquier Jo&ep Gari Ji-
ineno a dû payer une amende de 1,000 pe-
setas.
Pendant un match de football organisé
en l'honneur de la société Orfeo Catalo,
et auquel .assistèrent 30,000 personnes
'environ, l'hymne national es-pagnol, joué
par la musique des marins de la flotte
anglaise-ancrée dans le port de Barcelone."
provoqua des huées et des sifflets. La
musique joua ensuite l'hymne anglais que
r.- rudilc écouta debout.
La fédération de football avait organisé
une fête à la montagne de Montserrat en
l'honneur de l'Orfeo Cala.lo et du foot-
bal club bareelonois. champion d'Espa-
gne; le gouverneur ayant ordonné d'ar-
borer le drapeau espagnol sur les auto-.
mobiles qui devaient transporter le
pjt't'c. la fédération de football a décom-
mandé la fête.
L'AFFAIRE D'INTOXICATION
DE RIVESALTES
RIVESALTES, 17 juiI1.''+- L'affaire
d'intoxication par de la crème glacée
prend de sérieuses proporfions. Un
garçonnet de dix ans, André Coma, a
succombé hier; trois personnes sont
dans un état désespéré; quinze autres
sent gravement atteintes et on ;si-
gnale plus de 150 malades. > -
Le parquet de Perpignan s'est
rendu sur les lieux..
Le médecin légiste a-fait l'autopsie
du jeune Coma et a procédé à l'ana-
iys'e des viscères. L'expertise mé-
dicale a démontré, que l'empoisonne-
ment était dû à du lait.
La marchande qui a vendu la
crème glacée a été inculpée, mais
laissée en liberté provisoire.
UN AVIATEUR MILITAIRE CARBONISÉ
DEERLYCK, 17 juin. — Le soldat avia-
teur Segers, vingt ans, de. Berchem-les-
Anvers, se livrait à des exercices au-
dessus de la plaine d'aviation de Wb-
vetg'hem. Tout à coup le moteur fit ex-
plosion-et le réservoir à. essence prit
feu. En un clin d'œil l'aéroplane - s'em-
brasa et s'abattit sur. le sol, où il fut
réduit en miettes. Le malheureux pilote
était complètement carbonisé.
EN DERNIERE HEURE :
Une nouvelle note des puis-
sances à la Chine.
La conférence franco-espagnole
s'ouvre à Madrid.
LES DÉPUTÉS COMMUNISTES
ONT ÉTÉ HIER LA CAUSE
D'UN VIOLENT INCIDENT
AU PALAIS-BOURBON
A propos de l'audition du président
du Conseil, ils tefusent de s'enga-
ger au secret, et, la commission s'étant
réunie dans- un autre local, ils ten-
tent à plusieurs reprises d'en
forcer l'accès.
Les salons de la présidence de la
Chambre ont été' hier le théâtre de
violents incidents.
Comme' nous l'avons annoncé,
M. 'Painlevë, président du Conseil,
;s'élait 'mis mardi à la disposition des
commissions' des affaires étrangères
,et de l'armée pour leur apporter, sur
:la situation au Maroc, les explications
•qu'il ne pouvait fournir publique-
ment à la Chambre sans inconvénient
pour l'intérêt national.. - -•
Hier matin, les membres de la.com-
mission des ..finances furent égale-
>m-ent, conviés à assister à la réunion.
11 en fut de même des membres des
commissions de la mariné et des co-
loiiies.
.AvanVd'entr,er dans ses eXjplica-
tions sur les affaires marocaines et
d'indiquer les grandes lignes, de la.
politique qu'il entend pratiquer, d'ac-
cord avec l'Espagne, pour mettre
fin aux- hostilités engagées dans le
Rif, -NI'. PainleN-t,-' appela l'attention de
tous ses aùditeups sur le caractère
confidentiel des déclarations qu'il al-
lait faire..
LE CAPITAINE VERYKAKIS
CONDAMNÉ A QUATRE ANS DE PRISON
1. CAPITAINE VERYKAKIS ; 2. M. PA-
PALEXOPOULOS ; - 3. M. VENIZELOS A
LA BARRE DES TÉMOINS
(Lire l'article page 3, colonne 6)
LA FOUDRE AYANT ARRACHÉ
TRENTE MÈTRES DE RAILS
CAUSA LE DÉRAILLEMENT
D'HACKETTSTOWN
On compte actuellement quarante-
deux morts et quatre-vingts blessés.
Les victimes sont, pour la plupart,
des immigrants allemands qui se ren-
daient à New-York pour retourner
dans leur pays.
NEW-YoRK, 17 juin. — Voici de
nouveaux détails sur l'accident de
chemin de fer qui s'est produit au
cours de la nuit de lundi à mardi près
J'HacketLstown (New-Jersey), sur le
Lackawana Railway.
On ne compte pas moins, à l'heure
actuelle, quarante - deux morts et
quatre-vingts blessés. La plupart de
ceux-ci sont dans un état grave.
Le train spécial, formé de dix voi-
tures et bondé d'immigrants qui .se
rendaient à New-York pour s'embar-
quer, à destination de l'Europe' - le
plus grand nombre d'entre eux rega-
gnaient l'Allemagne — ve'nait de
quitter Philippsburg lorsqu'un vio-
lent orage se déchaîna sur la région
que le convoi devait traverser. A
Rockp.ort, la foudre tomba sur la voie,
arrachant les rails sur une longueur
de trente mètres. La nuit ne permit
pas .au mécanicien de s'apercevoir à
temps du danger. Le train poursuivit
donc sa marche et s'engagea sur le
ballast que l'orage ve'nait de défoncer.
'" La locomotive dérailla et explosa:
la première voiture fut projetée sur
la machine, où elle se défonça,
DEUX TOILES DE WATTEAU ONT FAIT HIER 945,000 FRANCS
LA FAMEUSE « ENSEIGNE DE GERSAINT », QUI A ETE POUSSEE JUSQU'A 470,000 FRANCS
Deux toiles de Watteau faisant partie de la célèbre collection Léon-Michel Lévy, « l'Enseigne de Gersaint » et
« l'Ile enchantée », ont été adjugées respectivement, hier, 470,000 et 47,5,000 francs. (Lire l'article page 2.)
SI LES " DIX " LE VEULENT
NOUS ATTENDRONS 31 ANS
AVANT QUE SOIT PUBLIÉ
LE JOURNAL DES GONGOURT
Mais, si le droit dé publication appar-
tient à l'Académie. Goncourt, le droit
de communication est au ministre
de l'Instruction publique. -
Il est des questions qui semblent
d'une éternelle actualité : celle de la
publication du fameux Journal des Gon-
court est de celles-là.
Ce n'est pas devant nos lecteurs qu'il
est utile de la résumer. On sait que neuf
volumes furent publiés. Edmond de
Concourt s'arrêta devant le dixième. Les
cahiers représentant ce qui restait du
Journal de la vie littéraire furent mis
sous scellés chez un notaire. Ils y sé-
journèrent. conformément aux disposi-'
tiens testamentaires, pendant vingt ans,
et passèrent de l'étude au département
des manuscrits, de la' Bibliothèque na-
tionale" où ils devaient pouvoir « être
consultés et livrés à l'impression ». Ces
deux dernières dispositions demeurèrent
lettre morte. Dès lors, il y eut une « af-
faire ». aux multiples épisodes, et inté-
ressant. à titres divers, l'Académie Gon-
court, le ministre de l'Instruction pu-
blique et, ceux dont la curiosité ne peut
être satisfaite que par la publication
de la communication du manuscrit. Le
droit de publication appartient à l'Aca-
démie Goncourt, le droit de communica-
tion au ministre.
M. de Monzie, comme ses prédéces-
seurs, examinera la question. Il a dans
ses dossiers le rapport de M. Couderc,
conservateur des manuscrits à .la Bi-
bliothèque nationale. Ce rapport ne
conclut pas, mais contient des citations,
des extraits. Il fait suite à une lecture,
à un envoi de papier timbré, à une ac-
tion vigoureuse de notre confrère le Ma-
tin. Le ministre de l'époque demanda
ce rapport. L'Académie Goncourt dé-
légua Henry Céa:rd à la Bibliothèque'
nationale. La lecture dura six ans.
Avant cet acte, personne ne connais-
sait le manuscrit. Le rapport de Henry
Céard concluait à l'impossibilité de pu-
blier in extenso. Y avait-il impossibi-
lité de communiquer? Sans doute, puis-
aue la Question est encore pendante. ,
Chez le président
de l'Académie Goncourt
— En ce qui concerne la publicatron,
je n'en ai jamais été partisan, nous dit
M. Gustave Geffroy, président de l'Aca-
démie Goncourt. Mon opinion s'est ren-
forcée depuis que j'ai lu ce Journal, il
y a un mois environ. Avant, j'étais fixé
par ce que Céard m'en avait dit. Le mo-
ment de publier n'est pas encore venu.
— Quelles sont vos raisons de fait?
— Vous les connaissez : ce Journal
intime contient des appréciations qui ne
peuvent' être publiées pour le moment.
Elles concernent des personnes encore
vivantes.
— Critiquée par les uns, parce
qu'elle ne publi8 pas, l'Académie que
vous présidez le serait par les autres
si elle prenait la.décision contraire.
— Nous préférons les critiques ac-
tuelles. La publication nous appartient
pendant cinquante ans. Avec les cinq
ans de guerre, cela nous conduit en
1956. A près, le droit sera dans le do-
maine publie...
— Si, d'ici là, le ministre autorise la
lecture.
Que fera, sur ce point important,
M. de Monzie, qui est avocat, lorsqu'il
aura consulté ses conseils et le dossier?
Autour de lui, on observe une règle de
de sa décision.
— ROGER VALBELLE.
UNE REINE
REGARDE
LA VIE
par
LA REINE MARIE DE ROUMANIE
REINE MARIE DE ROUMANIE
L'ÉVOLUTION DES IDÉES
SUR LE MARIAGE
Copyright en Grande-Bretagne, par la
Weeklv Dispatch ; aux, Etats-Unis et
Canada par la « Nortli American .VetOs-
paper Alliance ", en France par Excelsior.
en Autriche par la Neue Freie Press, et
partout ailleurs par le (1 Famous Fea-
tures Syndicats, Iw.'". Tous droits ré-
bervés. Reproduction totale ou pC'I'lieU"?
formellement interdite. — Voir les numé-
ros d'Excelsior depuis le lundi le. juin.
Mais, enfin, si le mal est fait.
quoi se retourner contre el
considérer comme une créatur
nu 1 père ne permettra à son fils
traduire dans sa famille. L'hc
'd'autre part, ira offrir sa main a tale
jeune fille innocente, tandis que
victime d'hier devra pour toujours
vivre avec sa honte.
Non, non, une telle injustice doit
disparaître, au moins dans ses consé-
quences extrêmes, et le monde en
verrait certainement plus vite la fin
si les femmes se témoignaient entre
elles plus de bonté, plus de compas-
sion, plus de solidarité.
Autant que les hommes, elles sont-
responsables de l'attitude que prend
le monde vis-à-vis de leurs sœurs
tombées.
Le véritable féminisme m'appara't
comme une 'solidarité parfaite entre
les femmes. Par conséquent, cel'-s
qui ont été foulées aux pieds, r.ejc-
tées, fût-ce pour avoir aimé incon-
sidérément, doivent être soutenues
par les autres.
Les hommes sont solidaires les uns
des autres, ils forment bloc, c'est
pourquoi ils sont forts. Les femmes
sont « rosses » les unes envers !es
autres, trop souvent e 11 es te ré-
jouissent du désastre de leurs sœurs
et les premières ferment leur porto
à la malheureuse qui a perdu la
c'cnsidé.raton publique.
Ne vaudrait-il pas mieux lui ten-
dre la main, l'aider à reprendre le
droit chemin, faire comprendre aux
hommes qu'elle n'est parj nécessai-
rement une épave pour avoir commis
une erreur? Si nous devons crée - un
monde nouveau pourquoi ne pas es-
sayer de le faire meilleur?
Le mariage serait plus parfait e,t
plus durable et, en cas d'échec, plu-;
supportable si l'homme et la femme,
montrant patience et compréhension,
devenaient de meilleurs camarades.
■L'amour, porté à titi certain degré
d'extase ne peut se maintenir tT'(;!S
longtemps; dans le mariage, il esfc
censé durer toute la vie; pourtant la
fidélité n'a pas été décrétée par Ja.
nature. C'est pourquoi, au moment où
la flamme de l'amour brille avec
moins d'ardeur, il faudrait que des
mains adroites en changeassent !a
nature. L'amour deviendrait de l'ami-
t;é. Serait-ce si difficile ? Le mari et
la femme se connaissent si bien : ilS
ont le même foyer, les mêmes invé-
rêts. ils sont parents des mêmes en-
fants, quelle base magnifique pour
établir une belle amitié, compréJlcn-
sive, agissante ! Pourquoi mettre
tant de fausseté dans leur attitude?
Quand la passion est morte dans ces
deux cœurs, pourquoi ne pas la rem-
placer par une loyale affection ?
Pourquoi même ne pas comprendre,,
De bons principes peuvent
avoir une grande influence: de
bons modèles en ont une bien
plus grande encore. s. SMILES.
16me Année. — N° 5,302. - Pierre Lafitte, fondateur.
20C: aris, Seine, S.-et-Oise 1. 1 -1 PARIS, 20, RUE D'ENGHIEN (Xme) .> et Colonies 2 Sc.
-........ VOIR
EN 'PAGE 6
NOS
ILLUSTRATIONS
JEUDI
18
JUIN 1925 ,
Saint Florentin
j
Uir. têlégr. : Excel.-Paris. — Tél. : Gut. 02-73, 02-75, 15-00.
L'ARRIVÉE A NAPLES DE L'ESCADRE FRANÇAISE DE LA MÉDITERRANÉE
(PHOTOGRAPHIES PRISES PAR L'ENVOYÉ SPECIAL D' " EXCELSIOR " )
i. LE CUIRASSE ITALIEN « CAVOUR a TIRE, DES SALVES EN L'HONNEUR DE LA FLOTTE FRANÇAISE ; 2. LE « CAVOUR » ET LE « GUILIO-CESARE 3. LA VEDETTE AMENANT LE CONSUL DE FRANCE ET DES OFFICIERS
ITALIENS ; 4. L'AMIRAL DUMESNIL REÇOIT, A LA COUPEE DU « PROVENCE .», M. NETON, CONSUL GENERAL DE FRANCE A NAPLES
On sait que le gouvernement français a envoyé quatre bâtiments de guerre porter, a Nap!»:s, le salut de la marine française à la marine
italienne. L'escadre française, qui avait quitté Toulon samedi, est arrivée lundi matin à _.Naples ; elle est composée des cuirassés « Pro-
vence », battant pavillon du vice-amiral Dumesnil, et « Courbet », commandé par le capitaine de vaisseau Mottez; des contre-torpilleurs
« Touareg », commandé par le capitaine de frégate Fernet, et « Hova », sous le commandement du capitaine de corvette Leluc. A son
entrée dans le golfe, l'escadre a échangé des saluts avec une division navale italienne, comprenant les cuirassés « Cavour » et « Guilio-
Cesare » et les destroyers « Fabrizi » et « Lamasa » et placée sous le commandement de l'amiral Simonetti. L'aide de camp de l'amiral
.. italien et M. Neton, consul général de France, vinrent souhaiter la bienvenue à l'amiral Dumesnil. Puis le commandant de l'escadre
française a rendu visite à l'amiral Simonetti, à bord du « Cavour ». La présence de la fotte française a suscité un grand enthousiasme.
LES SOCIALISTES EXAMINENT LA SITUATION POLITIQUE
DE LEUR PARTI A L'ÉGARD DU CARTEL DES GAUCHES
Aucune décision n'ayant pu être prise cette nuit, une
nouvelle réunion sera tenue aujourd'hui.
Le groupe socialiste de la^Ghambre
s'est réuni, hier matin, pour exami-
ner la situation politique et les consé-
quences du vote émis la veille par
ses membres sur la demande de dis-
cussion immédiate de l'interpellation
de M. Doriot.
Dans ce vote. er. effet,-, 18 sociali's-
tes ont voté contre la discussionJm-;
médiate, c'est-à-dire avec 4e. gouver-
nement. tandis que S4 s'abstenaient
et 2 votaient avec les communistes
pour la discussion imniédiàte.* f
Hier matin, la discussion fut lon-
gue et animée. Tour à tour, les pro-
blèmes de- l'heure furent examinés.
On ipaiia ainsi de la question maro-
caine, du problème financier et môme'
de la réforme électorale..Plusieurs
membres du groupe manifestèrent
l'intention très nette de rompre avec
la politique de soutien qui n'avait
plus, disaient-ils, l'approbation de
leurs fédérations départementales.
D'autres, moins nombreux mais_
comptant parmi les leaders du parti,
ont insisté, au contraire pour le
maintien du cartel.
À 13' heures, après trois heures de
délibération, la réunion prenait 'fin.
Le groupe décidait alors de tenir,
pour continuer la discussion, une
s'éance de nuit à laquelle seraient
conviés les membres de la commis-
sion administrative du parti.
,, Deux tendances se manifestaient-
à ce,..momen t, : l'une en, faveur d'e !a
•r é d a e t i o n ,'d'une déclaration du
groupe, adressée au président du
Conseil et faisant connaître les con-
ditions auxquelles la' politique de
soutien\ serait continuée ; l'autre,
pour la convocation d'un congrès ex-
traordinaire' du parti. qui ,prendrait
une décision.
La délibération de nuit
Une cinquantaine de députés so-
cialistes eL de membres de la commis-
sion administrative permanente ont
assisté ,à la délibération de la nuit
dernière qui a eu lieu au huitième
bureau du Palais-Bourbon.
La plupart des leaders du groupe
'étaient présents. - ^
Dès le début, les diverses tendances
'se sont affrontées. Presque tous les
prateurs,'marquèrent " de façon très
nette leur hostilité à la politique
financière de M. CailFaux.'
Un peu avant minuit, quelques dé-
putés se retirèrent, déclarant «qu'il y
avait encore une dizaine de rapports.
à entendre. ' ..
Leur impression était que, sous la
pression des fédérations départemen-
tales, la majorité'du gro^-pe et sur-
tout de la G. A. P. estimait"qu'il fal-
lait cesser -'Ia 'pqJit)q\Je: de soutien
pour pratiquer une' politique nette-'
iiienl soci " s è. - "
On semble donc s'orienter vers une
rupture du cartel."
. Dans l'impossibilité d'arriver à
un accord, le groupe a finalement
décidé, de tenir une nouvelle réunion
aujourd'hui.. -t ••
II est, possible que les diverses
suggestions émilses. soient renvoyées
à t'examen d'une commission spé-
ciale du parti. ; •- :
MANIFESTATIONS SÉPARATISTES
EN ESPAGNE
PERPIGNAN, 11 juin. — ues voyageurs
qui1 sont arrivés de Barcelone rapportent
que plusieurs incidents se sont produits
récemment dans cette ville. Lors de. --la
procession populaire et traditionnelle du
'jour de la Fête-Dieu, une partie du pu-
ibllc a manifesté par des app'.audisse-
jTnents et des acclamations au passage des
anciens drapeaux qui portaient des écus-
jsôns ou des rubans aux couleurs cata-
lanes. Le gouverneur avait interdit aupa-
l!1'irvan t toutes sorte-s de manifestations
(dans la rue. Plusieurs personnes ont été
arrêtées ; elles ont été renjises en li'berté
après une détention de 15 heures et ont
dû payer des amendes allant de 25 à
(i,000 pesetas. Le banquier Jo&ep Gari Ji-
ineno a dû payer une amende de 1,000 pe-
setas.
Pendant un match de football organisé
en l'honneur de la société Orfeo Catalo,
et auquel .assistèrent 30,000 personnes
'environ, l'hymne national es-pagnol, joué
par la musique des marins de la flotte
anglaise-ancrée dans le port de Barcelone."
provoqua des huées et des sifflets. La
musique joua ensuite l'hymne anglais que
r.- rudilc écouta debout.
La fédération de football avait organisé
une fête à la montagne de Montserrat en
l'honneur de l'Orfeo Cala.lo et du foot-
bal club bareelonois. champion d'Espa-
gne; le gouverneur ayant ordonné d'ar-
borer le drapeau espagnol sur les auto-.
mobiles qui devaient transporter le
pjt't'c. la fédération de football a décom-
mandé la fête.
L'AFFAIRE D'INTOXICATION
DE RIVESALTES
RIVESALTES, 17 juiI1.''+- L'affaire
d'intoxication par de la crème glacée
prend de sérieuses proporfions. Un
garçonnet de dix ans, André Coma, a
succombé hier; trois personnes sont
dans un état désespéré; quinze autres
sent gravement atteintes et on ;si-
gnale plus de 150 malades. > -
Le parquet de Perpignan s'est
rendu sur les lieux..
Le médecin légiste a-fait l'autopsie
du jeune Coma et a procédé à l'ana-
iys'e des viscères. L'expertise mé-
dicale a démontré, que l'empoisonne-
ment était dû à du lait.
La marchande qui a vendu la
crème glacée a été inculpée, mais
laissée en liberté provisoire.
UN AVIATEUR MILITAIRE CARBONISÉ
DEERLYCK, 17 juin. — Le soldat avia-
teur Segers, vingt ans, de. Berchem-les-
Anvers, se livrait à des exercices au-
dessus de la plaine d'aviation de Wb-
vetg'hem. Tout à coup le moteur fit ex-
plosion-et le réservoir à. essence prit
feu. En un clin d'œil l'aéroplane - s'em-
brasa et s'abattit sur. le sol, où il fut
réduit en miettes. Le malheureux pilote
était complètement carbonisé.
EN DERNIERE HEURE :
Une nouvelle note des puis-
sances à la Chine.
La conférence franco-espagnole
s'ouvre à Madrid.
LES DÉPUTÉS COMMUNISTES
ONT ÉTÉ HIER LA CAUSE
D'UN VIOLENT INCIDENT
AU PALAIS-BOURBON
A propos de l'audition du président
du Conseil, ils tefusent de s'enga-
ger au secret, et, la commission s'étant
réunie dans- un autre local, ils ten-
tent à plusieurs reprises d'en
forcer l'accès.
Les salons de la présidence de la
Chambre ont été' hier le théâtre de
violents incidents.
Comme' nous l'avons annoncé,
M. 'Painlevë, président du Conseil,
;s'élait 'mis mardi à la disposition des
commissions' des affaires étrangères
,et de l'armée pour leur apporter, sur
:la situation au Maroc, les explications
•qu'il ne pouvait fournir publique-
ment à la Chambre sans inconvénient
pour l'intérêt national.. - -•
Hier matin, les membres de la.com-
mission des ..finances furent égale-
>m-ent, conviés à assister à la réunion.
11 en fut de même des membres des
commissions de la mariné et des co-
loiiies.
.AvanVd'entr,er dans ses eXjplica-
tions sur les affaires marocaines et
d'indiquer les grandes lignes, de la.
politique qu'il entend pratiquer, d'ac-
cord avec l'Espagne, pour mettre
fin aux- hostilités engagées dans le
Rif, -NI'. PainleN-t,-' appela l'attention de
tous ses aùditeups sur le caractère
confidentiel des déclarations qu'il al-
lait faire..
LE CAPITAINE VERYKAKIS
CONDAMNÉ A QUATRE ANS DE PRISON
1. CAPITAINE VERYKAKIS ; 2. M. PA-
PALEXOPOULOS ; - 3. M. VENIZELOS A
LA BARRE DES TÉMOINS
(Lire l'article page 3, colonne 6)
LA FOUDRE AYANT ARRACHÉ
TRENTE MÈTRES DE RAILS
CAUSA LE DÉRAILLEMENT
D'HACKETTSTOWN
On compte actuellement quarante-
deux morts et quatre-vingts blessés.
Les victimes sont, pour la plupart,
des immigrants allemands qui se ren-
daient à New-York pour retourner
dans leur pays.
NEW-YoRK, 17 juin. — Voici de
nouveaux détails sur l'accident de
chemin de fer qui s'est produit au
cours de la nuit de lundi à mardi près
J'HacketLstown (New-Jersey), sur le
Lackawana Railway.
On ne compte pas moins, à l'heure
actuelle, quarante - deux morts et
quatre-vingts blessés. La plupart de
ceux-ci sont dans un état grave.
Le train spécial, formé de dix voi-
tures et bondé d'immigrants qui .se
rendaient à New-York pour s'embar-
quer, à destination de l'Europe' - le
plus grand nombre d'entre eux rega-
gnaient l'Allemagne — ve'nait de
quitter Philippsburg lorsqu'un vio-
lent orage se déchaîna sur la région
que le convoi devait traverser. A
Rockp.ort, la foudre tomba sur la voie,
arrachant les rails sur une longueur
de trente mètres. La nuit ne permit
pas .au mécanicien de s'apercevoir à
temps du danger. Le train poursuivit
donc sa marche et s'engagea sur le
ballast que l'orage ve'nait de défoncer.
'" La locomotive dérailla et explosa:
la première voiture fut projetée sur
la machine, où elle se défonça,
DEUX TOILES DE WATTEAU ONT FAIT HIER 945,000 FRANCS
LA FAMEUSE « ENSEIGNE DE GERSAINT », QUI A ETE POUSSEE JUSQU'A 470,000 FRANCS
Deux toiles de Watteau faisant partie de la célèbre collection Léon-Michel Lévy, « l'Enseigne de Gersaint » et
« l'Ile enchantée », ont été adjugées respectivement, hier, 470,000 et 47,5,000 francs. (Lire l'article page 2.)
SI LES " DIX " LE VEULENT
NOUS ATTENDRONS 31 ANS
AVANT QUE SOIT PUBLIÉ
LE JOURNAL DES GONGOURT
Mais, si le droit dé publication appar-
tient à l'Académie. Goncourt, le droit
de communication est au ministre
de l'Instruction publique. -
Il est des questions qui semblent
d'une éternelle actualité : celle de la
publication du fameux Journal des Gon-
court est de celles-là.
Ce n'est pas devant nos lecteurs qu'il
est utile de la résumer. On sait que neuf
volumes furent publiés. Edmond de
Concourt s'arrêta devant le dixième. Les
cahiers représentant ce qui restait du
Journal de la vie littéraire furent mis
sous scellés chez un notaire. Ils y sé-
journèrent. conformément aux disposi-'
tiens testamentaires, pendant vingt ans,
et passèrent de l'étude au département
des manuscrits, de la' Bibliothèque na-
tionale" où ils devaient pouvoir « être
consultés et livrés à l'impression ». Ces
deux dernières dispositions demeurèrent
lettre morte. Dès lors, il y eut une « af-
faire ». aux multiples épisodes, et inté-
ressant. à titres divers, l'Académie Gon-
court, le ministre de l'Instruction pu-
blique et, ceux dont la curiosité ne peut
être satisfaite que par la publication
de la communication du manuscrit. Le
droit de publication appartient à l'Aca-
démie Goncourt, le droit de communica-
tion au ministre.
M. de Monzie, comme ses prédéces-
seurs, examinera la question. Il a dans
ses dossiers le rapport de M. Couderc,
conservateur des manuscrits à .la Bi-
bliothèque nationale. Ce rapport ne
conclut pas, mais contient des citations,
des extraits. Il fait suite à une lecture,
à un envoi de papier timbré, à une ac-
tion vigoureuse de notre confrère le Ma-
tin. Le ministre de l'époque demanda
ce rapport. L'Académie Goncourt dé-
légua Henry Céa:rd à la Bibliothèque'
nationale. La lecture dura six ans.
Avant cet acte, personne ne connais-
sait le manuscrit. Le rapport de Henry
Céard concluait à l'impossibilité de pu-
blier in extenso. Y avait-il impossibi-
lité de communiquer? Sans doute, puis-
aue la Question est encore pendante. ,
Chez le président
de l'Académie Goncourt
— En ce qui concerne la publicatron,
je n'en ai jamais été partisan, nous dit
M. Gustave Geffroy, président de l'Aca-
démie Goncourt. Mon opinion s'est ren-
forcée depuis que j'ai lu ce Journal, il
y a un mois environ. Avant, j'étais fixé
par ce que Céard m'en avait dit. Le mo-
ment de publier n'est pas encore venu.
— Quelles sont vos raisons de fait?
— Vous les connaissez : ce Journal
intime contient des appréciations qui ne
peuvent' être publiées pour le moment.
Elles concernent des personnes encore
vivantes.
— Critiquée par les uns, parce
qu'elle ne publi8 pas, l'Académie que
vous présidez le serait par les autres
si elle prenait la.décision contraire.
— Nous préférons les critiques ac-
tuelles. La publication nous appartient
pendant cinquante ans. Avec les cinq
ans de guerre, cela nous conduit en
1956. A près, le droit sera dans le do-
maine publie...
— Si, d'ici là, le ministre autorise la
lecture.
Que fera, sur ce point important,
M. de Monzie, qui est avocat, lorsqu'il
aura consulté ses conseils et le dossier?
Autour de lui, on observe une règle de
de sa décision.
— ROGER VALBELLE.
UNE REINE
REGARDE
LA VIE
par
LA REINE MARIE DE ROUMANIE
REINE MARIE DE ROUMANIE
L'ÉVOLUTION DES IDÉES
SUR LE MARIAGE
Copyright en Grande-Bretagne, par la
Weeklv Dispatch ; aux, Etats-Unis et
Canada par la « Nortli American .VetOs-
paper Alliance ", en France par Excelsior.
en Autriche par la Neue Freie Press, et
partout ailleurs par le (1 Famous Fea-
tures Syndicats, Iw.'". Tous droits ré-
bervés. Reproduction totale ou pC'I'lieU"?
formellement interdite. — Voir les numé-
ros d'Excelsior depuis le lundi le. juin.
Mais, enfin, si le mal est fait.
quoi se retourner contre el
considérer comme une créatur
nu 1 père ne permettra à son fils
traduire dans sa famille. L'hc
'd'autre part, ira offrir sa main a tale
jeune fille innocente, tandis que
victime d'hier devra pour toujours
vivre avec sa honte.
Non, non, une telle injustice doit
disparaître, au moins dans ses consé-
quences extrêmes, et le monde en
verrait certainement plus vite la fin
si les femmes se témoignaient entre
elles plus de bonté, plus de compas-
sion, plus de solidarité.
Autant que les hommes, elles sont-
responsables de l'attitude que prend
le monde vis-à-vis de leurs sœurs
tombées.
Le véritable féminisme m'appara't
comme une 'solidarité parfaite entre
les femmes. Par conséquent, cel'-s
qui ont été foulées aux pieds, r.ejc-
tées, fût-ce pour avoir aimé incon-
sidérément, doivent être soutenues
par les autres.
Les hommes sont solidaires les uns
des autres, ils forment bloc, c'est
pourquoi ils sont forts. Les femmes
sont « rosses » les unes envers !es
autres, trop souvent e 11 es te ré-
jouissent du désastre de leurs sœurs
et les premières ferment leur porto
à la malheureuse qui a perdu la
c'cnsidé.raton publique.
Ne vaudrait-il pas mieux lui ten-
dre la main, l'aider à reprendre le
droit chemin, faire comprendre aux
hommes qu'elle n'est parj nécessai-
rement une épave pour avoir commis
une erreur? Si nous devons crée - un
monde nouveau pourquoi ne pas es-
sayer de le faire meilleur?
Le mariage serait plus parfait e,t
plus durable et, en cas d'échec, plu-;
supportable si l'homme et la femme,
montrant patience et compréhension,
devenaient de meilleurs camarades.
■L'amour, porté à titi certain degré
d'extase ne peut se maintenir tT'(;!S
longtemps; dans le mariage, il esfc
censé durer toute la vie; pourtant la
fidélité n'a pas été décrétée par Ja.
nature. C'est pourquoi, au moment où
la flamme de l'amour brille avec
moins d'ardeur, il faudrait que des
mains adroites en changeassent !a
nature. L'amour deviendrait de l'ami-
t;é. Serait-ce si difficile ? Le mari et
la femme se connaissent si bien : ilS
ont le même foyer, les mêmes invé-
rêts. ils sont parents des mêmes en-
fants, quelle base magnifique pour
établir une belle amitié, compréJlcn-
sive, agissante ! Pourquoi mettre
tant de fausseté dans leur attitude?
Quand la passion est morte dans ces
deux cœurs, pourquoi ne pas la rem-
placer par une loyale affection ?
Pourquoi même ne pas comprendre,,
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