Titre : Excelsior : journal illustré quotidien : informations, littérature, sciences, arts, sports, théâtre, élégances
Éditeur : [s. n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-02-14
Contributeur : Lafitte, Pierre (1872-1938). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32771891w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 14 février 1925 14 février 1925
Description : 1925/02/14 (A16,N5178). 1925/02/14 (A16,N5178).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4603921f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-228
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/07/2016
EXCELSIOR
Rien d'excellent ne se
fait. tout à coup. ,yfe
EPICTETE.
16me Année, — N° 5,178. — Pierre Lafitte. fondateur.
Aftc. Paris, Seine, S.-et-Oise
20 et Seine-et-Marne.
PARIS, 20, RUE D'ENGHIEN (Xme)
Départements nrc.
et Colonies 25
.......... VOIR ..........
EN PAGE 6
1
•■■• NO S
ILLUSTRATIONS
SAMEDI
14
FEVR!ER 1925
........................
Saint Valentin
Adr. télégr. : Excel.-Paris. — Tél. : QVit. 0:':-73, 02-75, , 1- *W.
UN ÉMOUVANT RÉCIT
DU PREMIER VOYAGE
DU COLONEL VUILLEMIN
A TRAVERS LE DÉSERT
Ces lignes, où se révèle le cou-
rage de ce soldat, prennent une
grandeur tragique au lende-
main de l'accident de Niamey.
DES NOUVELLES PLUS RASSURANTES
SONT PARVENUES A SON SUJET
Le tragique voyage qui vient d'être
interrompu, a Niamey, n'est pas le
premier qu'ait accompli Ir. colonel
Vuillemin, au-dessus de l'Afrique du
Nord.
Dans le rapport officie)' quïl ré-
digea., lors do- s.on voyage Paris-.\Iger-
Tomhouctou-Dakar en 1920, le colo-
nel Yuillemin — jl 'était alors com-
mandant — écrivait :
^— J'estime, que, en tenanl compte, des
procédés que j'indique plus haut pour
vaincre les difficultés que .nous avons
reneonlréN;,.,UOC ligne pourra être créée
dès qu'on levoqdra. Je suis personnelle-
ment prêt à recommencer la traversée du
Sahara, et, cette fois, avec certitude de
succès. Je pense, en oulre,¡(IlIe celle ligne
pourrait fonctionner toute l'année avec
régularité... 1
Cette conclusion optimiste était
d'autant plus, admirable'que le raid
LE COLONEL YUILLEM1::'i (X)'
après sort atterrissage; à D(iliat- en
1920. A sa droite, Mme Merlin.
aérien du commandant N'ui-Ilemi-a en
février 1920 avait été terriblement
'difficile: Le--lieutenant Dagncaux, qui
, pilotait an doë -av-i^s -de- la', petite
escadrille, doit «'arrêter a. Arak, entre
ln-Salaii"et Taman - Rasset. L'adju-,
dant Bernard, qui emmenait comme
.passager le -éhéral Laperrine. at-
tefi• it tfîi-pi£ïiî dé sértr ët le malheu-
reux général, blessé au cours d'un/;'
dure prise de contact avec le,'sol,
meurt après plusieurs jours de souf-
france. Quant au commandant Yuil-
lemin. qui avait perdu de vue, dans'
la brume, i'a.ppareH de Bernard, il
s'égare lorsque sa boussole s'affole et'
il al te ni en plein Taiiç/.rouH..;
« Nous mangeons notre repas froid
et. passons la nuit dans l'avion, la
carabine il portée de lu main,, ré-"
;vçill>és à'"eJiaqiie instant par les cris
des fauves>. Le lendemain.de 'H,dote
et son observateur, I.c lieutenant
G^alUs, reprennent' ieijr voi, et se
posent au poste français de Menaka,
à £00 ,kilomètres à l'est de pao, sur
le Niger/-La-vie-pétait sauve, après
une série d*êpre.ûves dont la plus
el)iouvante", avait été l'arrivée-à In-
Salah, iE 10, février.
Nous arrivons k 12 h. 15 dans la
région dln-Saliih., Toute la plaine est
couverte d'uije (empâte de sable ressem-
blant à un ;hrollillard de; France, mais
ri,'une épaisseur de 1.100 miîtrcs. -
Après, avoir tourné au-dessus, de la
région décousis en cherchant en vain à
Apercevoir Irt-Salah, je décide de" des-
cendre à la limite du vent de sa 1)1%. près
des ou,sis. Horriblement .^ secoue, je
prends niés dispositions pour atterrir
dans un s(,Iliôtt :.desséell,é; une rafale de
vent'me plaque au soi. à cheval sur- un
fossé de 1 m. rif) .de largeur. t/ayi.dn se
pose sans choc et ne bouge plus. Les.
joues sont d'un côté du fossé., la queue
de raut.t'c. nitslicc s'est.. t-tssec dans le
sable. Je suis à bout de forces et* je. me
couche soirs les. ailes...
Ces lignes de détresse rcvëtellt;.u'n
caraQt.crc 'de grandeur tragique au
lendemain du jour oü l',-ï\-ion du
lieutcnant-oolonel Yuillemin s'est
écrase au so!. à Niamey, distant de
quelques, centaines de kilomètres'à
peine de Gao et de Menaka.
Le colonel Vuillemin va mieux
Bf)p))KAUx. 13 février. — La .fa-
mille du colonel Yuillemin a reçu du
gouverneur général de l'Afrique 'oeei-
dentale française 'le télégramme sui-
yanL :
DAKAR, 12 février, 16 Il eiii.-es. —
Niamey télégraphie le 11 février :
Etat coloneL Yuillemin légèrement
amélioré. Vous tiendrai au courant.
— CARDE.
Cp «télégramme a été confirmé, offi-
ciellement par une autre dépêche du
gouverneur générai de l'Afrique oc-
cidentale :
DAKAR, -12 février, .16 heures. —
Cercle Niamey télégraphie état colo-
nel l'tâ lcmÚt légèrement amélioré,
étnt sergent Knecht stafionnaire, état
capitaine Dog?icaux satisfaisant. —
CARDE. '
D'autre part, le sous-secrétariat
d'Etat à !'Aéronaut;quc a reçu le
télégramme suivant :
NIAMEY, 12 février, 17 heures. —
L'état du colonel Vtt illculin s'est lé-
gèrement amélioré. L'état de Da-
gneaux est très satisfaisant. Celui
de Knecht est aussi satisfaisant.
Signé : DE GO Y S.
De telles nouvelles sont rassuran-
tes. surtout après les bruits alar-
mants'qui avaient couru avant-hier
soir cf. même dans la matinée d'hier.
II est maintenant permit d'espérer
.que dans quelques jours Ic licute-
nant-colonel Vuiifentin et le servent
mécanicien Kjiecht seront hors de
danger.
121 CADAVRES ONT PU
ÊTRE REMONTES HIER
DE LA MINE TRAGIQUE
DE DORTMUND
La plupart ne portent trace ni
de brûlures ni de blessures, et il
est manifeste qu'ils ont péri
étouffés par le gaz.
LE CHANCELIER LUTHER S'EST RENDU
SUR LES LIEUX DU SINISTRE
]-)ORT'\IUI;D. 13 février. — Les. o'pé-'
rations (1ri déblaiement et de sauve-
tage dans la mine Ministre-Stein ont'
dû être arrêtées ce matin pen-
dant un certain temps, les, émanations
de gaz ayant interrompu le travail
de plusieurs infirmiers faisant partie
des équipes de secours. Plusieurs
d'entre eux ont été blessés et l'un est,
décédé. Jusqu'à présent cent vingt et
uu cadavres ont été remontés. La plu-,
part révèlent clairement la mort par
asphyxie.
Les causes de la catastrophe ne sont
toujours pas. déterminées. mais on
déclare '-qiic de petites, explosions -"Je
grisou ont déjà été perçues dans la
soirée du 10 février, provoquées par
l'étincelle, d'une machine électrique.
Personne ne croyait cependant à
l'imminence d'une catastrophe.'
Sans. arrêt, les bennes descendent
dans le puits pour remonter avec
d'horribles chargements de cadavres.
Les victimes, sont déposées sur des
lits de" paille, poires de char-bon, les
membres convulsés. Pas de brûlures,
pas de blessures. Tous ont péri
étouffés. s
Le chancelier Luther est arrivé à
Dortmund avec M. Pempner. secré-
taire d'Etat. Après avoir exprimé ses
condoléances à la direction et'au
conseil d'exploitation de la mine, il
s'est fait conduire dans la grande
salle où sont étendus lés cadavres des
victimes. Le' chancelier s'est entre-
tenu ensuite avec les équipes de se-
cours et [e.s a remerciées pour les ef-
forts et Je courage dont elles avaient
fait preuve au cours des opérations,
de sauvetage.
Les télégrammes de condoléances
continuent à affluer à la direction de
la mine. Des listes de souscription en,
faveur des familles des mineurs tués'
ont été ouvertes un peu partout. Le
bourgmestre de Dortmund a interdit
toute réjouissance publique. Les fu-
nérailles auront probablement lieu
lundi.
L'AVIATEUR BELGE THIEFFRY
VOLE DE DIJON A LYON
Parti hiet' à midi de Dijon pour,
Perpigitaij..terme de la deuxième
étape. le lieutenant Thieffry, chef de
l'équipage de l'avion "trois moteurs
qui lente le raid Belgique-Congo
belge, a survolé Lyon à 44 heures, et
Plis la direction du sud. L'appàreil
était à faible hauteur et progressait
lentemeut. en raison du'vent. debout.
Aussi le chef de la mission crut-ib
bon de faire demi-tour et, d'amerrir:
à. Bron. sur l'aérodrome voisin de
Lyon. d'où. il reprendra ['air, sitôt
que les fondit iong atmosphériques
seront mciitcures.
GRACE A SON SANG-FROID
UN IMPRUDENT L'ÉCHAPPE BELLE
TRGYES, 13 février. —- Au passage
à 'niveau de > Romïiiy-sur-Seine, un
jeune homme de dix-hiiiL.,iiis, nommé
Paul Imbrun, préparateur en phar-
macie, ayant voulu traverser la
voie bien que la barrière frit, fermée,
a' été happé par -la locomotive d'un
train de marchandises et projet..' en-'
Ire les rails entre lesquels il s'upiat.it.
Après le passage du convoi, il se re-
leva. ne portant que de légères con-
tusions"
EN DERNIERE HEURE :
Les dominions britanniques et
le protocole de Genève.
Le conflit entre le président
Coo'lidge et le sénateur Borah.
Un succès italien en Tripoli-
taine.
CE QUE LES PENSIONNÉS DE GUERRE TOUCHERONT
D'APRÈS LE PROJET VOTÉ PAR LA CHAMBRE
ET QUI VA VENIR EN DISCUSSION AU SÉNAT
La Chambre a terminé avant-hier l'examen des dispositions de la loi de finances relatives
au réajustement des pensions des mutilés, des veuves, des orphelins et des ascendants, qui
viendra en discussion devant le Sénat. Elle a adopté pour les invalides un supplément
annuel égal à 80 0/0 de leur pension actuelle; pour les veuves et les orphelins, 640 francs de
plus par an; pour les ascendants, un supplément annuel égal à 80 0/0 de leur pension
actuelle. Quant aux allocations aux grands mutilés, à partir de 85 0 0, elles seront cumulées
avec les pensions réajustées.
TABLEAU DES SUPPLÉMENTS BASÉS SUR L'INDICE 1,80
Pour ca!c:!)or les suppléments sur la base de l'in-
dicr. LOO, il v suffit de multiplier le montant de la
pension ou de la majoration, taux 1919, par 0,8. ,•
Exemple : un invalide de 10 0/0 qui touchait
210 francs
24.0 + (240 X 0,8) soit 240 + 192 = 432 francs
Flic veuve de soldat, qui- touchait 800 francs, tou-
eliei-a :
800 + (800 x 0,8) soit 800 <-f- 640 = 1,440 francs
. MAJORATION par ENFANT
DEGRÉ PENSION PENSION „— - ,,,
d'invalidité actuelle projetée PRIME PRIME
" - actuelle projetée
10 0/0 2 iO . 432 30 5i
15 0/0 648 45 81
20 0/0 480 864 60 108 .
25 0/0 6ffl 1080 75 i35
30 0/0 "A 720 "- «» m —
, 3ia 0/0 s-lo 1512 jO,) -
40 0/0 !}Ij() 1728 j 20 216
45 0/0 1080 1944 2W
50 0/0 1200 2160 150 2iO
5.5 0/0 J:320 2176 16ô 297
60 0/0. - 1440 2592. 180 32'1";
C5 0/0 1-560 2308 19:") 35!
70 0/0 1680 :K>?i 210 378
75 0/0 1800 ?40 245 405 "
'80 0/0 11^0 3456 240 '■ 4.'12
85 0/0 2010 367*2 255 150
90 0/0 2t60 3888 270 486.
95 0/0 2rlSl) 4104 28ô 5)3
100 0. 0 ' 2iOO 4320 300 5io
LES VEUVES
À l'exclusion des veuves remariées, qui conservent
leur droit et -touchent leur pension habituelle, l'aug-
mentation prévue est basée sur la pension d'une
veuve percevant sur le taux de simple soldat.
.a) Exemple : Veuve de simple soldat.
Pension 800 francs
Augmentation de 80 0/0 6iO —
Au total 1 .-t 10 francs
^
b) Veuve de sous-officier.
Pension < ..." 1.100 francs
Augmentation llxe 640 —
Au total......... y. Li W francs
c) Veuve -de li'eutenant.' " "
rr échelon. Pension: l.iOQ + 610 = 2.340 francs
2" — • 1.800 + 610 = 2.1 iO — ,
3" 1 — — U1(10 6 '¡O = 2.510 —
4*. — — 2.000 + 6 iO - 2.640 —
d - Veuve de capitaine.
1" échelon. Pension .......... 2.100 + 640 = 2.710 francs
" ' 2.200 + 6'10 = 2.840 —
3'* — — 2.300 + 610 = 2.940 —
4' — — 2. iffl + 610 = 3.040 —
e Veuve de chef àe bataillon.
I'r écil(']Ôll. Pension 2.500 610 = 3.140 francs
» — — 2.700 -f- 6 iO = 3.310 —
En résumé,'toutes les veuves non remariées béné-
lie,if,tif, dune pr'J)sion }>asée sur le taux normal ou
le taux exceptionnel, augmentée d'une somme uni-
forme de 0,10 francs.
LES ASCENDANTS
Pères seuls ou mères
mariées 400 x 80 0/0 (320) =3.. 720 l't-.
Mères veuves ou pères
el mères rônjoi¡llem. 800 X 80 0/0 (G 10) = 1.410 fr.
Grand'mères seules ou
gr.^pères et gmnd'-
mères conjointement (jOO X 80 0/0 (480) = 1.080 fr.
LES ORPHELINS
Les orphelins touchent exactement la mémo an-
mute que touchait leur mère. Il suffit donc de se
j-^u'iier a.u tableau fies rwtes, publié ci-dessus.
LE CUMUL
Les grands i'it\-alides. à partir de 85 0/0, qui béné-
ficiaient 'd'un'e all(ilcal ion spéciale temporaire (décret
dvj Il février 1922) pourront désormais cumuler celte
allocation avec la pension réajustée à 80 0/0.
Exemple : Mutilé 100 0/0.
Pension ,.... 2.400 francs
Réajustement 80 0/0.: 1.920 —
Allocation spéciale temporaire .'. 1.000 —
- Total .................... 5.320 francs
LES GRANDS INVALIDES
Pour les grands invalida qui bénéficient de l'ar-
ticle 10 (aveugles ayant besoin de l'assistance d'une
tierce pCrSonnp., ou de l'article 12 (surpension pour
infirmités multiples au-dessus de'-lOO 0/0), la limite
du cumul n'intervient, pas davantage.
Exemple : un grand invalide bénéficiant de l'ar-
ticle 10 touchera -
Pension 100 0/0...... 2.400 francs
Assistance tierce personne ................ 600
Réajustement 80 0/0 1.920
Allocation spéciale fixe ..................... 7.000
f
Total 11.920 francs
LES PRISONNIERS DE GUERRE
En ce qui concerne lés pensionnés anciens prison-
niers de guer-i,(,,. la Chambre a voté les crédits néces-
saires pour la rétroactivité de leurs droits à la pen-
shïû, -îaq-i'rcHë an'ra poîirr'-po.'hnif ^ départ lê-b.al ia -da t'é"
de leur sortie des stations sanitaires ennemies.
♦ Toutefois, tes prisonniers mutilés au-dessous de
30 0/0 né bénéficieront pas de cette disposition.
LES TUBERCULEUX
Les tuberculeux entrent, dans le droit commun.
Tout invalide a (I«al)oi-cl 100 0/0. [Je plus, il recevra
iMie indemnité fixe de 2.100 francs lui permettant
d'attendre son admission dans un hôpital ou un
sanatorium.
k
LE PAIN A 1 FR. 60 LE KILOG.
A PARTIR DU 16 FÉVRIER
L'a. commission consultative dé-
partementale des blés eL farines a
tenu; hier matin sa séance hebdoma-
daire à la suite de laquelle lil pré-
fecture de la Seine a communiqué
la note suivante :
Le prix du pain à Paris est porté
à partir du 16 février de 1 fr. 7)5 à
1 fr: 60 par suite du relèvement de
32 à 38 francs de la prime.de cuisson,
conformément aux résultats des tra-
vaux de la commission d'enquête et
à l'enfeHtl? intervenue le 29 janvier
arec le syndicat, patronal de la bou-
langerie. Le prix de la farine régle-
mentoire contenant 20 0/0 de blé
exotique, qui est établi chaque se-
maine par la commission, est main-
tenu- il 173 francs. Les calculs se font,
en effet, sur les cours pratiqués pen-
datif les derniers quinze i.oit?-s, et ils,
sont encore influencés 'par les prix
élevés (onslolés Olt début de février,
avant que soit intervenu le' malt ce-
ment de baissè de ces derniers jours.
LE GÉNÉRAL ESPAGNOL
DABAN SE TUE
GÉNÉRAL D.\B.\X
MADItlD, 13 février. — Le. général
Dahan, qui a été membre du direc-
toire provisoire, s'est suicidé d'un
coup de rcvol\'cr. D'âpres certaines
uu'ormat.ious, la mort du général
serait; accidentelle. -
* «
SERAIT-ON SUR LA PISTE
DU VOLEUR DE BIJOUX ?
Une dénonciation anonyme qui
comporte cependant des précisions"
troublantes, est parvenue hier, au
commissariat de la Plaine-Monceau,
•concern'ant le vol des bijoux commis
au préjudice de Mme Vayson de Pra-
drllne. 8, rue Alfred-de-Vigny. M. Du-
pau, commissaire, ]'a transmise à
M. Barthélémy, commissaire divi-
sionn'airc à la. police judiciaire.
De là, part une nouvelle piste à
laquelle on attache le plus grand in-
térêt.
LA TEMPÊTE SUR L'OCÉAN
LOnJEYl" 13 février. — La tempête
continue iL souffler avec violence. On
est inquiet sur !e sort. de la bai'que
de pèche Filon, de Camaret. atten-
due à Port-Louis depuis le dimanche
8 février et dont on demeure sans
llou\,-elles.
LA CHAMBRE ABORDE
L'EXAMEN DE LA LOI
DE FINANCES CE MATIN
Plus de quarante orateurs sont
inscrits pour prendre part à
la discussion générale.
Le rapport de M. Viollette pro-
pose des modifications aux taxes
actuelles sur le chiffre d'affaires
et la propriété foncière.
La Chambre abordera ce matin
l'examen de la loi de finances.
En dépit des mesures prises par
les groupes, plus de quarante, ora-
teurs son-t'inscrits dans la discussion
générale. Les premiers sont MM. Bo-
kanowski. Landry, Emile Borel, Mar-
cel I!('raÜd et Marcel Caehin,
Hier, en prévision de ce débat.
M. Viollelte a rail adresser aux dé-
pu tés son dernier l'apport sur la loi
'de finances.
Ce rapport contien deux chapitres
importants.
Le premier, relatif à la' taxe sur
le chiffre d'affaires, propose la dispa-
rition de cet impôt pour tous les com-
merçants détaillants et fabricants
détaillants ayant dix ouvriers ou em-
ployés au plus, ce dégrèvement étant
compensé par des taxes à Tabatage
pour la viande et à l'origine pour le
charbon, la farine, le sucre, le riz, le
café, le cacao et le thé.
L'autre chapitre-miportant, est re-
-latif aux révisions des évaluations
cadastrales. La commission propose,
en ce qui concerne la propriété non
bâtie., de reporter à 1931 l'effet des
revisions et évaluations en cours. ■»
En ce qui concerne la propriété
foncière bâtie, la commission propose
de décider que. pour tous les immeu-
bles assujettis à la contribution avant
le 1er janvier 1926. la déduction pour
le calcul de l'impôt ne pourra en. au-
cun, cas être inférieure à trois fois
25 0/0, étant donné la nécessité de
tenir compte en équité de l'augmen-
tation des réparations d'entretien et
des charges.
LE FABULEUX HÉRITAGE
DU CORSAIRE BONNET
La liste des prétendants s'augmente
d'un nom
IVICE, .13 février. - La fabuleuse
fortune —75 millions de livres ster-
ling — laissée en 1760 par le corsaire
Bonnet, alias Federico de Re, était
revendiquée par de nombreux héri-
tiers demeurant au Erioiil, à Ber-
gamc, à Milan, etc...
Un nouveau prétendant s'inscrit
aujourd'hui sur là' liste déjà,1onguc.
t'est un Italien habitant .\'icev S,ihio,
Pesei, qui épousa une descendante
direct^ de Bonnet. Il est i me être le
seul à pouvoir revendiquer à bon
droit. la succession.
L'affaire se complique de ce, que
les héritiers du Frioul ont constitué
un consortium et de ce qu'un certain
Antonio V e r z a 11 ï, demeurant a
Trieste, a produit lln document prou-
vant que son grand-pcrc acheta le
droit au dixième de l'héritage pour la
modique somme de 100 florins. Cette
opération fut effectuée par acte nota-i
rie devant M" Népomucène SalamHmu,
tabellion à Gradisca. Mais Silvio Pesci
se montre convaincu qtie-, les auto-
rités italiennes - sauront défendre ses.
intérêts légitimes et porter la lu-/)
mière dans l'invraisemblable enche-'
vôtrement de cette vieille histoire.
APRÈS LE RENFLOUEMENT
DU CUIRASSÉ "LIBERTÉ"
TOULON, 13 février...— L épave du
Liberté est complètement asséchée
dans le bassin des.grands travaux. Sa
longueur est de 67 mètres. Il reste
encore en rade la partie avant qui a
été déchiquetée par l'explosion des
soutes à poudre.
C'est, à la marine qu'il'appartien-
dra d'opérer l'enlÔvüment de cette
épave, car l'ciÜrrp!'C'ncul' a rempli
les conditions du cahier des charges
imposé par le ministre de la Marine.
Des que la commission des ingé-
nieurs du génie maritime aura visité
l'épave et tiré les conclusions de la
catastrophe de 1911, les travaux de
démolition commenceront. Des mu-
nitions seraient encore à bord dans
certaines soutes.
AUDACIEUX CAMBRIOLAGE D'UNE BIJOUTERIE A ENGHIEN-LES-BAINS
LA BOUTIQUE CAMBRIOLEE. — LA PRISE DES EMPREINTES DIGITALES. — L'OUVERTURE PRATIQUEE DANS LE TOIT
Un audacieux cambriolage a été
commis la nuit dernière dans une
bijouterie d'Enghien-les-Bains. sise
9. rue de l'Arrivée. .\ celte adresse.
M. Edmond Mont lui. propriétaire d'un
magasin de bijouterie à ErUlont, a
installé depuis quatre ans une suc-
cursale qui est gérée par sa femme.
Lorsque, hier matin. Mme Mont ha
eut relevé son rideau de fer, elle
constata, non sans stupeur, que le
plafond avait été percé à deux en-
droits superposés.
Le zinc découpé, les lattes sciées,
les voliges avaient été arrachées et
enlevées après avoir été fortement
tailladées au moyen d'une mèche de
vilbrequin.
Dans la boutique, les bijoux en or
et, tous ceux ayant quelque valeur -
le vol est estimé à 60,000 francs —
avaient été emportés par les malfai-
teurs.
On pense que les cambrioleurs on!
grimpé sur le toit; en s'aidant de la
gouttière de la maison de rapport,
et que. en toute tranquillité, ils ont]
procéd.é à un véritable travail de dé-
mnlition pour pénétrer dans la bou-
,tique.
Ce qui paraît surprenant, c'est que
l'orifice ouvert dans le deuxième pla-
fond mesure 35 centimètres sur 37.
C'est un passage à peine suffisant
pour les épaules d'un adolescent.
I
LES DEUX AGRESSEURS
DE LA MERCIÈRE ONT ÉTÉ
ARRÊTÉS PAR LA POLICE
Le premier, un jeune dévoyé de
dix - neuf ans, a été dénoncé
par son beau-père.
Surpris en plein sommeil, il
n'eut pas le temps de faire usage
contre les policiers d'un revolver
qu'il dissimulait dans son lit.
Les assassins de Mme Isiac Lévy,
la mercière du quai de la BastiJc,
sont sous les verrous. UJI habit uni
dTs,sy-les-Mouiineaux avait fait, jjm't,
jeudi matin, au i'ri.s'atHcr-chcf nOIJ\:;-
selel. chargé de l'enquête, de certal-
nes observations faites à propos de
son beau-fils, et qui l"amelJaif'nt à
soupçonner celui-ci d'avoir pris part
à l'attenta
Ce qui le détermina à s'ouvrir de
ces soupçons, ce fut la préser. e de
taches de sang sur le pantalon dû
jeune homme. D'autre part, Fuiile
Beaufort, âgé de dix-neuf ans, plom-
bier, était oisif depuis qu"! jue
temps. Néanmoins, il dépensait oeau-
coup d'argent dont on ignorait IId,
provenance.
Hier matin, des policiers, cO,h!ud5
par le brigadier-chef Rousselo! .e
rendirent sentier des Tricots, Ii h.-\
les-Moulineaux, où se trouve te pa-
villon habité nar les narents de Bean-
LES DEUX ASSASSINS
JOLY. (à gouèlte) ET BE.IUFOitt
fort, et firent irruption dai - la
chambre ou le plombier 'donnai "i
core.
Beaufort, se mit sur son séant "il
•plongeant sa main droite sous 1, s
draps pour saisir un browning; m.<.s
il ful,„v.Ne mis en état i-l"iiiipuissatieu
et comim t au - commiSsafiat de Y"r-
YCS. puis chez M- Challier, ûomi..
saire des Quinze-Vingt. C'est là qu• ,
pressé de question, le jeune malfai-
teur entra dans la voie des avr x et
dé,signa son'complice sous te 00,n cie
« Tatave ».
Les inspecteurs furent assez heu-
reux pour établir rapidement qu' cet
individu devait être Gu-tavc Joly, né
Iç 17 septembre IUOG, à .N'anto-, do-
micilié,en garni 22. rue du Tagf. Peu
après,' ils savaient qu'engagé comme
aidc-couvreut'. mcrcred.L eliéz M.. Olé-
nient, ,105;. rue de Cuarenton. il ''.)it
occupé, hier ]'apres-midi, à la r<;i'<.'c-
lion du toit d'un immeuble, f 2. q>a
^age GalrboÍs" Ils l'y furent quérir
Sans, résistante, mais en se- JII cla-
mant innocent, Joly se laissa;ar:vler.
Mis' en prëscnce de Beaul'i i.
III des aveux complets. Lès ',ix
'oumpliccs sont d'accord pour (!• la -
l'cr que, ,seu). Joly a frappé, mais
tous deux affirment qu'il- .ne sV-t
>ervi..que de ses poings. D'âpre-, i'u!).
le crime aurait produit 620 franca,
et'd'après l'autre GSOfranc.;;,
Tous deux seront mis, cc matin à
la disposition du parquet. <
UN GENDARME BLESSE GRIÈVEMENT
UN MALFAITEUR
SENLIS, 13 février1. —, Un Beig -,
nommé Franr-ois Van Der Streecx, né
le 5 avril 1885. à Schvonaerde. ar-
rêté à Croit hier soir il 20 heutvs
sous i'incuipation de vois com: à.
Laigneville et. llabtigny, s'était rfui
au moment où le chef de brigad' A
ibry et. le gendarme Riga u 1L le c in-
duisaient, à la gendarmerie.
Poursuivi, il escalada l'a > die
d'une villa de la rue Henri Bu it
et s',:'lant réfugie dans les w f1 r-
closets de l'immeuble, il sorU! M;
revolver et e,ii menaça la prop-.:-
iairc de la maison. Cellc-ci, en'r.'\ -e,
appela au secours eL les geiida^ ,j "S
cernèrent l'individu.
Yan der Streeck avant voulu
servir de son arme, le gendarme H
gault tira pour l'cffrayèr un coup do
son pistolet mais la balle atteignit, ié
malfaiteur au ventre lui perforant
les intestins.
Yan der Streeck a été transport à
!'hôpilal de Creil où le docteur Bar-
bare lui a fait subir l'opération la
laparotomie. Son étal laisse peu d'es-
poir.
M. Capdevieile, capitaine de v* vr
da'rmerie, s'est rendu cé n')at:r <4
Creil aux fins d'enquête de roncc",
avec le parquet. Le Belge passe pour-
un individu très dangereux. I lui
restait quatre balles dans son i',
ver, .uh browning 6 m/m. Les i"
sonnes .chex qui il a volé l'ont
m'ellement reconnu ce matin au cou/s
de l'enqueic,
DRAMATIQUE SAUVETAGE EN MER
FÉCAMP, 13 février. — Le canot, de
sauvetage Emile-flobilt de la société
'Centrale de sauvetage des naut'rng¡'<,
est sorti hier' par gros temps pour
porter secours au voilier danois
Dangis, en perdition sous les falai.-.es
du FugueL. Gyàce a lui, un remor-
queur# venu du Ha\.'!'c, a réus-i t
passer ses remorques à ce voilier qui
fut ainsi sauvé.
Rien d'excellent ne se
fait. tout à coup. ,yfe
EPICTETE.
16me Année, — N° 5,178. — Pierre Lafitte. fondateur.
Aftc. Paris, Seine, S.-et-Oise
20 et Seine-et-Marne.
PARIS, 20, RUE D'ENGHIEN (Xme)
Départements nrc.
et Colonies 25
.......... VOIR ..........
EN PAGE 6
1
•■■• NO S
ILLUSTRATIONS
SAMEDI
14
FEVR!ER 1925
........................
Saint Valentin
Adr. télégr. : Excel.-Paris. — Tél. : QVit. 0:':-73, 02-75, , 1- *W.
UN ÉMOUVANT RÉCIT
DU PREMIER VOYAGE
DU COLONEL VUILLEMIN
A TRAVERS LE DÉSERT
Ces lignes, où se révèle le cou-
rage de ce soldat, prennent une
grandeur tragique au lende-
main de l'accident de Niamey.
DES NOUVELLES PLUS RASSURANTES
SONT PARVENUES A SON SUJET
Le tragique voyage qui vient d'être
interrompu, a Niamey, n'est pas le
premier qu'ait accompli Ir. colonel
Vuillemin, au-dessus de l'Afrique du
Nord.
Dans le rapport officie)' quïl ré-
digea., lors do- s.on voyage Paris-.\Iger-
Tomhouctou-Dakar en 1920, le colo-
nel Yuillemin — jl 'était alors com-
mandant — écrivait :
^— J'estime, que, en tenanl compte, des
procédés que j'indique plus haut pour
vaincre les difficultés que .nous avons
reneonlréN;,.,UOC ligne pourra être créée
dès qu'on levoqdra. Je suis personnelle-
ment prêt à recommencer la traversée du
Sahara, et, cette fois, avec certitude de
succès. Je pense, en oulre,¡(IlIe celle ligne
pourrait fonctionner toute l'année avec
régularité... 1
Cette conclusion optimiste était
d'autant plus, admirable'que le raid
LE COLONEL YUILLEM1::'i (X)'
après sort atterrissage; à D(iliat- en
1920. A sa droite, Mme Merlin.
aérien du commandant N'ui-Ilemi-a en
février 1920 avait été terriblement
'difficile: Le--lieutenant Dagncaux, qui
, pilotait an doë -av-i^s -de- la', petite
escadrille, doit «'arrêter a. Arak, entre
ln-Salaii"et Taman - Rasset. L'adju-,
dant Bernard, qui emmenait comme
.passager le -éhéral Laperrine. at-
tefi• it tfîi-pi£ïiî dé sértr ët le malheu-
reux général, blessé au cours d'un/;'
dure prise de contact avec le,'sol,
meurt après plusieurs jours de souf-
france. Quant au commandant Yuil-
lemin. qui avait perdu de vue, dans'
la brume, i'a.ppareH de Bernard, il
s'égare lorsque sa boussole s'affole et'
il al te ni en plein Taiiç/.rouH..;
« Nous mangeons notre repas froid
et. passons la nuit dans l'avion, la
carabine il portée de lu main,, ré-"
;vçill>és à'"eJiaqiie instant par les cris
des fauves>. Le lendemain.de 'H,dote
et son observateur, I.c lieutenant
G^alUs, reprennent' ieijr voi, et se
posent au poste français de Menaka,
à £00 ,kilomètres à l'est de pao, sur
le Niger/-La-vie-pétait sauve, après
une série d*êpre.ûves dont la plus
el)iouvante", avait été l'arrivée-à In-
Salah, iE 10, février.
Nous arrivons k 12 h. 15 dans la
région dln-Saliih., Toute la plaine est
couverte d'uije (empâte de sable ressem-
blant à un ;hrollillard de; France, mais
ri,'une épaisseur de 1.100 miîtrcs. -
Après, avoir tourné au-dessus, de la
région décousis en cherchant en vain à
Apercevoir Irt-Salah, je décide de" des-
cendre à la limite du vent de sa 1)1%. près
des ou,sis. Horriblement .^ secoue, je
prends niés dispositions pour atterrir
dans un s(,Iliôtt :.desséell,é; une rafale de
vent'me plaque au soi. à cheval sur- un
fossé de 1 m. rif) .de largeur. t/ayi.dn se
pose sans choc et ne bouge plus. Les.
joues sont d'un côté du fossé., la queue
de raut.t'c. nitslicc s'est.. t-tssec dans le
sable. Je suis à bout de forces et* je. me
couche soirs les. ailes...
Ces lignes de détresse rcvëtellt;.u'n
caraQt.crc 'de grandeur tragique au
lendemain du jour oü l',-ï\-ion du
lieutcnant-oolonel Yuillemin s'est
écrase au so!. à Niamey, distant de
quelques, centaines de kilomètres'à
peine de Gao et de Menaka.
Le colonel Vuillemin va mieux
Bf)p))KAUx. 13 février. — La .fa-
mille du colonel Yuillemin a reçu du
gouverneur général de l'Afrique 'oeei-
dentale française 'le télégramme sui-
yanL :
DAKAR, 12 février, 16 Il eiii.-es. —
Niamey télégraphie le 11 février :
Etat coloneL Yuillemin légèrement
amélioré. Vous tiendrai au courant.
— CARDE.
Cp «télégramme a été confirmé, offi-
ciellement par une autre dépêche du
gouverneur générai de l'Afrique oc-
cidentale :
DAKAR, -12 février, .16 heures. —
Cercle Niamey télégraphie état colo-
nel l'tâ lcmÚt légèrement amélioré,
étnt sergent Knecht stafionnaire, état
capitaine Dog?icaux satisfaisant. —
CARDE. '
D'autre part, le sous-secrétariat
d'Etat à !'Aéronaut;quc a reçu le
télégramme suivant :
NIAMEY, 12 février, 17 heures. —
L'état du colonel Vtt illculin s'est lé-
gèrement amélioré. L'état de Da-
gneaux est très satisfaisant. Celui
de Knecht est aussi satisfaisant.
Signé : DE GO Y S.
De telles nouvelles sont rassuran-
tes. surtout après les bruits alar-
mants'qui avaient couru avant-hier
soir cf. même dans la matinée d'hier.
II est maintenant permit d'espérer
.que dans quelques jours Ic licute-
nant-colonel Vuiifentin et le servent
mécanicien Kjiecht seront hors de
danger.
121 CADAVRES ONT PU
ÊTRE REMONTES HIER
DE LA MINE TRAGIQUE
DE DORTMUND
La plupart ne portent trace ni
de brûlures ni de blessures, et il
est manifeste qu'ils ont péri
étouffés par le gaz.
LE CHANCELIER LUTHER S'EST RENDU
SUR LES LIEUX DU SINISTRE
]-)ORT'\IUI;D. 13 février. — Les. o'pé-'
rations (1ri déblaiement et de sauve-
tage dans la mine Ministre-Stein ont'
dû être arrêtées ce matin pen-
dant un certain temps, les, émanations
de gaz ayant interrompu le travail
de plusieurs infirmiers faisant partie
des équipes de secours. Plusieurs
d'entre eux ont été blessés et l'un est,
décédé. Jusqu'à présent cent vingt et
uu cadavres ont été remontés. La plu-,
part révèlent clairement la mort par
asphyxie.
Les causes de la catastrophe ne sont
toujours pas. déterminées. mais on
déclare '-qiic de petites, explosions -"Je
grisou ont déjà été perçues dans la
soirée du 10 février, provoquées par
l'étincelle, d'une machine électrique.
Personne ne croyait cependant à
l'imminence d'une catastrophe.'
Sans. arrêt, les bennes descendent
dans le puits pour remonter avec
d'horribles chargements de cadavres.
Les victimes, sont déposées sur des
lits de" paille, poires de char-bon, les
membres convulsés. Pas de brûlures,
pas de blessures. Tous ont péri
étouffés. s
Le chancelier Luther est arrivé à
Dortmund avec M. Pempner. secré-
taire d'Etat. Après avoir exprimé ses
condoléances à la direction et'au
conseil d'exploitation de la mine, il
s'est fait conduire dans la grande
salle où sont étendus lés cadavres des
victimes. Le' chancelier s'est entre-
tenu ensuite avec les équipes de se-
cours et [e.s a remerciées pour les ef-
forts et Je courage dont elles avaient
fait preuve au cours des opérations,
de sauvetage.
Les télégrammes de condoléances
continuent à affluer à la direction de
la mine. Des listes de souscription en,
faveur des familles des mineurs tués'
ont été ouvertes un peu partout. Le
bourgmestre de Dortmund a interdit
toute réjouissance publique. Les fu-
nérailles auront probablement lieu
lundi.
L'AVIATEUR BELGE THIEFFRY
VOLE DE DIJON A LYON
Parti hiet' à midi de Dijon pour,
Perpigitaij..terme de la deuxième
étape. le lieutenant Thieffry, chef de
l'équipage de l'avion "trois moteurs
qui lente le raid Belgique-Congo
belge, a survolé Lyon à 44 heures, et
Plis la direction du sud. L'appàreil
était à faible hauteur et progressait
lentemeut. en raison du'vent. debout.
Aussi le chef de la mission crut-ib
bon de faire demi-tour et, d'amerrir:
à. Bron. sur l'aérodrome voisin de
Lyon. d'où. il reprendra ['air, sitôt
que les fondit iong atmosphériques
seront mciitcures.
GRACE A SON SANG-FROID
UN IMPRUDENT L'ÉCHAPPE BELLE
TRGYES, 13 février. —- Au passage
à 'niveau de > Romïiiy-sur-Seine, un
jeune homme de dix-hiiiL.,iiis, nommé
Paul Imbrun, préparateur en phar-
macie, ayant voulu traverser la
voie bien que la barrière frit, fermée,
a' été happé par -la locomotive d'un
train de marchandises et projet..' en-'
Ire les rails entre lesquels il s'upiat.it.
Après le passage du convoi, il se re-
leva. ne portant que de légères con-
tusions"
EN DERNIERE HEURE :
Les dominions britanniques et
le protocole de Genève.
Le conflit entre le président
Coo'lidge et le sénateur Borah.
Un succès italien en Tripoli-
taine.
CE QUE LES PENSIONNÉS DE GUERRE TOUCHERONT
D'APRÈS LE PROJET VOTÉ PAR LA CHAMBRE
ET QUI VA VENIR EN DISCUSSION AU SÉNAT
La Chambre a terminé avant-hier l'examen des dispositions de la loi de finances relatives
au réajustement des pensions des mutilés, des veuves, des orphelins et des ascendants, qui
viendra en discussion devant le Sénat. Elle a adopté pour les invalides un supplément
annuel égal à 80 0/0 de leur pension actuelle; pour les veuves et les orphelins, 640 francs de
plus par an; pour les ascendants, un supplément annuel égal à 80 0/0 de leur pension
actuelle. Quant aux allocations aux grands mutilés, à partir de 85 0 0, elles seront cumulées
avec les pensions réajustées.
TABLEAU DES SUPPLÉMENTS BASÉS SUR L'INDICE 1,80
Pour ca!c:!)or les suppléments sur la base de l'in-
dicr. LOO, il v suffit de multiplier le montant de la
pension ou de la majoration, taux 1919, par 0,8. ,•
Exemple : un invalide de 10 0/0 qui touchait
210 francs
24.0 + (240 X 0,8) soit 240 + 192 = 432 francs
Flic veuve de soldat, qui- touchait 800 francs, tou-
eliei-a :
800 + (800 x 0,8) soit 800 <-f- 640 = 1,440 francs
. MAJORATION par ENFANT
DEGRÉ PENSION PENSION „— - ,,,
d'invalidité actuelle projetée PRIME PRIME
" - actuelle projetée
10 0/0 2 iO . 432 30 5i
15 0/0 648 45 81
20 0/0 480 864 60 108 .
25 0/0 6ffl 1080 75 i35
30 0/0 "A 720 "- «» m —
, 3ia 0/0 s-lo 1512 jO,) -
40 0/0 !}Ij() 1728 j 20 216
45 0/0 1080 1944 2W
50 0/0 1200 2160 150 2iO
5.5 0/0 J:320 2176 16ô 297
60 0/0. - 1440 2592. 180 32'1";
C5 0/0 1-560 2308 19:") 35!
70 0/0 1680 :K>?i 210 378
75 0/0 1800 ?40 245 405 "
'80 0/0 11^0 3456 240 '■ 4.'12
85 0/0 2010 367*2 255 150
90 0/0 2t60 3888 270 486.
95 0/0 2rlSl) 4104 28ô 5)3
100 0. 0 ' 2iOO 4320 300 5io
LES VEUVES
À l'exclusion des veuves remariées, qui conservent
leur droit et -touchent leur pension habituelle, l'aug-
mentation prévue est basée sur la pension d'une
veuve percevant sur le taux de simple soldat.
.a) Exemple : Veuve de simple soldat.
Pension 800 francs
Augmentation de 80 0/0 6iO —
Au total 1 .-t 10 francs
^
b) Veuve de sous-officier.
Pension < ..." 1.100 francs
Augmentation llxe 640 —
Au total......... y. Li W francs
c) Veuve -de li'eutenant.' " "
rr échelon. Pension: l.iOQ + 610 = 2.340 francs
2" — • 1.800 + 610 = 2.1 iO — ,
3" 1 — — U1(10 6 '¡O = 2.510 —
4*. — — 2.000 + 6 iO - 2.640 —
d - Veuve de capitaine.
1" échelon. Pension .......... 2.100 + 640 = 2.710 francs
" ' 2.200 + 6'10 = 2.840 —
3'* — — 2.300 + 610 = 2.940 —
4' — — 2. iffl + 610 = 3.040 —
e Veuve de chef àe bataillon.
I'r écil(']Ôll. Pension 2.500 610 = 3.140 francs
» — — 2.700 -f- 6 iO = 3.310 —
En résumé,'toutes les veuves non remariées béné-
lie,if,tif, dune pr'J)sion }>asée sur le taux normal ou
le taux exceptionnel, augmentée d'une somme uni-
forme de 0,10 francs.
LES ASCENDANTS
Pères seuls ou mères
mariées 400 x 80 0/0 (320) =3.. 720 l't-.
Mères veuves ou pères
el mères rônjoi¡llem. 800 X 80 0/0 (G 10) = 1.410 fr.
Grand'mères seules ou
gr.^pères et gmnd'-
mères conjointement (jOO X 80 0/0 (480) = 1.080 fr.
LES ORPHELINS
Les orphelins touchent exactement la mémo an-
mute que touchait leur mère. Il suffit donc de se
j-^u'iier a.u tableau fies rwtes, publié ci-dessus.
LE CUMUL
Les grands i'it\-alides. à partir de 85 0/0, qui béné-
ficiaient 'd'un'e all(ilcal ion spéciale temporaire (décret
dvj Il février 1922) pourront désormais cumuler celte
allocation avec la pension réajustée à 80 0/0.
Exemple : Mutilé 100 0/0.
Pension ,.... 2.400 francs
Réajustement 80 0/0.: 1.920 —
Allocation spéciale temporaire .'. 1.000 —
- Total .................... 5.320 francs
LES GRANDS INVALIDES
Pour les grands invalida qui bénéficient de l'ar-
ticle 10 (aveugles ayant besoin de l'assistance d'une
tierce pCrSonnp., ou de l'article 12 (surpension pour
infirmités multiples au-dessus de'-lOO 0/0), la limite
du cumul n'intervient, pas davantage.
Exemple : un grand invalide bénéficiant de l'ar-
ticle 10 touchera -
Pension 100 0/0...... 2.400 francs
Assistance tierce personne ................ 600
Réajustement 80 0/0 1.920
Allocation spéciale fixe ..................... 7.000
f
Total 11.920 francs
LES PRISONNIERS DE GUERRE
En ce qui concerne lés pensionnés anciens prison-
niers de guer-i,(,,. la Chambre a voté les crédits néces-
saires pour la rétroactivité de leurs droits à la pen-
shïû, -îaq-i'rcHë an'ra poîirr'-po.'hnif ^ départ lê-b.al ia -da t'é"
de leur sortie des stations sanitaires ennemies.
♦ Toutefois, tes prisonniers mutilés au-dessous de
30 0/0 né bénéficieront pas de cette disposition.
LES TUBERCULEUX
Les tuberculeux entrent, dans le droit commun.
Tout invalide a (I«al)oi-cl 100 0/0. [Je plus, il recevra
iMie indemnité fixe de 2.100 francs lui permettant
d'attendre son admission dans un hôpital ou un
sanatorium.
k
LE PAIN A 1 FR. 60 LE KILOG.
A PARTIR DU 16 FÉVRIER
L'a. commission consultative dé-
partementale des blés eL farines a
tenu; hier matin sa séance hebdoma-
daire à la suite de laquelle lil pré-
fecture de la Seine a communiqué
la note suivante :
Le prix du pain à Paris est porté
à partir du 16 février de 1 fr. 7)5 à
1 fr: 60 par suite du relèvement de
32 à 38 francs de la prime.de cuisson,
conformément aux résultats des tra-
vaux de la commission d'enquête et
à l'enfeHtl? intervenue le 29 janvier
arec le syndicat, patronal de la bou-
langerie. Le prix de la farine régle-
mentoire contenant 20 0/0 de blé
exotique, qui est établi chaque se-
maine par la commission, est main-
tenu- il 173 francs. Les calculs se font,
en effet, sur les cours pratiqués pen-
datif les derniers quinze i.oit?-s, et ils,
sont encore influencés 'par les prix
élevés (onslolés Olt début de février,
avant que soit intervenu le' malt ce-
ment de baissè de ces derniers jours.
LE GÉNÉRAL ESPAGNOL
DABAN SE TUE
GÉNÉRAL D.\B.\X
MADItlD, 13 février. — Le. général
Dahan, qui a été membre du direc-
toire provisoire, s'est suicidé d'un
coup de rcvol\'cr. D'âpres certaines
uu'ormat.ious, la mort du général
serait; accidentelle. -
* «
SERAIT-ON SUR LA PISTE
DU VOLEUR DE BIJOUX ?
Une dénonciation anonyme qui
comporte cependant des précisions"
troublantes, est parvenue hier, au
commissariat de la Plaine-Monceau,
•concern'ant le vol des bijoux commis
au préjudice de Mme Vayson de Pra-
drllne. 8, rue Alfred-de-Vigny. M. Du-
pau, commissaire, ]'a transmise à
M. Barthélémy, commissaire divi-
sionn'airc à la. police judiciaire.
De là, part une nouvelle piste à
laquelle on attache le plus grand in-
térêt.
LA TEMPÊTE SUR L'OCÉAN
LOnJEYl" 13 février. — La tempête
continue iL souffler avec violence. On
est inquiet sur !e sort. de la bai'que
de pèche Filon, de Camaret. atten-
due à Port-Louis depuis le dimanche
8 février et dont on demeure sans
llou\,-elles.
LA CHAMBRE ABORDE
L'EXAMEN DE LA LOI
DE FINANCES CE MATIN
Plus de quarante orateurs sont
inscrits pour prendre part à
la discussion générale.
Le rapport de M. Viollette pro-
pose des modifications aux taxes
actuelles sur le chiffre d'affaires
et la propriété foncière.
La Chambre abordera ce matin
l'examen de la loi de finances.
En dépit des mesures prises par
les groupes, plus de quarante, ora-
teurs son-t'inscrits dans la discussion
générale. Les premiers sont MM. Bo-
kanowski. Landry, Emile Borel, Mar-
cel I!('raÜd et Marcel Caehin,
Hier, en prévision de ce débat.
M. Viollelte a rail adresser aux dé-
pu tés son dernier l'apport sur la loi
'de finances.
Ce rapport contien deux chapitres
importants.
Le premier, relatif à la' taxe sur
le chiffre d'affaires, propose la dispa-
rition de cet impôt pour tous les com-
merçants détaillants et fabricants
détaillants ayant dix ouvriers ou em-
ployés au plus, ce dégrèvement étant
compensé par des taxes à Tabatage
pour la viande et à l'origine pour le
charbon, la farine, le sucre, le riz, le
café, le cacao et le thé.
L'autre chapitre-miportant, est re-
-latif aux révisions des évaluations
cadastrales. La commission propose,
en ce qui concerne la propriété non
bâtie., de reporter à 1931 l'effet des
revisions et évaluations en cours. ■»
En ce qui concerne la propriété
foncière bâtie, la commission propose
de décider que. pour tous les immeu-
bles assujettis à la contribution avant
le 1er janvier 1926. la déduction pour
le calcul de l'impôt ne pourra en. au-
cun, cas être inférieure à trois fois
25 0/0, étant donné la nécessité de
tenir compte en équité de l'augmen-
tation des réparations d'entretien et
des charges.
LE FABULEUX HÉRITAGE
DU CORSAIRE BONNET
La liste des prétendants s'augmente
d'un nom
IVICE, .13 février. - La fabuleuse
fortune —75 millions de livres ster-
ling — laissée en 1760 par le corsaire
Bonnet, alias Federico de Re, était
revendiquée par de nombreux héri-
tiers demeurant au Erioiil, à Ber-
gamc, à Milan, etc...
Un nouveau prétendant s'inscrit
aujourd'hui sur là' liste déjà,1onguc.
t'est un Italien habitant .\'icev S,ihio,
Pesei, qui épousa une descendante
direct^ de Bonnet. Il est i me être le
seul à pouvoir revendiquer à bon
droit. la succession.
L'affaire se complique de ce, que
les héritiers du Frioul ont constitué
un consortium et de ce qu'un certain
Antonio V e r z a 11 ï, demeurant a
Trieste, a produit lln document prou-
vant que son grand-pcrc acheta le
droit au dixième de l'héritage pour la
modique somme de 100 florins. Cette
opération fut effectuée par acte nota-i
rie devant M" Népomucène SalamHmu,
tabellion à Gradisca. Mais Silvio Pesci
se montre convaincu qtie-, les auto-
rités italiennes - sauront défendre ses.
intérêts légitimes et porter la lu-/)
mière dans l'invraisemblable enche-'
vôtrement de cette vieille histoire.
APRÈS LE RENFLOUEMENT
DU CUIRASSÉ "LIBERTÉ"
TOULON, 13 février...— L épave du
Liberté est complètement asséchée
dans le bassin des.grands travaux. Sa
longueur est de 67 mètres. Il reste
encore en rade la partie avant qui a
été déchiquetée par l'explosion des
soutes à poudre.
C'est, à la marine qu'il'appartien-
dra d'opérer l'enlÔvüment de cette
épave, car l'ciÜrrp!'C'ncul' a rempli
les conditions du cahier des charges
imposé par le ministre de la Marine.
Des que la commission des ingé-
nieurs du génie maritime aura visité
l'épave et tiré les conclusions de la
catastrophe de 1911, les travaux de
démolition commenceront. Des mu-
nitions seraient encore à bord dans
certaines soutes.
AUDACIEUX CAMBRIOLAGE D'UNE BIJOUTERIE A ENGHIEN-LES-BAINS
LA BOUTIQUE CAMBRIOLEE. — LA PRISE DES EMPREINTES DIGITALES. — L'OUVERTURE PRATIQUEE DANS LE TOIT
Un audacieux cambriolage a été
commis la nuit dernière dans une
bijouterie d'Enghien-les-Bains. sise
9. rue de l'Arrivée. .\ celte adresse.
M. Edmond Mont lui. propriétaire d'un
magasin de bijouterie à ErUlont, a
installé depuis quatre ans une suc-
cursale qui est gérée par sa femme.
Lorsque, hier matin. Mme Mont ha
eut relevé son rideau de fer, elle
constata, non sans stupeur, que le
plafond avait été percé à deux en-
droits superposés.
Le zinc découpé, les lattes sciées,
les voliges avaient été arrachées et
enlevées après avoir été fortement
tailladées au moyen d'une mèche de
vilbrequin.
Dans la boutique, les bijoux en or
et, tous ceux ayant quelque valeur -
le vol est estimé à 60,000 francs —
avaient été emportés par les malfai-
teurs.
On pense que les cambrioleurs on!
grimpé sur le toit; en s'aidant de la
gouttière de la maison de rapport,
et que. en toute tranquillité, ils ont]
procéd.é à un véritable travail de dé-
mnlition pour pénétrer dans la bou-
,tique.
Ce qui paraît surprenant, c'est que
l'orifice ouvert dans le deuxième pla-
fond mesure 35 centimètres sur 37.
C'est un passage à peine suffisant
pour les épaules d'un adolescent.
I
LES DEUX AGRESSEURS
DE LA MERCIÈRE ONT ÉTÉ
ARRÊTÉS PAR LA POLICE
Le premier, un jeune dévoyé de
dix - neuf ans, a été dénoncé
par son beau-père.
Surpris en plein sommeil, il
n'eut pas le temps de faire usage
contre les policiers d'un revolver
qu'il dissimulait dans son lit.
Les assassins de Mme Isiac Lévy,
la mercière du quai de la BastiJc,
sont sous les verrous. UJI habit uni
dTs,sy-les-Mouiineaux avait fait, jjm't,
jeudi matin, au i'ri.s'atHcr-chcf nOIJ\:;-
selel. chargé de l'enquête, de certal-
nes observations faites à propos de
son beau-fils, et qui l"amelJaif'nt à
soupçonner celui-ci d'avoir pris part
à l'attenta
Ce qui le détermina à s'ouvrir de
ces soupçons, ce fut la préser. e de
taches de sang sur le pantalon dû
jeune homme. D'autre part, Fuiile
Beaufort, âgé de dix-neuf ans, plom-
bier, était oisif depuis qu"! jue
temps. Néanmoins, il dépensait oeau-
coup d'argent dont on ignorait IId,
provenance.
Hier matin, des policiers, cO,h!ud5
par le brigadier-chef Rousselo! .e
rendirent sentier des Tricots, Ii h.-\
les-Moulineaux, où se trouve te pa-
villon habité nar les narents de Bean-
LES DEUX ASSASSINS
JOLY. (à gouèlte) ET BE.IUFOitt
fort, et firent irruption dai - la
chambre ou le plombier 'donnai "i
core.
Beaufort, se mit sur son séant "il
•plongeant sa main droite sous 1, s
draps pour saisir un browning; m.<.s
il ful,„v.Ne mis en état i-l"iiiipuissatieu
et comim t au - commiSsafiat de Y"r-
YCS. puis chez M- Challier, ûomi..
saire des Quinze-Vingt. C'est là qu• ,
pressé de question, le jeune malfai-
teur entra dans la voie des avr x et
dé,signa son'complice sous te 00,n cie
« Tatave ».
Les inspecteurs furent assez heu-
reux pour établir rapidement qu' cet
individu devait être Gu-tavc Joly, né
Iç 17 septembre IUOG, à .N'anto-, do-
micilié,en garni 22. rue du Tagf. Peu
après,' ils savaient qu'engagé comme
aidc-couvreut'. mcrcred.L eliéz M.. Olé-
nient, ,105;. rue de Cuarenton. il ''.)it
occupé, hier ]'apres-midi, à la r<;i'<.'c-
lion du toit d'un immeuble, f 2. q>a
^age GalrboÍs" Ils l'y furent quérir
Sans, résistante, mais en se- JII cla-
mant innocent, Joly se laissa;ar:vler.
Mis' en prëscnce de Beaul'i i.
III des aveux complets. Lès ',ix
'oumpliccs sont d'accord pour (!• la -
l'cr que, ,seu). Joly a frappé, mais
tous deux affirment qu'il- .ne sV-t
>ervi..que de ses poings. D'âpre-, i'u!).
le crime aurait produit 620 franca,
et'd'après l'autre GSOfranc.;;,
Tous deux seront mis, cc matin à
la disposition du parquet. <
UN GENDARME BLESSE GRIÈVEMENT
UN MALFAITEUR
SENLIS, 13 février1. —, Un Beig -,
nommé Franr-ois Van Der Streecx, né
le 5 avril 1885. à Schvonaerde. ar-
rêté à Croit hier soir il 20 heutvs
sous i'incuipation de vois com: à.
Laigneville et. llabtigny, s'était rfui
au moment où le chef de brigad' A
ibry et. le gendarme Riga u 1L le c in-
duisaient, à la gendarmerie.
Poursuivi, il escalada l'a > die
d'une villa de la rue Henri Bu it
et s',:'lant réfugie dans les w f1 r-
closets de l'immeuble, il sorU! M;
revolver et e,ii menaça la prop-.:-
iairc de la maison. Cellc-ci, en'r.'\ -e,
appela au secours eL les geiida^ ,j "S
cernèrent l'individu.
Yan der Streeck avant voulu
servir de son arme, le gendarme H
gault tira pour l'cffrayèr un coup do
son pistolet mais la balle atteignit, ié
malfaiteur au ventre lui perforant
les intestins.
Yan der Streeck a été transport à
!'hôpilal de Creil où le docteur Bar-
bare lui a fait subir l'opération la
laparotomie. Son étal laisse peu d'es-
poir.
M. Capdevieile, capitaine de v* vr
da'rmerie, s'est rendu cé n')at:r <4
Creil aux fins d'enquête de roncc",
avec le parquet. Le Belge passe pour-
un individu très dangereux. I lui
restait quatre balles dans son i',
ver, .uh browning 6 m/m. Les i"
sonnes .chex qui il a volé l'ont
m'ellement reconnu ce matin au cou/s
de l'enqueic,
DRAMATIQUE SAUVETAGE EN MER
FÉCAMP, 13 février. — Le canot, de
sauvetage Emile-flobilt de la société
'Centrale de sauvetage des naut'rng¡'<,
est sorti hier' par gros temps pour
porter secours au voilier danois
Dangis, en perdition sous les falai.-.es
du FugueL. Gyàce a lui, un remor-
queur# venu du Ha\.'!'c, a réus-i t
passer ses remorques à ce voilier qui
fut ainsi sauvé.
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