Titre : Excelsior : journal illustré quotidien : informations, littérature, sciences, arts, sports, théâtre, élégances
Éditeur : [s. n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-02-13
Contributeur : Lafitte, Pierre (1872-1938). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32771891w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 13 février 1925 13 février 1925
Description : 1925/02/13 (A16,N5177). 1925/02/13 (A16,N5177).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46039201
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-228
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/07/2016
EXCELSIOR
Lasse l'insolence
par la patience.
TERTULLIEN.
Igme Année. — N° 5,177. — Pierre Lafitte, fondateur.
nnc. Paris, Seine, S.-et-Oise
ZiJ ei Seine-et-Marne.
PARIS, 20, RUE D'ENGHIEN (Xm'>
Dépàrtements Arc.
et Colonies 2 5
VOIR
EN PAGE 6
NOS
ILLUSTRATIONS
VENDREDI
13
FÉVRIER 1925
......................
Saint Lésin
* * "■■•'•■"■•"««•iHiiiimiiHHiiniiimiimiiimmunT
Adr. télégr. : Excel.-Paris. — Tél. : Gut. 02-73, 02-75, 15-00.
LA BAISSE DES BLES
AMERICAINS S'EST
ENCORE ACCENTUEE
Une diminution de 2 francs a
été enregistrée sur le prix
du quintal.
On espère que cette baisse
entraînera bientôt celle des
blés indigènes.
La baisse du prix des blés exoti-
ques, notamment des blés améri-
cains, qui avait été signalée dans la
journée ch, mardi s'est, encore accen-
tuée hier. De 132 fr. 50 pour le' cou-
rant, le quintal est descendu à
130 fr 50, soit une diminution de
deux francs.
D'après M. Hénéclie, président dm
syndicat générât de la meunerie de la
régi oui parisienne, que nous avons
rencontré à la Bourse du commerce,
•Le mouvement de baisse semble de-
voir continuer pendant quelques
jours encore. Jusqu'à quelle date? Il
est difficile de le prévoir. Mais les
blés exotiques baissent, le fait est IÜ,
et il entraînera, dans une certaine
mesure, celle des blés indigènes.
Il est bon de faire savoir, a ce
propos, que ,1a production mondiale
du blé atteint environ 850 millions-
de quintaux et que la France en im-
porte bon an mal an une dizaine de
millions. Ses besoins ne sauraient
donc influencer d'une manière sen-
sible les cours du marché internatio-
nal.
La hausse qui s'était produite
était due à des demandes venues
d'un peu partout aux producteurs, la
récolle ayant été soit mauvaise, soit
médiocre dah.<5t plusieurs pays. La
Russie,' notampnent, qui. avant la
guerre. exportait quarante-cinq mil-
lions de quintaux, de blé, a dû, cette
nnn'ée,. ém..acheter de grandes quan-
tités. La spéculation aidant, en Amé-
rique tout comme en Europe, il s'est
produit ce'qui se produit inya.ri a Mo-
ment en pareil cas : ,la hausse a at-
teint des limites qu'elle ne pouvait
guère dépasser. 1
Maintenant que la baisse a com-
mencé, nous assistons à un autre
phénomène économique maintes fois
constaté : les acheteurs hésitent cle-
vant les offres que leur prodiguent
les. producteurs; ils attendent, pour
traiter, des cours plus bas encore.
Cependant, comme ils sont bien obli-
gés tout de même de s'approvision-
ner, si ces .hésitations peuvent ra-
tent.ir la baisse, elles ne T'arrêtent
point.
Au ministère de l'Agriculture, on
se félicite de la situation et, d'ail-
leurs. on s'attendait à la baisse après
:e dépôt du nouveau projet de loi sur
ie commerce des blés qui va, on le
sait, jusqu'à prévoir la réquisition.
L'an dernier déjà, lors de la discus-
sion de la loi du 24 détembre, la
Chambre avait voté un amendement
qui rendait obligatoire la déclara-
tion des stocks PI, bi^n que le Sénat
n'ait pas adopté cet, amendement,
une baisse s'est produite tout com-
me aujourd'hui peut-être aussi
avions-nous atteint le plafond.
Quoi qu'il en soit, en attendant te
vote du projet, de loi, qui viendra
devant la Chambre à la fin de la se-
maine prochaine, il y a lieu de
croire à la continuation de la baisse
*ur les blés exotiques et sur les nô-
tres. Dans ces conditions, la baisse
du prix du pain ne peut plus être
qu'une 'question de jours.
L'AVIATEUR BELGE THIEFFRY
PARTI POUR LE CONGO BELGE
Contrarié par le mauvais temps, il
atterrit à Longvic, près Dijon, ayant
couvert 600 kilomètres.
Bruxelles, 12 février. — L'un des
as de l'aéronautique belge, le lieu-
tenant aviateur Thielfry, va tenter
de réaliser un projet caressé depuis
longtemps par nos voisins et anus :
réunir, par la voie des airs, le Congo
belge a la mère patrie. Ce matin
uonc, a 8 heures, à bord du trimoteur'
P r i ne es s e - M art e -José, pilote pa r
l'aviateur Roger et ayant comme mé-
canicien de Bru y lier, il a quitté
l'aérodrome de Haren, dans d'ex-
eellcntes conditions, en vue d'effec-
tuer la traversée aérienne de Bruxel-
les a lvinshassa, l'un des centres im-
portants du Congo belge.
L'appareil a roulé à peine 300 mè-
tres. puis a décollé magnifiquement
avec sa c large complète.
Le ministre des Colonies, M. Car-
ton, assistait au départ.
iMM. Marcha), Sis et diverses per-
sonnalités étaient venus porter leurs
vœux de bon voyage au vaillant avia-
teur.
Voici l'itinéraire que comptait sui-
vre le lieutenant Thieffry : se diriger
d'abord sur Perpignan, Barcelone,
Valence, Aticantc, Carthagène, tra-
verser la Méditerranée pour s'arrêter
a Oran.
En partant d'Oran, traverser le
premier Atlas, puis le plateau et le
second Atlas, pour se diriger sur
Golomb-Béchar, à 480 kilomètres
d'Oran.
De Colomb-Béclvar, se rendre il
Adrar, à 460 kilomètres, en passant
par Beni-Abbes et Koul-el-Kheneg.
D'Adrar, faire route sur OuaHen.
distant de -400 kilomètres d'Adrar.
Traverser le de&ert. se diriger vers
nao. sur le Niger, passant par Tefra-
lit. Puis se diriger vers \kiniey, puis
le lac Tchad, Fort-Lamy. pour
atteindre Bangui.
De cette dernière localité, suivre.
rOubanghi, puis le Congo, pour ar-
river finalement à Kinsbassa, distant
de 950 kilomètres de Bangui.
\ Malheureusement, le mauvais
r* temps a contrarie les desseins de
l'aviateur. Au lieu de gagner .Perpi-
gnan,, il a dû atterrir au champ
d'aviation de LnTJgvic, près Dijon, il
14 h. 25. avant ainsi couvert, en ligne
droite, 600 kilomètres en 6 h. 33.
LE COLONEL VUILLEMIN
EST DANS UN ÉTAT GRAVE
AINSI QUE KNECHT
MÉCANICIEN DE L'AVION
Une dépêche du colonel de Goys
précise les causes de l'accident.
Malgré les efforts du pilote et
de l'équipage, l'appareil glissa
sur l'aile après avoir
cabré au départ.
Hier, à 12 h. 30, le sous-secréta-
riat (l'Etat à l'Aéronautique, a reçu
!e télégramme suivant du colonel
LE colonel Vt'ILLEMIN ET LE
SERGENT MÉCANICIEN K.\ECHT
de Goys, qui donne des précisions
sur l'accident du Jcan-Casalc :
Bamako, 11 février. — Accident
avion Vuillemin probablement causé
par mauvais réglage dul plan fixe.
Après avoir cabré au départ, appa-
reil glissa sur l'aile. Malgré efforts
du pilote et de l'équijio(]c, déployant
plus grand sang-froid pour rétablir
l'équilibre en profondeur, avion
s'écrasa au sol.
Etat colonel Vuillemin grave, Da-
gueaux très sattsfai:wnl, ScflÇfeifi
Kneclit réservé.
Gouverneur de Zinder me télégta-
phie son arrivée pour jeudi.
Si.gnc :
DE GOYS.
Ainsi l'accident n'est dû ni a une
faute de pilotage, ni à un départ dans
un mauvais terrain. Le mauvais ré-
glage du plan fixe, dont parle le
colonel de Goys dans son càblo-
gram,me. existait-il au moment où
i'a.pparci! a (juit.te le sol ou. au con-
traire, s'est-il produit en plein vol?
En tout cas, le pilote, qui était le
colonel Vuillemin, eut beau « pous-
ser sur le manche » et. mettre le plan
mobile de profondeur à la descente,
l'inclinaison du plan lixe eut pour
effet de mettre l'appareil en cabré. Un
avion aussi lourd-;— il pesait plus de
5.000 kilos — et muni seulement de
quatre moteurs de 180 chevaux cha-
cun, -ne peut pas monter régulière-
ment « e-n- chandelle M.' Le cabrage
devait nécessairement être suivi soit
d'un « piqué » sur, le nez, soit d'une
glissade sur l'aile. C'est cette der-
nière-éventualité qui se prod'uisit.
Le sergent Vendelle a déjà payé.son
tribut à l'aviation ct à la France.
L'état du colonel Vuillemin-et celui
du sergent' mécanicien Knccht Knecht sont
des plus'graves. Le sous-secrétaire -de'
t'Aéronautique. qui reçoit d'ordinaire
ies'câbiogrammes d'Afrique au cours
de la nuit, n'avait hier'soir aucune
autre nouvelle des. blessés. On craint
toutefois que, le lieutenant-colonel
Vuillemin, qui occupait le prèmier
poste. de pilotage, n'ait été griève-
ment touché à lu léte par- le parc-
brise et a la poitrine par le volant
de l'aérobus.
Condoléances anglaises
Londres, 12. février. — LE secré-
taire anglais de, l'Aéronautique a
adresse au général NoIre!. et à M.
Laurent' Eynae des télégrammes de
condoléances pour !'accidc:nL survenu
à l'avion du colonel Vu iLIemin.
Lp, secrétaire de l'Aéronautique,
âpres avoir exprime j&s vifs senti-
ments de sympathie, émet l'esuoir
que les blessés sont en bonne voie de
reLablisscntent.. 1- 1-
M. PHILIPPE BERTHELOT
EST RÉINTÉGRÉ
Le président du Conseil a adressé,
hier soir, une lettre a M. PlI ili pipe
Berthelot. ancien directeur des af-
faires politiques et secrétaire géné-
ral au ministère des Affaires étran-
g'ères, l'informant que « depuis le
3 janvier 1925 il se" trouve dans le
cadre de la disposition ».
C'est en exécution de loi du a jan-
vier 1925 (loi d'amnistie), _ que
M. Herriot, après avoir consulte une
commission de juristes des affairés
étrangères, a décidé cette réinlé:;ra-
tion pure et simple, sans ,qu }1 fut
nécessaire d'un décret particulier.
Au cas où M. Phi)iT)pe Bpr>lhe-
lot, désirerait, ultérieurement, in-
troduire une instance en révision de
lu saretion disciplinaire dont il fut
t'objet. la question devrait être reju-
gée. a fond. sur nouvelle enqué'e.
M. Philippe Berthelot est' donc
réintégré depuis le 3 janvier dans
l'activité diplomatique.
Quant au poste qu'on pourrait lui
confier ultérieurement, aucune déci-
sion n'a été prii"e.
TERRIBLE CATASTROPHE DANS UNE MINE DE LA RUHR
A la suite d'une explosion de grisou, 138 mineurs
périssent asphyxiés ou carbonisés.
ASPECT GENERAL D'UNE DES MINES DE DORTMUND
Berlin, 12 février. — Une trèg
forte explosion de grisou s'est pro-
duite hier soir à-20 h. -j 0 -dans le
puits N C 3 cie, la mine « Ministre
Stein », située au nord de Dortmund.
Cette mine appartient à-la société
Gelsenkirckeu : 143 mineurs se trou-
vaient dans la mine au moment de
l'explosion qù i a été extrêmement
violente. Trois galeries de l'intérieur
de la mine se sont effondrées. L'ex-
plosion s'est produite près du puits
d'aération qui a été bouché par
l'éboulement. ce qui eu!, pour effet de
refouler le,s- gaz à l'intérieur de ila
mine. Ne trouvant aucune issue, la
plupart des mineurs ont trouvé la
mort. par asphyxie.
Un communiqué de la direction
des mines
La direction de.s mines a fait sa-
voir à 13 heures que le nombre pré-
sumé des victimes de la catastrophe
de Dortmund était de 138.
129 cadavres avaient été retirés de
la mine à 19 heures. Deux infir-
miers qui participaient au sauvetage
ont été aSlolhvxiés.
La majorité dès cadavres retirés
portent des traces d'asphyxie.
De nombreuses équipes de sa'uvc-
tage s'étaient mises au travail im-
médiatement aprè^s l'explosion, mais
les travaux de sauvetage ont été ren-
dus presque impossibles, au commen-
cement. toutes'les issues de la mine
étant obstruées par des éboulements,
et les émanations de gaz empêchant
les 'équipes de secours de pénétrer à
l'inbérieur'de la mine.
, Lorsqu'une LQrsqu'une issuQ était, frayée,, plu-
sieurs: personnes appartenant aux
équipes dè sauvetage ont été intoxi-
quées par les gaz et ont dû être re-
montées. par leurs camarades.. C'est
seulement dans la matinée que les;
premiers cadavres ont pu être sortis
de la mine.
Huit mineurs retirés vivants
Huit mineurs seulement ont pu
être retirés vivants.
Plusieurs des cadavres sont car-
bonisés à un tel point qu'une iden-
titlcation est impossible.
Devant la porte de la mine sont;
massées les familles des mineurs
appartenant aux équipes surprises
par l'explosion. Des scènes déchi-
rantes ont lieu. De nombreux ren-
forts de police sont obligés de mon-
ter la garde près de la porte de la
mine.
Il résulte des dernières nouvelles
que sur divers painl,; de la mine des
groupes de mineurs ont survécu plu-
sieurs heures <à l'explosion. Les sau-
veteurs ont, en effet, trouvé une ins-
cription, écrite 'à- la craie, 'disant :
« Nous sommes 1-9, encore en vie à
l'heure du matin. H. Un des cadavres
portait sur -sa casquette-cette ins-
cription, également écrite à la craie :
(Lire la suite 6e colonne page 3.)
UNE DES VICTIMES
DES BAGARRES DE MARSEILLE
.; M. Louis Vian *
une victime des bagarres deùlarseilie
Les obsèques de MM. Vian et Vi!)e,
les deux victimes de la bagarre de
lundi soir,, a Marseille, ont été célé-
brées hier,-en présence d'une assis-
tance considérable que l'on péut-éva-
tuer tt environ 60,000 personnes.
Mgr Champavier. évêque de '-Mar-;
seille, entouré d'un nombreux clergé,
procéda à la levée des''corps. On ne
signale aucun " incident. (Lire en
page 3' le compte rendu de la céré-
monie.)
L'ARRIVÉE A PARIS
DU PRÉSIDENT DU CHILI
M. Alessandri. REÇU A L.\' gare
- PAR M. DE Fouquières
M-Arturo Alessandri, président de
la Repu-brique 'du Chili, est arrivé
hier matin- a P^ris.? Il. a eté: salué il
-a descente du train par MM. de Fou-
quièrcs, 'clicr, dir protocole ; lé!"colonel
DerelJd5nger" de la,maisoll militaire
'du' président" de'la République ; par le
chargé d'affaires pn France, le per-
sonnel de la légation -et^ toutes les
notabilités de fla .colonie chilienne.
Le président A'essandri partira pour
le Chili'le 22 février.
i
LA VILLE DE PARIS REÇOIT LES BOURGMESTRES
ET ÉCHEVINS DES VILLES DE GAND ET DE LIÈGE
La municipalité parisienne a reçu
hier après-Midi, à 16 heures, en
l'Hôtel de Ville, les délégatio-nis de?'
municipalités de Gand et de Liège,.
venues lui rendre 1" visite que lui
avait faite son bureau il y a quel-
ques mois.
Au cours de cette réception, la mé-
daille, d'or de la Ville a été remise
aux maires et adjoints de la capi-
tale comptant au moins vingt-cinq
années de fonctions. Ce sont : MM.
Jclly, maire adjoint du 1er arrondis-
sement; Lavanoux, maire du 2°;
Pierrotet. maire du 5e; SamsJoceuf,
maire adjoint du 8e; Fabre, maire;
du 10e; Barruel, maire du 15e; Mars,
Cante, maires adjoints du 15e; Ber-
thernet, maire adjoint du 16e; Bru-
not, Louzier, maires adjoints du lic.
A cette occasion, MM. Georges Cle-
menceau et. AI él i ne, maires de Mont-
martre et du quartier du Louvre, il
y a plus d'un demi-siècle, avaient été
invités. Et quand, dans le grand salon
des Arcade-s, M. - Maurice Quentin
adressa à M. Clemenceau un éloquent
hommage, l'assistance, debout, ac-
clama longuement l'ancien président'
du Conseil. Ovation > qui se répéta
plusieurs fois au cours des discours
qui furent ensui.te prononcés, par1
MM. Naudin. préfet der la.Seine; Gué-
rtneau, maire du 13e, président ds .
l'Association des maires; Willem,'
président' de la presse municipale,
ei, par MM. Ya.n den-Steghen C't Di-
gneffe, bourgmestres de Cand'eL de
L;ége. - -
Des médailles de vermeil ont été
offertes^ aux bourgmestres
.L'ambassadeur d3 Belgique qu'ac-
conipagnaif,: Mme- la baronne de
Gaimer d'Hestfoy ; le général' Nla-
riaud, gouverneur militaire des Inva-
.iides, assistaient "à cette cecemonie,
-que termina .un"concert donne' par la
musique de ta garde républicaine.*
i. M. Pointel, vice-président du Conseil municipal; 2. le bourgmestre de Gand; 3. le bourgmestre de Liège;
4. M. Maurice Quentin, président du Conseil municipal ; 5- M. Méline ; 6. M. Clemenceau ; 7. M. de Gaiffier d'Hcs.
troy, ambassadeur de Belgique ; 9. M. Aucoc, syndic du Conseil municipal.
L'ACADÉMIE DES SPORTS
DÉCERNE SON GRAND PRIX
A PELLETIER DOISI
ET A SON MÉCANICIEN
Des médailles d'or sont en outre
attribuées à divers champions.
Le rapporteur a rappelé la ma-
gnifique performance des Fin-
landais aux Jeux olym-
piques de 1924.
Réunie hier, l'Académie des sports,
après avoir entendu le rapport très
documenté de son secrétaire générât,
Le capitaine PELLETIER Do^sy (1),
le mécanicien Besin (2). l'adjudant
Bonnet (3;. l'escrimeur Dl'cukt (4),
le coureur Abrahams (5), :\Ille Ou-
LIÉ (6) et M11? de S.\USSURES '(7).
M. Frantz Heiehel, a accorde le qua-
torzième grand prix Deutscti de la
Meurthe il l'aviateur Pelletier Doisy
et à son mécanicien, l'adjudant Besin,
pour le magnifique raid Pa'ris-Shan-
ghaï-Tokio.
Puis, comme chaque année, l'Aca-
démie a décerné ses autres prix de la
façon, suivante : - , ~ -
Médailles d'or
Au sous-lieutenant Bonnet, pour
son record du monde de vitesse en
avion : 448 kit. 17 0 ;
A Roger Ducret. champion olympi-
que de lleuret et de sabre, pour con-
sacrer toute sa carrière sportive ;
A l'athlète anglais H. M. Abrahams,
champion olympique du 100 mètres,
qui a. par trois fois, couvert la dis-
tance en 10 s. 3/5.
La médaille d'or de l'Académie des
sports est attribuée en hommage so-
lennel à la Finlande, au comité olym-
pique finlandais pour consacrer les
exploits sportifs el, le magnifique
exemple de ses athlètes ;
A la Fédération Française de Foot-
ball Association, pour reconnaître son
œuvre immense; '
Aux Carabiniers de Pdris; fondée
en 1665, qui ont .fourni à la-repré-
sentation olvmpique pour les épreu-
ves cle- tir. douze représentants, dont
Coquelin De Lisle, champion olym-
pique et recordman du monde du'tir
à t'a -carabine.
Le, gi-aiil(l prix d'athlétisme a été
décerné à Mites Marthe Qui i é et de
Salissures pour leur croisière il bord
du vacht Laperlefte, croisière scien-
tifique au cours de laquelle elles ont
fait preuve des plus belles qualités
sportives.
Le rapport
Au cours de son rapporta M. Frantz
Reiche.! rappela tout d'abord tesjn'a-
g 11 i fi'que § p erfo r ma it ces finlandaises
au cours des Jeux olympiques dont,
les athlètes ont « réalisé le prodi-
gieux-exploit de se classer soixante-
dix fQis en remportant dix-huit
championnats olympiques'. »
La performance, ajoute' te rappor-
teur, est unique. File, mérite d'au-
tant plus d'être admirée que la po-
pulation ;'do;la Finlande^n'est.que de
3,330.000 habitants. Vv<:
Puis., après avoir rappelé'.tes noms
de tous les athlètes français vain-
queurs aux Jeux olympiqucs,¡,IG rap-
porteur retint dans les sports, a t. h lé-
tiques les noms de Nurmi. Ritola,
Abrahams, Roger Ducret 'et;.fligoulot,
Miles Mart.Iie Oulié et, de' Saussures.
Dans les sports mécaniques, Pelle-
tier Doisy. Bèrhard, inventeur et ex-
périmentateur :lIIdai\ieux. le pilote
de rp.serve Ca'1lizo, recordman de la
hauteur, l'adjudant Bonnet, Richard
pour son héroïque conduite à bord
d'un avion commercial Paris-Londres,
puis, conclut en faveur de Pelletier
Doisy après avoir mis au second
rang, Abrahams ét Roger Ducret.
LE BARON COPPÉE
CONDAMNÉ A PAYER 20 MILLIONS
DE DOMMAGES-INTÉRÊTS
Bruxeles, 12 février. — La troi-
,qièn-if, section de la -cour c}'aso;;isrs
du Brabant.a rendu son arrêt dans
l'action en dommages-intérêts .-in-'
tentée par l'Etat au baron Coppée.
Elle a condamné Copp-ée à payer
vingt millions de dommages-inté-
rMs,
EN 'DERNIERE HEURE :
Les déclarations de M. Cham-
berlain aux Communes.
Le Sénat américain en conflit
avec M. Kellog.
Les pourparlers du Dr Marx.
LE DÉBAT A CONTINUÉ
SUR LES TRAITEMENTS
DES FONCTIONNAIRES
Par 297 voix contre 256 une
demande de renvoi à la com-
mission a été adoptée.
Dans le débat sur les pen-
sions, la Chambre a accordé le
cumul aux grands mutilés.
La Chambre a repris hier la dis-
eu s s i o n b u dgé taire.
Elle a réglé, tout d'abord, la ques-
tion des augmentations des traite-
ments des fonctionnaires.
Elle avait adopte, mercredi, l'ar-
ticle 248 qui prévoit l'échelle de
6,000 à 40,000 francs et fixe au lor
janvier 1025 la date de départ des
nouveaux traitements. La commis-
sion lui proposait un article 248 bis
qui visait la composition de la com-
mission consultative chargée de pro-
céder a la revision. Mais, comme une
discussion s'engageait, le ministre
des Finances déclara qu'il ne tenait
pas spécialement à ce texte, les oiu-
missions tri pari i tes actuelles lui
donnant satisfaction.
Et on supprima l'article 24i> bis.
L'article 249, qui fait entrer en
ligne de compte les avantages ; .'ces-
soires pour le calcul de la retraite,
fut adopté, de même que l'article
250. qui fixe ainsi les indemnités an-
nuelles pour charges de famille
Pour le premier enfant, 540 fr. ;
pour le second, 720 ; pour le troi-
sième. 1,080 ; pour chaque enfant à
partir du quatrième, 1,260.
Répondant à M. Halanant. le ; ap-
port eur précisa que tous les fonc-
tionnaires et ouvr iers qui t oublient
actuellement l'indemnité pour *har
ges dé famille bénéficieront de (',fi'
article:
La Chambre adopta ensuite l'ar-
ticle, 251 qui double, a partir .• 1er
janvier 1925, le supplément" d iH-
demnité de résidence accordée ar la
loi du 28 décembre 1923.
Un article 251 bis était propn-e à
l'effet d'établir, pour les indemnités
de résidence et de charges de failli.le,
une échelle mobile qui devait N.inVr
chaque fois que l'indice du coût i??
la vie varierait de 10 0/0.
Après un renvoi à la commi -ion.
M. Viotlette, rapporteur, proposa ur,
texte sur lequel une discussion s\'n-
gagea. Puis M. Vincent Auriot, prési-
dent de la commission des fmanre*.
en présenta un autre. Devant l'im,
possibilité d'aboutir à un accord on
décida de disjoindre l'article 251 IliS.
La Chambre liquida rapide' ni
un certain nombre cie chapitre.- te-
serves des budgets de dépenst de
divers ministères. Puis une discus-
sion animée s'engagea sur les allo-
cations aux familles nombre-uscs.
Les allocations aux familles
nombreuses
M. HouHeaux-Dllgage, appuy par
nombre de ses collègues de l'oppus' -
lion', demandait que le taux dt' ors
allocations j'fIL porté de 90 à SlÍf) ir.
— Celle proposilion coûterait au moins t
1G0 millions, répondit M. Viollette. Et.
nous sommes arrivés à une solution tran-
sactionnelle qui portera l'allocation à t80
francs et coûtera seulement 32 millions.
Le rapporteur indiqua que si,
dans l'exani(,ii des chapitres réser-
VI':;, la commission n'avait pas ré-
sisté a des amendements tous défen-
dables,' il aurait d'allu augmenter les
dépenses de 600 millions.
(Suite. lT" colonne page 3)
L'ACCORD DES SOCIALISTES
POUR LA POLITIQUE DE SOUTIEN
Mais l'attitude du parti S. F. I. O. sera
subordonnée à l'activité démocratique
du cabinet Herriot.
Grenoule, 12 février. — La com-
mission des résolutions du congrès
socialiste s'est enfin mise d'accufd
et, à L'unanimité. elle a adopt. la
résolution' suivante, rédigée par
MM. Léon Blum, Bracke et Renau-
de[ :
Le congrès du parti socialiste enre-
gistre avec salis faction qu'en dépit de
difficultés dont il n'arait pu prévoir en..
tièrement la gravité et qui tiennent pour
une farae part il la situation désastreuse
oit le bloc national avait, laissé les afi ai-
res de la /-'rlui (Ill eonf/rès ([Il 1er juin et au conseil
national du 1" novembre, a procuré dès
à présent une partie des résultais qu'il
en escomptait, qu'elle a permis (,le con-
s(Jlilie/' la victoire politique rl/1 11 mal,
que la plupart des mesures énumérées
dans la lettre de M. Herriot et telles que
lui-même les avaient définies, sont GU-
jourd'!IIÚ réalisées, engagées ou pr. < <>
rées, que notamment dans les deux, ordre
de questions auxquelles la classe ou-
vrière attache le plus de prix: la pacifi-
cation et l'organisation internationale
d'une part, les réformes sociales de l au-
troc, d'importants progrès sont dès à pré-
sent acquis.
Prenant acte des résultats ainsi ol)tetm
et envisageant l'ensemble de la situation,
nationale et internationale, le parti dé.
clare que le groupe parlementaire reçoit
mandat de continuer la politique de ge)u-
tien, c'est-à-dire de prêter au f/ouvern&~
ment un concours qui a pour condition et
pour mesure l'activité démocratique et
réformatrice de ce gouvernement lui-
même..
Le parti entend par là que son groupe
aura pour objectif de maintenir l'exiSr-
tence du gouvernement, dont la décision
du congrès du 1" juin a permis la cons-
Wulion, c'est-ù-(Iire qu'il devra faire ef-
fort pour prévenir les difficultés de t>fî-
les sortes résultant de la situation elfe,
même ou soulevées prtr la '/'cne/?OM, et le
IJoleltevisme, qu'il,'. deixra- s'il n'fl. 1m if-;
prévenir, l'es aborder avec la franche ré-
solution de les résoudre dans le sens y.
l'indication générale que le parti fui
don ne.
Pas de système permanent
et organique
Pour les prévenir comme pour les ré-
gler. il déterminera son (iciloît Avec le
qoûvernernent et les autres groupes tout
en 1:eill,ant, comme l'a rappelé la résolu-
lion du conseil nationalà (-P, que ccs
t'!un!acts et les concerts -reCôipmi's pratï-
Lasse l'insolence
par la patience.
TERTULLIEN.
Igme Année. — N° 5,177. — Pierre Lafitte, fondateur.
nnc. Paris, Seine, S.-et-Oise
ZiJ ei Seine-et-Marne.
PARIS, 20, RUE D'ENGHIEN (Xm'>
Dépàrtements Arc.
et Colonies 2 5
VOIR
EN PAGE 6
NOS
ILLUSTRATIONS
VENDREDI
13
FÉVRIER 1925
......................
Saint Lésin
* * "■■•'•■"■•"««•iHiiiimiiHHiiniiimiimiiimmunT
Adr. télégr. : Excel.-Paris. — Tél. : Gut. 02-73, 02-75, 15-00.
LA BAISSE DES BLES
AMERICAINS S'EST
ENCORE ACCENTUEE
Une diminution de 2 francs a
été enregistrée sur le prix
du quintal.
On espère que cette baisse
entraînera bientôt celle des
blés indigènes.
La baisse du prix des blés exoti-
ques, notamment des blés améri-
cains, qui avait été signalée dans la
journée ch, mardi s'est, encore accen-
tuée hier. De 132 fr. 50 pour le' cou-
rant, le quintal est descendu à
130 fr 50, soit une diminution de
deux francs.
D'après M. Hénéclie, président dm
syndicat générât de la meunerie de la
régi oui parisienne, que nous avons
rencontré à la Bourse du commerce,
•Le mouvement de baisse semble de-
voir continuer pendant quelques
jours encore. Jusqu'à quelle date? Il
est difficile de le prévoir. Mais les
blés exotiques baissent, le fait est IÜ,
et il entraînera, dans une certaine
mesure, celle des blés indigènes.
Il est bon de faire savoir, a ce
propos, que ,1a production mondiale
du blé atteint environ 850 millions-
de quintaux et que la France en im-
porte bon an mal an une dizaine de
millions. Ses besoins ne sauraient
donc influencer d'une manière sen-
sible les cours du marché internatio-
nal.
La hausse qui s'était produite
était due à des demandes venues
d'un peu partout aux producteurs, la
récolle ayant été soit mauvaise, soit
médiocre dah.<5t plusieurs pays. La
Russie,' notampnent, qui. avant la
guerre. exportait quarante-cinq mil-
lions de quintaux, de blé, a dû, cette
nnn'ée,. ém..acheter de grandes quan-
tités. La spéculation aidant, en Amé-
rique tout comme en Europe, il s'est
produit ce'qui se produit inya.ri a Mo-
ment en pareil cas : ,la hausse a at-
teint des limites qu'elle ne pouvait
guère dépasser. 1
Maintenant que la baisse a com-
mencé, nous assistons à un autre
phénomène économique maintes fois
constaté : les acheteurs hésitent cle-
vant les offres que leur prodiguent
les. producteurs; ils attendent, pour
traiter, des cours plus bas encore.
Cependant, comme ils sont bien obli-
gés tout de même de s'approvision-
ner, si ces .hésitations peuvent ra-
tent.ir la baisse, elles ne T'arrêtent
point.
Au ministère de l'Agriculture, on
se félicite de la situation et, d'ail-
leurs. on s'attendait à la baisse après
:e dépôt du nouveau projet de loi sur
ie commerce des blés qui va, on le
sait, jusqu'à prévoir la réquisition.
L'an dernier déjà, lors de la discus-
sion de la loi du 24 détembre, la
Chambre avait voté un amendement
qui rendait obligatoire la déclara-
tion des stocks PI, bi^n que le Sénat
n'ait pas adopté cet, amendement,
une baisse s'est produite tout com-
me aujourd'hui peut-être aussi
avions-nous atteint le plafond.
Quoi qu'il en soit, en attendant te
vote du projet, de loi, qui viendra
devant la Chambre à la fin de la se-
maine prochaine, il y a lieu de
croire à la continuation de la baisse
*ur les blés exotiques et sur les nô-
tres. Dans ces conditions, la baisse
du prix du pain ne peut plus être
qu'une 'question de jours.
L'AVIATEUR BELGE THIEFFRY
PARTI POUR LE CONGO BELGE
Contrarié par le mauvais temps, il
atterrit à Longvic, près Dijon, ayant
couvert 600 kilomètres.
Bruxelles, 12 février. — L'un des
as de l'aéronautique belge, le lieu-
tenant aviateur Thielfry, va tenter
de réaliser un projet caressé depuis
longtemps par nos voisins et anus :
réunir, par la voie des airs, le Congo
belge a la mère patrie. Ce matin
uonc, a 8 heures, à bord du trimoteur'
P r i ne es s e - M art e -José, pilote pa r
l'aviateur Roger et ayant comme mé-
canicien de Bru y lier, il a quitté
l'aérodrome de Haren, dans d'ex-
eellcntes conditions, en vue d'effec-
tuer la traversée aérienne de Bruxel-
les a lvinshassa, l'un des centres im-
portants du Congo belge.
L'appareil a roulé à peine 300 mè-
tres. puis a décollé magnifiquement
avec sa c large complète.
Le ministre des Colonies, M. Car-
ton, assistait au départ.
iMM. Marcha), Sis et diverses per-
sonnalités étaient venus porter leurs
vœux de bon voyage au vaillant avia-
teur.
Voici l'itinéraire que comptait sui-
vre le lieutenant Thieffry : se diriger
d'abord sur Perpignan, Barcelone,
Valence, Aticantc, Carthagène, tra-
verser la Méditerranée pour s'arrêter
a Oran.
En partant d'Oran, traverser le
premier Atlas, puis le plateau et le
second Atlas, pour se diriger sur
Golomb-Béchar, à 480 kilomètres
d'Oran.
De Colomb-Béclvar, se rendre il
Adrar, à 460 kilomètres, en passant
par Beni-Abbes et Koul-el-Kheneg.
D'Adrar, faire route sur OuaHen.
distant de -400 kilomètres d'Adrar.
Traverser le de&ert. se diriger vers
nao. sur le Niger, passant par Tefra-
lit. Puis se diriger vers \kiniey, puis
le lac Tchad, Fort-Lamy. pour
atteindre Bangui.
De cette dernière localité, suivre.
rOubanghi, puis le Congo, pour ar-
river finalement à Kinsbassa, distant
de 950 kilomètres de Bangui.
\ Malheureusement, le mauvais
r* temps a contrarie les desseins de
l'aviateur. Au lieu de gagner .Perpi-
gnan,, il a dû atterrir au champ
d'aviation de LnTJgvic, près Dijon, il
14 h. 25. avant ainsi couvert, en ligne
droite, 600 kilomètres en 6 h. 33.
LE COLONEL VUILLEMIN
EST DANS UN ÉTAT GRAVE
AINSI QUE KNECHT
MÉCANICIEN DE L'AVION
Une dépêche du colonel de Goys
précise les causes de l'accident.
Malgré les efforts du pilote et
de l'équipage, l'appareil glissa
sur l'aile après avoir
cabré au départ.
Hier, à 12 h. 30, le sous-secréta-
riat (l'Etat à l'Aéronautique, a reçu
!e télégramme suivant du colonel
LE colonel Vt'ILLEMIN ET LE
SERGENT MÉCANICIEN K.\ECHT
de Goys, qui donne des précisions
sur l'accident du Jcan-Casalc :
Bamako, 11 février. — Accident
avion Vuillemin probablement causé
par mauvais réglage dul plan fixe.
Après avoir cabré au départ, appa-
reil glissa sur l'aile. Malgré efforts
du pilote et de l'équijio(]c, déployant
plus grand sang-froid pour rétablir
l'équilibre en profondeur, avion
s'écrasa au sol.
Etat colonel Vuillemin grave, Da-
gueaux très sattsfai:wnl, ScflÇfeifi
Kneclit réservé.
Gouverneur de Zinder me télégta-
phie son arrivée pour jeudi.
Si.gnc :
DE GOYS.
Ainsi l'accident n'est dû ni a une
faute de pilotage, ni à un départ dans
un mauvais terrain. Le mauvais ré-
glage du plan fixe, dont parle le
colonel de Goys dans son càblo-
gram,me. existait-il au moment où
i'a.pparci! a (juit.te le sol ou. au con-
traire, s'est-il produit en plein vol?
En tout cas, le pilote, qui était le
colonel Vuillemin, eut beau « pous-
ser sur le manche » et. mettre le plan
mobile de profondeur à la descente,
l'inclinaison du plan lixe eut pour
effet de mettre l'appareil en cabré. Un
avion aussi lourd-;— il pesait plus de
5.000 kilos — et muni seulement de
quatre moteurs de 180 chevaux cha-
cun, -ne peut pas monter régulière-
ment « e-n- chandelle M.' Le cabrage
devait nécessairement être suivi soit
d'un « piqué » sur, le nez, soit d'une
glissade sur l'aile. C'est cette der-
nière-éventualité qui se prod'uisit.
Le sergent Vendelle a déjà payé.son
tribut à l'aviation ct à la France.
L'état du colonel Vuillemin-et celui
du sergent' mécanicien Knccht Knecht sont
des plus'graves. Le sous-secrétaire -de'
t'Aéronautique. qui reçoit d'ordinaire
ies'câbiogrammes d'Afrique au cours
de la nuit, n'avait hier'soir aucune
autre nouvelle des. blessés. On craint
toutefois que, le lieutenant-colonel
Vuillemin, qui occupait le prèmier
poste. de pilotage, n'ait été griève-
ment touché à lu léte par- le parc-
brise et a la poitrine par le volant
de l'aérobus.
Condoléances anglaises
Londres, 12. février. — LE secré-
taire anglais de, l'Aéronautique a
adresse au général NoIre!. et à M.
Laurent' Eynae des télégrammes de
condoléances pour !'accidc:nL survenu
à l'avion du colonel Vu iLIemin.
Lp, secrétaire de l'Aéronautique,
âpres avoir exprime j&s vifs senti-
ments de sympathie, émet l'esuoir
que les blessés sont en bonne voie de
reLablisscntent.. 1- 1-
M. PHILIPPE BERTHELOT
EST RÉINTÉGRÉ
Le président du Conseil a adressé,
hier soir, une lettre a M. PlI ili pipe
Berthelot. ancien directeur des af-
faires politiques et secrétaire géné-
ral au ministère des Affaires étran-
g'ères, l'informant que « depuis le
3 janvier 1925 il se" trouve dans le
cadre de la disposition ».
C'est en exécution de loi du a jan-
vier 1925 (loi d'amnistie), _ que
M. Herriot, après avoir consulte une
commission de juristes des affairés
étrangères, a décidé cette réinlé:;ra-
tion pure et simple, sans ,qu }1 fut
nécessaire d'un décret particulier.
Au cas où M. Phi)iT)pe Bpr>lhe-
lot, désirerait, ultérieurement, in-
troduire une instance en révision de
lu saretion disciplinaire dont il fut
t'objet. la question devrait être reju-
gée. a fond. sur nouvelle enqué'e.
M. Philippe Berthelot est' donc
réintégré depuis le 3 janvier dans
l'activité diplomatique.
Quant au poste qu'on pourrait lui
confier ultérieurement, aucune déci-
sion n'a été prii"e.
TERRIBLE CATASTROPHE DANS UNE MINE DE LA RUHR
A la suite d'une explosion de grisou, 138 mineurs
périssent asphyxiés ou carbonisés.
ASPECT GENERAL D'UNE DES MINES DE DORTMUND
Berlin, 12 février. — Une trèg
forte explosion de grisou s'est pro-
duite hier soir à-20 h. -j 0 -dans le
puits N C 3 cie, la mine « Ministre
Stein », située au nord de Dortmund.
Cette mine appartient à-la société
Gelsenkirckeu : 143 mineurs se trou-
vaient dans la mine au moment de
l'explosion qù i a été extrêmement
violente. Trois galeries de l'intérieur
de la mine se sont effondrées. L'ex-
plosion s'est produite près du puits
d'aération qui a été bouché par
l'éboulement. ce qui eu!, pour effet de
refouler le,s- gaz à l'intérieur de ila
mine. Ne trouvant aucune issue, la
plupart des mineurs ont trouvé la
mort. par asphyxie.
Un communiqué de la direction
des mines
La direction de.s mines a fait sa-
voir à 13 heures que le nombre pré-
sumé des victimes de la catastrophe
de Dortmund était de 138.
129 cadavres avaient été retirés de
la mine à 19 heures. Deux infir-
miers qui participaient au sauvetage
ont été aSlolhvxiés.
La majorité dès cadavres retirés
portent des traces d'asphyxie.
De nombreuses équipes de sa'uvc-
tage s'étaient mises au travail im-
médiatement aprè^s l'explosion, mais
les travaux de sauvetage ont été ren-
dus presque impossibles, au commen-
cement. toutes'les issues de la mine
étant obstruées par des éboulements,
et les émanations de gaz empêchant
les 'équipes de secours de pénétrer à
l'inbérieur'de la mine.
, Lorsqu'une LQrsqu'une issuQ était, frayée,, plu-
sieurs: personnes appartenant aux
équipes dè sauvetage ont été intoxi-
quées par les gaz et ont dû être re-
montées. par leurs camarades.. C'est
seulement dans la matinée que les;
premiers cadavres ont pu être sortis
de la mine.
Huit mineurs retirés vivants
Huit mineurs seulement ont pu
être retirés vivants.
Plusieurs des cadavres sont car-
bonisés à un tel point qu'une iden-
titlcation est impossible.
Devant la porte de la mine sont;
massées les familles des mineurs
appartenant aux équipes surprises
par l'explosion. Des scènes déchi-
rantes ont lieu. De nombreux ren-
forts de police sont obligés de mon-
ter la garde près de la porte de la
mine.
Il résulte des dernières nouvelles
que sur divers painl,; de la mine des
groupes de mineurs ont survécu plu-
sieurs heures <à l'explosion. Les sau-
veteurs ont, en effet, trouvé une ins-
cription, écrite 'à- la craie, 'disant :
« Nous sommes 1-9, encore en vie à
l'heure du matin. H. Un des cadavres
portait sur -sa casquette-cette ins-
cription, également écrite à la craie :
(Lire la suite 6e colonne page 3.)
UNE DES VICTIMES
DES BAGARRES DE MARSEILLE
.; M. Louis Vian *
une victime des bagarres deùlarseilie
Les obsèques de MM. Vian et Vi!)e,
les deux victimes de la bagarre de
lundi soir,, a Marseille, ont été célé-
brées hier,-en présence d'une assis-
tance considérable que l'on péut-éva-
tuer tt environ 60,000 personnes.
Mgr Champavier. évêque de '-Mar-;
seille, entouré d'un nombreux clergé,
procéda à la levée des''corps. On ne
signale aucun " incident. (Lire en
page 3' le compte rendu de la céré-
monie.)
L'ARRIVÉE A PARIS
DU PRÉSIDENT DU CHILI
M. Alessandri. REÇU A L.\' gare
- PAR M. DE Fouquières
M-Arturo Alessandri, président de
la Repu-brique 'du Chili, est arrivé
hier matin- a P^ris.? Il. a eté: salué il
-a descente du train par MM. de Fou-
quièrcs, 'clicr, dir protocole ; lé!"colonel
DerelJd5nger" de la,maisoll militaire
'du' président" de'la République ; par le
chargé d'affaires pn France, le per-
sonnel de la légation -et^ toutes les
notabilités de fla .colonie chilienne.
Le président A'essandri partira pour
le Chili'le 22 février.
i
LA VILLE DE PARIS REÇOIT LES BOURGMESTRES
ET ÉCHEVINS DES VILLES DE GAND ET DE LIÈGE
La municipalité parisienne a reçu
hier après-Midi, à 16 heures, en
l'Hôtel de Ville, les délégatio-nis de?'
municipalités de Gand et de Liège,.
venues lui rendre 1" visite que lui
avait faite son bureau il y a quel-
ques mois.
Au cours de cette réception, la mé-
daille, d'or de la Ville a été remise
aux maires et adjoints de la capi-
tale comptant au moins vingt-cinq
années de fonctions. Ce sont : MM.
Jclly, maire adjoint du 1er arrondis-
sement; Lavanoux, maire du 2°;
Pierrotet. maire du 5e; SamsJoceuf,
maire adjoint du 8e; Fabre, maire;
du 10e; Barruel, maire du 15e; Mars,
Cante, maires adjoints du 15e; Ber-
thernet, maire adjoint du 16e; Bru-
not, Louzier, maires adjoints du lic.
A cette occasion, MM. Georges Cle-
menceau et. AI él i ne, maires de Mont-
martre et du quartier du Louvre, il
y a plus d'un demi-siècle, avaient été
invités. Et quand, dans le grand salon
des Arcade-s, M. - Maurice Quentin
adressa à M. Clemenceau un éloquent
hommage, l'assistance, debout, ac-
clama longuement l'ancien président'
du Conseil. Ovation > qui se répéta
plusieurs fois au cours des discours
qui furent ensui.te prononcés, par1
MM. Naudin. préfet der la.Seine; Gué-
rtneau, maire du 13e, président ds .
l'Association des maires; Willem,'
président' de la presse municipale,
ei, par MM. Ya.n den-Steghen C't Di-
gneffe, bourgmestres de Cand'eL de
L;ége. - -
Des médailles de vermeil ont été
offertes^ aux bourgmestres
.L'ambassadeur d3 Belgique qu'ac-
conipagnaif,: Mme- la baronne de
Gaimer d'Hestfoy ; le général' Nla-
riaud, gouverneur militaire des Inva-
.iides, assistaient "à cette cecemonie,
-que termina .un"concert donne' par la
musique de ta garde républicaine.*
i. M. Pointel, vice-président du Conseil municipal; 2. le bourgmestre de Gand; 3. le bourgmestre de Liège;
4. M. Maurice Quentin, président du Conseil municipal ; 5- M. Méline ; 6. M. Clemenceau ; 7. M. de Gaiffier d'Hcs.
troy, ambassadeur de Belgique ; 9. M. Aucoc, syndic du Conseil municipal.
L'ACADÉMIE DES SPORTS
DÉCERNE SON GRAND PRIX
A PELLETIER DOISI
ET A SON MÉCANICIEN
Des médailles d'or sont en outre
attribuées à divers champions.
Le rapporteur a rappelé la ma-
gnifique performance des Fin-
landais aux Jeux olym-
piques de 1924.
Réunie hier, l'Académie des sports,
après avoir entendu le rapport très
documenté de son secrétaire générât,
Le capitaine PELLETIER Do^sy (1),
le mécanicien Besin (2). l'adjudant
Bonnet (3;. l'escrimeur Dl'cukt (4),
le coureur Abrahams (5), :\Ille Ou-
LIÉ (6) et M11? de S.\USSURES '(7).
M. Frantz Heiehel, a accorde le qua-
torzième grand prix Deutscti de la
Meurthe il l'aviateur Pelletier Doisy
et à son mécanicien, l'adjudant Besin,
pour le magnifique raid Pa'ris-Shan-
ghaï-Tokio.
Puis, comme chaque année, l'Aca-
démie a décerné ses autres prix de la
façon, suivante : - , ~ -
Médailles d'or
Au sous-lieutenant Bonnet, pour
son record du monde de vitesse en
avion : 448 kit. 17 0 ;
A Roger Ducret. champion olympi-
que de lleuret et de sabre, pour con-
sacrer toute sa carrière sportive ;
A l'athlète anglais H. M. Abrahams,
champion olympique du 100 mètres,
qui a. par trois fois, couvert la dis-
tance en 10 s. 3/5.
La médaille d'or de l'Académie des
sports est attribuée en hommage so-
lennel à la Finlande, au comité olym-
pique finlandais pour consacrer les
exploits sportifs el, le magnifique
exemple de ses athlètes ;
A la Fédération Française de Foot-
ball Association, pour reconnaître son
œuvre immense; '
Aux Carabiniers de Pdris; fondée
en 1665, qui ont .fourni à la-repré-
sentation olvmpique pour les épreu-
ves cle- tir. douze représentants, dont
Coquelin De Lisle, champion olym-
pique et recordman du monde du'tir
à t'a -carabine.
Le, gi-aiil(l prix d'athlétisme a été
décerné à Mites Marthe Qui i é et de
Salissures pour leur croisière il bord
du vacht Laperlefte, croisière scien-
tifique au cours de laquelle elles ont
fait preuve des plus belles qualités
sportives.
Le rapport
Au cours de son rapporta M. Frantz
Reiche.! rappela tout d'abord tesjn'a-
g 11 i fi'que § p erfo r ma it ces finlandaises
au cours des Jeux olympiques dont,
les athlètes ont « réalisé le prodi-
gieux-exploit de se classer soixante-
dix fQis en remportant dix-huit
championnats olympiques'. »
La performance, ajoute' te rappor-
teur, est unique. File, mérite d'au-
tant plus d'être admirée que la po-
pulation ;'do;la Finlande^n'est.que de
3,330.000 habitants. Vv<:
Puis., après avoir rappelé'.tes noms
de tous les athlètes français vain-
queurs aux Jeux olympiqucs,¡,IG rap-
porteur retint dans les sports, a t. h lé-
tiques les noms de Nurmi. Ritola,
Abrahams, Roger Ducret 'et;.fligoulot,
Miles Mart.Iie Oulié et, de' Saussures.
Dans les sports mécaniques, Pelle-
tier Doisy. Bèrhard, inventeur et ex-
périmentateur :lIIdai\ieux. le pilote
de rp.serve Ca'1lizo, recordman de la
hauteur, l'adjudant Bonnet, Richard
pour son héroïque conduite à bord
d'un avion commercial Paris-Londres,
puis, conclut en faveur de Pelletier
Doisy après avoir mis au second
rang, Abrahams ét Roger Ducret.
LE BARON COPPÉE
CONDAMNÉ A PAYER 20 MILLIONS
DE DOMMAGES-INTÉRÊTS
Bruxeles, 12 février. — La troi-
,qièn-if, section de la -cour c}'aso;;isrs
du Brabant.a rendu son arrêt dans
l'action en dommages-intérêts .-in-'
tentée par l'Etat au baron Coppée.
Elle a condamné Copp-ée à payer
vingt millions de dommages-inté-
rMs,
EN 'DERNIERE HEURE :
Les déclarations de M. Cham-
berlain aux Communes.
Le Sénat américain en conflit
avec M. Kellog.
Les pourparlers du Dr Marx.
LE DÉBAT A CONTINUÉ
SUR LES TRAITEMENTS
DES FONCTIONNAIRES
Par 297 voix contre 256 une
demande de renvoi à la com-
mission a été adoptée.
Dans le débat sur les pen-
sions, la Chambre a accordé le
cumul aux grands mutilés.
La Chambre a repris hier la dis-
eu s s i o n b u dgé taire.
Elle a réglé, tout d'abord, la ques-
tion des augmentations des traite-
ments des fonctionnaires.
Elle avait adopte, mercredi, l'ar-
ticle 248 qui prévoit l'échelle de
6,000 à 40,000 francs et fixe au lor
janvier 1025 la date de départ des
nouveaux traitements. La commis-
sion lui proposait un article 248 bis
qui visait la composition de la com-
mission consultative chargée de pro-
céder a la revision. Mais, comme une
discussion s'engageait, le ministre
des Finances déclara qu'il ne tenait
pas spécialement à ce texte, les oiu-
missions tri pari i tes actuelles lui
donnant satisfaction.
Et on supprima l'article 24i> bis.
L'article 249, qui fait entrer en
ligne de compte les avantages ; .'ces-
soires pour le calcul de la retraite,
fut adopté, de même que l'article
250. qui fixe ainsi les indemnités an-
nuelles pour charges de famille
Pour le premier enfant, 540 fr. ;
pour le second, 720 ; pour le troi-
sième. 1,080 ; pour chaque enfant à
partir du quatrième, 1,260.
Répondant à M. Halanant. le ; ap-
port eur précisa que tous les fonc-
tionnaires et ouvr iers qui t oublient
actuellement l'indemnité pour *har
ges dé famille bénéficieront de (',fi'
article:
La Chambre adopta ensuite l'ar-
ticle, 251 qui double, a partir .• 1er
janvier 1925, le supplément" d iH-
demnité de résidence accordée ar la
loi du 28 décembre 1923.
Un article 251 bis était propn-e à
l'effet d'établir, pour les indemnités
de résidence et de charges de failli.le,
une échelle mobile qui devait N.inVr
chaque fois que l'indice du coût i??
la vie varierait de 10 0/0.
Après un renvoi à la commi -ion.
M. Viotlette, rapporteur, proposa ur,
texte sur lequel une discussion s\'n-
gagea. Puis M. Vincent Auriot, prési-
dent de la commission des fmanre*.
en présenta un autre. Devant l'im,
possibilité d'aboutir à un accord on
décida de disjoindre l'article 251 IliS.
La Chambre liquida rapide' ni
un certain nombre cie chapitre.- te-
serves des budgets de dépenst de
divers ministères. Puis une discus-
sion animée s'engagea sur les allo-
cations aux familles nombre-uscs.
Les allocations aux familles
nombreuses
M. HouHeaux-Dllgage, appuy par
nombre de ses collègues de l'oppus' -
lion', demandait que le taux dt' ors
allocations j'fIL porté de 90 à SlÍf) ir.
— Celle proposilion coûterait au moins t
1G0 millions, répondit M. Viollette. Et.
nous sommes arrivés à une solution tran-
sactionnelle qui portera l'allocation à t80
francs et coûtera seulement 32 millions.
Le rapporteur indiqua que si,
dans l'exani(,ii des chapitres réser-
VI':;, la commission n'avait pas ré-
sisté a des amendements tous défen-
dables,' il aurait d'allu augmenter les
dépenses de 600 millions.
(Suite. lT" colonne page 3)
L'ACCORD DES SOCIALISTES
POUR LA POLITIQUE DE SOUTIEN
Mais l'attitude du parti S. F. I. O. sera
subordonnée à l'activité démocratique
du cabinet Herriot.
Grenoule, 12 février. — La com-
mission des résolutions du congrès
socialiste s'est enfin mise d'accufd
et, à L'unanimité. elle a adopt. la
résolution' suivante, rédigée par
MM. Léon Blum, Bracke et Renau-
de[ :
Le congrès du parti socialiste enre-
gistre avec salis faction qu'en dépit de
difficultés dont il n'arait pu prévoir en..
tièrement la gravité et qui tiennent pour
une farae part il la situation désastreuse
oit le bloc national avait, laissé les afi ai-
res de la /-'rlui (Ill eonf/rès ([Il 1er juin et au conseil
national du 1" novembre, a procuré dès
à présent une partie des résultais qu'il
en escomptait, qu'elle a permis (,le con-
s(Jlilie/' la victoire politique rl/1 11 mal,
que la plupart des mesures énumérées
dans la lettre de M. Herriot et telles que
lui-même les avaient définies, sont GU-
jourd'!IIÚ réalisées, engagées ou pr. < <>
rées, que notamment dans les deux, ordre
de questions auxquelles la classe ou-
vrière attache le plus de prix: la pacifi-
cation et l'organisation internationale
d'une part, les réformes sociales de l au-
troc, d'importants progrès sont dès à pré-
sent acquis.
Prenant acte des résultats ainsi ol)tetm
et envisageant l'ensemble de la situation,
nationale et internationale, le parti dé.
clare que le groupe parlementaire reçoit
mandat de continuer la politique de ge)u-
tien, c'est-à-dire de prêter au f/ouvern&~
ment un concours qui a pour condition et
pour mesure l'activité démocratique et
réformatrice de ce gouvernement lui-
même..
Le parti entend par là que son groupe
aura pour objectif de maintenir l'exiSr-
tence du gouvernement, dont la décision
du congrès du 1" juin a permis la cons-
Wulion, c'est-ù-(Iire qu'il devra faire ef-
fort pour prévenir les difficultés de t>fî-
les sortes résultant de la situation elfe,
même ou soulevées prtr la '/'cne/?OM, et le
IJoleltevisme, qu'il,'. deixra- s'il n'fl. 1m if-;
prévenir, l'es aborder avec la franche ré-
solution de les résoudre dans le sens y.
l'indication générale que le parti fui
don ne.
Pas de système permanent
et organique
Pour les prévenir comme pour les ré-
gler. il déterminera son (iciloît Avec le
qoûvernernent et les autres groupes tout
en 1:eill,ant, comme l'a rappelé la résolu-
lion du conseil nationalà (-P, que ccs
t'!un!acts et les concerts -reCôipmi's pratï-
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