Titre : Excelsior : journal illustré quotidien : informations, littérature, sciences, arts, sports, théâtre, élégances
Éditeur : [s. n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-01-13
Contributeur : Lafitte, Pierre (1872-1938). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32771891w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 13 janvier 1925 13 janvier 1925
Description : 1925/01/13 (A16,N5146). 1925/01/13 (A16,N5146).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4603889p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-228
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/07/2016
EXCELSIOR
Mérite d'eatre aimé,
1
redoute d'être craint.
CHILON.
16me Année. — N° 5.146. — Pierre Lalitte, londateur.
1 r c._ Paris, Seine, S.-et-Oise
5 et Seine-et-Marne. -
PARIS, 20, RUE D-ENGHIEN -(X-'),
Départements nnc.
et Colonies Zu
En page 5 :
LA MODE
,.................................
En page 6 :
NOS
ILLUSTRATIONS
MARDI
13
JANVIER 1925
...................
Baptême de Jésus-Ch.
Adr. télêgr. : Excel.-Paris. — Te).: Gut. (!2-73, 02-75, 13-00.
UNE NOUVELLE FORMULE
A ÉTÉ PRÉSENTÉE HIER
AUX DÉLÉGUÉS DU REICH
EN FAVEUR D'UN ACCORD
ÉCONOMIQUE PROVISOIRE
La délégation allemande a pro-
mis de l'examiner et donnera
aujourd'hui sa réponse. L'atti-
tude de la France en dépendra.
L'entretien d'hier.,entre M. Ray-
naldy et M. Trendelenburg; président
de la délégation commerciale alle-
mande, n'a pas amélioré la situation.
La proposition française de modus
vivendi provisoire a été rejetée par
le Reich, sans autre explication.
Afin d'épuiser-tons les moyens de
conciliation, ia délégation française
a propo'sé, hier, une nouvelle for-mule
d'accord provisoire, qui porterait sur'
une période de huit ou -dix- mois.
(,1 o11e 'formule incorporerait, fe*-plu-j
grand nombre possible d'articles in-
téressant l'exportation allemande et
q.ui bénéficieraient d'c' tarifs, excep-
tionnel le ment; réduits. En fèvanche,
quelques avantages seraient.octroyés,r
sur les tarifs généraux. allemands,
aux contingents d'Alsace, de Lorraine
et de la Sarre, les plus durement
atteints par l'échéance économique-
du 10 janvier. ; :
La délégation -allemande a promis
de l'examiner sans toutefois le sou-
mettre à Berlin. Elle formulera au-,
jourd'hui son -ay'js.'..
Il serait vaifi "de fonder quelque.
espoir de- reprise des négociations
sur. cette suprême tentative. Ou
l'avis de la délégation allemande sera
défavorable, et' ce sera la rupture
immédiate. Ou il sera dubitatif, et le
texte, transmis à Berlin, reviendra,
dans les deux ou trois jours, avec la
réponse négative que réclame la
presse allemande, déchaînée contre
la France depuis la décision de la
conférence des ambassadeurs.
Le gouvernement français, qui ne
peut, plus se faire d'illusions, cher-
chera et trouvera sans doute, dans
l'arsenal douanier, la riposte de l'of-
fensive allemande.
Saisie de marchandises
allemandes
r Bouno, 12 janvier.— La douane a
saisi., en gare de Divonne-les-Bains,
un important stock d/1 billes de rou-
lement en provenance de Wurtem-
berg.
L'ÉTAT DES PAIEMENTS ET DES RECETTES
DE 1924 POUR LES RÉPARATIONS
BERLI.V, 12 'janvier. — L'état des paie-
ments et des recettes au 31 décem-
bre 1924 "'do l'office de l'agent, 'génél;al
pour les réparations, se solde par un
excédent, de recettes de 5,972,032 fr. 212
déposé à-la Banque d'empire.
^ Les1 recettes pour décembre s'élèvent
à 53,$75,933 fr. 42 ét le total global à
28G,2G3J '¡'1 .fl"", 29 pour la Dremière
année d'annuités se terminant le 31 dé-
cembre.
Le montant des dépenses se chiffre par
58,597,399 fr. 3G pour décembre et par
2 80,,2$!,415 fr. 07 pour l'année.
KH:" ce qui concerne la France, les
paiements s'élevaient à' 21,820,764,.>5
pour décembre et lt 113,851,668,03
pour la première année d'annuités.
Les chiffres correspondants pour la
Belgique sont de 0,497,990,1 et 29 mil-
lions 5;)8.771.01i.
Les dépenses' de la commission _ des
réparations se sont élevées à 52(5,366,92
pour décembre ci 941,094. l'r. j8 pour
l'année. Celles-de la liante commission
rhénane à, 833,033,33 et 4.583.333,33.
Celles de la commission. militaire de
conlrOle à 800.806.07 et 4,066,606,07.
Tous les chiffres s'entendent'en marks
or.
UN AN DE PRISON
A UN AUTOMOBILISTE ÉCRASEUR
PAU, 12 janvier. — Le tribunal de pre-
mière, ')nsLancG do Bayonne avait con-
damné il huit mois de prison et 1,000 fr.1,
(l'amende l'automobiliste Lit'ic Borde,
inculpé d'hcmicidc involontaire et (]Lf'
délit de fuite. Sur appel, la COU!' de P,-,Ll.-
1I maintenu l'amende, mais a élevé à uil.
•an la peine (I'ernpVIsonticiiient.
AUJOURD'HUI SÉANCE
PLÉNIERE DE LA CONFÉRENCE
FINANCIÈRE INTERALLIÉE
Le matin, travaux d'experts. A 17 h.,
réunion dos délégations.
Les experts ont continué toute la
journée d'hier leur labeur de rédac-
tion de textes transactionnels. Ces
textes ont été étudiés. revus, corr:-
g'és et recorrigés par les ministres
des Finances et chefs de délégations
alliées qui. jusqu'à l'heure du dîner
le plus tardif, ont conféré dans
cabinet de M. Gléméntel.
On^'considèrc l'accord comme vir-
tuellement établi sur tous les points.,
essentiels que nous avons indiqués
hier, à l'exception des questions
connexes des dommages de guerre
américains et des frais d'occupation
américaine, sur lesquelles quelques
défaits restent encore a'régler;
Mais les principes suivants sont
admis : FAmerique, participerait. im-
médiatement, ...pour un pourcentage
de 2 1/2 0/0 aux versements du plan
I)aweiz. Cette participation n'excédp-
rait pas 45 millions de marks'or par
an et s'étendrait sur trente-sept an-
nuités prévues. pour la durée des
obligations de chemins de fer alle-
marÎds.
La priorité reconnue aux frais
d'occupation américaine par l'accord
Wadsworth se transformerait en une
•' annuité d'une quinzaine de millions
de marks or et. lorsqu'il ne pourrait
y avoir de transferts en espèces, l'an-
nuité serait différée et ne porterait
intérêt qu'à -1 0/0.
'Suite 1re colonne page 3)
BERNARDINE NEDELEC A DONNE
DE NOUVELLES PRÉCISIONS
L'amie du comte, interrogée, parle
longuement des ventes; réalisées au
cours de ces dernières années par
les époux de Kerninon.
LAN NI ON. 12 janvier. — Mlle Her":
nardine Nll.dclec a donne .des préci-
sions suivantes sur les ventes réali-
sées par Jes.époux de Kerninon.
En 1922. le château de Ploulech fut
vendu 250.000 francs et la' vente du
mobilier produisit. 60,000 JTra.ncs.
Le comte n'a pas touché un sou de
ces ventes, affirme son amie. 100,000
francs ont été prêtés*à MI Fleyr-y. qui,
signa une reconnaissance portant no-
tamment. que ce prêt était rembour-
si1bl0 immédiatement en cas de vente
de l'étude achetée par le'fils de la
comtesse à M" Tassel....
En juin 1924, le comte, qui avait
quitté sa femme depuis deux mois,
mais était resté en relations d'affaires
avec M' Fleury, eut. à Garhaix, un
rendez-vous avec celui-ci, à la suite
duquel il me dit : « Le i maître a
baissé dl" ton et,n'est plus arrogant;
C&>st qu'il a encore besoin d'argent! »
Les contre - lettres du notaire
Fleury,, les constatai ions Me Chall-
c.hix. administrateur séquestre, con-
firment les déclarations de Bernar-
dine Nédelec. ;\le Fleury a affirmé
souvent qu'il n'y avait pas de contre-
lettres ni dans l'achat de l'étude Tas-
sel ni dans celui de l'hôtel de la rue
Duguesclin.
01', sur le dernier point tout au
moins, l'ancienne propriétaire de
l'hôtel. Mme DucoulollX, et l'ancienne
locataire, Mme Pottier, reconnaissent
avoir reçu l'une 15,000 francs et l'au-
1re 10,000 francs par l'intermédiaire
d'une banque de Lannion qui réalisa
en août les titres de rente remis err
juillet par la comtesse à son fils.
LE CAPITAINE SADOUL A ÉTÉ
MIS EN LIBERTÉ PROVISOIRE
UN SUPPLÉMENT D'ENQUETE A ETE ORDONNE SUR L'AFFAIRE
Le conseil de guerre de Orléans en a ainsi décidé
après avoir entendu une déclaration de l'accusé
qui a regagné Paris dans la soirée.
SADOUL DANS SA PRISON. — LA SEANCE DU CONSEIL DE /
GUERRE. — L'ARRIVEE A LA GARE D'AUSTERLITZ A PARIS.
t: Jacques Sadoul photographié hier matin dans sa cellule ■; .."i*., Pendant l'au-
digace» Sadoul compulse un dossier .r devant -'.lui, Mc Flash t 3. «Mme Sadoul
pendant l'interrogatoire de son marr ; "4. - Jacqnea CadouHim à travers le gril-
lage de la porte de sa cellule 5 5. l'arrivée de Jacques Sadoul, hier,? à Paris,
gare, d'Austerlitz, à 21 heures 38.
r bR^ÉAxs, 12 janvier. — Devant le
conseil de guerre .de la. 5° région, sié-
geant exceptionnellement dans ;>.la;
salie d'audience de la cour d'assises
du Loiret, ^ comparu aujourd'hui le,
capitaine. Jacques Sadoul, officier de
ccmpiement, ayant appartenu, .peai-,
dalft la guerre,' au', 15G" régiment:
d'infanterie, et qui fut détache, en
1917, par ? le ministère de l'Arme-
ment, où il avait été auparavant !e
collaborateur'., de M. Albert Thomas,
à la mission militaire française alors
en Russie.
Le capitaine Jacques 'Saclo-til a été,
le 8 novembre 1919, condamné il
mort. par' contumace, par le 2e con-
seil de guerrp du gouvernement ni i -
fitaire^de Pans pour, désertion à
)'etrangcr. intelligences avec l'en-
nemi de J'Etat,.. et, provocation de
militaires à la désobéissance.'
'Rentré en France le novembre
dernier, le capitaine Jacques Sadoul
fut arrêté, le surlendemain, et écroué
h la prison du Cherche-Midi, puis
transféré a Origans, chef-lieu'clé la
,rég"fUn,,'m i Il t ri i rç. dont dépend le regi-
meUt auquel il n'a pas cessé d'ap-
'[JaFLcml'. - ' «
LES DÉBATS
,Lo«. dtéjiàls paient presses par le
côlpnej Lambert-Daverdoing; le"siège
du ministère: public étant occupé par
le commandant Grand, commissaire
du- gouvernement.: A la bapre, Mes
André .Berthon et Maul'i'cc Flach, du
barreau de Paris.... '
On' donna d'abord lecture de l'acte
d'a-ccusal'ion., C(?tt,e lecture terminée.,
le commandant'Grand demanda' un
supplémen t; d'enquête <, qui. Lui. * pc r-
mettrait de donner à ia justice toutes
les preuves ■nécessaires.;'., "
Déclaration de Sadoul
L'ex-capitaine Sadoul assure qu'il
est très satisfait d'avoir enlin l'occa-
sion de jse justiner ."
— Depuis, Jonglemps. cU;iJ., je:,vou'ais:
.reVenir en-Kranee : mé* anÜs .nfcscs et.
français ni'en/o'qj; dissua*d(1 * j-c^li mit n t que
:la justice nnhtalre ,'fr.ançaiSe;. ignorante
des choses.. potiUques. n"ét¡tit {fàs, quali-
fiée-pour juger une affaire telle que la
mienne. Il n'était pas nécessaî!^ que je
fisse un geste romantique inutilé: Mais
je n'étais pas capable de'supporter plus
de 'SCPL, ans d'CxiJ..-. -
Jacques Sacioni .^expose ensuite ce
que.fu&' son tI'ôlp a Moscou et déclare
què l' lion d.e son procès fut
inconiplète. et, partiale. Des faux, se-
lon lui,, auraierit été introduite jlans
le dossier. r: ^ v ^
JacquetSadoirl explique comment,
.jusqu'en', 1917, il .essaya' en vain de
rectifier de.4 pronost.ics. erronés d,i
M. 'Noulëîis..^ Celui-ei' ne croyait pas
à ravimement., d'un gouvernement
bolchp?vi]{'' plus, 'tard. H" ne cessa
do prédire l'imminence de là chute
des. soviets.' " '• -, ■'
; 'ParlartVdé MM. Clcmenc-cau et Nou-
ïens, Jacques SadüÚl déclare': ..
? — M. Noule ns laissa'ignorer ce fait
capital que., 'depuis la-l'évoluti.on de no-
vembre ,A 917 jusqu'en novembre 1918.
Lenine et: Trôtsfey. ne 'cessèl'cnt' de
demander à-la France des rehfort--,- -rhil'-
aires pour reprendre la lutté- contre
l'Allemagne. Les 'gouvernants français
d'alors qui restèrent sourds, à^c'es^appels,
permirent ,à l'Allemagne de se débar-
rasser de la Russie et de jet^r des mil-
lions d'hommes sur le front occidental.
Et, conune. le président rappelle à
l'accusé qu'il doit. parler seulement
sur le supplément d'information, Sa-
doul répond « qu'il est bien obligé de
dissiper l'atmosphère trouble dont on
a entouré son affaire ».
Sadoul déclare encore qu'à plu-
sieurs reprises il intervint pour, pro-
téger les ressortissants français n-
Russie.
EL il conclut par une profession de
foi communiste.
Les plaidoiries
. Après une courte suspension d'au-
dience, MC André Berthon parle sur
l'inculpation d'intelligence avec l'en-
nemi.
Il ajoute que la France n'ayant
jamais çté en état de guerre légale
avec la Russie, le premier chef d'ac-
cusation tombe de lui-même.
M*- Flach'demande la mise en li-
berté .provisoire de Sadoul. Il s'ef-
force dé démontrer que "son client
n'ayant jamais été touché par l'ordre
de rappel, l'accusation qe désertion
s'effondre. Or, c'est l,a seule sur la-
quelle le conseil puisse être appelé
à statuer. D'autre part.- le refus de
mise en liberté provisoire ne saurait
s'expliquer pour.un accusé, qm, tout
le premier, demande des j (i.-es.
{Suite 2," colonne page 3)
LES AVIONS SONT PRETS
POUR LA RANDONNÉE
AU-DESSUS DE L'AFRIQUE
Les préparatifs sont achetés et
le départ aura lieu vraisembla-
blement jeudi matin.
Le parcours Paris-Fort-Lamy-
Dakar - Tanger - Paris compren-
dra vingt-neuf étapes sur un
parcours de 16,300 kilomètres.
La mission commandée" par le co-
lonel dé Gôys et qui. prendra, place.:
à boVd, de delix avions 'qua:drimo-'
teurs' partira de l'aérodrome ,de 'Bue:
peut-etrf demain matin, plus sûre-
ment jeudi matin. Tout autre retard
serait à mettra.'sur le compte de la
brume/ car les vols d'entram'ement.
des quatre pilotes sont terminés et:
les =àppa.reil.s sont au .poinl. ;
, On sait que le capitaine Pelletier
Doisy pilotera en p remier le Roland-
Garros. avec le colonel de Goys
comme pilote en second' et navigà-.
teur; le second avion, le Jean-Casalc,
sera condu Il par Je ] i eu tenan t-colonel
Vuillemin et le capitaine DagncaÜx;
-
Le but. de leur première étape est
Perpignan. Toutefois, si la brume
contraint les pilotes.d'atterrir ava'nt-
le lieu'normal de' l'escale, Avord ou
BrüJ1 seront choisis comme terrains
d'étape. "" '
Le rayon.d'action des avions est de
t.OOQ kilfômètres.'-€'est assez dire que
Je rakl a 4:«*-pecL " îT.» 11 d'une course
mais d.'tiii voyage d'études.
La liste des différentes étapes pré-
vues est la suivante:
Paris-Perpignan, 800 kil.; Perpignan-
Alicante, 700 kil.; Alicante-Colonib-Bé-
char, 800 kil.; Golomb-Béchat'-Adrar,
500 v fciL;> " Adrar-Ouallen, 500 kil.;
Ouallen-Tessalit, 500 Id!.; Tessali-Gào,
-500. kil. ; Gao-Niamay, 400. kil. ; Niamey-
Zinder, 800 'kiI.; Zinder-Fort Lamy,
700 kil ; 'Fort Lamy-Bangui, 1,000 kfl.
(coupé eif deux étapes).; Bangui-Fort
Lamy; 1,000 kil. (coupé en deux étapes);
Fort Lamy-Zinder, 700 ki]';' Zinder-Nia-
mey, 400; kil:; Niamey-Ouagadougou,'
500 kil. ;. Ouagadougou-Bamako, 700 ki-
lomètres ::-, Bamako-Kayes, 500 kil.;
Kayes-Dakar, 700 k:l.:, '. Dakar-Port
Etienne, 700 kil.;. Port, Etienne-Villa Cis-
nerbs, 400 kil.* Villa, Cisneros-Cap
Juby, 60;0 kil.; Cap .Tuby-Mogador,
600 kil. ..Mogador-Gasablanca". 400 ki].;
Gasablanca-Tanger, 300 J,il.; Tanger-
Alicante, f 700 kil;; Alicaiite-Perpigiian,
700 kil.; Perpignan-Paris, 800 kil.
LE MARCHE DES CHANGES
Lundi 12 janvier
- Livrj Dollar
9%. 35;...89 50, .18 <38
12 heures......... ^ 18'ky,!
14 heures: '89 18 18 62
14 h. 30, ............. 89 15 .18 01
14 11. 45: 8q 25 18 75
15 h. 45.. '< 89 20 18-01
16 h. 10. 89 23 18 62
16 h. 30 - 89 15 - .18 61
i7 h. 15... ,...' 89 22 18 63
18 heures; 89 25 18 63
Cour s; moyen i
sa me d i -10
janvier ......... ., 89 33 18 G5
L....
La hausse de" la livre, sterling enre-
gistrée sur le marché-des changes au.
cours de ces dernières semninès; a été
interprétée par une part.ie de l'opinion
comme marquant une diminution de la1
valeur intrinsèque de notre franc.
Celle interprétation est erronée :. la
livre sterling n'est pas en effet une mon-
naie or elle n'a pas, par suite, une'
valeur constante il laquelle on, puisse
rapporter les variations constatées dans
le cours 'des autres iliotiniiies.t
PQur avoir une idée précise des varia-
lions du franc, il faut nécessairement le
compare¡" il !'ett:)(jn , or que constitue
seul actuellement le dollar; or, il ,,,cs t
facile de constater que le .franc est re-te
slable'par- rapport au dollar (J8 fr. 7G
pour 1 dollar Je 12 décembre 1924, con-
tre 18 fr. 55 le J2 .janvier 1925). tandis
que, pendant la même période, la livre
sterling gardait par rapport au dollar
(ll dollars; G9 pour 1 livre sterling le
i'J décembre 1924, centre 4 dollars 79 le
12 janvier 1925).
M. MYRON T.HERRICK
AMBASSADEUR DES ÉTATS-UNIS
A PARLÉ DEVANT LE MICRO
DU "PETIT PARISIEN " POUR
SES AMIS INVISIBLES
PHOTOGRAPHIE PRISE HIER SOIR A
22 H. 45 PENDANT LE DISCOURS DU
- L'AMBASSADEUR
, ,- (Lire l'article en page 3.)
UN BROUILLARD INTENSE SÉVIT
SUR LA RÉGION PARISIENNE
LA CAPITALE FUT PLONGEE TOUTE LA MATINÉE DANS L'OBSCURITE
La brume a provoqué cinq accidents de chemin
de fer qui furent, heureusement, peu graves;
quelques voyageurs furent légèrement blessés.
LE BROUILLARD HIER MATIN SUR LES GRANDS BOULEVARDS ET
A LA GARE DU NORD. — APRES L'ACCIDENT DE CHOISY-LE-ROI.
.La première de photographies représente, un magasin des boulevards illu-
miné, hier matin, à 9 heuies. La secoïlde, prise à la-gai^.du Nor-d à j)eu pr¥s
■â la même heure, témoigne de l'intensité du brouillard "dui provoqua les di-.,
vèrs accî'dénts que _.nous signàldhs, èt qui était presque complètement dissipé
quand fut prise la troisième photo, une heure plus tard, a. Choisy-iè-Roi.
Le brouillard, qui, l'c mois dernier,
avait enveloppé d'ombre Paris et, une.
'partie"dé! la France;' â:fait de nouveau
son apparition hier dès la première;
lie,ure.- Durant-toute la matinée, Paris-
s'est ll'oÚvé "pLongé dans une. quasi-;
obscurité et: partout, il a fa-illil .ti,a-,
vai.rlet-. à la dumiere. Comme là veiUr,'
dans la soirée, ni y avait -déjà. pu pas
niai de ^brouillard,. M. Paul Gu'ichardV
directeur de la police municipale, ,a
donéc les instructions nécessa ires.
pour-prévenir -les accidents, a crain-;
dre par un temps-semblabie,' et, -lprs-i
que. - vers 1,1 -dien-res,-\ l'atniosphèrei
coi 11m ença à s'éc 1 a rc j r'.:' oh 11 e s i--
gnala à Paris q.ti'un'l'accident : une
femme, égarée dans .le brouiiiard.
'omba et ,se noya-, dans le. (Iallal de
l'Ourcq., Matheurcusement, il n'en a
past été de même sur nos voies fer-
rées. oïr il ne s'est pas produit moins
de quatre.. tamponnements. De nom-
brc'LTses collisions d'automobik's sn
produisirent -à >'ersnilles. On n'eut
cependant pas à enregistrer d'acci-
dents m or, tels, v , .. ..
CINQ ACCIDENTS
Vers G-h. 30. la queue du t,rain 103
so dirigeant.vers".Orly a été heurtée
par une machine seuie. Il n'y nï;pa'sl
eu décident, de" personne, mais ces
dégâts mâtëjiels qui ont pu pour
conséquence -robstruction de la voie
d'Orly, rt d'urro- des voies principales
de Jdvisy. - ; -
*■ — Le "["rain' 218, parti de Juvisv à
6 h. '21 . patu* 'arriver Paris il
7''heu,res,'$vai:l, clu'fait du brouillard,
un-'cc'i-'taiïi r 'etar(l;..eii passant, à Ville-
neuve. Il s'arrêta à ,Ja'.hauteur du
jent ftoolfç pour attendre rouver-
;11'0 de la voie -!qui 6 ta il fermée. 'A
ce moment, lé tram 222, qui part de.
fuvisy il 6 h. 3G et qui,1 semi-direct,
arrive à Paris à 7 h: 10. vint, par
suite du brouillard qui cachait les
signaux de. couverture, se jeter sur
l'arrière du 218.
Le choc fut assez vicient. ^ Les
tàmpoij^• de la voiture motrice du;
train tamponneur défoncèrent' l'ar-
rière X1u dernier fourgon¡ qui vint
s?écras:cr sur le wago'n de" queue du
218,, ' ,..:
Dans le dernier compartiment, les
'voyage,ues — tous. des jeunes gens —
furent jetés les uns sur léiS autres et
furent presfmc tous contusionnés.
Une dizaine d'entre eux purent,
après pansement, regagner leur do-
micHe.
La circulation a été interrompue
pendant trois heures sur une des
voies principales de Juvisv ù Paris.
— Sur le réseau du Nord, le train
de voyageurs n° 406. direction Pon-
toise-P,aris, s'était arrêté au pont de
la Révolte, près. de Saint-Denis. Le;
drain 794, qui le suit immédiatement,
le tamponna par, l'arrièrc, l'état du
brouillard ayant empêché le mécani-
cien de "voir lés' signaux; et le trH.n
arrêté devant lui. Le fourgon de
queue et une voiture de deuxième
classe du train *lt-bC) ont été brisé':
cinq voyageurs ont 'éfé légèrement
contusionnés et les voies obstruées.
pour quelques, heures.
— Le réseau de l'Est a été plus,
favorisé, le. brouillard n'existant sur
ses lignes qu'à partir de Noisy-le-Ssc.
Seuls, quelques retards se sont pro-
duits. ; -v;
—^ Par suite du déraillement de
l roi s a go n s •cj u t r a n 'dï1 m a r c h a n -
d i^s .4618t ' en ^ga re' de" Toitrs. lùrs.e r-
vice de voie uuique 'a été organisé en-
tre '.cette gare :PL celle d'c, Château-
GaiUapd. II n'y' a pa.s, eut de blessés.
Les ;; trains "ont t.v sulii" ehN iron trois
he ivres'-'de retàrd. 'l " C
" —i'A fô ti." 30. en garç-dç Jjyonï un
trahi' de 1^'nlieue venant de ',!\lcIun
il h eu Rl q un butoir; projetant contre
le^ parois des .voitures les voyageurs
qui s'apprêtaient; à descendre. Vingt-
sept' .d'entre eux. ont- été légèrement
blessés et soignés à. J'infirmérie de la
g.l!'(,.
TAMPONNEMENT DE TRAINS
PRES DE GAND
39 blessés
.;GAND,' 12 janvier. — Par suite du
brcui'itard.' un, train'" de voyageurs
venant de :r"crricuzl'ri-h .thjnpnhnc. cet
aprôs-bKdi, en g^'re dé LangerbrUgge.
"pî'ès de 'Gand, un, traln de marchan-
"dhes..' ',. ^
Le choc"' fut. trèss violent." et- deux
voitures furent. 'renversées. Il.,y a
trenté-neuf blessés. (¡dut. ,t rôis grîève-
rmènt, lesquels qni éié/ transportés
dans une clinique de G,and.
DE L'ENTRAINEMENT
ET UN PEU DE MÉTHODE
ET L'ÉQUIPE FRANÇAISE
DE RUGBY DEVIENDRA
ÉGALE AUX MEILLEURES
Telle est l'opinion exprimée
par M. Deane, le manager de
l'équipe victorieuse des " All
Blacks " de Nouvelle-Zélande.
M. Deane, le .manager des .Néo~
Zélandais, qui prononça un si aima-
ble discours an cours du banquet, q,n
suivit Je mate)), ne cache pas le phi -
sir qu'i) a éprouve dimancttc. II vou-
lut bien répondre à nos qUt's! ¡orF.
— Que pCIISCZ-VOIIS de ï'cqùn)'' d"
France ?
— Bien meilleure qu'elle ne l'a
prouvée .-.hier. Vous avfcz le mat ''i::i
p(uu' former un quinze remarqu"b;.-
Que. t''''quipG que j'ai vue a uj ou nlïli
soitj.entraînée sérieusement par o s
« coàches » compétents. et vous de-
vez-battre les équipes du llnyaunn'-
Uni. Je le 'crois sincèrement. Vos
joueurs sont. souples, ne manquent
pas d'initiative. sont courageux ,.t.
robus!es. 11 ne leur manque que 1 -m..
traînemeîit et la méthode,
— Quel est le meilleur joueur fran-
çais ?
- Piquiràl. de loin. ,C:C'sJ un avant
superbe. Après lui. lies s on et Du
J[anoir ni'ont paru "excellents.
— QllP- ])('Ilsez:"vrms- de la .fIl/lie
française ?
— On nous en avait fait un époii-
vantait : or. jamais dan- notre tmu-
mK'. nous )i':).vons joue devant un pu-
blic; pins sporlil'..Nous lui s'ommi's
reconnaissants pour la façon don' il
applaudit chaque belle phase ttujcu.
— Quels ont clé. à votre tlI.'is. /< .;
plus yra->ds joueurs de ruaby ?
—- On considère généralement qiM
les deux plus .s'rands furent, notre
\\ al lace et le Gallois Gwynn N-
ettotis. J'est'me que notre 1:'(\'1:'-
quarts A. ]«1 Cooke est de la m'': ie
classe, c'est un joueur mer\'eit!f".!\.
Cyril Brownlie est peut-etre le me -
Il'Ul" ¡l\'nn t du jnnnde.
Et M. Deane ajouta :
— .J'espère maintenant que
France acceptera de nous rendre n >-
tre visite. Ce fut une gr:.::tfe dés.u^i-
sion pour. IÍOll;;: lorsque l'on appt
en 1921. que l'équipe de France 1P
.viendrait pas en Nouvcllq-Zélund
'cc:nme.n '-.-.s» r :::3pél'ions.
Quelques chiffres
sur le match de Colombes
Près de 50.000 spectateurs asso-
lère-ht au match de dimanche, à Cr-,
!ombe-=. fl y eut 45,57'0 cntro
payante?. Trente-sept jou'rnalisti-i
anglais ou américains étaient dans la
tribune de la pJ'I'SSP. Quatre d'entre
eux suivent i'équipe depuis son dé-
part rtd'A LIe k ln ne!.
Sur les trente joueurs qui prirent
part aux principaux matchp.- de 1,1
tournée treize sont agriculteur^
piusieurs d'entre eux. dont Xepia!
propriétaires 011 fils de propriétaires
d,) fermes importantes ; cinq -ont
employés dans des comptoirs d'im-
pÓrlation et d'exportation ou da ;s
des compagnies de navigation: quatre
sont employés de commerce, dé ban-
que ou d'administration publiqt1.;
trois sont avrwats; un avoué; è 1
étudiants en iiiéde ,Cille; un mus'c:<");
un officier de marine marchande.
Ajoutons que sur les trente
joueurs tous pratiquent, un aut1-
spore que l'e PLlgl),%,. il y a même parnu
eux .plusieprs champions de
velle-Zélanile, dont celui de box,'
poids lourds.
EN DERNIERE HEURE :
L'orientation de la politique
extérieure des Etats-Unis.
Les décisions du Conseil des
ministres italiens.
LA PORTE DE SA CAGE OUVERTE
UN LION S'ÉTAIT ÉCHAPPÉ
Mais les gendarmes n'eurent pas
besoin, d'intervenir, l'appât d'un
morceau de viande ayant suffi à lui
faire réintégrer son domicile.
k f
MnAux,.12 janvier. — A ViOeneuve-
sur-Dammartin; par,sfî"îte d'un heurt
assez violent, Ja>pprte: de sa cage
s'étant, ouverte, le lion Sultan,."d'une
ménagerie'forainç, profita* de l'occa-
sion polir sauter sut; ,1a route ,et dller
se réfugier sous un Mmgar.
Des' précautions ...furent immédia-
tepient, prises afin de ^.préserver la,'
sécurité des habita'nts, -,et l'autorité.
manda téléphoniquement. la géridar-
merie 'de Dammartin. Mais celle-ci'
n'eut pas à.fa ire u,.sage ,de ses mous-
quetons, car le belluaire de la troupe
amena près du hangar la cage que le
lion réintégra pour se jeter sur un
morceau de viande préparé il son in-
tention.
LA TEMPÊTE EN MER
Messaoo d'adieu d'équipage breton
LE TOUQLET-PI-AGE. 12 janYier, -
La mer a j-eje,té,@ cet après-midi, a
marée montante, sur ha-plage, une
hontcjt'f cachetée contenant un me- -
sacre d'adieu èn date dit 26 d(Sccrr\br'0.
au cours ,de la tempête au large du
cap' Iz[u'd. probablement çlu bateau
Jeunne-d'Arc, petite unité bretonne
d'après-le nom du capitaine qui a
signé le' doeument, Pierre Lednclls,
de Concarneau. ,
Ce dernier indique que son bateau
était sur le point d'être,englouli .sans
aucun espoir possibie. •' ;
AUJOURD'HUI RENTRÉE
DU SÉNAT ET DE LA CHAMBRE
QUI VA ÉLIRE SON BUREAU
Au Luxembourg, M. Méline présidera
au Palais-Bourbon, M. Pinard.
Les Chambres siégeront cet'après-
midi.
Au Palais-Bourbon, les députés se
réuniront sous la présidence du duc
t e n r Pinard, leur doyen d'âge.
Le docteur Pinard, nÔ a. Merv-sur
Aube. le 4 février 1844, :Oiit' dans
quatre-vingt-unième année. Les -ix
plus jeunes députés présents l'as-.
te.ront comme secrétaires. En juin
dernier, ces six benjamins éf alé,:t
MM.. Calmon, Lamazou - Belbôdci-,
Rend Richard, Spinasse, Fl'oL et !t 1-
chard 'Georg-es. Le groupe commu-
n.iste. qui compte plusieurs de
membjej) parmi les plus jeunes ué-
putés, avait refusé de participer 1
la constitution du bureau d'âge.
Après avoir entendu i'aHocution du.
président d'âge. la' Cllrimlwe procé-
dera au renouvellement dé son'b :-
reau. Cette fois, conformément à r-i
motion du cartel des gauches, votée
en décembre .pal', 235 voix contre 171),
i'élection du président aura lieu au
scrutin public.; Les députés devron
donc signer, aussi1' lisiblement que
ppssibie. leur bulletin de \'Ó(c:
L opposi lion. qui a combattu ia
substitution du scrutin public au.
Scrutin secret pour réleclion dit pré-
sident ne prendra pas part au vot ;'.
Aussi, dans les groupes de la majo-
l'ité; a-t-on bîùtu le rappel, ces
.iours-ci afin que le quorum, c'est-à-
dire 2,91 votants, nécessaire au pre-
ni i cr tour, soit atteint. Dans le cas *
Mérite d'eatre aimé,
1
redoute d'être craint.
CHILON.
16me Année. — N° 5.146. — Pierre Lalitte, londateur.
1 r c._ Paris, Seine, S.-et-Oise
5 et Seine-et-Marne. -
PARIS, 20, RUE D-ENGHIEN -(X-'),
Départements nnc.
et Colonies Zu
En page 5 :
LA MODE
,.................................
En page 6 :
NOS
ILLUSTRATIONS
MARDI
13
JANVIER 1925
...................
Baptême de Jésus-Ch.
Adr. télêgr. : Excel.-Paris. — Te).: Gut. (!2-73, 02-75, 13-00.
UNE NOUVELLE FORMULE
A ÉTÉ PRÉSENTÉE HIER
AUX DÉLÉGUÉS DU REICH
EN FAVEUR D'UN ACCORD
ÉCONOMIQUE PROVISOIRE
La délégation allemande a pro-
mis de l'examiner et donnera
aujourd'hui sa réponse. L'atti-
tude de la France en dépendra.
L'entretien d'hier.,entre M. Ray-
naldy et M. Trendelenburg; président
de la délégation commerciale alle-
mande, n'a pas amélioré la situation.
La proposition française de modus
vivendi provisoire a été rejetée par
le Reich, sans autre explication.
Afin d'épuiser-tons les moyens de
conciliation, ia délégation française
a propo'sé, hier, une nouvelle for-mule
d'accord provisoire, qui porterait sur'
une période de huit ou -dix- mois.
(,1 o11e 'formule incorporerait, fe*-plu-j
grand nombre possible d'articles in-
téressant l'exportation allemande et
q.ui bénéficieraient d'c' tarifs, excep-
tionnel le ment; réduits. En fèvanche,
quelques avantages seraient.octroyés,r
sur les tarifs généraux. allemands,
aux contingents d'Alsace, de Lorraine
et de la Sarre, les plus durement
atteints par l'échéance économique-
du 10 janvier. ; :
La délégation -allemande a promis
de l'examiner sans toutefois le sou-
mettre à Berlin. Elle formulera au-,
jourd'hui son -ay'js.'..
Il serait vaifi "de fonder quelque.
espoir de- reprise des négociations
sur. cette suprême tentative. Ou
l'avis de la délégation allemande sera
défavorable, et' ce sera la rupture
immédiate. Ou il sera dubitatif, et le
texte, transmis à Berlin, reviendra,
dans les deux ou trois jours, avec la
réponse négative que réclame la
presse allemande, déchaînée contre
la France depuis la décision de la
conférence des ambassadeurs.
Le gouvernement français, qui ne
peut, plus se faire d'illusions, cher-
chera et trouvera sans doute, dans
l'arsenal douanier, la riposte de l'of-
fensive allemande.
Saisie de marchandises
allemandes
r Bouno, 12 janvier.— La douane a
saisi., en gare de Divonne-les-Bains,
un important stock d/1 billes de rou-
lement en provenance de Wurtem-
berg.
L'ÉTAT DES PAIEMENTS ET DES RECETTES
DE 1924 POUR LES RÉPARATIONS
BERLI.V, 12 'janvier. — L'état des paie-
ments et des recettes au 31 décem-
bre 1924 "'do l'office de l'agent, 'génél;al
pour les réparations, se solde par un
excédent, de recettes de 5,972,032 fr. 212
déposé à-la Banque d'empire.
^ Les1 recettes pour décembre s'élèvent
à 53,$75,933 fr. 42 ét le total global à
28G,2G3J '¡'1 .fl"", 29 pour la Dremière
année d'annuités se terminant le 31 dé-
cembre.
Le montant des dépenses se chiffre par
58,597,399 fr. 3G pour décembre et par
2 80,,2$!,415 fr. 07 pour l'année.
KH:" ce qui concerne la France, les
paiements s'élevaient à' 21,820,764,.>5
pour décembre et lt 113,851,668,03
pour la première année d'annuités.
Les chiffres correspondants pour la
Belgique sont de 0,497,990,1 et 29 mil-
lions 5;)8.771.01i.
Les dépenses' de la commission _ des
réparations se sont élevées à 52(5,366,92
pour décembre ci 941,094. l'r. j8 pour
l'année. Celles-de la liante commission
rhénane à, 833,033,33 et 4.583.333,33.
Celles de la commission. militaire de
conlrOle à 800.806.07 et 4,066,606,07.
Tous les chiffres s'entendent'en marks
or.
UN AN DE PRISON
A UN AUTOMOBILISTE ÉCRASEUR
PAU, 12 janvier. — Le tribunal de pre-
mière, ')nsLancG do Bayonne avait con-
damné il huit mois de prison et 1,000 fr.1,
(l'amende l'automobiliste Lit'ic Borde,
inculpé d'hcmicidc involontaire et (]Lf'
délit de fuite. Sur appel, la COU!' de P,-,Ll.-
1I maintenu l'amende, mais a élevé à uil.
•an la peine (I'ernpVIsonticiiient.
AUJOURD'HUI SÉANCE
PLÉNIERE DE LA CONFÉRENCE
FINANCIÈRE INTERALLIÉE
Le matin, travaux d'experts. A 17 h.,
réunion dos délégations.
Les experts ont continué toute la
journée d'hier leur labeur de rédac-
tion de textes transactionnels. Ces
textes ont été étudiés. revus, corr:-
g'és et recorrigés par les ministres
des Finances et chefs de délégations
alliées qui. jusqu'à l'heure du dîner
le plus tardif, ont conféré dans
cabinet de M. Gléméntel.
On^'considèrc l'accord comme vir-
tuellement établi sur tous les points.,
essentiels que nous avons indiqués
hier, à l'exception des questions
connexes des dommages de guerre
américains et des frais d'occupation
américaine, sur lesquelles quelques
défaits restent encore a'régler;
Mais les principes suivants sont
admis : FAmerique, participerait. im-
médiatement, ...pour un pourcentage
de 2 1/2 0/0 aux versements du plan
I)aweiz. Cette participation n'excédp-
rait pas 45 millions de marks'or par
an et s'étendrait sur trente-sept an-
nuités prévues. pour la durée des
obligations de chemins de fer alle-
marÎds.
La priorité reconnue aux frais
d'occupation américaine par l'accord
Wadsworth se transformerait en une
•' annuité d'une quinzaine de millions
de marks or et. lorsqu'il ne pourrait
y avoir de transferts en espèces, l'an-
nuité serait différée et ne porterait
intérêt qu'à -1 0/0.
'Suite 1re colonne page 3)
BERNARDINE NEDELEC A DONNE
DE NOUVELLES PRÉCISIONS
L'amie du comte, interrogée, parle
longuement des ventes; réalisées au
cours de ces dernières années par
les époux de Kerninon.
LAN NI ON. 12 janvier. — Mlle Her":
nardine Nll.dclec a donne .des préci-
sions suivantes sur les ventes réali-
sées par Jes.époux de Kerninon.
En 1922. le château de Ploulech fut
vendu 250.000 francs et la' vente du
mobilier produisit. 60,000 JTra.ncs.
Le comte n'a pas touché un sou de
ces ventes, affirme son amie. 100,000
francs ont été prêtés*à MI Fleyr-y. qui,
signa une reconnaissance portant no-
tamment. que ce prêt était rembour-
si1bl0 immédiatement en cas de vente
de l'étude achetée par le'fils de la
comtesse à M" Tassel....
En juin 1924, le comte, qui avait
quitté sa femme depuis deux mois,
mais était resté en relations d'affaires
avec M' Fleury, eut. à Garhaix, un
rendez-vous avec celui-ci, à la suite
duquel il me dit : « Le i maître a
baissé dl" ton et,n'est plus arrogant;
C&>st qu'il a encore besoin d'argent! »
Les contre - lettres du notaire
Fleury,, les constatai ions Me Chall-
c.hix. administrateur séquestre, con-
firment les déclarations de Bernar-
dine Nédelec. ;\le Fleury a affirmé
souvent qu'il n'y avait pas de contre-
lettres ni dans l'achat de l'étude Tas-
sel ni dans celui de l'hôtel de la rue
Duguesclin.
01', sur le dernier point tout au
moins, l'ancienne propriétaire de
l'hôtel. Mme DucoulollX, et l'ancienne
locataire, Mme Pottier, reconnaissent
avoir reçu l'une 15,000 francs et l'au-
1re 10,000 francs par l'intermédiaire
d'une banque de Lannion qui réalisa
en août les titres de rente remis err
juillet par la comtesse à son fils.
LE CAPITAINE SADOUL A ÉTÉ
MIS EN LIBERTÉ PROVISOIRE
UN SUPPLÉMENT D'ENQUETE A ETE ORDONNE SUR L'AFFAIRE
Le conseil de guerre de Orléans en a ainsi décidé
après avoir entendu une déclaration de l'accusé
qui a regagné Paris dans la soirée.
SADOUL DANS SA PRISON. — LA SEANCE DU CONSEIL DE /
GUERRE. — L'ARRIVEE A LA GARE D'AUSTERLITZ A PARIS.
t: Jacques Sadoul photographié hier matin dans sa cellule ■; .."i*., Pendant l'au-
digace» Sadoul compulse un dossier .r devant -'.lui, Mc Flash t 3. «Mme Sadoul
pendant l'interrogatoire de son marr ; "4. - Jacqnea CadouHim à travers le gril-
lage de la porte de sa cellule 5 5. l'arrivée de Jacques Sadoul, hier,? à Paris,
gare, d'Austerlitz, à 21 heures 38.
r bR^ÉAxs, 12 janvier. — Devant le
conseil de guerre .de la. 5° région, sié-
geant exceptionnellement dans ;>.la;
salie d'audience de la cour d'assises
du Loiret, ^ comparu aujourd'hui le,
capitaine. Jacques Sadoul, officier de
ccmpiement, ayant appartenu, .peai-,
dalft la guerre,' au', 15G" régiment:
d'infanterie, et qui fut détache, en
1917, par ? le ministère de l'Arme-
ment, où il avait été auparavant !e
collaborateur'., de M. Albert Thomas,
à la mission militaire française alors
en Russie.
Le capitaine Jacques 'Saclo-til a été,
le 8 novembre 1919, condamné il
mort. par' contumace, par le 2e con-
seil de guerrp du gouvernement ni i -
fitaire^de Pans pour, désertion à
)'etrangcr. intelligences avec l'en-
nemi de J'Etat,.. et, provocation de
militaires à la désobéissance.'
'Rentré en France le novembre
dernier, le capitaine Jacques Sadoul
fut arrêté, le surlendemain, et écroué
h la prison du Cherche-Midi, puis
transféré a Origans, chef-lieu'clé la
,rég"fUn,,'m i Il t ri i rç. dont dépend le regi-
meUt auquel il n'a pas cessé d'ap-
'[JaFLcml'. - ' «
LES DÉBATS
,Lo«. dtéjiàls paient presses par le
côlpnej Lambert-Daverdoing; le"siège
du ministère: public étant occupé par
le commandant Grand, commissaire
du- gouvernement.: A la bapre, Mes
André .Berthon et Maul'i'cc Flach, du
barreau de Paris.... '
On' donna d'abord lecture de l'acte
d'a-ccusal'ion., C(?tt,e lecture terminée.,
le commandant'Grand demanda' un
supplémen t; d'enquête <, qui. Lui. * pc r-
mettrait de donner à ia justice toutes
les preuves ■nécessaires.;'., "
Déclaration de Sadoul
L'ex-capitaine Sadoul assure qu'il
est très satisfait d'avoir enlin l'occa-
sion de jse justiner ."
— Depuis, Jonglemps. cU;iJ., je:,vou'ais:
.reVenir en-Kranee : mé* anÜs .nfcscs et.
français ni'en/o'qj; dissua*d(1 * j-c^li mit n t que
:la justice nnhtalre ,'fr.ançaiSe;. ignorante
des choses.. potiUques. n"ét¡tit {fàs, quali-
fiée-pour juger une affaire telle que la
mienne. Il n'était pas nécessaî!^ que je
fisse un geste romantique inutilé: Mais
je n'étais pas capable de'supporter plus
de 'SCPL, ans d'CxiJ..-. -
Jacques Sacioni .^expose ensuite ce
que.fu&' son tI'ôlp a Moscou et déclare
què l' lion d.e son procès fut
inconiplète. et, partiale. Des faux, se-
lon lui,, auraierit été introduite jlans
le dossier. r: ^ v ^
JacquetSadoirl explique comment,
.jusqu'en', 1917, il .essaya' en vain de
rectifier de.4 pronost.ics. erronés d,i
M. 'Noulëîis..^ Celui-ei' ne croyait pas
à ravimement., d'un gouvernement
bolchp?vi]{'' plus, 'tard. H" ne cessa
do prédire l'imminence de là chute
des. soviets.' " '• -, ■'
; 'ParlartVdé MM. Clcmenc-cau et Nou-
ïens, Jacques SadüÚl déclare': ..
? — M. Noule ns laissa'ignorer ce fait
capital que., 'depuis la-l'évoluti.on de no-
vembre ,A 917 jusqu'en novembre 1918.
Lenine et: Trôtsfey. ne 'cessèl'cnt' de
demander à-la France des rehfort--,- -rhil'-
aires pour reprendre la lutté- contre
l'Allemagne. Les 'gouvernants français
d'alors qui restèrent sourds, à^c'es^appels,
permirent ,à l'Allemagne de se débar-
rasser de la Russie et de jet^r des mil-
lions d'hommes sur le front occidental.
Et, conune. le président rappelle à
l'accusé qu'il doit. parler seulement
sur le supplément d'information, Sa-
doul répond « qu'il est bien obligé de
dissiper l'atmosphère trouble dont on
a entouré son affaire ».
Sadoul déclare encore qu'à plu-
sieurs reprises il intervint pour, pro-
téger les ressortissants français n-
Russie.
EL il conclut par une profession de
foi communiste.
Les plaidoiries
. Après une courte suspension d'au-
dience, MC André Berthon parle sur
l'inculpation d'intelligence avec l'en-
nemi.
Il ajoute que la France n'ayant
jamais çté en état de guerre légale
avec la Russie, le premier chef d'ac-
cusation tombe de lui-même.
M*- Flach'demande la mise en li-
berté .provisoire de Sadoul. Il s'ef-
force dé démontrer que "son client
n'ayant jamais été touché par l'ordre
de rappel, l'accusation qe désertion
s'effondre. Or, c'est l,a seule sur la-
quelle le conseil puisse être appelé
à statuer. D'autre part.- le refus de
mise en liberté provisoire ne saurait
s'expliquer pour.un accusé, qm, tout
le premier, demande des j (i.-es.
{Suite 2," colonne page 3)
LES AVIONS SONT PRETS
POUR LA RANDONNÉE
AU-DESSUS DE L'AFRIQUE
Les préparatifs sont achetés et
le départ aura lieu vraisembla-
blement jeudi matin.
Le parcours Paris-Fort-Lamy-
Dakar - Tanger - Paris compren-
dra vingt-neuf étapes sur un
parcours de 16,300 kilomètres.
La mission commandée" par le co-
lonel dé Gôys et qui. prendra, place.:
à boVd, de delix avions 'qua:drimo-'
teurs' partira de l'aérodrome ,de 'Bue:
peut-etrf demain matin, plus sûre-
ment jeudi matin. Tout autre retard
serait à mettra.'sur le compte de la
brume/ car les vols d'entram'ement.
des quatre pilotes sont terminés et:
les =àppa.reil.s sont au .poinl. ;
, On sait que le capitaine Pelletier
Doisy pilotera en p remier le Roland-
Garros. avec le colonel de Goys
comme pilote en second' et navigà-.
teur; le second avion, le Jean-Casalc,
sera condu Il par Je ] i eu tenan t-colonel
Vuillemin et le capitaine DagncaÜx;
-
Le but. de leur première étape est
Perpignan. Toutefois, si la brume
contraint les pilotes.d'atterrir ava'nt-
le lieu'normal de' l'escale, Avord ou
BrüJ1 seront choisis comme terrains
d'étape. "" '
Le rayon.d'action des avions est de
t.OOQ kilfômètres.'-€'est assez dire que
Je rakl a 4:«*-pecL " îT.» 11 d'une course
mais d.'tiii voyage d'études.
La liste des différentes étapes pré-
vues est la suivante:
Paris-Perpignan, 800 kil.; Perpignan-
Alicante, 700 kil.; Alicante-Colonib-Bé-
char, 800 kil.; Golomb-Béchat'-Adrar,
500 v fciL;> " Adrar-Ouallen, 500 kil.;
Ouallen-Tessalit, 500 Id!.; Tessali-Gào,
-500. kil. ; Gao-Niamay, 400. kil. ; Niamey-
Zinder, 800 'kiI.; Zinder-Fort Lamy,
700 kil ; 'Fort Lamy-Bangui, 1,000 kfl.
(coupé eif deux étapes).; Bangui-Fort
Lamy; 1,000 kil. (coupé en deux étapes);
Fort Lamy-Zinder, 700 ki]';' Zinder-Nia-
mey, 400; kil:; Niamey-Ouagadougou,'
500 kil. ;. Ouagadougou-Bamako, 700 ki-
lomètres ::-, Bamako-Kayes, 500 kil.;
Kayes-Dakar, 700 k:l.:, '. Dakar-Port
Etienne, 700 kil.;. Port, Etienne-Villa Cis-
nerbs, 400 kil.* Villa, Cisneros-Cap
Juby, 60;0 kil.; Cap .Tuby-Mogador,
600 kil. ..Mogador-Gasablanca". 400 ki].;
Gasablanca-Tanger, 300 J,il.; Tanger-
Alicante, f 700 kil;; Alicaiite-Perpigiian,
700 kil.; Perpignan-Paris, 800 kil.
LE MARCHE DES CHANGES
Lundi 12 janvier
- Livrj Dollar
9%. 35;...89 50, .18 <38
12 heures......... ^ 18'ky,!
14 heures: '89 18 18 62
14 h. 30, ............. 89 15 .18 01
14 11. 45: 8q 25 18 75
15 h. 45.. '< 89 20 18-01
16 h. 10. 89 23 18 62
16 h. 30 - 89 15 - .18 61
i7 h. 15... ,...' 89 22 18 63
18 heures; 89 25 18 63
Cour s; moyen i
sa me d i -10
janvier ......... ., 89 33 18 G5
L....
La hausse de" la livre, sterling enre-
gistrée sur le marché-des changes au.
cours de ces dernières semninès; a été
interprétée par une part.ie de l'opinion
comme marquant une diminution de la1
valeur intrinsèque de notre franc.
Celle interprétation est erronée :. la
livre sterling n'est pas en effet une mon-
naie or elle n'a pas, par suite, une'
valeur constante il laquelle on, puisse
rapporter les variations constatées dans
le cours 'des autres iliotiniiies.t
PQur avoir une idée précise des varia-
lions du franc, il faut nécessairement le
compare¡" il !'ett:)(jn , or que constitue
seul actuellement le dollar; or, il ,,,cs t
facile de constater que le .franc est re-te
slable'par- rapport au dollar (J8 fr. 7G
pour 1 dollar Je 12 décembre 1924, con-
tre 18 fr. 55 le J2 .janvier 1925). tandis
que, pendant la même période, la livre
sterling gardait par rapport au dollar
(ll dollars; G9 pour 1 livre sterling le
i'J décembre 1924, centre 4 dollars 79 le
12 janvier 1925).
M. MYRON T.HERRICK
AMBASSADEUR DES ÉTATS-UNIS
A PARLÉ DEVANT LE MICRO
DU "PETIT PARISIEN " POUR
SES AMIS INVISIBLES
PHOTOGRAPHIE PRISE HIER SOIR A
22 H. 45 PENDANT LE DISCOURS DU
- L'AMBASSADEUR
, ,- (Lire l'article en page 3.)
UN BROUILLARD INTENSE SÉVIT
SUR LA RÉGION PARISIENNE
LA CAPITALE FUT PLONGEE TOUTE LA MATINÉE DANS L'OBSCURITE
La brume a provoqué cinq accidents de chemin
de fer qui furent, heureusement, peu graves;
quelques voyageurs furent légèrement blessés.
LE BROUILLARD HIER MATIN SUR LES GRANDS BOULEVARDS ET
A LA GARE DU NORD. — APRES L'ACCIDENT DE CHOISY-LE-ROI.
.La première de photographies représente, un magasin des boulevards illu-
miné, hier matin, à 9 heuies. La secoïlde, prise à la-gai^.du Nor-d à j)eu pr¥s
■â la même heure, témoigne de l'intensité du brouillard "dui provoqua les di-.,
vèrs accî'dénts que _.nous signàldhs, èt qui était presque complètement dissipé
quand fut prise la troisième photo, une heure plus tard, a. Choisy-iè-Roi.
Le brouillard, qui, l'c mois dernier,
avait enveloppé d'ombre Paris et, une.
'partie"dé! la France;' â:fait de nouveau
son apparition hier dès la première;
lie,ure.- Durant-toute la matinée, Paris-
s'est ll'oÚvé "pLongé dans une. quasi-;
obscurité et: partout, il a fa-illil .ti,a-,
vai.rlet-. à la dumiere. Comme là veiUr,'
dans la soirée, ni y avait -déjà. pu pas
niai de ^brouillard,. M. Paul Gu'ichardV
directeur de la police municipale, ,a
donéc les instructions nécessa ires.
pour-prévenir -les accidents, a crain-;
dre par un temps-semblabie,' et, -lprs-i
que. - vers 1,1 -dien-res,-\ l'atniosphèrei
coi 11m ença à s'éc 1 a rc j r'.:' oh 11 e s i--
gnala à Paris q.ti'un'l'accident : une
femme, égarée dans .le brouiiiard.
'omba et ,se noya-, dans le. (Iallal de
l'Ourcq., Matheurcusement, il n'en a
past été de même sur nos voies fer-
rées. oïr il ne s'est pas produit moins
de quatre.. tamponnements. De nom-
brc'LTses collisions d'automobik's sn
produisirent -à >'ersnilles. On n'eut
cependant pas à enregistrer d'acci-
dents m or, tels, v , .. ..
CINQ ACCIDENTS
Vers G-h. 30. la queue du t,rain 103
so dirigeant.vers".Orly a été heurtée
par une machine seuie. Il n'y nï;pa'sl
eu décident, de" personne, mais ces
dégâts mâtëjiels qui ont pu pour
conséquence -robstruction de la voie
d'Orly, rt d'urro- des voies principales
de Jdvisy. - ; -
*■ — Le "["rain' 218, parti de Juvisv à
6 h. '21 . patu* 'arriver Paris il
7''heu,res,'$vai:l, clu'fait du brouillard,
un-'cc'i-'taiïi r 'etar(l;..eii passant, à Ville-
neuve. Il s'arrêta à ,Ja'.hauteur du
jent ftoolfç pour attendre rouver-
;11'0 de la voie -!qui 6 ta il fermée. 'A
ce moment, lé tram 222, qui part de.
fuvisy il 6 h. 3G et qui,1 semi-direct,
arrive à Paris à 7 h: 10. vint, par
suite du brouillard qui cachait les
signaux de. couverture, se jeter sur
l'arrière du 218.
Le choc fut assez vicient. ^ Les
tàmpoij^• de la voiture motrice du;
train tamponneur défoncèrent' l'ar-
rière X1u dernier fourgon¡ qui vint
s?écras:cr sur le wago'n de" queue du
218,, ' ,..:
Dans le dernier compartiment, les
'voyage,ues — tous. des jeunes gens —
furent jetés les uns sur léiS autres et
furent presfmc tous contusionnés.
Une dizaine d'entre eux purent,
après pansement, regagner leur do-
micHe.
La circulation a été interrompue
pendant trois heures sur une des
voies principales de Juvisv ù Paris.
— Sur le réseau du Nord, le train
de voyageurs n° 406. direction Pon-
toise-P,aris, s'était arrêté au pont de
la Révolte, près. de Saint-Denis. Le;
drain 794, qui le suit immédiatement,
le tamponna par, l'arrièrc, l'état du
brouillard ayant empêché le mécani-
cien de "voir lés' signaux; et le trH.n
arrêté devant lui. Le fourgon de
queue et une voiture de deuxième
classe du train *lt-bC) ont été brisé':
cinq voyageurs ont 'éfé légèrement
contusionnés et les voies obstruées.
pour quelques, heures.
— Le réseau de l'Est a été plus,
favorisé, le. brouillard n'existant sur
ses lignes qu'à partir de Noisy-le-Ssc.
Seuls, quelques retards se sont pro-
duits. ; -v;
—^ Par suite du déraillement de
l roi s a go n s •cj u t r a n 'dï1 m a r c h a n -
d i^s .4618t ' en ^ga re' de" Toitrs. lùrs.e r-
vice de voie uuique 'a été organisé en-
tre '.cette gare :PL celle d'c, Château-
GaiUapd. II n'y' a pa.s, eut de blessés.
Les ;; trains "ont t.v sulii" ehN iron trois
he ivres'-'de retàrd. 'l " C
" —i'A fô ti." 30. en garç-dç Jjyonï un
trahi' de 1^'nlieue venant de ',!\lcIun
il h eu Rl q un butoir; projetant contre
le^ parois des .voitures les voyageurs
qui s'apprêtaient; à descendre. Vingt-
sept' .d'entre eux. ont- été légèrement
blessés et soignés à. J'infirmérie de la
g.l!'(,.
TAMPONNEMENT DE TRAINS
PRES DE GAND
39 blessés
.;GAND,' 12 janvier. — Par suite du
brcui'itard.' un, train'" de voyageurs
venant de :r"crricuzl'ri-h .thjnpnhnc. cet
aprôs-bKdi, en g^'re dé LangerbrUgge.
"pî'ès de 'Gand, un, traln de marchan-
"dhes..' ',. ^
Le choc"' fut. trèss violent." et- deux
voitures furent. 'renversées. Il.,y a
trenté-neuf blessés. (¡dut. ,t rôis grîève-
rmènt, lesquels qni éié/ transportés
dans une clinique de G,and.
DE L'ENTRAINEMENT
ET UN PEU DE MÉTHODE
ET L'ÉQUIPE FRANÇAISE
DE RUGBY DEVIENDRA
ÉGALE AUX MEILLEURES
Telle est l'opinion exprimée
par M. Deane, le manager de
l'équipe victorieuse des " All
Blacks " de Nouvelle-Zélande.
M. Deane, le .manager des .Néo~
Zélandais, qui prononça un si aima-
ble discours an cours du banquet, q,n
suivit Je mate)), ne cache pas le phi -
sir qu'i) a éprouve dimancttc. II vou-
lut bien répondre à nos qUt's! ¡orF.
— Que pCIISCZ-VOIIS de ï'cqùn)'' d"
France ?
— Bien meilleure qu'elle ne l'a
prouvée .-.hier. Vous avfcz le mat ''i::i
p(uu' former un quinze remarqu"b;.-
Que. t''''quipG que j'ai vue a uj ou nlïli
soitj.entraînée sérieusement par o s
« coàches » compétents. et vous de-
vez-battre les équipes du llnyaunn'-
Uni. Je le 'crois sincèrement. Vos
joueurs sont. souples, ne manquent
pas d'initiative. sont courageux ,.t.
robus!es. 11 ne leur manque que 1 -m..
traînemeîit et la méthode,
— Quel est le meilleur joueur fran-
çais ?
- Piquiràl. de loin. ,C:C'sJ un avant
superbe. Après lui. lies s on et Du
J[anoir ni'ont paru "excellents.
— QllP- ])('Ilsez:"vrms- de la .fIl/lie
française ?
— On nous en avait fait un époii-
vantait : or. jamais dan- notre tmu-
mK'. nous )i':).vons joue devant un pu-
blic; pins sporlil'..Nous lui s'ommi's
reconnaissants pour la façon don' il
applaudit chaque belle phase ttujcu.
— Quels ont clé. à votre tlI.'is. /< .;
plus yra->ds joueurs de ruaby ?
—- On considère généralement qiM
les deux plus .s'rands furent, notre
\\ al lace et le Gallois Gwynn N-
ettotis. J'est'me que notre 1:'(\'1:'-
quarts A. ]«1 Cooke est de la m'': ie
classe, c'est un joueur mer\'eit!f".!\.
Cyril Brownlie est peut-etre le me -
Il'Ul" ¡l\'nn t du jnnnde.
Et M. Deane ajouta :
— .J'espère maintenant que
France acceptera de nous rendre n >-
tre visite. Ce fut une gr:.::tfe dés.u^i-
sion pour. IÍOll;;: lorsque l'on appt
en 1921. que l'équipe de France 1P
.viendrait pas en Nouvcllq-Zélund
'cc:nme.n '-.-.s» r :::3pél'ions.
Quelques chiffres
sur le match de Colombes
Près de 50.000 spectateurs asso-
lère-ht au match de dimanche, à Cr-,
!ombe-=. fl y eut 45,57'0 cntro
payante?. Trente-sept jou'rnalisti-i
anglais ou américains étaient dans la
tribune de la pJ'I'SSP. Quatre d'entre
eux suivent i'équipe depuis son dé-
part rtd'A LIe k ln ne!.
Sur les trente joueurs qui prirent
part aux principaux matchp.- de 1,1
tournée treize sont agriculteur^
piusieurs d'entre eux. dont Xepia!
propriétaires 011 fils de propriétaires
d,) fermes importantes ; cinq -ont
employés dans des comptoirs d'im-
pÓrlation et d'exportation ou da ;s
des compagnies de navigation: quatre
sont employés de commerce, dé ban-
que ou d'administration publiqt1.;
trois sont avrwats; un avoué; è 1
étudiants en iiiéde ,Cille; un mus'c:<");
un officier de marine marchande.
Ajoutons que sur les trente
joueurs tous pratiquent, un aut1-
spore que l'e PLlgl),%,. il y a même parnu
eux .plusieprs champions de
velle-Zélanile, dont celui de box,'
poids lourds.
EN DERNIERE HEURE :
L'orientation de la politique
extérieure des Etats-Unis.
Les décisions du Conseil des
ministres italiens.
LA PORTE DE SA CAGE OUVERTE
UN LION S'ÉTAIT ÉCHAPPÉ
Mais les gendarmes n'eurent pas
besoin, d'intervenir, l'appât d'un
morceau de viande ayant suffi à lui
faire réintégrer son domicile.
k f
MnAux,.12 janvier. — A ViOeneuve-
sur-Dammartin; par,sfî"îte d'un heurt
assez violent, Ja>pprte: de sa cage
s'étant, ouverte, le lion Sultan,."d'une
ménagerie'forainç, profita* de l'occa-
sion polir sauter sut; ,1a route ,et dller
se réfugier sous un Mmgar.
Des' précautions ...furent immédia-
tepient, prises afin de ^.préserver la,'
sécurité des habita'nts, -,et l'autorité.
manda téléphoniquement. la géridar-
merie 'de Dammartin. Mais celle-ci'
n'eut pas à.fa ire u,.sage ,de ses mous-
quetons, car le belluaire de la troupe
amena près du hangar la cage que le
lion réintégra pour se jeter sur un
morceau de viande préparé il son in-
tention.
LA TEMPÊTE EN MER
Messaoo d'adieu d'équipage breton
LE TOUQLET-PI-AGE. 12 janYier, -
La mer a j-eje,té,@ cet après-midi, a
marée montante, sur ha-plage, une
hontcjt'f cachetée contenant un me- -
sacre d'adieu èn date dit 26 d(Sccrr\br'0.
au cours ,de la tempête au large du
cap' Iz[u'd. probablement çlu bateau
Jeunne-d'Arc, petite unité bretonne
d'après-le nom du capitaine qui a
signé le' doeument, Pierre Lednclls,
de Concarneau. ,
Ce dernier indique que son bateau
était sur le point d'être,englouli .sans
aucun espoir possibie. •' ;
AUJOURD'HUI RENTRÉE
DU SÉNAT ET DE LA CHAMBRE
QUI VA ÉLIRE SON BUREAU
Au Luxembourg, M. Méline présidera
au Palais-Bourbon, M. Pinard.
Les Chambres siégeront cet'après-
midi.
Au Palais-Bourbon, les députés se
réuniront sous la présidence du duc
t e n r Pinard, leur doyen d'âge.
Le docteur Pinard, nÔ a. Merv-sur
Aube. le 4 février 1844, :Oiit' dans
quatre-vingt-unième année. Les -ix
plus jeunes députés présents l'as-.
te.ront comme secrétaires. En juin
dernier, ces six benjamins éf alé,:t
MM.. Calmon, Lamazou - Belbôdci-,
Rend Richard, Spinasse, Fl'oL et !t 1-
chard 'Georg-es. Le groupe commu-
n.iste. qui compte plusieurs de
membjej) parmi les plus jeunes ué-
putés, avait refusé de participer 1
la constitution du bureau d'âge.
Après avoir entendu i'aHocution du.
président d'âge. la' Cllrimlwe procé-
dera au renouvellement dé son'b :-
reau. Cette fois, conformément à r-i
motion du cartel des gauches, votée
en décembre .pal', 235 voix contre 171),
i'élection du président aura lieu au
scrutin public.; Les députés devron
donc signer, aussi1' lisiblement que
ppssibie. leur bulletin de \'Ó(c:
L opposi lion. qui a combattu ia
substitution du scrutin public au.
Scrutin secret pour réleclion dit pré-
sident ne prendra pas part au vot ;'.
Aussi, dans les groupes de la majo-
l'ité; a-t-on bîùtu le rappel, ces
.iours-ci afin que le quorum, c'est-à-
dire 2,91 votants, nécessaire au pre-
ni i cr tour, soit atteint. Dans le cas *
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