Presse et revues
6 pages
Titre : Excelsior : journal illustré quotidien : informations, littérature, sciences, arts, sports, théâtre, élégances
Éditeur : [s. n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-01-06
Contributeur : Lafitte, Pierre (1872-1938). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32771891w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 06 janvier 1925 06 janvier 1925
Description : 1925/01/06 (A16,N5139). 1925/01/06 (A16,N5139).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4603882s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-228
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/07/2016
EXCELSIOR
1
Il faut mériter les j
louanges - et les fuir. j
FENELON. - î
16me Année. — N° 5.139. — Pierre Lafitte, fondateur.
dl
jrc. Paris, Seine, S.-et-o.ise
15 et Seine-et-Marne.
PARIS, 20, RUE D'ENGHIEN (xrne)
Départements nnc.
- et Colonies J. U
En page 5 :
MODE ET HOME
........i
En page 6 :
NOS
ILLUSTRATIONS
llllllllttlltllllIItllliiailliatiari>■*■■■
MARDI |
6
JANVIER 1925 |
g
Epiphanie ' s
~ 5
"•I.HII«..».«IIIMIIMIMUIMHIIIIIHHIHI»HHM
Adr. télégr. : Excel.-Paris. — Tél. : Gut. 62-73, 02-75, 15-00.
LES AMBASSADEURS
ALLIÉS ONT REMIS
AU REICH LA NOTE
SUR COLOGNE
Ce document constitue une
note juridique irréfutable.
Comment l'Allemagne n'a exé-
cuté aucune des clauses mili-
taires du traité de paix.
BERLIN, 5 janvier. — Les ambas-
sadeurs de Grande-Bretagne, de
France, {l'Italie, du Japon et le mi-
nistre de Belgique ont rendu visite
au chancelier Marx à midi 30. Lord
d'Abernon, au nom de ses collègues,
a présente à M. Marx la note des
gouvernements alliés, au sujet de la
zone de Cologne.
En remettant la note, lord d'Aber-
Han a appelé l'attention de M. Marx
sur l'importance de la communica-
tion et lui a confirmé l'envoi d'une
seconde communication qui lui sera
adressée lorsque les gouvernements
alliés auront achevé de prendre con-
naissance du rapport final dé la com-
mission de contrôle interalliée.
LE TEXTE DE LA NOTE
Voici le texte de cette note :
L'arlicle 428 du traité de Versailles
du 28 juin 1919 stipule que, à Litre de
garantie d'exécution par l'Allemagne du-
dit. traité, les territoires allemands situés
à l'ouest du Rhin, ensemble les tètes de
pont, seront occupés par les troupes des
puissances alliées et associées pendant
une période de quinze années, il compter
de la mise en vigueur du traité.
Aux termes de l'iirticle, 429. si les
conditions ci u d t traité de paix sont fidè-
lement observées par l'Allemagne, l'oc-
cupation prévue à J'article 428 sera suc-
cessivement réduite à l'expiration des
cinq, puis des dix premières années.
Dès à présent, les gouvernements alliés
sc trouvent en mesure cle faire connaître
fIIl gouvernement allemand, sans attendre
le 10 .janvier ! !>2j, qu'ils ont acquis la
preuve que l'Allemagne n'a prt? encore
rempli et sera dans l'impossibilité d'avoir
rempli à celle date les conditions posées
dans l'article 421), pour qu'elle puisse
bénéficier de la clause d'évacuation par-
tielle m/.liciprie.
C'est ainsi, (Iiie. si I"on ne se réfère qîi,'ii
la partie V du traité, les renseignements
relatifs au degré d'exécution des clauses
militaires recueillis par (II commission
militaire interalliée de con(r(Jle. malgré
certaines obstructions auxquelles elle
s'est. Heurtée, suffisent à motiver celle
décision des gouvernements oll.iÓ,
Par exempte, pour ,<;'('1/ tenir ti quel-
ques points essentiels parmi les faits déjà
rcnMM.s. les constatations suivantes ont
été faites :
En violation de l'artide 100, le, grand
état-major de l'armée Il été reconstitué
s<>us 'une autre t'onHf': e)i violation de
('(;rtiele 17î, des engagés volontaires A
cm,rt terme ont été recrutés et il/s/rllit,",
Contrairement à l'article 168, la trans-
formation (les usines (/1' matériel tde
guerre est loin d'élre réalisée.
Contrairement aux articles 1 (') l et
169, il existe, (les excédents de toutes sor-
tes constatés dans les dotations de maté-
r;el militaire et il Il élé découvert des
stocks importants de matériel de guerre
U h cite.
Contrairement à l'arlicle J (,2 et à III
décision de III conférence de tioulogne
titi 19 juin 1920, 10 réorganisation (le la
police dTla 1 n'(/ pas c< CUJI menré.
Contrairement à rl/rtlde 211. le gou-
vernement allemand est loin (I'avoiî' pris
It utes les mesures législatives et a
,us/l'o{it'e,,, réclamées par les (fo/n'erne:..
ments alliés dans leur noie du 29 sep-
tc'mbre 1922.
Les gouvernements alliés comptent
recevoir d'ailleurs, à bref délai, le rap-
J'III de la commission inlcl'iI Iliée de CM.-
Irùle, donnant les résultats d'ensemble
de l'inspection générale en cours. Ce
rapport, leur permet Ira de déterminer ce
qui restera il attendre de l'Allemagne
pour que ses obligations on matière mi-
l'urre puissent.. aux termes de l'arlicle
429, êlre considérées comme fidèlement
* Î| ées.
Lne communication sera adressée ulté-
ri';L!i'emenL au gouvernement allemand a
Ct' !-UJCL
LA REPONSE DU CHANCELIER MARX
Après que l'ambassadeur d'Angle-
terre eut souligné au' chancelier le
caractère d'urgCltwe de celte note.
M. Marx s'est contenté de répondre
<)u'il reconnaissait toute l'importance
de la démarche commune des Alliés,
Il a donné aux ambassadeurs l'assu-
rance qu'il soumettrait sans retard
— après en voir pris connaissance —
le document au cabinet allemand.
Une argumentation irréfutable
Le caractère purement objectif de
la note commune des puissances au
gouvernement attcmand. son argu-
ment al ion juridique irrefutabie. et
son ton ferme et catégorique, témoi-
gnent du changement d'altitude des
Alliés envers une Allemagne dont le
désarmement matériel et le désarme-
ment moral n'ont l'ait aucun progrès
depuis deux ans.
Il est il souhaiter que cette unité
de Iront interalliée (ressoudée en
face du militarisme allemand expert
en ramoutlage). ne se laisse point
ébranler par les conflits d'int'''i'e!s
égoïstes qui vont s'all'I'ontrr à la
conférence financière intcrauiee.
C'est avec t'arment, qu'il n'a pas
verse aux réparations, que le Iteich
a pu pousser ses armements cldestins. Ce ne serait que grâce aux
querelles d'a(ïaires entre alliés qu.;
l'Allemagne pourrait croire réalisu-
!)](.< rêves de revanctte.
Non moins nécessaire .:('l';l la soli-
darité entre les \ air,meurs de la
(Irande (iuerre pour résoudre le pro-
blème de la sécurité.
La question du contrôle
militaire en Allemagne
•LONDRES, 5 janvier. — Le gouver-
nement, britannique en' e:3 t toujours
pas t'Il possession du rapport de la
commissiol1 de contrôle militaire. l.a
question de la publication dy ce do-
cument devra être discutée entre les
ai vers g'uu\crncmc'nL'-.
UN DÉSASTRE EN ARTOIS -- LA VILLE DE BRUAY-LES-MINES INONDÉE
(PHOTOGRAPHIES PRISES PAR L'ENVOYÉ SPÉCIAL D' " EXCELSIOR ")
CINQ INSTANTANES PRIS HIER MATIN DANS LA VILLE BASSE QUI EST COMPLETEMENT SUBMERGEE
Nous avons relaté, hier, le désastre provoqué dans la nuit de samedi à dimanche, à Bruay-en-
Artois, par l'inondation. La'Lawe ayant rompu une digue toute la ville basse fut submergée. Il
était une heure du matin quand la population fut avertie par le tocsin et par des sonneries de
clairon. Bientôt, trois cent cinquante maisons se trouvaient dan; le territoire submergé par les
eaux. Certaines habitations étaient envahies jusqu'au premier étage. Le désastre atteint un millier
d'habitants. On voit ici : î. un barrage en sacs de ciment à l'endroit où la terre s'est affaissée;
2. un aspect de la place Marmottan ; 3. sinistrés ravitaillés par des soldats du génie au coin de
la rue du Marché 1 et de la place Marmottan; 4. la rue Marmottai; 5. une boutique rue du Château.
LA CONFÉRENCE FINANCIÈRE INTERALLIÉE
S'OUVRIRA DEMAIN AU QUAI D'ORSAY
La conférence des ministi^s des
Finances alliés s'ouvrira, demain, à
15 heures, dans le salon de l'Horloge,
au Quai d'Orsay, sous la présidence
de M. Clémentel.
Toutes l'es délégations alliées sont
désignée- et nombre de délégués sont,
déjà à Paris. Seule, la délégation
française n'a pas encore arrêté sa
composition. Mais il 4,sL vraisemblable
qu'elle comptera, parmi ses membres.
des' techniciens tels que MM. Sey-
doux, Parmentier, Aron. Dayras, etc.
La délégation britannique, présidée
par M. Winston Churchill. chancelier
de J'Echiquier, est composée de :
MM. l'honorable Walter Guiness.
sociétaire, financier du 'I'résor; Ot.t.o
Niemeyer. secrétaire permanent de
la Trésorerie; F. W. Lieth Ross,
F. Phillips, P..1. Orieg, lord Wode-
110l1SC et, 11. Briltain.
La délégation américaine. présidée
par M. Kellog, ambassadeur des
Etats-Unis à Londres, comprend, en
ouLre/MM. Myron T. Herrick.-ambas-
sadeur des Etats-linis à Paris, et le
colonel Logan. observateur amrri-
cain il la commission des réparations.
La délégation beige, présidée par
M. Theunis. niini.itro des J-'inances.
<0 compose de MM. f:nl t. dl"lrgur
belge à la co'nmis-ion des r''para-
tion<; Terlinden, Furste et Frédéric.
La délégation italienne a pour
président \t. de Slefani. ministre des
Finances, et pour délégués adjoint-
MM. Cors;, délégué italien à la com-
mission des rt'paraUnn-. Cr. Young.
Cr. Pirelli, Conti Hossini, Buti et
Pace.
Le Japon n'aura pas d'autre re-
présentant que le vicomte Ishii, am-
ha.-sadt'm' a Paris. (
'M. MnK)xo\v-..]logne; M. TsOuderos. la Grèce; MM.
(la Fonseca et Navarro représenteront
le Portugal; M. Osusky, la Tcltéco-
slovaquie.
La délégation yougoslave, présidée
par le D' Milan Sloyadinovitch, nti-
nistre des t-'inanct".. aura pour délé-
gués adjoints MM. Novakovilch et
Kadossaglitch.
La'délégation roumaine est prési-
dée par M"..Vintjlla Brat.jano. fninis-
tre des Finani'i'.,. qui aura pour ad-
joints MM. Titulesco. ministre de
'Roumaine à Londres ; Antonesco,
(Jiuan, An ton in, Raduiesf.'o et Teianu.
Les Etats-Unis s'inquiètent
de la piraterie
Niiw-Yonw. 5. janvier. — La mul-
tiplication des pirates de haute -mer
commence à inquiéter le gou\'f'rnr-
ment nni<''r:cain. qui ne va pas larder
il prendre des mesures énergiques
pouf réprimer ce ('b!' j gan ci age mar>-
ime.
M. SALANDRA CESSE
DE COLLABORER
AVEC LE GOUVERNEMENT
FASCISTE
ROME. 5 junvier. —r- Le Tevere,
journal fasciste, annonce que Ji. Sa-
landra a donné sa démission de pré-
sident de la delégal ion italienne à la
Société des ilafi(pi"ç,.
Remaniement ministériel
Tous les ministres ont mis ce ma-
tin leur- portefeuille il la disposition
de M. Mussolini, qui a procédé il un
remaniement/ ministerie!.
M. Hocco, président de la Chambre,
remplace M. Qviglio comme garde, des
Sceaux. M. Fedeli. fascine, profes-
seur à t'Univef'site de nome. est
nommé ministre de l'Instruction pu-
blique) en remplacement de M. Casai i
.{libérai. Enfin M. Giuriali. fasciste,
est nommé ministre des Travaux pu-
blics à la place de M. Sarrocchi (libé-
ral).. :
Les nouveaux ministres prêteront
serment demain matin devant, le.roi
et assisteront dans l'après-midi à un
conseil de cabinet.
Le Giiirnale d'Italia annonce que
le gouvernement A ordonne LA disso-
lution immédiate de l'association
« II31 ia libéra ).
Le Popolo d'Ilaha de!nent. Ir ]¡!'U it
de la clôture de la session p,il'lcmrn-
tnit'e. Il ajoute que la Chambre t'ou-
\,t-ii,a très probablement avant le ,20
.janvier.
LES HABILES CAMBRIOLEURS DE LA BANQUE
DE GÊNES CONSTRUISIRENT UN TUNNEL
R0M1-:.'5 décembre (])(Jp(]che par-
ticulière). ■— Le cambriolage de la
Banque commerciale génoise qui
rappelle aux Italiens i'M'Lrig'ue d'un
:romar.. connu, « les Mystères de
Gênes ou les Ilotig,!.s et, Noirs »,
passionne en ce moment toute l'opi-
nion. "
Les voleurs qui réussirent ce coup
audacieux se servirent pour arri-
ver it la banque, des conduites d'e.au
souterraines el des'égouts dont cer-
tains sont d'anciens torrent.s. On
L'onpfe que ce travail de taupe a
coulé des mois d'efTorts aux ingé-
nieux malfaiteurs qui. grâce aux
vacances de :\oii\: pensaient, n'et.re
pas granges de quatre jours. Par
malheur pour eux la banque rouvrit
le samedi et i'o.n découvrit que plu-
sieurs cof)'res-fort avaient été vides
de leur cotii.e.nu. Les valeurs dispa-
rues sont évaluées entre dix eL quinze
nuitions.
E.11 perçant Je sol les voleurs se
trouvère ni immédiatement sous un
énorme con're-fort. qu'ils réussirent
never par un bout. il travers un
trou de. Cinquante centimètres de
diamètre.
La police a découvert le quartier
générât des voleurs qui se trouve
dans une cave loute proche de ta.
banque, cette c.ave avait été louée en
octobre comme remise pour chif't'o.n-
nier. Un butin important' v à été dé-
couvert, ainsi que des outils de cam-
bri'o!eur estimés 20,000 t]res.
Bien que les voleurs aienL été clé-
rangés samedi ]nr)t.]n, ils ne quittè-
rent les lieux qu'après avoir vidé les
coû'res-fort. de leur contenu le plus
précieux el non sans' avoir rebouché
le tunnel par lequel ils étaient cnt.res.
Ils demeurèrent) dans leur repaire
jusqu'au dimanche matin, cachant
leur butin, rebâtissant le mur qu'ils
prirent, même le temps de blanchir.
Après quoi, ils firent' leur toilette,
changèrent de vêtement et partirent
pour une destination inconnue.
Arrestation
de partisans de Trotsky
RIGA, 5 janvier. — Le 29 décembre
ont eu lieu, h Crollsladl et Petrognîd.
des .Ú r c -" l a t ion de partisane de
Trotsky eL de membres du parti ou-
vrier. La majorité des détenus se
compose de membres actifs de noyaux
ouvriers, de t'armée rouge'el de ma-
t&toLs accusés d'attentats contre la
discipline du parti eL menacés d'exil
eir»Sibérie.
EN DERNIERE HEURE :
L'attitude des cabinets de Lon-
dres et de Washington dans
la question des dettes inter-
alliées.
Un nôuveau parti se constitue
en Egypte.
A PROPOS DU CINQUANTENAIRE DE L'OPÉRA — CE QU'EST L'IMPOSANT MONUMENT QUE CONSTRUISIT CHARLES GARNIER
COUPE LONGITUDINALE DE L'EDIFICE DONT LA PREMIERE PIERRE FUT POSEE LE 21 OCTOBRE 1862 ET DONT L'EDIFICATION DURA TREIZE ANS
Ce curieux document montre clairement la disposition du gigantesque monument. On y distingue : 1. l'entrée; 2. la loggia; 3. le premier vestibule; 4. le grand |°y^r' 5- le secon vesti ue,
. 6. l'avant-foyer; 7. le contrôle; 8. le grand escalier; 9. la fontaine de la Pythonisse; 10. la salle de spectacle; u. la salle d'attente et l'entrée des abonnes; 12 1 orchestre, 13. les combles; 14. les
1 décors; 15. la scène; 16. les dessous; 17. le foyer du chant; 18. le foyer de la danse; 19. la loge du corps de ballet; ao. la salle d'étude des choristes; 21. es loges
COMMENT S'ANNONCE
LE CABINET PRÉPARÉ
SOUS LA DIRECTION
DU Dr MARX
Sur douze portefeuilles les
monarchistes en auront six.
Nationalistes et populistes au-
ront la prépondérance effective
dans le nouveau gouvernement.
RERLlX. 5 ianviel'. - M. Marx u.
profité de la journée de dimanche
pour conférer avec les personnalités
dont la candidature aux portefeuilles
vacants est patronnée par les natio-
nalistes et les populistes.
I! a offert le portefeuille de l'ïuto-
rieur a, M. Kries. membre du groupe
nationaliste de la Diète prussienne ;
celui de l'Economie politique publi-
que à l'ancien secrétaire d'Etat,
.M. Neuhaus, également membre du
parti nal ionalisle, et le portefeuille
de la Justice à M. Emminger. du
parti populiste bavards. MM. lvrie
et, Neuhaus ont refuse, tout au moins
provisoirement, de faire parti du
cabinet.
Le ministère des Transports seiait
offert à un membre du parti popu-
liste.
SuivanL la phraséologie officiel i.-.\
les anciens ministres parlementaiv-s.
représentant la ligne poHtiqu!- ji
qu'a présent. suivie par le r:\hiu"t,
Marx, resteront, au pouvoir.
Dans le nouveau cabinet de douze
ministres, six au moins appartien-
dront aux partis monarchistes et. si
officiellement ils n'auront pas la'con-
duite des affaires, ils jouiront dli
moins d'une influence prépondérante,
en raison de l'importance des porte-
feuilles qu'ils détiendront.
Les nationalistes veulent avoir l'air
de consentir à un très grand sacrifice
1'11 admettant celte combinaison, qui
leur donne cependant ce qu'ils dési-
rent.
Le moyen de créer une agitation
dans le payj leur évite en même
temps les responsabilités désagréa-
bles en politique extérieure. Ils des -
rent, la présidence du Conseil et ia
portefeuille de l'Intérieur prus ,,
Le cabinet prussien
On s'attend que le groupe pop''-
liste de la Diète prussienne, pour
venir en aide aux nationalistes, d('
pose une motion demandant la dé-
mission immédiate du.gouvernement
prussien actuel. Au cas où cette 1110-
lion serait 'rebroussée. on assure que
les ministres populistes prussien.-1
démissionneraient.
DES POURPARLERS SONT ENGAGÉS
POUR METTRE FIN AUX GRÈVES
DE DOUARNENEZ
Le ministre du Travail nous com-
munique la noie suivante :
Les patrons des usines en qreve ,[,
Douamcnez viennent de saisir leurs
ouvriers des propositions suif'enii >
1° aucun renvoi pour faits de gre ;
2° fixation des sidaires à 1 /1"'/11.
pour tes femmes ; à l fr. ;)0 pour "'s
1nIWI1?H vres avec primes il la produc-
tion : 30 attribut ion d'allocations
miliall's. Les pourparlers ont ejt: tilt-
médiatement engagés sur t'CR bas,,
pour chaque usine, entre k I)OII"Jei
< l son personnel, en présence du pet
de paix et de rillspl'clcw' divÍsioi:-
naire du Il'oVllil. délégué spéciaf.e>-
ment par M. J Ilstill Godart,. miiiish
du Travail, pour suivre sur place l-s
(:eÓlcments.
Si l'on se reporte au procès-verbnl *
de la réception par le ministre d.'s
délégués patronaux qui eut lieu à Po- fi
ris. le 15 décembre dernic/', ou cons-
tate que les nouvelles propositions
pal ronales t-eprodii isenl exacte m en t
les c1l1uses sur lesquelles ll1 média
lion du ministre avait réussi a éta-
blir l'accord entre les deux parties.
Une seule divergence est à rel'-ver ;
le 15 d,;eclllbl'("", les délégués patro-
naux avaient accepté de ^ relever le
salaire des manœuvres à 1 fr. 50,
mais s'étaient refusés il dépasser
0 f)-. 90 pour le salaire des femmes.
Ils acceptent maintenant le lutta, de
1 franc, taux qui a déjà fait l'/Jb.l''l
d'un accord particulier entre la di-
rection d'une usine qui s'est sépar e
du syndicat patronal el son person-
nel. il y a tout lieu (I'CSȎret. qu ' b'S
pourparlers engagés sur ces bosf--,y
aboutiront à des accords identiques
dans toutes les usines intéressé-> K :
on ne peut que regretter que la légère
concession qui vient d'être fait «
l'ait pas élé il y a trois scielaili!>,
dans l'intérêt de l'ordre public et ,ie
la paix sociale.
Les ouvriers forment des comités
d'usine en vue des pourparlers
BHKST, 5 janvier. — Les grévis^s
de Douamcnez, réunis ce matin sou»,
les Halles, ont décide de former 1111
comité par usine. Les délégués v :!t
discuter avec les patrons.
Les membres cJr la C.G.T,n. n';,
tervemu.it, pas auprès des employeur-
une entente est possible.
Les pourparlers suspendus .
POUAHNHNKZ. 5 .janvier. — 1. en
ton je f)'nyant, pu se fait'c entre
délégués patronaux PI. ouvriers .s**;
le paiement des heures supplémen-
taires, les pourparlers engagés ont
été suspendus.
M. Raditch arrêté à Zagreb
BELGRADE, 5 janvier. — La police
de Zagreb a opéré, ce matin, l'arres-
tation de M. liaditcli, qui a été dé-
couvert dans une chambre dissimu-
lée au domicile du député Kochou-
lilcll. rccem-jcnt incarcère.
M. Raditch, qui n'a opposé aucune
résistance, i ele éeroué à la prison
de Zagreb.
1
Il faut mériter les j
louanges - et les fuir. j
FENELON. - î
16me Année. — N° 5.139. — Pierre Lafitte, fondateur.
dl
jrc. Paris, Seine, S.-et-o.ise
15 et Seine-et-Marne.
PARIS, 20, RUE D'ENGHIEN (xrne)
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Epiphanie ' s
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"•I.HII«..».«IIIMIIMIMUIMHIIIIIHHIHI»HHM
Adr. télégr. : Excel.-Paris. — Tél. : Gut. 62-73, 02-75, 15-00.
LES AMBASSADEURS
ALLIÉS ONT REMIS
AU REICH LA NOTE
SUR COLOGNE
Ce document constitue une
note juridique irréfutable.
Comment l'Allemagne n'a exé-
cuté aucune des clauses mili-
taires du traité de paix.
BERLIN, 5 janvier. — Les ambas-
sadeurs de Grande-Bretagne, de
France, {l'Italie, du Japon et le mi-
nistre de Belgique ont rendu visite
au chancelier Marx à midi 30. Lord
d'Abernon, au nom de ses collègues,
a présente à M. Marx la note des
gouvernements alliés, au sujet de la
zone de Cologne.
En remettant la note, lord d'Aber-
Han a appelé l'attention de M. Marx
sur l'importance de la communica-
tion et lui a confirmé l'envoi d'une
seconde communication qui lui sera
adressée lorsque les gouvernements
alliés auront achevé de prendre con-
naissance du rapport final dé la com-
mission de contrôle interalliée.
LE TEXTE DE LA NOTE
Voici le texte de cette note :
L'arlicle 428 du traité de Versailles
du 28 juin 1919 stipule que, à Litre de
garantie d'exécution par l'Allemagne du-
dit. traité, les territoires allemands situés
à l'ouest du Rhin, ensemble les tètes de
pont, seront occupés par les troupes des
puissances alliées et associées pendant
une période de quinze années, il compter
de la mise en vigueur du traité.
Aux termes de l'iirticle, 429. si les
conditions ci u d t traité de paix sont fidè-
lement observées par l'Allemagne, l'oc-
cupation prévue à J'article 428 sera suc-
cessivement réduite à l'expiration des
cinq, puis des dix premières années.
Dès à présent, les gouvernements alliés
sc trouvent en mesure cle faire connaître
fIIl gouvernement allemand, sans attendre
le 10 .janvier ! !>2j, qu'ils ont acquis la
preuve que l'Allemagne n'a prt? encore
rempli et sera dans l'impossibilité d'avoir
rempli à celle date les conditions posées
dans l'article 421), pour qu'elle puisse
bénéficier de la clause d'évacuation par-
tielle m/.liciprie.
C'est ainsi, (Iiie. si I"on ne se réfère qîi,'ii
la partie V du traité, les renseignements
relatifs au degré d'exécution des clauses
militaires recueillis par (II commission
militaire interalliée de con(r(Jle. malgré
certaines obstructions auxquelles elle
s'est. Heurtée, suffisent à motiver celle
décision des gouvernements oll.iÓ,
Par exempte, pour ,<;'('1/ tenir ti quel-
ques points essentiels parmi les faits déjà
rcnMM.s. les constatations suivantes ont
été faites :
En violation de l'artide 100, le, grand
état-major de l'armée Il été reconstitué
s<>us 'une autre t'onHf': e)i violation de
('(;rtiele 17î, des engagés volontaires A
cm,rt terme ont été recrutés et il/s/rllit,",
Contrairement à l'article 168, la trans-
formation (les usines (/1' matériel tde
guerre est loin d'élre réalisée.
Contrairement aux articles 1 (') l et
169, il existe, (les excédents de toutes sor-
tes constatés dans les dotations de maté-
r;el militaire et il Il élé découvert des
stocks importants de matériel de guerre
U h cite.
Contrairement à l'arlicle J (,2 et à III
décision de III conférence de tioulogne
titi 19 juin 1920, 10 réorganisation (le la
police dTla 1 n'(/ pas c< CUJI menré.
Contrairement à rl/rtlde 211. le gou-
vernement allemand est loin (I'avoiî' pris
It utes les mesures législatives et a
,us/l'o{it'e,,, réclamées par les (fo/n'erne:..
ments alliés dans leur noie du 29 sep-
tc'mbre 1922.
Les gouvernements alliés comptent
recevoir d'ailleurs, à bref délai, le rap-
J'III de la commission inlcl'iI Iliée de CM.-
Irùle, donnant les résultats d'ensemble
de l'inspection générale en cours. Ce
rapport, leur permet Ira de déterminer ce
qui restera il attendre de l'Allemagne
pour que ses obligations on matière mi-
l'urre puissent.. aux termes de l'arlicle
429, êlre considérées comme fidèlement
* Î| ées.
Lne communication sera adressée ulté-
ri';L!i'emenL au gouvernement allemand a
Ct' !-UJCL
LA REPONSE DU CHANCELIER MARX
Après que l'ambassadeur d'Angle-
terre eut souligné au' chancelier le
caractère d'urgCltwe de celte note.
M. Marx s'est contenté de répondre
<)u'il reconnaissait toute l'importance
de la démarche commune des Alliés,
Il a donné aux ambassadeurs l'assu-
rance qu'il soumettrait sans retard
— après en voir pris connaissance —
le document au cabinet allemand.
Une argumentation irréfutable
Le caractère purement objectif de
la note commune des puissances au
gouvernement attcmand. son argu-
ment al ion juridique irrefutabie. et
son ton ferme et catégorique, témoi-
gnent du changement d'altitude des
Alliés envers une Allemagne dont le
désarmement matériel et le désarme-
ment moral n'ont l'ait aucun progrès
depuis deux ans.
Il est il souhaiter que cette unité
de Iront interalliée (ressoudée en
face du militarisme allemand expert
en ramoutlage). ne se laisse point
ébranler par les conflits d'int'''i'e!s
égoïstes qui vont s'all'I'ontrr à la
conférence financière intcrauiee.
C'est avec t'arment, qu'il n'a pas
verse aux réparations, que le Iteich
a pu pousser ses armements cl
querelles d'a(ïaires entre alliés qu.;
l'Allemagne pourrait croire réalisu-
!)](.< rêves de revanctte.
Non moins nécessaire .:('l';l la soli-
darité entre les \ air,meurs de la
(Irande (iuerre pour résoudre le pro-
blème de la sécurité.
La question du contrôle
militaire en Allemagne
•LONDRES, 5 janvier. — Le gouver-
nement, britannique en' e:3 t toujours
pas t'Il possession du rapport de la
commissiol1 de contrôle militaire. l.a
question de la publication dy ce do-
cument devra être discutée entre les
ai vers g'uu\crncmc'nL'-.
UN DÉSASTRE EN ARTOIS -- LA VILLE DE BRUAY-LES-MINES INONDÉE
(PHOTOGRAPHIES PRISES PAR L'ENVOYÉ SPÉCIAL D' " EXCELSIOR ")
CINQ INSTANTANES PRIS HIER MATIN DANS LA VILLE BASSE QUI EST COMPLETEMENT SUBMERGEE
Nous avons relaté, hier, le désastre provoqué dans la nuit de samedi à dimanche, à Bruay-en-
Artois, par l'inondation. La'Lawe ayant rompu une digue toute la ville basse fut submergée. Il
était une heure du matin quand la population fut avertie par le tocsin et par des sonneries de
clairon. Bientôt, trois cent cinquante maisons se trouvaient dan; le territoire submergé par les
eaux. Certaines habitations étaient envahies jusqu'au premier étage. Le désastre atteint un millier
d'habitants. On voit ici : î. un barrage en sacs de ciment à l'endroit où la terre s'est affaissée;
2. un aspect de la place Marmottan ; 3. sinistrés ravitaillés par des soldats du génie au coin de
la rue du Marché 1 et de la place Marmottan; 4. la rue Marmottai; 5. une boutique rue du Château.
LA CONFÉRENCE FINANCIÈRE INTERALLIÉE
S'OUVRIRA DEMAIN AU QUAI D'ORSAY
La conférence des ministi^s des
Finances alliés s'ouvrira, demain, à
15 heures, dans le salon de l'Horloge,
au Quai d'Orsay, sous la présidence
de M. Clémentel.
Toutes l'es délégations alliées sont
désignée- et nombre de délégués sont,
déjà à Paris. Seule, la délégation
française n'a pas encore arrêté sa
composition. Mais il 4,sL vraisemblable
qu'elle comptera, parmi ses membres.
des' techniciens tels que MM. Sey-
doux, Parmentier, Aron. Dayras, etc.
La délégation britannique, présidée
par M. Winston Churchill. chancelier
de J'Echiquier, est composée de :
MM. l'honorable Walter Guiness.
sociétaire, financier du 'I'résor; Ot.t.o
Niemeyer. secrétaire permanent de
la Trésorerie; F. W. Lieth Ross,
F. Phillips, P..1. Orieg, lord Wode-
110l1SC et, 11. Briltain.
La délégation américaine. présidée
par M. Kellog, ambassadeur des
Etats-Unis à Londres, comprend, en
ouLre/MM. Myron T. Herrick.-ambas-
sadeur des Etats-linis à Paris, et le
colonel Logan. observateur amrri-
cain il la commission des réparations.
La délégation beige, présidée par
M. Theunis. niini.itro des J-'inances.
<0 compose de MM. f:nl t. dl"lrgur
belge à la co'nmis-ion des r''para-
tion<; Terlinden, Furste et Frédéric.
La délégation italienne a pour
président \t. de Slefani. ministre des
Finances, et pour délégués adjoint-
MM. Cors;, délégué italien à la com-
mission des rt'paraUnn-. Cr. Young.
Cr. Pirelli, Conti Hossini, Buti et
Pace.
Le Japon n'aura pas d'autre re-
présentant que le vicomte Ishii, am-
ha.-sadt'm' a Paris. (
'M. MnK)xo\v-..]logne; M. TsOuderos. la Grèce; MM.
(la Fonseca et Navarro représenteront
le Portugal; M. Osusky, la Tcltéco-
slovaquie.
La délégation yougoslave, présidée
par le D' Milan Sloyadinovitch, nti-
nistre des t-'inanct".. aura pour délé-
gués adjoints MM. Novakovilch et
Kadossaglitch.
La'délégation roumaine est prési-
dée par M"..Vintjlla Brat.jano. fninis-
tre des Finani'i'.,. qui aura pour ad-
joints MM. Titulesco. ministre de
'Roumaine à Londres ; Antonesco,
(Jiuan, An ton in, Raduiesf.'o et Teianu.
Les Etats-Unis s'inquiètent
de la piraterie
Niiw-Yonw. 5. janvier. — La mul-
tiplication des pirates de haute -mer
commence à inquiéter le gou\'f'rnr-
ment nni<''r:cain. qui ne va pas larder
il prendre des mesures énergiques
pouf réprimer ce ('b!' j gan ci age mar>-
ime.
M. SALANDRA CESSE
DE COLLABORER
AVEC LE GOUVERNEMENT
FASCISTE
ROME. 5 junvier. —r- Le Tevere,
journal fasciste, annonce que Ji. Sa-
landra a donné sa démission de pré-
sident de la delégal ion italienne à la
Société des ilafi(pi"ç,.
Remaniement ministériel
Tous les ministres ont mis ce ma-
tin leur- portefeuille il la disposition
de M. Mussolini, qui a procédé il un
remaniement/ ministerie!.
M. Hocco, président de la Chambre,
remplace M. Qviglio comme garde, des
Sceaux. M. Fedeli. fascine, profes-
seur à t'Univef'site de nome. est
nommé ministre de l'Instruction pu-
blique) en remplacement de M. Casai i
.{libérai. Enfin M. Giuriali. fasciste,
est nommé ministre des Travaux pu-
blics à la place de M. Sarrocchi (libé-
ral).. :
Les nouveaux ministres prêteront
serment demain matin devant, le.roi
et assisteront dans l'après-midi à un
conseil de cabinet.
Le Giiirnale d'Italia annonce que
le gouvernement A ordonne LA disso-
lution immédiate de l'association
« II31 ia libéra ).
Le Popolo d'Ilaha de!nent. Ir ]¡!'U it
de la clôture de la session p,il'lcmrn-
tnit'e. Il ajoute que la Chambre t'ou-
\,t-ii,a très probablement avant le ,20
.janvier.
LES HABILES CAMBRIOLEURS DE LA BANQUE
DE GÊNES CONSTRUISIRENT UN TUNNEL
R0M1-:.'5 décembre (])(Jp(]che par-
ticulière). ■— Le cambriolage de la
Banque commerciale génoise qui
rappelle aux Italiens i'M'Lrig'ue d'un
:romar.. connu, « les Mystères de
Gênes ou les Ilotig,!.s et, Noirs »,
passionne en ce moment toute l'opi-
nion. "
Les voleurs qui réussirent ce coup
audacieux se servirent pour arri-
ver it la banque, des conduites d'e.au
souterraines el des'égouts dont cer-
tains sont d'anciens torrent.s. On
L'onpfe que ce travail de taupe a
coulé des mois d'efTorts aux ingé-
nieux malfaiteurs qui. grâce aux
vacances de :\oii\: pensaient, n'et.re
pas granges de quatre jours. Par
malheur pour eux la banque rouvrit
le samedi et i'o.n découvrit que plu-
sieurs cof)'res-fort avaient été vides
de leur cotii.e.nu. Les valeurs dispa-
rues sont évaluées entre dix eL quinze
nuitions.
E.11 perçant Je sol les voleurs se
trouvère ni immédiatement sous un
énorme con're-fort. qu'ils réussirent
never par un bout. il travers un
trou de. Cinquante centimètres de
diamètre.
La police a découvert le quartier
générât des voleurs qui se trouve
dans une cave loute proche de ta.
banque, cette c.ave avait été louée en
octobre comme remise pour chif't'o.n-
nier. Un butin important' v à été dé-
couvert, ainsi que des outils de cam-
bri'o!eur estimés 20,000 t]res.
Bien que les voleurs aienL été clé-
rangés samedi ]nr)t.]n, ils ne quittè-
rent les lieux qu'après avoir vidé les
coû'res-fort. de leur contenu le plus
précieux el non sans' avoir rebouché
le tunnel par lequel ils étaient cnt.res.
Ils demeurèrent) dans leur repaire
jusqu'au dimanche matin, cachant
leur butin, rebâtissant le mur qu'ils
prirent, même le temps de blanchir.
Après quoi, ils firent' leur toilette,
changèrent de vêtement et partirent
pour une destination inconnue.
Arrestation
de partisans de Trotsky
RIGA, 5 janvier. — Le 29 décembre
ont eu lieu, h Crollsladl et Petrognîd.
des .Ú r c -" l a t ion de partisane de
Trotsky eL de membres du parti ou-
vrier. La majorité des détenus se
compose de membres actifs de noyaux
ouvriers, de t'armée rouge'el de ma-
t&toLs accusés d'attentats contre la
discipline du parti eL menacés d'exil
eir»Sibérie.
EN DERNIERE HEURE :
L'attitude des cabinets de Lon-
dres et de Washington dans
la question des dettes inter-
alliées.
Un nôuveau parti se constitue
en Egypte.
A PROPOS DU CINQUANTENAIRE DE L'OPÉRA — CE QU'EST L'IMPOSANT MONUMENT QUE CONSTRUISIT CHARLES GARNIER
COUPE LONGITUDINALE DE L'EDIFICE DONT LA PREMIERE PIERRE FUT POSEE LE 21 OCTOBRE 1862 ET DONT L'EDIFICATION DURA TREIZE ANS
Ce curieux document montre clairement la disposition du gigantesque monument. On y distingue : 1. l'entrée; 2. la loggia; 3. le premier vestibule; 4. le grand |°y^r' 5- le secon vesti ue,
. 6. l'avant-foyer; 7. le contrôle; 8. le grand escalier; 9. la fontaine de la Pythonisse; 10. la salle de spectacle; u. la salle d'attente et l'entrée des abonnes; 12 1 orchestre, 13. les combles; 14. les
1 décors; 15. la scène; 16. les dessous; 17. le foyer du chant; 18. le foyer de la danse; 19. la loge du corps de ballet; ao. la salle d'étude des choristes; 21. es loges
COMMENT S'ANNONCE
LE CABINET PRÉPARÉ
SOUS LA DIRECTION
DU Dr MARX
Sur douze portefeuilles les
monarchistes en auront six.
Nationalistes et populistes au-
ront la prépondérance effective
dans le nouveau gouvernement.
RERLlX. 5 ianviel'. - M. Marx u.
profité de la journée de dimanche
pour conférer avec les personnalités
dont la candidature aux portefeuilles
vacants est patronnée par les natio-
nalistes et les populistes.
I! a offert le portefeuille de l'ïuto-
rieur a, M. Kries. membre du groupe
nationaliste de la Diète prussienne ;
celui de l'Economie politique publi-
que à l'ancien secrétaire d'Etat,
.M. Neuhaus, également membre du
parti nal ionalisle, et le portefeuille
de la Justice à M. Emminger. du
parti populiste bavards. MM. lvrie
et, Neuhaus ont refuse, tout au moins
provisoirement, de faire parti du
cabinet.
Le ministère des Transports seiait
offert à un membre du parti popu-
liste.
SuivanL la phraséologie officiel i.-.\
les anciens ministres parlementaiv-s.
représentant la ligne poHtiqu!- ji
qu'a présent. suivie par le r:\hiu"t,
Marx, resteront, au pouvoir.
Dans le nouveau cabinet de douze
ministres, six au moins appartien-
dront aux partis monarchistes et. si
officiellement ils n'auront pas la'con-
duite des affaires, ils jouiront dli
moins d'une influence prépondérante,
en raison de l'importance des porte-
feuilles qu'ils détiendront.
Les nationalistes veulent avoir l'air
de consentir à un très grand sacrifice
1'11 admettant celte combinaison, qui
leur donne cependant ce qu'ils dési-
rent.
Le moyen de créer une agitation
dans le payj leur évite en même
temps les responsabilités désagréa-
bles en politique extérieure. Ils des -
rent, la présidence du Conseil et ia
portefeuille de l'Intérieur prus ,,
Le cabinet prussien
On s'attend que le groupe pop''-
liste de la Diète prussienne, pour
venir en aide aux nationalistes, d('
pose une motion demandant la dé-
mission immédiate du.gouvernement
prussien actuel. Au cas où cette 1110-
lion serait 'rebroussée. on assure que
les ministres populistes prussien.-1
démissionneraient.
DES POURPARLERS SONT ENGAGÉS
POUR METTRE FIN AUX GRÈVES
DE DOUARNENEZ
Le ministre du Travail nous com-
munique la noie suivante :
Les patrons des usines en qreve ,[,
Douamcnez viennent de saisir leurs
ouvriers des propositions suif'enii >
1° aucun renvoi pour faits de gre ;
2° fixation des sidaires à 1 /1"'/11.
pour tes femmes ; à l fr. ;)0 pour "'s
1nIWI1?H vres avec primes il la produc-
tion : 30 attribut ion d'allocations
miliall's. Les pourparlers ont ejt: tilt-
médiatement engagés sur t'CR bas,,
pour chaque usine, entre k I)OII"Jei
< l son personnel, en présence du pet
de paix et de rillspl'clcw' divÍsioi:-
naire du Il'oVllil. délégué spéciaf.e>-
ment par M. J Ilstill Godart,. miiiish
du Travail, pour suivre sur place l-s
(:eÓlcments.
Si l'on se reporte au procès-verbnl *
de la réception par le ministre d.'s
délégués patronaux qui eut lieu à Po- fi
ris. le 15 décembre dernic/', ou cons-
tate que les nouvelles propositions
pal ronales t-eprodii isenl exacte m en t
les c1l1uses sur lesquelles ll1 média
lion du ministre avait réussi a éta-
blir l'accord entre les deux parties.
Une seule divergence est à rel'-ver ;
le 15 d,;eclllbl'("", les délégués patro-
naux avaient accepté de ^ relever le
salaire des manœuvres à 1 fr. 50,
mais s'étaient refusés il dépasser
0 f)-. 90 pour le salaire des femmes.
Ils acceptent maintenant le lutta, de
1 franc, taux qui a déjà fait l'/Jb.l''l
d'un accord particulier entre la di-
rection d'une usine qui s'est sépar e
du syndicat patronal el son person-
nel. il y a tout lieu (I'CSȎret. qu ' b'S
pourparlers engagés sur ces bosf--,y
aboutiront à des accords identiques
dans toutes les usines intéressé-> K :
on ne peut que regretter que la légère
concession qui vient d'être fait «
l'ait pas élé il y a trois scielaili!>,
dans l'intérêt de l'ordre public et ,ie
la paix sociale.
Les ouvriers forment des comités
d'usine en vue des pourparlers
BHKST, 5 janvier. — Les grévis^s
de Douamcnez, réunis ce matin sou»,
les Halles, ont décide de former 1111
comité par usine. Les délégués v :!t
discuter avec les patrons.
Les membres cJr la C.G.T,n. n';,
tervemu.it, pas auprès des employeur-
une entente est possible.
Les pourparlers suspendus .
POUAHNHNKZ. 5 .janvier. — 1. en
ton je f)'nyant, pu se fait'c entre
délégués patronaux PI. ouvriers .s**;
le paiement des heures supplémen-
taires, les pourparlers engagés ont
été suspendus.
M. Raditch arrêté à Zagreb
BELGRADE, 5 janvier. — La police
de Zagreb a opéré, ce matin, l'arres-
tation de M. liaditcli, qui a été dé-
couvert dans une chambre dissimu-
lée au domicile du député Kochou-
lilcll. rccem-jcnt incarcère.
M. Raditch, qui n'a opposé aucune
résistance, i ele éeroué à la prison
de Zagreb.
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