Titre : L'Écho d'Alger : journal républicain du matin
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1937-12-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 67558 Nombre total de vues : 67558
Description : 04 décembre 1937 04 décembre 1937
Description : 1937/12/04 (A26,N9982). 1937/12/04 (A26,N9982).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient
Description : Collection numérique : Thème : Les droits de... Collection numérique : Thème : Les droits de l'homme
Description : Collection numérique : Littérature Collection numérique : Littérature
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7585980h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10396
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/11/2013
26* ANNÉE « N° 9982
SAMEDI 4 DÉCEMBRE 1937
Il F. D'ALGER
Télégrammes : ÉCHO ALGER
40 CENTIMES
0 Chèyog Postaux : 19-25
BUREAUX D'ALGER
20, rue de la Liberté, 20
TéL : 73-ÔQ 73-81 et 73-82
BUREAUX DE PARIS
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FRANCE, CCI. M » 74 » :
ÉTRANGkfl— ta 134 » 244 *
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Rieheliee. « dans mm «m mb».
cortaici de la ora»i—..«■■■
UNION FRANÇAISE
La Chambre unanime
a voté le budget
de Défense nationale
M. Daladier a justifié l'emploi
des crédits du dernier budget
et le nouvel effort de sauvegarde
Vote du budget de l'Education nationale
RÉALISME
Paris, 3 décembre. — L'établisse-
ment du budget en équilibre, son vote
en fin d'exercice, la manière dont il a
su, notamment pour les chapitres de la
Défense nationale, concilier des nécessi-
tés inéluctables comme celle d'être mi-
M. Edouard Daladier
ministre de la Défense nationale
à la tribune de la Chambre
litairement forts pour décourager les
convoitises des voisins, c'est-à-dire pour
garder la paix, constituent autant de
manifestations de l'esprit de réalisme
dont le cabinet Chautemps entend s'ins-
pirer.
Réalisme ?-Bien sûr. on a quelque
peu abusé du mot. Souvent, trop sou-
vent, on l'a employé à contresens, par
le jeu d'une équivoque qui fait prendre
le trompe-l' œil pour du réalisme. Ce-
pendant, le postulat que le mot impli-
que est assez simple ; il revient à regar-
der les hommes et les événements en
face, tels qu'ils sont, et à définir le
meilleur moyen de s'en accommoder, si
l'on est simple particulier, de les faire
s' accommoder entre eux si l'on 'est gou-
vernement.
Les théoriciens peuvent procéder d'au-
tre façon. Plus ambitieux que « l'épi-
cier » cher au président du Conseil,
et à qui il faut bien revenir constam-
ment, puisque, qu'on le veuille ou non,
il représente, avec sa prudence un peu
timorée, son goût de l'ordre un peu
tatillon, son amour de l'épargne, la tra-
dition française, plus ambitieux, disons-
nous, que « l'épicier » dont ils moquent
volontiers la mesquinerie, les théoriciens
prétendent traiter l'existence, sur le pa-
pier, comme un théorème, plier les gens
et les choses à leurs systèmes. Ils mé-
connaissent que la vie est infiniment
nuancée, infiniment changeante, toujours
décevante. Ils méconnaissent surtout son
côté mystérieux que nos peres, désespé-
rant de le déceler jamais, nommaient
divin. Aussi bien, la vie se venge de ces
modernes Prométhées. Les constructions
de l'esprit les mieux agencées, les plus
subtiles, voire les plus géniales s' écrou-
lent, ensevelissant leurs auteurs car, ain-
si que l'écrivait récemment le président
Caillaux, il est des règles que personne,
pas même l'Etat — et il voulait dire :
pas même l'Etat le plus sûr de lui, le
plus fort — ne peut transgresser. Réa-
liste sur le plan financier, réaliste sur
le plan extérieur, le cabinet Chautemps
veut l'être également sur le plan éco-
nomique et sur le plan social. D'où ce
décret déterminant les conditions d'ap-
plication des quarante heures au com-
merce de détail de marchandises autres
que les denrées alimentaires. Il appelle
un commentaire que nous ne manque-
rosn pas de faire car sa portée dépasse
le cadre des corporations qu'il veut
réglementer.
FRANCISQUE LAURENT.
(Lire en troisième page le
compte rendu de la séance
à la Chambre.)
Le Ramadan
prend fin
aujourd'hui
à 16 heures
La commission chargée de fixer les
mois lunaires nous communique :
Le croissant lunaire n'ayant pas été
observé aussi bien dans le département
d'Alger que dans les départements
voisins, la commission, faute d'infor-
mations légales, a décidé que la fête de
l'Aïde, annonçant la rupture du jeû-
ne aurait lieu dimanche 5 décembre.
En Conséquence le Ramadan prend
fin samedi soir, 4 décembre.
Un coup de canon, tiré aujourd'hui
à 16 heures l'annoncera à la popula-
tion.
LE COMPLOT
M. Camille Chautemps
est mis au courant
de l'enquête
par MM. Auriol
et Dormoy
Paris, 3 décembre. — M. Vincent Au-
riol, ministre de la Justice et M. Dor-
moy, ministre de l'Intérieur, sont venus
ce matin mettre le président du Conseil
au courant de l'état des affaires en
cours et de la demande adressée par les
avocats au juge d'instruction en vue
de la mise au régime politique des in-
culpés dans l'affaire de détournements
d'armes et de munitions.
C'est au juge qu'il appartient de dé-
terminer la qualification qu'il convient
de donner aux faits de la cause.
AUX INVALIDES
L'HOMMAGE A L'ÉQUIPAGE
DE L'" ANTARÈS" DISPARU
Nous avons rendu compte, hier, de la cérémonie qui s'est déroulée à Paris,
dans la cour des Invalides, pour rendre hommage à l'équipage de l'« An-
tarès », disparu en mer le 27 octobre 1937. Voici une vue de cette céré-
monie pendant le discours de M. Pierre Cot, ministre de l'Air
Voyage diplomatique
M. YVON DELBOS
EST ARRIVÉ A VARSOVIE
M. von Neurath l'a salué à Berlin
marquant ainsi que l'Allemagne
garde une - bienveillante - expectative
LA POLOGNE SOUMETTRA A M. DELBOS
SES REVENDICATIONS COLONIALES
Paris, 3 décembre. — M. Delbos
est arrivé ce soir à Varsovie, où il
aura à envisager d'importantes questions
de toute nature avec le colonel Beck
et les dirigeants polonais de premier
plan, Je président, de ICI République
Alors que M. Deloos se dirigeait vers Varsovie, une manifestation d'amitie
franco-polonaise s'est déroulée à Paris où le général polonais Gorecki a
remis un drapeau aux anciens combattants français. On reconnaît ici, de
gauclie à druite, le colonel Fyda, attaché militaire ; M. Rivière, ministre
des Pensions ; le général Gorecki ; M. RivoJle*, président de la F.I.Q-A.Q"
à qui le général a remis le drapeau
Mosciski et le général Rydz Smigly,
successeur de Pildsuski, tout particu-
lièrement. Personne ne contestera qu'on
ne doive attendre d' heureux résultats de
ces contacts, alors que des négociations
pour un règlement général sont actuel.
lement en vue par la voie des chancel-
leries européennes.
Mais entre le départ de Paris et
l arrivée à Varsovie s'est placé un inci-
dent qu'il importe de souligner, tout en
s'abstenant de lui assigner une valeur
pratique immédiate. A une des gares de
Berlin, le ministre des Affaires étran-
gères du Reich, M. von Neurath, est
allé saluer son collègue français et s'est
entretenu courtoisement avec lui.
Auparavant, dans des circonstances
analogues, le chef du protocole de la
W ilhelmstrasse se trouvait seul sur le
quai. Ce changement est un signe d'es
temps. Faut-il y voir l'indice que des
pourparlers utiles pourront s'ouvrir avant
longtemps entre les grandes puissances ?
Pour aujourd'hui, bornons-nous à noter
le fait.
DIPLOMATICUS.
L'arrivée à Varsovie
M. Delbos est accueilli
aux cris de « Vive la France »
Varsovie, 3 décembre. — M. Yvon
Delbos est arrivé à Varsovie, à 16 h.
30, par le Nord-Express, venant de Pa-
ris, via Berlin, où il a été salué au
passage par le ministre des Affaires
étrangères en personne, M. von Neu-
rath.
Le ministre des Affaires étrangères
français était accompagné de M. Lu-
kasiewicz, ambassadeur de Pologne en
France, et de MM. Rochat, chef du
cabinet du ministre et Bérard, chef-
adjoint.
M. Léon Noël, ambassadeur de Fran-
ce à Varsovie était venu à la rencontre
Foc h ainement
NOUS PUBLIERONS
un nouveau
feuilleton
le pte.
Sous ge
ailge
de un
roman
f"" passionnant de
Roger Vercel
l'auteur de
O Capitaine Conan
(Prix Goncourt 1934)
0 Remorques
0 Le Maître du Rêve
0 En dérive
0 Léna
du ministre à la gare-frontière de
Zbaszyn.
A sa descente du train, M. Delbos a
été salué par son collègue polonais, le
colonel Joseph Beck, qui lui a souhaité
la bienvenue au nom du gouvernement
polonais.
Une foule nombreuse s'était massée
':'! ;.-,.
et a salué M. Delbos aux cris de « Vive
la France ! »
Le ministre des Affaires étrangères
français s'est rendu tout d'abord à
l'ambassade de France.
(Lire la suite en troisième page)
LA GUERRE D'ESPAGNE
Une attaque
insurgée
est repoussée
au nord
de Guadalajara
Coup de main républicain
dans le haut Aragon
Madrid, 3 décembre. — Sur les fronts
du centre dans le nord de la province
de Guadalajara, les insurgés ont lancé
vainement, hier, une attaque sur les
positions gouvernementales, à proximité
de Los Arroyos et Palancares, petits
villages conquis récemment par les ré-
publicains.
Le communiqué républicain
Barcelone, 3 décembre. — Centre. —
Feu de diverses armes dans différents
secteurs.
Est. — Nos forces ont effectué un
coup de main dans le Haut-Aragon et
se sont emparés de matériel de guerre.
Dans la même région notre artillerie
a bombardé Casa Batanero et la cote
1062 pour empêcher les travaux de for-
tification de l'ennemi.
Nos batteries ont également canonné
une concentration ennemie localisée à
Villafraca de Ebro. Dans la même zo-
ne, nos troupes ont effectué un autre
coup de main au cours duquel s'est
engagé un combat acharné qui a cau-
sé aux rebelles des pertes constatées.
Dix-huit soldats évadés du camp re-
belle se sont présentés dans nos li-
gnes.
Andalousie. — Canonnades rebelles
contre les positions situées entre Are-
nales et la Laguna (Grenade).
Au cours d'une reconnaissance qui
a été poussée jusqu'à Malhacen, nous
avons pris du matériel de guerre.
Fusillades et mitraillades dans tous
les secteurs.
Estramadure. — Activité de l'artille-
rie rebelle contre la cote 680 (Tolède)
et d'autres positions.
Levant. — Nous avons bombardé les
positions ennemies de Concud, Caude
et les communications de Teruel à Sa-
ragosse.
Par l'occupation de la cote 1456 au
nord-ouest de Lidon et au nord de
Hondo del Mar (Teruel), nous avons
avancé et rectifié nos lignes.
Tous les partis politiques
sont dissous au Brésil
Rio-de-Janeiro, 3 décembre. — Le pré-
sident Vargas a décrété la dissolution
de tous les partis politiques, y compris
le parti intégraliste.
La guerre de Chine
Le défilé des Japonais
dans les concessions de Changhai
cause de graves incidents
Des soldats anglais sont mis en joue
L'avance reprend sur Nankin
Les troupes Japonaises, victorieuses à Changhaï, obligent des milliers de
soldats chinois en armes à se réfugier dans la concession française où la
gendarmerie est chargée de les désarmer
Changhaï, 3 décembre. — Au mo-
ment où les troupes japonaises défi-
laient près du théâtte du Grand-Mon-
de, un Chinois s'est jeté du troisième
étage d'un immeuble en criant « Vive
la Chine ! »
Un peu plus loin une bombe a été
jetée sur les troupes, faisant quelques
blessés, par un autre Chinois qui a été
exécuté sur le champ.
Enfin, des coups de feu ont été tirés
d'un grand magasin sur les Japonais
qui ont dû l'occuper militairement.
Le défilé japonais s'est terminé à
14 heures.
Un incident entre Nippons
et soldats britanniques
Un autre incident s'est produit à
l'occasion du défilé. Des camions mi-
litaires anglais voulant traverser Nan-
king-Road, où les Japonais sont en
quelque sorte les maîtres puisqu'ils ont
installé des tanks après les incidents
de la matinée, les autorités nippones
intimèrent l'ordre aux Anglais de s'ar-
rêter. Devant l'hésitation des soldats
britanniques à obtempérer, les Japo-
nais couchèrent immédiatement en
joue les tommies qui durent rebrous-
ser chemin-
A 18 h. 30, l'incident de Nanking
Road a été réglé au cours d'une en-
trevue entre le conseil municipal de la
concession internationale et les auto-
rités japonaises.
Les Japonais se sont retirés complè-
rement de la zone qui entoure la con-
cession internationale.
Les Nippons visent à atteindre
le prestige anglo-saxon
On considère généralement à Chan-
ghaï que l'objet de la manifestation
d'aujourd'hui était non seulement de
convaincre les Chinois de la puissance
de l'armée japonaise, mais aussi de fai-
re ressortir l'abdication de la Grande-
Bretagne et des Etats-Unis en Extrême-
Orient et de diminuer le prestige de
ces puissances.
(Lire la suite en troisième page)
Les éiumeurs de l'épargne
LE PARQUET D'ALGER EST SAISI
D'UNE NOUVELLE AFFAIRE
D'ESCROQUERIE A L'ÉPARGNE
Cinq courtiers qui opéraient
en Algérie et en Tunisie
sont sous mandat de dépôt
-0
PARMI EUX TROIS REPRIS DE JUSTICE
Le Crédit à l'Epargne se porte partie civile
A leur sortie du palais de justice, les inculpés dissimulent leur visage
à l'objectif des photographes
Aurons-nous à connaître en Algérie
et en Tunisie une nouvelle affaire d'es-
croquerie à l'épargne ?
L'affaire qu'a commencé d'étudier
hier soir M. Barbazan, juge d'instruc-
tion, est de celles dont les préliminaires
ne permettent pas de mesurer immé-
diatement la portée réelle.
Les dispositifs de l'escroquerie dont
l'accusation pèse à l'heure actuelle sur
cinq personnages sont de deux ordres.
Deux dispositifs d'escroquerie
Ici, un agent de compagnie de capi-
talisation à versements périodiques, se
présente à un « client > éventuel et lui •
dit en substance :
— La compagnie que je représente
vous a distingué comme étant digne de
collaborer avantageusement pour vous
au développement de nos affaires dans
votre région. Souscrivez un titre de ca-
pitalisation de 100.000 francs. Versez-
moi le montant de la première annuité:
3.800 francs, et nous ferons sortir le
numéro de votre titre au tirage de telle
date. Vous gagneafez ainsi le gros lot de
100.000 francs. Cela nous fera de la
bonne publicité.
(Lire la suite en deuxième page)
Le drame de Sidi-bel-Abbès
BELABED LALOUT
EST ACQUITTÉ
Les défenseurs ont magistralement
mis en lumière les contradictions
des constatations et des témoignages
"AUCUNE CERTITUDE JURIDIQUE
NE PERMET UNE CONDAMNATION
Orléansville, 3 décembre (de notre
envoyé spécial). — A 18 heures, et
après une très courte délibération, la
cour criminelle d'Orléansville a dé-
chargé Lalout de la double et terrible
accusation qui pesait sur lui : tentati-
ve de vol qualifié et triple assassinat.
La foule innombrable qui se pressait
dans la salle d'audience et dans la
salle des pas perdus, aux abords immé-
diats du Palais de justice et dans les
rues qui l'environnent a accueilli avec
calme cette sentence aussitôt répandue
dans la ville et ses faubourgs.
La confusion dans laquelle se débat-
taient certains témoignages, l'impréci-
sion de certaines constatations et aus-
si et surtout les magnifiques efforts
des deux défenseurs de l'accusé ont
rendu ce soir Lalout à la liberté, après
quatre ans de détention. Car il faut le
dire, les défenseurs ont apporté à la
lourde et difficile tâche qui leur avait
été confiée toutes les ressources sub-
jectives de leurs talents, de leur éner-
gie et de leur conviction.
Les plaidoiries
Ce fut tout d'abord le bâtonnier
Colonna d'Ornano qui vint dire aux
juges et aux jurés que dès le début de
l'instruction, alors qu'il n'était encore
qu'un témoin, son client faisait déjà
figure d'accusé et que dans l'état phy-
sique déficient dans lequel il se trou-
vait sitôt après sa blessure, il n'est
point étonnant que certaines impréci-
sions aient pu se manifester dans ses
déclarations.
— Cet homme, dit-il, il faut le juger
tel qu'il est, le prendre avec son ca-
ractère.
Le bâtonnier Colonna discute ensuite
témoignage par témoignage, la thèse de
l'accusation sur la présence de l'accusé
aux abords du lieu du crime.
Le défenseur dit que si Lalout avait
conçu le projet qu'on lui prête, il se
serait dissimulé. Il s'efforce ensuite
d'établir que Lalout n'est entré dans
la banque qu'après les premiers coups
de feu et qu'il pouvait parfaitement y
entrer sans être vu.
F. HUGUES.
La succursale de Bel-Abbés
du Crédit marseillais
où s'est déroulé le drame
(Lire la suite en deuxième page)
SAMEDI 4 DÉCEMBRE 1937
Il F. D'ALGER
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de Défense nationale
M. Daladier a justifié l'emploi
des crédits du dernier budget
et le nouvel effort de sauvegarde
Vote du budget de l'Education nationale
RÉALISME
Paris, 3 décembre. — L'établisse-
ment du budget en équilibre, son vote
en fin d'exercice, la manière dont il a
su, notamment pour les chapitres de la
Défense nationale, concilier des nécessi-
tés inéluctables comme celle d'être mi-
M. Edouard Daladier
ministre de la Défense nationale
à la tribune de la Chambre
litairement forts pour décourager les
convoitises des voisins, c'est-à-dire pour
garder la paix, constituent autant de
manifestations de l'esprit de réalisme
dont le cabinet Chautemps entend s'ins-
pirer.
Réalisme ?-Bien sûr. on a quelque
peu abusé du mot. Souvent, trop sou-
vent, on l'a employé à contresens, par
le jeu d'une équivoque qui fait prendre
le trompe-l' œil pour du réalisme. Ce-
pendant, le postulat que le mot impli-
que est assez simple ; il revient à regar-
der les hommes et les événements en
face, tels qu'ils sont, et à définir le
meilleur moyen de s'en accommoder, si
l'on est simple particulier, de les faire
s' accommoder entre eux si l'on 'est gou-
vernement.
Les théoriciens peuvent procéder d'au-
tre façon. Plus ambitieux que « l'épi-
cier » cher au président du Conseil,
et à qui il faut bien revenir constam-
ment, puisque, qu'on le veuille ou non,
il représente, avec sa prudence un peu
timorée, son goût de l'ordre un peu
tatillon, son amour de l'épargne, la tra-
dition française, plus ambitieux, disons-
nous, que « l'épicier » dont ils moquent
volontiers la mesquinerie, les théoriciens
prétendent traiter l'existence, sur le pa-
pier, comme un théorème, plier les gens
et les choses à leurs systèmes. Ils mé-
connaissent que la vie est infiniment
nuancée, infiniment changeante, toujours
décevante. Ils méconnaissent surtout son
côté mystérieux que nos peres, désespé-
rant de le déceler jamais, nommaient
divin. Aussi bien, la vie se venge de ces
modernes Prométhées. Les constructions
de l'esprit les mieux agencées, les plus
subtiles, voire les plus géniales s' écrou-
lent, ensevelissant leurs auteurs car, ain-
si que l'écrivait récemment le président
Caillaux, il est des règles que personne,
pas même l'Etat — et il voulait dire :
pas même l'Etat le plus sûr de lui, le
plus fort — ne peut transgresser. Réa-
liste sur le plan financier, réaliste sur
le plan extérieur, le cabinet Chautemps
veut l'être également sur le plan éco-
nomique et sur le plan social. D'où ce
décret déterminant les conditions d'ap-
plication des quarante heures au com-
merce de détail de marchandises autres
que les denrées alimentaires. Il appelle
un commentaire que nous ne manque-
rosn pas de faire car sa portée dépasse
le cadre des corporations qu'il veut
réglementer.
FRANCISQUE LAURENT.
(Lire en troisième page le
compte rendu de la séance
à la Chambre.)
Le Ramadan
prend fin
aujourd'hui
à 16 heures
La commission chargée de fixer les
mois lunaires nous communique :
Le croissant lunaire n'ayant pas été
observé aussi bien dans le département
d'Alger que dans les départements
voisins, la commission, faute d'infor-
mations légales, a décidé que la fête de
l'Aïde, annonçant la rupture du jeû-
ne aurait lieu dimanche 5 décembre.
En Conséquence le Ramadan prend
fin samedi soir, 4 décembre.
Un coup de canon, tiré aujourd'hui
à 16 heures l'annoncera à la popula-
tion.
LE COMPLOT
M. Camille Chautemps
est mis au courant
de l'enquête
par MM. Auriol
et Dormoy
Paris, 3 décembre. — M. Vincent Au-
riol, ministre de la Justice et M. Dor-
moy, ministre de l'Intérieur, sont venus
ce matin mettre le président du Conseil
au courant de l'état des affaires en
cours et de la demande adressée par les
avocats au juge d'instruction en vue
de la mise au régime politique des in-
culpés dans l'affaire de détournements
d'armes et de munitions.
C'est au juge qu'il appartient de dé-
terminer la qualification qu'il convient
de donner aux faits de la cause.
AUX INVALIDES
L'HOMMAGE A L'ÉQUIPAGE
DE L'" ANTARÈS" DISPARU
Nous avons rendu compte, hier, de la cérémonie qui s'est déroulée à Paris,
dans la cour des Invalides, pour rendre hommage à l'équipage de l'« An-
tarès », disparu en mer le 27 octobre 1937. Voici une vue de cette céré-
monie pendant le discours de M. Pierre Cot, ministre de l'Air
Voyage diplomatique
M. YVON DELBOS
EST ARRIVÉ A VARSOVIE
M. von Neurath l'a salué à Berlin
marquant ainsi que l'Allemagne
garde une - bienveillante - expectative
LA POLOGNE SOUMETTRA A M. DELBOS
SES REVENDICATIONS COLONIALES
Paris, 3 décembre. — M. Delbos
est arrivé ce soir à Varsovie, où il
aura à envisager d'importantes questions
de toute nature avec le colonel Beck
et les dirigeants polonais de premier
plan, Je président, de ICI République
Alors que M. Deloos se dirigeait vers Varsovie, une manifestation d'amitie
franco-polonaise s'est déroulée à Paris où le général polonais Gorecki a
remis un drapeau aux anciens combattants français. On reconnaît ici, de
gauclie à druite, le colonel Fyda, attaché militaire ; M. Rivière, ministre
des Pensions ; le général Gorecki ; M. RivoJle*, président de la F.I.Q-A.Q"
à qui le général a remis le drapeau
Mosciski et le général Rydz Smigly,
successeur de Pildsuski, tout particu-
lièrement. Personne ne contestera qu'on
ne doive attendre d' heureux résultats de
ces contacts, alors que des négociations
pour un règlement général sont actuel.
lement en vue par la voie des chancel-
leries européennes.
Mais entre le départ de Paris et
l arrivée à Varsovie s'est placé un inci-
dent qu'il importe de souligner, tout en
s'abstenant de lui assigner une valeur
pratique immédiate. A une des gares de
Berlin, le ministre des Affaires étran-
gères du Reich, M. von Neurath, est
allé saluer son collègue français et s'est
entretenu courtoisement avec lui.
Auparavant, dans des circonstances
analogues, le chef du protocole de la
W ilhelmstrasse se trouvait seul sur le
quai. Ce changement est un signe d'es
temps. Faut-il y voir l'indice que des
pourparlers utiles pourront s'ouvrir avant
longtemps entre les grandes puissances ?
Pour aujourd'hui, bornons-nous à noter
le fait.
DIPLOMATICUS.
L'arrivée à Varsovie
M. Delbos est accueilli
aux cris de « Vive la France »
Varsovie, 3 décembre. — M. Yvon
Delbos est arrivé à Varsovie, à 16 h.
30, par le Nord-Express, venant de Pa-
ris, via Berlin, où il a été salué au
passage par le ministre des Affaires
étrangères en personne, M. von Neu-
rath.
Le ministre des Affaires étrangères
français était accompagné de M. Lu-
kasiewicz, ambassadeur de Pologne en
France, et de MM. Rochat, chef du
cabinet du ministre et Bérard, chef-
adjoint.
M. Léon Noël, ambassadeur de Fran-
ce à Varsovie était venu à la rencontre
Foc h ainement
NOUS PUBLIERONS
un nouveau
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roman
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l'auteur de
O Capitaine Conan
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du ministre à la gare-frontière de
Zbaszyn.
A sa descente du train, M. Delbos a
été salué par son collègue polonais, le
colonel Joseph Beck, qui lui a souhaité
la bienvenue au nom du gouvernement
polonais.
Une foule nombreuse s'était massée
':'! ;.-,.
et a salué M. Delbos aux cris de « Vive
la France ! »
Le ministre des Affaires étrangères
français s'est rendu tout d'abord à
l'ambassade de France.
(Lire la suite en troisième page)
LA GUERRE D'ESPAGNE
Une attaque
insurgée
est repoussée
au nord
de Guadalajara
Coup de main républicain
dans le haut Aragon
Madrid, 3 décembre. — Sur les fronts
du centre dans le nord de la province
de Guadalajara, les insurgés ont lancé
vainement, hier, une attaque sur les
positions gouvernementales, à proximité
de Los Arroyos et Palancares, petits
villages conquis récemment par les ré-
publicains.
Le communiqué républicain
Barcelone, 3 décembre. — Centre. —
Feu de diverses armes dans différents
secteurs.
Est. — Nos forces ont effectué un
coup de main dans le Haut-Aragon et
se sont emparés de matériel de guerre.
Dans la même région notre artillerie
a bombardé Casa Batanero et la cote
1062 pour empêcher les travaux de for-
tification de l'ennemi.
Nos batteries ont également canonné
une concentration ennemie localisée à
Villafraca de Ebro. Dans la même zo-
ne, nos troupes ont effectué un autre
coup de main au cours duquel s'est
engagé un combat acharné qui a cau-
sé aux rebelles des pertes constatées.
Dix-huit soldats évadés du camp re-
belle se sont présentés dans nos li-
gnes.
Andalousie. — Canonnades rebelles
contre les positions situées entre Are-
nales et la Laguna (Grenade).
Au cours d'une reconnaissance qui
a été poussée jusqu'à Malhacen, nous
avons pris du matériel de guerre.
Fusillades et mitraillades dans tous
les secteurs.
Estramadure. — Activité de l'artille-
rie rebelle contre la cote 680 (Tolède)
et d'autres positions.
Levant. — Nous avons bombardé les
positions ennemies de Concud, Caude
et les communications de Teruel à Sa-
ragosse.
Par l'occupation de la cote 1456 au
nord-ouest de Lidon et au nord de
Hondo del Mar (Teruel), nous avons
avancé et rectifié nos lignes.
Tous les partis politiques
sont dissous au Brésil
Rio-de-Janeiro, 3 décembre. — Le pré-
sident Vargas a décrété la dissolution
de tous les partis politiques, y compris
le parti intégraliste.
La guerre de Chine
Le défilé des Japonais
dans les concessions de Changhai
cause de graves incidents
Des soldats anglais sont mis en joue
L'avance reprend sur Nankin
Les troupes Japonaises, victorieuses à Changhaï, obligent des milliers de
soldats chinois en armes à se réfugier dans la concession française où la
gendarmerie est chargée de les désarmer
Changhaï, 3 décembre. — Au mo-
ment où les troupes japonaises défi-
laient près du théâtte du Grand-Mon-
de, un Chinois s'est jeté du troisième
étage d'un immeuble en criant « Vive
la Chine ! »
Un peu plus loin une bombe a été
jetée sur les troupes, faisant quelques
blessés, par un autre Chinois qui a été
exécuté sur le champ.
Enfin, des coups de feu ont été tirés
d'un grand magasin sur les Japonais
qui ont dû l'occuper militairement.
Le défilé japonais s'est terminé à
14 heures.
Un incident entre Nippons
et soldats britanniques
Un autre incident s'est produit à
l'occasion du défilé. Des camions mi-
litaires anglais voulant traverser Nan-
king-Road, où les Japonais sont en
quelque sorte les maîtres puisqu'ils ont
installé des tanks après les incidents
de la matinée, les autorités nippones
intimèrent l'ordre aux Anglais de s'ar-
rêter. Devant l'hésitation des soldats
britanniques à obtempérer, les Japo-
nais couchèrent immédiatement en
joue les tommies qui durent rebrous-
ser chemin-
A 18 h. 30, l'incident de Nanking
Road a été réglé au cours d'une en-
trevue entre le conseil municipal de la
concession internationale et les auto-
rités japonaises.
Les Japonais se sont retirés complè-
rement de la zone qui entoure la con-
cession internationale.
Les Nippons visent à atteindre
le prestige anglo-saxon
On considère généralement à Chan-
ghaï que l'objet de la manifestation
d'aujourd'hui était non seulement de
convaincre les Chinois de la puissance
de l'armée japonaise, mais aussi de fai-
re ressortir l'abdication de la Grande-
Bretagne et des Etats-Unis en Extrême-
Orient et de diminuer le prestige de
ces puissances.
(Lire la suite en troisième page)
Les éiumeurs de l'épargne
LE PARQUET D'ALGER EST SAISI
D'UNE NOUVELLE AFFAIRE
D'ESCROQUERIE A L'ÉPARGNE
Cinq courtiers qui opéraient
en Algérie et en Tunisie
sont sous mandat de dépôt
-0
PARMI EUX TROIS REPRIS DE JUSTICE
Le Crédit à l'Epargne se porte partie civile
A leur sortie du palais de justice, les inculpés dissimulent leur visage
à l'objectif des photographes
Aurons-nous à connaître en Algérie
et en Tunisie une nouvelle affaire d'es-
croquerie à l'épargne ?
L'affaire qu'a commencé d'étudier
hier soir M. Barbazan, juge d'instruc-
tion, est de celles dont les préliminaires
ne permettent pas de mesurer immé-
diatement la portée réelle.
Les dispositifs de l'escroquerie dont
l'accusation pèse à l'heure actuelle sur
cinq personnages sont de deux ordres.
Deux dispositifs d'escroquerie
Ici, un agent de compagnie de capi-
talisation à versements périodiques, se
présente à un « client > éventuel et lui •
dit en substance :
— La compagnie que je représente
vous a distingué comme étant digne de
collaborer avantageusement pour vous
au développement de nos affaires dans
votre région. Souscrivez un titre de ca-
pitalisation de 100.000 francs. Versez-
moi le montant de la première annuité:
3.800 francs, et nous ferons sortir le
numéro de votre titre au tirage de telle
date. Vous gagneafez ainsi le gros lot de
100.000 francs. Cela nous fera de la
bonne publicité.
(Lire la suite en deuxième page)
Le drame de Sidi-bel-Abbès
BELABED LALOUT
EST ACQUITTÉ
Les défenseurs ont magistralement
mis en lumière les contradictions
des constatations et des témoignages
"AUCUNE CERTITUDE JURIDIQUE
NE PERMET UNE CONDAMNATION
Orléansville, 3 décembre (de notre
envoyé spécial). — A 18 heures, et
après une très courte délibération, la
cour criminelle d'Orléansville a dé-
chargé Lalout de la double et terrible
accusation qui pesait sur lui : tentati-
ve de vol qualifié et triple assassinat.
La foule innombrable qui se pressait
dans la salle d'audience et dans la
salle des pas perdus, aux abords immé-
diats du Palais de justice et dans les
rues qui l'environnent a accueilli avec
calme cette sentence aussitôt répandue
dans la ville et ses faubourgs.
La confusion dans laquelle se débat-
taient certains témoignages, l'impréci-
sion de certaines constatations et aus-
si et surtout les magnifiques efforts
des deux défenseurs de l'accusé ont
rendu ce soir Lalout à la liberté, après
quatre ans de détention. Car il faut le
dire, les défenseurs ont apporté à la
lourde et difficile tâche qui leur avait
été confiée toutes les ressources sub-
jectives de leurs talents, de leur éner-
gie et de leur conviction.
Les plaidoiries
Ce fut tout d'abord le bâtonnier
Colonna d'Ornano qui vint dire aux
juges et aux jurés que dès le début de
l'instruction, alors qu'il n'était encore
qu'un témoin, son client faisait déjà
figure d'accusé et que dans l'état phy-
sique déficient dans lequel il se trou-
vait sitôt après sa blessure, il n'est
point étonnant que certaines impréci-
sions aient pu se manifester dans ses
déclarations.
— Cet homme, dit-il, il faut le juger
tel qu'il est, le prendre avec son ca-
ractère.
Le bâtonnier Colonna discute ensuite
témoignage par témoignage, la thèse de
l'accusation sur la présence de l'accusé
aux abords du lieu du crime.
Le défenseur dit que si Lalout avait
conçu le projet qu'on lui prête, il se
serait dissimulé. Il s'efforce ensuite
d'établir que Lalout n'est entré dans
la banque qu'après les premiers coups
de feu et qu'il pouvait parfaitement y
entrer sans être vu.
F. HUGUES.
La succursale de Bel-Abbés
du Crédit marseillais
où s'est déroulé le drame
(Lire la suite en deuxième page)
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